DOSSIER PÉDAGOGIQUE - CENTRE DE LA GRAVURE ET DE L'IMAGE IMPRIMÉE
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Table des matières > Introduction ......................................................................... 2-3 > Frédéric penelle ................................................................ 4-8 > Thierry Lenoir .................................................................... 9-13 > Daniel Nadaud ................................................................... 14-18 > bibliographie ...................................................................... 19 > informations pratiques ................................................ 20 > à venir ..................................................................................... 22 2
Chers Enseignantes, chers Enseignants, à travers l’exposition «Chroniques», les artistes Thierry Lenoir, Daniel Nadaud et Frédéric Penelle posent chacun à leur manière un regard critique ou, à tout le moins, un ques- tionnement sur notre société, son histoire, ses méandres, ses dessus et dessous, et en proposent différentes perspectives. Elle peut servir d’assise et donner l’occasion d’approfondir quelques pistes de réflexion aux grands défis de notre époque. Quels regards vos étudiants en ont-ils et que proposent-ils ? En espérant que vous puissiez trouver ici vos sources d’inspiration ! L’équipe du service éducatif du Centre de la Gravure. Véronique Blondel, Magdalena Ciborowska, Blandine Cuisin et Martine Meyer. 2. 1. 1.Thierry Lenoir, Notre Congo 10, 1985 2. Daniel Nadaud, Le climat devient incroyablement éléctrique, 2011 3. Frédéric Penelle, Mécaniques discur- sives, 2013-2018 3. 2
Chroniques Thierry Lenoir • Daniel Nadaud • Frédéric Penelle A l’occasion du double anniversaire des 30 ans du Centre de la Gravure et des 150 ans de La Louvière, l’exposition Chroniques nous présentent trois artistes, Thierry Lenoir, Daniel Nadaud et Frédéric Penelle qui, de façon différente, poursuit la tradition des imagiers de la vie sociale ou des évènements de l’histoire. Si les œuvres de ces chroniqueurs d’aujourd’hui reflètent parfois un climat de guerre ou d’oppression, elles ont recours à l’humour ou à la dérision pour dénoncer les injustices ou les absurdités de nos sociétés. Tantôt drôles, tantôt graves, les images de ces trois artistes fourmillent de citoyens ordinaires et d’objets du quotidien bien plus qu’elles n’évoquent de grands faits historiques ou des actions héroïques. travers les œuvres narratives et figuratives de ces trois artistes occupant chacun un étage, l’exposition se décline entre une Chronique de l’ombre chez Frédéric Penelle et ses images animées, réalisées avec le vidéaste Yannick Jacquet, et mêlant numérique, gravure et découpage, une Chronique du quotidien chez Thierry Lenoir et ses gravures sur bois provocatrices et enfin une Chronique du désastre chez Daniel Nadaud et ses récits impri- més associant instruments agricoles et machines de guerre. A cette occasion, le Centre de la Gravure réalise une édition avec chaque artiste, trois catalogues monographiques présentés dans un emboitage reliant ces « chroniques en devenir » ainsi que 3 reportages-vidéo réalisés dans l’atelier des artistes, présentant leurs univers respectifs, leur techniques, … ils sont diffusés dans l’exposition et via internet. Cette exposition est organisée dans le cadre du projet collectif Van lood tot pixel – Du plomb au pixel qui réunit trois musées en Flandres ( le Musée Plantin-Moretus, le Musée de l’Industrie, le Musée de la carte à jouer) et deux en Wallonie ( le Centre de la Gravure, la Maison de l’Imprimerie). Il a pour objet la mise en valeur de la production graphique et typographique en Belgique. 3
Frédéric Penelle Chronique de l’ombre Biographie Frédéric Penelle, né à Bruxelles en 1973, a toujours su que la voie artis- tique serait sienne. Il s’inscrit d’abord à l’ERG en re- cherches graphiques puis poursuit ses études à La Cambre, attiré par la section Gravure et Illustration du livre, le livre pour l’image imprimée et la gravure pour la technique, l’ou- til et le dessin avec gouge. L’ensei- gnement de Gabriel Belgeonne, ar- tiste pluridisciplinaire et formateur le marque particulièrement. Puis, c’est la rupture avec La Cambre. Seul dans l’atelier et sans grands moyens, Penelle continue à graver. Le choix du bois s’impose, facile- ment accessible. Mécaniques discursives, installation puzzle, 2016 Il est lauréat de l'édition 2005 du Prix de la Gravure de la Commu- nauté française de Belgique. Sa singularité réside dans la liberté qu’il prend de travailler à par- tir d’images existantes, sorties des livres et de l’imprimé. Et sans réel atelier, d’utiliser des matrices de petits formats (40 x 60 cm) pour créer en plus grand des ensembles d’images, imprimées puis découpées après impression. 4
C’est aussi le travail en équipe, en binôme, qui stimule Penelle, par le jeu interactif des imaginaires qui se rencontrent et interagissent dans la création. Pas un hasard non plus. Cet art-là touche à une autre spatialité, sans les limites des deux dimensions de la surface plane. Avec l’artiste graveur Bruno Hellenbosh d’abord, Penelle crée un univers fantastique et hal- lucinatoire fait de délires ludiques et obsessionnels où mutants, personnages hybrides et espèces incon- grues se rencontrent, se côtoient. Two Jimmies, live painting, Fête de l’Iris, 2010 Mécaniques discursives, installation, Bruxelles, 2018 Avec Yannick Jacquet ensuite, une nouvelle aventure commence : ce vi- déaste l’invite à mettre des installations en mouvement, en jeux de lumière et en espaces virtuels. Les âmes errantes se trouvent reliées par quelques liens, poé- tiques, techniques et parfois même pata- physiques. Page précédente Surprise en plein désert, gravure sur bois, 2005 Collection de la Communauté francaise en dépot au Centre de la gravure Missmouche aux serpents, bois gravé, 2006
Frédéric Penelle Chronique de l’ombre Les thèmes abordés • Les images des vieux dictionnaires et des livres anciens. • Des récits fantastiques, inventés à sa guise. • Des spectres qui gargouillent, des machines infernales. • Le monde d’aujourd’hui, le doute du progrès humain, les vanités scientifiques et leurs manipulations hasar- deuses. On retiendra … • Le désir de dépasser les spécificités de la gravure et ses deux dimensions, pour en dévier l’essence et en abolir les codes. • L’installation in situ prend une place importante dans la création : la mise en scène commence quand Penelle et Jacquet arrivent sur les lieux d’exposition. • L’histoire de nos sociétés comme terrain de jeu, comme "champ de bataille". • Penelle réutilise des éléments des installations précédentes auxquels il en ajoute de nouveaux. Les créations s’agrandissent alors de façon exponentielle. • « Au carrefour de la gravure et de l'installation il y a une déviation vers le jardin des curiosités… C'est là que Frédéric Penelle nous attend, au tournant de son bestiaire polymorphe et de ses friandises militaires. Sa cruelle fantaisie court sur les murs, fait grincer les portes et la Nature elle-même se repent de ses anomalies. Pourtant on se perd avec plaisir dans cet univers ludique où l'espace est apprivoisé comme un terrain de jeu, un champ de bataille.» Frédéric Penelle 6
Mon travail plastique pose un pied dans la gravure sur bois et l’autre dans la représentation allégorique de la vie moderne. Par un jeu constant d’aller-retour entre le décou- page, la gravure et le collage, je construis peu à peu un univers inspiré des images que je récupère instinctivement, et détourne à l’envi. Frédéric Penelle Et la technique ? • Par la découpe du bois à la scie sauteuse, Penelle produit différentes matrices qu’il associe et mani- pule. • Ce bois gravé, imprimé en noir et blanc, foisonne en assemblages d’images qui colonisent les murs et l’espace. • Fils de coton, bouts de carton, structures métal- liques et interventions technologiques telle la vidéo et la peinture pour créer un ensemble étonnamment cohérent, et parfois virtuel. La peur du vide, gravure sur bois, 2018 Pour parler d’une œuvre Mécaniques discursives, 2013 - 2018 Cette installation audiovisuelle est issue de la rencontre entre Frédéric Penelle et le vidéaste Yannick Jacquet. Mélange de gravure et de projection vidéo, l'œuvre Mécaniques discursives représente une sorte de machinerie absurde et poétique qui se développe sur les murs à la manière d'un cadavre exquis avec comme point de départ le principe de la réaction en chaine. Le travail de Yannick Jacquet et de Frédéric Penelle est marqué par ce désir de sortir des formats de projections traditionnels et d'insérer la vidéo dans l'espace. Leur envie commune de s’écarter des sentiers battus de leur discipline les a naturellement rassemblés autour de ce projet. 8
Thierry Lenoir Chronique du quotidien Biographie Né à Soignies en 1960, Thierry Lenoir est à 10 ans, chef de la bande du quartier. Fin des années ’70, dans son univers fait de motos, de rock et de chopes avec les copains du bistrot du coin, il chante dans un groupe de potes. Puis, entre musique et gravure, il choisit la gravure parce qu’il apprécie l’esprit de l’atelier où enseigne Gabriel Belgeonne, celui qui lui a donné envie d’avoir envie. Sans doute aussi parce que la gravure est la façon idéale pour lui de fixer ses impressions, au propre comme au figuré. Entrez dans la danse 4, gravure sur bois, 1991 Diplômé de l’Ecole Supérieure des Arts Plastiques et Visuels de Mons, il obtient en 1990 le Prix de la Gra- vure de la Communauté française de Belgique avec sa série Neighbours. Créateur, illustrateur de livres et de recueils, il a exercé également la profession d’imprimeur et de graphiste. Il n’a cependant pas tout à fait abandonné son uni- vers de rocker puisque les sujets de ses gravures sont plutôt proches de la rue et de sa vie... Des scènes réalistes, des personnages semblables à la bande dessinée, lorsqu’il ne rhabille pas à sa manière la scène d’un grand maître de l’art ancien... Fidèle à lui-même, l’ironie et le sarcasme ne sont naturellement jamais absents de ses images. Neighbours n°5, gravure sur bois, 1990 9
Les thèmes abordés • L’Afrique et le colonialisme, l’église, le train et ses navetteurs, la pauvreté et la discrimination, la Belgique, le printemps arabe, le changement climatique. • La vie quotidienne avec ses conflits, ses crimes et ses bonheurs en un regard aigu, sans concession. • Une vision du monde de la rue et de ses habitants, présentée avec un humour ravageur et caustique qui fait entrer des squelettes dans les trams et des monstres dans les trains. Notre Congo n°8, gravure sur bois, 1985 On retiendra … • Des images qui choquent et qui dérangent : Thierry Lenoir est un provocateur qui observe les mœurs de son époque. • Son travail possède toutes les qualités des grands chroniqueurs : la recherche du témoignage direct, le détail frappant, le désir de renseigner vite retranscrit, le style heurté. Son art se veut narratif, expressionniste et populaire. • Lenoir renoue avec les « canards » du 19e siècle, ces imprimés d’information proposés à l’occasion des évé- nements d’actualité et destinés à retenir l’attention et frapper l’imagination. • Son graphisme, nerveux et brutal, et les oppositions des noirs et blancs rythment ses compositions. • Ses facultés d’observation, sa folle fantaisie, son admiration, son sens critique et satirique, ses rêves et par- fois sa tristesse, son spleen. 10
Thierry Lenoir Chronique du quotidien Et la technique ? • À partir de photos de quais, de wagons, de paysages ur- bains, de fenêtres, Lenoir replace dans ses gravures des per- sonnages inventés pour la plupart. • Procédé du cadrage frontal, "Le graveur nous situe ‘à sa place’, juste comme lui qui, depuis la rue, observe, dessine et grave." Laurent Busine • Goût marqué pour la taille d’épargne sur bois, MDF ou lino, le côté vigoureux et incisif du trait, le sens expressionniste de la composition, du propos et des sujets issus du quotidien. • Papiers "japon" pour leur finesse, leur transparence, leur connivence avec les fibres du bois. à la foire du Midi 6, gravure sur bois, 2001 • Encre noire pour accentuer les contrastes d’ombre et lu- mière, du jour et de la nuit, des Noirs et des Blancs, du bien et du mal. • Avec un minimum de moyens, Lenoir rend d’une manière très suggestive le caractère envahissant et monstrueux de notre société. Quelques titres évocateurs : - Notre Congo - Neighbours - A la foire du midi - Les navetteurs - L’injuste milieu - Coin de rue - Au lit
Il observe le noir : celui des absurdités de notre monde moderne. C’est dans le bois qu’il creuse les blancs qui mettent en exergue la noirceur des scènes quotidiennes qu’il croque, non sans humour Gabriel Belgeonne Les navetteurs n°4, gravure sur bois, 2006 Pour parler d’une œuvre Les navetteurs, 2006 Durant vingt ans, Thierry Lenoir fait partie de ces navetteurs, ceux qui, sur les quais, attendent dans une étrange solitude qui contraste avec le troupeau qu’ils forment. Lorsqu’elle monte ou descend du train, la troupe se fait violente, telle une meute, qui se précipite, bouscule tout sur son passage. À se ruer comme ça vers leur boulot, les gens ressemblent plus à des bêtes qu’à des hommes. Ce sen- timent de perdre sa vie à la gagner. Alors que les dormeuses, quant à elles, sont bien vraies : deux femmes voilées, auxquelles le graveur a ajouté un arsenal guer- rier. Sans malice, mais sans concession, il ose graver les questions qu’il se pose. 12
Neighbours 03, gravure sur bois, 1990
Daniel Nadaud Chronique du désastre Biographie Né à Paris en 1942, Daniel Nadaud dessine depuis sa tendre enfance, imprégné des récits familiaux qui racontent les deux guerres. Il gribouille des scènes guerrières, côtoie le monde paysan, garde le souvenir de la Guerre d’Algérie. De ses études d’Arts appliqués, Nadaud déduit que le dessin ne s’apprend pas et qu’il nécessite une pratique solitaire et obstinée pour en construire un langage à son usage. S’en suivent des années de petits métiers pour nourrir sa pratique de peintre. Après son œuvre peint dont il finit par douter, Nadaud se consacre à des constructions, installations et performances faites d’une suite d’objets composites récupérés aux puces, à la rue ou aux champs. Ses titres parodient des instants perdus ou dissimulent des souvenirs intimes. Dans le même temps, il découvre l’usage de la lithographie qu’il perfectionne en compagnie de Nancy Sulmont lorsqu’il devient professeur à l’Ecole des Beaux-Arts de Nantes en 1990. L’histoire se mire, sérigraphie, 2014 A partir de 2006, Nadaud confie le travail de l’impression lithographique à ses amis imprimeurs. Les pierres litho deviennent son « champ de bataille », ses carnets de dessin, sa mémoire, avec les projets, les curiosi- tés, les humeurs et voyages intérieurs. Toujours, Nadaud s’étonne du pire et du mal, de la folie des hommes, de leurs incohérences. Et, face au chaos du monde, en choisit sa représentation, une manière pour lui de le dénoncer et le questionner. 14
Ses sources d’inspirations En découvrant Auguste Renoir et Max Ernst au travers des livres, Nadaud choisira de devenir artiste. Au quotidien, Nadaud travaille à partir de ses carnets et d’une documentation importante. Il apprécie les peintres William Blake et Richard Dadd. Sa passion pour la lecture l’a conduit à rejoindre des personnages-clés pour son imaginaire : Lewis Carroll, James Barrie, Edward Lear … En musique c’est l’œuvre d’Erik Satie, son «plus grand déclencheur» avec le côté très visuel de ses compositions musicales. Délicat désastre, dessin et litho assemblés sur papier millimetré, 2004-2005 On retiendra … • Collecte et assemblage d’outils et objets du temps passé, abandonnés, d’origine usuelle, agricole, militaire ou animale. • Création d’ensembles hétéroclites pour former des «agrisculptures» rassemblées sous le titre générique «La Gricole». Ces sculptures inclassables car à la fois déroutantes et étrangement familières semblent nous proposer un paradis perdu, à moins que ce ne soit les restes d’un naufrage. • Prise de notes et recensement – textes et dessins -, d’outils, de machines et bâtiments agricoles dans ses carnets . • Lithographies réalisées à partir d’objets dessinés ; elles expriment cette fascination pour l’ingéniosité humaine capable de créer et de détruire. • Jeux de mots et d’associations diverses et incongrues pour rendre les incohérences et le chaos du monde dans une «douce violence» , sans agressivité aucune mais avec une belle part d’ironie et d’humour. 15
Daniel Nadaud Chronique du désastre Et la technique ? • Le dessin est prioritaire comme une pratique solitaire et obstinée. Sur du papier millimétré, souvenir d’écolier. • L’usage du calque permet des effets de transparence et d’opacité. • La lithographie dont le choix est guidé par le côté immédiat du dessin qu’elle implique et parce qu’elle sert de balises, miroir de ses travaux au moment où le dessin se révèle. • La sérigraphie, qu’il travail en collaboration avec des imprimeurs tel qu’Alain Buyse, lui permet d’expérimenter des matières ; parfois de l’huile de vidange s’associe à l’encre d’imprimerie. Vers la perfection, dessin, s.d. En quelques titres, l’esprit Nadaud - La soupe à la grimace - Bref éloge à l’attention de quelques parasites - La cuisine de guerre - La bataille des champs - Cahier du pêcheur - Naufrage - Délicat désastre
J’aime imager l’absurdité par le mélange du pire et du miel. J’ai une répulsion absolue pour les armes et cependant je les représente avec jubilation. J’aime dessiner ce que je vis et ne vivrai jamais, ce qui a vécu, ce que je projette dans l’illusion que cela vivra … Daniel Nadaud Pour parler d’une œuvre Ici les seaux de l’eau de là, 2003 - 2004 « Dans les rues d’Alger, un poteau électrique de for- tune a retenu mon attention. Parmi un ensemble de piliers en ciment espacés avec régularité, l’un d’eux s’était effondré. Une construction cubique, faite de madriers récupérés dans des chantiers di- vers, cloués les uns aux autres, le reconstituait et le remplaçait ; elle maintient cahin-caha la ligne élec- trique bousculée. Elle a été bricolée dans l’urgence et puis, remplissant son rôle, la voilà oubliée, instal- lée pour des années. Elle devient emblématique et rejoint la cohorte des constructions spontanées qui m’enchantent. Je considère la richesse de la solution et aime la pauvreté des moyens. Je ne puis à travers cet objet m’empêcher de revoir la remorque à vélo que mon grand-père avait construite pour trans- porter lapins et poulets au marché de Pontlieue. C’est sur ce terrain étroit que je veux me poser, sur ces détails qui tissent la fraternité et le désespoir des êtres. Si possible je souhaite donner au seau une richesse décalée, porcelaine parmi le plastique et l’acier galvanisé, en glisser quelques-uns, fragiles et magnifiés par l’éclairage intérieur. Les réunir et les transporter sur un chariot de fortune, seaux précieux qui ne contiendront pas une goutte d’eau... » Daniel Nadaud 17
Le nid, objet, 2017
Bibliographie & Webographie Thierry Lenoir : - Laurent Busine, Chronique du quotidien, Thierry Lenoir, Du tac au tac, in Chroniques Thierry Lenoir, Daniel Nadaud, Frédéric Penelle, catalogue de l’exposition présentée au Centre de la Gravure et de l’Image imprimée du 13 octobre 2018 au 03 mars 2019, p.5-7. - Thierry Lenoir, Gravures sur bois et linoléum, 2015 - Isabelle Masson, Les navetteurs, in Victoire, 17 janvier 2009, p.13 - Catherine de Braekeleer, Jean-Pierre Rouge, François Liénard, in Thierry Lenoir, feuillet de l’exposition du 20 octobre au 10 novembre 2007 au Centre culturel de Wégimont, Wégimont Culture, n°228, 2007 - Thierry Lenoir «Emoi et moi» (gravures), feuillet de l’exposition à l’Espace Sambre, Maison de la Culture, Namur, 11.01 – 09.02.2003, 168ter - Gabriel Belgeonne, in Thierry Lenoir, éditions TANDEM, Gerpinnes, 1991, collection «Monographies» Daniel Nadaud : - Daniel Nadaud, Muet tintamare, catalogue de l’exposition présentée du 11 février au 7 mai 2017, Musée de l’Hospice Saint-Roch, Issoudun - Benoît Decron, Daniel Nadaud, «Partition fantôme», catalogue de l’exposition présentée à l’Abbaye Saint-Jean d’Orbestier, du 3 juillet au 16 septembre 2007 - Philippe Cyroulnik, Daniel Nadaud, catalogue de l’exposition présentée au 19, Centre Régional d’Art Contemporain, Montbéliard, 1996 - www.danielnadaud.com/ - www.babelio.com/auteur/Daniel-Nadaud/167554 - imago.blog.lemonde.fr/2011/12/11/daniel-nadaud-autopsie-dun-monde Frédéric Penelle : - Frédéric Penelle, rencontre lors du Façons de faire, façons de voir, Centre de la Gravure, 14 mai 2017, compte rendu noté par Magdalena Ciborowska - imal.org/nl/node/1039 - www.mecaniques-discursives.com - https://www.centredelagravure.be/fr/artists/1768-penelle-frederic - https://www.youtube.com/watch?v=-xjT0kIDOms 19
INFORMATIONS PRATIQUES COMMENT RéSERVER UNE VISITE ? Contactez le service éducatif par mail: edu@centredelagravure.be par téléphone: +32 64 278721 en indiquant les informations suivantes: • date et heure souhaitées (le Centre de la Gravure accueille les groupes scolaires du lundi au vendredi) • nom de l’école et la section • nombre d’élèves et d’accompagnateurs • coordonnées de l’enseignant (e-mail et numéro de gsm) les tarifs pour les groupes scolaires Entrée Gratuite pour les maternelles, primaires et secondaires* Ecoles supérieures : 2€/pers *Afin de favoriser l’accès à la culture, la Fédération Wallonie-Bruxelles accorde la gratuité d’entrée à notre musée aux groupes scolaires de l’enseignement obligatoire et aux organisations de jeunesse reconnues. Visite guidée (1h) Groupe de 5 à 10 personnes : 20€ Groupe de 11 à 15 personnes : 30€ Groupe de 16 à 25 personnes : 40€ Atelier (1h) Groupe de 5 à 10 personnes : 30€ Groupe de 11 à 15 personnes : 45€ Groupe de 16 à 25 personnes : 60€ Les mallettes pédagogiques / L’atelier de gravure voyage Animation en classe (1/2 journée) Forfait pour un groupe de 15 personnes : 80€ + 5€ par élève supplémentaire + frais de déplacement des animateurs à 0.3460€/km (A- R)
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Agenda > Rencontre pour les enseignant.es et animateur.rices / Mercredi 17.10.2018 à 14h. Présentation des activités éducatives suivie d’une visite guidée gratuite. > Visite guidée pour individuels / Dimanches 04.11.2018 à 11h Tarif : 7€ (entrée comprise) > Cinema - Apero - Expo : Projection Les mains libres, en présence du réalisateur Jérôme Laffont à 11:00 au cinéma Stuart, et Dimanche en famille avec Daniel Nadaud pour Chronique du désastre à 15:00 Dimanche 11.11.18 > Rencontre avec les artistes Lundi 12.11.2018 : Pour les étudiant.es en art ; 10:00 Daniel Nadaud / 13:00 Frédéric Penelle / 14:00 Thierry Lenoir Prix 4€ (entrée comprise) > Dimanche en famille : Chronique de l’ombre par Frédéric Penelle, rencontre avec l’artiste et atelier Calembour à 14:00 Dimanche 20.01.19 Chronique du quotidien avec Thierry Lenoir, suivit d’un atelier découverte du bois gravé, à 14:00 Dimanche 03.03.2019 > De la 1ère maternelle aux études supérieures : visite guidée et atelier adaptés à l’âge des élèves. Nombreux ateliers à la carte. > Visite guidée pour individuels / 03.02.2019 à 11h Tarif : 7€ (entrée comprise) > En lien avec l’exposition - 3 propositions d’atelier : - Ma vie à mon avis* Raconte ta vie quotidienne en quelques traits incisifs. Atelier découverte de gravure sur MDF. - Initiation à l’estampe* Sur linoleum, sur bois, ou sur métal, expérimente le B.A.-BA de la gravure traditionnelle. - Copies non conformes* Puise dans notre bibliothèque d’images, imprime-les et crée ton installation de calembours loufoques. *Forfaits groupes : > 10 personnes 30 €, > 15 personnes 45 €, > 25 personnes 60 € *Durée : 1h > Parcours-jeu : un outil ludique et passionnant pour nos visiteurs à partir de 7 ans. Horaires d’ouverture pour les groupes scolaires : du lundi au vendredi de 9h à 17h i de Musée ouvert tous les jours de 10 à 18h sauf le lundi. Fermé les 31 mars et 2 avril 2019 (Laetare). Entrée gratuite chaque premier dimanche du mois. Accès en train Gare de La Louvière Centre à 500 mètres, Gare de La Louvière Sud +/- 20 minutes à pied. Offre SNCB pour les groupes : réduction de 50 à 70 % sur le prix de votre trajet ! Voir cette offre «Groupe à la SNCB» en consultant le site de la SNCB / Service clientèle / Voyages en groupe ou en appelant la SNCB au 02/528 28 28 Pour tout renseignement et pour toutes réservations obligatoire 10 jours à l’avance Service éducatif : T. 00 32 (0)64 27 87 21 / Courriel : edu@centredelagravure.be Équipe : Véronique Blondel, Magdalena Ciborowska, Martine Meyer, Blandine Cuisin Direction : Catherine de Braekeleer Le Centre de la Gravure et de l’Image imprimée bénéficie du soutien permanent de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la Loterie nationale, de la Wallonie et de la Ville de La Louvière. Centre de la Gravure et de l’Image imprimée Rue des Amours 10 - 7100 La Louvière / T. : 00 32 64 27 87 27 - Fax : 00 32 64 27 87 29 accueil@centredelagravure.be / edu@centredelagravure.be / www.centredelagravure.be
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