HOMMAGE A SI MOHAND U M'HAND - DE LA POESIE EN KABYLIE
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1ER FESTIVAL MONDIAL DE LA POESIE EN KABYLIE HOMMAGE A SI MOHAND U M’HAND CENTRE CULTUREL ALGERIEN A PARIS dans le cadre du 4ème FESTIVAL INTERNATIONAL de la Poésie à Paris PUIS DU 5 AU 10 OCTOBRE 2010 (1er festival mondial de la poésie) AZZEFOUN – AGHRIBS – TIZI-OUZOU
LES POETES ET ARTISTES Invités par POETES A PARIS à Paris puis en tournée en kabylie (Algérie) Yvan Tetelbom France. Né en Algérie à Azeffoun ex Port gueydon. Il respire à longueur de rêves, les odeurs mélangées de blé, d'orge, de farine, de caroubes courant nu - pieds, comme un cheval fou entre les lignes et les tracés avec en toile de fond la méditerranée sublime, belle comme une poésie mais vint la guerre maudite à cause de laquelle il s'exila en France où il ne cessa de vivre comme un étranger. Sa destinée se dessinait déjà : après quelques années à dériver dans sa souffrance et sa nostalgie il se mit à parcourir villes et villages de France et du Monde dans l'esprit de l’Algérien Si M'Hand tel un Poète qui dit, psalmodie, apostrophe, harangue, tantôt sous les traits d'un artiste, tantôt sous les traits d'un agitateur humaniste Claude Ber (France) née à Nice. Dernières publications: Méditations de lieux. L’Inachevé de soi. La Mort n’est jamais comme (Prix International de poésie Ivan Goll) etc… Théâtre : La Prima Donna suivi de L’Auteur du texte, Orphée Market Ed.de l’Amandier. Présente dans de multiples revues, sites et anthologies. Elle participe aussi à des ouvrages collectifs et donne de multiples lectures et conférences en France et à l’Etranger. Agrégée de Lettres, Claude Ber, qui a enseigné en lycée et en université puis occupé des fonctions académiques et nationales, intervient à Sciences Po.et à la Sorbonne . Présidente du Jury Forum Femmes Méditerranée et du Prix européen Evelyne Encelot, elle joint à sa création littéraire des actions dans les domaines de la culture, de l’éducation, de la défense des droits des femmes et des droits humains. L’ensemble de son parcours lui a valu d’être décorée de la Légion d’Honneur Fadéla Chaim Allami (Algérie) traînant son exil intérieur et extérieur, étrangère en toute terre, après une première publication « Diwan du silence mugissant » elle vient de publier « Sur ma terrasse algéroise. D'aimer, c'est un peu vivre" aux Editions Lazhari Labter. Jean-Louis Châles, comédien et metteur en scène, est professeur titulaire de théâtre au Conservatoire National à Rayonnement Régional de Nice. Après La Fontaine, Jean Cocteau, les poètes maudits (Baudelaire, Rimbaud, Verlaine,) les poètes hongrois, il se passionne, sous l'impulsion d'Yvan Tételbom, pour la poésie algérienne et, en particulier, pour l'oeuvre de Si Mohand. Il a sélectionné une vingtaine de ses poésies extraites du recueil établi par Younes Adli ("Si Mohand ou Mhand : Errance et révolte" - Edif 2000) qu'il interprète d'une manière très personnelle et très respectueuse de son auteur
Kamel Yahaoui poète, Artiste algérien originaire d'Azeffoun (Kabylie), a grandi dans la Casbah d'Alger. Sa réflexion s'oriente sur les violences raciales, coloniales et ethniques ; plusieurs poètes ont inspiré ses œuvres: Kateb Yacine, Ibn Arabi, Si Mohand, Mahmoud Darwich, Adonis, Paul Eluard ,Jacques Prévert Elvire Maurouard Née à Jérémie Haïti, est poète et romancière, auteur d’une dizaine de titres. Enseignante et Directrice de collection aux Editions du Cygne son œuvre lui a valu de nombreux prix littéraires. Prix de la Renaissance Africaine Pierre Bastide France, né en Algérie professeur de Lettres avec option Théâtre à Nevers jusqu’en 2009, poète, écrivain éditeur metteur en scène, lecteur, comédien, artiste agitateur d’idées organisateur de rencontres culturelles Nicole Barrière France. Sociologue, 15 Recueils publiés. Derniers recueils parus: Afrique : Peuples de lumière et de Paroles Editions Phoenix 2010. Presqu’îles, Poétique de la perte, éditions L’Harmattan 2009/ « caravanserail , 1001 poèmes pour la paix en Afghanistan » reçus de 45 pays différents : directrice de la collection "accent tonique à l" Harmattan et de la collection 3terres natales" aux Editions Phoenix USA. Michel Cassir France Né à Alexandrie en Egypte. il passe sa jeunesse au Liban. scientifique de formation et Professeur à l'Ecole Nationale de Chimie de Paris, a publié une quinzaine d'ouvrages littéraires, Poète de l’exigence et l’intégralité de l’aventure poétique, Artisan de l’image brève et fulgurante, il explore depuis de nombreuses années les voies de l’oralité et de la musique. Co-directeur avec Gérard Augustin de la Collection de poésie “ Levée d’Ancre ” aux Editions L’Harmattan. Frédérique Wolf-Michaux est née au Maroc. Elle est comédienne dirige la Cie LUK.M, tout en continuant à être l'interprète de différents créateurs et réalise ses propres créations: Espace-Vous, La Prima Donna, Poétique/Politique-Paroles de Femmes, Méditerranées, La Mer Intérieure, Voix-Algérie (...) qui lui permettent d'expérimenter un travail autour du jeu théâtral, du corps, de la voix (parlée et chantée) et de la musique. Elle dit les poèmes de Si M’Hand
Hamid Ouchène musicien mandole chanteur kabyle à la voix d’or __________________________________ Assistante présentation à Paris et en Kabylie Djamila Kabla universitaire, organisatrice d'événements culturels et conférencière sur les sites historiques et artistiques et son équipe (Abdeslam Akham, Areski Belgaid)
Kabylie News Enregistré dans : Accueil — Belkacemi Mohand Said @ 18:30 Algérie France - Culture: 10 poètes et comédiens de la scène francophone mondiale rendront hommage à Si Mohand U M’hand le 29 septembre au centre culturel algérien à Paris (France) - 7 septembre 2010 - 13 poètes et comédiens de la scène francophone mondiale rendront hommage à Si Mohand U M’hand le 29 septembre au centre culturel algérien à Paris à 20 h 30 dans le cadre du 4ème festival international de la Poésie de Paris, indique un courriel des organisateurs reçu mardi à Kabylie News. ''Kamel Yahiaoui, Yvan Tetelbom, Claude Ber, Fadéla Chaim Allami, , Elvire Maurouard, Nicole Barrière, Pierre Bastide, Michel Cassir, Fréderique Wolf Michaud, Jean Louis Chales, (FRANCE, ,ALGERIE , HAITI) rendent hommage à Si Mohand U M’hand poète universel, poète de légende'', précise le Courriel. Il s'agit d'une manifestation où de ''nombreux poètes de France nés en France ou dans le Monde rendent hommage vibrant à Si M'Hand à travers leurs propres paroles nomades, accompagnés par des comédiens (les élèves comédiens du conservatoire d'Art dramatique de Nice et Frédérique Wolf Michaux) qui eux, disent les poèmes de ce poète de légende'', indique l'organisateur, Poètes à Paris. ''Cette lecture spectacle sera donné en Kabylie (Algérie, ndlr) du 06 au 09 octobre 2010 sur l’invitation de la maison de la culture de Tizi Ouzou en collaboration avec tous les partenaires officiels de la Wilaya de Tizi Ouzou'', ajoute la même source. L'événement est organisé à Tizi-ouzou par la direction de la culture, la wilaya et l'Apw de Tizi ouzou, la Daira et l'Apc d’Azzefoun, l'Apc des Aghribs avec le concours de Djamila Kabla et son équipe : abdeslam akham, Areski Belgaid, précise le journal du festival.(BMS) Algérie France - Culture: 13 poètes et comédiens de la scène francophone mondiale rendront hommage à Si Mohand U M’hand le 29 septembre au centre culturel algérien à Paris (France) - 7 septembre 2010 - Belkacemi Mohand said
El moudjahid Centre culturel algérien de Paris : Hommage au poète- troubadour si Mohand U M’hund Si Mohand U M’hund, poète-troubadour kabyle du 19e siècle, n’en finit pas de faire des "émules" de par le monde. Si Mohand U M’hund, poète-troubadour kabyle du 19e siècle, n’en finit pas de faire des "émules" de par le monde. Des poètes d’origines diverses se sont relayés mercredi soir sur la scène du Centre culturel algérien (CCA) de Paris pour rendre un vibrant hommage à l’aède, qui en déclamant ses vers, qui en s’en inspirant pour faire dans la prose mais toujours à l’honneur de celui qu’on présente comme "l’insoumis de l’infini" et "l’éjecte de l’histoire". Sur fonds de musique kabyle jouée au mandole par l’artiste Hamid Ouchène, ces ciseleurs du verbe décrivaient, avec force mots, le poète errant né en 1840-1845 à Larbaâ Nath Irathen, en grande Kabylie. Rebelle, insoumis et fier sont autant de qualificatifs que les animateurs de ce spectacle-lecture ont utilisés pour rendre hommage à Si Mohand U M’hand dont les Isfra (poèmes) traitant notamment de l’amour et de l’exil sont catalogués comme étant uniques en leur genre. L’aède aurait juré de ne jamais répéter deux fois le même poème, de sorte que seule la mémoire populaire puisse permettre de conserver son œuvre. Il a inspiré de nombreux artistes tant algériens que ceux reconnaissant l’universalité de sa pensée. Parmi ces derniers, Ivan Tetelbom, natif d’Azzefoun et dont le quotidien a fini, en lisant sa bio-express, par ressembler à celui de Mohand U M’hund car ayant connu lui aussi les souffrances de l’exil et les affres de la colonisation. Jean-Louis Charles, comédien, metteur en scène et professeur au théâtre de Nice a, pour sa part, évoqué les "travers" du poète dont son faible pour les belles femmes. Alliant merveilleusement le verbe à la gestuelle, il décrit Mohand U M’hund comme un personnage, qui malgré son statut de marginal repoussé tant par les siens que par l’occupant, demeurait fier et sage, une "sagesse de laquelle bourgeonnait la paix de son peuple". Ce spectacle-lecture, organisé dans le cadre du 4e Festival international de la poésie à Paris (29 septembre-3 octobre), sera en tournée en Algérie du 4 au 9 octobre successivement à Azzefoun, Aghribs et Tizi-Ouzou.
http://www.kabyles.net/ Accueil du site > Actualités > Hommage à Si Mohand U M’hand dimanche 12 septembre 2010 Hommage à Si Mohand U M’hand Déraciné et seul, Si Mohand U M’hand devient un poète de l’exil. Il emprunte à son expérience les thèmes de l’amour de sa terre natale, de l’amour et du destin. Le poète aurait par ailleurs juré de ne jamais répéter deux fois le même poème, de sorte que seule la mémoire populaire a permis de conserver son œuvre. Les Isefra (le mot signifie les « poèmes » en kabyle, au singulier Asefru), ont été publiés sous forme de recueils à plusieurs reprises, notamment par Amar n Said Boulifa en 1904, Mouloud Feraoun en 1960, Mouloud Mammeri en 1969 (et Larab Mohand Ouramdane au Maroc en 1997). D’autres poèmes de Si Mohand ont été recueillis et publiés à compte d’auteur à Alger en 2000 par Younes Adli. Si Mohand passa quelque 30 ans d’errance entre la Kabylie et la région de Bône (Annaba) où de nombreux Kabyles travaillaient comme ouvriers agricoles ou comme mineurs. Un autre de ses oncles, Hend N’Aït Saïd, était d’ailleurs installé dans les faubourgs de Bône. le poète évoque « la relation entre la montagne et la plaine, les ruraux et les citadins » Communiqué dans le cadre du 4ème festival international de la Poésie à Paris www.poetesaparis.fr Centre culturel algérien 171, rue de la croix Nivert Paris 15ème mercredi 29 septembre 2010 à 20 h 30 Hommage à Si Mohand U M’hand poète de légende, poète universel Treize poètes et comédiens de la scène francophone mondiale présentés par Djamila Kabla : Kamel Yahiaoui, Yvan Tetelbom, Claude Ber, Fadéla Chaim Allami , Elvire Maurouard, , Nicole Barrière, Pierre Bastide, Michel Cassir, Fréderique Wolf Michaud, Jean Louis Chales, (France, Kurdistan, Algérie, Viet-Nam, Haïti) rendent hommage à Si Mohand U M’hand poète universel, poète de légende. En disant leurs poèmes dans l’esprit du nomadisme mais également et surtout les poèmes de l’homme errant A noter que cette lecture spectacle sera donné en Kabylie du 06 au 09 octobre 2010 sur l’invitation de la maison de la culture de Tizi Ouzou en collaboration avec tous les partenaires officiels de la Wilaya de Tizi Ouzou.
Berberes.com et 4E FESTIVAL INTERNATIONAL DE LA POÉSIE À PARIS Écrit par O. HIND Mercredi, 29 Septembre 2010 00:20 Hommage à Si Mohand U M’hand Poète de légende et poète universel, il sera célébré aujourd’hui, à 20h au Centre culturel algérien, en France. Dans le cadre du 4e Festival international de la poésie à Paris, organisé par l’association «Poètes à Paris», un hommage sera donné, ce mercredi 29 septembre au Centre culturel algérien (CCA) au poète Si Mohand U M’hand poète et philosophe kabyle de la tribu des At Yiraten de Kabylie (Algérie), né entre 1840 et 1845 à Icheraiouen, l’actuelle Larbaâ Nath Irathen (caserne), et mort le 28 décembre 1905 à Michelet. Sa vie de «rebelle» a depuis été portée à l’écran par le truchement d’un superbe film signé Liazid Khodja et intitulé Si Mohand U M’hand, l’insoumis (2007). Un film qui nous dévoilà la vie de ce barde du XIXe siècle qui disait par les mots toute la révolte de la Kabylie et de l’Algérie contre le joug colonial mais aussi l’amour, la misère et l’errance des âmes en peine. Déraciné et seul, Si Mohand deviendra en effet un poète errant. Il emprunte à son expérience les thèmes de l’exil, de l’amour de sa terre natale, de l’amour et du destin. Le poète aurait par ailleurs juré de ne jamais répéter le même poème, de sorte que seule la mémoire populaire a permis de conserver son oeuvre. De nombreux poètes de France nés en France ou dans le monde vont rendre à Si M’hand aujourd’hui un vibrant hommage à travers leurs propres paroles nomades, accompagnés par des comédiens (les élèves comédiens du conservatoire d’art dramatique de Nice et Frédérique Wolf Michaux) qui, eux, disent les poèmes de ce poète de légende. Parmi les artistes invités, on citera Yvan Tetelbom (France), né en Algérie à Azeffoun. Sa destinée ressemble étrangement à celle de Si M’hand l’errant vu qu’elle a été bercée de souffrance et de nostalgie mais aussi d’écriture, tel un poète qui dit, psalmodie, apostrophe, harangue, tantôt sous les traits d’un artiste, tantôt sous les traits d’un agitateur humaniste. Comme autres invités on retiendra la poètesse algérienne Fadéla Chaim Allami qui vient de publier Sur ma terrasse algéroise:d’aimer, c’est un peu vivre aux Editions Lazhari Labter, Jean-Louis Châles, comédien et metteur en scène français, Kamel Yahaoui poète, artiste algérien, originaire d’Azeffoun et ayant grandi dans la Casbah d’Alger. Sa réflexion s’épanche sur les violences raciales, coloniales et ethniques; plusieurs poètes ont inspiré ses oeuvres: Kateb Yacine, Ibn Arabi, Si Mohand, Mahmoud Darwich, Adonis, Paul Eluard, Jacques Prévert. D’autres artistes mais aussi écrivains, philosophes, et sociologues prendront pas à cette manifestation qui s’étalera jusqu’au 3 octobre. Notons que ce spectacle lecture qui sera donné au Centre culturel algérien en l’honneur du poète Si Mohand U
LE MIDI LIBRE Si mohand u m’hand Hommage à Paris au poète troubadour 2 Octobre 2010 Si Mohand U M’hund, poète troubadour kabyle du XIXe siècle, n’en finit pas de faire des "émules" de par le monde. Des poètes d’origines diverses se sont relayé mercredi soir sur la scène du Centre culturel algérien (CCA) de Paris pour rendre un vibrant hommage à l’aède, qui en déclamant ses vers, qui en s’en inspirant pour faire dans la prose mais toujours à l’honneur de celui qu’on présente comme "L’éjecté de l’histoire". Sur fond de musique kabyle jouée au mandole par l’artiste Hamid Ouchène, ces ciseleurs du verbe décrivaient, avec force mots, le poète errant né en 1840-1845 à Larbaâ Nath Irathen, en grande Kabylie. Rebelle, insoumis et fière sont autant de qualificatifs que les animateurs de ce spectacle-lecture ont utilisés pour rendre hommage à Si Mohand U M’hand dont les Isfra (poèmes) traitant notamment de l’amour et de l’exil sont catalogués comme étant uniques en leur genre. L’aède aurait juré de ne jamais répéter deux fois le même poème, de sorte que seule la mémoire populaire puisse permettre de conserver son £uvre. Il a inspiré de nombreux artistes tant algériens que ceux reconnaissant l’universalité de sa pensée. Parmi ces derniers, Ivan Tetelbom, natif d’Azzefoun et dont le quotidien a fini, en lisant sa bio-express, par ressembler à celui de Mohand U M’hund car ayant connu lui aussi les souffrances de l’exil et les affres de la colonisation. Jean-Louis Charles, comédien, metteur en scène et professeur au théâtre de Nice a, pour sa part, évoqué les "travers" du poète dont son faible pour les belles femmes. Alliant merveilleusement le verbe à la gestuelle, il décrit Mohand UM’hund comme un personnage, qui malgré son statut de marginal repoussé tant par les siens que par l’occupant, demeurait fière et sage, une "sagesse de laquelle bourgeonnait la paix de son peuple". Ce spectacle-lecture, organisé dans le cadre du 4e Festival international de la poésie à Paris (29 septembre-3 octobre), sera en tournée en Algérie du 4 au 9 octobre successivement à Azzefoun, Aghribs et Tizi- Ouzou. APS
Centre culturel algérien à Paris : Hommage à Si Mohand U M’hand 16 Septembre 2010 festival international de la Poésie à Paris, le mercredi 29 septembre 2010 à 20 h 30, 13 poètes et comédiens de la scène francophone mondiale présentés par Djamila Kabla : Kamel Yahiaoui, Yvan Tetelbom, Claude Ber, Fadéla Chaim Allami, Philipe Tancelin, Elvire Maurouard, Nazand Beghigani, Nicole Barrière, Thanh-Vân Ton- That, Pierre Bastide, Michel Cassir, Fréderique Wolf Michaud, Jean Louis Chales, (France, Haïti ), rendent hommage à Si Mohand U M’hand poète universel, poète de légende. En disant leurs poèmes dans l’esprit du nomadisme mais également et surtout les poèmes de l’homme errant Déraciné et seul, Si Mohand U M’hand devient un poète de l’exil. Il emprunte à son expérience les thèmes de l’amour de sa terre natale, de l’amour et du destin. Le poète aurait par ailleurs juré de ne jamais répéter deux fois le même poème, de sorte que seule la mémoire populaire a permis de conserver son œuvre. Les Isefra (le mot signifie les «poèmes» en berbère, au singulier Asefru), ont été publiés sous forme de recueils à plusieurs reprises, notamment par Amar n Saïd Boulifa en 1904, Mouloud Feraoun en 1960, Mouloud Mammeri en 1969 et Larab Mohand Ouramdane au Maroc en 1997. D’autres poèmes de Si Mohand ont été recueillis et publiés à compte d’auteur à Alger en 2000 par Younes Adli. Si Mohand passa quelque 30 ans d’errance entre la Kabylie et la région de Bône (Annaba), où de nombreux Kabyles travaillaient comme ouvriers agricoles ou comme mineurs. Un autre de ses oncles, Hend N’Aït Saïd, était d’ailleurs installé dans les faubourgs de Bône. Le poète évoque «la relation entre la montagne et la plaine, les ruraux et les citadins». A noter que cette lecture spectacle sera donnée en Kabylie du 6 au 9 octobre 2010 sur invitation de la maison de la culture de Tizi-Ouzou, en collaboration avec tous les partenaires officiels de la Wilaya de Tizi-Ouzou.
Hommage à Paris au poète-troubadour si Mohand U M'hand Le Maghreb : 02 - 10 - 2010 Si Mohand U M'hand, poète-troubadour kabyle du 19e siècle, n'en finit pas de faire des "émules" de par le monde. Des poètes d'origines diverses se sont relayés mercredi soir sur la scène du Centre culturel algérien (CCA) de Paris pour rendre un vibrant hommage à l'aède, qui en déclamant ses vers, qui en s'en inspirant pour faire dans la prose mais toujours à l'honneur de celui qu'on présente comme "l'insoumis de l'infini" et "l'éjecté de l'histoire". Sur fonds de musique kabyle jouée au mandole par l'artiste Hamid Ouchène, ces ciseleurs du verbe décrivaient, avec force mots, le poète errant né en 1840- 1845 à Larbaâ Nath Irathen, en grande Kabylie. Rebelle, insoumis et fier sont autant de qualificatifs que les animateurs de ce spectacle-lecture ont utilisés pour rendre hommage à Si Mohand U M'hand dont les Isfra (poèmes) traitant notamment de l'amour et de l'exil sont catalogués comme uniques en leur genre. L'aède aurait juré de ne jamais répéter deux fois le même poème, de sorte que seule la mémoire populaire puisse permettre de conserver son oeuvre. Il a inspiré de nombreux artistes tant algériens que ceux reconnaissant l'universalité de sa pensée. Parmi ces derniers, Ivan Tetelbom, natif d'Azzefoun et dont le quotidien a fini, en lisant sa bio-express, par ressembler à celui de Mohand U M'hund car ayant connu lui aussi les souffrances de l'exil et les affres de la colonisation. Jean-Louis Charles, comédien, metteur en scène et professeur au théâtre de Nice a, pour sa part, évoqué les "travers" du poète dont son faible pour les belles femmes. Alliant merveilleusement le verbe à la gestuelle, il décrit Mohand UM'hund comme un personnage, qui malgré son statut de marginal repoussé tant par les siens que par l'occupant, demeurait fière et sage, une "sagesse de laquelle bourgeonnait la paix de son peuple". Ce spectacle-lecture, organisé dans le cadre du 4e Festival international de la poésie à Paris (29 septembre-3 octobre), sera en tournée en Algérie du 4 au 9 octobre successivement à Azzefoun, Aghribs et Tizi-Ouzou. L'œuvre de Si Mohand est directement inspirée de sa vie. Son enfance est placée sous le signe de la violence et de l'exil. i Mohand devient un poète errant. Il emprunte à son expérience les thèmes de l'exil, de l'amour de sa terre natale, de l'amour et du destin. Le poète aurait par ailleurs juré de ne jamais répéter deux fois le même poème, de sorte que seule la mémoire populaire a permis de conserver son
œuvre. Les Isefra (le mot signifie les " poèmes " en berbère, au singulier Asefru), ont été publiés sous forme de recueils à plusieurs reprises, notamment par Amar n Said Boulifa en 1904, Mouloud Feraoun en 1960, Mouloud Mammeri en 1969 (et Larab Mohand Ouramdane au Maroc en 1997). D'autres poèmes de Si Mohand ont été recueillis et publiés à compte d'auteur à
Algérie culture Sunday, October 10, 2010 Pèlerinage au village de Si Mohand U M'Hand Un pèlerinage au village de Si Mohand U M'Hand a été organisé, avant-hier, samedi, par la direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou au profit des poètes participant aux journées de la poésie, organisées en hommage à ce grand poète. La première halte marquée par les visiteurs était l'auberge des jeunes de Tizi Rached baptisée au nom de Si Mohand U M'Hand. Là-bas, des paroles ont été prises par certains membres et sages de la région. Dans son intervention, Kriss Mohand Saïd, un élu local de Tizi Rached, a souhaité la bienvenue aux visiteurs, avant de préciser que le village « Ichariiwen » est une bourgade qui a été implantée à Larbaa Nath Irathéne mais qui a été déportée a Tizi Rached suite aux multiples batailles menées contre le colonisateur Français dont celle d'Icharidhéne en 1857 et l'irrigation d'une caserne à Larbaâ Nath Irathéne?. Pour sa part, un ancien membre des scouts ?a souhaité à ce qu'un colloque ou un séminaire sur la vie et l'oeuvre de Si Mohand ! soit organisé afin de lui restituer sa véritable valeur et permettre aux jeunes générations de le connaître davantage?. Quant à Yvan Tetelbom, poète français originaire d'Azzefoun, ce dernier a déclaré ? qu'on ne peut pas connaître une chose sans aller aux sources?. Ensuite, la délégation s'est déplacée à « Ichariiwen », village de Si Mohand, ou d'autres explications ont été fournies. Les visiteurs se sont, également, déplacés au carré des martyrs oû une minute de silence a été observée et des déclamations de poèmes ont été faites par certains poètes comme Fadéla Chaïm, Nicole Barrière pour ne citer que ceux-ci. Ils se sont, ensuite, recueillis au cimetière sur la tombe de Si Mohand U M'Hand. Toujours dans ce sens, il est important de noter que les festivités de la célébration du centenaire de Si Mohand U M'Hand, organisée en 2006 à travers le territoire national, ont été clôturées à Tizi Rached. Il importe de noter , également , que la clôture des journées poétiques en hom! mage à ce grand poète a eu lieu hier à la maison de la culture! Mouloud Mammeri. Posted by Ahmad.O at 10:55 PM
vendredi 17 septembre 2010 Hommage au barde Mohand U M'hand par Yvan Tetelbom, poète et comédien français Si Mohand U M’hand (U Mḥend n At Ḥmaduc) est, à l’heure d’aujourd’hui, le barde chéri par une multiplicité de personnes, d'artistes et d'écrivains en Algérie. Chantre de la liberté, de la fierté, de l’amour, il aura assisté à la destruction à Icheraiouen (Chéraïouia), son village qui deviendra sous l’occupation française Fort National puis, à l’indépendance algérienne, Larbaa Nath Irathen. Son père tué et son oncle paternel déporté avec beaucoup de Kabyles vers la Nouvelle-Calédonie, le poète prendra le chemin d’un long exil, portant à bout de bras le chagrin de la terre perdue, de ses espérances avortées et le destin ensanglanté de son peuple, avant de disparaître à l’âge de 63 ans. Cent ans après sa disparition, il continue d’être au cœur de tous les exilés, lesquels retrouvent en sa poésie nomade la parole qui les aide à porter leur propre exil et à ne pas en mourir à force de désespoir : ses « Isefra » (Poèmes) seront publiés à plusieurs reprises et l’on connaît la grande traduction qu’en a faite l’écrivain Mouloud Mammeri en 1969. Depuis, de nombreux hommages lui ont été rendus comme son histoire en un film, « L’Insoumis » de Yazid Khodja ... mais les commémorations de Si Mohand U M’hand ne s’arrêteront pas en si bon chemin car il est de ceux dont l’étoffe est faite d’airain malgré la vanité de notre existence ici-bas ... Temmut ta3zizt ur nemmzir Lmut a tettextir Rebbi iteddu deg nneqma Ay akal ur t-et&eyir Mm la3yun n ttir Ta3fumt-as a lmuluka D azawali wer t-tehqir D yelli-s n'lxir Mehrumet si lgâhennama Cahh ! aray eccahh ! (La mort choisit / Dieu se mettant contre / Ma raison m'a abandonné / Je suis le fils dépravé. / Il faut donc me résigner / Puisque le lâche se fait craindre / Tant pis ! Ô mon âme, tant pis !) Les Poètes à Paris, leur festival international annuel et leur président, Yvan Tetelbom (photo ci-dessous à droite)***, poète et comédien, ont marqué leur attachement à une figure aussi emblématique de l’exil éternel qu’est Si Mohand U M’hand. Le chantre de la poésie kabyle sera à l’honneur, le 29 septembre prochain, Et ce n’est pas peu car la démarche
d’Yvan Tetelbom n’est pas anodine. Il en expliquera le pourquoi à Arabian People & Maghrebian World auquel il a accordé quelques instants pour en parler. Vous êtes fondateur et La Rédaction : président de l'association Poètes à Paris. Par la suite, vous avez créé et propulsé le Festival international de Poètes à Paris qui prépare, fin septembre et première semaine d'octobre 2010, sa quatrième édition. Un événement nous intrigue : le programme du festival mentionne une soirée en hommage au barde berbère M'Hand U M'Hand qui aura lieu, le 29 septembre, au Centre culturel algérien et dont vous êtes à l'origine. Qu'est-ce qui vous a amené à mener pareil projet ? Yvan Tetelbom : C’est simple. Je rencontre Djamila Kabla (1) sur sa demande à Paris. Elle avait eu vent du 3e festival international de la poésie que je mets en souffle par Louisa Adjouati (2) qui lui avait dit que j'étais né en Kabylie. Elle me dit qu'elle est native d'Azeffoun ... comme moi. J’ai un choc. Depuis 48 ans, je veux retourner sur ma terre. Cette terre, je l'ai dans le sang. Elle m'interpelle dans mes rêves. Elle m'invite à la retrouver. J’ai un texte qui s'intitule « L'enfant nu de Port-Gueydon » (ancien nom d'Azeffoun) et ce texte, je le déclame depuis vingt ans sur toutes les scènes de France, du Monde. Comme si j'appelais au secours. Comme si je lançais un appel pour retrouver des hommes, des femmes qui auraient connu ce village. Dans les interviews, je m'explique. Oui, j'ai la nostalgie de mon enfance. Oui, j'ai la nostalgie des personnages que j'ai aimés là- bas. Oui, cette guerre pour l'indépendance était justifiée. Oui, je savais que les Français devaient quitter ce pays. Mais pas moi. Pas ma famille. Toute ma littérature parle de ce déchirement d'avec ma terre, de ce bouleversement à effet d'implosion, laquelle allait de façon lancinante me tourmenter sans cesse jusqu'à cette fameuse rencontre avec Djamila. Alors que je croyais ce retour impossible, la chaleur humaine qui se dégageait de ses propos ouvrait pour la première fois des perspectives dans le réel. Oui, c’était enfin possible. Moi qui me projetais sans cesse dans l'absolu d'où je ramenais des idées que je réalisais, cette fois, c’était dans le passé que j'allais m'engager pour construire une épopée poétique qui engagerait mon avenir mais pas seulement, qui insufflerait aussi un souffle par-delà les deux rives de la Méditerranée. Un bref voyage initiatique en janvier dernier sur cette terre. Un poète, Si U M’Hand, dont on me dit qu’il serait bien qu'on lui rende hommage. Des amis, que dis-je, des frères retrouvés. Le festival mondial de la poésie en Kabylie était né ... La Rédaction : Peut-on dire au regard de cet événement, qui paraît essentiel à vos yeux, que le Kabyle d'Algérie qui sommeille en vous est en train de reprendre la place qui a toujours la sienne ?
c’est cela ! La France, c’était une étape obligée. J’ai appris très Yvan Tetelbom : vite qu'il y avait dans ce pays un racisme latent puis frontal. L’argent, les intérêts, la jalousie née de l'envie, l'individualisme, font naître la haine de l'autre. Cela n'a fait qu'empirer au fil du temps. C’est devenu insupportable : en filigrane une mauvaise éducation, une langue française mal écrite, mal exprimée, une descente aux enfers depuis une « certaine France des Lumières » avec une recrudescence de la violence. On tue pour tuer, on vole pour ses petits besoins. Tout ce paysage social culturel délétère, dégradé, décadent, donnait du souffle à mon désir de retrouver la chaleur humaine, la spontanéité dans les rapports entre les uns et les autres même si les hommes sont faibles en ce monde car ils ne sont que des hommes. Se réfugier aussi vite que possible dans les petits riens qui font l’insouciance on se sent bien, on vit bien. La Rédaction :Si vous aviez à dire quelque chose aux poètes de votre pays de naissance, que cela serait-ce ? Yvan Tetelbom : Ce serait un message optimiste qui dirait en substance « gardez votre gentillesse au cœur, ne suivez pas l'exemple des sociétés occidentales, qui ne sont pas un modèle. Restez dans la poésie, la vraie dont le langage est celui du cœur...
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