DOSSIER ARTISTIQUE Exposition du 10 avril au 29 août 2021 le lieu unique, Nantes entrée libre

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DOSSIER ARTISTIQUE Exposition du 10 avril au 29 août 2021 le lieu unique, Nantes entrée libre
DOSSIER ARTISTIQUE
Exposition du 10 avril au 29 août 2021
le lieu unique, Nantes
entrée libre

                       Syllabaire Vaï
                       «Comprendre»,
                       «Entendre»

Alphabet Medefaidrin
« La lettre »

       UNIVERSITÉ DES FUTURS AFRICAINS

                                        Syllabaire Isibhèque
                                        « Le langage »

                                                               lelieuunique.com
DOSSIER ARTISTIQUE Exposition du 10 avril au 29 août 2021 le lieu unique, Nantes entrée libre
Larry Achiampong                                 Ghana / Royaume-Uni

      DK Osseo-Asare et Yasmine Abbas                                                            Ghana / États-Unis / France

                                                                                       Émilie Aurat                    France

                                                                  Jean-Pierre Bekolo                               Cameroun

                                                                         Tegan Bristow                         Afrique du Sud

                                                        Nolan Oswald Dennis                                    Afrique du Sud

                                                                           Jihan El Tahri                     Égypte / France

                                                               Russel Hlongwane                                Afrique du Sud

                                                       Hamedine Kane Sénégal / Mauritanie
                                                 et Stéphane Verlet Bottéro France
                       Jean Katambayi Mukendi                                           République Démocratique du Congo

                                                              Kapwani Kiwanga                                Canada / France

             Lo Def Film Factory : Francois Knoetze                                                            Afrique du Sud

                             et Amy-Louise Wilson                                                              Afrique du Sud

                 avec Joe-Yves Salankang Sa Ngol                                                               Afrique du Sud

                                           Ângelo Lopes et Rita Raínho                                               Cap-Vert

                                           Marie-Yemta Moussanang                                              Tchad / France

                                                           Tabita Rezaire                       Guyane / France / Danemark

                                      Oulimata Gueye (France / Sénégal)
                                                                                                 Commissaire de l’exposition

  Oulimata Gueye est critique et commissaire d’exposition sénégalaise et française. Sa démarche curatoriale se fonde sur
     un travail de recherche à l’intersection des sciences et technologies numériques, de l’art contemporain et des cultures
 populaires. Elle a participé à de nombreux projets internationaux autours des cultures électroniques et de la performance
et travaille depuis plusieurs années sur la question des technologies numériques en Afrique. Ses travaux récents, Africa sf,
   Digital Imaginaries, Utopies Non alignées, Afrocyberféminismes, s’intéressent aux croisements entre fictions, sciences,
technologies et savoirs au regard de la place de l’Afrique et de ses diasporas dans une perspective d’analyse critique et de
prises de positions alternatives. Elle a co-dirigé Digital Imaginaries, African positions beyond binaries qui vient de paraître
    aux éditions ZKM-Kerber, (mars 2021). Elle fait partie du collectif On Trade Off (OTO), un projet de recherche artistique
      transnational mené à partir de la question du lithium, et de Digital Earth, un Think Tank pour l’art et les technologies.
                                                                        Scénographe de l’exposition : Thomas Charil Dejours
DOSSIER ARTISTIQUE Exposition du 10 avril au 29 août 2021 le lieu unique, Nantes entrée libre
« Les nations africaines partagent le
                                                                    même destin, font face aux mêmes
                                                               défis historiques, ont une même histoire
                                                              récente, mais surtout partagent le projet

UFA
                                                                    d’une Afrique qui doit redevenir sa
                                                              puissance propre et sa propre lumière. »

                                                                                         Felwine Sarr, Afrotopia

Université des
Futurs Africains
UFA, l’Université des Futurs Africains invite des artistes   En remontant le temps par le biais d’enquêtes
du continent qui s’interrogent, à partir d’une approche      minutieuses, ces artistes revisitent des expériences
critique de la notion de futur, sur les savoirs et les       futuristes en lien avec l’Afrique et convoquent les
histoires dont nous avons besoin pour imaginer les           mythologies des origines pour inventer des alternatives.
mondes de demain.                                            Héritier.e.s du panafricanisme et du numérique, adeptes
                                                             des démarches collectives, ils et elles s’emparent
Le titre fait référence à l’Université du Futur Africain     des questions liées aux technologies, aux savoirs, à
(UFA) de Sébikotane au Sénégal, un des grands                l’écologie, au soin, aux luttes d’émancipation.
chantiers initié par le président Abdoulaye Wade au
milieu des années 2000. L’ambition était de créer une        L’Université des Futurs Africains invite plus d’une
grande université reconnue mondialement pour son             vingtaine d’artistes à présenter leurs travaux
enseignement et ses diplômes. Ce projet est aujourd’hui      (installations intéractives, films, sculptures, dessins,
à l’abandon, et peut-être prochainement affecté à une        créations sonores...) qui prennent parfois une nouvelle
future exploitation du pétrole.                              dimension ou ont été créés spécialement pour
Le titre fait ainsi écho au projet des artistes Hamédine     l’exposition.
Kane et Stéphane Verlet Bottéro, L’École des Mutants          Les artistes présentés : Larry Achiampong /
qui prend pour point de départ les ruines de ce projet       DK Osseo Asare et Yasmine Abbas / Émilie Aurat /
utopique et enquêtent sur les projets d’éducation qui        Jean-Pierre Bekolo / Tegan Bristow, Nhlanhla Mahlangu,
ont vu le jour dans la fièvre de la post-indépendance        Philisiwe Dube / Nolan Oswald Dennis/ Jihan El Tahri /
sénégalaise.                                                 Russel Hlongwane / Hamedine Kane & Stéphane Verlet
                                                             Bottéro / Jean Katambayi Mukendi / Kapwani Kiwanga
Une enquête critique, une réflexion sur                      / Lo Def Film Factory : Francois Knoetze et Amy-Louise
la notion du temps et un laboratoire de                      Wilson avec Joe-Yves Salankang Sa Ngol /
                                                             Ângelo Lopes et Rita Raínho / Afrotopiques : Marie-Yemta
configurations alternatives.                                 Moussanang / Tabita Rezaire
Quelle place le continent africain a-t-il occupé dans
                                                             Au sein de l’exposition, un espace intitulé
l’élaboration de discours qui se sont présentés comme
                                                             « le lieu utile » est conçu pour servir de laboratoire actif
des récits du futur ? Quels imaginaires de l’Afrique ont
                                                             consacré à la construction d’un savoir panafricain
été mobilisés ? Que reste-il de l’utopie des futurs non
                                                             incluant la diaspora. Il fonctionne comme une école, un
alignés ? Il s’agit autant de questionner les mythes
                                                             espace de rencontres, de performances, d’éducation
échafaudés par l’Occident et souvent importés sur le
                                                             populaire.
continent que de s’attacher à construire ses propres
espaces de recherche.
                                                             L’exposition est nourrie par la notion d’utopie active
                                                             défendue par l’économiste Felwine Sarr, par la
Pour tenter de répondre à ces interrogations, l’exposition
                                                             philosophie de Souleymane Bachir Diagne sur la
fait appel à des artistes-chercheur.e.s venus de plusieurs
                                                             conception du temps dont on a besoin en Afrique, par les
pays d’Afrique qui procèdent en histo-futuristes. Le terme
                                                             réflexions de Valentin-Yves Mudimbe sur l’invention de
est emprunté à l’écrivaine de science-fiction africaine-
                                                             l’Afrique et par le travail de l’historienne Jenny Andersson
américaine Octavia Estelle Butler. Celle-ci définissait
                                                             sur les recherches sur le futur qui vont se développer
l’histo-futuriste comme « quelqu’un qui regarde vers
                                                             pendant la guerre froide aux États-Unis, en Europe et
l’avant sans tourner le dos au passé, combinant un intérêt
                                                             dans l’URSS, avec l’émergence des revendication des
pour l’humain et pour la technologie ».
                                                             pays dit du « Tiers Monde » en toile de fond.
DOSSIER ARTISTIQUE Exposition du 10 avril au 29 août 2021 le lieu unique, Nantes entrée libre
Kapwani Kiwanga                                                          Russel Hlongwane
Canada / France                                                          Afrique du Sud

Nursery                                                                  Ifu Elimnyama: The Dark
Installation, 2016
                                                                         Cloud
                                                                         Installation vidéo, 2019
Formée en anthropologie et aux sciences religieuses, Kapwani
Kiwanga questionne dans son travail les histoires marginalisées          Ifu Elimnyama : The Dark Cloud est un projet qui croise cinéma,
ou oubliées. L’artiste a conçu Nursery à partir d’une recherche          performance et texte. Dans une installation vidéo en dyptique,
autour des pouvoirs magiques et pharmacologiques prêtés aux              l’artiste développe un univers dense teinté de traditions et de
plantes dans des situations de résistance politique et sociale.          science-fiction. La narration tourne autour de concepts qui sont
                                                                         au cœur de la culture zoulou et de l’histoire sud-africaine tels
L’installation rassemble une collection de plusieurs plantes en          que Inkanyamba, serpent mystique du ciel, et Mapungubwe,
pot – qui poussent pendant la durée de l’exposition – disposées          ancien royaume précolonial d’Afrique du Sud fondé en 1075
sur des socles en bois. Ces derniers traduisent les préceptes            dont les vestiges ont été découverts en 1932.
des potagers, respectant le calendrier lunaire, conçus par
celles que l’on nommait de manière péjorative, les sorcières.            Le projet se déroule en l’an 1220 dans les grandes ruines de
Les plantes ont été choisies pour le rôle qu’elles ont joué dans         Mapungubwe. Un petit groupe d’une civilisation Noire avancée,
des résistances collectives ou individuelles d’un point de vue           les imingcwi – personnages connus à travers la mythologie
politique, social ou religieux à différentes époques et dans             zoulou – reviennent secrètement pour protéger un ancien
plusieurs régions du monde. En marge des récits historiques              nuage numérique dans lequel l’histoire et l’ontologie des Noirs
officiels, chacune incarne une histoire, une légende, un                 est stockée. Ils vont reconnecter leur peuple à l’honneur oublié
pouvoir ou une résistance contés par les agents d’accueil de             de Mapungubwe en activant un ordinateur central continental
l’exposition, l’artiste souhaitant privilégier la transmission des       qui déjouera le plan sournois d’une traite avide. Dans cette
connaissances par l’oral.                                                dystopie, le narrateur et unique protagoniste, uMalanje, flaneur
                                                                         interstellaire est revenu pour assister à ce moment charnière.
En partenariat avec le Service des Espaces Verts de la Ville de Nantes
                                                                         Ce court film expérimental place la cosmologie, le mysticisme et
                                                                         les rituels sacrés zoulous dans un cadre numérique en tant que
                                                                         réflexion - et critique - d’Internet et de son avenir.

                                                                               Ifu Elimnyama: The Dark Cloud de Russel Hlongwane, 2019 ©Ndumiso Mngun

      Nursery, Kapwani Kiwanga © photo : Emile Ouroumov, 2016
DOSSIER ARTISTIQUE Exposition du 10 avril au 29 août 2021 le lieu unique, Nantes entrée libre
Afrolampes # 1, 2016 ©Jean Katambayi Mukendi, Courtesy Trampoline, Antwerp.

                                                                              Afrotopiques ©DR

Jean Katambayi Mukendi                                                         Marie-Yemta Moussanang
République Démocratique du Congo (RDC)                                         Tchad / France

                                                                               Afrotopiques :
La pratique de Jean Katambayi Mukendi se situe à l’intersection
des sciences et des technologies, de la futurologie et des                     Université Populaire des
humanités. Électricien et mathématicien de formation, il
travaille à partir de pièces recyclées et avec différents métaux               Futurs Africains
(cuivre, aluminium, acier) présents dans son environnement                     Podcasts, 2021
immédiat. Ses dessins et ses machines imaginaires pourraient
être des solutions technologiques aux problèmes quotidiens de
la société congolaise.                                                         Le podcast Afrotopiques s’approprie les grandes questions
                                                                               contemporaines, pour les penser depuis les Suds en général, et
Voyant               sculpture, 2015                                           les mondes africains en particulier.
                                                                               Cultures, écologie, épistémologie, philosophie, économie,
Voyant est un robot imposant en carton fabriqué à la main qui,                 politique, technologies… Ce moment d’oralité porte son
par sa nature radicalement opposée aux machines high-tech                      attention sur les enjeux civilisationnels de notre époque et
occidentales, pose la question de l’autonomie technologique,                   explore les voies – tout comme il donne à entendre des voix – en
de l’acquisition de connaissances et de l’indépendance locale.                 dissonance avec le discours dominant.

Afrolampes                       dessins, 2016
                                                                               En dialogue avec les thématiques de l’exposition, Marie-Yemta
                                                                               Moussanang propose un hors-série du podcast Afrotopiques
                                                                               en quatre épisodes sur le thème : Université Populaire des
L’artiste présente également Afrolampes (Embarras, Luxe,
                                                                               Futurs Africains. Pour cette série, elle invite Felwine Sarr
Mode, Molécule et Cruche), une série de dessins d’ampoules
                                                                               (écrivain, économiste, universitaire et musicien), Yala Kisukidi
électriques au graphisme puissant qui dénoncent les
                                                                               (philosophe, universitaire et commissaire de la biennale Yango
problèmes quotidiens rencontrés en Afrique autour du
                                                                               II Kinshasa), Alioune Sall (ancien militant révolutionnaire et
manque de lumière et d’électricité. Il utilise sa connaissance
                                                                               prospectiviste) et Oulimata Gueye (commissaire de l’exposition
des circuits pour dessiner ces fantastiques combinaisons de
                                                                               UFA).
filaments. Chaque dessin au stylo à bille est une méditation
philosophique, illustrant une seule idée à travers un schéma
                                                                               Marie-Yemta Moussanang est journaliste, critique et chercheuse
technique pour une ampoule.
                                                                               franco-tchadienne. Elle fait partie du collectif Génération
                                                                               Afrotopia.
Remerciements : Gallerie Trampoline, Anvers, Belgique
DOSSIER ARTISTIQUE Exposition du 10 avril au 29 août 2021 le lieu unique, Nantes entrée libre
Larry Achiampong                                                                    Nolan Oswald Dennis
Ghana / Royaume-Uni                                                                 Afrique du Sud

Pan african flag for the relic Black Liberation Zodiac (BLZ)
travellers’alliance            the 12th house: toward a
Installation, 2017-2018        black planetarium
                                                                                    Installation, 2017-2021
Larry Achiampong vit et travaille à Londres. Son attention se
porte sur les notions d’interculturalité, mais aussi sur les travaux
du psychiatre et écrivain Frantz Fanon – qui a combattu toute                       Qu’est-ce qu’exister ? Qu’est-ce qu’être Noir ? Qu’est-ce
forme d’aliénation – et l’identité numérique dans un monde                          qu’appartenir à l’hémisphère Sud ? Nolan Oswald Dennis est un
post-colonial.                                                                      artiste multidisciplinaire qui décrit son processus comme une
                                                                                    exploration continue de la « conscience noire de l’espace ».
Pan African Flag for the relic travellers’ alliance prend la forme
d’une série de drapeaux au centre du projet pluridisciplinaire                      Fondée en 1919, l’Union Astronomique Internationale (UAI)
Relic Traveller entamé par l’artiste en 2017. Associant                             s’est imposée comme l’unique structure habilitée au monde
performance, vidéo et prose, Relic Traveller, comme une                             à donner leur nom aux objets célestes, se basant sur une
exploration du monde teintée de science-fiction, suit un                            structure mythologique de l’histoire grecque et romaine. Les
voyageur panafricain dans sa quête pour collecter des                               autres systèmes de savoirs ont été relégués au « simple » rang
données dispersées à travers la planète. Ce projet s’inscrit                        d’ethnoastronomie (étude des croyances astronomiques et
dans une perspective postcoloniale nourrie par la technologie,                      cosmologiques des peuples anciens).
l’individuation, le corps et des récits de migration. Il s’agit
d’une œuvre spéculative qui s’inspire d’un présent dans lequel                      Black Liberation Zodiac est un ambitieux projet de traduction et
s’affrontent replis nationalistes européens et occidentaux et                       de re-codification des constellations astrologiques du zodiaque
réflexion panafricaine.                                                             qui s’inscrit dans la tradition des mouvements de libération
                                                                                    Noirs radicaux. L’installation consiste en une constellation
Les 4 drapeaux qui constituent la série – Ascension, Motion,                        d’éléments : un mur de dessins à la main, de prismes, de
Squadron et Community – comportent 54 étoiles ; une pour                            symboles, de vidéos, d’archives qui traversent le temps et les
chaque pays africain. Les couleurs verte, noire et rouge repré-                     cultures. Il ne s’agit pas d’une une simple ré-appellation des
sentent respectivement la terre, les habitants et les luttes du                     constellations mais de la création d’un espace dans lequel
continent ; le jaune or pose quant à lui l’idée d’un nouveau jour                   l’imaginaire technique et culturel du monde entier est renégocié
et de prospérité. Au lieu unique, Squadron, Motion et Ascension                     du point de vue de l’hémisphère sud.
sont présentés.

                                                                                    Ecliptic (Black Liberation Zodiac), Nolan Oswald Dennis, annotated wallpaper,
                                                                                    2017 ©Images courtesy of artist and the Goodman Gallery

                  Pan African Flag For The Relic Travellers’ Alliance (Ascension)
                                © Larry Achiampong, 2017, Courtesy the artist
DOSSIER ARTISTIQUE Exposition du 10 avril au 29 août 2021 le lieu unique, Nantes entrée libre
Mamelles Ancestrales, Tabita Rezaire, Den Frie Udstillingsbygning
                                                           ©David Stjernholm

                                                                                 © Les mots et les choses de Mudimbe, Jean-Pierre Bekolo

Tabita Rezaire                                                                   Jean-Pierre Bekolo
Guyane / France / Danemark                                                       Cameroun

Mamelles Ancestrales                                                             Les mots et les choses de
Installation / film, 101’, Sénégal, 2019
                                                                                 Mudimbe
                                                                                 Film, 243’, Cameroun, 2015
Cette installation cinématographique propose une réplique
des mégalithes, monuments préhistoriques formés d’un ou                          Les mots et les choses de Mudimbe est un entretien
plusieurs blocs de pierre, souvent rassemblés en forme de                        biographique du philosophe Valentin-Yves Mudimbe filmé par
cercle. Au centre un film est diffusé sur grand écran.                           le réalisateur Jean-Pierre Bekolo. Organisé comme un livre,
                                                                                 dans lequel de nouveaux chapitres sont introduits par des
L’œuvre Mamelles Ancestrales s’inspire plus particulièrement                     panneaux de texte manuscrits, le film s’insère dans la pensée
des cercles mégalithiques du Sénégal et de la Gambie ainsi                       très complexe du philosophe.
que de la compréhension africaine du cosmos. Pour sonder
les mystères de ces milliers de cercles de pierres Tabita                        Valentin-Yves Mudimbe est né en 1941 dans l’actuelle
Rezaire rassemble les histoires et savoirs des gardiens                          République démocratique du Congo. Il s’intéresse au passé et
des sites, des populations locales, des astronomes, des                          au présent de l’Afrique entre tradition et influence européenne,
archéologues et des théologiens pour mieux comprendre la                         et aux processus de rupture et de destruction causés par le
civilisation contemporaine.                                                      colonialisme, l’activité missionnaire et l’aide au développement.
                                                                                 Ses écrits L’invention de l’Afrique (1988) et L’idée de l’Afrique
Comment faire en sorte que les questions spatiales ne                            (1994) sont considérés comme des classiques et ont
soient pas uniquement l’apanage des scientifiques et des                         profondément contribué à renouveler le champ des études
entreprises privées ? Comment s’assurer que les dimensions                       philosophiques et plus largement des sciences humaines et
culturelles, spirituelles et sociales soient considérées dans                    sociales consacrées à l’Afrique.
la quête de l’espace ? Le film documentaire - qui reprend les
codes esthétiques d’Internet - a pour toile de fond l’actualité                  Jean-Pierre Bekolo explore tous les genres cinématographiques
de la recherche spatiale et les enjeux géostratégiques et                        dans l’optique de déconstruire les stéréotypes sur l’Afrique et
écologiques.                                                                     son cinéma et d’imaginer ses futurs.
DOSSIER ARTISTIQUE Exposition du 10 avril au 29 août 2021 le lieu unique, Nantes entrée libre
DK Osseo Asare et                                                            Tegan Bristow
Yasmine Abbas                                                                Afrique du Sud

Ghana / États-Unis / France                                                  A vocabulary for
Fufuzela                                                                     vernacular Algorithm
Installation, 2021                                                           Installation interactive et projet expérimental 2018-2020

                                                                             Tegan Bristow est chercheuse, commissaire artiste et
À travers leurs recherches et leurs prototypes, les architectes,             développeuse. Elle défend la nécessité d’aborder la question des
DK Osseo-Asare et Yasmine Abbas favorisent le partage de                     technologies en Afrique à travers les cultures propres à chaque
savoirs en open source pour permettre l’émergence de nouveaux                pays, dans une perspective décoloniale.
projets. Le binôme examine avec intérêt les réalisations des
makers à travers le continent africain. Ces « bricoleurs »                   Est-il possible de se réapproprier le vocabulaire scientifique et
adeptes du Do it Yourself technique et de la création en groupe              technologique confisqué par l’idéologie néolibérale de la Silicon
s’appuient à la fois sur des savoirs et savoir-faire locaux et des           Valley ? Les technologies numériques sont-elles uniquement le
modèles qui ont fait leurs preuves dans le passé pour créer des              produit de la culture occidentale ? Quels sont les laboratoires
nouvelles formes innovantes.                                                 des pratiques alternatives ?
                                                                             À partir de recherches sur les traditions de broderies de perles
En résulte les Fufuzela, des modules d’assemblage libres,                    et les tissages de la province de KwaZulu en Afrique du Sud
écologiques (en bambou), légers, qui fonctionnent à la fois                  et du Mozambique, l’artiste se demande comment ces objets
comme une architecture et un mobilier. De par leurs formes                   complexes, – à la fois support de communication, ligne de code,
modulables, ils favorisent des nouvelles interactions avec                   concept mathématique et philosophique – peuvent aider à (re)
l’espace commun. Les plans d’assemblage sont disponibles                     penser les technologies.
gratuitement, en ligne, afin que chacun puisse s’en saisir et
développer avec sa communauté son propre Fufuzela. Une                       Un projet d’École des algorithmes vernaculaires est développé
façon pour les architectes de parier sur un futur ouvert à tous,             en amont et durant l’exposition en collaboration avec le danseur
empreint d’une culture africaine à la fois traditionnelle et                 Nhlanhla Mahlangu, la brodeuse Philisiwe Dube, le développeur
innovante.                                                                   Laurent Malys (voir p12).

Imaginé comme le lieu utile de l’exposition, le Fufuzela                     Avec la participation du DICREAM, CNC.
accueillera toute une série de rendez-vous (voir p.12). Il sera
également un espace ressources pour les visiteurs.

                                                                             A vocabulary for vernacular Algorithm, 2018, installation,
                                                                             Digital Imaginaries ©Wootton & ZKM

                Fufuzela (prototype) ©DK Osseo Asare & Yasmine Abbas, 2021
DOSSIER ARTISTIQUE Exposition du 10 avril au 29 août 2021 le lieu unique, Nantes entrée libre
©Comrades de Jihan El Tahri (2016, 10’)

                                                                          CAMARAD(AS)
                                                                          KDZ^Έ^^Ή ΀ĞŶŐůŝƐŚƚƌĂŶƐůĂƟŽŶ΁
                                                                          Audiovisual sculpture by Ângelo Lopes and Rita Rainho
                                                                              ©Camarad(as), Ângelo Lopes & Rita Rainho, 2019

Jihan El-Tahri                                                                 Ângelo Lopes et
Égypte / France
                                                                               Rita Raínho
Comrades                                                                       Cap-Vert
Installation / film, 10’, pays, 2016
                                                                               Camarad(as)
                                                                               Installation / film, 12’, pays, 2019
Que sont devenus les magnifiques rêves et visions qui
semblaient réalisables du temps de l’indépendance ?                            Le travail d’Ângelo Lopes et Rita Rainho s’inscrit dans le cadre
                                                                               du projet initié par le Centre de recherche de l’Université du Cap-
Au travers d’installations, de textes, de photos, de radios et du              Vert autour du genre et la famille. Il porte ici sur le rôle multiple
film Comrades – sur l’intervention de révolutionnaires cubains                 des femmes capverdiennes dans la lutte de libération de la
au Congo pour soutenir les mouvements d’indépendance                           Guinée-Bissau et du Cap-Vert.
–, Jihan El-Tahri, réalisatrice et productrice de films
documentaires, dissèque rigoureusement l’histoire de                           Né de la nécessité de créer un glossaire de la femme
l’Afrique depuis les indépendances. Elle se sert d’archives                    combattante, Camarad(as) a pour but de faire émerger de
rares pour déconstruire les récits officiels et médiatiques.                   leurs tiroirs intimes les témoignages et souvenirs perdus de ces
Avec Comrades, elle revient sur les promesses de futurs qu’ont                 héroïnes. Le projet est une sculpture audiovisuelle à l’intérieur
représentés les combats des jeunes nations africaines contre                   de laquelle tourne en boucle une vidéo constituée d’images
le colonialisme des anciens empires et leur volonté de ne                      d’archives sur la participation féminine à la guerre.
pas s’aligner sur les États-Unis et l’Union Soviétique qui sera
finalement un vœux pieux.                                                      « Reviralho » par exemple est un terme utilisé dans les réunions
                                                                               secrètes pour désigner la chute du régime de Salazar. « Lucette
En associant des radiographies aux rayons X de son corps et                    Andrade Cabral » a été directrice de l’organisation des femmes
des images d’archives personnelles, Jihan El-Tahri pose les                    du PAIGC, Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du
conditions d’un dialogue entre des moments importants de                       Cap-Vert. Ce glossaire audiovisuel d’images holographiques —
l’histoire et leurs effets potentiels sur les corps et les sujets à            manifeste philosophique et politique — met en lumière douze
l’échelle d’une génération.                                                    femmes militantes et tente d’expliquer en des termes simples un
                                                                               vocabulaire parfois obscur ou inconnu. De la sculpture émane
                                                                               alors la vérité de ces femmes, souvent tue par l’histoire officielle
                                                                               et les récits dominants.
DOSSIER ARTISTIQUE Exposition du 10 avril au 29 août 2021 le lieu unique, Nantes entrée libre
Hamedine Kane et
Stéphane Verlet-Bottéro
Sénégal / Mauritanie / France

L’École des Mutants
Installation, film 12’, 2020

L’École des Mutants – en référence à l’expérience utopique
d’Université des Mutants, initiée par Senghor en 1979 – est un
projet de recherche et d’activisime qui prend la forme d’un film,
d’une installation, d’une archive, et parfois d’une assemblée
publique.

Son point de départ : le quartier de Sébikotane, à l’est de Dakar
où se situent le chantier à l’abandon de l’Université du Futur
Africain (UFA) et les ruines de l’École William Ponty, – deux
projets d’éducation phares qui plaçaient le continent africain sur
un même niveau d’excellence que le reste du monde. Cette zone
autrefois maraîchère, fait aujourd’hui l’objet de projets urbains
extravagants sur les modèles dubaïyotes.

Au-delà de la réflexion collective sur le devenir du site,
                                                                                                               The Subterranean Imprint Archive Poster, 2020
L’École des Mutants explore comment l’histoire coloniale et                                      ©Francois Knoetze & Amy-Louise Wilson @Lo-Def Film Factory
postcoloniale sont venues façonner les politiques d’éducation
au Sénégal et plus généralement en Afrique de l’Ouest. Cette
investigation met l’accent sur les afro-utopies – panafricanistes
et universalistes – et questionne la possibilité de pédagogies
alternatives passant par le dialogue culturel, l’éducation,
                                                                              Lo-Def Film Factory :
l’architecture, l’écologie et la futurité. Avec ce projet, les                Francois Knoetze &
artistes élaborent des scénarios alternatifs nourris par le
panafricanisme, l’écologie décoloniale et la science-fiction.
                                                                              Amy-Louise Wilson
Le film propose un récit spéculatif de l’état planétaire post-                avec Joe-Yves Salankang Sa Ngol
anthropocène et postcolonial qui recentre l’Afrique dans la                   Afrique du Sud
fabrique du futur.
                                                                              The Subterranean Imprint
                                                                              Archive
                                                                              Installation, réalité virtuelle, 2020

                                                                              The Subterranean Imprint Archive (L’archive des empreintes
                                                                              souterraines) est un projet multimédia à l’intersection de la
                                                                              réalité virtuelle, de l’installation artistique et de la performance.
                                                                              Celui-ci prend pour point de départ un moment historique qui a
                                                                              changé le futur de l’humanité : le largage des bombes nucléaires
                                                                              sur Hiroshima et Nagasaki en 1945, et examine la place de
                                                                              l’Afrique dans cet événement.

                                                                              L’œuvre joue avec la reconstitution et la réinterprétation de
                                                                              matériels historiques. Images d’archives, cartes, interviews et
                                                                              témoignages agrémentent un univers virtuel – inspiré par celui
                                                                              post-apocalyptique du film d’animation japonais Akira (1988)
                                                                              – avec lequel le visiteur peut interagir en réalité augmentée. En
                                                                              parcourant une constellation de récits, à la fois documentés et
                                                                              fictifs, l’œuvre pose un présent alternatif dans lequel le progrès
                                                                              technologique est remis en question.

                                                                              L’histoire débute dans la mine de Shinkolobwe en République
                                                                              démocratique du Congo, d’où provient l’uranium utilisé pour
                                                                              créer la bombe atomique en 1940 et dont l’exploitation constitue
                                                                              encore aujourd’hui un sujet polémique.
         The School Of Mutants, Hamedine Kane & Stéphane Verlet-Bottéro ©DR   Co-production le lieu unique et Electric South. Soutenu par une bourse de mobilité
                                                                              ANT de Pro Helvetia Johannesburg financée par la DDC.
©Émilie Aurat

         Émilie Aurat
         France

         Affiche de l’exposition :
         des systèmes d’écritures
         africains
         Graphisme, 2021

         Les systèmes d’écriture créés en Afrique sont, pour la plupart,
         porteurs d’un héritage de formes graphiques endogènes
         dans des contextes sociétaux, politiques et culturels. Ceux-ci
         ont influencé leur développement, et, aujourd’hui, se pose la
         question de leur futur à travers leur encodage.
         L’affiche de l’expostion aborde la questions des futurs
         des savoirs africains à travers une proposition de dessin
         typographique. Pour aller au-delà du dessin de caractère, trois
         mots relatifs aux savoirs ont été choisis dans trois systèmes
         d’écriture africains différents. Enfin, le point d’interrogation Vaï
         s’allie au sigle UFA afin d’interroger la notion d’Université des
         Futurs Africain et devient le point de repère de l’exposition

         Émilie Aurat est une graphiste française, spécialisée dans le
         design graphique, éditorial et typographique.
         Elle a étudié spécifiquement le cas des jeunes systèmes
         d’écriture de la diaspora africaine et créole et les enjeux derrière
         leur intégration à l’Unicode et aux outils numérique.
Le lieu utile :                                               Ateliers autour
rencontres et                                                 de l’exposition
réflexions publiques
                                                              Empreintes, archives et récits
                                                              souterrains : un atelier pour les
Pour abolir symboliquement la distance entre le lieu
de l’exposition et le continent africain, le Fufuzela, un     étudiants aux Beaux-Arts
espace conçu par les architectes DK Osseo Asare &                  — lun 12 et mar 13 avril
Yasmine Abbas, est installé au sein de l’exposition.
Ce laboratoire de co-construction d’un savoir com-            Le duo d’artistes Lo-Def Film Factory (Francois
mun panafricain fonctionne comme un espace de                 Knoetze et Amy-Louise Wilson) présente dans
rencontres, de travail, de performances, une univer-          l’exposition The Subterranean Imprint Archive :
sité d’éducation populaire.                                   un projet multimédia à l’intersection de la réalité
                                                              virtuelle, de l’installation artistique et de la
Au programme :                                                performance (voir p.10). À partir de l’Afrique du
(dates à définir, en attente de réouverture                   Sud et en établissant un pont avec la République
                                                              démocratique du Congo, le projet a pour ambition de
du lieu unique)
                                                              mettre à jour les récits invisibilisés et souterrains.

Conférence des architectes                                    Dans le cadre de ce projet, un atelier est proposé
DK Osseo et Yasmine Abbas                                     aux étudiants de l’École Nationale Supérieure des
Dicussion sur la conception du Fufuzela à                     Beaux-Arts de Nantes, mené par l’activiste et militant
l’architecture souple, modulaire et mobile. Invités :         Joe-Yves Salankang Sa Ngol (RDC).
Tegan Bristow, Philisiwe Dube et Nhlanhla Mahlangu.

L’Assemblée L’École des mutants
Inhérente au projet de L’École des mutants, envisagé
comme une plateforme collaborative autour des                 L’École des algorithmes
questions de la transmission et du futur, l’Assemblée
invite le public à assister à un moment d’échanges
                                                              vernaculaires avec Tegan
tourné vers l’avenir.                                         Bristow, Nhlanhla Mahlangu,
Menée par Hamedine Kane et Stéphane Verlet-                   Philisiwe Dube et Laurent Malys
Bottéro, l’Assemblée convie chercheur·e·s, artistes et
représentant·e·s d’associations locales à penser les               — du 13 avril au 20 mai
territoires de Dakar et de Nantes comme un archipel
de périphéries en devenir, un laboratoire d’écologies
décoloniales. Dans la continuité de ce rendez-vous, une
autre assemblée se déroulera également à Dakar au
Sénégal en juin 2021.

Petite fabrique :
Laissez vos enfants à la Petite fabrique pour un atelier
d’art plastique et profitez-en pour visiter l’exposition en
toute sérénité !                                              Abritée dans le Fufuzela, l’École des algorithmes
    — 15 mai et 5 juin de 15h à 16h30 si réouverture.         vernaculaires est une expérience pédagogique
    Gratuit sur inscription auprès de la billetterie au
                                                              expérimentale qui explore comment les savoirs
    02 40 12 14 34 34
                                                              traditionnels africains de broderie de perles, les
                                                              tissages du KwaZulu et du Mozambique ont une
                                                              influence sur les sciences et les technologies de
Rencontre-table ronde avec
                                                              l’information et de la communication.
le collectif Décoloniser les arts
Le collectif lutte contre les discriminations dans
                                                              Conçu comme un projet collectif, l’expérience est
les arts à l’encontre des populations minorées et
                                                              dirigée par Tegan Bristow en collaboration avec le
postcoloniales. Avec la présence de Françoise Verges,
                                                              danseur Nhlanhla Mahlangu, la brodeuse Philisiwe
politologue et militante féministe décoloniale
                                                              Dube et le developpeur Laurent Malys (voir p.8).
                                                              Pendant quatre semaines des étudiants de classe
Débat : comment penser le futur des pratiques
                                                              préparatoire scientifique du lycée Clémenceau et
artistiques au Burkina Faso ?
                                                              quatres classes de CP de l’école élémentaire Jean
                                                              Moulin de Nantes, participent à un enseignement
                                                              qui articule broderie de perles, histoire des sciences,
                                                              information et langage corporel et apprentissage du
                                                              code. Les résultats de leur travail seront visibles dans
                                                              l’exposition.

                                                              Avec la participation du DICREAM, CNC
La Saison Africa2020
                                                                                                                                                                                  « Une invitation à regarder et comprendre le monde d’un point de
                                                                                                                                                                                  vue africain »
                                                                                                                                                                                  N’Goné Fall - Commissaire générale de la Saison Africa2020

                                                                                                                                                                                  Conçue autour des grands défis du 21ème siècle, la Saison
                                                                                                                                                                                  Africa2020 présente les points de vue de la société civile
                                                                                                                                                                                  d’Afrique et de sa diaspora récente dans tous les secteurs
                                                                                                                                                                                  d’activité. Laboratoire de production et de diffusion de savoirs,
                                                                                                                                                                                  elle est la caisse de résonance de ces agents du changement
                                                                                                                                                                                  qui expérimentent de nouvelles relations au monde. Dédiée à

                                                                                                                             Création : Insign / Photographe : Omar Victor Diop
                                                                                                                                                                                  l’intégralité du continent, co-construite par des professionnels
                                                                                                                                                                                  africains en partenariat avec des opérateurs français, la Saison
                                                                                                                                                                                  Africa2020 est un projet panafricain et pluridisciplinaire, centré
                                                                                 SAISON                                                                                           sur l’innovation dans les arts, les sciences, les technologies,
                                                                  AFRICA                                                                                                          l’entrepreneuriat et l’économie. Elle met à l’honneur les femmes et

                                                                   2020
                                                                                                                                                                                  cible en priorité la jeunesse. Basée sur le principe de l’intelligence
                                                                                                                                                                                  collective, l’ambition de cette Saison est de bâtir en commun du
         + 200                                                                                                                                                                    sens autour des valeurs de la citoyenneté.
                                                                                                      DÉCEMBRE
         ÉVÉNEMENTS                                                                                   2020
         PARTOUT                                                                                      SEPTEMBRE
         EN FRANCE                                                                                    2021
         #SaisonAfrica2020                                                         SaisonAfrica2020   SAISONAFRICA2020.COM

         Soutenu par                Comité des mécènes de la Saison Africa2020                        Partenaires

                                                                                                                                                                                  Afrotopia - le lieu unique
                                                                                                                                                                                  Quartier général de la
                                                                                                                                                                                  Saison Africa2020 à Nantes
40x60_SAISONAFRICA2020 (1).indd 1                                                                                        02/04/2021 14:42

                                                                                                                                                                                  Abrité par une institution culturelle, chaque Quartier
                                                                                                                                                                                  général (QG) est conçu dans l’esprit d’un petit centre
                                                                                                                                                                                  culturel panafricain temporaire accueillant plusieurs projets
                                                                                                                                                                                  pluridisciplinaires (expositions, spectacles, concerts, projections
                                                                                                                                                                                  de films, tables rondes, master-class, ateliers créatifs,
                                                                                                                                                                                  expériences culinaires).
                                                                                                                                                                                  Africa2020 au lieu unique, c’est la présence durant plusieurs
                                                                                                                                                                                  mois (d’avril à juin 2021) de propositions artistiques et
                                                                                                                                                                                  culturelles au sens large résolument tournées vers le futur
                                                                                                                                                                                  tel qu’envisagé sur le vaste continent qu’est l’Afrique. Guidé
                                                                                                                                                                                  par la pensée de Felwinn Sarr et d’Octavia Butler, le lieu unique
                                                                                                                                                                                  propose des visions de demain originales, non inféodées
                                                                                                                                                                                  aux perspectives occidentales, ouvrant sur des imaginaires
                                                                                                                                                                                  inspirants et indispensables.

                                                                                                                                                                                  Pour le lieu unique, être QG Africa2020 à Nantes, c’est se placer
                                                                                                                                                                                  dans une position d’écoute attentive et d’apprentissage. Les
                                                                                                                                                                                  plasticien·ne·s, chorégraphes, réalisatieurs·trices, auteurs·trices
                                                                                                                                                                                  en provenance d’Afrique ou issus de la diaspora sont là pour nous
                                                                                                                                                                                  transporter, nous déplacer, quitte à renverser – heureusement
                                                                                                                                                                                  – quelques certitudes bien ancrées. Car en changeant notre
                                                                                                                                                                                  regard sur l’Afrique, c’est notre regard sur nous-mêmes qui sera
                                                                                                                                                                                  transformé.

                                                                                                                                                                                  Au programme, entre autres, il y aura du théâtre, des concert,
                                                                                                                                                                                  des spectacles de danse, des projections, des entretiens
                                                                                                                                                                                  et débats avec : Boubacar Cissokho (Sénégal), Carlos
                                                                                                                                                                                  Lopes (Afrique du Sud), NOFINOFY de Michaël Andrianaly
                                                                                                                                                                                  (Madagascar / France), Francine Ntoumi (République
                                                                                                                                                                                  démocratique du Congo), Décoloniser les arts (DLA) , Le
                                                                                                                                                                                  Caire Expérimental (Egypte) : une journée pour découvrir la
                                                                                                                                                                                  foisonnante scène undergound du Caire I Souleymane Bachir
                                                                                                                                                                                  Diagne (Sénégal), Marcel Gbeffa (Benin), Etienne Minoungou
                                                                                                                                                                                  et Aristide Tarnagda (Sénégal), Massidi Adiatou et Cie N’Soleh
                                                                                                                                                                                  (Côte d’Ivoire), Alain Mabanckou (RDC / France)...
Informations                                                  le lieu unique
     pratiques

     — dates et horaires d’ouverture de l’exposition               Au bord du canal Saint-Félix, à proximité du centre-
     du 10 avril au 29 août 2021 :                                 ville de Nantes et de la gare SNCF, l’ex-usine LU revit
     . jusqu’au 30 juin : mar > sam de 14 h à 19h - dim de 15h à   depuis le 1er janvier 2000 au rythme d’un centre d’arts
     19h
                                                                   atypique. Centre de culture contemporaine de Nantes,
     . juillet et août : tous les jours de 10h à 19h
     entrée libre                                                  le lieu unique est un espace d’exploration artistique, de
                                                                   bouillonnement culturel et de convivialité qui mélange
     — venir en groupe en autonomie                                les genres, les cultures et les publics. Son credo : l’esprit
     . réserver votre créneau pour découvrir l’exposition en       de curiosité dans les différents domaines de l’art : arts
     autonomie en cliquant ici                                     plastiques, théâtre, danse, cirque, musique, mais aussi
                                                                   littérature, philo, cinéma documentaire, architecture.
     —visite commentée en LSF / Français
     . sam 12 juin à 15h30
     (gratuit sur réservation : mediation@lelieuunique.com dans    Le lieu unique c’est, chaque année
     la limite des places disponibles)                             — plus de 100 spectacles de théâtre, de danse, de cirque,
                                                                   de concerts, de débats philosophiques, etc.
     — contact service des relations aux publics                   — plus de 200 jours d’expositions et de résidences
     Emilie Houdmon : responsable du service                       d’artistes plasticiens,
     02 51 82 15 22                                                — des temps forts (festivals, grands débats, etc.)
     emilie.houdmon@lelieuunique.com
                                                                   — près de 600 000 personnes qui le fréquentent (dont
     — comment venir ?                                             plus de 150 000 spectateurs pour les activités artistiques)
      le lieu unique, entrée quai Ferdinand-Favre, 44000 Nantes
      +33 (0)2 40 12 14 34 / www.lelieuunique.com
     . BusWay ligne 4 | Arrêt : Duchesse Anne
     . Tramway, ligne 1 | Arrêt : Duchesse Anne
     . Bus C2/C3/54 | Arrêt : lieu unique

©Martin Argyroglo
Manifestation organisée dans le cadre de la Saison Africa2020. La Saison Africa2020 est organisée et mise en œuvre par
l’Institut français, opérateur du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et du ministère de la Culture, financeurs publics
de la Saison. Le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la
Recherche et de l’Innovation, et l’Agence française de développement (AFD) contribuent également au financement de la Saison.

Co-production le lieu unique
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