Elevage et alimentation animale Guatemala - Février 2021 Reproduction interdite - Bretagne ...
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Elevage et alimentation animale Guatemala Février 2021 Reproduction interdite Etude réalisée par : Nathalie Ménard Chargé d’affaires sectoriel : Isabelle COLIN i.colin@bretagnecommerceinternational.com T. +33 (0)2 99 25 04 14 – 06 33 48 96 92
Contexte marché Avec une population de 17,3 millions d’habitants, le Guatemala est l’économie la plus importante d’Amérique Centrale. En 2018, le PIB du Guatemala s’élevait à 79 millions de dollars, avec une croissance de 3,5% en moyenne entre 2011 et 2018, l’une des meilleures performances d’Amérique Centrale. Cependant, le pays affiche l’un des plus forts taux d’inégalité en Amérique Latine : 260 familles détiennent 57% des richesses du pays, alors que 58% de la population vit sous le seuil de pauvreté et 24% dans une pauvreté extrême. Le Guatemala souffre aussi de l’un des taux de malnutrition les plus élevés au monde, qui touche la moitié des enfants de moins de 5 ans. Les plus touchés sont les populations rurales (76% en 2014) et autochtones. Le secteur agricole représente environ 10,7% du PIB. Il est largement dominé par l’agriculture familiale, qui est soutenue par le Ministère de l’agriculture, de l’élevage et de l’alimentation (MAGA) à travers son programme d'agriculture familiale pour le renforcement de l'économie paysanne (PAFFEC). Typologies L’agriculture de semi-subsistance est pratiquée par les familles les plus vulnérables, dans une situation d’extrême pauvreté. Elles ne possèdent en général aucune terre et ne produisent pas suffisamment pour leur propre consommation. Elles sont donc obligées de travailler temporairement ailleurs, ce qui entraîne un taux élevé de migration des campagnes vers les villes. L’agriculture de subsistance est pratiquée par des familles vulnérables en situation de pauvreté. Elles possèdent généralement une surface de terre limitée et produisent pour leur propre consommation. Elles échangent ou vendent une petite partie de leur production sur place afin de générer un revenu, qui est complété par du travail temporaire afin de subvenir aux besoins de la famille. L’agriculture excédentaire permet de consacrer une partie de la production à l’autoconsommation, le reste étant vendu. C’est ce segment qui contribue principalement à la disponibilité de nourriture au niveau national et à la génération de revenus. Très peu de données récentes sur le secteur agricole existent. Les données suivantes sont donc susceptibles d’avoir évoluées. Cependant, elles donnent un aperçu du secteur. Selon des données du MAGA (2016), l’élevage représentait environ 16% du PIB agricole, avec la répartition suivante : Volaille : 8,3% Bovins : 5,9% Porcs : 1,9% Ovins et caprins : 1% Outils utiles Pour mieux visualiser les répartitions géographiques de bétail : carte du Guatemala Le MAGA met à disposition des informations et rapports sur les prix des bovins, des porcs et de la volaille. Le MAGA a aussi mis en place une application mobile qui permet d’obtenir les prix actualisés en continu. Le Ministère de l’Economie a présenté un rapport sur l’industrie de la viande en 2019. Douanes Sources : Politique nationale d’élevage bovin – 2012-2016, Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Alimentation (MAGA) Programme d'agriculture familiale pour le renforcement de l'économie paysanne (PAFFEC) – 2016-2020, MAGA Situation économique et financière du Guatemala (Août 2019), Direction Générale du Trésor
L’élevage bovin Consommation Le Guatemala a une faible consommation de viande de bœuf estimée en moyenne à environ 4 Kg par habitant et par an. A titre de comparaison, le Costa Rica a une consommation moyenne de 17 Kg par habitant et par an. Le pays a également l’une des plus faibles consommations de lait et de produits laitiers en Amérique Latine, estimée à 60 litres par personne et par an. Les exploitations d’élevage bovin Typologie Selon les données fournies par le MAGA dans son document dédié à la politique nationale d’élevage bovin - 2012-2016 : 84% des exploitations dédiées à l’élevage bovins ont une surface inférieure à 40 hectares 98% de la production laitière proviennent de troupeaux de moins de 50 vaches. Selon Resilient Central America, dans son Manuel de bonnes pratiques pour un élevage bovin durable au Guatemala (2019), le recensement agricole national de 2003 montrait que : 62% des exploitations produisent du lait pour leur propre consommation. Il s’agit de petites exploitations de moins de 5 têtes. 31% des exploitations commercialisent une partie de la production. Il s’agit d’exploitations de 5 à 49 têtes. Le dernier recensement officiel de bétail (trouvé) a eu lieu en 2003. Le stock de bétail déclaré était alors de 1,8 millions de têtes. En 2007, une enquête a permis de déduire que le stock atteignait 2,9 millions de têtes dont : 49% sont utilisées pour la viande et le lait 35% sont utilisées pour la production de viande uniquement 16% sont utilisées pour la production laitière uniquement. A noter que le système à double usage est moins vulnérable aux variations climatiques et à l’évolution des prix du marché de la viande et du lait. A cette époque, les élevages se concentraient dans la région côtière du Sud. Répartition géographique En 2014, FAOSTAT a estimé un inventaire de 3,5 millions de têtes de bétail, avec une migration du cheptel du sud vers le nord du pays, forcée par les plantations intensives de canne à sucre, de palmiers africains et d'hévéas. La croissance du cheptel bovin implique aussi une expansion des surfaces de pâturage, généralement précédées par la culture de céréales sur brûlis. Cette méthode augmente le taux de déforestation et provoque des dommages environnementaux. De plus, les périodes de sécheresse plus extrême et les périodes de pluies plus abondantes qui provoquent des inondations, sont plus fréquentes. Les quantités de nourriture disponible sont réduites, ce qui entraîne une baisse significative de la bonne santé des troupeaux et un manque de rentabilité des exploitations d’élevage. Selon Resilient Central America, la répartition géographique du cheptel bovin et la typologie des exploitations : Les régions du nord et des Caraïbes (Petén, Izabal et Alta Verapaz) ont la plus forte concentration du cheptel. Les systèmes de production à double usage (lait et viande) et d’engraissement prédominent. Les exploitations sont de taille moyenne (45 à 180 ha) à grande (> 180 ha).
Les régions du Sud-Est (Jalapa, Jutiapa et Santa Rosa) et du Sud-Ouest (Suchitepéquez, Retalhuleu et San Marcos) suivent. Le système à double usage prédomine. Les exploitations font moins de 45 ha. Les hauts plateaux du centre et de l’ouest du pays ont la plus faible concentration du cheptel. Les exploitations sont spécialisées dans la production laitière. Il s’agit d’exploitations de moins de 45 ha qui élèvent des troupeaux de moins de 50 têtes. Limites des exploitations Les éleveurs achètent les intrants au prix de détail sans garantie de qualité Les troupeaux ne bénéficient pas de soins de santé Manque de moyens technologiques des exploitations Faible productivité Les éleveurs ne disposent pas d’informations actualisées sur les prix du marché lors de la vente de bétail vivant ou de produits bruts. Viande bovine Données issues du Ministère de l’Economie dans son rapport sur l’industrie de la viande en 2019, concernant la viande de bœuf entre 2014-2019 (valeur en milliers de tonnes) (Source USDA) 2014 2015 2016 2017 2018 2019 Production 72 71 97 67 70 75 Importations 9 16 15 22 23 23 Exportations 4 5 4 6 5 5 Conso. domestique 77 82 108 83 88 93 Offre totale 81 87 112 89 93 98 Attention, ces chiffres peuvent ne pas être en cohérence avec les chiffres tirés du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Alimentation dans son document « L’Agro en chiffres – 2016 ». Production de viande bovine Bovins de boucherie : stocks et carcasses (MAGA, 2016) Année Stock – nombre de têtes Nombre de carcasses 2011 3 331 600 891 500 2012 3 390 600 905 400 2013 3 473 300 927 300 2014 3 584 800 957 600 2015 (chiffres provisoires) 3 683 600 980 300 2016 (chiffres estimés) 3 768 400 1 004 900 Répartition du cheptel bovin pour la production de viande (MAGA, 2016) : Péten (Nord) : 19% Escuintla (Sud) : 14% Izabal (Nord) : 10% Jutiapa (Sud-Est) : 7% Santa Rosa (Sud-Est) : 6% Retalhuleu (Sud-Ouest) : 6%
Importations et exportations Selon le MAGA (l’Agro en chiffres 2016 - viande bovine), en 2016, le Guatemala a importé 10 631 tonnes de viande bovine, provenant du Nicaragua (5 410 tonnes), des Etats-Unis (4 554 tonnes), du Costa Rica (286 tonnes) et 381 tonnes de d’autres pays. Volumes importés de viande bovine entre 2012 et 2016 Viandes de bovins, fraîches, réfrigérées ou congelées - codes douaniers : 0201.10.00; 0201.20.00; 0201.30.00; 0202.10.00; 0202.20.00 ; 0202.30.00 ; droits d'importation de 15 % sur la valeur CAF en traitement général. 2012 2013 2014 2015 2016 Tonnes 6 476 5 387 6 280 11 148 10 631 Milliers USD 25 305 24 530 28 061 55 224 48 822 Provenance 12000 300 381 10000 286 2351 8000 5410 Autres pays Tonnes 6000 673 337 4436 Costa Rica 396 817 268 Nicaragua 351 725 1546 4000 Etats-Unis 1536 4635 4554 2000 4002 4060 2859 0 2012 2013 2014 2015 2016 En 2016, le Guatemala a exporté environ 1000 tonnes de viande bovine. En 2012, le pays avait exporté environ 5000 tonnes, chutant à 1540 tonnes en 2013. Lait Production laitière Selon un article du Ministère de l’économie (31/05/2019), le Guatemala produit 1,4 million de litres de lait par jour, soit une production annuelle de 511 millions de litres. A noter que la production de bufflonne et de chèvre est croissante. Selon Resilient Central America : La production laitière quotidienne moyenne au niveau national est d’environ 4 litres / vache. Dans les départements accueillant plus de laiteries (Guatemala, Sacatepéquez, Chimaltenango, Sololá), la moyenne peut atteindre jusqu’à 12 litres / vache / jour.
Production de lait entre 2011 et 2016 (MAGA) Année Lait cru (Millions de Litres) 2011 465,27 2012 475,88 2013 487,56 2014 502,93 2015 (chiffres provisoires) 518,73 2016 (chiffres estimés) 529,62 Répartition du cheptel bovin pour la production de lait (MAGA, 2016) : Escuintla (Sud) : 18% Jutiapa (Sud-Est) : 13% Santa Rosa (Sud-Est) : 9% Guatemala (Centre) : 6% Péten (Nord) : 6% Izabal (Nord) : 5% Importations et exportations Le Guatemala importe environ 56% de ses besoins en lait. Selon le MAGA (l’Agro en chiffres 2016 - viande bovine), en 2016, le Guatemala a importé 529,6 millions de litres de lait cru. Volume importé de lait de consommation entre 2012 et 2016 Codes douaniers : 04011000, 04012000, 04013000, 04014000 et 04015000, soumis à des droits d'importation de 15% sur la valeur CAF en traitement général et de 0% dans le cadre du contingent CAFTA. 2012 2013 2014 2015 2016 Tonnes 32 379 37 581 45 701 45 583 37 175 Milliers USD 24 899 28 449 35 781 36 534 30 375 Le principal fournisseur est le Costa Rica (entre 55 et 60% des volumes importés), suivi du Honduras (entre 20 et 25% des volumes importés) et du Mexique (environ 12% entre 2014 et 2016). En 2015 et 2016, le Guatemala n’a pas exporté de lait de consommation. Volume importé de lait maternisé entre 2012 et 2016 Codes douaniers : 19011011, 19011019, 19011020 avec des droits d'importation de 0% et 19011090 avec des droits d'importation de 10%, sur la valeur CAF en traitement général et de 0% dans le cadre du contingent CAFTA. 2012 2013 2014 2015 2016 Tonnes 5 418 5 960 5 991 5 441 6 887 Milliers USD 21 958 28 682 29 260 26 625 31 328 Les principaux fournisseurs sont le Mexique, le Chili et le Panama, mais aussi l’Irlande (entre 5 et 10% des volumes importés selon les années).
En 2016, le Guatemala a exporté environ 300 tonnes de lait maternisé, notamment vers les autres pays d’Amérique Centrale. Volume importé de lait en poudre entre 2012 et 2016 Codes douaniers : 04021000, 04022111, 04022112, 04022121, 04022122 et 04022900 avec des droits d'importation de 15% sur la valeur CAF en régime général et de 0% dans le cadre du contingent CAFTA. 2012 2013 2014 2015 2016 Tonnes 13 728 11 123 10 907 12 820 14 600 Milliers USD 68 116 53 214 57 544 47 266 44 789 Les principaux fournisseurs sont le Nicaragua, la Nouvelle-Zélande et le Costa Rica. En 2016, le Guatemala a exporté environ 500 tonnes de lait en poudre, notamment vers les autres pays d’Amérique Centrale. Transformation La production primaire de lait et de viande est peu liée à l’industrie agroalimentaire dont les sites de transformation ne sont pas à proximité des zones de production. Les routes dans les zones rurales n’étant pas en bon état, le transport entre les zones de production et de transformation est inefficace et porte atteinte à la qualité et la sûreté des produits. De plus, les négociations sur les prix d'achat sont individuelles et ne garantissent pas les achats futurs. Ainsi, la transformation artisanale du lait prédomine pour la fabrication de crème, beurre, fromage frais, fromage blanc, etc. L’abattage du bétail est le plus souvent réalisé dans des abattoirs municipaux à faible technicité et dont les mesures sanitaires sont insuffisantes. Distribution La distribution des produits se fait généralement dans des commerces de quartier et des boucheries. Il existe peu de réglementations sur la conformité de la viande et des produits laitiers pour leur commercialisation. Organisation de la filière Les petits et moyens producteurs ne sont pas organisés et agissent individuellement, réduisant ainsi leurs possibilités de formation et une insertion efficace dans les marchés formels. Les organisations d'agriculteurs existantes sont surtout des organisations sociales et commerciales, mais n’ont en général pas vocation à accompagner les exploitations sur un volet technique et technologique. On constate aussi un manque d’infrastructures publiques pour les services au secteur de l’élevage, de centres de collecte, ainsi que de structures pour le diagnostic des maladies ou la recherche de solutions pour l’amélioration des exploitations. Traçabilité et certification Depuis 2019, le Guatemala a mis en place un système de traçabilité et de certifications des bovins, notamment dans l’objectif de pouvoir exporter du bétail vivant vers le Mexique.
En effet, un accord a été signé fin 2019 entre les deux pays afin d’ordonner, réguler et améliorer le commerce agricole entre le Guatemala et le Mexique. Cet accord doit garantir la traçabilité et la sécurité du cheptel. Des normes sanitaires élevées et des contrôles stricts aux frontières sont mises en place pour permettre de réduire la contrebande provenant principalement du Nicaragua et du Honduras, d’assurer la sécurité alimentaire des consommateurs de la région, et de gagner en crédibilité pour l’exportation de bovins vivants, de viande bovine et de matériel génétique. Les bovins exportés proviennent de ranchs certifiés par le MAGA comme étant indemnes de tuberculose et de brucellose bovine. Les éleveurs doivent respecter la traçabilité de leurs bovins et obtenir les certificats nécessaires attribués par le MAGA et l'Organisation régionale internationale de la santé agricole (OIRSA). Les bovins élevés sur ces ranchs et présentant des diagnostics négatifs de brucellose et de tuberculose à la fin de leur quarantaine de 21 jours sur leur ranch, sont identifiés par une boucle d’oreille certifiée par le MAGA et OIRSA et peuvent être expédiés. Les agriculteurs mexicains finalisent la phase d’engraissement avant l’abattage. Ces mesures sanitaires sont essentielles pour la prévention, le contrôle et l’éradication des ravageurs et des maladies. Ce processus de traçabilité garantit la qualité du produit tout au long des chaînes de production, de transformation et de commercialisation jusqu’au consommateur final. Cette certification permet de renforcer le secteur de l’élevage et de se positionner sur de nouveaux marchés. L’objectif est d’exporter environ 80 000 têtes de bétail vivant par mois, voire un million de bovins par an. Selon le MAGA, 372 producteurs et 546 fermes sont actuellement (mi-2020) certifiés et plus de 31 000 bovins identifiés et tracés. Sources : L’industrie de la viande – Rapport 2019, Ministère de l’Economie L’agro en chiffres- viande bovine – 2016, Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Alimentation (MAGA) Politique nationale d’élevage bovin – 2012-2016, MAGA Manuel de bonnes pratiques pour un élevage bovin durable au Guatemala - 2019, Resilient Central America Le Guatemala commémore la Journée mondiale du lait, 31/05/2019, Ministère de l’Economie La traçabilité garantit le bétail guatémaltèque, 19/08/2020, MAGA Le Mexique et le Guatemala conviennent de mécanismes de contrôle sanitaire pour l’introduction légale de bovins d’Amérique Centrale, 27/11/2019, Secrétariat de l’agriculture et du développement rural du Mexique Défi de la contrebande : le Guatemala va commencer à exporter du bétail vers le Mexique, 14/11/2019, Pensa Libre
L’élevage porcin Selon MAGA, l'industrie porcine guatémaltèque représente environ 100 millions de dollars par an en production, importations et exportations et génère environ 10 000 emplois directs et 60 000 emplois indirects. Consommation Alors que la consommation de porc en Amérique Centrale a augmenté de 42% entre 2014 et 2019, passant respectivement de 197 000 à 279 000 tonnes, le Guatemala a l’une des plus faibles consommations dans la région avec une moyenne de 3,7 Kg par habitant et par an en 2016. A titre de comparaison, le Costa Rica atteint une consommation moyenne de 14,4 Kg par habitant et par an et le Panama de 12,4 Kg par habitant et par an. Le secteur s’efforce d’augmenter la consommation nationale de porc qui reste très éloignée du niveau de consommation de poulet (16 Kg / personne / an). La filière a mis en place des contrôles sanitaires tout au long du processus de production et les producteurs agissent pour promouvoir la viande de porc qui selon eux se distingue par sa qualité et son prix bas. Les exploitations d’élevage porcin Attention, aucune donnée officielle ni récente trouvée à ce sujet. Voici, ce que nous pouvons tirer des recherches effectuées. En 2015, l’université de San Carlos de Guatemala, la faculté de médecine vétérinaire et de zootechnie et l’école de médecine vétérinaire en mars 2015 ont travaillé sur « l’analyse des informations issues du recensement des porcs de basse-cour et la détermination de la couverture vaccinale dans le cadre du programme de lutte contre la peste porcine classique entre 2011 et 2013. Dans cette étude, au moment de la peste porcine (qui avait été éradiquée en 2009 avant cela), il est mentionné, de source MAGA, que : Plus de 93,8% des exploitations d’élevage porcin sont des fermes de basse-cour, avec des pratiques de gestion déficientes, sans technologie ou technicité, une mauvaise alimentation et une absence de soins. 5,8% sont des exploitations familiales 0,32% sont des exploitations industrielles technicisées, 60% desquelles ont plusieurs sites et font de l’élevage intensif. 0,08% sont des exploitations commerciales. Cependant, il est aussi mentionné que la production porcine commençait déjà à cette époque à se développer en fonction des exigences des marchés dans la plupart des pays. Les exploitations technicisées bénéficient de progrès techniques et technologiques, d’équipements modernes, de l’insémination artificielle, de nutrition avancée, d’une génétique productive et d’une consommation d’énergie importante. Ces exploitations font de l’élevage intensif. En 2016, le Guatemala s’est auto-déclaré comme pays indemne de peste porcine classique (PPC) et met tout en œuvre pour maintenir son statut sanitaire et être reconnu comme pays indemne de PPC par l’Organisation Mondiale de la Santé animale (OIE). La situation du secteur s’est améliorée depuis 2016 puisque les exportations de porcs vivants, de produits et de sous-produits ont repris, principalement vers les pays d’Amérique Centrale.
Selon un article de l’entreprise Rotecna de février 2020, les producteurs de porcs ont beaucoup investi ces dernières années dans l’amélioration génétique et technologique de leurs exploitations pour parvenir à une production meilleure et plus compétitive. D’après cet article (source officielle inconnue) : Environ 66% du secteur de l’élevage porcin guatémaltèque serait désormais concentré dans des exploitations techniques Environ 34% serait toujours dans des fermes familiales ou de basse-cour. Viande porcine Suite à des années difficiles pour le secteur entre la peste porcine qui a entraîné la fermeture du commerce avec d’autres pays mais aussi l’augmentation des coûts des matières premières (maïs, soja) qui a entraîné un ajustement des prix de la viande de porc, le secteur a investi et évolué. Le Guatemala est l’un des principaux producteurs de porcs d’Amérique Centrale. En 2018, le Costa Rica, le Panama et le Guatemala ont concentré environ 81% de la production régionale de viande. Données issues du Ministère de l’Economie dans son rapport sur l’industrie de la viande en 2019, concernant la viande de porc entre 2014-2019 (valeur en milliers de tonnes) (Source USDA) 2014 2015 2016 2017 2018 2019 Production 62 62 62 62 62 62 Importations 15 17 20 20 24 27 Exportations 1 1 1 1 1 1 Conso. domestique 76 78 81 81 85 88 Offre totale 77 79 82 82 86 89 Attention, ces chiffres peuvent ne pas être en cohérence avec les chiffres tirés du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Alimentation dans son document « L’Agro en chiffres – 2016 ». Production de porcs Stocks et carcasses – 2011-2016 (MAGA, 2016) Année Stock – nombre de têtes Nombre de carcasses 2011 2 733 700 362 000 2012 2 743 700 366 400 2013 2 818 100 378 400 2014 2 850 100 392 400 2015 (chiffres provisoires) 2 881 800 403 200 2016 (chiffres estimés) 2 875 900 415 300 Répartition de l’élevage de porcs (MAGA, 2016) : Escuintla (Sud) : 21% Huehuetenango (Ouest) : 12% San Marco (Ouest) : 9% Quetzaltenango (Sud-Ouest) : 7% Quiché (Nord-Ouest) : 6% Importations et exportations Selon le MAGA (l’Agro en chiffres 2016 - viande porcine), en 2016, le Guatemala a importé 11 270 tonnes de viande porcine provenant des Etats-Unis.
Volumes importés de viande porcine entre 2012 et 2016 Les viandes des animaux de l'espèce porcine, fraîches, réfrigérées ou congelées - codes douaniers : 0203.11.00; 0203.12.00 ; 0203.19.00 ; 0203.21.00 ; 0203.22.00 et 0203.29.00 avec des droits de douane de 15% sur la valeur CAF en traitement général. 2012 2013 2014 2015 2016 Tonnes 7 098 7 345 8 592 9 807 11 269 Milliers USD 18 352 18 138 27 410 22 993 26 805 A noter, que selon les données de l’Association des producteurs de porcs du Guatemala (APOGUA), le pays a importé entre 2012 et 2016 environ 65 000 tonnes de porc, y compris des saucisses, de la peau, des viandes transformées et de la gélatine, avec une moyenne annuelle stable située entre 12 000 et 14 000 tonnes. Les États-Unis, le Mexique, l'Espagne, El Salvador et le Canada sont les principaux pays fournisseurs. Concernant les exportations, entre 2012 et 2016, le pays a exporté environ 40 000 tonnes de viande de porc, dont des saucisses, peaux, couennes et abats. Les principaux pays de destination des produits de porc guatémaltèques sont le Honduras, El Salvador, le Nicaragua. Traçabilité et certification Le programme officiel de traçabilité des porcs a été lancé fin 2020 par le MAGA avec le placement de boucles d’identification sur les porcs. Ce processus va permettre au Guatemala de certifier l'origine et la destination de ses porcs afin de se conformer aux réglementations internationales et d’ouvrir de nouvelles opportunités de marchés, notamment d’exportation vers les pays voisins. Ces efforts de traçabilité doit l’aider à garantir la qualité et la sécurité de ses produits, à améliorer son statut sanitaire et ainsi à obtenir la reconnaissance de pays indemne de PPC. Cette stratégie d’identification concerne tous les porcs, qu’ils soient dans des élevages technicisés ou des exploitations familiales ou de basse-cour. Selon le MAGA, les porcs du secteur commercial, technicisés ou semi- techniques, représentent une population de plus de 240 000 têtes et les porcs du secteur familial ou de basse- cour représentent une population d’environ 655 000 têtes. Le programme de traçabilité induit également la modernisation du système de contrôle de la mobilisation des porcs, l’amélioration du transfert des animaux identifiés par des boucles ainsi que l’immatriculation officielle des véhicules avec leurs chauffeurs respectifs en charge des transferts. Le MAGA a également mis en place un programme national pour la santé des porcs, PRONASPORC, dont l’objectif est de fournir une éducation sanitaire aux éleveurs afin qu’ils puissent détecter des porcs affectés par des maladies et alerter les services adéquates pour éviter la contamination au niveau national. L’Association des producteurs de porcs du Guatemala a également un rôle important dans le contrôle des normes de santé et d’hygiène et surveille l’ensemble du processus, de l’élevage, l’alimentation et l’abattage de l’animal à la commercialisation de la viande. Sources : L’industrie de la viande – Rapport 2019, Ministère de l’Economie L’agro en chiffres- viande porcine – 2016, Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Alimentation (MAGA) Porc : chiffres du marché régional, 22/05/2020, Central America Data Analyse des informations issues du recensement des porcs de basse-cour et la détermination de la couverture vaccinale dans le cadre du programme de lutte contre la peste porcine classique entre 2011 et 2013, Mars 2015, Université de San Carlos de Guatemala, Faculté de médecine vétérinaire et de zootechnie, Ecole de médecine vétérinaire La santé, le principal défi des porcs au Guatemala, 25/02/2020, Rotecna L'Agro est vital pour l'économie du pays, Septembre 2015, Chambre d’Agriculture du Guatemala
L’alimentation animale Suite aux recherches sur le secteur de l’alimentation animale, effectuées avec différents mots clés, aucune donnée exploitable n’est ressortie, uniquement deux articles qui peuvent donner quelques éléments d’informations sur ce marché. Selon Central America Data, deux entreprises concentrent environ 23% du marché : Alimentos para Animales SA (Aliansa, unité industrielle d'élevage de Corporación Multi Inversiones) ADM Guatemala Ltd (Archer Daniels Midland Company) Plusieurs autres entreprises représentent environ 30% du secteur de l’alimentation animale : Avicola Villalobos Frigorificos de Guatemala SA / FRISA (Grupo PAF) Aves Reproductoras de Centroamérica SA / ARECA (Grupo PAF) Agribrands Purina Nestlé Agro Importaciones SA (Grupo Central Agricola) Toujours selon un article de Central America Data, les pays d’Amérique Centrale ont importé des préparations d’aliments pour animaux pour une valeur de 505 millions de dollars, en croissance de 10% par rapport à 2017. Les importations du Guatemala ont atteint 83 millions de dollars. Les principaux pays fournisseurs de la région étaient : Etats-Unis pour 24% de la valeur importée par l’Amérique Centrale Mexique : 18% Pérou : 4% France : 2% Equateur : 2% Importations et exportations Importations de préparations utilisées pour l’alimentation des animaux en 2019 (à l’exclusion des aliments pour chiens et pour chats conditionnés pour la vente au détail) – Code douanier : 23 09 90 Répartition des Valeur importée en 2019 Quantité importée en 2019 Pays exportateurs importations pour le (milliers USD) (tonnes) Guatemala (en valeur) Mexique 11 722 6 266 24,7 Etats-Unis 5 475 2 017 11,5 Honduras 5 011 6 641 10,6 Colombie 3 344 605 7 Panama 3 079 422 6,5 Chine 2 758 1 628 5,8 Le Salvador 2 651 4 704 5,6 Espagne 1 822 1 106 3,8 Belgique 1 719 670 3,6 Pays-Bas 1 545 961 3,3
Brésil 1 420 1 283 3 Canada 1 196 424 2,5 Costa Rica 986 426 2,1 Bulgarie 970 185 2 Pérou 642 376 1,4 Nicaragua 640 879 1,3 Argentine 451 165 1 Lituanie 312 100 0,7 Autriche 298 108 0,6 France 262 98 0,6 Monde 47 446 29 319 100 Source : TradeMap Exportations de préparations utilisées pour l’alimentation des animaux en 2019 (à l’exclusion des aliments pour chiens et pour chats conditionnés pour la vente au détail) – Code douanier : 23 09 90 Répartition des Valeur importée en 2019 Quantité importée en 2019 Pays exportateurs importations pour le (milliers USD) (tonnes) Guatemala (en valeur) Honduras 19 517 14 939 32,1 Nicaragua 10 605 10 782 17,4 Equateur 8 636 1 915 14,2 Le Salvador 8 213 7 833 13,5 Chili 3 561 946 5,9 Jamaïque 3 298 353 5,4 Panama 2 567 2 271 4,2 République Dominicaine 1 715 541 2,8 Bélize 1 327 1 541 2,2 Colombie 405 263 0,7 Monde 60 840 41 740 100 Source : TradeMap Industries de l’alimentation animale Il existe peu de données sur le secteur de l’alimentation animale au Guatemala. Malgré le fait que l’élevage guatémaltèque soit composé principalement de petites exploitations et que les troupeaux ne reçoivent pas beaucoup de soins, il existe une industrie de l’alimentation animale au Guatemala. Vous trouverez une liste d’acteurs de ce secteur dans la partie « Acteurs de la filière élevage ». Sources : Alimentation animale : les meilleurs joueurs au Guatemala, 06/02/2019, Central America Data Alimentation animale : les importations ont augmenté de 10% en 2018, 01/08/2019, Central America Data
Acteurs Organismes Organisme Description Ministère de l'agriculture, de l'élevage et de l'alimentation, mène une politique publique pour l'élevage bovin au Guatemala visant à augmenter la MAGA production nationale de viande et de lait, tout en créant des emplois et des revenus pour la population la plus vulnérable du pays et contribuer à leur sécurité alimentaire. L’association des producteurs de porc du Guatemala vise à promouvoir, défendre et protéger les intérêts des associés. Concernant l'élevage porcin, l’association dispose d'une équipe de support qui fournit des conseils APOGUA techniques aux partenaires dans le but d'améliorer et de répondre aux besoins de la production porcine. Conseil sur la procédure de certificat de licence d'exploitation agricole et soutien dans l'amélioration de l'industrie porcine. FEGAGUATE Fédération de l’élevage bovin au Guatemala L'Union des produits laitiers et dérivés est rattachée à la Chambre Gremial de Lácteos y Derivados d'industrie. Elle compte 12 entreprises membres actifs sur l’ensemble de la chaîne de production du lait et des produits laitiers. ASOBRAHMAN Association guatémaltèque des éleveurs de bovins Brahman (Téléphone : Téléphone: 502 2332-3624) Association Sud-Ouest de l’élevage du Guatemala à Retalhuleu (Téléphone : AGSOGUA 502 7771-4950) Organisation privée à but non lucratif dédiée à l'amélioration de la qualité Fundacion AGIL de vie de la famille rurale. L’Organisation régionale internationale pour la santé agricole est une institution intergouvernementale spécialisée dans les domaines de la santé OIRSA animale, de la santé des végétaux, des services de quarantaine et de la sécurité alimentaire. Centre de recherche et d'enseignement supérieur en agriculture tropicale actif en Amérique Latine. Sa mission est d’assurer le bien-être humain CATIE durable et inclusif en Amérique latine et dans les Caraïbes, en promouvant l'éducation, la recherche et la projection externe pour la gestion durable de l'agriculture et la conservation des ressources naturelles. L’École nationale centrale d'agriculture dispose du Centre national d'études ENCA agricoles et forestières : CENAF. Le Fonds international de développement agricole est la seule organisation internationale de développement spécialisée qui se consacre exclusivement à la transformation de l'agriculture, de l’économie rurale et des systèmes alimentaires. Le FIDA cible son appui afin de couvrir le dernier kilomètre et FIDA d’atteindre les zones les plus reculées, et ainsi d’aider des millions de personnes vivant en milieu rural notamment à accroître leur productivité et accéder aux marchés, augmenter leurs revenus et améliorer leur sécurité alimentaire et nutritionnelle, renforcer leur voix, leurs capacités et leurs organisations.
Eleveurs et industriels de la viande et du lait Cette liste n’est pas exhaustive Entreprise Ville Descriptif Organisation d'entreprises agro-industrielles, avec une présence nationale et internationale. Production de caoutchouc, café, canne à sucre, élevage de bétail et Agropecuaria Caucho SA Guatemala élevage et engraissement de porcs. Concernant la production porcine, l’élevage de porcs représente 600 truies pour reproduction et 4.500 porcs moyens en pré- engraissement et engraissement. Transformation du lait. Production, commercialisation et distribution de produits laitiers. Porte une attention Chivolac Guatemala particulière à une bonne alimentation des bovins pour offrir un produit final de qualité supérieure. Servicios y Perecederos SA : Importation et distribution de SERPESA Guatemala viandes et aliments. Même si elle est située au Nicaragua, il semblait intéressant d’indiquer cette usine qui fait partie de la division agro-industrielle de Walmart au Nicaragua. Cette usine est en charge de la transformation et de la Industrias Cárnicas Integradas commercialisation des coupes de bœuf, de porc et de Nicaragua de Nicaragua poulet, des saucisses, etc. En 2010, l’usine avait une capacité de production de 40 tonnes de viande par jour, principalement distribuées pour la consommation guatémaltèque. Elle s’approvisionnait auprès d’environ 45 fermes nationales. Autres listes Liste d’entreprises dans l’élevage de porc au Guatemala de Dun & Bradstreet Liste d’usines de transformation du lait
Industriels de l’alimentation animale Cette liste n’est pas exhaustive. Entreprise Ville Descriptif Un des principaux fournisseurs de produits de nutrition animale dans le monde : ingrédients et formulations alimentaires, solutions d'administration, aliments Cargill Amérique Centrale composés, pré-mélanges, additifs alimentaires et autres solutions personnalisées, ainsi que services de gestion des risques. Présence dans 70 pays dont le Guatemala. Les activités de CMI comprennent, à travers CMI Alimentos, les moulins à farine de blé, la production de pâtes et de biscuits, l’industrie de la volaille, du porc, de la transformation et de la saucisse, l’alimentation équilibrée pour animaux et animaux de Corporación Multi Inversiones Guatemala compagnie, l'industrie de la restauration. Le groupe est (CMI) / ALIANSA présent dans 14 pays sur 2 continents. La Business Unit Industrie de l'élevage de CMI, ALIANSA, est en charge de la production et de la commercialisation de produits de viande de poulet et de porc, ainsi que de la production d'aliments équilibrés pour les animaux. ARECA (Aves Reproductoras de Centroamérica SA) fait partie de Grupo PAF, leader de l’alimentation équilibrée Grupo PAF / ARECA Escuintla pour animaux. ARECA produit en moyenne 25.000 tonnes par mois d'aliments équilibrés pour les crevettes, le porc, le bétail, les animaux domestiques, le poulet et le tilapia. Grupo Central Agricola Guatemala Grupo Central Agricola est un groupe d'entreprises qui évolue dans chacun des maillons de la chaîne de valeur des secteurs agricole, énergétique et industriel. L’une de ses entreprises, DNA Nutrition,fournit des pré-mélanges, des noyaux nutritionnels et des matières premières pour l’élaboration d’aliments équilibrés pour les animaux. Amatitlán (proche de Entreprise leader dans la production d'aliments pour MSA Molino Santa Ana animaux de compagnie et animaux dont bovins et porcs. Guatemala) Cooperativa Integral de Producción Madre y Maestra. Fabrication d’aliments pour la consommation animale, notamment pour les porcs, poules pondeuses et poulets. Attention particulière portée aux matières premières pour Comayma Guatemala la fabrication d’aliments équilibrés. Dispose d’une flotte avec tuyaux en vrac pour distribuer la nourriture aux associés et clients, ainsi que d’un laboratoire physico- chimique-biologique pour déterminer l'existence de mycotoxines, bactéries, champignons, etc. Société internationale d'origine guatémaltèque, leader d'une gamme complète d'intrants agricoles, d'agriculture numérique et d'autres secteurs d'activité en Amérique centrale et en Colombie. Concernant le secteur de la nutrition animale, Disagro fournit à ses clients environ Disagro Guatemala 70% du phosphate utilisé dans l'alimentation animale, ainsi qu’une gamme de produits comprenant des matières premières et des additifs pour la formulation, et des mélanges à usage direct pour les animaux ou pour la formulation d'aliments finis. l'une des entreprises leader sur le marché de l'alimentation animale, avec une présence sur tout le Planta del Prado Guatemala territoire national. Produits pour : poulet d'engraissement, porcs d'engraissement, élevage de porcs, vaches laitières, bovins d'engraissement.
Le Colbert - 35 place du Colombier - CS 71238 35012 Rennes cedex - France T. +33 (0)2 99 25 04 04 bci-info@BretagneCommerceInternational.com www.BretagneCommerceInternational.com
Vous pouvez aussi lire