FLASH MARCHES : LA GÉOPOLITIQUE ÉCLIPSE LES RÉSULTATS - Edmond de Rothschild

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FLASH MARCHES :
LA GÉOPOLITIQUE ÉCLIPSE LES
RÉSULTATS
Encore une semaine agitée sur les marchés. A nouveau, les éléments géopolitiques (Arabie
Saoudite, Brexit, Italie) l’ont emporté sur les premières annonces de résultats trimestriels
qui surprennent favorablement.

Les taux italiens à 10 ans affichent un spread de près de 3,40%, au-dessus des taux
allemands, et le bras de fer avec la Commission européenne inquiète car la volonté du
gouvernement de défier les règles communes est manifeste.

La correction en cours a beaucoup rapproché la valorisation des différents marchés
d’actions de son point médian des 10 dernières années.

Le cycle économique mondial, notamment américain, ne semble pas devoir se terminer
brutalement avant au moins 12 à 18 mois.

Ceci nous amène à penser que la correction actuelle est temporaire et nous avons
commencé à en profiter pour nous renforcer tactiquement en actions.

ACTIONS EUROPÉENNES
La reprise technique intervenue mardi sur les marchés n’aura pas fait long feu et les marchés
européens ont poursuivi leur baisse au cours de la semaine. Milan a sous-performé alors que
le 10 ans a touché un nouveau plus haut et que les craintes d’un rejet du budget par l’UE
persistent.

Les performances s’affichent en ordre très dispersé, rythmées par les premières publications
trimestrelles. Les secteurs cycliques comme la construction, l’automobile ou les semi-
conducteurs ont mené les baisses alors que certains secteurs défensifs comme les télécoms
ont profité d’un marché en mode risk-off. L’automobile a été impactée par le plongeon des
immatriculations européennes en septembre, et alors que Michelin a annoncé revoir à la
baisse ses prévisions de croissance du marché. HeidelbergCement a fortement décroché
après un avertissement lié à la hausse de prix des matières premières. Bouygues a
également lancé un avertissement sur son pôle construction, lié néanmoins à des
phénomènes exceptionnels en lien avec des difficultés sur des contrats. Danone a baissé en
raison de la performance décevante de l’activité nutrition, la plus margée, en Chine.

SAP a publié des marges décevantes, impactées par la transition plus rapide que prévu vers
le cloud, en dépit d’une croissance organique solide. Fresenius Medical Care a également
revu ses objectifs dans le bas de la fourchette compte tenu notamment du ralentissement de
sa division dialyse américaine. Dia a plongé après avoir émis un nouveau profit warning lié à
la forte concurrence sur son marché local. Le groupe a annoncé avoir suspendu son
dividende. Les compagnies aériennes ont souffert alors que Flybe s'est effondrée après
avoir fait état d’une demande moins soutenue au second semestre. Air France parvient
néanmoins à se démarquer, bénéficiant d’un prochain accord salarial et d’une hausse des
capacités pour l’hiver.

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Concernant les bonnes nouvelles, Dassault Aviation a profité d’un message plus confiant sur
le marché des jets et Safran du gain d’un contrat pour son moteur Silvercrest. Thales a
également fait état de prises de commandes et d’un chiffre d’affaires particulièrement
solides. Carrefour s’affiche en forte hausse grâce à une stabilisation des ventes des
hypermarchés en France et suite à l’annonce positive d’un montant de capex revu en baisse
pour 2018. Le groupe a confirmé sa guidance pour l’année, tout comme FNAC en particulier
sur la marge. La société annonce le démarrage du rachat de 2% de son capital afin de tirer
profit de l’actuelle faiblesse du titre. Enfin, Ericsson a publié d’excellents chiffres, tant sur les
ventes que sur la marge, grâce à une forte dynamique dans la division Networks tirée par le
déploiement de la 5G aux Etats-Unis et une bonne exécution du plan de restructuration.

ACTIONS AMÉRICAINES
Semaine volatile pour les marchés américains : le S&P a fluctué autour de 2,5%, pour
finalement être étale au cours des quatre dernières séances. La configuration fut similaire
pour le Nasdaq qui, après avoir progressé de près de 3% durant la seule séance de mardi,
affiche une performance stable. Sur le seul mois d’octobre, le S&P abandonne 5%. Le recul
est encore plus prononcé pour les small caps avec une baisse de 8% pour le Russell 2000. Le
marché aborde la saison des résultats trimestriels très fébrilement, l’attentisme prévaut,
notamment en raison des craintes entournat les données macroéconomiques chinoises.

L’indice de l’Empire Manufacturing ressort à 21,1 (vs. 19 le mois précédent), tandis que les
ventes au détail pour le mois de septembre progressent de 0,1% (en base séquentielle)
contre des attentes à 0,6%.

La publication des minutes de la dernière réunion de la Fed révèlent une certaine continuité
par rapport à la publication précédente. La Fed ne compte pas changer de posture suite au
stress récent sur les marchés. Le seul point nouveau est sa relative inquiétude quant à la
vigueur du dollar. Cela n’a pas suffi à enrayer la progression du billet vert, passant de 1.16$ à
1.14$ contre l’euro sur la semaine.

Les banques d’affaires ont dévoilé de solides publications. Goldman Sachs progresse de 6%
au cours de la semaine après ses bons chiffres trimestriels. Netflix voit la croissance de ses
abonnés accélérer, avec sept millions de nouveaux clients, portant leur total à 130 millions,
mais table sur une accélération des dépenses de contenu.

ACTIONS JAPONAISES
Les cours des actions japonaises ont baissé en début de semaine en raison des craintes
persistantes liées au ralentissement de l’économie chinoise, mais également des inquiétudes
concernant la proposition des États-Unis d’inclure une « clause de cours de change » dans
l’éventuel accord commercial bilatéral avec le Japon afin d’empêcher Tokyo d’encourager la
dépréciation du yen par rapport au dollar. Les cours boursiers sont ensuite repartis à la
hausse à la faveur du rachat d’actions par les investisseurs à court terme dans le sillage du
rebond du marché boursier américain. L’indice TOPIX a gagné 0,13% durant la semaine.

La performance des titres liés à la Chine, comme Shiseido et Kao, est restée faible suite à
l’annonce de la baisse du nombre de touristes en septembre, suscitée par la fermeture
temporaire de l’aéroport international du Kansai en raison des dommages causés par le
typhon qui a touché la région.

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Par ailleurs, les secteurs sensibles à la conjoncture économique, comme le transport
maritime, les produits du pétrole et du charbon, les produits chimiques, les machines et le
secteur automobile, ont sous-performé sur fond de craintes liées à la faiblesse de l’économie
chinoise.

À l’inverse, les secteurs axés sur la demande intérieure, comme l’immobilier et l’industrie
pharmaceutique, ont surperformé. Côté valeurs, Takeda Pharmaceutical a progressé de
7,06%, à l’instar de Mitsui Fudosan et Sumitomo Realty & Development, qui ont
respectivement gagné 5,23% et 4,18%.

Le Premier ministre Shinzo Abe a confirmé son intention d’augmenter la taxe à la
consommation à 10%, contre 8% actuellement, à compter d’octobre 2019 comme prévu. Il a
également annoncé qu’il comptait prendre différentes mesures en vue de limiter l’impact
négatif de cette hausse sur l’économie, comme un plan de relance budgétaire et la réduction
de la TVA sur les produits alimentaires et les boissons. Les conséquences négatives de la
hausse de la taxe sur les ventes ne devraient pas, cette fois-ci, être aussi importantes
qu’après celle de 2014.

MARCHES EMERGENTS
Le conflit opposant Washington à Pékin s’est poursuivi cette semaine. Alors que les États-
Unis se sont abstenus d’accuser la Chine de manipuler sa monnaie, le gouvernement Trump
a décidé de se retirer de l’Union postale universelle, ce qui devrait sensiblement augmenter
les frais de port des produits fabriqués en Chine et achetés en ligne. Le yuan a perdu
13 points de base par rapport au dollar cette semaine. La croissance du financement social
total a reculé à 10,6% en septembre, contre 10,8% en août, malgré l’inclusion d’obligations
spéciales dans sa nouvelle définition. La masse monétaire M2 a légèrement progressé à 8,3%
sur un an en septembre, tandis que la réduction du crédit non bancaire s’est poursuivie. La
croissance du PIB au troisième trimestre et la production industrielle en septembre ont
ralenti (sous l'effet de la demande intérieure), alors que les ventes au détail et les
investissements obligataires repartaient à la hausse. Certaines autorités locales chinoises
mettent en place des fonds spéciaux afin d’offrir un soutien financier aux entreprises cotées
émettant des actions de type A en vue de réduire les risques de mise en gage des actions.

La saison de publication des résultats du troisième trimestre a commencé et les bénéfices de
Sinopec ont baissé de 21% en glissement trimestriel, en raison d’une hausse moins
importante des stocks et de frais ponctuels plus élevés. CATL a préalablement annoncé une
croissance des bénéfices comprise entre 88% et 99% sur la période, dopée par l’explosion de
la demande des batteries de véhicules électriques et l’accroissement des capacités de
production. Ping An a fait part de prévisions d’investissement prudentes lors de sa journée
des investisseurs, anticipant un rendement futur inférieur à la moyenne des 10 à
20 dernières années. TSMC prévoit une croissance de 8 à 10% sur un an en 2019, malgré un
ajustement des stocks sur l’ensemble du secteur.

En Inde, la production industrielle s’est établie à 4,3% en août, en baisse par rapport aux
chiffres des deux mois précédents (6%), en raison d’un effet de base plus élevé. L'IPC a
légèrement augmenté à 3,8% en septembre en glissement annuel, contre 3,7% en août, mais
reste faible à cause de la baisse de l’inflation alimentaire.

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Infosys a annoncé un chiffre d’affaires en hausse de 3,2% en dollars au deuxième trimestre de
l’exercice 2019, un chiffre largement supérieur aux attentes, et une croissance de 16% de son
BPA sur un an à la faveur du rebond de ses segments Commerce de détail et Services
bancaires et financiers. Hindustan Unilever a publié d’excellents résultats pour le deuxième
trimestre de l’exercice 2019, avec une croissance de 24% de son EBITDA et de 10% de son
volume, grâce à l’amélioration de son efficacité opérationnelle.

Au Mexique, la banque centrale a publié le compte-rendu de la réunion du comité de
politique monétaire reflétant un ton ferme, ce qui a surpris le marché, en raison de la
dépréciation du peso mexicain et des coûts de production du pétrole plus élevés
(conséquence directe de la hausse des prix du pétrole). Banorte a fait part de bons
résultats, soutenus par l’augmentation des marges et les synergies avec Interacciones.
Banco del Bajio a annoncé un chiffre d’affaires supérieur de 8% aux attentes du marché à la
faveur d’une croissance solide des prêts.

Selon certaines sources, Sberbank serait en pourparlers en vue de devenir actionnaire
majoritaire de Yandex. En Argentine, l’inflation sous-jacente a fortement accéléré en
septembre : 6,5% en glissement mensuel, contre 3,9% en août et 3,1% en juillet, sur fond de
dépréciation du peso argentin et de hausse des prix/tarifs réglementés.

Nous restons prudents à l’égard des marchés émergents, en raison des risques liés à la
possible intensification de la guerre commerciale et du resserrement accru des conditions
financières.

MATIÈRES PREMIÈRES
Le début de la semaine a été marquée par un regain de tension géopolitique entre les Etats-
Unis et l’Arabie Saoudite, liée à la disparition du journaliste Jamal Khashoggi. Le président
Trump a, une fois n’est pas coutume, apaisé les tensions en mettant en garde contre la mise
en péril de l'ensemble des relations américano-saoudiennes en raison de cette affaire. La
perspective de plus en plus proche des élections de mi-mandat n’y est pas étrangère. Des
sanctions contre l’Arabie Saoudite conduiraient en effet à une envolée incontrôlable des prix
du pétrole.

La diminution de ce risque a conduit le marché à se reconcentrer sur les fondamentaux, avec
la publication des statistiques mensuelles des trois agences (AIE, EIA et OPEP) sur
l’évolution de l’offre et de la demande. La tendance a été uniforme et laisse apparaître une
diminution de la croissance de la demande en 2018 et 2019, en ligne avec la réduction
récente des perspectives de croissance de l’économie mondiale mise en avant par le FMI, la
faiblesse des devises des pays émergents et la hausse des prix du pétrole.

Du côté de l’offre, la tendance est à une augmentation de la croissance de la production
hors-OPEP, tirée principalement par la production des Etats-Unis. Ces statistiques ont
entraîné le prix du Brent en-dessous des 80$/b en fin de semaine. La situation reste
cependant fragile avec une poursuite de la réduction des exportations iraniennes, à 1,3Mb/j
au cours de la première quinzaine d’octobre contre 1,6Mb/j pour le mois de septembre.

Il est surprenant de voir que si la Corée du Sud a arrêté ses importations depuis le mois
d’août, ainsi que l’Inde plus récemment, l’Italie n’a pour l’instant rien changé. Du côté de la
Russie, le pays ne contraint plus maintenant la production des ses producteurs locaux.

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Enfin, et comme on pouvait s’y attendre, les négociations entre l’Arabie Saoudite et le
Koweit, au sujet d’un redémarrage de la production de la zone neutre, située entre les deux
pays, n’ont pas abouti en raison d’un problème de souveraineté. Les 500kb/j de production
potentiels auraient amené une vraie bouffée d’air au marché. A 80$/b, et au vu de
l’environnement actuel, le prix du pétrole (Brent) est probablement sur un niveau plancher.

DETTES D’ENTREPRISES

CRÉDIT
En début de semaine, l’attention des investisseurs s’est portée sur l’ouverture de la saison
des résultats et les spreads se sont légèrement resserrés face aux bonnes publications côté
américain. Les craintes entourant le budget italien, déjà dénoncé comme une déviation sans
précédent par la Commission européenne, ainsi que les négociations autour du Brexit, assez
peu concluantes, ont, par la suite, pesé sur le marché. L’indice Xover s’est écarté d’environ
10 points de base entre mercredi et jeudi.

Le marché a été animé par de nombreux risques spécifiques à certains noms cette semaine.
On note un nouveau profit warning de Dia, distributeur alimentaire espagnol, le troisième en
un an, dû au recul des ventes et aux coûts opérationnels plus élevés. Le groupe semblerait
ainsi conduire une revue de ses actifs afin de procéder à des cessions. L’enseigne Max
Descuento a été évoquée par la presse. Les obligations CMC Di Ravenna (constructeur
italien) ont aussi souffert. Le groupe, qui connaît des problèmes de liquidité, n’a pas reçu les
six paiements retardés au 30 juin. Ceux-ci devaient être régularisés fin septembre. Enfin,
l’émetteur Softbank a été sous pression en début de semaine en raison de ses relations
financières avec l’Arabie Saoudite, accusée par plusieurs pays d'être impliquée dans la
disparition d’un journaliste saoudien.

Sur une note plus positive, les flux acheteurs ont été nombreux sur les obligations Casino et
dans une moindre mesure sur Rallye ; Casino, qui cherche à réduire sa dette, a annoncé
vendredi dernier que Tikehau Capital et Bpifrance entreront au capital de sa filiale
GreenYellow. Jeudi, Casino a aussi annoncé la signature d’une promesse de vente des murs
de 14 magasins Monoprix à AG2R La Mondiale. On constate aussi une bonne performance
de l’émetteur Netflix, qui a affiché des résultats supérieurs au consensus (nombre de
nouveaux abonnés en forte hausse à 6,96 millions, en croissance dans toutes les zones
géographiques). Enfin, les obligations Hema ont surperformé suite à l’annonce de la vente
de la chaîne de magasins au fonds Ramphastos Investments qui compte réduire
drastiquement la dette de la société.

Coté primaire, Rossini (B2/B), la holding de contrôle de Recordati, laboratoire
pharmaceutique italien, a émis vendredi dernier à 7 ans pour 1,3 milliard d’euros en deux
tranches fixe (6.75%) et variable. UGI, opérant dans le secteur de l’énergie, a émis à 7 ans
pour 350 millions d’euros avec un coupon de 3.25%.

CONVERTIBLES
Après une semaine marquée par une forte correction, les marchés ont rebondi, mais ce
rebond ne s’est pas confirmé. Malgré la baisse de la volatilité, celle-ci reste élevée, ce qui
influe sur les réactions des investisseurs. En outre, certaines préoccupations entourant
notamment le budget italien ou les tensions entre les États-Unis et l’Arabie saoudite au sujet
de la disparition de Jamal Khashoggi mettent le marché sous pression et le rendent
vulnérable.

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La rotation sectorielle reste importante et augmente avec la publication des résultats des
entreprises. Les semiconducteurs ont fortement progressé, ASML ayant dépassé les attentes
des analystes avec cinq nouvelles commandes portant sur ses dernières machines au
troisième trimestre. L’indice Stoxx Europe 600 Retail a surperformé, grâce aux résultats
solides de Carrefour et à ses réductions de coûts conformes à son objectif de deux milliards
d’euros. Casino a également affiché des perspectives et des bénéfices satisfaisants.
Toutefois, les inquiétudes entourant sa dette persistent et la société a annoncé la vente de
14 magasins Monoprix supplémentaires.

Les banques européennes se sont retrouvées sous pression avec le rebond des obligations
allemandes à 10 ans à 0,40%. Les actions des banques espagnoles ont également sous-
performé à la suite de la décision de la Cour suprême d’Espagne d’imposer le paiement des
impôts liés à la documentation sur les prêts immobiliers aux banques et non aux
emprunteurs.

Cette semaine, sur le marché primaire, Evolent Health (logiciel d’application destiné au
secteur de la santé) a émis des obligations pour un montant de 150 millions de dollars à
échéance 2025 assorties d’un coupon à 1,5%. Cette émission vise à financer ses fonds de
roulement et à répondre à d’autres besoins généraux de l’entreprise.

Achevé de rédiger le 19/10/2018

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