GUIDE PRATIQUE DU PRÉSIDENT DE CME FEHAP DU PRÉSIDENT DE CME FEHAP
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SOMM PAGE PAGE PAGE 4 08 11 CONTEXTE MISSIONS RÔLE DU PCME RÉGLEMENTAIRE DE LA CME DE LA CME Guide réalisé avec l’aide de : Dr Laurence Luquel Dr Laurent Thomas Dr Florence Trivin Dr Amélie Lansiaux Dr Cécile Mauri Nathalie De Almeidera Dr Vincent Bénard Dr Anne Lecoq 2
MAIRE PAGE PAGE PAGE 14 20 34 LE RÉGLEMENT PLACE DE LA QUESTIONS INTÉRIEUR CME DANS SON FRÉQUEMMENT ENVIRONNEMENT POSÉES p.39 : Annexes 3
Mais des modalités de composition de la CME différentes Des missions communes quel que soit le statut de l’établissement… Tous les praticiens exerçant dans un établissement de santé privé forment de plein droit une conférence médicale La conférence médicale d’établissement est née en d’établissement (article L6161-2 CSP). 1991, afin de reconnaître le collectif médical des établis- Les praticiens exerçant dans un établissement de santé sements publics et privés autour des trois missions qui public ou privé à but non lucratif forment une commission leur ont été confiées : médicale d’établissement dont les membres sont élus. Veiller à l’indépendance profes- Dans un premier temps, le terme de « commission » avait sionnelle des médecins ; été réservé en 2009 aux seuls établissements publics de Donner un avis sur les prévisions d’ati- santé par la Loi HPST, mais depuis la Loi de Modernisation vité des établissements ; du Système de Santé de 2016 (LMSS) le régime électif Participer à l’évaluation des soins. des commissions médicales d’établissement s’applique également aux établissements de santé privés à but non lucratif (article 1952 ). ¹ La loi HPST de 2009 rétablit également l’identité privée non lucrative dans le code de la Santé publique et permet à des établissements à but non lucratif, de s’identifier comme ESPIC (Etablissement de Santé Privé d’Intérêt Collectif) auprès de leur ARS (décret du 20 mai 2010). ² L’article 195 de la LMSS, en rétablissant le régime électif de la CME dans les établissements privés à but non lucratif, est en cohérence avec l’existence de communautés médicales salariées parfois très importantes, sans pour autant être une forte contrainte organisationnelle pour des équipes médicales de plus petite taille. 6
D’où l’importance Dans les suites de l’article L6161-2-11 du code de san- du Règlement Intérieur (RI) té publique (CSP), le décret en Conseil d’Etat qui devait définir les matières sur lesquelles la CME est consultée ainsi que ses modalités de fonctionnement ne sont ja- mais parus³. Le Décret n° 2010-1325 du 5 novembre 2010 (préalables à la LMSS) qui définit les missions de la conférence mé- dicale d’établissement s’appliquant à tous les établis- sements privés sans distinction est caduc même si non officiellement abrogé. Et un hiatus juridique pour les établissements privés non lucratifs Le règlement intérieur de la CME est donc fondamental. Signé par le président de CME (PCME) et le directeur, il permet d’adapter les modalités de mise en œuvre de la CME à la taille et aux spécificités de l’établissement, en particulier et le cas échéant le lien avec le directeur médical. Les présidents de CME des établissements privés à but non lucratif, FEHAP, Unicancer, UGECAM, Croix-Rouge constituent la « conférence nationale des PCME du privé non lucratif ». ³ En 2018, la FEHAP s’est opposée en effet à la parution d’un projet du dit-décret au motif qu’il n’était pas adapté à l’hétérogénéité de tailles et de fonctionnement de ses établissements adhérents. De plus la stratégie de transformation du système de santé « Ma Santé 2022 », annonçait des modifications dans les CME des établissements publics. 7
02 En référence aux articles 6161-2-1 et 6161-2-2 du CSP et au décret du 5 novembre 2010 (annexe 1) La CME est : CONSULTÉE SUR : La Politique médicale de l’établissement dont Projet Médical (PM) et Contrat Plurian- MISSIONS DE LA CME nuel d’Objectifs et de Moyens (CPOM) L’avenant concernant la mission de service public Le Règlement Intérieur de l’établissement Les prévisions annuelles d’activité - La CME doit faire des propositions, surtout sur le projet médical et donne son avis (vote) INFORMÉE SUR : Les bilans d’analyse des Événements Indésirables (EI) La programmation de travaux, l’aménagement de locaux, l’acquisition d’équipements ayant un impact sur la qualité et la sécurité des soins - La CME doit demander à la direction d’avoir une information au moins annuelle sur ces sujets (pas d’avis ni de vote) QUELQUES DÉFINITIONS ET SIGNIFICATIONS La CME est « consultée » ou « donne un avis » : c’est son rôle de faire des propositions en particu- lier sur le projet médical pour lequel le rôle de la CME est très important) et elle émet un avis (éven- tuellement un vote). La CME « contribue à » : la CME doit avoir une par- ticipation active et être force de propositions. La CME « propose » : c’est du domaine du rôle propre de la CME = production d’un écrit La CME est « informée » : elle doit deman- der à la direction d’avoir une information au moins annuelle sur les sujets cités, à mettre à l’ordre du jour ; pas d’avis ni de vote néces- sairesproposition auprès de la direction 8
CONTRIBUE À L’ÉLABORATION DE LA POLITIQUE D’AMÉLIORA- TION DE LA QUALITÉ ET DE LA SÉCURITÉ DES SOINS : Gestion des risques associés aux soins CONTRIBUE À L’ÉLABORATION Dispositifs de vigilance / sécurité sanitaire Politique du médicament et des dis- DES PROJETS RELATIFS À positifs médicaux (DM) Prise en charge de la douleur L’ACCUEIL ET LA PRISE EN Plan de développement professionnel du CHARGE DES USAGERS, DONT : personnel médical de l’établissement - La CME doit être active et être force de Éthique proposition auprès de la direction Évaluation de la prise en charge des patients, des urgences Évaluation de la mise en œuvre de la politique de santé publique Fonctionnement de la permanence des soins Organisation des parcours de soins - La CME s’inscrit dans une dé- marche co-constructive PROPOSE UN PROGRAMME D’ACTIONS AVEC INDICATEURS DE SUIVI, PRENANT EN COMPTE : Les bilans d’analyse des événe- ments indésirables (EI), Les résultats du rapport de certification, Les objectifs du CPOM / quali- té et sécurité des soins La CME valide le programme d’action Le rapport de la commission des re- lations avec les usagers ÉLABORE UN RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ Production en propre de la CME 9
03 RÔLE DU PCME Quel est le rôle spécifique du Président de CME ? 11
Il n’existe pas de texte précisant son rôle. Animation 1 Le PCME a un rôle d’animation de la CME. Représentativité 2 Le PCME a un rôle de représentativité des praticiens de son établissement vis-à-vis des tutelles (ARS, Conseil Départemental) ; sur le territoire (lien avec le GHT, les instances de démocratie sanitaire, les CPTS…). pour la FEHAP 3 Le PCME peut être désigné pour avoir un rôle de représentativité de la FEHAP au sein de sa région (instances de démocratie sanitaire, cellules d’allocation des ressources …) ou au niveau national (HAS...) 12
De façon pragmatique Le PCME : Est à l’interface entre les praticiens et la direction. Il a un lien direct avec le directeur général et avec le directeur médical le cas échéant ; Doit veiller au bon fonctionnement de la CME ; Organise les délégations afin de partager la charge de travail en particulier avec le Vice-président (VP) ; Permet également au VP de se préparer à la fonction de PCME en cas d’intérim ou pour la prise de relais ; À un rôle particulier dans le bon fonctionnement médical, dans la prévention de conflits. ATTENTION : La fonction peut entraîner des situations conflictuelles ou difficiles implicites. Soit avec ses confrères du fait d’une présupposée trop grande proximité avec la direction ; Soit avec la direction pour une défense des intérêts médicaux jugée trop « syndicale ». QUELQUES CONSEILS Anticiper le conflit : en ayant connaissance des enjeux et sources de tension, cela permet de les détecter plus tôt. Savoir-être : être dans l’écoute bienveillante, reformu- ler Savoir déléguer et s’appuyer sur une équipe plutôt que rester seul et maîtriser l’information Savoir se référer à la réglementation pour redéfinir si besoin le périmètre des missions, et l’acter de façon partagée. Et SURTOUT avoir un bon RÈGLEMENT INTÉRIEUR ! 13
04 Le réglement intérieur 14
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Le règlement intérieur est adapté à la taille de l’établissement et doit préciser les points suivants : Les modalités d'organisation de la CME 4.1 Lister les membres de la CME et dire à quel titre ils interviennent : Voix délibérative ou consultative (votant ou non votant) ; Rappeler les missions de la CME ; Décrire le fonctionnement de la CME, La constution d’un bureau le cas échéant ; CONSEIL : Le mode de désignation du PCME : par élection ? ou contrat ? ; Préciser les missions du PCME et de la CME Le RI peut prévoir une (représentativité auprès des tutelles) ; charte d’engagement du Les liens de la CME ou du PCME avec la direction générale, président de CME. le directeur médical, le conseil d’administration, le CSE. Se poser la question Les liens entre la CME et les travaux des com- d’associer un membre missions et sous commissions qui sont régle- patient partenaire/expert. mentaires ou instances opérationnelles. 16
4.2 Élections des membres de la CME et désignation du président de la CME (PCME) Les modalités d’élection des membres de la CME : convocation par la direction, jour du scrutin ; La durée du mandat et le nombre de renouvellement ; Les modalités de désignation du bureau de la CME et du PCME : - Si élections : vote à bulletin secret ou main levée ? ou « main le- vée ou bulletin secret si l’un des membres en fait la demande », - Si désignation : modalités de validation par les membres de la CME - Précise les motifs et les modalités de désignation du pré- sident de CME par intérim : départ, démission ou autre 17
4.3 Calendrier annuel de la CME Il est conseillé de bâtir un plan annuel au- tour du bilan d’activité de la CME de l’année N-1 et des échéances de l’établissement (rapport annuel de la CDU, EPRD, etc. Cela permet de déterminer : - Le nombre de réunions du bureau - Le nombre de réunions de CME - L’ordre de passage des commissions Un nombre minimal des réu- nions est indiqué dans le RI. CONSEIL : La régularité est préférable. Choisir le même jour de la semaine et le même horaire. C’est un repère pour les participants. Le calendrier prévisionnel semestriel ou annuel est également préférable. 18
Organisation pratique de la CME 4.4 Préparation et élaboration de l’ordre du jour À discuter en bureau de la CME et/ou en lien avec la direction ; Faire le tour des médecins, phar- maciens, DIM… pour demander les sujets à mettre à l’ordre du jour ; Préciser la liste des invités. S'appuyer sur un ordre du jour type ou renouveler à chaque séance ; Définir si besoin et selon les su- Le déroulement jets à l’ordre du jour, des temps différents entre CME plénière et CME restreinte aux praticiens ; de la CME Les modalités de convocation (par qui, combien de temps à Horaires (prévoir plutôt fin de journée l’avance et comment, mail ? ). si association de salariés et libéraux) : prévoir annuellement : Durée de la CME (il est utile - le retour des Commissions d’indiquer l’heure de dé- et sous-commissions ; - information sur les divers bilans : but et l’heure de fin) Rythme (mensuel ? Trimes- La rédaction bilan d’activité, (liste à citer). triel, quadrimestriel ?) Déroulement : différen- et l’envoi des cier, le cas échéant : - Partie strictement médicale comptes rendus - CME plénière (avec direction admi- CONSEIL : Conseils nistrative, direction des soins, qua- liticiens, autres invités éventuels. Compte rendu type Délai d’envoi Prévoir une convocation type, - Sujets faisant l’ob- Modalité de rédaction Prévoir une convocation et un mailing des membres ; jet d’une invitation type, et un mailing Ildes estmembres utile de créer ; une adresse générique du PCME. Il est utile de créer une adresse générique du PCME. 19
05 PLACE DE LA CME DANS SON ENVIRONNEMENT 20
5.1 La CME tient compte des politiques de santé Nouvelle certification des établissements de santé pour la qualité des soins Développement des parcours complexes en lien avec les établissements et service médico-sociaux et la médecine de ville Développement du numérique Questionnements éthiques Gestion de crise 21
CLIN Comité de lutte contre les infections nosocomiales 5.2 L’environnement institutionnel (interne et externe) Le CLIN est chargé d’élaborer et de conduire un programme d’action visant à prévenir les infections nosocomiales et réduire leur fréquence. Missions Les commissions Prévenir les infections en validant et en vérifiant la bonne obser- vance des protocoles de soins et sous-commissions Surveiller les infections à l’aide d’enquêtes régulières internes à l’établissement Élaborer et diffuser des recomman- dations de bonne pratique d’hygiène Améliorer la formation des person- nels de santé en hygiène hospitalière Mettre en place des actions de sur- veillance des infections nosocomiales Renforcer le dispositif de lutte contre les infections nosocomiales Évaluer les actions menées 22
CLUD Comité de lutte contre la douleur Selon les articles de la loi n° 95-116 du 4 février 1995, les établissements de santé sont tenus de prendre en charge la douleur des patients qu’ils accueillent. Ces moyens COMEDIMS doivent être définis par le projet d’établissement visé à l’article L.714-11. Commission du médicament Les responsabilités du CLUD sont de proposer, pour amé- et des dispositifs médicaux liorer la prise en charge de la douleur, les orientations les mieux adaptées à la situation locale devant figurer dans stériles le projet d’établissement, et de coordonner au niveau de l’ensemble des services de l’établissement toute action visant à mieux organiser la prise en charge de la douleur. Conformément aux articles R5126-48 et suivants du code de la Santé Publique, la commission du médicament et des dispositifs médicaux stériles participe, par ses avis, à l’élaboration : CLAN De la liste des médicaments et dispositifs médicaux stériles dont l’utilisation est préconisée dans l’établissement ; Des recommandations en matière de prescription et de Comité de liaison alimentation bon usage des médicaments et des dispositifs médicaux stériles et de lutte contre l’iatrogénie médicamenteuse. et nutrition Le COMEDIMS peut être organisé en sous-commission : Conformément à la circulaire DHOS/E1/n°2002/186 du 29 mars 2002, le CLAN est une structure consultative partici- La commission locale du livret thérapeutique pant, par ses avis ou propositions, à l’amélioration de la La commission locale des antibiotiques prise en charge nutritionnelle des malades et de la qualité La commission locale des gaz médi- de la prestation en restauration. caux et sécurité anesthésique Ce comité est composé de différentes catégories de pro- La commission locale du circuit du médica- fessionnels concernés par le plateau du patient (du per- ment et des dispositifs médicaux stériles sonnel de restauration au médecin, en passant par le per- Il se réunit au moins 3 fois par an et élabore un rapport annuel sonnel paramédical). d’activité qui est transmis à la CME. 23
CSTH Comité de sécurité transfusionnel et d’hémovigilance Le comité de sécurité transfusionnel et d’hémovigilance a pour mission de contribuer, par ses études et ses propositions, à l’amélioration de la sécurité des patients qui sont transfusés dans l’établissement. Il veille à la mise en œuvre de règles et procédures d’hémovigilance. Il est chargé de la coordination des actions d’hémovigilance entreprises au sein de l’établissement. Il s’assure auprès des services responsables de la présence dans le dossier médical, mentionnée des documents relatifs aux actes transfusionnels, et le cas échéant de la copie de la fiche d’incident transfusionnel. Il est saisi de toute question relative à la collaboration des correspondants d’hémovigilance de l’établissement de transfusion sanguine et de l’établissement, et plus généralement de toute question portant sur les circuits de transmission des informations, en vue d’améliorer l’efficacité de l’hémovigilance. Il est averti des incidents transfusionnels inattendus ou indésirables et conçoit toute mesure destinée à y remédier. COVIRIS Comité des vigilances et de gestion des risques Conformément à la circulaire 2004-176 du 29 mars 2004, le COVIRIS développe un programme de gestion globale des risques et coordonne les différentes vigilances sanitaires réglementaires instaurées dans l’établissement. Cette organisation s’articule pour la gestion des risques au travers d’une cellule de vigilance et pour les vigilances sanitaires au travers de l’organisation mise en place par les correspondants locaux des différentes vigilances sanitaires encadrées : Matériau vigilance ; Hémovigilance et sécurité transfusionnelle ; Pharmacovigilance ; Biovigilance ; Réactovigilance ; Infectiovigilance. 24
CREX Comité de retour d’expé- rience Il est composé d’un groupe pluriprofessionnel. Il a pour mission de réduire les risques et d’augmenter la sécurité des soins, en prévenant, analysant et trai- tant les risques éventuels ou survenus lors de la prise en charge du patient, parmi eux : Les infections associées aux soins ; Les douleurs non soulagées ; Les erreurs médicamenteuses ; Les risques de chute ; Un problème d’organisation ou de coordination des soins ; Le risque cutané ; La maltraitance… Chaque risque est anticipé et analysé pour assurer le maximum de sécurité. COPS Commission d’organisation de la permanence des soins La COPS est une émanation de la CME qui veille à l’amé- lioration de l’organisation des gardes et astreintes : Met en place un point semestriel des conditions de leur mise en œuvre ( au moins une fois par semestre) ; Intègre un représentant des internes pour or- ganiser les lignes de gardes et astreintes des internes et leur sécurisation par les séniors ; Prend en compte le respect du repos de sécurité. 25
LA CERTIFICATION des établissements de santé pour la qualité des soins Les 3 ambitions affichées par la HAS pour le développement de la nouvelle certification, repositionnent le rôle de la CME : Médicaliser la certification et mieux prendre en compte le résultat de la prise en charge du patient, en termes d’efficacité, de sécurité ou encore de satisfaction ; Simplifier la démarche de certification pour faciliter l’appropriation par les équipes de soins (5 méthodes d’évaluation) ; Valoriser l’insertion territoriale de l’établissement et la construction de parcours de soins ; La CME copilote avec la direction l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation de la politique continue de la qualité et de la sécurité des soins (critère 3.3-01). 26
La détermination d’objectifs partagés d’amélioration est portée par la CME à partir de l’analyse des données principales que sont : Les EPP et revues de pertinence définies en CME ; Les résultats des IQSS ; Les événements indésirables ; La satisfaction et l’expérience des patients. La CME développe la dynamique d’amélioration continue de la qualité des soins en mobilisant l’ensemble des équipes sur l’identification et la diffusion des recommandations de bonnes pratiques cliniques et organisationnelles au sein de l’établissement et sur la réalisation de revues de pertinence des pratiques (critère 3.7-01). CONSEIL La CME est un levier pour la mise en œuvre de la nouvelle certification qui doit être un point abordé très régulièrement. 27
PRS Projet régional de santé Le projet régional de santé est un élément clé de la transformation du système de santé régionale au service de la santé de nos concitoyens. Le PRS est composé d’un ensemble de documents qui définit, organise et programme la mise en œuvre des priorités de santé et porte les évolutions du système de santé dans notre région. Il est en quelque sorte la feuille de route de la politique de santé régionale. C’est un pilotage stratégique, unifié de la politique de santé qui permet de décloisonner l’organisation de notre système de santé régional en intégrant, dans le plan, tous les secteurs (organisation des soins ambulatoires et hospitaliers, offre médico-sociale, santé publique, santé environnementale). Le processus d’élaboration est partagé par une large concertation avec l’ensemble des acteurs de la santé. Ce sont des priorités de santé en région dans les différents champs hospitaliers, ambulatoires, médico-sociaux et de prévention au plus près des besoins de la population. Démocratie sanitaire La démocratie sanitaire est une démarche qui vise à associer l’ensemble des acteurs du système de santé dans l’élaboration et la mise en œuvre de la politique de santé, dans un esprit de dialogue et de concertation. L’ARS est en charge de la mise en place de cette démarche par : La participation des citoyens, des usagers et des acteurs de santé dans les projets ou les débats publics ; La mise en œuvre d’actions améliorant directement le respect des droits des patients comme les formations des représentants des usagers ou le développement des conseils de vie sociale départementaux ; L'animation des instances de démocratie en santé mises en place au niveau régional (la conférence régionale de la santé et de l’autonomie : CRSA) ou au niveau L’environnement territorial (les conseils territoriaux de santé : CTS). CRSA institutionnel Conférence régionale de la santé et de l’autonomie externe Créée par la loi HPST du 21 juillet 2009, la conférence régionale de la santé et de l’autonomie est un organisme consultatif qui contribue à la définition et à la mise en œuvre de la politique régionale de santé. Sa composition et ses missions en font une instance de démocratie sanitaire incontournable en région. 28
Les avis de la conférence régionale de la santé et de l’auto- nomie sont rendus publics. Ils s’appuient sur 8 collèges et 4 commissions spécialisées : La CSOS : commission Spécialisée pour l’Organisation des LES MISSIONS Soins ; de la CRSA La CDSU : commission des droits des usagers du système de santé ; La CSP : commission spécialisée en prévention ; La CSAMS : commission spécialisée dans la prise en charge et accompagnement médico-sociaux. C'est le lieu privilégié de concertation et d’expres- sion de l’ensemble des acteurs dans le domaine de la santé, y compris des représentants des usagers. La CRSA peut faire toute proposition au Directeur général de l’ARS sur l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation de la politique de santé dans la ré- NOUVEAU EN 2021 gion. Elle rend des avis publics, notamment sur le projet régional de santé (PRS), le plan stratégique régional de santé (PSRS) et les projets de schémas Dans le cadre de la réforme des financements des régionaux ; établissements il est instauré une dotation populationnelle Le rapport annuel sur le respect des droits des usa- sur certaines activités (Urgences, psychiatrie, SSR), dont gers ; la répartition par établissements se fait par le directeur Elle organise des débats publics sur des questions général de l’ARS sur avis du Comité Consultatif d’allocation de santé de son choix. des ressources (CCAR). 29
Les divers contrats entre établissement et ARS ? CAQES 01 Le contrat d’amélioration de la qualité de l’efficience des soins (CAQES) est un contrat qui lie l’ARS, l’organisme local d’assurance maladie et les établissements de santé. Il a pour objectif l’amélioration des pratiques en matière de régulation des prescriptions médicamenteuses, de pertinence et de sécurité des soins. Contrat C’est une nouvelle contractualisation tripartite entre les établissements de santé, l’ARS et l’assurance maladie. Ce nouveau d’Amélioration contrat entériné dans l’article 81 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2016 est applicable à tous les établissements sanitaires à compter du 1er janvier 2018. de la Qualité Il vise à simplifier les dispositifs actuels de contractualisation avec les établissements de santé, en regroupant les obligations relatives de l’Efficience à la qualité et l’efficience incluses dans 4 contrats antérieurs : Le contrat de bon usage du médicament et des produits et prestations (CBU) ; des Soins Le contrat pour l’amélioration de la qualité de l’organisation des soins sur les prescriptions hospitalières de médicaments ; Le contrat de pertinence des soins ; Le contrat d’amélioration des pratiques en établissement de santé. 30
Les enjeux : Anticipation et visibilité accrue (mise en œuvre des projets d’établissement) ; Responsabilisation et plus grande maîtrise des moyens et des ressources pour les gestionnaires ; CPOM Contrôle de l’efficience a posteriori permettant de recentrer l’action sur le pilotage et l’évaluation ; Passage d’un régime de tutelle à un régime contractuel. Les CPOM sont une opportunité pour penser, à moyen terme, Contrats les objectifs et les moyens de l’établissement et services issus de la loi du 2 janvier 2002. C’est l’outil privilégié de déploiement de la politique de santé publique et de dialogue pluriannuels entre les établissements et l’agence régionale de santé. Le CPOM poursuit une double finalité : d’objectifs Arrêter le positionnement de chaque acteur dans la structuration de l’offre médico-sociale et préciser les et de moyens synergies attendues avec les autres acteurs du territoire, en référence aux orientations du projet régional de santé. Définir les orientations des établissements en matière de performance afin d’assurer l’amélioration continue de la qualité de la sécurité de la prise en charge, et plus largement du service rendu aux usagers et l’efficience de la dépense publique. Le contrat pluriannuel d’objectif et de moyen est l’occasion d’un véritable dialogue entre l’ARS et les organismes gestionnaires du champ sanitaire et médico-social. 02 31
5.3 Liens avec les autres présidents de CME Le PCME est susceptible de rencontrer ses homologues qu’il faut savoir identifier sur son territoire, notamment dans le cadre des autorisations et du projet médical de territoire. Les PCME des établissements publics et le président de la communauté médicale du GHT (PCMG). Les PCME des établissements privés lucratifs et non lucratifs. Les médecins coordonnateurs des établissements médico- sociaux. Les médecins représentant les CPTS Le PCME peut également participer au collectif des PCME du PNL. La conférence des PCME du privé non lucratif : via le secrétariat de la conférence ou son(sa) président(e). La commission des PCME FEHAP co-animée par un(e) président(e) et le conseiller médical de la FEHAP. Cette commission est représentative des régions et des différentes spécialités. Elle est force de proposition et à l’appui des commissions et groupes de travail des directeurs : SSR, Santé mentale, MCO, HAD, MRC. 32
CONSEIL : Transmettre vos coordonnées mail au secrétariat de la conférence et au conseiller médical pour être destinataire des informations. Vos référents actuels Secrétariat de la conférence des PCME PNL : Nathalie De Almeida n.dealmeida@ch-bry.org Présidente de la conférence des PCME PNL et de la commission des PCME FEHAP Laurence Luquel laurence.luquel@hpgm.fr Conseillère médicale FEHAP : Anne Lecoq annelecoq@fehap.fr 33
06 QUESTIONS FRÉQUEMMENT POSÉES 34
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1 Une élection du Présiden commission méd d’établissement président de CME est- elle obligatoire ? Oui depuis la LMSS 2016 Faut-il inviter d’autres 4 professionnels de l’établissement à la CME ? Il est utile pour un fonctionnement op- timal et pour la qualité des relations professionnelles de convier en fonction de l’ordre du jour : le directeur des soins infirmiers, le responsable qualité, le di- recteur financier, ou autres professions 2 Quand il y a 3 un directeur médical, Faut-il inviter le doit-il être le directeur/la direction président de CME ? à la CME ? La loi indique simplement que les membres de la CME sont élus et ne précise pas les modalités d’élection Il est utile de prévoir 2 temps, un temps de son président. médical et un temps avec la direction : ne pas oublier que les médecins et la Il est important de s’accorder sur ce direction d’un établissement doivent point avec le directeur et de le noti- avoir pour objectif que l’établissement fier dans le RI afin d’éviter un conflit. fonctionne au mieux (qualité des soins, En tout état de cause il faut préciser attractivité), et qu’un temps d’échange dans le RI les rôles de chacun : rôle régulier sera profitable à tous. du PCME, rôle du directeur médical, et fonctionnement du binôme di- recteur-président de CME. 36
nt dicale 6 Y a-t-il des sujets à éviter en réunion de CME ? Les sujets sensibles ne doivent pas être 8 évoqués en questions diverses mais être discutés en amont en commission restreinte ou en comité ad hoc. Les éventuels différents entre profes- sionnels n’ont pas lieu d’être discutés en CME. 7 La CME doit-elle s’occuper du programme de développement Faut-il un bureau professionnel continu ? de la CME ? La CME propose à la direction des orien- À voir en fonction de la taille des éta- tations du DPC 9 blissements ; le bureau est composé du président de CME et de praticiens élus 5 parmi les membres de la CME. Y a-t-il possibilité d’une Quel positionnement mise à disposition la CME doit-elle avoir de temps partiel ou par rapport d’une rémunération à la Direction ? spécifique pour le Une CME bien organisée et représen- président de CME ? tative des praticiens de l’établissement permettra un meilleur fonctionnement Cette disposition est prévue pour les interne et une meilleure interface avec établissements publics, mais ne l’est pas la direction, au bénéfice de tous. Le bi- actuellement pour les établissements nôme directeur-président de CME fonc- privés ou privés à but non lucratif. Un tionnant bien est un gage de qualité de temps de mise à disposition ou une ré- l’organisation de l’établissement, et de munération spécifique sont à négocier crédibilité our les interlocuteurs exté- au cas par cas avec le directeur de l’éta- rieurs (ARS en particulier). blissement. 37
10 Faut-il une assurance particulière pour le président de CME ? 11 Il est conseillé, si le président de CME est un libéral d’en avertir sa compagnie d’assurances et de demander une noti- Un pharmacien peut- fication d’accord de l’assurance. il être président de la CME ? Y a-t-il de possibles Oui, l’ Article L6161-2-1 parle de praticiens « Une commission mé- situations dicale est élue par les praticiens qui y exercent ». Les pharma- d’urgences ou de ciens sont des praticiens, donc crises à gérer par électeurs et éligibles. Comme il n’y a pas encore de décret d’ap- le président plication, le règlement intérieur peut très bien définir, ou ne pas de CME ? définir, la qualité du PCME. La survenue de conflits en par- 13 ticulier, que ce soit entre pra- ticiens ou entre praticiens et établissement doit faire l’objet d’un traitement rapide afin d’éviter que la situation ne dé- génère ; 12 entre praticiens, il peut être utile que le président de CME en informe la direc- tion et/ou demande un avis au Conseil départemental de l’Ordre ; entre Etablissement Des médecins et praticien, il est souhaitable que la Direction en informe le peuvent-ils président de CME et que le bi- être membres nôme Directeur/Président de CME provoque une rencontre des instances entre les parties. Il peut être utile ici encore d’informer le représentatives Conseil de l’Ordre. du personnel ? Si un conflit survient entre CME et Direction, il est utile de chercher un consensus Oui, s’ils se présentent aux élections par tous les moyens en gardant et sont élus (Comité Social et Econo- à l’esprit que les 2 parties ont mique (CSE), délégués du personnel) un intérêt commun. 38
ANNEXE 39
Annexe 1 Les textes de loi Le code de santé publique, revu après la Loi n°2016- 41 du 26 janvier 2016 (article 195-8), précise le rôle de la Commission médicale d’établissement pour les établissements privés à but non lucratif : Article L. 6161-2-1 Les établissements de santé rendent La commission médicale est élue publics chaque année les résultats des par les praticiens qui y exercent. Ses indicateurs de qualité et sécurité des attributions sont prévues au I de soins, dans des conditions définies l’article L.6161-2-2. Les matières sur par arrêté. Si cette obligation n’est pas lesquelles elle est consultée ainsi que respectée, le directeur de l’ARS peut ses modalités de fonctionnement sont prendre des mesures appropriées, précisées par le décret en Conseil d’État notamment une modulation des mentionné à l’article L 6161-11. dotations de financement des MIGAC. Article L. 6161-2-2 Article L 6161-11 La commission est chargée de veiller Sont déterminées par décret en Conseil à l’indépendance professionnelle des d’État les mesures réglementaires praticiens et de participer à l’évaluation prévues à l’Art. 6161-1 et les modalités des soins. Elle donne son avis sur la d’application des autres dispositions de politique médicale de l’établissement ce chapitre. et sur l’élaboration des prévisions annuelles d’activité de l’établissement. Ces prévisions sont communiquées à NB l’ARS. Elle contribue à la définition de Cependant, le décret suscité n’est la politique médicale de l’établissement jamais paru, Les articles en R du et à l’élaboration de la politique code de santé publique, relevant d’amélioration continue de la qualité du décret de 2010, qui étaient et de la sécurité des soins ainsi que applicables avant la promulgation des conditions d’accueil et de prise de la Loi n’ont pas été abrogés. en charge des usagers. Elle propose On est dans une période intermé- au responsable de l’établissement diaire en attendant le décret qui un programme d’action assorti va décliner la Loi. Les articles sui- d’indicateurs de suivi prenant en compte vants figurent toujours au code les informations contenues dans le de Santé publique suite au décret rapport de la commission des usagers. du 5 novembre 2010. Elle est consultée sur toute demande de l’établissement tendant à être habilité à assurer le service public hospitalier. La commission est consultée sur les matières relevant de ses attributions, dans les conditions fixées par le décret en Conseil d’État mentionné à l’article L 6161-11. Lorsqu’une consultation préalable est prévue, l’avis de la commission est joint à la demande (d’autorisation ou d’agrément). 40
1. Le décret du 5 novembre 2010 non Article R. 6164-4 abrogé mais caduque La conférence médicale d’établissement contribue à l’élaboration de projets rela- Article R. 6164-1 tifs aux conditions d’accueil et de prise La conférence médicale d’établissement en charge des usagers, notamment : est consultée sur les matières suivantes : La réflexion sur l’éthique liée à La politique médicale de l’éta- l’accueil et à la prise en charge médicale blissement, notamment le pro- jet médical et les éléments du L’évaluation de la prise en charge des contrat pluriannuel d’objectifs et patients, et le cas échéant des urgences de moyens qui s’y rapportent ; et des admissions non programmées ; Tout contrat ou avenant pré- L’évaluation, le cas échéant, de voyant l’exercice par l’établis- la mise en œuvre de la politique sement d’une ou plusieurs de soins palliatifs ; missions de service public ; Le fonctionnement, le cas échéant, de Le règlement intérieur la permanence des soins au sens du 1o de l’établissement ; de l’article L. 6112-1 ; Les prévisions annuelles d’ac- L’organisation des parcours de soins. tivité de l’établissement. Article R. 6164-5 Article R. 6164-2 La conférence médicale La conférence médicale d’établissement d’établissement : est informée sur les matières suivantes : Propose un programme d’actions qui Les bilans d’analyse des événements prend en compte les bilans d’analyse indésirables, notamment ceux des événements indésirables mentionnés à l’article L. 6161-2, mentionnés à l’article R. 6164-2. Il survenus dans l’établissement ; comprend les actions nécessaires La programmation de travaux, pour répondre aux recommandations l’aménagement de locaux ou du rapport de certification et l’acquisition d’équipements sus- mettre en œuvre les objectifs et ceptibles d’avoir un impact sur la les engagements fixés dans le qualité et la sécurité des soins. contrat pluriannuel d’objectifs Article R. 6164-3 et de moyens de l’établissement en matière de sécurité des soins La conférence médicale d’établissement et d’amélioration de la qualité. Il contribue à l’élaboration de la politique prend également en compte les d’amélioration continue de la qualité et informations contenues dans le de la sécurité des soins, notamment en rapport annuel de la commission ce qui concerne : des relations avec les usagers et de La gestion globale et coordonnée la qualité de la prise en charge. Il des risques visant à lutter contre les est assorti d’indicateurs de suivi ; infections associées aux soins et à Élabore un rapport annuel d’activité prévenir et traiter l’iatrogénie et les présentant notamment l’évolution autres événements indésirables liés aux des indicateurs de suivi. activités de l’établissement ; Le représentant légal de Les dispositifs de vigilance destinés l’établissement tient le programme à garantir la sécurité sanitaire ; d’actions et le rapport annuel à la La politique du médicament et disposition du directeur général des dispositifs médicaux stériles de l’agence régionale de santé. La prise en charge de la douleur ; Le plan de développement professionnel du personnel médical, maïeutique, odontologique et pharmaceutique salarié de l’établissement. 41
Préambule : contexte réglementaire En référence à l’article L6161-2-2 du CSP, les praticiens qui exercent dans un établissement privé à but non lucratif (ESPIC) forment de plein droit une commission médicale d’établissement désignée par le sigle « CME », chargée de veiller à l’indépendance professionnelle des praticiens et de participer à l’évaluation des soins. En l’absence du décret d’application prévu à l’article L6161-2-2, le présent RI s’appuie sur le décret n° 2010-1325 du 5 novembre 2010 s’appliquant à tous les établissements de santé privés lucratifs et non lucratifs. ARTICLE 1, CHAMPS DE COMPÉTENCE DE LA CME Article 1.1, la CME est consultée sur les matières suivantes : ANNEXE 2 La politique médicale de l’établissement, notamment le projet médical et les éléments du contrat pluriannuel et de Le règlement moyens qui s’y rapportent ; Tout contrat ou avenant prévoyant l’exercice par l’établissement d’une ou plusieurs missions intérieur type, de service public ; Le règlement intérieur de l’établissement ; Les prévisions annuelles version sept. 2021 d’activité de l’établissement. Article 1. 2, la CME est informée sur les matières suivantes : Les bilans d’analyse des événements indésirables, notamment ceux mentionnés à l’article L. 6161-2 ; La programmation des travaux, l’aménagement des locaux ou l’acquisition d’équipements susceptibles d’avoir un impact sur la qualité et la sécurité des soins. Article 1.3, la CME contribue à l’élaboration de la politique d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins, notamment en ce qui concerne : La gestion globale et coordonnée des risques visant à lutter contre les infections associées aux soins et à prévenir et traiter la iatrogénie et les autres événements indésirables liés aux activités de l’établissement ; Les dispositifs de vigilances destinés à garantir la sécurité sanitaire ; 42
La politique du médicament et des patient hospitalisé survenu lors de la - L’identitovigilance dispositifs médicaux stériles ; réalisation d’un acte de prévention, - La pharmacovigilance La prise en charge de la douleur ; d’une investigation ou d’un - L’infectiovigilance (dans Le plan de développement traitement) la CME et son président le cadre de l’EOH) professionnel du personnel médical, sont consultés par le représentant - La politique qualité du médicament odontologique et pharmaceutique légal de l’établissement pour : et des dispositifs médicaux sté- salarié de l’établissement. Arrêter les mesures à mettre riles : COMEDIMS et la sous-com- en œuvre dans le cadre d’un mission des fluides médicaux Article 1.4, la CME contribue à programme d’actions La prise en charge de la l’élaboration de projets relatifs aux Désignation d’un coordonnateur de douleur : le CLUD conditions d’accueil et de prise en la gestion des risques associés aux charge des usagers, notamment : La prise en charge de la nu- soins (dont l’organisation des mis- trition : le CLAN La réflexion éthique liée à l’accueil sions est définie par l’article R 6111-2 L’organisation de la perma- et à la prise en charge médicale ; du décret du 12 novembre 2010. nence des soins : la COPS L’évaluation de la prise en Article 2.2, dans le cadre de ses autres … charge des patients et le cas échéant des urgences et des missions, la CME constituera à partir Article 2.3 La CME propose un admissions non programmées ; des instances existantes des sous- programme d’actions et élabore le L’évaluation de la mise en œuvre commissions (à préciser en fonction rapport annuel d’activité prenant en de la politique des soins palliatifs ; de la taille et de la spécificité de compte : l’établissement) : Le fonctionnement de la Le bilan d’analyse des événe- permanence des soins au sens Le Comité de Lutte contre les ments indésirables ; du 1° de l’article L 6112-1 ; Infections Nosocomiales (CLIN). L’équipe opérationnelle d’hygiène Une réponse aux recommanda- L’organisation des parcours de soins. tions de la certification ; (EOH) composée d’un médecin et Article 1.5, la CME d’un cadre infirmier est désignée La mise en œuvre des objectifs et par le représentant légal de engagements fixés par le CPOM Propose : un programme d’actions en matière de sécurité des soins qui prend en compte les bilans l’établissement après concertation avec la CME. Elle assiste la CME et d’amélioration de la qualité : d’analyse des événements dans la proposition des actions Les informations contenues dans indésirables mentionnés à l’article de lutte contre les infections le rapport annuel de la CDU. R 6164-2. Il comprend les actions nécessaires pour répondre aux nosocomiales et dans l’élaboration ARTICLE 3, RÔLES DU PRÉSIDENT, DU recommandations du rapport de des indicateurs de suivi de la mise VICE-PRESIDENT, ET DU BUREAU DE certification et de mettre en œuvre en œuvre de ces mesures. L’EOH LA CME. les objectifs et les engagements établit un bilan des activités de lutte fixés dans le contrat pluriannuel contre les infections nosocomiales Article 3.1, Rôles du Président d’objectifs et de moyens de selon un modèle défini arrêté du de la CME : l’établissement en matière de ministre en charge de la santé. La sous-commission évaluation des De façon pragmatique le PCME est sécurité des soins et amélioration pratiques professionnelles (EPP) : l’interface entre praticiens et direction. de la qualité. Il prend également en Il a un lien direct avec le Directeur compte les informations contenues - Elle recense les actions d’évaluation Général et avec le directeur médical le dans le rapport annuel de la réalisées ou en cours et formule cas échéant. commission des usagers (CDU). Il des recommandations en matière est assorti d’indicateurs de suivi. de choix de thématiques. Le PCME à un rôle de représentativité - Elle assure l’information en matière de son établissement, vis-à- Élabore un rapport annuel d’activité de dispositifs d’EPP à destination vis des tutelles (ARS, Conseil présentant notamment l’évolution des équipes médicales et met à Départemental…), sur le territoire des indicateurs de suivi. disposition des porteurs de projet de santé sur lequel est implanté Le représentant légal de un dispositif d’accompagnement, l’établissement, avec le GHT et l’établissement tient le programme de suivi et de formation. son président de la commission d’actions et le rapport annuel à la médicale de groupement, les disposition du Directeur Général - Elle assure la validation individuelle instances de démocratie sanitaire, de l’Agence Régionale de Santé. des programmes ou actions d’EPP les communautés professionnelles réalisées par les praticiens. ARTICLE 2, LES MISSIONS DE LA CME territoriales de santé …) cependant, - Elle élabore un programme annuel lorsqu’une activité spécifique est Les missions de la CME seront organisées d’actions et établit un bilan annuel. visée, un médecin responsable comme suit : Les dispositifs de vigilance : afin de concerné peut accompagner garantir la sécurité sanitaire (coordonnés le directeur en présence ou en Article 2.1, dans le cadre de la lutte avec la cellule Qualité-Gestion des l’absence du président de CME. contre les événements indésirables Risques), ils sont représentés par : associés aux soins (constitue un Le PCME est invité à titre consultatif événement indésirable associé aux - L’hémovigilance à la demande du Président du soins tout incident préjudiciable à un - La matériovigilance conseil d’administration, au conseil 43
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