Forêt du Grand et Petit Ban dans le Massif de Vitrimont - Le patrimoine naturel de Rosières-aux-Salines
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Le patrimoine naturel de Rosières-aux-Salines Forêt du Grand et Petit Ban dans le Massif de Vitrimont Par Isabelle Demange, écovolontaire en service civique à la mairie de Rosières-aux-Salines 2012-2013
Préambule « La commune de Rosières-aux-Salines possède un vaste territoire riche en diversité de milieux naturels. Ce sont les forêts, mais aus- si les milieux aquatiques avec la Meurthe qui a façonné le paysage à travers le temps, de nombreuses zones humides naturelles ou artificielles ou encore une ceinture de vergers. Dans un souci de mieux connaître ces espaces pour ensuite pou- voir mettre en oeuvre des actions de sensibilisation et de protec- tion de la biodiversité, la commune a recruté Isabelle DEMANGE écovolontaire en service civique pendant 9 mois en 2013. Ce document est le fruit du travail de synthèse des données qui a été réalisé lors de cette mission. Il vise à vous faire partager la ri- chesse du patrimoine naturel Rosiérois. Bonne lecture à tous, » Le Maire, Thibault Bazin Photos couverture : Isabelle Demange
Sommaire Présentation du massif de Vitrimont 1 La forêt communale Rosières-aux-Salines 2 Forêt du Grand et Petit Ban à Rosières-aux-Salines Une forêt en mosaïque 3 Des habitats remarquables 4 La flore 5 Les oiseaux 7 Les oiseaux - Les Pics 8 Reptiles et amphibiens 9 Le sonneur à ventre jaune 9 Les mammifères 10 Chauve souris 10 Invertébrés 11 La forêt un bien commun et fragile 12
Présentation du massif de Vitrimont Le massif forestier de Vitrimont est situé à l’est de Rosières-aux-Salines, en rive droite de la Meurthe. Il représente environ 2000 ha, comprenant 1421 ha de forêt publique dont 1267 ha de forêts communa- les et 154 ha de forêt domaniale, et environ 600 ha de forêts privées. Il concerne les communes de Rosiè- res-aux-Salines, Damelevières, Anthelupt, Vitrimont, Rehainviller, Mont-sur-Meurthe, Blainville-sur-l’Eau. La forêt est principalement constituée d’une chênaie acidiphile sur un sol régulièrement saturé en eau. Elle repose sur les matériaux solides acides anciennement transportés et déposés par la Meurthe. Des vallons humides présentant une grande richesse en espèces parcourent aussi le massif. On y rencontre par exemple la Gagée jaune, la Prêle d’hiver. Deux ruisseaux traversent le massif, le ruisseau de la Voivre et le ruisseau du Clos-Prés, riches en espèces et dont l’eau a été testée et reconnue de grande qualité. Le massif de Vitrimont a été étudié ces dernières années et il est désormais compté parmi les plus riches de Meurthe-et-Moselle. Depuis 2013 il est classé en espace naturel sensible (ENS) par le conseil général. Localisation du Massif de Vitrimont par rapport à Nancy et Rosières-aux-Salines, données Geoportail M. Jochem Massif de Vitrimont-Délimitation de l’ENS par le conseil général Gagée jaune 1
La forêt communale Rosières-aux-Salines La forêt communale est propriété de la commune de Rosières-aux-Salines et dont la gestion est confiée à l’ONF. En France, pour toutes les forêts communales, qui sont des forêts publiques, les actes de gestion s’inscri- vent dans un cadre réglementaire commun : le régime forestier. C’est un ensemble de règles qui enca- drent aussi bien la préservation du patrimoine forestier, que la vente de bois ou encore l’accueil du public. Pour mettre en œuvre le régime forestier, un partenariat entre la commune et l’ONF est établi. La forêt est entretenue pour répondre aux besoins de l'homme (production, protection, loisirs). Les bûcherons, en abattant les arbres ne font pas de mal à la forêt, au contraire ils l’entretiennent. Les coupes, qu'elles soient d'éclaircie ou de régénération, sont un outil d'entretien de la forêt. Elles sont pré- vues dans le « plan d'aménagement » sur une période de 15 à 20 ans. Ce document présente la forêt du Grand et Petit Ban. Les autres massifs recèlent eux aussi de nombreu- ses richesses. Par exemple, le bois de Gainvouelle possède de nombreux très vieux arbres. Récemment un couple de Milan royal a été observé dans ce bois ; il abrite aussi les hérons qui ont installé leur héronniè- re. Forêt communale de Rosières-aux-Salines 2
Forêt du Grand et Petit Ban à Rosières-aux-Salines La forêt communale du Grand et Petit Ban fait partie du massif de Vitrimont et couvre une surface de 210 ha. Forêt du Grand et Petit Ban—données Geoportail Une forêt en mosaïque La forêt forme une mosaïque d’habitats natu- rels intéressants. Elle a subi de gros dégâts lors de la tempête de 1999. Sa structure en a été fortement modi- fiée, les arbres tombés ont crée des zones ou- vertes. Depuis, des zones de régénération na- turelle ont été définies, de nombreux arbres morts sont laissés au sol. Tous les arbres ayant résisté à la tempête, même penchés ont été conservés. Ces derniers ont donné des semen- ces et ont permis de conserver des zones d’ombres favorisant la régénération naturelle. Le bois mort et les souches servent désormais d’abris et de sites de reproduction pour de nombreuses espèces dont certaines rares ou menacées. La forêt laisse place par endroits à des milieux ouverts et même à une prairie. Elle est consti- tuée principalement de hêtres et de chênes mais plusieurs types de stations se distinguent. Une station désigne une zone où les conditions sont homogènes, c'est-à-dire, le sol, le climat, la flore sont similaires au sein d’une même sta- tion. La définition des stations est importante pour identifier et favoriser les essences les mieux adaptées aux conditions locales et pour identifier des stations correspondant à des habitats rares. Carte des stations forestières issue du document de révision d’aména- gement forestier 2007-2021 par l’ONF 3
Des habitats remarquables Des habitats d’intérêt communautaire sont des habitats remarquables protégés par l’Union Européenne avec l’annexe I de la directive habitat. L’ aulnaie marécageuse : C’est un habitat d’intérêt communautaire prioritai- re. Il est peu fréquent et caractérisé par un sol gorgé d’eau une grande partie de l’année. Le sol est riche en matière organique. Les débris végé- taux se décomposent mal et forment une couche noire qui tache les doigts. L’Aulne glutineux domi- ne, accompagné du Bouleau pubescent qui sont des espèces habituées aux sols engorgés. I. Demange Aulnaie marécageuse Ruisseau de la Voivre : Le ruisseau qui parcourt la forêt se jette dans la Meurthe. Il présente un intérêt écologique majeur aussi bien pour la flore, que les poissons ou enco- re les insectes tels que les libellules les trichoptè- res . Des analyses ont été réalisées par un bu- reau d’études spécialisé pour tester la qualité de l’eau. Elle a été classée « exempte de pollution, apte à satisfaire les usages les plus exi- geants » (classe 1A de l’agence de l’eau). C’est donc une qualité d’eau exceptionnelle qui permet l’installation d’espèces intolérantes à la pollution et qui satisfait les nombreux animaux venant s’y abreuver. Pour preuve, on y trouve le Chabot I. Demange commun indicateur de milieu aquatique de bon- ne qualité, car sensible à la pollution. La Truite Ruisseau de la Voivre fario et la Loche franche sont aussi présentes. La hêtraie chênaie acidiphile collinéenne : C’est une forêt mélangée de chênes et de hêtres qui occupe des sols pauvres en éléments miné- raux à tendance acide et souvent gorgés d’eau. Cet habitat est relativement bien conservé dans cette forêt. C’est un habitat d’intérêt communau- taire. I. Demange Hêtraie-chênaie acidiphile collinéenne 4
La Flore La diversité d’habitats et la structure complexe de la forêt permet l’implantation de nombreuses plantes adaptées à ces différents milieux. La présence de Jonquilles qui tapissent le sous bois de leur bel- le couleur au printemps est bien connue des rosiérois. Bien qu’a- bondante dans la forêt, elle est menacée par la cueillette. Elle est protégée par un arrêté préfectoral du 17 juillet 1991, sa cueillet- te est réglementée. Il est strictement interdit de prélever les bul- bes des Jonquilles et il ne faut pas cueillir plus que ce qu’une main peut contenir. Toutes les plantes à fleurs lorsqu’elles sont cueillies abondamment sont menacées à long terme de dispari- tion. Que ce soit pour les Jonquilles ou le Muguet, retenez que pour le maintien de la population il vaut mieux les contempler dans leur milieu que dans un vase chez vous ! Jonquilles La présence de certaines plantes joue un rôle important pour d’autres espèces. Dans la forêt la Succise des près a été observée, c’est une plante hôte d’un papillon rare et menacé (le Damier de la Succise). Ce papillon est présent dans la forêt et il est protégé (annexe II de la directive Habitat/Faune/Flore). Damier de la Succise Vous pourrez facilement observer de nombreuses espèces de plantes aux couleurs et odeurs variées, par- mi lesquelles, la Renconcule tête d’or, la Ficaire, l’Arum tacheté, la Scirpe des bois, le Sceau de Salomon, la Violette, l’Ail des ours, la Scille à 2 feuilles, la Pulmonaire et bien d’autres encore. Muguet Sceau de Salomon Scirpe des bois Ficaire Arum tacheté Renoncule tête d’or Ail des ours photos I.Demange 5
La Flore Viola sp. Pulmonaire Scille à deux feuilles La Prêle d’hiver, très rare en Lorraine, s’est installée le long du ruisseau. C’est une plante protégée. On dit de la prêle que c’est une plante fossile. Elle fait partie comme les fougères de ces plantes déjà présentes aux temps préhisto- riques bien avant les plantes à fleurs. Les fougères abon- daient dans le paysage et pouvaient être beaucoup plus grandes qu’aujourd’hui, parfois de la taille d’un arbre ! Prêle d’hiver On trouve dans les zones ombragées et humides de nombreuses espèces de bryophytes ou mousses. En regardant de près, sur un même arbre vous pouvez distinguer des dizaines d’espèces différentes ! Le Di- crane vert rare et protégé, classé sur la liste rouge des Bryophytes européens a été observé. Les mousses saprolignicoles, c'est-à-dire qui se développent sur les souches d’arbres morts, sont aussi bien représen- tées dans la forêt. Deux exemples de mousses facilement reconnaissables : le Polytric avec ses longues soies, qui sont des organes re- producteurs (sur la photo : for- me sèche et humide) et le Coussinet des bois formant des « boules» vert clair. Coussinet des bois- Leucobryum glaucum Polytric Dans l’aulnaie marécageuse le sol est par endroit couvert de tapis de sphaignes. C’est une mousse typique des zones marécageuses et des tourbières, elle est capable d’absorber et stocker jusqu’à 90% de son poids en eau ! photos I.Demange Sphaigne 6
Les oiseaux Lors d’une prospection en 2006, 63 espèces ont été rencontrées dont 57 en période de nidification. C’est un nombre important révélant une belle richesse spécifique pour la forêt. Dans cette liste, 53 espèces possèdent un statut de protection nationale et 20 répondent à la définition d’espèces patrimoniales. Pour sa surface, la forêt possède une richesse en oiseaux remarquable. La diversité des habitats présents sur la forêt de Rosières permet d’accueillir à la fois des espèces communes et adaptées à un grand nombre d’habitats mais aussi des espèces inféodées à des milieux particuliers comme les zones humides, les lisiè- res de forêts ou boisements clairsemés, les paysages ouverts ou semi-ouverts, les vieux arbres ou peuple- ment forestiers matures. La présence de vieux arbres et de de bois morts favorise l’installation de tout un cortège d’espèces liées aux vieilles forêts et au vieux bois, comme les Pics, le Torcol fourmilier, le Go- bemouche à collier, le Rougequeue à front blanc. Le Gobemouche à collier est l’espèce la plus rare qu’on trouve dans la forêt. Des espèces comme la Pie-grièche écorcheur, le Milan noir, le Tarier pâtre, le Bruant jaune, le Grimperau des bois, le Pigeon colombin, la Locustelle tachetée ou le Gros-bec casse noyau ont aussi été observées. I. Demange J. P. Lang J. P. Lang Pie grièche écorcheur Gros-bec casse noyau Gobemouche à collier J. P. Lang Tarier pâtre J. P. Lang Milan noir J. P. Lang Torcol fourmilier J. P. Lang Bruant jaune 7
Les oiseaux - Les Pics 6 espèces de pics sont présentes ce qui est rare pour un périmètre aussi restreint : le Pic cendré, le Pic mar, le Pic noir, le Pic vert, le Pic épeiche et le Pic épeichette. Si vous n’avez pas la chance d’observer un pic vous pouvez remarquer sa présence. Un ricanement au mi- lieu des arbres ? C’est sûrement le chant du pic vert ! Un bruit de tambour répété « toc toc toc » ? C’est le cri signalant la présence d’un individu aux concurrents ou aux partenaires. Le pic épeiche par exemple tam- bourine 10 à 16 coups par demi-seconde ! Un système antichoc protège son cerveau : les os de sa tête sont renforcés et sous le crâne, sa langue s’enroule autour du cerveau pour amortir les coups . J. L. Nicolle J. P. Lang Pic épeiche Pic vert Vous pouvez voir facilement des trous dans les arbres. Ce sont les ouvertures des loges qu’ont creusées les pics pour couver. Ce peuvent être aussi des trous qu’ils ont faits pour se nourrir. Ils s’agrippent à l’écorce, prennent appui sur les plumes rigides de leur queue et percent le bois avec leur bec robuste. Avec leur lan- gue longue et visqueuse ils se nourrissent des larves et insectes qui ont creusé leurs galeries dans le bois des arbres vieillissant ou fragilisés. Le pic vert lui se nourrit plutôt au sol en prospectant avec son bec les fourmilières. En se nourrissant ainsi dans le bois, les pics jouent un rôle sanitaire en débarrassant les ar- bres de parasites. I. Demange Galeries de scolytes. Le Pic noir peut ingérer de 1 à 2 kg par an de scolytes, I. Demange insectes parasites. Traces de pics 8
Reptiles et amphibiens Pour ce qui est des reptiles, le Lézard vivipare, la Couleuvre à collier et l’Orvet fragile ont été repérés. 8 espèces d’amphibiens sur les 18 présentes en Lorraine sont présentes dans la forêt. Le Triton palmé, le Triton ponctué, le Triton alpestre, le Sonneur à ventre jaune, le Crapaud cala- mite, la Grenouille rousse, la Grenouille de Lessona, la Grenouille verte Leur présence est M. Jochem liée aux ornières, fossés, petites mares forestières et chablis. Crapaud calamite I. Demange I. Demange Grenouille rousse Grenouille verte Le Sonneur à ventre jaune Sa face ventrale est jaune avec des taches noires. Quand il se sent menacé il fait le mort et présente sa face jaune pour effrayer ses prédateurs. Les couleurs vives dans la nature informent souvent les prédateurs sur la toxicité. En effet le sonneur à ventre jaune peut secréter un poison pour se défendre. Autre caracté- ristique originale : il a les pupilles en forme de cœur. Fin mai, vous aurez peut-être la chance de l’entendre chanter, souvent le soir, en chœur avec ses congénères. C’est une espèce menacée et protégée par la loi. M. Jochem M. Jochem Sonneur à ventre jaune Sonneur à ventre jaune 9
Les mammifères Parmi le grand gibier, le chevreuil et le sanglier sont présents, le cerf est absent. Parmi les petits verté- brés habituels de Lorraine, on trouve le renard (abondant), le blaireau, le chat forestier et d’autres petits mammifères (martre, hérisson, écureuil...). J. L. Nicolle Ecureuil J. L. Nicolle J. L. Nicolle Chevreuil Blaireaux Chauve souris Le massif de Vitrimont présente un richesse spécifi- que, remarquable, de chauve-souris : 14 espèces de chauve-souris ont été inventoriées en 2009, cela représente presque les 2/3 des espèces de chauve-souris présentes en Lorraine ! A Rosières, 7 espèces ont été contactées, le Grand murin, la Noctule de Leisler, la Noctule commune, le Vesper- tilion de Natterer, la Sérotine commune, la Pipistrelle com- mune et le Vespertilion à moustaches. Un gîte de Barbastelle d’Europe a été repéré dans la forêt. I. Demange Ces espèces sont arboricoles, elles occupent des arbres gîtes, souvent des chênes. Elles s’installent dans des fentes sous Exemple d’arbre recherché par les des écorces décollées ou encore dans les trous de pics. Les chauve-souris avec l’écorce décollée lisières des boisements, les allées et chemins forestiers sont sous laquelle elles peuvent se loger. des terrains de chasse prisés des chauves-souris. Les chauve -souris sont capables d’ingérer un nombre impressionnant d’insectes : 1 à 3 kg par an, 6 par minute, jouant ainsi com- me les Pics, un rôle sanitaire pour la forêt. 10
Invertébrés Des études sur les invertébrés ont révélé une grande richesse. Les odonates, ordre des libellules et des demoiselles, sont bien représentés. Le rare Cordulégastre annelé a été observé. Cette libellule est rare, cela prouve la richesse du ruisseau de la Voivre car cette espèce est exigeante quant à la qualité de l’eau. 10 espèces ont été identifiées parmi lesquelles, l’Agrion à larges pattes, l’Agrion élégant, l’Aeschne bleue. J. P. Lang Agrion Les coléoptères sont aussi nombreux, ci-dessous le Bousier, le Meloe et le Moine. Deux espèces de co- léoptères, jamais encore citées en Lorraine, ont été trouvées : Hygrobia tarda Herbst et Hydrometra gra- cilenta Horvath. La présence de bois mort permet une grande richesse en saproxylophage (Cerambycidés, autrement appelés capricornes ou longicornes). Ce sont les insectes qui consomment le bois mort. I. Demange I. Demange I. Demange Bousier Meloe Moine Dans le ruisseau vous pourrez observer des espèces comme le Dytique. On trouve aussi un peuplement de trichoptère particulièrement divers et original. Ce sont des excellents révélateurs de la qualité et originalité des milieux dans ce massif. On y trouve des espèces caractéristiques des petits ruisseaux vifs et propres aux eaux froides, dont Lithax obscurus, rare. Fait original : deux espèces à caractère monta- gnard, connues jusqu’à présent uniquement dans les Vosges : Silo pallipes et Hydropsyche dinarica. I. Demange Dytique femelle Fourreau de larve de trichoptères 11
La forêt est un bien commun et fragile : Protégeons la ensemble! Vous pouvez agir en commençant par respecter ces quelques règles : Utilisez les sentiers et pistes existantes. Respectez les routes fermées à la circulation Tracé de l’axe vert Une bonne manière de découvrir la forêt : utilisez le sentier de l’axe vert proposé par la Communauté de Communes du Sel et Vermois (CCSV). L’axe vert, inauguré en 2011, est un sentier pour promeneurs et randonneurs qui relie les communes du territoire de la CCSV. Vous pouvez accéder à la forêt du côté d’Hudiviller, aux points 4 et 5 vous aurez une présentation du ruisseau de la Voivre et du rôle du bois mort en forêt. La sortie du bois du Petit Ban vous emmène vers le site de l’ancienne sablière du bois des Hières, au- jourd’hui formé de plusieurs mares et géré par le Conservatoire régional d’espaces natu- rels. 12
Ne laissons pas nos déchets La forêt doit rester propre. Emportez toujours vos déchets avec vous. Pensez à prendre un sac plastique chez vous avant de partir en balade. N’allumons pas de feu ! Respectons les animaux de la forêt Ils sont chez eux, laissons les vivre en paix Soyons prudents pendant les périodes de chasse Evitez les passages en forêt en période de chasse. Vous pouvez consulter le calendrier des jours de chasses en mairie. Il est aussi affiché sur les panneaux aux entrées de forêt. Evitez les zones de battues Cueillons raisonnablement La cueillette de certaines espèces protégées est interdite. Les plantes ou champignons ne peuvent plus se reproduire s’ils sont cueillis en trop grande quantité. C’est le cas des jon- quilles et du muguet. N’arrachez jamais les racines et ne cueillez pas plus que ce qu’une main peut contenir. De même une autorisation est nécessaire pour le ramassage du bois mort. Gardons nos chiens en laisse Il est préférable de tenir son chien en laisse afin de ne pas déranger la faune de la forêt et par respect des autres promeneurs. Il risque de déranger des couvaisons ou d’effrayer les animaux de la forêt rien qu’avec son odeur. 13
Sources bibliographiques: Les données présentées dans ce document sont issues du travail de nombreux naturalistes des associations ou bu- reaux d’études qui ont réalisé de longues périodes d’inventaires sur le terrain afin de mieux connaître la forêt. Voici les sources de ces données synthétisées dans différents documents : Données publiques des observations pour l’évaluation des Espaces Naturels Sensibles (E.N.S.) par le Conseil Général, 2013 Données publiques de la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement de Lorraine (DREAL) des observations pour l’évaluation des Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistiques et floristique (ZNIEF), 2013 BELLON Caroline, 2006, Présentation de la forêt communale de Rosières-aux-Salines, département de Meurthe et Moselle-Rapport de stage pour l’ONF, BTS A Gestion et Protection de la Nature ROBERT Thierry, BEDEL Frédéric, ONF, 2007, Révision d’aménagement forestier 2007-2021 JOUAN Dorothée, 2009, Inventaire des chiroptères dans le Massif forestier de Vitrimont, Action n° 7.4 du Plan de Restauration des Chiroptères en Lorraine; CPEPESC Lorraine, Commission de Protection des Eaux, du Patrimoine, de l’Environnement, du Sous-sol et des Chiroptères de Lorraine ROUSSEL Thomas, 1997, Etude de la biodiversité de l’odonatofaune du massif forestier de Vitrimont et de ses pro- ches alentours, Rapport de stage pour l’ONF, maîtrise de biologie des écosystèmes et des populations de l’UHP NAN- CY1 MOUCHOT Eric, 1997, Aperçu des richesses floristiques du massif forestier de Vitrimont, rapport de stage à l’ONF pour l’UHP NANCY1 VECRIN M.P., BRANCIFORTI J., KOENIG J.C., JACQUEMIN G., VALLET A., MAHEVAS T., SIGNORET J., JAGER C., VOIRIN M., Bureaux d’étude ESOPE et NEOMYS, janvier 2006, Diagnostic écologique du site de Rosières-aux- Salines-Société GSM Photos : Toutes les illustrations de ce document proviennent d’habitants de Rosières ou de naturalistes fréquentant régulière- ment Rosières pour observer la faune et la flore. Nous remercions vivement pour leur partage de photographies, Michèle JOCHEM , Jean-Paul LANG, et Jean-Loup NICOLLE. Il reste encore beaucoup à explorer sur la richesse des milieux forestiers à Rosières-aux-Salines. La connaissance se fait par le partage des données, n’hésitez pas à transmettre vos observations, qu’elles concernent des espèces com- munes ou rares. Vous pouvez informer la mairie si vous rencontrez une espèce rare ou protégée sur le territoire. Pensez aussi à informer les associations naturalistes locales. Vous pouvez saisir en ligne certaines données via les sites : http://www.faune-lorraine.org/ http://www.floraine.net http://vigienature.mnhn.fr/ Contacts: Mairie de Rosières-aux-Salines, 15, rue Gambetta, 54110 Rosières-aux-Salines, 03 83 48 14 02 Nicolas CHATTON, agent patrimonial ONF, 03 83 73 18 15, nicolas.chatton@onf.fr Si vous trouvez le corps d’un animal, vous pouvez informer les services vétérinaires du département : Direction départementale de la protection des populations (DDPP) - Meurthe-et-Moselle, Hôtel des fi- nances, 50, rue des Ponts, CS 80044, 54036 Nancy Cedex, 03 83 17 72 50
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