FLASH MARCHÉS : LA SAISON DES RÉSULTATS BAT SON PLEIN - Pacinvest

La page est créée Jacqueline Fontaine
 
CONTINUER À LIRE
FLASH MARCHÉS : LA SAISON DES RÉSULTATS BAT SON PLEIN - Pacinvest
FLASH MARCHÉS :
LA SAISON DES RÉSULTATS BAT
SON PLEIN
La semaine a été marquée par de nouvelles données économiques attestant du
ralentissement de la conjoncture. D’une part, le FMI a revu ses prévisions de croissance
pour 2019 en raison notamment d’un ralentissement de l’activité au second semestre 2018,
des tensions commerciales entre la Chine et les Etats Unis et d’un retrait plus marqué de la
croissance chinoise (+6,2% prévu pour 2019). L’institution s’attend dorénavant à une
croissance mondiale de +3,5% en 2019 et de +3,6% en 2020, soit respectivement 0,2 point et
0,1 point de moins que précédemment. Tout en confirmant une croissance de +1,7% en
2020 pour la zone euro, le FMI a aussi revu à la baisse ses prévisions pour 2019 (+1,6%) en
raison d’une baisse de l’activité en Allemagne et en Italie.

D’autre part, les statistiques chinoises confirment le ralentissement en « mode contrôlé ».
Le PIB chinois affiche au quatrième trimestre sa croissance la plus faible depuis 2009 à
+6,4%. Néanmoins, les investissements se sont maintenus en décembre, les ventes au détail
progressent et la production industrielle rebondit. Selon certains indicateurs, les mesures
de relance du gouvernement commencent modestement à porter leurs fruits avec une
activité dans la construction et une production de ciment un peu plus soutenue
qu’attendu.

Sur le front des négociations commerciales, le secrétaire d’Etat au commerce américain
Wilbur Ross tente de gérer les attentes des marchés à propos de la réunion entre Chinois
et Américains prévue au cours des prochains jours. Il prévient que les deux
gouvernements sont encore très loin d’avoir trouvé un terrain d’entente et qu’il y a peu de
chances qu’un accord soit trouvé.

Dans ce contexte, les marchés se montrent particulièrement robustes en dépit de
l’attentisme qui prévaut autour des questions du Brexit, du shutdown et des négociations
commerciales. Ceci montre selon nous que les bourses mondiales corrigent
progressivement l’excès de pessimisme observé en toute fin d’année.

ACTIONS EUROPÉENNES
Sur fond de révision en baisse des prévisions de croissance mondiale par le FMI, de
ralentissement confirmé en Chine et d’indicateurs PMI en zone euro en baisse, les
publications de résultats des sociétés ont globalement rassuré le marché.

Le soulagement concernant les comptes et les perspectives de STM permet ainsi aux valeurs
technologiques de grimper. En dépit d’une prévision d’un faible premier trimestre, la marge
brute devrait rester stable à 39% après 40% au quatrième trimestre. De son côté, ASML a
déclaré que son chiffre d’affaires au premier trimestre 2019 serait inférieur à celui de la
même période de 2018 en raison du report de commandes de certains clients du premier
semestre au second semestre. Le CEO a néanmoins rassuré quant à l’évolution des marges.
Ericsson a affiché un momentum positif visible dans ses résultats du quatrième trimestre,
avec une reprise de la croissance organique et une marge brute à 32%.

EDMOND DE ROTHSCHILD                                                                      1/7
Ingenico a en revanche souffert après avoir encore abaissé sa prévision de résultat
d'exploitation pour la division « terminaux de paiement ».

Le secteur de la distribution a également plutôt rassuré. Malgré le mouvement des Gilets
Jaunes, la croissance organique de Carrefour n’a pas décéléré et le groupe affiche un EBIT
annuel supérieur de +3 % au consensus, reflétant la reprise de l’inflation au Brésil. Ahold
Delhaize a de son côté affiché une hausse du chiffre d’affaires au quatrième trimestre,
portée par ses activités en ligne aux Pays-Bas. Maisons du Monde a confirmé son objectif de
marge d'EBITDA supérieur à 13% pour l'ensemble de l'année 2018 et est confortable avec le
consensus (EBITDA à 146,5 millions d’euros).

Déception en revanche chez Henkel qui a averti sur sa marge : la société va réinvestir 300
millions d’euros (soit 10% de son EBIT) pour faire croître ses revenus. UBS a publié des
chiffres faibles au titre du quatrième trimestre, avec en particulier une forte sous-
performance dans la banque d’investissement.

Du côté des transformations d’entreprises, le fabricant néerlandais de systèmes de
navigation GPS TomTom a annoncé la vente de sa division Telematics (gestion de flotte,
solutions télématiques et services de voitures connectées) au fabricant de pneus
Bridgestone pour 910 millions d'euros. Casino a annoncé la signature d’un accord avec
Fortress Investment Group en vue de la cession d’actifs immobiliers pour un montant de 501
millions d’euros. Iliad a annoncé le rachat de l'opérateur Jaguar Network, qui fournit aux
entreprises des services télécoms et "cloud". Elior, qui a confirmé ses objectifs annuels,
aurait retenu trois fonds de PE pour le rachat de sa division Concessions Areas. Michelin a
annoncé l’acquisition de Multistrada en Indonésie, permettant au groupe de produire des
pneus Tier 2/3 dans des pays à bas coûts et les exporter dans des pays matures. Notons
enfin que moins d'un an après avoir manifesté son intérêt, le groupe IAG renonce à faire une
offre sur la compagnie low-cost Norwegian.

ACTIONS AMÉRICAINES
Semaine de consolidation (écourtée pour cause de Martin Luther King Day) : les indices
américains marquent le pas, le S&P500 recule de 1%. Seuls les secteurs défensifs (services
publics et immobilier) sont dans le vert tandis que les secteurs des matériaux et de
l’énergie reculent de plus de -2,5%. Sur le plan macroéconomique, les demandes
d’allocations chômage ont atteint leur plus bas niveau depuis le 15 novembre 1969, à
199.000 vs. 218.000 estimé, tandis que les PMI manufacturier et services américains sont
ressortis meilleurs que prévu à 54,9 et 54,2 respectivement, vs. 53,5 et 54,2.

Sur le plan politique, il n’y a pas d’avancées majeures : le secrétaire au Commerce, Wilbur
Ross, a déclaré que les États-Unis étaient « à des kilomètres » d'un accord commercial avec
la Chine, ce qui contredit les déclarations antérieures qui suggéraient une amélioration. De
plus, le Sénat n'a pas été en mesure d'adopter un projet de loi visant à mettre fin au
shutdown du gouvernement.

La saison des résultats bat son plein. American Airlines s’est affiché en hausse de +6,35%
après l'annonce des résultats du quatrième trimestre qui ont dépassé les attentes en termes
de bénéfices et de revenus. Southwest Airlines (+6,25%) et JetBlue Airways (+5,10%) ont
également enregistré des résultats meilleurs que prévu au quatrième trimestre. Le secteur
de la technologie a été soutenu par des publications meilleures que prévu des sociétés de
semi-conducteurs et par IBM qui a dévoilé des perspectives haussières en matière de
bénéfices.

EDMOND DE ROTHSCHILD                                                                         2/7
ACTIONS JAPONAISES
Malgré un ralentissement économique manifeste, le marché actions japonais a relativement
bien résisté, la baisse de la volatilité ayant été favorisée par le repli des niveaux de
valorisation et par le regain de confiance des investisseurs, dans le sillage des mesures de
relance économique prises par le gouvernement chinois. L’indice TOPIX a légèrement reculé
(-0,32%) durant la semaine.

Le marché s’est stabilisé et a intégré les révisions à la baisse des prévisions de croissance
des bénéfices, mais le potentiel haussier est resté limité. Les investisseurs ont fait preuve de
prudence à l’approche de la saison de publication des résultats trimestriels pour la période
d’octobre à décembre. Toutefois, il semblerait qu’ils commencent à anticiper une possible
reprise, estimant que la situation actuelle est similaire à celle observée en 2016.

Les valeurs technologiques sensibles à la conjoncture économique ont rebondi au cours de
la semaine, à la faveur de titres survendus, malgré la baisse du nombre de commandes de
machines au quatrième trimestre 2018 et le repli des exportations de composants
électroniques vers la Chine. Fujitsu s’est inscrit en hausse de 5,92%, à l’instar de
Tokyo Electron et Nitto Denko qui ont gagné 4,06% et 3,57% respectivement. Alors que
Nidec avait surpris le marché la semaine dernière en faisant part de la révision à la baisse de
ses prévisions de bénéfices et d’une croissance négative de son BPA, l’entreprise a
légèrement progressé cette semaine. À l’inverse, Unicharm (-5,23%) et Recruit Holdings
(-4,39%) ont sous-performé.

La Banque du Japon (BoJ) a laissé sa politique monétaire inchangée et poursuit son
programme d’achat de parts d’ETF. Les entreprises japonaises ont sensiblement augmenté
leurs rachats d’actions sur le marché boursier, et jouissent désormais du statut de principaux
acheteurs nets, toujours derrière la BoJ, afin d’améliorer l’efficacité du capital et les
rendements des investisseurs.

MARCHES EMERGENTS
Alors que la délégation chinoise devrait arriver à Washington lundi, le gouvernement
américain a confirmé cette semaine qu’une demande officielle d’extradition à l’encontre de la
directrice financière de Huawei, actuellement au Canada, sera déposée. Cela devrait susciter
davantage d’incertitudes à l'heure où de nouvelles négociations commerciales se profilent.
La croissance de l’économie chinoise s’est inscrite à +6,4% au quatrième trimestre 2018,
atteignant l’objectif de +6,6% sur l’année. Les ventes au détail se sont stabilisées à +8,2% en
décembre, tandis que les ventes au détail en ligne restaient solides à +25,4% en glissement
annuel durant le mois, contre +17,8% en novembre. Les ventes de biens immobiliers chinois
ont également surpris à la hausse, +0,9% sur un an en décembre, après s’être repliées au
cours des trois derniers mois. Le niveau global de liquidité continue de s’améliorer, la
banque centrale chinoise s’apprêtant à lancer un nouvel instrument de swap afin de fournir
des capitaux par le biais d’obligations perpétuelles.

Les autorités chinoises ont approuvé deux jeux vidéo de Tencent et un de NetEase lors de la
quatrième phase d’octroi de licences. China Merchants Bank a publié ses résultats pour le
quatrième trimestre 2018, avec une amélioration de son taux de créances douteuses et une
croissance de 16,2% en glissement annuel de ses bénéfices nets. TAL et EDU, deux titres liés
à l’éducation, ont fait part de résultats et de prévisions supérieurs aux attentes, à la faveur
d’une croissance organique solide et d’une amélioration de leurs marges.

EDMOND DE ROTHSCHILD                                                                          3/7
Avec une croissance de 6,5% de ses bénéfices en 2018, le constructeur local de SUV Great
Wall Motor a annoncé un objectif de ventes de 1,2 million d’unités pour 2019, un chiffre
légèrement supérieur à l’objectif de 1,16 million en 2018.

En Corée, SK Hynix a annoncé que le recul de ses bénéfices était lié à la faiblesse de la
demande finale en semi-conducteurs pour mémoires. L’entreprise a fait part d’une hausse de
50% de son dividende à la faveur d’une baisse de 40% de ses dépenses d’investissement.
L’activité basée sur le cloud d’Intel a reculé en glissement annuel au quatrième
trimestre 2018. Cependant, les titres du secteur asiatique des semi-conducteurs ont dans
l'ensemble bien réagi cette semaine, compte tenu des prévisions de dépenses en capital
d’Intel (15,5 milliards de dollars en 2019, contre 15,2 milliards de dollars en 2018).

En Inde, Yes Bank a enfin résolu son problème de gouvernance en annonçant la nomination
de son nouveau PDG, Ravneet Gill, qui occupait le même poste au sein de Deutsche Bank.
Havells a fait part d’une solide croissance de son chiffre d’affaires au troisième trimestre de
l’exercice 2019 (+28% en glissement annuel), mais sa marge d’EBITDA s’est inscrite en deçà
des attentes en raison de la hausse du prix des matières premières.

L’actualité au Brésil a été marquée par les discours de Jair Bolsonaro et de Paulo Guedes à
Davos qui ont souligné l’importance de la réforme des retraites (qui doit être présentée en
février), mais également des ventes d’actifs et des privatisations. Ainsi, si ces projets sont
approuvés, le déficit primaire de cette année devrait s’établir à un niveau proche de zéro
selon le ministre des Finances. En outre, les chiffres de l’inflation (IPCA-15) ont été inférieurs
aux prévisions, confirmant ainsi les attentes quant au maintien des taux d’intérêt à leur
niveau actuel (+6,5%).

En Argentine, l’équilibre budgétaire primaire s’est inscrit à -2,4% du PIB en 2018, en deçà de
l’objectif de -2,7%. Au Mexique, Banorte a fait part de solides bénéfices ajustés (+27% en
glissement annuel), un chiffre toutefois inférieur de 3% aux estimations des analystes, en
raison de la hausse des coûts. La direction a annoncé des prévisions conformes aux attentes
pour 2019 (croissance de 20% du BPA, hausse de 7-9% des prêts, augmentation du taux
d’imposition effectif).

Nous sommes plus optimistes à l’égard des marchés émergents.

MATIÈRES PREMIÈRES
L’actualité vénézuélienne revient sur le devant de la scène pétrolière. Alors que la
production du pays est passée de 2,3Mb/j fin 2015 à 1,22Mb/j fin 2018, et qu’elle était
encore de 1,7Mb/j fin 2017, et ce sous l’impulsion des sanctions américaines contre le
régime vénézuélien. Alors que le président Maduro a toujours le contrôle institutionnel du
pays et le soutien de l’armée, sa position semble s’affaiblir davantage chaque jour. Après des
manifestations massives, le responsable de l’opposition et président de l’Assemblée
Nationale, J. Guaido, a été proclamé président par intérim, une position qui a été reconnue
par de nombreux pays, et notamment les Etats-Unis. Maduro a dès lors rompu les liens
diplomatiques avec les Etats-Unis et donne 72 heures aux diplomates américains pour partir.
L’évolution à court terme sera largement dépendante des prises de position de l’armée.
Entre temps, les Etats-Unis menacent d’accentuer les sanctions. Les Etats-Unis importent
encore près de 500kb/j de brut vénézuélien, contre 900kb/j historiquement. La production
du pays pourrait encore baisser, même si les deux autres principaux importateurs, la Chine
et l’Inde, continuent à acheter, car le pays manque de plus en plus des investissements
nécessaires.

EDMOND DE ROTHSCHILD                                                                           4/7
Repsol, Equinor, Chevron et Total continuent leurs opérations dans le pays, mais le CEO de
Total indique que la situation est compliquée, du fait de la forte inflation et du manque
d’accès aux équipements nécessaires à maintenir la production. La croissance de la
production américaine ralentit, en raison de la baisse des cours du pétrole fin 2018, d’un
ralentissement de l’activité de forage et de la baisse des gains de productivité. En effet, pour
le 7ème mois consécutif, l’EIA s’attend à ce que la production de pétrole de schiste
enregistre un rythme mensuel décroissant, de +71kb/j en janvier et de +63kb/j en février,
alors qu’elle était encore à +240kb/j en septembre dernier. Il n’en reste pas moins que pour
le moment les stocks hebdomadaires continuent de monter aux Etats-Unis, limitant une plus
forte appréciation des prix.

DETTES D’ENTREPRISES

CRÉDIT
La tendance a été mitigée cette semaine avec des investisseurs prudents en amont de la
réunion de la BCE et un retour des craintes d’un ralentissement de la croissance mondiale
(croissance attendue par le FMI et indices PMI européens en baisse). Le discours de la BCE a
laissé présager d’une continuation de la politique accommodante, permettant au marché de
repartir à la hausse en fin de semaine. Dans ce contexte, l’indice Xover s’écarte de quatre
points de base au cours de la semaine et le Main retrouve son niveau d’ouverture.

Les obligations de Casino (Ba1/BB) se sont affichées en hausse. Le groupe va céder pour
501 millions d’euros de murs à un groupe de fonds géré par Fortress. Le distributeur aura
ainsi finalisé son plan de cession d’actifs de 1,5 milliard d’euros annoncé en juin 2018, avec
un an d’avance.

Atalian (B2/B) a été sous pression. L’actionnaire principal du groupe fait l’objet d’une
enquête judicaire pour abus de biens sociaux. De la même façon, le parquet de Milan a
ouvert une enquête visant Saipem (Ba1/BB+, société d'ingénierie pétrolière) et certains de
ses dirigeants concernant d’éventuelles falsifications comptables et manipulation de marché.

La Commission européenne a donné son feu vert à Banca Carige pour utiliser la garantie de
l’Etat italien pour sa prochaine émission obligataire (environ deux milliards d’euros
annoncés). Par ailleurs, Ubi Banca a exclu de venir au secours de Banca Carige et Monte
Paschi après des rumeurs de fusion envisagée par l’Etat italien. Deutsche Bank, qui agissait
comme principale banque correspondante aux Etats-Unis de la filiale estonienne de Danske
Bank, serait visée par une enquête de la Fed sur son implication dans le scandale de
blanchiment d’argent.

Du côté des fusions-acquisitions, le fonds Apollo a annoncé racheter le groupe RPC,
spécialiste des emballages plastiques, pour 3,3 milliards de livres.

En ce qui concerne le primaire, en IG, Auchan a émis un milliard d’euros à 5 ans (coupon de
2.625%) et Energias de Portugal a émis une hybride pour un milliard d’euros (coupon de
4.496%). Après la publication de bons résultats, IBM a aussi émis pour cinq milliards d’euros
en quatre tranches à 4,6,8 et 12 ans. Sur le front des financières, Generali a émis une Tier 2 à
10 ans pour 500 millions d’euros (coupon 3.875%) et Banco Comercial Portugues a émis une
obligation AT1 pour 400 millions d’euros (coupon de 9.25%).

EDMOND DE ROTHSCHILD                                                                             5/7
CONVERTIBLES
Depuis le début de la semaine, le marché mondial des obligations convertibles affiche une
performance neutre. Après avoir affiché une solide performance depuis le début d’année, les
obligations convertibles américaines ont sous-performé, pénalisées par le secteur de la
technologie qui a connu des prises de bénéfices et généré des déceptions concernant les
bénéfices, notamment Citrix Systems.

Hier, la BCE a laissé ses taux d’intérêt inchangés et confirmé son orientation sur les taux
d’intérêt et sur les réinvestissements. La banque centrale a revu son évaluation des risques
« à la baisse » et Mario Draghi a adopté un ton accommodant lors de la conférence de
presse.

Le marché européen des obligations convertibles (OC) évolue en territoire positif depuis une
semaine. Dans ce contexte, le marché primaire des OC s’est de nouveau révélé actif avec
deux nouvelles émissions cette semaine. Un nouvel émetteur a notamment lancé une
émission convexe dans un secteur en pleine expansion en Europe et l’émission a remporté
un franc succès auprès des investisseurs. En effet, Takeaway.com, société néerlandaise de
commande de repas en ligne, a émis pour 250 millions d’euros à 5 ans avec un coupon de
2,5% et une prime de 35% en vue de financer l’acquisition de Delivery Hero en Allemagne
(annoncée en décembre dernier) et de rembourser le prêt relais de 150 millions d’euros. La
société a également introduit 8,35 millions d’actions ordinaires.

Aux États-Unis, Conmed Corporation (produits orthopédiques spécialement conçus pour
l’arthroscopie) est en passe d’émettre pour 275 millions de dollars à échéance 2024 avec un
coupon compris entre 2,875%-3,375% et une prime avoisinant 25%. Le produit de l’opération
sera consacré au financement de l’acquisition de Buffalo Filter.

Achevé de rédiger le 25/01/2019

EDMOND DE ROTHSCHILD                                                                       6/7
AVERTISSEMENT :

Document non contractuel. Ce document est exclusivement conçu à des fins d’information.

Les données chiffrées, commentaires et analyses figurant dans cette présentation reflètent le sentiment
de Edmond de Rothschild Asset Management (France) et de ses filiales sur les marchés, leur évolution,
leur réglementation et leur fiscalité, compte tenu de son expertise, des analyses économiques et des
informations possédées à ce jour. Ils ne sauraient toutefois constituer un quelconque engagement ou
garantie de Edmond de Rothschild Asset Management (France). Tout investissement comporte des
risques spécifiques. Tout investisseur potentiel doit se rapprocher de son prestataire ou conseiller, afin
de se forger sa propre opinion sur les risques inhérents à chaque investissement indépendamment de
Edmond de Rothschild Asset Management (France) et sur leur adéquation avec sa situation
patrimoniale et personnelle. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des
performances futures. Principaux risques d’investissement : risque lié à l’investissement dans les pays
émergents, risque de perte en capital, risque lié à la détention d’obligations convertibles, risque actions,
risque de taux, risque de crédit, risque sectoriel.

Avertissement spécifique pour la Belgique: cette communication est exclusivement destinée à des
investisseurs institutionnels ou professionnels au sens de la loi belge du 20 juillet 2004 relative à
certaines formes de gestion collective de portefeuilles d’investissement. Cette communication est en
outre exclusivement destinée à des investisseurs autres que des consommateurs au sens de la loi belge
du 14 juillet 1991 sur les pratiques du commerce et sur l’information et la protection du consommateur.

EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT (France)
47, rue du Faubourg Saint-Honoré - 75401 Paris Cedex 08
Société anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance au capital de 11 033 769 euros
Numéro d’agrément AMF GP 04000015 - 332 652 536 R.C.S. Paris
T. +33 (0)1 40 17 25 25 - F. +33 (0)1 40 17 24 42
www.edram.fr

EDMOND DE ROTHSCHILD                                                                                     7/7
Vous pouvez aussi lire