HOMMAGE A SI MOHAND U M'HAND - DE LA POESIE EN KABYLIE

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HOMMAGE A SI MOHAND U M'HAND - DE LA POESIE EN KABYLIE
1ER FESTIVAL MONDIAL
          DE LA POESIE EN KABYLIE

    HOMMAGE A SI MOHAND U M’HAND
               CENTRE CULTUREL ALGERIEN A PARIS
dans le cadre du 4ème FESTIVAL INTERNATIONAL de la Poésie à Paris

PUIS DU 5 AU 10 OCTOBRE 2010 (1er festival mondial de la poésie)

              AZZEFOUN – AGHRIBS – TIZI-OUZOU
HOMMAGE A SI MOHAND U M'HAND - DE LA POESIE EN KABYLIE
HOMMAGE A SI MOHAND U M'HAND - DE LA POESIE EN KABYLIE
LES POETES ET ARTISTES
       Invités par POETES A PARIS à Paris puis en tournée en kabylie (Algérie)

                         Yvan Tetelbom France. Né en Algérie à Azeffoun ex Port
                         gueydon. Il respire à longueur de rêves, les odeurs mélangées de blé,
                         d'orge, de farine, de caroubes courant nu - pieds, comme un cheval
                         fou entre les lignes et les tracés avec en toile de fond la méditerranée
                         sublime, belle comme une poésie mais vint la guerre maudite à cause
                         de laquelle il s'exila en France où il ne cessa de vivre comme un
                         étranger. Sa destinée se dessinait déjà : après quelques années à
                         dériver dans sa souffrance et sa nostalgie il se mit à parcourir villes
                         et villages de France et du Monde dans l'esprit de l’Algérien Si
                         M'Hand tel un Poète qui dit, psalmodie, apostrophe, harangue, tantôt
                         sous les traits d'un artiste, tantôt sous les traits d'un agitateur
humaniste

                      Claude Ber (France) née à Nice. Dernières publications: Méditations
                      de lieux. L’Inachevé de soi. La Mort n’est jamais comme (Prix
                      International de poésie Ivan Goll) etc… Théâtre : La Prima Donna
                      suivi de L’Auteur du texte, Orphée Market Ed.de l’Amandier. Présente
                      dans de multiples revues, sites et anthologies. Elle participe aussi à
                      des ouvrages collectifs et donne de multiples lectures et conférences en
                      France et à l’Etranger. Agrégée de Lettres, Claude Ber, qui a enseigné
                      en lycée et en université puis occupé des fonctions académiques et
                      nationales, intervient à Sciences Po.et à la Sorbonne . Présidente du
                      Jury Forum Femmes Méditerranée et du Prix européen Evelyne
                      Encelot, elle joint à sa création littéraire des actions dans les domaines
                      de la culture, de l’éducation, de la défense des droits des femmes et des
droits humains. L’ensemble de son parcours lui a valu d’être décorée de la Légion d’Honneur

                 Fadéla Chaim Allami (Algérie) traînant son exil intérieur et extérieur,
                étrangère en toute terre, après une première publication « Diwan du silence
                mugissant » elle vient de publier « Sur ma terrasse algéroise. D'aimer, c'est un
                peu vivre" aux Editions Lazhari Labter.

                   Jean-Louis Châles, comédien et metteur en scène, est professeur titulaire
                   de théâtre au Conservatoire National à Rayonnement Régional de Nice.
                   Après La Fontaine, Jean Cocteau, les poètes maudits (Baudelaire, Rimbaud,
                   Verlaine,) les poètes hongrois, il se passionne, sous l'impulsion d'Yvan
                   Tételbom, pour la poésie algérienne et, en particulier, pour l'oeuvre de Si
                   Mohand. Il a sélectionné une vingtaine de ses poésies extraites du recueil
                   établi par Younes Adli ("Si Mohand ou Mhand : Errance et révolte" - Edif
2000) qu'il interprète d'une manière très personnelle et très respectueuse de son auteur
HOMMAGE A SI MOHAND U M'HAND - DE LA POESIE EN KABYLIE
Kamel Yahaoui poète, Artiste algérien originaire d'Azeffoun (Kabylie), a
 grandi dans la Casbah d'Alger. Sa réflexion s'oriente sur les violences
 raciales, coloniales et ethniques ; plusieurs poètes ont inspiré ses œuvres:
 Kateb Yacine, Ibn Arabi, Si Mohand, Mahmoud Darwich, Adonis, Paul
 Eluard ,Jacques Prévert

    Elvire Maurouard Née à Jérémie Haïti, est poète et romancière, auteur
    d’une dizaine de titres. Enseignante et Directrice de collection aux
    Editions du Cygne son œuvre lui a valu de nombreux prix littéraires. Prix
    de la Renaissance Africaine

Pierre Bastide France, né en Algérie professeur de Lettres avec option
Théâtre à Nevers jusqu’en 2009, poète, écrivain éditeur metteur en scène,
lecteur, comédien, artiste agitateur d’idées organisateur de rencontres
culturelles

     Nicole Barrière France. Sociologue, 15 Recueils publiés. Derniers
     recueils parus: Afrique : Peuples de lumière et de Paroles Editions
     Phoenix 2010. Presqu’îles, Poétique de la perte, éditions L’Harmattan
     2009/ « caravanserail , 1001 poèmes pour la paix en Afghanistan »
     reçus de 45 pays différents : directrice de la collection "accent tonique à
     l" Harmattan et de la collection 3terres natales" aux Editions Phoenix
     USA.

Michel Cassir France Né à Alexandrie en Egypte. il passe sa jeunesse au
Liban. scientifique de formation et Professeur à l'Ecole Nationale de Chimie
de Paris, a publié une quinzaine d'ouvrages littéraires, Poète de l’exigence et
l’intégralité de l’aventure poétique, Artisan de l’image brève et fulgurante, il
explore depuis de nombreuses années les voies de l’oralité et de la musique.
Co-directeur avec Gérard Augustin de la Collection de poésie “ Levée
d’Ancre ” aux Editions L’Harmattan.

  Frédérique Wolf-Michaux est née au Maroc. Elle est comédienne dirige
  la Cie LUK.M, tout en continuant à être l'interprète de différents créateurs
  et réalise ses propres créations: Espace-Vous, La Prima Donna,
  Poétique/Politique-Paroles de Femmes, Méditerranées, La Mer Intérieure,
  Voix-Algérie (...) qui lui permettent d'expérimenter un travail autour du jeu
  théâtral, du corps, de la voix (parlée et chantée) et de la
  musique. Elle dit les poèmes de Si M’Hand
HOMMAGE A SI MOHAND U M'HAND - DE LA POESIE EN KABYLIE
Hamid Ouchène musicien mandole chanteur kabyle à la voix
             d’or

         __________________________________

Assistante présentation à Paris et en Kabylie
Djamila Kabla universitaire, organisatrice d'événements culturels
et conférencière sur les sites historiques et artistiques

et son équipe (Abdeslam Akham, Areski Belgaid)
HOMMAGE A SI MOHAND U M'HAND - DE LA POESIE EN KABYLIE
HOMMAGE A SI MOHAND U M'HAND - DE LA POESIE EN KABYLIE
Kabylie News

Enregistré dans : Accueil — Belkacemi Mohand Said @ 18:30

Algérie France - Culture: 10 poètes et comédiens de la scène francophone mondiale
rendront hommage à Si Mohand U M’hand le 29 septembre au centre culturel algérien à
Paris (France) - 7 septembre 2010 - 13 poètes et comédiens de la scène francophone
mondiale rendront hommage à Si Mohand U M’hand le 29 septembre au centre culturel
algérien à Paris à 20 h 30 dans le cadre du 4ème festival international de la Poésie de Paris,
indique un courriel des organisateurs reçu mardi à Kabylie News.
''Kamel Yahiaoui, Yvan Tetelbom, Claude Ber, Fadéla Chaim Allami, , Elvire Maurouard,
Nicole Barrière, Pierre Bastide, Michel Cassir, Fréderique Wolf Michaud, Jean Louis
Chales, (FRANCE, ,ALGERIE , HAITI) rendent hommage à Si Mohand U M’hand poète
universel, poète de légende'', précise le Courriel.
   Il s'agit d'une manifestation où de ''nombreux poètes de France nés en France ou dans le
Monde rendent hommage vibrant à Si M'Hand à travers leurs propres paroles nomades,
accompagnés par des comédiens (les élèves comédiens du conservatoire d'Art dramatique de
Nice et Frédérique Wolf Michaux) qui eux, disent les poèmes de ce poète de légende'',
indique l'organisateur, Poètes à Paris.
   ''Cette lecture spectacle sera donné en Kabylie (Algérie, ndlr) du 06 au 09 octobre 2010 sur
l’invitation de la maison de la culture de Tizi Ouzou en collaboration avec tous les partenaires
officiels de la Wilaya de Tizi Ouzou'', ajoute la même source. L'événement est organisé à
Tizi-ouzou par la direction de la culture, la wilaya et l'Apw de Tizi ouzou, la Daira et l'Apc
d’Azzefoun, l'Apc des Aghribs avec le concours de Djamila Kabla et son équipe : abdeslam
akham, Areski Belgaid, précise le journal du festival.(BMS)

Algérie France - Culture: 13 poètes et comédiens de la scène francophone mondiale rendront hommage à Si Mohand U
M’hand le 29 septembre au centre culturel algérien à Paris (France) - 7 septembre 2010 -

Belkacemi Mohand said
HOMMAGE A SI MOHAND U M'HAND - DE LA POESIE EN KABYLIE
El moudjahid

Centre culturel algérien de Paris : Hommage au poète-
troubadour si Mohand U M’hund
Si Mohand U M’hund, poète-troubadour kabyle du 19e siècle, n’en finit pas de faire des
"émules" de par le monde.

                                     Si Mohand U M’hund, poète-troubadour kabyle du 19e
                                     siècle, n’en finit pas de faire des "émules" de par le monde.
                                     Des poètes d’origines diverses se sont relayés mercredi
                                     soir sur la scène du Centre culturel algérien (CCA) de Paris
                                     pour rendre un vibrant hommage à l’aède, qui en
                                     déclamant ses vers, qui en s’en inspirant pour faire dans la
                                     prose mais toujours à l’honneur de celui qu’on présente
                                     comme "l’insoumis de l’infini" et "l’éjecte de
                                     l’histoire".
                                      Sur fonds de musique kabyle jouée au mandole par l’artiste
Hamid Ouchène, ces ciseleurs du verbe décrivaient, avec force mots, le poète errant né en
1840-1845 à Larbaâ Nath Irathen, en grande Kabylie. Rebelle, insoumis et fier sont autant de
qualificatifs que les animateurs de ce spectacle-lecture ont utilisés pour rendre hommage à Si
Mohand U M’hand dont les Isfra (poèmes) traitant notamment de l’amour et de l’exil sont
catalogués comme étant uniques en leur genre.
L’aède aurait juré de ne jamais répéter deux fois le même poème, de sorte que seule la
mémoire populaire puisse permettre de conserver son œuvre.
 Il a inspiré de nombreux artistes tant algériens que ceux reconnaissant l’universalité de sa
pensée.
Parmi ces derniers, Ivan Tetelbom, natif d’Azzefoun et dont le quotidien a fini, en lisant sa
bio-express, par ressembler à celui de Mohand U M’hund car ayant connu lui aussi les
souffrances de l’exil et les affres de la colonisation. Jean-Louis Charles, comédien, metteur
en scène et professeur au théâtre de Nice a, pour sa part, évoqué les "travers" du poète dont
son faible pour les belles femmes. Alliant merveilleusement le verbe à la gestuelle, il décrit
Mohand U M’hund comme un personnage, qui malgré son statut de marginal repoussé tant
par les siens que par l’occupant, demeurait fier et sage, une "sagesse de laquelle bourgeonnait
la paix de son peuple".
Ce spectacle-lecture, organisé dans le cadre du 4e Festival international de la poésie à Paris
(29 septembre-3 octobre), sera en tournée en Algérie du 4 au 9 octobre successivement à
Azzefoun, Aghribs et Tizi-Ouzou.
HOMMAGE A SI MOHAND U M'HAND - DE LA POESIE EN KABYLIE
http://www.kabyles.net/
Accueil du site > Actualités > Hommage à Si Mohand U
M’hand

dimanche 12 septembre 2010
Hommage à Si Mohand U M’hand

Déraciné et seul, Si Mohand U M’hand devient un poète de l’exil. Il emprunte à son
expérience les thèmes de l’amour de sa terre natale, de l’amour et du destin. Le poète aurait
par ailleurs juré de ne jamais répéter deux fois le même poème, de sorte que seule la mémoire
populaire a permis de conserver son œuvre.

Les Isefra (le mot signifie les « poèmes » en kabyle, au singulier Asefru), ont été publiés sous
forme de recueils à plusieurs reprises, notamment par Amar n Said Boulifa en 1904, Mouloud
Feraoun en 1960, Mouloud Mammeri en 1969 (et Larab Mohand Ouramdane au Maroc en
1997).
D’autres poèmes de Si Mohand ont été recueillis et publiés à compte d’auteur à Alger en 2000
par Younes Adli.

Si Mohand passa quelque 30 ans d’errance entre la Kabylie et la région de Bône (Annaba) où
de nombreux Kabyles travaillaient comme ouvriers agricoles ou comme mineurs. Un autre de
ses oncles, Hend N’Aït Saïd, était d’ailleurs installé dans les faubourgs de Bône. le poète
évoque « la relation entre la montagne et la plaine, les ruraux et les citadins »

Communiqué dans le cadre du 4ème festival international de la Poésie à Paris
www.poetesaparis.fr
Centre culturel algérien
171, rue de la croix Nivert Paris 15ème
mercredi 29 septembre 2010 à 20 h 30

Hommage à Si Mohand U M’hand poète de légende, poète universel
Treize poètes et comédiens de la scène francophone mondiale présentés par Djamila Kabla :
Kamel Yahiaoui, Yvan Tetelbom, Claude Ber, Fadéla Chaim Allami , Elvire Maurouard, ,
Nicole Barrière, Pierre Bastide, Michel Cassir, Fréderique Wolf Michaud, Jean Louis
Chales, (France, Kurdistan, Algérie, Viet-Nam, Haïti) rendent hommage à Si Mohand U
M’hand poète universel, poète de légende. En disant leurs poèmes dans l’esprit du nomadisme
mais également et surtout les poèmes de l’homme errant

A noter que cette lecture spectacle sera donné en Kabylie du 06 au 09 octobre 2010 sur
l’invitation de la maison de la culture de Tizi Ouzou en collaboration avec tous les partenaires
officiels de la Wilaya de Tizi Ouzou.
HOMMAGE A SI MOHAND U M'HAND - DE LA POESIE EN KABYLIE
Berberes.com et
4E FESTIVAL INTERNATIONAL DE LA POÉSIE À PARIS

Écrit par O. HIND
Mercredi, 29 Septembre 2010 00:20
Hommage à Si Mohand U M’hand
Poète de légende et poète universel, il sera célébré aujourd’hui, à 20h au Centre culturel
algérien, en France.

Dans le cadre du 4e Festival international de la poésie à Paris, organisé par l’association
«Poètes à Paris», un hommage sera donné, ce mercredi 29 septembre au Centre culturel
algérien (CCA) au poète Si Mohand U M’hand poète et philosophe kabyle de la tribu des At
Yiraten de Kabylie (Algérie), né entre 1840 et 1845 à Icheraiouen, l’actuelle Larbaâ Nath
Irathen (caserne), et mort le 28 décembre 1905 à Michelet.

Sa vie de «rebelle» a depuis été portée à l’écran par le truchement d’un superbe film signé
Liazid Khodja et intitulé Si Mohand U M’hand, l’insoumis (2007). Un film qui nous dévoilà
la vie de ce barde du XIXe siècle qui disait par les mots toute la révolte de la Kabylie et de
l’Algérie contre le joug colonial mais aussi l’amour, la misère et l’errance des âmes en peine.
Déraciné et seul, Si Mohand deviendra en effet un poète errant. Il emprunte à son expérience
les thèmes de l’exil, de l’amour de sa terre natale, de l’amour et du destin. Le poète aurait par
ailleurs juré de ne jamais répéter le même poème, de sorte que seule la mémoire populaire a
permis de conserver son oeuvre.

De nombreux poètes de France nés en France ou dans le monde vont rendre à Si M’hand
aujourd’hui un vibrant hommage à travers leurs propres paroles nomades, accompagnés par
des comédiens (les élèves comédiens du conservatoire d’art dramatique de Nice et Frédérique
Wolf Michaux) qui, eux, disent les poèmes de ce poète de légende. Parmi les artistes invités,
on citera Yvan Tetelbom (France), né en Algérie à Azeffoun.

Sa destinée ressemble étrangement à celle de Si M’hand l’errant vu qu’elle a été bercée de
souffrance et de nostalgie mais aussi d’écriture, tel un poète qui dit, psalmodie, apostrophe,
harangue, tantôt sous les traits d’un artiste, tantôt sous les traits d’un agitateur humaniste.
Comme autres invités on retiendra la poètesse algérienne Fadéla Chaim Allami qui vient de
publier Sur ma terrasse algéroise:d’aimer, c’est un peu vivre aux Editions Lazhari Labter,
Jean-Louis Châles, comédien et metteur en scène français, Kamel Yahaoui poète, artiste
algérien, originaire d’Azeffoun et ayant grandi dans la Casbah d’Alger.

Sa réflexion s’épanche sur les violences raciales, coloniales et ethniques; plusieurs poètes ont
inspiré ses oeuvres: Kateb Yacine, Ibn Arabi, Si Mohand, Mahmoud Darwich, Adonis, Paul
Eluard, Jacques Prévert. D’autres artistes mais aussi écrivains, philosophes, et sociologues
prendront pas à cette manifestation qui s’étalera jusqu’au 3 octobre. Notons que ce spectacle
lecture qui sera donné au Centre culturel algérien en l’honneur du poète Si Mohand U
LE MIDI LIBRE Si mohand u m’hand
                 Hommage à Paris
                 au poète
                 troubadour
                                            2 Octobre 2010
                                               Si Mohand U M’hund, poète troubadour
                                               kabyle du XIXe siècle, n’en finit pas de faire
                                               des "émules" de par le monde. Des poètes
                                               d’origines diverses se sont relayé mercredi
                                               soir sur la scène du Centre culturel algérien
                                               (CCA) de Paris pour rendre un vibrant
                                               hommage à l’aède, qui en déclamant ses vers,
                                               qui en s’en inspirant pour faire dans la prose
                                               mais toujours à l’honneur de celui qu’on
présente comme "L’éjecté de l’histoire". Sur fond de musique kabyle jouée au mandole
par l’artiste Hamid Ouchène, ces ciseleurs du verbe décrivaient, avec force mots, le
poète errant né en 1840-1845 à Larbaâ Nath Irathen, en grande Kabylie. Rebelle,
insoumis et fière sont autant de qualificatifs que les animateurs de ce spectacle-lecture
ont utilisés pour rendre hommage à Si Mohand U M’hand dont les Isfra (poèmes)
traitant notamment de l’amour et de l’exil sont catalogués comme étant uniques en leur
genre. L’aède aurait juré de ne jamais répéter deux fois le même poème, de sorte que
seule la mémoire populaire puisse permettre de conserver son £uvre. Il a inspiré de
nombreux artistes tant algériens que ceux reconnaissant l’universalité de sa pensée.
Parmi ces derniers, Ivan Tetelbom, natif d’Azzefoun et dont le quotidien a fini, en lisant
sa bio-express, par ressembler à celui de Mohand U M’hund car ayant connu lui aussi
les souffrances de l’exil et les affres de la colonisation. Jean-Louis Charles, comédien,
metteur en scène et professeur au théâtre de Nice a, pour sa part, évoqué les "travers"
du poète dont son faible pour les belles femmes. Alliant merveilleusement le verbe à la
gestuelle, il décrit Mohand UM’hund comme un personnage, qui malgré son statut de
marginal repoussé tant par les siens que par l’occupant, demeurait fière et sage, une
"sagesse de laquelle bourgeonnait la paix de son peuple". Ce spectacle-lecture, organisé
dans le cadre du 4e Festival international de la poésie à Paris (29 septembre-3 octobre),
sera en tournée en Algérie du 4 au 9 octobre successivement à Azzefoun, Aghribs et Tizi-
Ouzou.
APS
Centre culturel algérien à Paris :
                            Hommage à Si Mohand U M’hand
                            16 Septembre 2010

                              festival international de la Poésie à Paris, le mercredi 29
                           septembre 2010 à 20 h 30, 13 poètes et comédiens de la scène
                           francophone mondiale présentés par Djamila Kabla : Kamel
                           Yahiaoui, Yvan Tetelbom, Claude Ber, Fadéla Chaim Allami,
Philipe Tancelin, Elvire Maurouard, Nazand Beghigani, Nicole Barrière, Thanh-Vân Ton-
That, Pierre Bastide, Michel Cassir, Fréderique Wolf Michaud, Jean Louis Chales, (France,
Haïti ), rendent hommage à Si Mohand U M’hand poète universel, poète de légende. En
disant leurs poèmes dans l’esprit du nomadisme mais également et surtout les poèmes de
l’homme errant Déraciné et seul, Si Mohand U M’hand devient un poète de l’exil. Il
emprunte à son expérience les thèmes de l’amour de sa terre natale, de l’amour et du destin.
Le poète aurait par ailleurs juré de ne jamais répéter deux fois le même poème, de sorte que
seule la mémoire populaire a permis de conserver son œuvre. Les Isefra (le mot signifie les
«poèmes» en berbère, au singulier Asefru), ont été publiés sous forme de recueils à plusieurs
reprises, notamment par Amar n Saïd Boulifa en 1904, Mouloud Feraoun en 1960, Mouloud
Mammeri en 1969 et Larab Mohand Ouramdane au Maroc en 1997. D’autres poèmes de Si
Mohand ont été recueillis et publiés à compte d’auteur à Alger en 2000 par Younes Adli. Si
Mohand passa quelque 30 ans d’errance entre la Kabylie et la région de Bône (Annaba), où de
nombreux Kabyles travaillaient comme ouvriers agricoles ou comme mineurs. Un autre de ses
oncles, Hend N’Aït Saïd, était d’ailleurs installé dans les faubourgs de Bône. Le poète évoque
«la relation entre la montagne et la plaine, les ruraux et les citadins». A noter que cette lecture
spectacle sera donnée en Kabylie du 6 au 9 octobre 2010 sur invitation de la maison de la
culture de Tizi-Ouzou, en collaboration avec tous les partenaires officiels de la Wilaya de
Tizi-Ouzou.
Hommage à Paris au poète-troubadour si Mohand U
M'hand
Le Maghreb : 02 - 10 - 2010

Si Mohand U M'hand, poète-troubadour kabyle du 19e siècle, n'en finit pas de
faire des "émules" de par le monde. Des poètes d'origines diverses se sont
relayés mercredi soir sur la scène du Centre culturel algérien (CCA) de Paris
pour rendre un vibrant hommage à l'aède, qui en déclamant ses vers, qui en
s'en inspirant pour faire dans la prose mais toujours à l'honneur de celui
qu'on présente comme "l'insoumis de l'infini" et "l'éjecté de l'histoire". Sur
fonds de musique kabyle jouée au mandole par l'artiste Hamid Ouchène, ces
ciseleurs du verbe décrivaient, avec force mots, le poète errant né en 1840-
1845 à Larbaâ Nath Irathen, en grande Kabylie. Rebelle, insoumis et fier sont
autant de qualificatifs que les animateurs de ce spectacle-lecture ont utilisés
pour rendre hommage à Si Mohand U M'hand dont les Isfra (poèmes) traitant
notamment de l'amour et de l'exil sont catalogués comme uniques en leur
genre. L'aède aurait juré de ne jamais répéter deux fois le même poème, de
sorte que seule la mémoire populaire puisse permettre de conserver son
oeuvre. Il a inspiré de nombreux artistes tant algériens que ceux reconnaissant
l'universalité de sa pensée. Parmi ces derniers, Ivan Tetelbom, natif
d'Azzefoun et dont le quotidien a fini, en lisant sa bio-express, par ressembler
à celui de Mohand U M'hund car ayant connu lui aussi les souffrances de l'exil
et les affres de la colonisation. Jean-Louis Charles, comédien, metteur en scène
et professeur au théâtre de Nice a, pour sa part, évoqué les "travers" du poète
dont son faible pour les belles femmes. Alliant merveilleusement le verbe à la
gestuelle, il décrit Mohand UM'hund comme un personnage, qui malgré son
statut de marginal repoussé tant par les siens que par l'occupant, demeurait
fière et sage, une "sagesse de laquelle bourgeonnait la paix de son peuple". Ce
spectacle-lecture, organisé dans le cadre du 4e Festival international de la
poésie à Paris (29 septembre-3 octobre), sera en tournée en Algérie du 4 au 9
octobre successivement à Azzefoun, Aghribs et Tizi-Ouzou. L'œuvre de Si
Mohand est directement inspirée de sa vie. Son enfance est placée sous le signe
de la violence et de l'exil. i Mohand devient un poète errant. Il emprunte à son
expérience les thèmes de l'exil, de l'amour de sa terre natale, de l'amour et du
destin. Le poète aurait par ailleurs juré de ne jamais répéter deux fois le même
poème, de sorte que seule la mémoire populaire a permis de conserver son
œuvre. Les Isefra (le mot signifie les " poèmes " en berbère, au singulier
Asefru), ont été publiés sous forme de recueils à plusieurs reprises, notamment
par Amar n Said Boulifa en 1904, Mouloud Feraoun en 1960, Mouloud
Mammeri en 1969 (et Larab Mohand Ouramdane au Maroc en 1997).
D'autres poèmes de Si Mohand ont été recueillis et publiés à compte d'auteur à
Algérie culture

Sunday, October 10, 2010
Pèlerinage au village de Si Mohand U M'Hand
Un pèlerinage au village de Si Mohand U M'Hand a été organisé, avant-hier, samedi,
par la direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou au profit des poètes
participant aux journées de la poésie, organisées en hommage à ce grand poète. La
première halte marquée par les visiteurs était l'auberge des jeunes de Tizi Rached
baptisée au nom de Si Mohand U M'Hand. Là-bas, des paroles ont été prises par
certains membres et sages de la région. Dans son intervention, Kriss Mohand Saïd,
un élu local de Tizi Rached, a souhaité la bienvenue aux visiteurs, avant de préciser
que le village « Ichariiwen » est une bourgade qui a été implantée à Larbaa Nath
Irathéne mais qui a été déportée a Tizi Rached suite aux multiples batailles menées
contre le colonisateur Français dont celle d'Icharidhéne en 1857 et l'irrigation d'une
caserne à Larbaâ Nath Irathéne?. Pour sa part, un ancien membre des scouts ?a
souhaité à ce qu'un colloque ou un séminaire sur la vie et l'oeuvre de Si Mohand !
soit organisé afin de lui restituer sa véritable valeur et permettre aux jeunes
générations de le connaître davantage?. Quant à Yvan Tetelbom, poète français
originaire d'Azzefoun, ce dernier a déclaré ? qu'on ne peut pas connaître une chose
sans aller aux sources?. Ensuite, la délégation s'est déplacée à « Ichariiwen »,
village de Si Mohand, ou d'autres explications ont été fournies. Les visiteurs se sont,
également, déplacés au carré des martyrs oû une minute de silence a été observée
et des déclamations de poèmes ont été faites par certains poètes comme Fadéla
Chaïm, Nicole Barrière pour ne citer que ceux-ci. Ils se sont, ensuite, recueillis au
cimetière sur la tombe de Si Mohand U M'Hand. Toujours dans ce sens, il est
important de noter que les festivités de la célébration du centenaire de Si Mohand U
M'Hand, organisée en 2006 à travers le territoire national, ont été clôturées à Tizi
Rached. Il importe de noter , également , que la clôture des journées poétiques en
hom! mage à ce grand poète a eu lieu hier à la maison de la culture! Mouloud
Mammeri.
Posted by Ahmad.O at 10:55 PM
vendredi 17 septembre 2010

Hommage au barde Mohand U M'hand par Yvan Tetelbom,
poète et comédien français

                                Si Mohand U M’hand (U Mḥend n At
                                Ḥmaduc)
                               est, à l’heure d’aujourd’hui, le barde chéri par une
                               multiplicité de personnes, d'artistes et d'écrivains en
                               Algérie. Chantre de la liberté, de la fierté, de l’amour, il
                               aura assisté à la destruction à Icheraiouen
                               (Chéraïouia), son village qui deviendra sous
l’occupation française Fort National puis, à l’indépendance algérienne, Larbaa Nath
Irathen. Son père tué et son oncle paternel déporté avec beaucoup de Kabyles vers
la Nouvelle-Calédonie, le poète prendra le chemin d’un long exil, portant à bout de
bras le chagrin de la terre perdue, de ses espérances avortées et le destin
ensanglanté de son peuple, avant de disparaître à l’âge de 63 ans.
Cent ans après sa disparition, il continue d’être au cœur de tous les exilés, lesquels
retrouvent en sa poésie nomade la parole qui les aide à porter leur propre exil et à ne
pas en mourir à force de désespoir : ses « Isefra » (Poèmes) seront publiés à
plusieurs reprises et l’on connaît la grande traduction qu’en a faite l’écrivain Mouloud
Mammeri en 1969. Depuis, de nombreux hommages lui ont été rendus comme son
histoire en un film, « L’Insoumis » de Yazid Khodja ... mais les commémorations de
Si Mohand U M’hand ne s’arrêteront pas en si bon chemin car il est de ceux dont
l’étoffe est faite d’airain malgré la vanité de notre existence ici-bas ...

Temmut ta3zizt ur nemmzir
Lmut a tettextir
Rebbi iteddu deg nneqma
Ay akal ur t-et&eyir
Mm la3yun n ttir
Ta3fumt-as a lmuluka
D azawali wer t-tehqir
D yelli-s n'lxir
Mehrumet si lgâhennama
Cahh ! aray eccahh !

(La mort choisit / Dieu se mettant contre / Ma raison m'a abandonné / Je
suis le fils dépravé. / Il faut donc me résigner / Puisque le lâche se fait
craindre / Tant pis ! Ô mon âme, tant pis !)

Les Poètes à Paris, leur festival international annuel et leur président,
Yvan Tetelbom (photo ci-dessous à droite)***, poète et comédien, ont
marqué leur attachement à une figure aussi emblématique de l’exil éternel
qu’est Si Mohand U M’hand. Le chantre de la poésie kabyle sera à
l’honneur, le 29 septembre prochain, Et ce n’est pas peu car la démarche
d’Yvan Tetelbom n’est pas anodine. Il en expliquera le
                   pourquoi à Arabian People & Maghrebian World auquel il
                   a accordé quelques instants pour en parler.
                             Vous êtes fondateur et
                   La Rédaction :

                    président de l'association Poètes à Paris.
                    Par la suite, vous avez créé et propulsé
                    le Festival international de Poètes à Paris
                    qui prépare, fin septembre et première
                    semaine d'octobre 2010, sa quatrième
édition. Un événement nous intrigue : le programme du
festival mentionne une soirée en hommage au barde
berbère M'Hand U M'Hand qui aura lieu, le 29 septembre, au Centre
culturel algérien et dont vous êtes à l'origine.

Qu'est-ce qui vous a amené à mener pareil projet ?
Yvan Tetelbom : C’est simple. Je rencontre Djamila Kabla (1) sur sa demande à

Paris. Elle avait eu vent du 3e festival international de la poésie que je
mets en souffle par Louisa Adjouati (2) qui lui avait dit que j'étais né en
Kabylie. Elle me dit qu'elle est native d'Azeffoun ... comme moi. J’ai un
choc. Depuis 48 ans, je veux retourner sur ma terre. Cette terre, je l'ai
dans le sang. Elle m'interpelle dans mes rêves. Elle m'invite à la retrouver.
J’ai un texte qui s'intitule « L'enfant nu de Port-Gueydon » (ancien nom
d'Azeffoun) et ce texte, je le déclame depuis vingt ans sur toutes les
scènes de France, du Monde. Comme si j'appelais au secours. Comme si
je lançais un appel pour retrouver des hommes, des femmes qui auraient
connu ce village. Dans les interviews, je m'explique. Oui, j'ai la nostalgie
de mon enfance. Oui, j'ai la nostalgie des personnages que j'ai aimés là-
bas. Oui, cette guerre pour l'indépendance était justifiée. Oui, je savais
que les Français devaient quitter ce pays. Mais pas moi. Pas ma famille.
Toute ma littérature parle de ce déchirement d'avec ma terre, de ce
bouleversement à effet d'implosion, laquelle allait de façon lancinante me
tourmenter sans cesse jusqu'à cette fameuse rencontre avec Djamila.
Alors que je croyais ce retour impossible, la chaleur humaine qui se
dégageait de ses propos ouvrait pour la première fois des perspectives
dans le réel. Oui, c’était enfin possible. Moi qui me projetais sans cesse
dans l'absolu d'où je ramenais des idées que je réalisais, cette fois, c’était
dans le passé que j'allais m'engager pour construire une épopée poétique
qui engagerait mon avenir mais pas seulement, qui insufflerait aussi un
souffle par-delà les deux rives de la Méditerranée. Un bref voyage
initiatique en janvier dernier sur cette terre. Un poète, Si U M’Hand, dont
on me dit qu’il serait bien qu'on lui rende hommage. Des amis, que dis-je,
des frères retrouvés. Le festival mondial de la poésie en Kabylie était né
...
La Rédaction : Peut-on dire au regard de cet événement, qui paraît
essentiel à vos yeux, que le Kabyle d'Algérie qui sommeille en vous est en
train de reprendre la place qui a toujours la sienne ?
c’est cela ! La France, c’était une étape obligée. J’ai appris très
Yvan Tetelbom :

vite qu'il y avait dans ce pays un racisme latent puis frontal. L’argent, les
intérêts, la jalousie née de l'envie, l'individualisme, font naître la haine de
l'autre. Cela n'a fait qu'empirer au fil du temps. C’est devenu
insupportable : en filigrane une mauvaise éducation, une langue française
mal écrite, mal exprimée, une descente aux enfers depuis une « certaine
France des Lumières » avec une recrudescence de la violence. On tue pour
tuer, on vole pour ses petits besoins. Tout ce paysage social culturel
délétère, dégradé, décadent, donnait du souffle à mon désir de retrouver
la chaleur humaine, la spontanéité dans les rapports entre les uns et les
autres même si les hommes sont faibles en ce monde car ils ne sont que
des hommes. Se réfugier aussi vite que possible dans les petits riens qui
font l’insouciance on se sent bien, on vit bien.
La Rédaction :Si vous aviez à dire quelque chose aux poètes de votre pays de
naissance, que cela serait-ce ?
Yvan Tetelbom : Ce serait un message optimiste qui dirait en substance « gardez

votre gentillesse au cœur, ne suivez pas l'exemple des sociétés
occidentales, qui ne sont pas un modèle. Restez dans la poésie, la vraie
dont le langage est celui du cœur...
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