Merci à toutes les personnes qui ont participé à cette consultation visant à féminiser les noms de rues. Voici leurs propositions : Mairie de Laval
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Des voies pour les femmes Merci à toutes les personnes qui ont participé à cette consultation visant à féminiser les noms de rues. Voici leurs propositions : Hypathie d’Alexandrie, Charlotte d’Aragon, Mademoiselle d’Archambault, Hubertine Auclert, Joséphine Baker, Marie Balluais, Françoise Barré-Sinoussi, Philippina Bausch, Gertrude Bell, Colette Besson, Louise de Bettignies, Elisabeth Blackburn, Nelly Bly, Marguerite Boisbluche, Marie Bonaparte, Jacqueline de Bonnefoy des Aulnais, Harriet Boyd-Hawes, Madeleine Bres, May Britt Moser, Linda Brown-Buck, Martine Buron, Gabrielle Chanel dite Coco Chanel, Marie-Agnès Chase, Émilie du Châtelet, Jeanne Chauvin, Yvonne Choquet-Bruhat, Lucie Colliard, Roselyne Coste, Gerty Coti, Dorothy Crowfoot-Hodgkin, Julie-Victoire Daubié, Alexandra David-Néel, Emily Davison, Sylvie Deslandes-Michel, Christiane Desroches Noblecourt, Marguerite Duras, Marguerite Durand, Gertrude Elion, Rachel Félix, Rosalind Franklin, Denise Gerbault, Sophie Germain, Ida Glinche, Maria Goeppert-Mayer, Carol Greider, Benoite Groult, Madeleine Guesdon, Jane Guyon, Zaha Hadid, Claudie Haigneré, Hanna Harrendt, Révérende mère Lutgarde Hémery, Françoise Héritier, Maryse Hilsz, Mary Jackson, Charlotte Jarry, Irène Jolliot-Curie, Jeanne Labbé-Lesourd, Louise Labé, Anne de Laval, Emma de Laval, Jeanne de Laval, Violette Leduc, Elisa Lemonnier, Rita Levi-Montalcini, Ada Lovelace, Barbara Mac Clintock, Ella Maillart, Marie Marvingt, Diane de Maynard, Lise Meitner, Thérèse Métais, Louise Michel, Maryam Mirzakhani, Pau- lette Nardal, Lucienne de Neuville de Saint-Mart, Florence Nightingale, Amalie Noether, Christiane Nüsslein-Volhard, Rosa Parks, Madeleine Pelletier, Nicole Peu, Christine de Pisan, Béatrix Potter, Madeleine Pré, Renée de Rieux, Thérèse Roisnet, Nelly Roussel, Lucienne de Saint-Mart, Valentina Terechkova, Sarla Thakral, Rose Valland, Elisabeth Vigée- Lebrun, Philippa de Vitré, Simone Weil, Jacqueline Worms de Romilly, Monique Wiitig, Virginia Woolf, Chien-Shiung Wu, Rosalyn Yalow, Ada Yonath, Tu Youyou... Exposition réalisée par la mission droits des femmes et le service patrimoine de la Ville de Laval. Vous pouvez continuer à nous envoyer vos suggestions à l’adresse suivante : desvoiespourlesfemmes@laval.fr
Simone Weil Date et lieu de naissance : 3 février 1909 – Paris (France) Date et lieu de décès : 24 août 1943 – Ashford (Royaume-Uni) Nationalité : Française Domaines d’activités : Philosophie, Littérature Une enfance insouciante à Laval En 1917, son père, le docteur Bernard Weil, est affecté au service de chirurgie de l’hôpital Saint- Julien. Après avoir vécu à l’hôtel de l’Ouest, rue Jules Ferry, la famille déménage dans une maison rue Hoche. Simone fréquente alors le cours élémentaire du lycée de jeunes filles, l’actuel lycée Douanier Rousseau. Pour compléter sa formation, elle reçoit des cours de piano. Ses camarades se souviennent d’elle comme d’une enfant « d’une extrême gentillesse, affable et modeste ». Elle grandit au sein d’une famille unie, dans laquelle on joue aux charades, on monte des pièces de 1 théâtre et on effectue de longues promenades à vélo sur les bords de la Mayenne. 2 Une philosophe engagée Après la guerre, elle entre au lycée Henri IV où elle suit les cours du philosophe Alain qui restera son maître à penser tout au long de sa vie. À l’issue de ses études à l’École Normale Supérieure, elle devient agrégée de philosophie. En 1936, elle s’engage aux côtés des Républicains dans la Guerre d’Espagne. Chassée de France à cause de ses origines juives, elle émigre aux États-Unis, puis en Angleterre. Cette personnalité complexe se décrit à la fois comme une militante anarcho- syndicaliste et une mystique chrétienne, tout en étant attirée par les écritures sacrées hindoues. 1 La famille Weil à Laval vers 1917 2 Simone Weil au moment de la guerre civile espagnole
Marie Balluais, née Pottier Date et lieu de naissance : 2 juillet 1856 – Grazay (france) Date et lieu de décès : mai 1944 – Andouillé (france) Nationalité : Française Domaines d’activité : Agriculture Une mère de famille courageuse Veuve en 1906 avec 15 enfants dont le dernier est à peine âgé de cinq ans, elle s’est en outre occupée de 16 nourrissons. Elle aura donc élevé 31 enfants, dont deux mourront lors des combats de la Guerre 14-18. Tous ses enfants survivants deviennent ensuite des cultivateurs. Elle reçoit la médaille d’or de la famille française, honorant une mère qui a élevé dignement plus de huit enfants. 1 2 Une agricultrice modèle Pendant la Première Guerre Mondiale, elle incarne le rôle essentiel joué par les femmes à une époque où, juridiquement, elles n’avaient pas de statut. Alors que sept de ses fils sont mobilisés, elle redouble d’efforts pour maintenir l’exploitation familiale située à Andouillé illustrant ainsi l’attitude volontaire de la population agricole mayennaise. Cela lui vaut la reconnaissance générale. Elle reçoit ainsi le « poireau » c’est-à-dire la médaille du mérite agricole en 1920 et devient chevalier de la Légion d’honneur quatre ans plus tard. 1 Article paru dans Ouest Éclair le 12 mai 1944 2 Extrait du dossier de Légion d’honneur de Marie Balluais
Gabrielle Chanel dite « Coco » Date et lieu de naissance : 19 août 1883 - Saumur (FRANCE) Date et lieu de décès : 10 janvier 1971 - Paris (FRANCE) Nationalité : Française Domaine d’activités : mode Un style innovant Elle est l’une des premières femmes aux cheveux courts à créer des vêtements simples, s’inspirant d’une vie dynamique, en jouant avec les codes féminins/masculins. Cette mode s’inspire des tenues portées pour les sports pratiqués dans les stations balnéaires. Elle propose également des cardigans en maille jersey sur des jupes courtes, le tout surmonté d’un chapeau cloche. Les robes de soirée ont la taille basse et s’arrête au-dessus du genou. En 1926, elle créée la célèbre petite 1 robe noire, une révolution car cette couleur était jusqu’alors exclusivement réservée au deuil. Après 1954 , Le tailleur de tweed, complété par une blouse de soie, des chaussures bicolores et un sac matelassé à chaîne dorée — le 2.55 —, composent le nouveau style Chanel qui deviendra un classique. À la fin de cette décennie, elle reçoit à Dallas un « Oscar de la mode ». 2 Symbole de l’élégance française En 1910, elle ouvre un salon de modiste au 21, rue Cambon à Paris. Trois ans plus tard, elle loue une boutique pendant deux étés consécutifs à Deauville une troisième à Biarritz. C’est sa première vraie maison de couture. Après la Première Guerre Mondiale, elle emploie plus de 300 ouvrières. Proche des milieux artistiques, elle réalise notamment les costumes du Train Bleu, ballet de Bronislava Nijinska, amie de Cocteau. À la même époque, elle crée un atelier de bijoux fantaisie et en 1932, à la demande de la Guilde internationale du diamant, elle crée « Bijoux de Diamants », sa première collection de haute joaillerie. Au cours de la Guerre 1939-45, elle ferme subitement sa maison de couture et licencie l’intégralité du personnel. Après le conflit, elle accepte de rouvrir sa maison sur l’insistance de ses commanditaires. Elle continuera à exercer jusqu’à sa mort. 1 Coco Chanel et le mannequin Paule Rizzo en 1955 2 Gabrielle Chanel en 1928
Colette Besson Date et lieu de naissance : 7 avril 1946 - St Georges de Didonne (France) Date et lieu de décès : 9 août 2005 - Angoulins (France) Nationalité : Française Domaine d’activité : Sport La « Petite Fiancée de la France » Elle commence l’athlétisme à l’âge de seize ans. Professeur d’éducation physique à La Réole (Gironde), elle se consacre à la course à pied à partir de 1966. Elle se prépare assidûment et gagne sa place pour les Championnats d’Europe de Budapest. La fédération française d’Athlétisme annule sa sélection au dernier moment. Elle pense renoncer à la compétition mais les nombreuses lettres d’encouragement qu’elle reçoit l’en dissuadent. Elle part pour Font- 1 Romeu en compagnie d’Yves Durand Saint- Omer, pour préparer les Jeux de Mexico. Le 16 octobre 1968, après un début de course compliqué, elle rejoint à 10 mètres de la ligne d’arrivée la favorite Liliane Board, qu’elle devance d’un souffle. Elle est championne olympique du 400 m. Elle met fin à sa carrière en 1977. 2 Un engagement au service du sport A l’issue de sa carrière sportive, elle reprend ses activités de professeur d’éducation physique tout en étant cadre technique de l’équipe de France Juniors. Elle gère ensuite un club de gymnastique et de remise en forme à la Réunion, après un passage au Togo comme entraîneur de l’équipe nationale d’athlétisme. À partir de 2002, elle préside le conseil d’administration du laboratoire national de lutte contre le dopage de Châtenay-Malabry et devient inspectrice de l’éducation nationale pour l’académie de Paris. Malgré la maladie, elle défend activement la candidature de Paris pour les Jeux Olympiques de 2012. 1 Colette Besson, maraine de la première édition de la course caritative La Parisienne en 1997 2 Colette Besson, médaille d’or aux Jeux Olympiques de Mexico
Ada Lovelace Date et lieu de naissance : 10 décembre 1815 – Londres (Royaume-Uni) Date et lieu de décès : 27 novembre 1852 – Londres (Royaume-Uni) Nationalité : Anglaise Domaines d’activité : Mathématiques, informatique « La princesse des parallélogrammes » Seule fille légitime du poète Lord Byron et de son épouse Annabella Milbanke, c’est une femme intelligente et cultivée. Elle adore les mathématiques, son père la surnomme « la princesse des parallélogrammes ». Il fait en sorte que ses tuteurs lui donnent une éducation 1 approfondie en sciences, ce qui était tout à fait inhabituel à l’époque pour une jeune fille de la noblesse. En 1832, elle rencontre Mary Sommerville, éminente chercheuse 1 et auteur scientifique qui l’encourage et l’aide à progresser en mathématiques. L’année suivante, Mary lui présente Charles Babbage. Elle est immédiatement fascinée par ses machines à calcul. Elle reprend ses études auprès du célèbre mathématicien Auguste De Morgan. Elle tourne entièrement son travail vers la machine analytique de Babbage, à qui elle propose ses services pour en poursuivre le développement et la promotion. 2 Pionnière de l’informatique Elle est considérée par les historiens de l’informatique comme la première programmeuse de l’histoire. Tombés dans l’oubli, ses travaux sont exhumés avec l’avènement de l’informatique. C’est en son hommage qu’on a appelé «Ada» le langage de programmation, conçu entre 1977 et 1983 sous la houlette d’une équipe dirigée par le Français Jean Ichbiah pour le Département de la Défense Américain. 1 Portrait d’Ada King, comtesse de Lovelace vers 1840 2 Montage : James Dyson Foundation
Christine de Pisan Date et lieu de naissance : 1364 - Venise (Italie) Date et lieu de décès : 1430 - Poissy (France) Nationalité : Française Domaines d’activité : Littérature, poésie, philosophie Une femme indépendante Son père, médecin et astrologue, est appelé par le roi Charles V. À la Cour, elle reçoit une éducation plus approfondie que la plupart des jeunes filles de la noblesse. Mariée à l’âge de 15 ans, elle devient veuve sept ans plus tard. Ruinée et déprimée, mise au banc de cette société médiévale qui veut que les femmes de son état entrent au couvent ou se remarient, elle décide de gagner sa vie en devenant « homme de lettres ». En pleine tourmente de la Guerre de Cent-Ans, elle se 1 retire au cloître de Poissy où elle continuera à écrire jusqu’à la fin de sa vie. 2 Une œuvre redécouverte Premier écrivain de langue française à avoir vécu de sa plume, elle laisse une œuvre prolifique, après avoir connu le succès de son vivant. Très érudite, elle s’est essayée à plusieurs genres littéraires : récits historiques, poésie, traités de politique et de philosophie. Ses écrits ont une veine autobiographique. Elle y évoque sa triple condition de femme, de veuve et d’étrangère. Militante avant l’heure, elle attribue l’inégalité entre les hommes et les femmes non à la nature, mais à l’éducation et aux représentations d’elles-mêmes. Son travail a été remis au goût du jour dans les années 1980 grâce à la vague du féminisme et à sa volonté, redonner aux femmes une place importante dans la culture. 1 hristine de Pisan écrivant dans sa chambre (1407) C Extrait de Cent Balades (British Library) 2 hristine de Pisan offrant ses Épîtres du Débat sur le Roman de C la Rose à la reine de France Isabeau de Bavière (British Librairy)
Jane Guyon Date et lieu de naissance : 3 avril 1923 – Montsûrs (France) Date et lieu de décès : 25 octobre 2011 – Laval (France) Nationalité : Française Domaines d’activité : Sciences, aviation 1 2 Transmettre la culture scientifique Elle est d’abord professeur de sciences naturelles à Mayenne et à Laval, notamment à l’école normale de garçons ainsi qu’au collège d’Hilard, dont elle devient la principale adjointe. Une fois retraitée, elle assure bénévolement la direction du musée des Sciences de 1986 à 1994. Passionnée par la recherche, elle est très investie dans l’association Mayenne- Sciences et fera don de son corps à la médecine. L’aviation comme loisir Dès 1952, elle pratique le vol à voile ou vol en planeur. Trois ans plus tard, elle devient la première femme pilote de l’Aéro Club de la Mayenne à bord d’un Jodel, avion qu’elle utilisera par la suite lors de ses sorties. Pendant plus de 35 ans, elle est trésorière de cette association. À ce titre, elle participe aux sections d’aéromodélisme, de vol à voile et de vol à moteur. Elle y chronomètre régulièrement les compétitions. 1 Jane Guyon présentant l’exposition « Les collections sortent de leurs réserves » au musée des Sciences en 2003 2 Licence de pilotage de Jane Guyon (Archives Municipales de Laval)
Zaha Hadid Date et lieu de naissance : 31 octobre 1950 - Bagdad (Irak) Date et lieu de décès : 31 mars 2016 - Miami (Etats-Unis) Nationalité : Irako-britannique Domaines d’activité : Architecture, urbanisme 1 Un parcours exemplaire Dans les années 1960, son père l’envoie avec ses deux frères étudier en Europe (en Angleterre et en Suisse). Elle s’installe ensuite au Liban où elle suit un cursus en mathématiques à l’Université américaine de Beyrouth avant de déménager à Londres en 1972. Elle étudie à l’Architectural Association School of Architecture. Diplômée en 1977, elle travaille dix ans à l’Office for Metropolitan Architecture avant de créer sa propre agence à Londres. En parallèle de sa carrière, elle enseigne dans les plus prestigieuses institutions internationales : l’Association d’architecture de Londres, l’école supérieure de design de l’université d’Harvard, l’université des arts appliqués de Vienne... L’architecte déconstructiviste Elle s’impose comme l’une des principales figures du déconstructivisme, avec Rem Koolhaas, un courant qui refuse l’ordre linéaire de l’architecture moderne. Son style repose sur l’utilisation de lignes tendues et de courbes, de formes pointues et de plans superposés qui donnent à ses créations complexité et légèreté. Elle est à l’origine de grands projets comme l’opéra de Cardiff, le terminus Hoenheim, la gare de tramway à Strasbourg, la piscine Olympique de Londres inaugurée à l’occasion des Jeux Olympiques d’été de 2012... Sa dernière œuvre architecturale achevée est le « Havenhuis », siège de l’autorité portuaire d’Anvers. Durant sa carrière, elle a reçu plus d’une quinzaine de prix. Elle est la seule femme à obtenir en 2004 le prix Pritzker d’architecture (considéré comme le Nobel de la discipline), et elle devient également la première femme à qui l’Institut Royal des Architectes Britanniques a offert la médaille d’or en 2015. 2 1 Courtesy of the Irving Penn Foundation 2 Zaha Hadid à l’extérieur de l’extension de la Serpentine Gallery à Londres en 2013 (photo : Léon Neal).
Mademoiselle Archambault Date et lieu de naissance : vers 1724 – Laval (France) Date et lieu de décès : après 1750 – ? Nationalité : Française Domaines d’activité : Littérature Une vie lavalloise On ne connaît que peu de choses sur sa vie privée. Son père était receveur des domaines du roi à Laval. Les fonctionnaires de cette administration étant souvent étrangers à leur région d’exercice, on peut en déduire que sa famille n’est pas originaire de la ville. Eduquée à Paris, elle fait l’admiration de ses contemporains avec la pureté de son langage et son expression facile. On suppose qu’elle s’est mariée avec Louis-Vincent du Poitou, écuyer 1 et ancien officier au régiment des grenadiers royaux, comme en témoignent les minutes d’un procès qui s’est tenu à Mayenne en 1772. 2 L’ « avocate des femmes » Elle a acquis une certaine notoriété par deux plaidoyers. Le premier est intitulé Dissertation sur la question : lequel de l’homme ou de la femme est le plus capable de constance ? Ou La cause des Femmes soutenue par Melle Archambault de Laval, Bas-Maine. Publié en 1750, il est une réponse à certaines attaques misogynes. En refusant la supériorité naturelle de l’homme, elle valorise des figures féminines oubliées par l’Histoire. Le manuscrit de son second texte est conservé à la bibliothèque de Laval et porte le titre suivant : La femme peut-elle aller de pair avec l’homme, tant pour la force que pour la supériorité d’esprit, aussi bien que pour les qualités du cœur ? Il ne sera imprimé qu’en 1897 dans la Bibliophilie du Maine. 1 Page de garde du plaidoyer de Melle Archambault 2 Extrait du manuscrit de Melle Archambault conservé à la bibliothèque de Laval
Thérèse Roisnet Date et lieu de naissance : 9 novembre 1937 St Martin du Limet (France) Date et lieu de décès : 8 avril 2015 Laval (France) Nationalité : Française Domaines d’activités : Social, sport Un investissement dans la vie locale A la demande d’André Pinçon, elle rejoint en 1978 la mairie de Laval pour créer de toutes pièces un service des personnes en situation de handicap. Avec une énergie et une détermination inébran- lables, elle s’efforce pendant près de 20 ans de résoudre les nombreuses difficultés rencontrées par des personnes souffrant de tous types de handicaps. Elle est active dans la demande faite à la municipalité 1 pour donner le nom des Droits de l’Homme à une place pour le 50ème anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l’homme en 1998. Très engagée dans le milieu associatif, elle fait partie des premiers membres du groupe Amnesty International. À Garango, elle a développé l’apprentissage de la lecture en braille. Pour son action, elle a reçu la médaille de chevalier de l’ordre du mérite. 2 Une grande sportive Elle a pratiqué de nombreuses activités sportives au cours desquelles il lui est arrivé quelques mésaventures. Alors qu’elle skiait, elle a effectué un arrêt in extremis à quelques centimètres du bord du ravin. En voile, le mât du bateau s’est accroché à un câble électrique dénudé... Lors d’une randonnée en tandem avec une amie sourde, elle s’est retrouvée dans le fossé… Elle s’est aussi essayé à la natation en piscine avec palmes, la plongée sous-marine, le vol à voile et même la voltige aérienne. 1 Une retraitée active 2 Responsable du Service d’aide aux personnes handicapées à la Ville de Laval (Laval Info n°70, journal d’information municipale, avril 1990)
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