Exposition Tokyo FOIRE INTERNATIONALE DE TOULOUSE 2019
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FOIRE INTERNATIONALE DE TOULOUSE 2019 : Exposition Tokyo Fil conducteur PRÉAMBULE Cette nouvelle exposition reprend le principe d’un parcours labyrinthique, avec une succession de tableaux qui évoquent les grands moments de l'histoire et de la réalité contemporaine de cette ville. L'écrin donné au parcours permet une mise en lumière soignée des éléments de décor ainsi que des vitrines présentant les collections. L'un des tableaux sera néanmoins paysager lorsqu'il sera question d'évoquer l'architecture traditionnelle de la ville. Ainsi, les éléments constitutifs du jardin japonais viendront donner une belle respiration, à mi-parcours. Chacun des périmètres a sa propre sonorisation. Cette exposition est conçue et réalisée par la Société NILOPOMA sur demande de Toulouse Evénements. Cette exposition étant en cours de montage, son descriptif ci-dessous peut-être soumis à quelques modifications.
I. LE SHOGUNAT Ce premier tableau évoque toute la période précédant l'ère Meiji, lorsque la dynastie des shoguns (généraux) et les samouraïs, régnaient sur un Japon féodal et replié sur lui-même. Présentation d'armures de samouraïs, en position assise selon les codes Présentation d'une collection d'armes et autres attributs des seigneurs Visuels reprenant une estampe japonaise dédiée aux samouraïs, aux grands moments de l'histoire féodale du Japon et à des scènes de vie quotidienne Visuels présentant les principaux sites historiques du pays: châteaux, sanctuaires, éléments architecturaux du pouvoir Scénographie de kimonos précieux présentés selon les codes, avec les accessoires suivants : collection d'éventails, obis (ceintures traditionnelles), peignes et autres objets de collections inhérents à la mise en beauté de la femme japonaise de la caste supérieure
II. COURTES PAGES D'HISTOIRE Jusqu’à l’ère Meiji, Kyoto est la capitale du Japon. Jusqu'au milieu du XIXe siècle, le pays ne s'ouvre que timidement aux influences extérieures et n'autorise qu'à son corps défendant l'implantation de quelques rares missions, notamment portugaises. Il en est de même sur le plan des relations commerciales qui se limitent à des échanges avec des contrées voisines, la Chine et la Corée principalement. En revanche, les influences spirituelles originaires de la Chine sont fortes (bouddhisme, confucianisme, zen et zazen etc...). Présentation, par le décor et l'objet, d'un syncrétisme religieux japonais aux spécificités multiples Présentation des missions chrétiennes et de leur histoire, évoquée par le décor et l'objet Scénarisation d’un temple et ses jardins, avec autour de celui-ci, des oratoires et lanternes de jardin en pierre balisant le parcours du visiteur qui emprunte un pont traditionnel (celui-ci respecte les normes d'accessibilité pour les personnes handicapées) Oratoires présentés avec leurs offrandes traditionnelles (fûts de saké, chausses tressées, etc...)
III. LES ARTS Au milieu du XIXe siècle, l'isolationnisme, appelé « sakoku », ne peut plus durer tant la pression des puissances occidentales se fait grandissante et menaçante. Néanmoins, si le système politique du shogunat est sclérosé, le Japon vient de connaître 250 ans de paix, de relative prospérité économique et de floraison des arts. L'accent est mis sur la production des grands maîtres que furent Hokusaï et Hiroshige. Evocation des arts japonais des XVIIIe et XIXe siècles, par l'image, les vitrines et les différents décors, notamment une rue d'Edo avant que la ville ne devienne Tokyo, avec ses échoppes, ses ateliers, ses résidences Chacune des structures reprend les codes différents de l'architecture japonaise. Thématiques des différentes maisons : 1 - L'atelier d'estampes Thème de l’estampe japonaise 2 - La maison de l'écrivain Thème de la calligraphie 3 – Le marchand de saké Présentation des différents ustensiles nécessaires à l'élaboration du vin de riz qui, au Japon, tient un rôle culturel tout aussi important que le vin en France. 4 - Le fabricant d'éventails et de paravents Thème du travail du papier comme élément d'architecture intérieure et à finalité fonctionnelle (ombrelles, lanternes de papier...)
5 - L'intérieur traditionnel d’une maison avec son mobilier et sa décoration Pièces de mobilier de l'époque Edo et éléments de décoration intérieure, avec le tatami au sol encadrant l’hibachi, brasero traditionnel 6 - L'atelier de céramique Evocation, par l'installation et par les vitrines et visuels, des arts de la table : pièces de vaisselle remarquables de l'époque Edo, pots et vases 7 - L'entrée du théâtre japonais Exposition de masques et costumes Autour des maisons, le mobilier urbain rythme la rue : enseignes en ardoise et en bois, lanternes, oratoires de commerçants, panneaux de rue et réverbères traditionnels, torii (portiques japonais). Pour ce vaste périmètre, tous les objets présentés sont authentiques et soigneusement choisis afin d'être hautement évocateurs de tel ou tel aspect des arts, des us et coutumes du Japon et, principalement, de la ville et de la région d'Edo (Tokyo).
IV. L'ERE MEIJI Lorsqu'en 1867, le jeune prince Mutushito monte sur le trône, il abat définitivement les partisans du shogunat. Cette réforme par le haut est accompagnée de la décision de transférer la capitale à Edo qui est aussitôt rebaptisée Tokyo, la capitale de l'Est. S'ouvre l'ère Meiji qui voit le Japon se moderniser afin de pouvoir traiter d'égal à égal avec les puissances étrangères. Estampes et premières photographies autour du personnage du jeune empereur Présentation d'objets japonais de la fin du XIXe siècle, notamment des pièces de mobilier, ayant reçu une influence occidentale Evocation des missions japonaises en Occident
V. L'EMPIRE DU SOLEIL LEVANT Tokyo devient rapidement une ville moderne qui rayonne sur un empire. Celui-ci va se bâtir sur le modèle des empires occidentaux, avec la prise de possession de la Corée et d'une partie de la Chine. Le Japon voit également naître de nouvelles productions qui intègrent désormais des technologies inspirées de l’Occident. Evocation des révolutions technologiques et de la transfiguration de la ville de Tokyo au lendemain du tremblement de terre de 1923, connu sous le nom de séisme de Kanto, qui provoqua la mort de près de 400 000 personnes. Ce moment de l'exposition permet de rappeler la spécificité de l'archipel nippon, fortement exposé aux séismes de forte amplitude ainsi qu'aux tsunamis dévastateurs. Visuels d’un petit bar japonais des années 30, avec ses affiches d'avant-guerre, ses objets représentatifs d'une époque, servant de fond à la narration Sonorisation de l'espace avec les chansons des crooners japonais d'avant-guerre Eléments de facture européenne : radios en bachélyte des années 30, pièces de vaisselle, ventilateurs...
VI. MADE IN JAPAN Au sortir du second conflit mondial, le Japon se relève rapidement de ses ruines et part à la conquête du monde – une conquête pacifique cette fois car commerciale. C'est l'ère du Made in Japan avec les jouets en fer blanc, motos, voitures etc... Evocation des destructions que connut Tokyo durant la Seconde Guerre Mondiale, et de l’effort de reconstruction Présentation de collections vintage d'objets des années 50, 60 et 70, avec un espace dédié à chaque décennie (présentation sous vitrine, scénarisation par l’image et l’objet) Evocation du style vestimentaire de l’époque et de son évolution Présentation de motos japonaises produites à cette même période Présentation d’appareils multimédia de l’époque : appareils photos, caméras, postes de radio, téléviseurs… Présentation d’un des premiers modèles de voiture japonaise importée en France
VII. LE DYNAMISME TOKYOITE Par ce boom économique formidable, la ville est transfigurée et impressionne par son dynamisme. De nouveaux moyens d'expression font leur entrée, qui resteront méconnus de l'Occident jusqu'aux années 80. Le manga en est la principale manifestation. Présentation des maîtres de la bande dessinée japonaise Présentation du film d'animation japonais Ensemble de décors et de projections, présentant le réel – la ville de Tokyo – et le virtuel, ainsi que l'ancien et le nouveau (petits sanctuaires côtoyant publicités géantes)
VIII. SHIBUYA N’EST PAS TOKYO Shibuya, l’un des 23 arrondissements de Tokyo, est le célèbre quartier de la mode et de la jeunesse tokyoïte par excellence. Le lieu est mondialement connu pour son fameux carrefour, l’un des plus fréquentés au monde. Shibuya, c’est le Times Square de Tokyo. Reconstitution d'un quartier Présentation, par une galerie de portraits, d'une jeunesse imprégnée de la culture du manga Intégration de vraies échoppes dans la scénographie, qui font de ce moment de l'exposition, une présentation vivante. Le bar ainsi qu'un restaurant authentiquement tokyoïte complèteront l'impression de faire un voyage au Japon. Intégration d’un espace dédié aux us alimentaires: les ustensiles de cuisine, la coutellerie japonaise, les boîtes à repas pour l’école et le travail Evocation de l’uniforme porté pendant le cursus scolaire Présentation de mobilier urbain avec des distributeurs de boissons aux couleurs excentriques, fort exotiques pour le visiteur européen Evocation des transports avec le shinkansen, les taxis, les gares et leur ambiance particulière Exposition sur le marché aux poissons de Tokyo et sur les autres petits marchés, braderies et brocantes qui éclosent à l’occasion des fêtes et cérémonies des différents calendriers religieux : antiquités, fruits secs, petite vaisselle, confiserie, vêtements… Evocation des sports : baseball, soccer, rugby, sumo parmi les plus populaires Exposition de la peintre ANnCo Miura, artiste contemporaine BON VOYAGE A TOKYO ! 東京への素敵な旅を!
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