Eléments de radioprotection

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Eléments de radioprotection
Eléments de
       radioprotection
                   Partie 4
                  législation
                  2017-2018

 Agréation d’établissement

tout établissement où l’on utilise des radiations
ionisantes doit être identifié et classé

les établissements dentaires appartiennent à la
classe III (utilisation de rayons X à des fins de
diagnostic médical ou de guidage de procédures
thérapeutiques)

il existe une procédure administrative de
demande d’autorisation pour l’établissement (voir
documentation de l’AFCN p 17)
Eléments de radioprotection
Contrôle physique:
   missions et organisation

      L’exploitant d’une installation doit organiser
      un contrôle physique

      Le contrôle physique est conduit par un
      expert agréé en radiophysique médicale

      Il peut être confié à un organisme agréé de
      contrôle physique ou à une filiale de l’AFCN

        Contrôle physique: missions et
                 organisation
Le contrôle physique intervient pour la réception de l’installation et
pour l’inspection périodique, obligatoire une fois par an dans les
installations de classe III

Le contrôle physique:

   délimite et signale les zones contrôlées (zones où les 3/10èmes de
   la limite de dose pour les personnes professionnellement exposées
   peuvent être atteints)

   fait les mesures visant à garantir la protection des travailleurs et
   du public

   contrôle les moyens de protection présents et fait éventuellement
   des recommandations adaptées

   détermine les doses individuelles en concertation avec le médecin
   du travail
Eléments de radioprotection
Assurance et contrôle de qualité
      L’assurance de qualité est un processus permanent
      sous la responsabilité du praticien. C’est une notion
      très large. Elle comprend le contrôle de qualité

      Le contrôle de qualité est différent du contrôle
      physique et est d’introduction plus récente dans la
      législation

      Il est justifié par la nécessité d’optimisation

      Celle-ci est sous la responsabilité du praticien

      Celui-ci se fait aider d’un expert en radiophysique
      médicale (qui n’a donc pas le même rôle que
      l’expert agréé en contrôle physique). Celui-ci
      aidera à optimiser les conditions d’acquisition tant
      sur le plan dosimétrique que sur le plan de la
      qualité intrinsèque

 Nouvelle règlementation spécifique à la
médecine dentaire (radiophysique médicale)
   AR 12/12/2008 fixant les critères d'acceptabilité pour les
   appareils à rayons X destinés à être utilisés à des fins de
   diagnostic en médecine dentaire (auparavant: circulaire CE
   radioprotection N° 91)

   il fixe les modalités de contrôle et les limites physiques; il
   introduit une gradation dans la gravité des manquements
   constatés lors d’un contrôle

   en fonction de la gravité, les modifications doivent être
   apportées pour le contrôle annuel suivant ou à plus bref
   délai en concertation avec l’expert en radiophysique
   médicale

   en cas de non conformité, arrêt immédiat jusqu’à remise en
   conformité
Nouvelle règlementation spécifique à la
médecine dentaire (radiophysique médicale)

  dispositions d’interdiction à partir du 1/01/2010:

       appareils travaillant sous 50 kV (50 kV reste
       autorisé mais déconseillé dans le cadre de
       l’optimisation)

       appareils avec minuterie mécanique pour le
       contrôle d’exposition

       collimation conique fermée

       utilisation de film D pour les RX endobuccales

                                     Films

           De: Situation actuelle de l’irradiation du patient
           en radiologie dentaire (S. BAECHLER et al.) (2006) Radioprotection, 41 (3), 333-344
Dosimétrie comparée des examens
               dentaires

•Films E/F: 2x moins de dose que les films D
•Détecteurs digitaux: 6x moins de dose que
films D, au prix d’une moins bonne définition
•Panoramiques: appareils anciens (20 ans)
délivrant 3x plus de dose que les appareils
récents

        De: Situation actuelle de l’irradiation du patient
        en radiologie dentaire (S. BAECHLER et al.) (2006) Radioprotection, 41 (3), 333-344

    Agréation et autorisations
  l’exploitation d’une installation à rayons X pour le diagnostic
  dentaire est soumise (comme pour toute installation
  diagnostique à rayons X) à une autorisation individuelle

  il y a obligation de formation et de recyclage (formation
  continuée); l’autorisation délivrée est valable 10 ans, soumise
  à présentation d’une preuve de formation; son
  renouvellement est soumis à une obligation de formation
  continuée

  attention: particularité pour le dentiste: il doit réaliser les
  examens personnellement et ne peut faire appel pour cela à
  un auxiliaire, même formé (contrairement au médecin, mais
  qui est lui-même soumis à une obligation de 75 heures de
  formation à l’usage des rayonnements ionisants)
Nouvelle règlementation spécifique à la
médecine dentaire (radiophysique médicale)
dispositions pour la formation des praticiens diplômés à partir du
1/07/2010:

      obligation d’une formation spécifique de radioprotection
      répondant au cahier de charges de la législation: 10h de
      théorie pour le Ba/Ma de base

      La formation visée ci-dessus porte sur les effets sur la santé
      résultant de l'exposition aux radiations ionisantes, les règles
      pratiques de radioprotection, y compris leurs bases physiques
      et les méthodes de mesure de rayonnements, la législation en
      radioprotection, l'estimation et l'évaluation des doses
      auxquelles le patient est exposé ainsi que leur distribution
      selon les techniques utilisées pour les examens
      radiographiques dentaires

 Part de l’imagerie dentaire dans l’irradiation
    médicale diagnostique de la population

                 Source: IRSN (France)
•Cone   beam CT (implantologie):
selon constructeurs: délivrant 2 à
3x moins de dose que Dentascan
low dose (HR CT LD)
•Discutable aujourd’hui sur
nouveaux scanners: similaire en
utilisant low dose et reconstruction
itérative
•Dentascan: résolution élevée,
exploration plus polyvalente
(notamment traumatismes faciaux,
tumeurs...) mais nécessite une
optimisation soigneuse pour amener
la dose à des valeurs acceptables;
utilisable si CBCT ou CT ultra low
dose non disponible; certainement
pas recommandé chez l’enfant ou
le jeune adulte
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