ALLIANCE-ENVIRONNEMENT POINT DE VUE - Session d'automne '17 Conseil des Etats - ATE Association transports et ...
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Point de vue Page 2 N° 3 / 2017 environnemental Table des matières Rubrique Thème Page Conseil des Etats 16.308 Adaptation de la loi sur l'aménagement du territoire 16.310 LAT. Mayens et raccards. Soutenons l'idée du canton des Grisons! .................................................................................. 3 14.320 Loup. La récréation est terminée! Divergences .................................... 4 17.3358 Réaffectation de bâtiments agricoles inutilisés à des fins d’habitation .................................................................................. 5 15.4204 Voitures de tourisme. Incitation à rester en deçà des objectifs fixés en matière de CO2, sans subventions ni coûts à la charge du citoyen, de l'économie ou de l'ad- ministration 15.4205 Voitures de tourisme. Promotion de technologies de propulsion plus écologiques, sans subventions ................................... 6 16.3063 Electromobilité. La Confédération doit être un modèle ......................... 8 17.3258 Moratoire concernant la suppression des points de vente de billets CFF gérés par des tiers ...................................................... 9 16.3994 Postes de collecte d’appareils. Financement à prix coû- tant et conformément au principe de causalité………….. ..................... 10 17.3505 Étudier les incitations fiscales et autres mesures suscep- tibles de stimuler l’économie circulaire afin de saisir ses opportunités .................................................................................. 11 Recommandations de vote additionnelles 12 Impressum ALLIANCE-ENVIRONNEMENT I UMWELTALLIANZ 13 Postgasse 15 I case postale 817 l 3000 Bern 8 Téléphone 031 313 34 33 l Fax 031 313 34 35 info@alliance-environnement.ch www.alliance-environnement.ch Rédaction: Anne Briol Jung, Julia Fischer
Point de vue Page 3 N° 3 / 2017 environnemental Conseil des Etats Initiatives parlamentaires (conseil prioritaire) Adaptation de la loi sur Ces deux initiatives cantonales similaires des cantons des Grisons et du Valais l'aménagement du terri- demandent d’adapter la LAT de sorte que les constructions qui ne sont plus utili- toire (16.308) sées pour des activités agricoles puissent être réaffectées à un usage d'habitation et agrandies. Les bâtiments d’alpage ont été construits pour les activités agricoles. Comme le LAT. Mayens et raccards. paysage cultivé traditionnel, ils sont l’expression de l’activité agricole. Lorsque cette Soutenons l'idée du can- activité cesse, le paysage retrouve progressivement sa forme originelle. Ces initia- ton des Grisons! (16.310) tives cantonales veulent préserver le paysage traditionnel tout en réaffectant ces bâtiments en maisons de vacances. Cette approche est contestable à deux égards: C’est faux de penser, qu’en réaffectant des bâtiments, il est possible de pré- server le paysage traditionnel. Les réaffectations réalisées jusqu’ici (légales ou pas) montrent très souvent le contraire : les bâtiments et les paysages perdent leur caractère traditionnel. Les bâtiments sont mutés en chalets, leurs alentours sont engazonnées ou jardinés et les zones plus éloignées sont laissées à l’abandon. Quand un paysage qui n’est plus cultivé est conservé avec son bâtiment, cela devient alors un musée en plein air. Ces initiatives génèrent d’autres problèmes : Pour que la réaffections de mayens soit intéressante, un accès carrossable est nécessaire. Si ce n’est pas le cas, des demandes allant dans ce sens seront déposées et pourront difficilement être rejetées. Le respect de l’identité des constructions qui est demandé n’est qu’un terme élastique dont l’application n’est pas praticable. Sous certaines conditions et dans certains lieux, une réaffectation de bâtiments agricoles est envisageable. Mais le point de départ doit être est une planification intégrale et régionale concernant la nature, la culture et le paysage. La réaffecta- tion doit contribuer à l’amélioration de la situation générale. La préservation des bâtiments doit aller de pair avec la préservation de l’activité agricole, avec un prélèvement de la plus-value engendrée par la réaffectation servant à la préserva- tion de la nature et du paysage. Avec la possibilité de réaffectation indifférenciée et sur tout le territoire, les deux initiatives ont une mauvaise approche. Des réaffec- tations individuelles à n’importe quel endroit manquent en effet l’objectif fixé de préservation du paysage. Recommandation Les organisations environnementales recommandent de rejeter ces deux initiatives. Pro Natura, Marcus Ulber, marcus.ulber@pronatura.ch, 061 317 91 35
Point de vue Page 4 N° 3 / 2017 environnemental Initiatives parlamentaires (second conseil) Iv. ct. VS. Loup. La récréa- Le canton du Valais demande avec son initiative cantonale de dénoncer la tion est terminée! Diver- Convention de Berne et de permettre que le loup soit chassé. Cela devrait gences (14.320) contribuer à la mise en œuvre des motions Fournier et Imoberdorf. L’initiative cantonale donne suite à deux motions traitées par la CEATE-CE, la motion Fournier (10.3264 - Révision de l'article 22 de la Convention de Berne) et la motion Imoberdorf/Rieder (14.3570 - Inscrire le loup parmi les espèces pouvant être chassées). Dénoncer la Convention de Berne serait dé- sastreux d’un point de vue de protection des espèces. Cet accord international est en effet à la base de la protection de nombreuses espèces et biotopes menacés et a été signé par 48 états. La demande de dénoncer la Convention de Berne puis de négocier une nouvelle entrée, mais avec une réserve sur le loup, est politiquement extrêmement discutable. En tant qu’état dépositaire, la Suisse joue un rôle important dans l’avenir de la Convention de Berne. Les organisations environnementales estiment que de permettre que le loup soit chassé n’est pas une solution. Les expériences montrent que cela ne per- met pas de réduire les dégâts. L’expansion naturelle du loup va se poursuivre en Europe. car de nouveaux individus arrivent en Suisse et, s’il n’y a pas de protection des troupeaux, peuvent générer des dégâts. Combiner protection des troupeaux et possibilité d’interventions ciblées contre des animaux cau- sant des dommages serait sensé et approprié. La volonté de pouvoir intervenir dans la population de loups a déjà été prise en compte dans la révision de l’ordonnance sur la chasse. De plus, les deux chambres ont adopté la motion Engler (14.3151 - Coexistence du loup et de la population de montagne) qui devrait vraisemblablement être reprise dans la révision de la loi sur la chasse. Cette initiative cantonale n’est pas appropriée et remet en question des com- promis politiques récemment acquis. Recommandation Les organisations environnementales recommandent de rejeter cette initiative cantonale. Pro Natura, Sara Wehrli, sara.wehrli@pronatura.ch, 061 317 92 08
Point de vue Page 5 N° 3 / 2017 environnemental Motions (conseil prioritaire) Mo. CEATE-CE. Réaffecta- La motion demande de modifier le droit de l'aménagement du territoire de tion de bâtiments agri- sorte que des bâtiments agricoles inutilisés (étables, écuries, grandes) situés coles inutilisés à des fins en dehors des zones à bâtir puissent être réaffectés à des fins d'habitation d’habitation (17.3358) dans la mesure où un plan directeur en prévoit la réglementation, dans le respect des objectifs et des principes supérieurs de l'aménagement du terri- toire. Cette modification n'entraînerait aucun coût ni obligation supplémen- taire pour les pouvoirs publics. Les étables, les écuries et les granges sont prévues pour permettre l’exploitation agricole et non pas pour y vivre. Une transformation de tels bâtiments pour y habiter les modifie souvent profondément et ne permet pas de préserver le patrimoine culturel. Dans des endroits choisis et sous certaines conditions, notamment le respect des objectifs et des principes supérieurs de l'aménagement du territoire, la réaffecta- tion de bâtiments agricoles peut être envisageable du point de vue de la protec- tion de la nature et du paysage. Mais le point de départ doit être une planifica- tion intégrale et régionale concernant la nature, la culture et le paysage. Ces réaffectations doivent non seulement n’entraîner aucune « utilisation plus étendue, intensive ou perturbatrice » mais aussi contribuer à une amélioration de la situation générale. Par exemple, la plus-value liée à la réaffectation doit être en grande partie taxée et le revenu doit être utilisé pour la nature et le paysage. La préservation des bâtiments doit aller de pair avec la préservation de l’utilisation agricole. Ces éléments doivent être intégrés dans la motion. La démarche de planifica- tion prévue dans le projet mis en consultation relatif à la LAT n’est pas encore convaincante et elle doit par conséquent être retravaillée et testée. Recommandation Les organisations environnementales recommandent de rejeter cette motion sous cette forme ou de la compléter avec les élé- ments précités. Pro Natura, Marcus Ulber, marcus.ulber@pronatura.ch, 061 317 91 35
Point de vue Page 6 N° 3 / 2017 environnemental Motions (second conseil) Mo Regazzi. Voitures de En Suisse, comme dans l’UE, les importateurs de voitures doivent répondre pour tourisme. Incitation à res- les nouveaux véhicules à un objectif moyen d’émissions pour des raisons de poli- ter en deçà des objectifs tique climatique (130g CO2/km depuis 2015, 95g CO2/km dès 2020). Cette fixés en matière de CO2, incitation économique pour les fabricants de voitures fonctionne sans interdiction sans subventions ni coûts de modèles. Dans le calcul de l’objectif, des réglementations particulières existent à la charge du citoyen, de pour les véhicules électriques et pour d’autres véhicules pauvres en émission (en- l'économie ou de l'admi- dessous de 50g CO2/km). Les motions Regazzi veulent modifier les règles de nistration (15.4204) calcul à posteriori ce qui ferait que l’objectif CO2 pour les nouveaux véhicules de la nouvelle loi sur l’énergie deviendrait quasiment inutile à moyen terme. Avec la deuxième motion Regazzi (15.4205), l’objectif de 95g CO2/km pour les Mo. Regazzi. Voitures de voitures neuves serait certes inscrit sur le papier mais, dans les faits, des voitures tourisme. Promotion de de 119g CO2/km pourraient être commercialisées dans les années avec une part technologies de propul- de véhicules électriques de 10%. Cela ne profiterait pas prioritairement aux voi- sion plus écologiques, tures électriques mais aux véhicules avec de fortes émissions de CO2. sans subventions La deuxième motion (15.4205), qui a un titre trompeur, est particulièrement (15.4205) contreproductive d’un point de vue de politique climatique. Il existe de bien meilleurs instruments pour promouvoir l’électromobilité (cf. la motion Buttet 16.3063 aussi traitée durant cette session). Les motions Regazzi menacent le deuxième instrument le plus important en ma- tière de politique climatique. Avec une mise en œuvre analogue à celle de l’UE, plus de 1 million de tonnes de CO2 sera économisée. C’est une contribution importante à la réduction des 10.7 millions de tonnes d’équivalents CO2 exigée par la loi CO2 d’ici 2020. Seule la taxe CO2 sur les combustibles engendrera une réduction du CO2 encore plus grande. Afin d’atteindre l’objectif légal de réduction de 20% d’ici 2020, le Conseil fédéral a déjà décidé le 11 juillet 2017 une augmentation de la taxe CO2 sur les combustibles. Afin de compen- ser les émissions supplémentaires de CO2 qui seraient engendrées par les mo- tions Regazzi, des mesures supplémentaires rapides et efficaces seraient néces- saires qui conduiraient à des coûts économiques plus élevés. Les motions Regazzi sont inutiles pour 80% des gros importateurs de voitures. Selon l’OFEN, en 2016, 70 des 89 gros importateurs ont déjà atteints les objectifs légaux pour la flotte de nouveaux véhicules. Ils n’auraient donc pas eu besoin des brèches proposées par les motions Regazzi. En 2016, il y a eu 100 fois moins de sanctions que celles qui avaient été prédites par les impor- tateurs Auto-Suisse lors de l’entrée en vigueur (2.4 millions au lieu des 300- 400 millions/an annoncés). Il s’est essentiellement agi de petits importateurs et de leurs clients qui achètent des véhicules de sport et de luxe à fortes émis- sions de CO2. La motion 15.4205 va même nettement plus loin que la de- mande d’Auto-Suisse, initiants de l’initiative vache à lait, dans sa réponse à la procédure de consultation.
Point de vue Page 7 N° 3 / 2017 environnemental L’objectif CO2 pour les nouveaux véhicules s’inscrivait dans la Stratégie éner- gétique. Changer les règles du jeu avant l’entrée en vigueur de la Stratégie serait contraire au principe de bonne foi vis-à-vis des 58% de la population qui ont adopté il y a trois mois la Stratégie énergétique. La décision est sans appel. La mise en œuvre doit se faire par le biais de l’ordonnance. Recommandation Les organisations environnementales recommandent en particu- lier de rejeter la deuxième motion Regazzi 15.4205 (suivre la majorité et le Conseil fédéral). ATE, Luc Leumann, luc.leumann@verkehrsclub.ch, 079 705 06 58
Point de vue Page 8 N° 3 / 2017 environnemental Mo. CN (Buttet). Electro- La motion Buttet demande à la Confédération d’imposer à tous les organes de mobilité. La Confédération la Confédération de donner la priorité à l'électromobilité lorsque celle-ci est doit être un modèle économiquement faisable et techniquement possible. Le Conseil national a (16.3063) largement adopté cette motion par 122 voix contre 60 alors que la CEATE-CE recommande de justesse par 5 voix contre 4 de la rejeter. Les voitures de tourisme avec un moteur électrique utilisées de manière inten- sive ont en règle générale un meilleur écobilan que les voitures de taille simi- laire avec un moteur à combustion, à condition que l’électricité utilisée soit d’origine renouvelable. Comme les véhicules électriques ont des coûts d'ac- quisition plus élevés mais des coûts d'exploitation plus faibles, la motion Buttet est aussi une incitation bienvenue d’un point de vue de la politique financière permettant d’éviter d’acquérir des véhicules qui seront peu utilisés. Le Conseil fédéral et la majorité de la commission font remarquer à juste titre que les possibilités d’acquérir des véhicules électriques sont limitées en raison de l’offre peu diversifiée. La motion Buttet ne concerne que les types de véhi- cules qui sont déjà disponibles sous forme électrifiée. Tous les autres achats de véhicules, comme par exemple les véhicules de l’armée, ne sont pas con- cernés par la motion Buttet car l'achat de véhicules militaires à moteur élec- trique n'est actuellement ni économiquement, ni techniquement possible. Mais, dans quelques années, la portée de la motion Buttet s’étendra nette- ment. Volvo a par exemple annoncé que, dès 2019, elle ne mettra sur le marché que des véhicules hybrides ou électriques. La politique actuelle d’achat de la Confédération est en contradiction avec les recommandations du Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de re- cherche (Empa). Suite à ses mesures test, l’Empa recommande uniquement l’achat de véhicules diesel qui répondent à la norme sur les gaz d’échappement Euro 6d-TEMP ou Euro 6d. La Confédération se base au- jourd’hui sur l’étiquette énergétique lors de ses achats. De nombreux modèles diesel qui ne répondent pas à ces normes sur les gaz d’échappement obtien- nent un A, la meilleure note, sur l’étiquette énergétique, ceci malgré le fait que, concernant les émissions d'oxydes d'azote, ils dépassent largement la limite actuelle d’émission pour les nouveaux véhicules fixée à 80 mg de NOx. Avec les manipulations des moteurs diesel de VW, Porsche et d’autres fabri- cants, la politique actuelle d’achat de véhicules n’est plus un modèle. Déjà dans le cadre de la motion 12.3652 de la CTT-CN (Plan directeur élec- tromobilité), le Conseil des Etats avait soutenu la requête de la motion qui de- mandait notamment que la Confédération privilégie les véhicules électriques. Recommandation Les organisations environnementales recommandent d’adopter la motion Buttet (soutenir la minorité). ATE, Luc Leumann, luc.leumann@verkehrsclub.ch, 079 705 06 58
Point de vue Page 9 N° 3 / 2017 environnemental Mo. CTT-CN. Moratoire La commission des transports du Conseil national demande un moratoire jusqu’en concernant la suppression 2020 sur la suppression des points de vente de billets CFF gérés par des tiers. des points de vente de Cette prolongation du délai devrait permettre de trouver des solutions de re- billets CFF gérés par des change sous la forme de nouveaux partenariats ou de solutions techniques. tiers (17.3258) Les agences de poste sont reconnues comme étant une solution rentable et convi- viale pour assurer le service universel. Les points de vente de billets CFF gérés par des tiers via des agences ou des privés sont tout aussi appréciés par les clients. La CTT-CN doute que les SBB n’arrivent pas à exploiter de manière rentable des agences comme le fait la Poste. La fermeture de points de vente CFF n’est pas conciliable avec les exigences posées par le Parlement et le Conseil fédéral en- vers les CFF. Ces objectifs fixés pour les CFF précisent en effet explicitement que les CFF doivent fournir des solutions « contribuant à une offre de transports pu- blics accessible et conviviale ». La fermeture des points de vente gérés par des tiers déjà prévue pour fin 2017 représente une réduction notoire du service pour les clients des transports publics. En particulier pour la population âgée dans les zones rurales cela met un obstacle supplémentaire à l'utilisation des transports publics. De plus, ces fermetures ne sont pas conformes à la loi sur l'égalité des personnes handicapées. Les progrès en matière d’égalité des personnes handicapées qui ont été réalisés grâce à la réduction des obstacles dans les gares seraient menacés par ces fermetures. Avec la fermeture de 50 points de vente, un quart de tous les points de vente des CFF de Suisse seraient ainsi supprimés – uniquement en Suisse orientale la moitié de tous les points de vente seraient fermée. La vente par le biais de tiers rapporte environ CHF 60 millions par an. Selon les CFF, la fermeture des 50 points de vente permettrait d’économiser seulement CHF 5 millions par an. Cela représente quasiment exclusivement une économie sur les provisions que les CFF paient aux points de vente gérés par des tiers – par le biais de canaux en self-service les CFF n’auraient plus de provisions à payer. Quasiment tous les autres coûts comme la location des locaux et du système de billetterie sont payés par les tiers. Abandon- ner ce modèle peu coûteux et apprécié d’ici quelques mois serait discutable. De nombreux points de vente génèrent chaque année des chiffres d’affaires de plu- sieurs millions et sont très fréquentés. L’ATE, Pro Bahn, la CITRAP, la Fédération romande des consommateurs, le SEV, la Fédération suisse des aveugles et malvoyants, la Conférence des personnes handicapées du canton de Zurich, les Panthères grises du nord-ouest de la Suisse et le forum des consommateurs KF ont déposé une pétition munie de 32'000 signatures. Cette pétition va nettement plus loin que la motion de la motion de la CTT-CN qui demande seulement avec un moratoire une prolongation du délai qui devrait permettre de trouver des solutions de rechange sous la forme de nouveaux partenariats ou de solutions techniques. Recommandation Les organisations environnementales recommandent de soutenir la motion de la CTT (soutenir la minorité). ATE, Matthias Müller, matthias.mueller@verkehrsclub.ch, 079 757 00 91
Point de vue Page 10 N° 3 / 2017 environnemental Postulats Po. Hegglin Peter. Postes Le Conseil fédéral est invité à présenter un rapport sur les modalités d'un de collecte d’appareils. financement durable de la collecte et de l'élimination écologique des appa- Financement à prix coû- reils électriques et électroniques, en indiquant si des bases légales doivent tant et conformément au éventuellement être adaptées. L’objectif de la proposition est d’assurer le fi- principe de causalité nancement de cette collecte. (16.3994) Chaque citoyen suisse produit en moyenne chaque année un volume record de 16kg de déchets électriques et électroniques. La reprise et la valorisation des anciens appareils permettent de récupérer d’énormes quantités de subs- tances toxiques. Les avantages environnementaux de ce système de recyclage sont énormes. Il faut donc veiller à ce que les appareils électriques et électro- niques continuent d’être éliminés et recyclés proprement. Le système de financement volontaire actuel atteint ses limites car de plus en plus d’appareils entrent dans le système sans taxe anticipée de recy- clage. Si une solution n’est pas rapidement trouvée, il faut s’attendre à ce que des appareils électroniques et électriques, à défaut d’indemnisation suffisante, soient de plus en plus éliminés dans les déchetteries. Il est par conséquent juste d’examiner dans un rapport comment les entre- prises qui aujourd’hui contournent le système peuvent être davantage impli- quées. Comme les systèmes actuels de recyclage (SENS, Swico et SLRS) n’ont pas permis jusqu’ici de trouver de solution à l’amiable avec ces entreprises, la Confédération doit examiner si l’introduction d’une taxe anticipée de recy- clage est possible. Recommandation Les organisations environnementales recommandent d’adopter ce postulat. WWF Suisse, Manuel Graf, manuel.graf@wwf.ch, 079 836 79 36
Point de vue Page 11 N° 3 / 2017 environnemental Po. Vonlanthen. Étudier Le Conseil fédéral est chargé d'établir un rapport qui montre ce que la Suisse les incitations fiscales et pourrait faire pour exploiter au mieux les opportunités offertes par l'économie autres mesures suscep- circulaire. Il s’agit notamment d’appliquer des taxes avantageuses sur la ré- tibles de stimuler paration comme le font déjà plusieurs autres pays. l’économie circulaire afin L’économie circulaire est un concept précieux pour réduire les charges envi- de saisir ses opportunités ronnementales et utiliser efficacement et durablement les ressources. Etudier (17.3505) les avantages fiscaux permettant d’encourager ce système peut contribuer efficacement à la mise en œuvre d’une économie circulaire en Suisse. Recommandation Les organisations environnementales recommandent d’adopter ce postulat. WWF Suisse, Damian Oettli, damian.oettli@wwf.ch, 044 197 22 35
Point de vue Page 12 N° 3 / 2017 environnemental Recommandations de vote relatives aux objets additionnels Recomman- dation 16.035 Transformation et extension des réseaux électriques. Loi: Projet 1, Divergences Accepter 16.3710 Mo. CN (Semadeni). Pour une utilisation judicieuse de la biomasse Accepter
Point de vue Page 13 N° 3 / 2017 environnemental ALLIANCE-ENVIRONNEMENT Portrait L’Alliance-Environnement a pour membres quatre grandes organisations envi- ronnementales de Suisse. L’Alliance-Environnement veut assurer la coordination et l’information relatives aux activités politiques du Palais fédéral et de l’administration. Alliance-Environnement, Postgasse 15, case postale 817, 3000 Bern 8 T 031 313 34 33, Fax 031 313 34 35, info@alliance-environnement.ch Membres Pro Natura Pro Natura, case postale, 4018 Basel T 061 317 91 91, F 061 317 92 66 www.pronatura.ch VCS / ATE VCS, Aarbergergasse 61, case postale 8676, 3001 Berne T 0848 611 611, F 0848 611 612 www.vcs-ate.ch WWF WWF Schweiz, case postale, 8010 Zürich T 044 297 21 21, F 044 297 21 00 WWF Suisse, Avenue Dickens 6, 1006 Lausanne T 021 966 73 73, F 021 966 73 74 www.wwf.ch Greenpeace Greenpeace Schweiz, case postale, 8031 Zürich T 044 447 41 41, F 044 447 41 99 www.greenpeace.ch Partenaires Fondation suisse de l’énergie FSE, Sihlquai 67, 8005 Zürich T 044 275 21 21, F 044 275 21 20 www.energiestiftung.ch BirdLife Suisse ASPO/BirdLife, Wiedingstrasse 78, case postale, 8036 Zürich T 044 457 70 20, F 044 457 70 30 www.birdlife.ch Initiative des Alpes Initiative des Alpes, Hellgasse 23, 6460 Altdorf UR T 041 870 97 81 www.alpeninitiative.ch
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