Espace confiné :27 morts à l'étranger et 1 procès d'accident mortel de travail Ainsi que 3 accidents graves dont un mortel en eau et ...

Espace confiné :27 morts à l’étranger et 1 procès
d’accident mortel de travail… Ainsi que 3 accidents
graves dont un mortel en eau et assainissement en
           France. Très lourde semaine.
                : Du 02 au 09 décembre, 11 accidents mortels de travail et 16 graves.
Source : 141 alertes Google sur adresse mail et « Accident du travail : silence des ouvriers meurent », page twitter de Mathieu
Lépine (@DuAccident). Une actu judicieuse pour cette revue ? 06 61 35 24 19

L’actualité de cette semaine : VITRE : Accident chimique à Veolia à Vitré : Que s'est-il passé à l'intérieur
de l'usine qui a fait un blessé grave ce lundi ? Un important dispositif de secours a été déployé lundi 7
décembre autour de Veolia de Vitré. Comment a été provoqué cet accident chimique ? Les explications.
FAREINS : Un ouvrier travaillait sur un échafaudage, à l’intérieur d’un profond bac de rétention. Pour
une raison indéterminée, ce garçon âgé de 19 ans a été déséquilibré et il a chuté d’une hauteur de six
mètres. PERENCHIES : un ouvrier haubourdinois décède, sans doute suite à un malaise, sur un
chantier d’assainissement

Les marches du palais REIMS : L'entreprise Charbonneaux-Brabant à Reims était jugée ce vendredi 4
décembre pour homicide involontaire après la mort d'un salarié qui faisait des travaux de maintenance
dans une cuve en mars 2018. La procureure de la République a requis 60.000 euros d'amende à l'encontre
de la société. L'homme a été retrouvé mort dans la cuve, à l'arrivée des secours peu après 9 h.

L’actualité de cette semaine à l’étranger : BRISTOL (ANGLETERRE) : Quatre personnes ont été tuées
jeudi 3 décembre dans l’explosion d’une cuve chimique dans une usine de traitement des eaux usées en
périphérie de Bristol, dans le sud-ouest de l’Angleterre, a annoncé la police locale, comme vous pouvez
le voir dans la vidéo ci-dessus. CHINE 18 mineurs tués par une fuite de gaz en Chine L’accident est
intervenu alors que les mineurs démontaient des équipements souterrains après la fermeture de la mine
il y a deux mois.

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:
                 AMT 353 AGT 552 AMEC 011 AGEC 022 ST: 44 COVID-19 43
 AMT : accident mortel de travail. AGT : accident grave de travail. AMEC : accident mortel en espace confiné ou à proximité.
                     AGEC : accident grave en espace confiné ou à proximité. ST : suicide au travail-

Le 02 décembre :
Article du progrès et « d’accident : des ouvriers meurent » : Accident mortel de travail Un ouvrier est mort
sur un chantier à Miribel, renversé par un camion toupie.

Le 03 décembre :
Article de Ouest France : Accident mortel de travail : Un homme âgé de 74 ans est décédé dans un accident
au cours de l’installation des décorations de Noël à Régny (Loire), près de Roanne. Le septuagénaire,
conseiller municipal chargé des manifestations dans la commune et de l’embellissement, supervisait
l’opération. Un employé installait alors les décorations grâce à une nacelle élévatrice. Pour une raison encore
inconnue, l’engin aurait roulé sur le conseiller municipal qui se trouvait à proximité.

Le 04 décembre

Article de France 3 Occitanie : Au péage de Saint-Jean-de-Védas, un accident est survenu à l'entrée de la gare
de péage. Un poids lourd de type frigorifique sans marchandise, roulant à grande vitesse, a percuté un pilier
en béton. A l'arrivée des secours, le conducteur de 40 ans environ, était incarcéré derrière son volant.
                                                                  L'opération de désincarcération a nécessité
                                                                  plus d’une heure d'intervention. Le
                                                                  conducteur a été transporté en urgence
                                                                  absolue sur l'hôpital de Lapeyronnie de
                                                                  Montpellier. Article de Nice matin : Un
                                                                  technicien du magasin Lidl, dans la zone
                                                                  d'activité commerciale des Arcs, a été
                                                                  gravement blessé par une fuite d'ammoniac.
                                                                  Il semblerait que l'homme vérifiait le bon
                                                                  fonctionnement de la conduite d'une
                                                                  chambre froide, lorsque le produit chimique
                                                                  lui a brûlé le cou, les avant-bras et les
                                                                  jambes. Evacuée par les sapeurs-pompiers
                                                                  vers le centre hospitalier de la Dracénie, le
                                                                  pronostic vital de la victime n'était pas
engagé dans l'après-midi. Une équipe spécialisée en risques chimiques des soldats du feu a effectué des
opérations d'évaluation des risques et de colmatage. Article de Actu Haut de Seine (2) : à Clamart (Hauts-de-
Seine), deux ouvriers ont été gravement blessés dans la chute d’un échafaudage. Un échafaudage haut de dix
mètres s’est effondré, emportant avec lui deux ouvriers travaillant sur la structure. Les deux ouvriers ont été
pris en charge par les pompiers et « transportés en ambulance de réanimation sous escorte motorisée de la
préfecture de police », ont indiqué les pompiers

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Le 05 décembre :

Article de Ouest France : Accident mortel de travail : La Un homme âgé de 74 ans est décédé dans un accident
au cours de l’installation des décorations de Noël à Régny (Loire), près de Roanne, mercredi 2 décembre. Le
septuagénaire, conseiller municipal chargé des manifestations dans la commune et de l’embellissement,
supervisait l’opération, rapporte Le Progrès. Article de L’Alsace (2) : Au garage Guidemann à Hirsingue, le
patron de l’entreprise ainsi que l’un de ses salariés effectuaient une manutention sur une citerne métallique,
lorsque celle-ci s’est renversée. Les deux hommes se sont retrouvés littéralement écrasés sous la citerne, qui
contenait approximativement 1000 litres d’huile de vidange. Les deux victimes sont restées coincées sous la
citerne durant une bonne demi-heure. Les pompiers ont utilisé leurs moyens de levage et matériel de
désincarcération pour dégager les deux hommes et soulever la cuve de près d’une tonne à l’aide de vérins et
autres coussins de levage. En urgence relative, les deux victimes ont été transportées vers l’hôpital de
Mulhouse.

Le 07 Décembre

Article du Journal de Saône et Loire : Accident mortel de travail L‘accident s'est produit dans une entreprise
de location de matériel à Volesvres. Un homme, spécialiste en flexible hydraulique était en intervention, quand
la rampe d'accès du porte-char lui serait tombé dessus. L'homme, originaire du Charolais, est décédé. Article
de L’Est Républicain : Accident mortel de travail : Un chauffeur routier, travaillant pour une entreprise
polonaise, a été découvert mort dans la cabine de son camion, garé sur l’aire de l’A31 de Bois-du-Juré, située
à la hauteur de la commune de Lesménils. D’autres chauffeurs routiers de la compagnie polonaise, inquiets
que leur collègue ne réponde plus à leurs appels téléphoniques, ont alerté les secours. Ces derniers n’ont pu
que constater le décès du ressortissant ukrainien. Article du Journal de Flandre : A l’entreprise Ball packaging,
dans la zone d’entreprises à Bierne, un jeune salarié de 24 ans a été brûlé au bras, après avoir reçu 9 litres
d’acide fluorhydrique dilué. Il a été pris en charge par l’infirmière de l’entreprise, puis par les pompiers avant
d’être conduit au Centre hospitalier de Dunkerque. Article de Info Normandie : Un ouvrier de 47 ans découpait
une main courante avec une disqueuse quand l’appareil s’est bloqué au sein de l’entreprise Exelience, à Val-
de-Scie. L’ouvrier s’est alors approché de l’appareil pour comprendre ce qu’il s’est passé quand le disque a
cassé. Des projections ont atterri sur le visage de la victime qui était protégée par des lunettes et un casque.
Pris en charge par un de ses collègues, il présentait une entaille de 8 centimètres sur une joue. Ses jours
n’étaient pas en danger. Alertés, les pompiers d’Auffay l’ont secouru et l’ont transporté à l’hôpital de Dieppe.

Le 08 décembre

Article de France bleu : Sur un chantier sur la commune de Saint-Clair-de-la-Tour, près de La Tour-du-Pin
(Isère), un garçon de 16 ans a fait une chute de 7-8 mètres, une chute d'une échelle expliquent différents
interlocuteurs. "Il s'agit d'un chantier privé, la construction d'un petit immeuble", explique le maire Patrick
Blandin, qui a bien évidemment été informé. "Le garçon travaillait sur ce chantier et son état est sérieux,
préoccupant", indique pour sa part Dietlind Baudoin, procureure de la République de Bourgoin-Jallieu. Cet
apprenti d'une entreprise de Saint-Prim, au sud de Vienne, est tombé sur la tête. Il a été transporté par
hélicoptère à l'hôpital Herriot de Lyon. Article de La Voix du Nord : Accident mortel de travail : Hier lundi,
en début d’après-midi, rue de la Prévôté, un ouvrier est décédé, certainement suite à un malaise survenu sur
le chantier d’assainissement où il œuvrait à Pérenchies (Voir actu de la semaine). Article de Actu17 : Accident
mortel de travail : A Bailly Romainvilliers, un policier de 33 ans est à l’hôpital dans un état grave. Son
pronostic vital est engagé selon nos informations. Les faits se sont déroulés à l’issue d’une course-poursuite
avec un chauffard qui refusait de s’arrêter vers 00h30. Ce dernier était poursuivi par un véhicule de la Brigade
anti-criminalité (BAC). Quelques minutes plus tard, alors que le policier ramassait un stop-stick, un second
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véhicule de la BAC est arrivé et l’a violemment percuté. La victime a été grièvement blessée et souffre de
multiples fractures et d’un traumatisme crânien notamment. Elle a été transportée à l’hôpital de la Pitié-
Salpêtrière à Paris (XIIIe). Le chauffard a pu être interpellé par le premier véhicule de la BAC, dans une zone
pavillonnaire où il venait d’abandonner sa voiture. Il s’était alors saisi d’une barre de fer. L’homme était
semble-t-il en état d’ivresse et a été placé en garde à vue. Le policier est mort le lendemain. Article de L’Yonne
Républicaine : Un ouvrier d'Icaupack, société spécialisée en thermoformage, à Auxerre, a été victime d'un
grave accident du travail, a vu le gant qu'il portait à sa main gauche happé par la machine sur laquelle il
travaillait. Il a réussi à retirer sa main avant l'arrivée des pompiers. Dans un premier temps évacué vers le CH
d'Auxerre, le trentenaire a finalement été transporté au centre chirurgical de la main de Dijon. Article du
Progrès : sur un chantier, à Fareins, un ouvrier travaillait sur un échafaudage, à l’intérieur d’un profond bac
de rétention. Pour une raison indéterminée, ce garçon âgé de 19 ans a été déséquilibré et il a chuté d’une
hauteur de six mètres (Voir actu de la semaine). Article du journal de Vitré : Accident chimique à Veolia à
Vitré : Que s'est-il passé à l'intérieur de l'usine qui a fait un blessé grave ce lundi ? Un important dispositif de
secours a été déployé lundi 7 décembre autour de Veolia de Vitré. Comment a été provoqué cet accident
chimique ? (Voir dans actu de la semaine). Article du Progrès : Dans une menuiserie de Costaros, un employé,
qui travaillait sur son poste dans l’atelier a été blessé. L’homme faisait usage d’un pistolet à clous, lorsque la
machine a glissé au moment de son déclenchement. Le clou s’est alors planté dans sa main gauche. L’employé,
blessé mais conscient, a été transporté vers le centre hospitalier Émile-Roux du Puy-en-Velay.

Le 09 décembre

Article de LCI : Accident mortel de travail (5) : A Bonvillard (73), cinq personnes sont décédées dans la
soirée, mardi 8 décembre, dans le crash d'un hélicoptère en Savoie, deux secouristes de la police nationale et
trois employés de la compagnie privée Service aérien français (SAF). 1 instructeur pilote, 1 treuilliste et 1
instructeur treuilliste. Dans un tweet, la police nationale indique que "le capitaine Amaury L. Et le brigadier
Stéphane L. de la CRS Alpes ont trouvé la mort en Savoie dans un accident d'hélicoptère lors d'une mission
d'entraînement au secours en montagne. Article du Progrès : Dans la commune de Dunières, trois intérimaires
de la scierie Moulin étaient en train de raboter des morceaux de bois à leur poste de travail, lorsqu’ils constatent
un défaut sur l’une des pièces, qui était entrée dans la raboteuse. Deux d'entre eux décident d’aller voir un
responsable, tandis que le troisième, un jeune homme de 19 ans restait sur la machine. Celui-ci a ouvert les
portes non verrouillées de la raboteuse avant d’accéder au tapis roulant où se trouve le rabot, pour tenter de
résoudre lui-même le problème. Le jeune intérimaire a alors approché sa main trop près du rabot. Il s’est fait
sectionner l’index et le pouce de la main droite. Rapidement pris en charge par les pompiers de Dunières. Il a
été transféré à l’hôpital Edouard-Herriot de Lyon. Article de La Gazette Val d’Oise : les pompiers ont été
dépêchés pour un feu de pavillon à Vigny (Val-d’Oise). Le sinistre a éclaté dans la cheminée de la maison en
construction. Alors que six engins et dix-neuf pompiers sont dépêchés, à l’arrivée de ces derniers sur place le
feu avait été éteint par les ouvriers présents, l’un d’eux ayant été grièvement brûlé. Pris en charge par les
secours, la victime, âgée de 33 ans, a reçu les premiers soins sur place avant d’être évacuée en urgence absolue
vers le centre hospitalier de Pontoise.

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L’actualité de cette semaine en France

   Accident chimique à Veolia à Vitré : Que
   s'est-il passé à l'intérieur de l'usine qui a
          fait un blessé grave ce lundi ?
Un important dispositif de secours a été déployé lundi 7 décembre autour de Veolia de Vitré.
           Comment a été provoqué cet accident chimique ? Les explications.

                                      Article du Journal de Vitré, publié le 08 décembre 2020

Que s’est-il passé lundi 7 décembre 2020 à l’usine Veolia de Vitré (Ille-et-Vilaine) ? Un peu
avant 15 h, un chauffeur arrive pour déverser du chlorure ferrique dans une cuve de l’usine
située rue des Eaux, près du boulevard de Laval. Une opération banale. Le produit entre dans
le traitement de l’eau potable et sert à la coagulation dans le process.

Le chauffeur, un sous-traitant, se trompe de cuve. 1 000 litres de ce produit sont alors mélangés
à 6 000 litres d’eau de javel. La réaction chimique est immédiate. Un nuage de gaz se forme à
l’intérieur du bâtiment. Il a été relativement instantané et il a duré une petite demi-heure.

Freddy Got, directeur de territoire sur le bassin de la Vilaine pour Veolia appelle les sapeurs-
pompiers. Rue des Eaux, un important dispositif de secours se met en place avec gendarmes
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et police municipale pour boucler le quartier, mais aussi le Smur pour prendre en charge trois
personnes présentes lors de l’accident.

Le conducteur du camion qui venait déposer les produits chimiques est touché
« sérieusement » et est transporté au CHU de Rennes. La deuxième personne, salariée de
l’entreprise Véolia, est emmenée à l’hôpital de Vitré. Enfin, la troisième personne regagne son
domicile après un examen sur place.

Une forte odeur de chlore
Un nuage se forme après l’accident et s’échappe du bâtiment de Véolia. « Il n’a pas été
forcément visible à l’extérieur », explique Erik Royer, le commandant des opérations de
secours. Le nuage se disperse alors dans l’atmosphère. Une forte odeur de chlore se fait
ressentir et provoque une gêne importante dans le quartier. Les secours décident de confiner
seize personnes chez elles, des riverains du site, mais aussi une soixantaine de salariés
des Délices du Valplessis, entreprise située à côté.

« Aucun risque sanitaire »

L’intervention des secours dure plusieurs heures. Des sapeurs-pompiers spécialisés dans les
risques chimiques procèdent à des mesures à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment. « C’est
un accident exceptionnellement rare. Nous étions avec des gens expérimentés qui ont réalisé
cette opération des centaines de fois », affirme Freddy Got de Veolia. Le directeur de territoire
sur le bassin de la Vilaine précise qu’une enquête interne sera réalisée et qu’il n’y a « aucun
risque sanitaire vis-à-vis de l’alimentation en eau potable ».

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Fareins : un ouvrier de 19 ans fait une
                chute de six mètres

                                               Article de Le Progrès, publié le 8 décembre 2020

Un jeune homme de 19 ans a fait une lourde chute sur son lieu de travail. En état d’urgence
relative, il a été hélitreuillé vers l'hôpital.

Mardi 8 décembre, aux alentours de 13h15, sur un chantier, à Fareins, un ouvrier travaillait
sur un échafaudage, à l’intérieur d’un profond bac de rétention. Pour une raison indéterminée,
ce garçon âgé de 19 ans a été déséquilibré et il a chuté d’une hauteur de six mètres.

La configuration des lieux de l’accident a nécessité l’envoi d’une équipe GRIMP (groupe de
recherches et intervention en milieu périlleux) des pompiers pour le secourir.

En état d’urgence relative, il a été hélitreuillé par l’hélicoptère de la Sécurité civile et conduit
à l’hôpital par le SMUR de Villefranche-sur-Saône (Rhône)

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Pérenchies : un ouvrier haubourdinois décède,
   sans doute suite à un malaise, sur un chantier
                  d’assainissement
  Hier lundi, en début d’après-midi, rue de la Prévôté, un ouvrier est décédé, certainement
  suite à un malaise survenu sur le chantier d’assainissement où il œuvrait. Une enquête de
                                      police a été lancée.
Les secours ont tenté de réanimer l’ouvrier mais en vain. PHOTO ILLUSTRATION «

                                              Article de La Voix du Nord, publié le 08 décembre 2020
Hier vers 14 h, un ouvrier travaillant sur un chantier d’assainissement sur la rue de la Prévôténe
se sent pas bien et retourne à la base de vie pour y marquer une pause. Au bout de quelques
minutes, comme il ne le voit pas revenir au poste de travail, un collègue s’inquiète et la
retrouve inanimée, dans le local. Les sapeurs-pompiers de Lomme et le SAMU tenteront de
ranimer la victime, mais en vain.
L’homme, un Haubourdinois de 53 ans, serait décédé suite à un malaise cardiaque. La police
nationale s’est également rendue sur le chantier ainsi que l’inspection du travail.

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Les marches du palais

La société Charbonneaux-Brabant à Reims
      devant la justice pour homicide
                involontaire
    L'entreprise Charbonneaux-Brabant à Reims était jugée ce vendredi 4 décembre pour
homicide involontaire après la mort d'un salarié qui faisait des travaux de maintenance dans
 une cuve en mars 2018. La procureure de la République a requis 60.000 euros d'amende à
 l'encontre de la société. L'homme a été retrouvé mort dans la cuve, à l'arrivée des secours
                                       peu après 9 h.

                                               Article de France Bleu Champagne Ardennes

Le président du conseil d'administration de la société Charbonneaux-Brabant à Reims, Guy
Brabant, était jugé ce vendredi 4 décembre pour "homicide involontaire par la violation
manifestement délibérée d'une obligation de sécurité ou de prudence", après la mort d'un
salarié le 23 mars 2018. Un employé, âgé de 45 ans, avait été retrouvé mort alors qu'il
effectuait des travaux de maintenance dans une cuve de fermentation vide, dans l'usine située
à Reims.
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6 mois de prison avec sursis requis contre Guy Brabant

La société spécialisée dans le vinaigre et la moutarde (qui compte 170 salariés), était également
jugée ce vendredi en tant que personne morale. La procureure de la République a requis à son
encontre 60.000 euros d'amende et six mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende à
l'encontre du président du conseil d'administration de Charbonneaux-Brabant Guy Brabant.
Avec un taux d'oxygène de moins de 6%, le taux de survie est de moins d'une minute

Le salarié, qui travaillait depuis 23 ans dans l'entreprise, est mort asphyxié, par manque
d'oxygène. "Quand le premier pompier a fait une mesure en haut de la cuve, le taux d'oxygène
dans l'air était de 17% or il faut 21 % pour respirer, et en bas où se trouvait la victime le
rapport conclut à un taux d'oxygène de moins de 6% : le taux de survie est de moins d'une
minute", précise Marlène Borde à l'audience. Il n'y avait rien ce matin du 23 mars 2018 pour
mesurer l'oxygène quand le salarié est entré dans la cuve.

Les collègues de la victime n'ont pas pu le sortir de la cuve

Et pour la procureure de la République il y a bien eu des manquements sur la sécurité le jour
de l'accident. "D'abord, il n'y avait pas de surveillance effective, la victime était seule, un
collègue passait de "de temps en temps" mais ça ne suffit pas pour ce genre d'intervention
l'inspection du travail l'a dit, d'autant que l'entreprise avait déjà été alertée sur le travail isolé
en 2008", note Marlène Borde qui ajoute : "l'employé n'a pas pu alerter ses collègues, et ils ne
savaient pas comment intervenir, il n'y avait pas de protocole".

Et le jour de l'accident, les trois collègues qui ont tenté de lui porter secours n'ont pas pu le
sortir, faute de pouvoir respirer. Même les sapeurs-pompiers ont eu du mal à leur arrivée sur
les lieux nous précise l'épouse de la victime. D'autant qu'il est entré dans la cuve par une entrée
située à plus de deux mètres du sol.

La décision du tribunal sera rendue le 8 janvier.

A l'audience ce vendredi, l'épouse de ce salarié qualifié et exemplaire, et leurs deux enfants,
font face au président du conseil d'administration de la société Charbonneaux-Brabant Guy
Brabant, visiblement ému. Questionné sur le manque de procédures claires, il répond : "les
vinaigriers améliorent leurs pratiques au fur et à mesure, et on a toujours beaucoup formé à
la sécurité".

"Encore heureux qu'on se repose sur la compétence des gens"

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L'inspectrice du travail note pourtant que le document d'évaluation des risques n'avait pas été
mis à jour, que l'extracteur d'air utilisé par la victime était ce jour-là en position aspiration
alors qu'il devait être en mode soufflerie ou encore "un flou" quant à la procédure d'évacuation
de la victime. "Cette opération de maintenance a été faite dans des conditions désorganisées,
Mr Brabant parle de bonnes pratiques, d'un ouvrier en qui il a confiance, mais c'est une vision
paternaliste des choses", avance Maître Chemla, avocat de la famille de la victime.

Pour l'avocate de la société et de Guy Brabant Maître Beaumont, il n'y a pas eu de la part de
l'entreprise une "violation délibérée" d'une obligation de sécurité. Elle assène : "la victime
savait qu'il fallait être 2 pour la procédure, il a vu son chef avant, c'était un homme compétent
et encore heureux qu'on se repose sur la compétence des gens... On ne peut pas reprocher au
chef d'entreprise que le ventilateur était sur la mauvaise position". La décision du tribunal
correctionnel de Reims est attendue le 8 janvier 2021.

                     L’actualité de cette semaine à l’étranger

      BRISTOL (Grande Bretagne)
 Quatre morts dans une explosion dans une
    usine de traitement des eaux usées
                                         Article du Huffington post, publié le 4 décembre 2020

ANGLETERRE - Quatre personnes ont été tuées jeudi 3 décembre dans l’explosion d’une
cuve chimique dans une usine de traitement des eaux usées en périphérie de Bristol, dans le
sud-ouest de l’Angleterre, a annoncé la police locale, comme vous pouvez le voir dans la vidéo
ci-dessus.

Les secours ont été appelés vers 11h20 à la suite de l’explosion intervenue dans le port
d’Avonmouth, a précisé le commissaire Mark Runacres lors d’une conférence de presse
retransmise à la télévision britannique.

Les victimes sont trois employés de la compagnie locale de fourniture d’eau Wessex Water et
un employé sous-traitant. L’explosion a fait également un blessé dont les jours ne sont pas en
danger, a précisé le responsable.

“Nous n’allons pas spéculer sur les causes de l’explosion (...) mais je peux cependant
confirmer que l’incident n’est pas considéré comme de nature terroriste”, a ajouté Mark

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Runacres. Le site ne présente plus de danger, a-t-il assuré, appelant cependant le public à éviter
la zone.

Sur Twitter, le Premier ministre Boris Johnson s’est dit “profondément attristé que quatre
personnes aient perdu la vie”, adressant ses condoléances aux familles des victimes et
remerciant les secours.

Un témoin cité par la BBC, Kieran Jenkins, qui a indiqué qu’il se trouvait dans un entrepôt
voisin au moment de l’explosion, a raconté que la déflagration l’a laissé sous le choc.

“On a regardé à travers la fenêtre, tout ce qu’on pouvait voir, c’était des gens qui courraient”,
a-t-il dit. “On ne sait pas ce qui s’est passé”, a-t-il ajouté, “j’étais vraiment sous le choc”.

Un autre témoin, Sean Nolan, a décrit à l’agence britannique PA une explosion suivie de son
écho pour une durée de deux ou trois secondes. “C’était tout. Il n’y avait pas de fumée”.

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CHINE: UN ACCIDENT DANS UNE
      MINE FAIT AU MOINS 23 MORTS

                                              Article de BFM TV, publié le 08 décembre 2020

Vendredi, vingt-quatre mineurs se sont retrouvés piégés par une fuite de gaz mortel dans la
mine de Diaoshuidong, dans la municipalité de Chongqing, au sud-ouest de la Chine, après
une fuite de gaz dans une mine de charbon, et une seule personne a pu être sauvée, selon un
nouveau bilan. Vendredi, vingt-quatre mineurs se sont retrouvés piégés par une fuite de gaz
mortel dans la mine de Diaoshuidong. Elle est située dans la municipalité de Chongqing (sud-
ouest), une immense métropole à quelque 1800 kilomètres de Pékin.

Une seule personne a survécu

Le bilan, jusque-là de 18 victimes, a été revu à la hausse dimanche pour atteindre les 23 morts,
a indiqué l'agence de presse officielle Chine nouvelle. Une seule personne a survécu, a-t-elle

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précisé. L'accident est intervenu alors que les mineurs démontaient des équipements
souterrains, dans la mine fermée depuis deux mois.

Selon Chine nouvelle, trois personnes avaient déjà perdu la vie dans cette mine en 2013. Les
accidents miniers sont fréquents en Chine, où l'industrie présente un mauvais bilan en terme
de sécurité et où les règlementations sont rarement appliquées.
Seize personnes sont mortes dans une mine de la banlieue de Chongqing en septembre, après
qu'un tapis roulant de la mine a pris feu et provoqué une fuite de monoxyde de carbone à des
niveaux dangereux.

Accidents miniers courants

L’accident est intervenu alors que les mineurs démontaient des équipements miniers
souterrains, alors que la mine est fermée depuis deux mois. Des enquêteurs ont été dépêchés
sur place afin de déterminer les causes de l’accident, selon l’agence de presse officielle
Xinhua. Trois personnes avaient perdu la vie dans cette mine en 2013, selon Xinhua.

Les accidents miniers sont courants en Chine, où l’industrie présente un triste bilan en termes
de sécurité et les règlements sont rarement appliqués. Une autre mine proche de Chongqing a
été concernée par un accident en septembre dernier, après qu’un incendie a provoqué des
niveaux dangereux de monoxyde de carbone, entraînant la mort de 16 ouvriers.

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