In situ à la Havane - à la Havane - Buchet Ponsoye
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Ce projet de coopération franco-cubain, à la fois artistique et pédagogique, implique plusieurs institutions culturelles inter- nationales, et mêle étroitement la danse aux arts visuels et à la photographie. A l’occasion du Mois de la Photo de la Havane et du Festival International de Ballet de Cuba, à l’automne 2016, le photographe Pierre-Elie de Pibrac proposera au public cubain une exposition de photographies de la prestigieuse institution française, réalisées au cœur même de ses espaces du Palais Garnier en collaboration avec ses danseurs – depuis les « petits rats » de l’école de ballet, jusqu’aux Etoiles comme Aurélie Dupont ou Nicolas Le Riche –, et ses Directeurs artistiques successifs, Brigitte Lefèvre et Benjamin Millepied. Pierre-Elie de Pibrac, dont les photographies font l’objet d’un livre d’art aux éditions Clémentine de la Ferronière, se propose également de réaliser une nouvelle série de prises de vue à cette occasion, sur le pays en mutation qui est le Cuba d’aujourd’hui. Par ailleurs, des master-classes et des rencontres publiques sur le thème de la photographie de danse pourront être organisées dans ce cadre. 05
Entité « historique », créée en 1948 et préservée par Fidel Castro après la Révolution Cubaine, le Ballet National de Cuba est aujourd’hui internationalement reconnu pour l’excellence technique de ses danseurs, et a toujours entretenu des liens très forts avec la danse classique française. Sa directrice et fondatrice, Alicia Alonso – aujourd’hui âgée de 95 ans –, a notamment présenté ses chorégraphies de Giselle ou La Belle au Bois Dormant à plusieurs reprises au Théâtre des Champs Elysées et à l’Opéra Garnier, entre 1966 et 1998. En dépit de son classicisme revendiqué, celle qui considère que « la danse est inséparable de la condition humaine » a contribué à faire du Ballet une discipline étonnamment populaire à Cuba, attirant un très nombreux public familial et jeune. Le Ballet de l’Opéra de Paris, également ancré dans une tradition d’excellence technique et artistique, n’en est pas moins amené à évoluer et à enrichir sa proposition artistique, tant de par le contenu de sa programmation que par l’ouverture transdisciplinaire, qui élargissent ainsi les perspectives de dévelop- pement des publics et de diversification des langages chorégraphiques pour les interprètes.
Outre le renouvellement apporté par sa programmation ouverte sur les chorégraphes contemporains, de Pina Bausch à Jérôme Robbins, en passant par Boris Charmatz, c’est également par l’interaction avec d'autres disciplines artistiques telles que l'audiovisuel, via la plateforme internet « 3ème Scène », par exemple, ou les arts plastiques, que l’image de l’Opéra de Paris évolue depuis quelques années. Initiée en 2013, la collaboration du photographe Pierre-Elie de Pibrac avec le ballet de l’Opéra de Paris est ainsi représentative de cette volonté d’ouvrir le ballet à d’autres disciplines artistiques et d’autres médiations envers les différents publics; puisqu’il s’agit à la fois d’interroger la représentation « figée » du corps en mouvement, sur scène comme hors de la scène, autant que celle du photographe, sa posture et son ambiguïté par rapport au sujet photographié, et enfin le rapport avec le spectateur. Une ouverture sur le champ des arts visuels qu’il nous semble particulièrement pertinent de valoriser lors de cet échange artistique, dans un pays où les différentes disciplines sont encore institutionnellement très cloisonnées. 07
La programmation de l’exposition dans le cadre du Mois de la Photo à la Havane et durant le Festival International de Ballet de cette ville donnera une excellente visibilité à ce projet, cet événement étant l’un des plus efficaces du pays en termes de visibilité et de communication. Il attire en effet à chaque édition un public particulièrement nombreux et diversifié – passionnés de danse autant que familles, scolaires et étudiants, venant de Cuba ou de différents coins de la planète –, remplissant régulièrement les salles du Grand Théâtre de La Havane, du Teatro Mella, du Teatro Nacional ou même du Teatro Karl Marx, dont la jauge est de 4 000 places ! L’exposition de Pierre-Elie de Pibrac, durant ces deux événements majeurs de l’automne havanais, sera conçue de manière à ce qu’elle puisse proposer une interaction directe avec le public. Construite sur deux socles principaux – une exposition dans un centre d’art et une exposition « hors les murs » – ce projet permettra aux passants et aux visiteurs de s’approprier les images de manière innovante et non- conventionnelle. Les murs, les rues, les places, les façades deviendront de nouveaux médiateurs entre le spectateur et l’image photographique. Ainsi, à la pointe de la transmission d’une tradition incontournable autant que d’ouverture à des expérimentations créatives, l’Opéra de Paris s’intègrera donc logiquement, à travers les images de l’exposition de Pierre-Elie de Pibrac, dans la programmation de la prochaine édition des fêtes de la danse et la photo à Cuba. 09
Le Ballet National de Cuba En 1948, Alicia Alonso fonde à la Havane une compagnie de ballet portant son nom. Le Ballet Alicia Alonso était ainsi la première compagnie classique professionnelle à voir le jour à Cuba. En 1959, le nouveau gouvernement de Fidel Castro officialise la troupe et le Ballet Alicia Alonso devient le Ballet National de Cuba. Une nouvelle ère commence pour la compagnie, qui pourra désormais former de nouveaux danseurs et enrichir son répertoire, avec des chorégraphies propres ou du répertoire international, revisitées à partir de l’héritage local. L’année 1950 marque le démarrage d’une longue aventure pédagogique qui continue de hanter les amateurs de danse du monde entier. Cette année-là, Alicia Alonso crée une école de danse classique annexée à sa compagnie, qui se caractérisera par la défense de la virtuosité technique comme prémisse de la formation du danseur. Cette école devient une véritable pépinière de talents, et ira puiser dans toutes les couches sociales et régions du pays, notamment à partir des années 1960. Des noms tels que Aurora Bosch, Loïpa Araujo, Joséfina Méndez, ou Mirta Plá – les quatre danseuses que le critique anglais Arnold Haskell qualifiât en 1967 de « bijoux du ballet cubain » – sont représentatifs de cette étape de décollage de l’enseignement de la danse dans le pays. D’autres générations de magnifiques et talentueux danseurs ont suivi, affirmant chaque jour davantage, sur la scène nationale et internationale, la qualité de la danse classique cubaine. Aujourd’hui, de nombreux danseurs cubains sont solistes permanents ou invités régulièrement à danser dans de grandes compagnies internationales telles que l’American Ballet Theatre, le San Francisco Ballet ou Royal Ballet de Londres. Le Ballet National de Cuba constitue l’expression et le fruit ultime de l’école de ballet fondée par Alicia Alonso. Considérée aujourd’hui comme l’une de plus importantes compagnies au monde, le Ballet National de Cuba a su combiner délicatement la tradition chorégraphique classique d’origine européenne avec l’héritage culturel mixte qui caractérise Cuba. Cette polyphonie identitaire émerge dans un répertoire qui compte à la fois nombre de grands ballets mythiques, des œuvres héritées des Ballets Russes de Diaghilev, des chorégraphies de George Balanchine, ainsi que des créations de chorégraphes cubains (Alberto Alonso, Alberto Méndez, José Parés, Gustavo Herrera, Jorge Lefebre) et étrangers (Maurice Béjart, Roland Petit, Antonio Gadès, Jerome Robbins, Kenneth MacMillan, William Forsythe). Depuis 1960, le Ballet National de Cuba organise à La Havane une rencontre biennale, où sont conviés les plus grands danseurs et chorégraphes internationaux. Le Festival de Ballet de la Havane est une pièce fondamentale de la dynamique festive de la ville. Cette rencontre de créateurs de l’univers de la danse devient un moment de fête pour le public havanais, qui comble les salles de spectacles et vie passionnément la magie qui émane des corps en mouvement.
Alicia Alonso Née à la Havane en 1921, Alicia Ernestina de la Caridad del Cobre Martínez Hoyo commence la danse à l’âge de 10 ans à l’école de danse havanaise «Pro-Arte Musical». Quelques années plus tard, elle part à New York pour étudier à la School of American Ballet. Son parcours professionnel démarre à Broadway en 1938, où elle joue dans des comédies musicales, pour ensuite rejoindre l’American Ballet Caravan qui deviendra plus tard le New York City Ballet. En 1941, elle entre au Ballet Theater de New York (futur ABT). Cette étape marque le départ d’une brillante carrière en tant qu’interprète des grandes œuvres du répertoire. Elle travaille alors avec Michel Fokine (Les Sylphides), George Balanchine (dont elle crée Thème et Variations en 1947), Léonide Massine, Bronislava Nijinska, Antony Tudor (création de Undertow, en 1945), Jerome Robbins et Agnès de Mille (elle est la créatrice du rôle de Lizzie Borden dans Fall River Legend, en 1948). A l’âge de 27 ans, Alicia – qui portait déjà le nom de famille de son mari, le danseur cubain Fernando Alonso –, retourne dans son pays avec l’ambition de développer l’art du ballet. C’est ainsi qu’en 1948, elle fonde à La Havane le Ballet Alicia Alonso. Durant les premières années, elle partage son temps entre l’American Ballet Theater et sa propre compagnie, qu’elle maintient sans réel soutien financier, jusqu’en 1959, quand le nouveau gouvernement lui accorde son appui officiel, faisant de sa compagnie le Ballet National de Cuba. Alicia Alonso entretient une relation très fidèle avec la France. En 1966, la Ville de Paris lui accorde le Grand Prix de son IVème Festival de Danse pour sa version de Giselle. Cette version entre dans le répertoire de l’Opéra de Paris en 1972 et y sera dansée pendant plus d’une dizaine d’années. Certaines de ses créations chorégraphiques sont présentes dans les répertoires de prestigieuses institutions telles que l’Opéra de Vienne et le San Carlo de Naples (Giselle), l’Opéra de Prague (La Fille mal gardée), la Scala de Milan (La Belle au bois dormant), ou le Teatro de Bellas Artes à Mexico (Le Lac des cygnes). Sa contribution au développement de l’art du ballet lui a valu de nombreuses distinctions et récompenses : Docteur Honoris Causa de l’Université de la Havane et de l’Université de Valence en Espagne, l’Ordre d’Isabelle la Catholique (remise par le roi d’Espagne Juan Carlos 1er), et l’Ordre de José Martí de l’Etat de Cuba. Elle est aussi Commandeur de l’ordre français des Arts et des Lettres et Chevalier de la Légion d’honneur. A 95 ans, Alicia Alonso est encore la directrice générale du Ballet National de Cuba et la présidente d’honneur du Festival de Ballet de la Havane. 13
L’Opéra de la Havane Au début du XIX siècle, la Havane compte environ 150 000 habitants et cinq salles de spectacle ; cependant, la ville ne possède pas encore de théâtre luxueux capable d’accueillir les notables locaux et les stars de la scène internationale. Il ne faudra pas attendre longtemps, car en 1838, le gouverneur de la ville inaugure un magnifique théâtre portant son nom: le « Tacon ». Cet espace culturel est devenu très vite l’endroit de référence de la société havanaise : avec ses 56 loges privées et ses nombreuses places assises et débout, le théâtre pouvait accueillir alors jusqu’à 3 000 spectateurs par représentation. « Seul les plus grands théâtres des grandes capitales européennes peuvent être comparés à celui de la Havane dans la beauté de son décor, le raffinement de son éclairage et l’élégance des spectateurs (…) » racontait la cubaine Comtesse Merlin, à son retour de la Havane, à Balzac, Chateaubriand ou Rossini, assidus de son Salon parisien de la rue de Bondy. En 1849, le théâtre accueille un remarquable événement, qui est encore aujourd’hui ignoré par grand public. Antonio Meucci, italien d’origine et grand ami et collaborateur de Garibaldi, s’occupait à l’époque de créer et d’entretenir toutes les machines qui garantissaient les prouesses techniques de grands spectacles du Tacon. Inventeur innée, cet italien méconnu réalisa dans les sous-sols du théâtre les premières expériences d’une machine qu’il baptisa comme « télégraphe parlant », et qui deviendrait la mère de la communication téléphonique, même avant que Graham Bell ne déclarât sa paternité sur cette invention. En 1906 la Société de Galiciens de Cuba achète l’immeuble et les terrains qui l’entourent pour y construire son siège. Le nouveau bâtiment est conçu par l’architecte belge Paul Beleu, dans un style néobaroque qui condense une quantité innombrable de références stylistiques, et qui serait décrit par l’écrivain cubain Alejo Carpentier comme « un produit de pur surréalisme ». Le Grand Théâtre de la Havane, comme il est connu des cubains, ou l’Opéra de la Havane, comme il est souvent baptisé, est aujourd’hui un singulier ensemble architectural qui s’érige majestueusement sur l’une des artères principales de la Vieille Ville. Le théâtre est le siège du Ballet National de Cuba, du Théâtre Lyrique et du Ballet Espagnol de Cuba, et reste toujours un endroit de prédilection du public havanais. Réouvert en 2016, après trois ans de travaux de restauration, ce magnifique bâtiment garde encore l’aura magique d’une scène qui reçut Anna Pavlova et Sara Bernhardt et qui eut l’honneur d’être l’endroit où la communication téléphonique fut inventée. 15
In Situ De septembre 2013 à juillet 2014, le photographe Pierre-Elie de Pibrac accompagne le quotidien du Ballet de l’Opéra national de Paris. Une saison complète, historique et charnière, puisqu’elle signe le départ de Nicolas Le Riche et porte l’ombre de la passation de la direction de la danse de Brigitte Lefèvre à Benjamin Millepied. Au-delà de ces grands évènements, le photographe se fond jour après jour dans le décor et travaille trois séries de photographies in situ. Le résultat de son immersion est résumé dans en trois volumes : Pour livrer une émotion directe et brute, la série Confidences se compose de photographies prises à l’aide d'un boîtier télémétrique n’émettant aucun bruit à la prise de vue, ce qui permet à Pierre-Elie de Pibrac d’être d’une grande discrétion pour capter l’intimité du corps de Ballet de l’Opéra de Paris et de ses étoiles. Possédant un objectif fixe de 23mm, son appareil l’oblige à se positionner au plus près des danseurs ce qui donne à ses images une force et une vérité jusqu’alors jamais montrées. À travers une technique et un regard nouveau, Catharsis relève de l’abstraction picturale. Cette série est le fruit d’un travail de recherche sur la retranscription de l’énergie dégagée par les danseurs et sa diffusion dans l’espace. La force qui caractérise le Ballet est livrée au spectateur sous une nouvelle forme transcendantale. Enfin, Analogia illustre en quatorze tableaux, l’écho entretenu entre les murs du majestueux palais Garnier et les danseurs du corps de ballet. Photographiée à l’aide d’une chambre « trafiquée », cette série souligne l’immensité de ce théâtre et l’influence de ses murs sur les danseurs qui y évoluent. Comme une belle histoire qui ne peut avoir de fin... Pierre-Elie de Pibrac est retourné à l’Opéra de Paris pour suivre les premiers pas du nouveau directeur de la danse de la saison 2014-2015, Benjamin Millepied.
In Situ à la Havane Propos de Pierre-Elie de Pibrac « Peu de temps après avoir pris conscience que je voulais faire de la photographie mon métier et utiliser ce médium pour découvrir le monde et ses habitants ; j’ai décidé, en 2007, de partir à Cuba pour réaliser mon premier reportage en couleur. Ce reportage, intitulé Cuba (Un)usual, se voulait être un témoignage sur les habitants de la Havane, mêlant à la fois humour, sincérité et espoir. Cuba inspirant la couleur et la chaleur humaine, ce reportage fut le point de départ de ma vision photographique : un regard à la fois humain et esthétique au plus près des autres. A cette époque, étant au tout début de ma carrière de photographe, je n’avais pas pu rentrer au cœur de la vie des Havanais comme je le souhaitais, être dans leur quotidien pendant plusieurs semaines pour un témoignage fort dû à une interaction puissante et à une confiance solide entre les Havanais et moi-même. Aujourd’hui, après avoir vécu un an au cœur du Ballet de l’Opéra de Paris, le lien entre Cuba et mon regard de photographe prend tout son sens. Lier le projet In Situ au Ballet Nacional de Cuba est une évidence. Retrouver le pays qui m’a fait aimer la couleur et découvrir le reportage et l’art qui me fait vibrer et m‘exprimer serait pour moi un accomplissement et une grande joie. M’immerger au cœur du Ballet Nacional de Cuba et de ses danseurs serait pour moi un immense plaisir et me donnerait l’occasion d’enfin rendre hommage au pays qui m’a tout inspiré et à ses habitants. Cette exploration du corps de ballet cubain, ne sera que l’excuse pour me lancer dans la recherche d’autres sujets de création, qui montrent le quotidien des Cubains, et la force et l’énergie que dégage ce peuple. Me perdre dans les rues des différentes villes du pays, puiser dans l’histoire de ses habitants, parcourir les chemins de vie d’une société qui se trouve dans le collimateur des forces annonciatrices des vents du changement. » 19
Pierre-Elie de Pibrac Pierre-Elie de Pibrac, photographe français, né à Paris en 1983. Membre de l’Agence VU’. En 2007, c’est à Cuba et en Birmanie qu’il réalise ses premiers reportages photographiques. Suite à ces reportages, il remporte de nombreux prix et concours. En 2009, Pierre-Elie assiste de grands photographes tels que Denis Darzacq, Claudine Doury ou encore Rip Hopkins. Cette même année, alors fraîchement diplômé d’une grande école de commerce, il décide de se consacrer entièrement à la photographie. Sa première série d’envergure réalisée en 2010 à New York sur la perception et l’objet photographique a fait l’objet d’un livre, son premier, American Showcase, publié chez Archibooks. Pierre-Elie de Pibrac y développe, déjà, ce qui est aujourd’hui son originalité: au-delà du sujet traité et de l’image, il invente de nouveaux concepts pour créer son propre langage. Le spectateur découvre un « objet photographique » dont le rendu est unique et déroutant. En 2012, un reportage réalisé deux ans plus tôt aux Etats-Unis, lui inspire Real Life Super Heroes (RLSH), une série qui met en scène le célèbre phénomène américain des « super héros de la vraie vie ». Un livre intitulé Real Life Super Heroes est publié par les éditions PapelArt – Serious Publishing. Passant avec virtuosité d’un univers à l’autre, Pierre-Elie de Pibrac réussit à obtenir un immense privilège : suivre les danseurs du Ballet de l’Opéra de Paris pendant toute une saison (2013-2014) à une période charnière, le départ de la directrice de la danse, Brigitte Lefèvre et l’arrivée de son successeur, Benjamin Millepied. Totalement immergé pendant douze mois dans la vie de la compagnie et dans les coulisses des opéras Garnier et Bastille, il n’a de cesse d’innover en adaptant sa technique au sujet traité pour en capter, saisir et restituer les émotions, le rythme... In Situ, tel est le titre de ce travail exceptionnel qui développe trois approches photographiques : documentaire, abstraite et mise en scène. Pierre-Elie est régulièrement exposé dans le monde entier (France, Mexique, USA, Suisse, Belgique...) et participe à des festivals internationaux (Paris Photo - Paris et Los Angeles, Cutlog, Zona Maco, AAF de Bruxelles, MAP, Paris Show Off, Lille Art Fair, Metz Art Fair) 21
Confidences
Catharsis
Analogia
Partenariats en cours Calendrier 15 octobre - 30 octobre 2016/La Havane : Résidence de création photographique de Pierre- Elie de Pibrac. 28 octobre - 1er novembre 2016/La Havane : Montage de l’exposition photographique portant sur l’Opéra National de Paris, à l’Alliance Française de Cuba et dans divers lieux d’exposition. 1er novembre - 6 novembre 2016/La Havane : Inauguration de l’exposition photographique dans le cadre du Mois de la Photo et du Festival International de Ballet de La Havane. Contact Roger Herrera BUCHET – PONSOYE roger.herrera@pho-paris.fr 06 41 34 18 33
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