Exposition - Musée Roybet Fould - Courbevoie Théodore Deck (1823-1891) - Courbevoie Théodore Deck
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Lundi 15 janvier 2018 Exposition - Musée Roybet Fould - Courbevoie Théodore Deck (1823-1891). Les Quatre Saisons, décor de l’Orangerie du parc de Bécon à Courbevoie Exposition temporaire du 16 janvier au 24 juin 2018 au musée Roybet Fould Synopsis Initiateur de la céramique moderne, Théodore Deck devient rapidement, dans la seconde moitié du XIXème siècle, un des artistes les plus reconnus tant par la diversité des formes qu’il réalise que pour les recherches techniques qu’il mène, contribuant alors au renouveau de son art. L’originalité de ses décors marque, avant 1900, la naissance de l’Art Nouveau. Unique dans son style et sa manière, Théodore Deck puise dans un vocabulaire qui, loin de copier ou imiter les productions existantes, réinvente des formes inédites et originales. L’artiste puise alors son inspiration dans différentes sources avec virtuosité et éclectisme et perfectionne les anciennes techniques notamment, dans les domaines de la faïence fine. Un goût prononcé pour la couleur conduit Théodore Deck à l’étude de l’art oriental –ou « art persan » - et de l’Extrême-Orient. Sa connaissance des artistes de la Renaissance française et italienne lui permet d’envisager une complémentarité de recettes et de formes. En effet, c’est en étudiant les faïences turques d’Iznik et en tentant de reproduire l’intensité et la luminosité des teintes qu’il se fait connaître. Exposées en 1861, ses œuvres remportent un succès colossal. On parle des reflets « électriques », « d’aurores boréales », « de lueurs féériques ». Son souhait le plus cher serait de « créer des produits qui, par l’éclat et la séduction des couleurs, peuvent être comparés aux plus belles faïences orientales » (Th. Deck, La faïence, Paris, 1887). La Chine et le Japon, dont on redécouvre les productions à la fin du siècle, l’impressionnent également. En 1863, il expose ses premières faïences couvertes de glaçures alcalines, colorées bleu turquoise, et donne naissance à un bleu profond et limpide, le « bleu Deck ». Les fonds décorés ou gravés en léger relief évoquent l’art chinois ou japonais. S’il mélange
fréquemment les motifs sans le différencier, il s’agit d’évoquer un style et non de le copier. Sa manière s’enrichit également des recherches menées par d’autres artistes de l’époque. Au cours de sa carrière, Théodore Deck voyage et compose des objets mais également des décors. Il en est tantôt l’auteur tantôt le maître d’œuvre, confiant à ses amis peintres la conception des sujets et la réalisation des motifs. Il intervient alors, à Courbevoie, en 1874, pour le prince roumain Georges B. Stirbey, propriétaire d’une partie du domaine de Bécon. Théodore Deck commande à deux artistes des cartons pour l’ensemble décoratif composé de huit têtes sous forme de médaillons, intégrés dans un ensemble plus large de cartouches en cuir et d’allégories évoquant le thème des Quatre saisons. Les motifs seront réalisés par Jules- Antoine Legrain et Albert Anker puis finalisées et signées par Théodore Deck. On retient de Deck son goût pour le voyage et l’émerveillement face à l’art oriental qui l’a tant fasciné. Son intervention dans le domaine de Bécon n’est pas un hasard. Les propriétaires du château, grands voyageurs eux-mêmes, sont tantôt français, italiens ou roumains. Les familles Fould et Stirbey à l’origine des derniers aménagements du parc n’y ont-ils pas fait remonter deux pavillons de l’Exposition universelle de 1878, celui de la Suède-Norvège et celui des Indes anglaises. Ces architectures éphémères sont aussi le fruit d’influences diverses qui transportent leurs propriétaires au-delà des frontières de l’Europe au cœur d’un exotisme imaginaire.
Contexte de l’exposition L’exposition propose de découvrir pour la première fois le décor créé pour l’Orangerie du château de Bécon. Commandé par le prince Georges Stirbey, en 1874, l’ensemble composé initialement d’une trentaine de plaques émaillées est resté invisible du public et des spécialistes. La rénovation du Pavillon des Indes, en 2013, et l’étude, en cours, de l’Orangerie, ont permis de redécouvrir cet ensemble conservé au musée Roybet Fould, dans l’attente de sa réinstallation à l’Orangerie. Le musée conserve vingt plaques dont deux avec médaillons, imaginées et peintes par Albert Anker, une des quatre saisons d’Antoine-Jules Legrain (L’Automne), treize plaques horizontales avec le motif du cartouche en cuir retourné et quatre petites plaques avec celui du vase ornemental. Ce décor était installé dans des panneaux en bois sculptés et rehaussés à la feuille d’or. L’exposition propose de visualiser les plaques présentées pour l’occasion dans leur support d’origine. Ce fragment de décor prend son sens au regard des œuvres de l’exposition issues des collections du musée national Adrien Dubouché à Limoges et de celles du musée Théodore Deck à Guebwiller. Le parcours de visite L’exposition se répartit sur l’ensemble des salles du musée hébergé dans un des pavillons de l’Exposition universelle de Paris, en 1878. Le cadre exceptionnel fait sens avec les objets de l’exposition dont plusieurs ont été exposés en France et l’étranger en 1861, 1867, 1871, 1874 ou 1878. Cinq thèmes ponctuent le parcours. Salle 1 : Le décor de l’Orangerie de Bécon Présentation des œuvres de Courbevoie et mises en correspondance avec d’autres productions de la même période en lien avec des expositions : Londres (1871) et Paris (1874). Salle 2 : La céramique architecturale Théodore Deck fut un des grands initiateurs du renouveau de la céramique architecturale appliquée aux décors intérieurs à destination d’un public d’amateurs et de collectionneurs. Salle 3 : Les expositions, une vision internationale Théodore Deck et ses collaborateurs sont très présents lors des expositions techniques lors desquels il devient un artiste international notamment par la présentation d’un bleu turquoise unique, devenu « bleu Deck ». Membre co-fondateur et donateur de l’Union centrale des Beaux-arts appliqués à l’industrie, en 1865, il participe ainsi aux différentes expositions de l’association, leur réservant parfois la primeur de ses expériences. Salle 4 : Les collaborateurs Les recherches ont permis de mettre en avant une intense activité au sein de l’atelier. Plus de quarante collaborateurs ont été recensés. Certains, peintres graveurs, sculpteurs ou décorateurs, dominent la production tels Albert Anker, François Ehrmann, Raphaël Collin, Edmond Lachennal, … D’autres comme Félix Bracquemond ou Emile Reiber ont proposé leur talent à d’autres ateliers parisiens. Salle 5 : La manufacture de Deck La carrière de Théodore Deck s’est construite rapidement après l’exposition de 1855. Sa formation et ses débuts d’artisan pour la fabrication de poêle en faïence ont grandement influencé sa vision du métier et sa production. La présentation met l’accent sur des œuvres de début de carrière et sur la diversité des sources d’inspiration de Deck : la Renaissance italienne et française, l’Orient et l’Extrême-Orient. Le génie de Théodore Deck fut probablement de proposer une synthèse parfaite de ces influences en créant un vocabulaire de formes qui lui soit propre. Loin de copier ou de plagier, il donne à voir et à imaginer une époque où le syncrétisme des formes croise une vision historiciste des sujets.
Le décor de l’Orangerie de Courbevoie trouve des correspondances dans la production de l’atelier entre 1865 et 1880, tout en demeurant unique et exceptionnel par la qualité des motifs et des couleurs. Sa présentation est l’occasion également de remettre en contexte l’histoire du parc de Bécon et de ses propriétaires, grands collectionneurs et mécènes. L’année de commande du décor est aussi celle de l’arrivée de Jean-Baptiste Carpeaux au château de Bécon. Le réseau d’artistes fréquenté par le céramiste et le sculpteur trouve des résonnances. Deck fut en effet sculpteur, domaine artistique avec lequel il entretient de nombreuses amitiés. L’exposition présente soixante-quinze œuvres issues de trois collections principales. Un partenariat exceptionnel a été établi avec la ville Guebwiller pour le prêt de quarante-huit œuvres du fonds du musée Théodore Deck et des pays du Florival. Le musée national Adrien Dubouché à Limoges a prêté des œuvres rarement vues du grand public, conservées actuellement en réserve. Le musée Roybet Fould présente également les plaques émaillées, propriété de la ville de Courbevoie, inédite jusqu’à l’exposition. Autour de l’exposition PUBLICATIONS Affiche dépliante disponible gratuitement auprès de l’accueil : textes et visuels Flyer de présentation de l’exposition et dates clefs des actions culturelles Catalogue de l’exposition, avril 2018, 64 pages, couleurs, 12 € Livret parcours-jeux pour le jeune public 8-12 ans gratuit CYCLE DE CONFERENCES Le musée Roybet Fould organise des conférences un jeudi soir par mois, de 18h à 19h. Dans le cadre de l’exposition exceptionnelle présentant les œuvres de Théodore Deck, le musée propose de contextualiser le travail du céramistes mis en relation avec ses amis et collaborateurs. Conservateurs, chercheurs et historiens de l’art viennent faire découvrir au public le travail de Deck et l’art de la céramique dans la seconde moitié du XIXème siècle. 18 janvier 2018 15 février 2018 15 mars 2018 12 avril 2018 17 mai 2018 21 juin 2018 MANIFESTATIONS Journées européennes des métiers d’art, samedi 7 et dimanche 8 avril 2018 Des rencontres au musée Roybet Fould en présence d’intervenants sur la création et la restauration dans le secteur de arts décoratifs Nuit européenne des musées, samedi 19 mai 2018 Présentation de l’opération La Classe, l’œuvre, animations pour les enfants, conférence et soirée musicale ATELIERS Dans le cadre des vacances scolaires, ateliers et visites à destination du jeune public (5-12 ans) Activités payantes, sur réservation Se renseigner auprès du musée, 01 71 05 77 92
Un lieu : L’Orangerie de Bécon L’Orangerie apparaît sur les plans de Courbevoie vers 1853, époque où le domaine appartient au banquier bordelais d’origine espagnole, José Javier de Uribarren. Elle est conservée par les propriétaires successifs jusqu’au prince Georges B. Stirbey, qui en 1872 projette les travaux de rénovation de l’édifice endommagé en 1871. La campagne de restauration comprend la réorganisation de l’Orangerie et l’agrandissement du château. L’apport d’une balustrade continue sur les toits des deux bâtiments traduit la volonté de les transformer en architectures néoclassiques dans l’esprit des villas méditerranéennes. Le prince Stirbey commande deux pavements en mosaïques et les décors en céramique. Intégrés dans des panneaux en bois (ou lambris de mi-hauteur), ceux-ci forment une frise continue animée de figures et d’ornements végétaux tout autour de la pièce. Ainsi, la partie haute des murs permet l’accrochage de tableaux ou l’installation de petites sculptures. Commandé en 1874 et installé vers 1875-1876, le décor réalisé par Théodore Deck et deux collaborateurs se compose de quatre séries de panneaux en céramique émaillée. Le thème des Quatre saisons est choisi en correspondance avec le lieu initialement dédié aux travaux saisonniers et au stockage des essences fragiles. Huit têtes en médaillons complètent le décor dans un schéma symétrique d’alternance de motifs ornementaux composés de rinceaux, de cartouches en cuir retourné et de vases. Le décor partiellement démantelé à partir de la Seconde Guerre Mondiale est aujourd’hui très lacunaire. Les panneaux de Courbevoie sont uniques. Une seule plaque avec un portrait d’enfant en médaillon a pu être localisée à Berne, en Suisse. Autres décors de Théodore Deck 1860 Décor de la façade de la boutique et atelier du photographe Nadar, 35 Boulevard des Capucines à Paris (jardinières, bustes, médaillons). 1860 Décor de la salle de bain orientale de l’hôtel néo-renaissance de la marquise de Païva, avenue des Champs-Elysées, à Paris. 1862 Kiosque de style oriental pour une villa de Marseille, commande du collectionneur Xavier Luce, membre de la Société des amis des arts. 1865 Frises orientales des maisons de garde des parcs et jardins de la ville de Paris (Butte-Chaumont et Luxembourg). Deck est secondé par Félix Bracquemond qui propose un décor inédit de carreaux de faïence avec une frise d’animaux exotiques. 1874 Décor de l’Orangerie du château de Bécon, à Courbevoie, avec la collaboration de Jules-Antoine Legrain et d’Albert Anker. 1876
Somptueux décor de la salle de bain de la villa dite des Tilleuls pour la famille Schlumberger à Guebwiller. Le décor est conçu et peint par Edmond Lachenal. 1879 Sur le modèle de la villa des Tilleuls, décor du fumoir du Cercle Républicain, 5 avenue de l’Opéra, à Paris. L’ensemble est attribué à Edmond Lachenal. 1880 (vers) Salle de bain d’un hôtel particulier de Perpignan pour la famille Bardou, propriétaire de la marque de papier et de tabac JOB. 1880 Imposante véranda pour la villa dite des Glycines, commandée par Edouard de Bary, à Guebwiller et réalisée d’après la maquette du peintre A. Lamère. 1883 (vers) Salle à manger de l’hôtel néo-renaissance de Maurice Martineau, négociant en eau de vie, à Saintes.
Théodore Deck Né le 2 janvier 1823, à Guebwiller Décédé le 15 mai 1891, à Paris Théodore Deck grandit à Guebwiller, ville d’industrie textile, près de Colmar. Bon élève, passionné par les sciences, il demeure trois ans au collège de La Chapelle-Sous-Rougemont, près de Belfort. C’est lors d’un voyage scolaire, en suisse, qu’il découvre le métier de potier qui le fascinera tant. Ainsi dès 1841, après avoir revendu l’entreprise familiale de teinture de rubans de soie, il entre comme apprenti chez le maître poêlier Joseph Hügelin, à Strasbourg où il fréquente également l’atelier du sculpteur André Friedrich (1798- 1877), statuaire alsacien, ancien élève de Bosio. Le voyage en Europe (1844-1847) De 1844 à 1847, suivant la tradition du compagnonnage, il effectue un tour d’Allemagne des principaux ateliers de poêliers-faïenciers. Son voyage le mène ainsi au grand-duché de Bade, dans le Würtemberg, en Bavière et à Gratz (Sud de l'Autriche). Il obtient plusieurs commandes importantes, notamment à Vienne, pour le palais de Schönbrunn. Il poursuit sa route vers Pesth (Budapest en 1872) puis vers Berlin, Hambourg, Hanovre, Düsseldorf. En décembre 1847, il s’achève son périple, à Paris, dans la fabrique du potier Vogt. Lors des événements de février 1848, il rentre à Guebwiller où il installe un atelier de terres cuites, y réalisant des bustes et des objets divers inspirés de ses voyages et de l’Antiquité. La manufacture de Deck (1856-1905) Cherchant à renouveler les formes et à développer son art de l’ornement, il revient sur Paris, en 1851. Il est employé comme contremaître chez Mme Veuve Dumas, fille du faïencier Vogt pour laquelle il dessine des modèles tout en travaillant la terre. La fabrique remporte une médaille à l’Exposition universelle de 1855. Sorti du service militaire, son frère Xavier Deck le rejoint à Paris. Ensemble, il fonde leur premier « Atelier de faïences d’art », en 1856. Installés boulevard Saint-Jacques puis passage des favorites, les frères Deck réalisent des carreaux décoratifs pour les poêles avant d’investir dans le revêtement de bâtiments. Médaillé d’argent, à l’Exposition des arts industriels de Paris, en 1861, la fabrique de Deck s’impose désormais par ses productions innovantes. Théodore Deck renouvèle la création de faïence à incrustation de pâtes colorées recouverte d’un émail transparent. Dans la décennie suivante, l’entreprise Deck se distingue par son originalité mais aussi par l’éclat et la variété des couleurs proposée. La manufacture sera présente jusqu’en 1900 sur plus d’une vingtaine d’expositions en France et à l’étranger. Théodore Deck, céramiste théoricien Auteur d’un traité sur La Céramique (1887), Théodore Deck y livre ses recherches et ses observations. Soucieux de s’écarter de la copie ou du pastiche, le céramiste recherche dans l’art ancien du Moyen âge et de la Renaissance française et italienne la compréhension des formes, des couleurs et les recettes qui en découlent. Il expérimente en véritable scientifique les combinaisons chimiques. Ses premières recherches sur Bernard de Palissy, puis sur les productions de Saint-Porchaire le mènent à l‘étude de l’art oriental notamment des émaux persans et des lustres hispano-mauresques, à celles des majoliques italiennes, des céladons chinois et enfin des décors japonais. Il redécouvre conjointement les fonds d’or byzantins ainsi que les émaux cloisonnés. C’est en combinant de la potasse, du carbonate de soude et de la craie qu’il met au point un émail bleu turquoise alors jamais produit en France. Chronologie 1823 Naissance de Théodore Deck, à Guebwiller ; 1840 Décès de son père Pierre Richard Deck, teinturier sur soie ; reprise de l’entreprise familiale 1841 Vente de l’entreprise et de la maison familiale ; A Strasbourg, Théodore Deck entre comme apprenti chez le poêlier Joseph Hügelin et probablement dans l’atelier du sculpteur André Friedrich ; 1844/1847 Voyage en Allemagne, Autriche et Hongrie ; 1847 Travaille trois mois chez le potier Vogt, à Paris ; 1848 Retour à Guebwiller et création d’un premier atelier de terres cuites ; 1851 Retour sur Paris, chez Mme Veuve Dumas, en tant que contremaître ; 1856 Ouverture avec son frère Xavier Deck de l’atelier parisien situé 20, rue de la Fontaine-au-Roi ; 1858 Déménagement de l’atelier, 46 Boulevard Saint-Jacques ; 1859 Deck découvre les faïences persanes sur lesquelles il va mener des recherches ; il fait la rencontre de M. Adalbert de Beaumont qui lui fournit des dessins de motifs et d’objets orientaux ; 1860-1865 Réalisation de plusieurs décors privés pour des particuliers ; 1865 Deck réalise les frises polychromes qui ornent les pavillons des gardes des jardins et promenades de Paris sur demande de l’architecte Davioud ; 1865 Théodore Deck est initié à la loge maçonnique Henri IV du Grand Orient de France ; 1866 Période de prospérité financière, Deck devient membre de la Chambre syndicale de la céramique ; 1867 A l’Exposition universelle de Paris, Deck présente ses faïences fines à glaçure bleu, devenant un des premiers fabricants français de faïences ; il est honoré du titre de Chevalier de la Légion d’honneur ; 1867-1869 Deck développe un intérêt pour la porcelaine dure et poursuit ses recherches dans une voie plus décorative mais il rencontre des difficultés techniques et financières et abandonne ses essais ;
1868 Théodore Deck refuse la proposition d’une maison anglaise prés de Leeds, dans le Yorkshire, de créer une industrie céramique similaire à la sienne en Angleterre tout en poursuivant ses activités parisiennes ; 1869 Ouverture du magasin au 10 rue Halévy, dirigé par sa sœur Annette 1870 Théodore Deck adhère à la loge Alsace-Lorraine du Grand Orient de France ; il est aussi élu adjoint au maire du 15ème arrondissement de Paris ; 1874 Devient membre de la commission de perfectionnement de la manufacture de porcelaine de Sèvres. 1877 Voyage à Venise et découverte des mosaïques byzantines à fond doré de la basilique St Marc ; Deck s’essaye aux fonds d’or sous couverte qu’il présente en 1878 à l’Exposition universelle ; 1878 Deck est promu Officier de la Légion d’honneur 1885 Bien que sa santé décline, Deck accepte de reprendre la direction de la manufacture de Sèvres, 1887 Publication d’un traité de Théodore Deck intitulé La Faïence ; le 19 juillet 1887, Théodore Deck cède la direction de son atelier à son frère Xavier ; 1891 Théodore Deck décède le 15 mai à Paris ; il repose au cimetière du Montparnasse, son ami Auguste Bartholdi réalise le monument funéraire. « Il arracha le feu au ciel » A. Bartholdi, 1891 Les Expositions 1855 Médaille d’argent à l’Exposition universelle de Paris (maison Vogt) ; 1861 Médaille d’argent à la 1ère Exposition des Arts industriels, à Paris et médaille de bronze à Bruxelles ; 1862 1ère médaille à l’Exposition universelle de Londres ; 1863 Médaille d’argent à l’Exposition archéologique, industrielle et artistique, concours régional organisé à Nevers et médaille d’argent, 1er classe, à l’Exposition de l’Union centrale des Beaux-arts appliqués à l’industrie, à Paris ; 1864 Médaille d’or à l’Exposition de l’Art industriel à Paris et médaille d’argent, 1ère classe à l’Exposition internationale des Arts industriels à Porto ; 1865 Médaille d’honneur à l’Exposition de l’Union centrale des Beaux-arts appliqués à l’industrie, à Paris ; 1867 Médaille d’argent à l’Exposition universelle de Paris ; 1868 Diplôme d’honneur à l’Exposition maritime internationale du Havre ; 1869 IVème Exposition de l’Union centrale des Beaux-arts appliqués à l’Industrie à Paris ; 1870 Théodore Deck est élu adjoint au maire du 15ème arrondissement de Paris ; 1870 Exposition de la Société des Amis des Arts de Limoges ; 1871 Exposition universelle de Londres ; 1873 Diplôme d’honneur à l’Exposition universelle de Vienne et 10 médailles pour ses collaborateurs : Anker, Benner, Collin, Escallier, Gluck, Hirsch, Jullien, Ranvier, Reiber, Lachenal, Médoux et Zeiling ; 1874 Exposition de l’Union centrale des Beaux-arts appliqués à l’industrie, au Palais de l’Industrie à Paris ; 1876 Exposition de la Société des Arts de Mulhouse ; 1878 Grand prix à l’Exposition universelle internationale de Paris ; 1879 Exposition de la Société des Arts de Mulhouse ; 1880 Exposition de l’Union centrale des Beaux-arts appliqués à l’industrie à Paris ; 1881 Exposition de peinture et de sculpture moderne de décoration et d’ornement organisé par le musée des Arts décoratifs à Paris ; 1882 Salon des Artistes Français organisé au palais des Champs-Elysées à Paris ; 1883 Diplôme d’honneur à l’Exposition Universelle internationale à Amsterdam et Exposition de la Société des Arts de Mulhouse ; 1884 Exposition de l’Union centrale des Arts décoratifs à Paris ; 1889 Exposition internationale des Beaux-arts et Exposition centennale de l’Art français de 1789 à 1889 ; 1900 Médaille d’argent à l’Exposition centennale de l’Art français de 1800 à 1889.
Musée national Adrien Dubouché, à Limoges. © RMN / musée national Adrien Dubouché / Contact presse Direction de la communication Anne Berrier 1 place de l’hôtel de ville Tél : 01 71 05 72 34 92400 Courbevoie Mail : a.berrier@ville-courbevoie.fr
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