INTERFACE CLINIQUE ENTRE LES MALADIES PSYCHIATRIQUES ET LES TROUBLES NEUROCOGNITIFS - AWS

La page est créée Robert Verdier
 
CONTINUER À LIRE
INTERFACE CLINIQUE ENTRE LES MALADIES PSYCHIATRIQUES ET LES TROUBLES NEUROCOGNITIFS - AWS
INTERFACE CLINIQUE ENTRE LES
 MALADIES PSYCHIATRIQUES ET LES
 TROUBLES NEUROCOGNITIFS
 Marie-Andrée Bruneau, MD, MSc, FRCPC
Gérontopsychiatre, Institut Universitaire de Gériatrie de Montréal
 du CIUSSS Centre-Sud de l’Ile de Montréal
 Professeur agrégé de clinique,
 Directeur de la division de gérontopsychiatrie
 Département de psychiatrie, Université de Montréal

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
INTERFACE CLINIQUE ENTRE LES MALADIES PSYCHIATRIQUES ET LES TROUBLES NEUROCOGNITIFS - AWS
Déclaration de conflits d’intérêt réels ou potentiels
Nom du conférencier/modérateur: Marie-Andrée
Bruneau

 Je n’ai aucun conflit d’intérêt réels ou potentiel en
 lien avec le contenu de cette présentation

 2

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
INTERFACE CLINIQUE ENTRE LES MALADIES PSYCHIATRIQUES ET LES TROUBLES NEUROCOGNITIFS - AWS
Objectifs
• À partir de discussions de cas complexes :

 • Reconnaître l’évolution naturelle des maladies
 psychiatriques sévères et chroniques à l’âge avancé

 • Départager la composante psychiatrique de la
 composante cognitive chez un sujet âgé

 • Utiliser judicieusement les psychotropes chez la
 personne âgée pour diminuer le risque de rechute
 psychiatrique et limiter les effets secondaires associés

 3

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
INTERFACE CLINIQUE ENTRE LES MALADIES PSYCHIATRIQUES ET LES TROUBLES NEUROCOGNITIFS - AWS
MONSIEUR T
Schizophrénie et Trouble neurocognitif majeur

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
INTERFACE CLINIQUE ENTRE LES MALADIES PSYCHIATRIQUES ET LES TROUBLES NEUROCOGNITIFS - AWS
Monsieur T
• Monsieur T, âgé de 70 ans, souffre de schizophrénie
 paranoide depuis la jeune vingtaine.
• Le traitement antipsychotique a réussi à tarir les
 hallucinations auditives qui le faisaient souffrir et
 diminuer ses idées paranoides. Il est toujours demeuré
 méfiant et solitaire.
• Il a nécessité un hébergement en milieu supervisé,
 principalement en raison de ses difficultés à s’organiser
 pour la prise de médication et la gestion financière. Il a
 travaillé dans un milieu adapté pendant quelques
 années.
• Sinon, il fréquente un centre de jour psychiatrique où il
 grille cigarette sur cigarette.
 5

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
INTERFACE CLINIQUE ENTRE LES MALADIES PSYCHIATRIQUES ET LES TROUBLES NEUROCOGNITIFS - AWS
Monsieur T
• Depuis 6-12 mois, le milieu note une détérioration
 fonctionnelle et cognitive. Son hygiène est de plus
 en plus négligée, il fait de l’incontinence, il oublie
 de s’alimenter et a été retrouvé perdu sur la rue par
 la police.
• Que se passe t’il?
 • Évolution de sa démence praecox?
 • Maladie d’Alzheimer?
 • Autre type de TNC?

 6

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Schizophrénie
Prévalence :
• 0.3-0.7% de la population générale
• 65 + : 0,1 à 0,5% de la population générale
• Le ¼ des SZ ont plus de 65 ans maintenant
• 3ème cause d’invalidité selon OMS pour les plus de 60 ans
• Moins de 1% de la littérature sur la SZ
• Moins de 2% ont un «successful aging»
• Diminution de l’espérance de vie de plus de 20 ans
 • MCAS, DM, syndrome métabolique,
 • Effets des antipsychotiques et des facteurs de vie
 • Facteurs intrinsèque à la maladie (↑ in$lammation, stress oxydatif)
 • Diminution de la capacité de «illness management»: consultation,
 compliance
• Accelerated aging
 7

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Schizophrénie
DSM-V: 2 ou + de: (incluant minimum 1 de 1, 2 ou 3)
1. Délires
2. Hallucinations
3. Pensée/Langage désorganisé
4. Comportement désorganisé ou catatonique
5. Symptômes négatifs

Plus de 6 mois
Impact fonctionnel
Prodrome et symptômes résiduels frequents
(symptômes négatifs, hallucinations mineures,
croyances bizarres)
 8
Schizophrénie
 1. Délires
 • Des convictions inébranlables, non conformes à la réalité, ne
 répondant pas à la logique
 • Dans la schizophrénie:
 paranoïde, de référence, grandiose, somatique, érotomane,
 nihiliste
 • Dans les TNC:
 Délires de vol et d’identité (sosies, imposteurs)
 2. Hallucinations
 • Des perceptions sensorielles (un ou plusieurs sens), sans stimulus
 réel
 • Dans la schizophrénie: surtout auditives
 • Dans les TNC: surtout visuelles
Symptômes schneideriens: Voix commentant, voix répétant les pensées,
insertion pensée, diffusion pensée, vol de la pensée, actions, sensations,
mouvements, émotions ou pensées imposées (experience de passivité)

 9
Schizophrénie
TROUBLES DE LA PENSÉE/LANGAGE
• Discours difficile à suivre, tangential, associations lâches ad
 incoherence et salade de mots, rendent la communication
 difficile
COMPORTEMENT DÉSORGANISÉ
• Agitation imprévisible, puérilité, catatonie, mouvements
 stéréotypés, grimacing, écholalie, mutisme

 10

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Schizophrénie
SYMPTÔMES NÉGATIFS
• Retrait social
• Appauvrissement émotif
 • Affect émoussé, inexpressive, aprosodie
• Avolition/apathie
 • Manque de volonté à entreprendre des activités et à persister
• Appauvrissement de la pensée: Vide de la pensée
• Anhédonie: diminution de la capacité à ressentir du plaisir
• Alogie: diminution de l’expression verbale

 11
Schizophrénie
• Associés:
 • Affect inapproprié
 • Dysphorie
 • Anxiété
 • Pattern sommeil erratique
 • Alimentation erratique
 • Manque d’autocritique
 • Agressivité
 • Soft signs neurologiques (coordination, intégration
 sensorielle, séquences motrices)
 • Dysmorphie visage, membres
 • Abus substance (Tabac plus de 50%)
 12
Schizophrénie: évolution avec l’âge
• 2 générations
 • Les plus de 75 ans ont vécu de nombreuses années en
 institution avant la désinstitutionnalisation
 § Beaucoup de problèmes cognitifs et physiques
 • Les 55-74 ans ont connu des hospitalisations plus courtes
 et ont eu accès aux programmes de réadaptation, avec
 focus sur l’autonomie
 § Plus de troubles cognitifs et physiques que les normaux mais
 moins que les précédents
• Aux EU, plus de 85% des SZ âgés vivent en
 institution
• Les SZ en CHSLD ont le moins bon pronostic
 13
Schizophrénie : évolution avec l’âge

• La schizophrénie est une maladie hétérogène:
 • Même diagnostic, présentations multiples (Sx positifs, Sx négatifs)
 • 20% bon prognostic
 • Majorité ont des exacerbations/remissions avec symptômes résiduels
 et besoin d’encadrement à domicile
 • Minorité avec détérioration progressive
• Elle commence habituellement entre l’adolescence et la
 trentaine.
• Les délires et hallucinations disparaissent ou s’encapsulent
 entre les rechutes.
• Les symptômes négatifs et cognitifs ont tendance à persister.

 14

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Schizophrénie: évolution avec l’âge
• Littérature antérieure décrivait un stade quiescent,
 stable à l’âge avancé
• La littérature moderne démontre beaucoup de
 fluctuations dans l’évolution
 • Une étude internationale avec 18 cohortes de différents
 pays suivis 15-25 ans démontre environ 50% de
 rémission mais beaucoup de fluctuations entre les
 différents temps de mesure
 § Épisodes récurrents
 § Rémission persistante chez environ 25% des sujets

 15
Schizophrénie: évolution avec l’âge
• Troubles cognitifs: 3 trajectoires:
 • Déficits cognitifs stables: 50%
 • Léger déclin à l’âge avancé: 40%
 • Déclin rapide à l’âge avancé: 10%
• Atteinte de:
 • Mémoire déclarative
 • Mémoire de travail
 • Langage
 • Fonctions exécutives
 • Vitesse de traitement de l’information
 • Processing sensitif
 • Capacité d’inhibition
 • Attention
 • Cognition sociale (theorie of mind)
 16
Schizophrénie et cognition
• Early-onset: maladie neurodéveloppementale
 • Troubles cognitifs dès le premier épisode, en prodrome
 • 2 DS sous les contrôles du même âge pour mémoire
 épisodique verbale et vitesse de traitement de l’info
 • 4 présentations avec l’âge:
 § Sans progression
 § Avec progression à chaque épisode (neurotoxicité de la
 psychose)
 § Avec progression 2nd à l’âge, (avec déclin normal dû à l’âge et
 faible réserve cognitive, dépasse le seuil TNC majeur plus vite)
 § Avec progression 2nd à facteurs de risque autres (vasculaires)
 • Ou entrée dans le circuit médical/cognitif, diagnostic TNC
 erronné (présent dès le début?)
 17
Schizophrénie et cognition
• Early-onset:
 • Pronostic cognitif plus faible associé à:
 § Femme
 § Faible niveau d’éducation
 § Vivant en institution
 § Plus longue durée de la maladie
 § Âge précoce de début
 § Symptomatologie psychotique plus sévère
 • SZ augmente le risque de TNC x 2
 • Déclin accéléré chez SZ institutionnalisé mais moins que
 DTA
 • Pas de pathophysiologie DTA
 • Imagerie: altération structurelle démontrée a/n
 diminution du volume FT et post-central et corps calleux

 18
Schizophrénie et cognition
• Late-onset:
 • 20-25% ont début après 40 ans
 • LOS: 40-60
 • VLOS: plus de 60 ans
 • Controverse: est-ce un prodrome de TNC? Si suivi plus
 long, conversion?
 • Ces patients consultent moins en cognition re: paranoia

 19
Schizophrénie et cognition
• LOS: • VLOS:
 • Plus de femmes • Plus de femmes
 • Symptômes moins sévères • Plus d’hallucinations
 • Moins de dysfonction visuelles, tactiles, olfactive
 exécutive • Plus de délire paranoïde, de
 • Troubles cognitifs similaires à partition
 EOS • Moins de troubles de la
 • Moins de symptômes pensée
 négatifs? • Moins de symptômes négatifs
 • Moins de charge génétique
 • Plus de mortalité
 • Pas de profil DTA ni
 biomarqueurs

 20
Schizophrénie et cognition
• Psychose en prodrome TNC:
 • Symptômes psychotiques chez sujets âgés sans troubles
 cognitifs ou TNC mineur:
 § augmente le risque de TNC majeur x 3 (indépendemment de
 facteurs vasculaires)
 § Accélère le déclin cognitif, surtout sur les domaines non-
 mnésiques
 § DCL? Parkinson?
 • Le traitement des symptômes psychotiques améliorerait-
 il le pronostic?
 § Si toxique: amélioration du pronostic cognitif?
 § Améliorerait la compliance aux traitement des autres problèmes
 de santé?
 § Mais AP associés à risques++
 § Certains auteurs suggèrent tx avec InhAchE et suivi
 § Besoin de biomarqueurs spécifiques…
 21
Schizophrénie et cognition
• Psychose dans TNC majeur:
 • Dès le prodrome dans DCL, Parkinson, DFT C9Orf,
 Argyrophilic grain disease
 § DCL: 78% hallucinations visuelles, 56% misidentification, 25%
 délire
 § Park avec TNC mineur: 60%, PDD: 89%
 • Plus tard dans DTA, au stade modéré-sévère
 § 40%
 § Paranoïde (vol), misidentification, hallucinations visuelles
 § Facteur de mauvais pronostic: plus de mortalité, pertes
 fonctionnelles, déclin cognitif, fardeau, SCPD autres
 • 50% dans TNC vasculaire

 22
Traitement de la psychose dans les TNC
Les antipsychotiques dans TNC:
Indications
 Agitation et agressivité sévères
 Symptômes psychotiques sévères
Efficacité
 Effet modeste par rapport au placebo avec :
 — olanzapine (1,25-10 mg)
 — risperidone(0,25-2 mg)
 — aripiprazole (1-10 mg)
 Plus efficace lorsque les symptômes sont sévères
 Risperidone : le seul ayant une indication approuvée au Canada pour DTA
 (≠vasculaire)
 Quetiapine (6,25-300 mg): le plus utilisé, mais pas d’efficacité démontrée
 antipsychotiques typiques : Profil moins favorable d’effets secondaires. À n’utiliser
 qu’en cas urgence. L’ Haldol est le seul ayant une rapidité d’action de ≤ 30
 minutes.

 23

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Traitement de la psychose chez sujet âgé
Les antipsychotiques dans TNC:
 Effets secondaires (selon • Symptômes anticholinergiques.
 puissance et dose) • Infections respiratoires et
 Symptômes extrapyramidaux urinaires.
 § Parkinsonisme • Œdème périphérique.
 § Akathisie (nb peut- • Syndrome métabolique, DB de
 être confondue avec novo.
 de l’agitation) • Prise de poids (surtout femmes
 § Dyskinésie tardive traitées avec olanzapine et
 (25% d’incidence quetiapine).
 chez les personnes
 âgées après un an de
 traitement)
 § Troubles cognitifs
 § Trouble de la marche
 et chute.
 § Somnolence
 § Hypotension

 24

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Traitement de la psychose chez sujet âgé
Les antipsychotiques dans TNC:

 Mortalité augmentée (OR : 1,54; 4,5
 % des résidents sous
 antipsychotiques atypiques par
 rapport à 2,6 % sous placebo).

 Les typiques partageraient
 également ce risque.

 La mortalité serait de causes
 principalement infectieuse et
 cardiovasculaire.

 Accidents cérébrovasculaires
 (risperidone x 3,2; olanzapine x 1,8;
 risque absolu de 1%).

 25

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Traitement de la psychose chez sujet âgé
• Dans TNC:
 • Dans PD, DCL: InhAchE, clozapine, quetiapine,
 pimavanserine
• Dans EOS, LOS:
 • Très peu d’études
 • AP: Doses plus élevées que TNC:
 § Risperidone: 1.25-3.5
 § Quetiapine: 100-300
 § Olanzapine: 7.5-15
 § Aripiprazole: 15-30
 § Paliperidone: 3-12 (1 étude)

 26
Traitement de la psychose chez sujet âgé
• EOS-LOS
 • Plus sensibles aux effets extrapyramidaux
 • Une exposition à vie à des doses plus élevées d’AP
 associée à plus de déclin cognitif
 § Une diminution des doses chez les sujets âgés pourrait
 améliorer la cognition
 § Recommandation d’essai de diminuer les doses si stable
 § Fenêtre d’occupation D2 thérapeutique chez âgés diminue à 50-
 60% ( vs 65-80% chez plus jeunes)
 • Autres traitements:
 § ISRS si symptômes dépressifs
 § ECT
 § Case-management pour prise en charge globale: médicale et
 psychiatrique
 § Remédiation cognitive, résolution de problèmes, entraînement
 aux habiletés sociales, TCC
 27
Monsieur T
• Que faire?
 • L’évaluation:
 § Histoire longitudinale du fonctionnement et évolution des
 symptômes cognitifs
 § Type de symptômes: désorganisation, oublis d’évènements
 récents, des conversations récentes, désorientation, manque du
 mot
 § Dépistage cognitif: MMSE et MoCA
 § Bilan gériatrique et métabolique
 § Scan cérébral
 § Neuropsychologie?

 28

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Monsieur T
• Que faire?
• Recommandations:
 • Reviser la médication, avec avis psychiatrique :
 § Médication inappropriée à la personne âgée (Beers)
 § Les anticholinergiques prescrits pour les sx extrapyramidaux
 § Les doses, types et combinaisons d’antipsychotiques:
 § Atypiques
 § Plus petites doses nécessaires (métabolisme)
 § Idéalement une molécule
 § Les psychotropes associés:
 § Les benzos
 § Les anticonvulsivants
 § Les antidépresseurs
 • Traitement des facteurs de risque vasculaires
 • InhAchE
 • Encadrement AVQ-AVD
 29

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Monsieur T
• La schizophrénie ne disparait pas avec un trouble
 neurocognitif majeur
• Besoin d’antipsychotiques à vie
• SCPD: penser à symptômes psychotiques
 insuffisamment traités!

 30

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
MADAME B
Maladie bipolaire et trouble neurocognitif majeur

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Madame B
• Madame B âgée de 68 ans a été hospitalisée en
 psychiatrie il y a 35 ans pour un épisode de manie
 psychotique. Elle a été mise sous lithium et n’a plus
 refait d’épisodes. Le psychiatre a transféré le suivi
 au généraliste il y a longtemps. Elle prends toujours
 son lithium à 600 mg BID. Elle n’a pas vu son
 médecin depuis plus d’un an et il n’y a pas eu de
 bilan récent.
• Sa fille l’emmène à l’urgence car depuis quelques
 jours, elle est très confuse, a plus de tremblements,
 de la difficulté à marcher.
• Que se passe t’il?
 32

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Maladie affective bipolaire
• Prévalence à 12 mois: 0.6-1.4% de la population générale, 1.1
 homme pour 1 femme, âge moyen de début 18 ans
• Génétique: 10 x le risque chez 1er degré, partagé avec SZ
• Caractérisée par:
 • Au moins un episode de manie
 • Peut-être précédé ou suivi par épisodes d’hypomanie, depression
 • Habituellement M-D-E :60%
 • 90% de récidive après 1 episode de manie
 • Avec ou sans symptômes psychotiques
 • Absence d’autocritique est fréquente lors épisodes aigüs
 • 15 x risque de suicide
 • Abus de substance chez plus de 50%
 • Anxiété chez 75%
 • Syndrome métabolique et migraines fréquents
 • 30% ont mauvais prognostic fonctionnel

 33

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Maladie affective bipolaire
MANIE
• A) Période distincte (min 1 semaine) avec humeur anormalement et de
 façon persistante surélevée, expansive, ou irritable et niveau augmenté
 et persistant d’énergie ou d’activités dirigées vers un but.
• B) 3 ou + de
 • Grandiosité ou augmentation de l’estime de soi
 • Diminution des besoins de sommeil (≠ )
 • Volubilité, pression du discours
 • Fuite des idées, pensées accélérées (jusqu’au discours incoherent)
 • Distractibilité
 • Agitation psychomotrice
 • Comportements à risqué:
 § hypersexualité, dépenses excessives, consommation de substances, conduite
 automobile dangereuse
• C) avec impact fonctionnel
• D) non attributable à substance, maladie

 34
Maladie affective bipolaire à l’âge avancé
• 0,5-1% de la population
• 25% des bipolaires ont + de 60 ans (50% en 2030)
• 2F:1H
• 3 groupes:
 • MAB à début précoce vieillissant
 • «Converter»: épisodes dépressifs antérieurs, premier
 épisode de manie tardif (2ème pic après 50 ans)
 • Manie tardive: 5-17%
 § Associé à changements vasculaires cérébraux
 § Manie 2nd: Néo, VIH, VDRL, TLE, TNC (alz, DFT), thyrotoxicose,
 déficience vit B12, niacine, cushing, Rx, substances)
 § Moins de génétique familiale

 35
Maladie bipolaire : évolution avec l’âge
 • Moins de symptômes de manie, psychose, plus de dépression
 • Plus de récurrences
 • Même taux de rémission
 • Moins besoin d’hospitalisation
 • Augmentation de l’impact fonctionnel
 • Comorbidité: ROH, substances
 • Plus de maladies physiques:
 § Syndrome métabolique: plus de 50%
 § HTA: 45-70%
 § DB: 18-31%
 § MCAS: 9-49%
 § MPOC: 4-15%
 § Endo: 17-22%
 § Atopie: 9-49%
 • Plus de mortalité : diminution de l’espérance de vie de 10 ans

 36

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Madame B
• A l’histoire faite à l’urgence: prescription d’un AINS
 par un médecin au sans rendez-vous pour
 lombalgie
• Bilan gériatrique:
 • Bilan rénal: Créatinine augmentée
 • Lithémie: 1,2
 • Le reste SP
• Arrêt du lithium
• Consultation nephro: IRC, suggère de cesser le
 lithium

 37

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Le lithium
• Les complications du lithium:
 • Rénale:
 § Diabète insipide néphrogénique: Li inhibe ADH
 § chez 25-35%, avec prise chronique de Li (+ de 10 ans)
 § Augmente x 2-3 risque d’IRC
 § IRC: associé à intox Li, Li + que 0,8, doses multiples die
 § 5%, 0,5-1% évolue vers IRC terminale
 • Thyroide: goitre 15-20% , hypothyroidie 30-40%, plus de
 femmes
 § Traitement de l’hypothyroidie subclinique recommandée
 • Hyperparathyroidie: surtout chez femmes de + de 60 ans,
 hypercalcémie chez moins de 5%
 • Interactions et toxicité:
 § AINS
 § Ace Inhibiteurs et bloqueurs CA
 § Diurétiques de l’anse et thiazides
 § Augmente de 50% la concentration de Li
 38

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Le lithium
• Effets secondaires:
 • Peut affecter la fluence associative (créativité), la mémoire
 verbale court et long terme, la vitesse motrice.
 • Pas d’évidence de séquelles cognitives cumulatives avec usage
 prolongé SAUF si intoxication
 • Avec intoxication: démence sous-corticale peut persister
 pendant des mois/années après arrêt du lithium
 • Sub-intox: sx neuro et delirium
• Effets neuroprotecteur
 • Augmenterait volume matière grise via effet neurotrophique
 ou neuroprotecteur, antiinflammatoire, antioxydant et pro-
 endothélial
 • Module B amyloide et proteine tau
 • Diminue incidence DTA (Forlenza 2014)
 • Diminue risque de DB, ACV et cancer
 • Augmente longueur télomères

 39

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Le lithium
• Nécessité de bilan sérié et de vérifier interactions à toute
 nouvelle prescription!
• Le bilan:
 • Au départ: Ca, bilan rénal et E+, TSH, FSC, ECG, glycémie, bilan lipidique,
 albumine
 • lithémie 12 h post dose et fct rénale: 2 x par semaine ad dosage stable
 puis q 3 mois
 • TSH, Ca, bilan rénal et E+ , HbA1c, bilan lipidique, albumine q 6 mois
 • Viser lithémie entre 0,4 et 0.6 (gériatrie)
 • Traiter HTA, DB
• Et si la lithémie s’était avérée dans un seuil normal avec
 symptômes de toxicité?
 • Lithémie intraérythrocytaire
• Doses chez la personne âgée plus faibles (changements
 métaboliques):
 • 300-600 mg jour
 • 150-300 mg die chez plus de 80 ans frêles
 • Die HS

 40

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Madame B
• On la met donc plutôt à l’épival.
 • C’est dommage: 40% des bipolaire âgés répondent à une
 monothérapie au Lithium…le plus d’efficacité, dans les 3
 phases, neuroprotecteur…
• Elle ne retrouve pas son autonomie d’avant au
 congé
• Il persiste des troubles cognitifs
• Elle refait un épisode maniaque…

 41

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Madame B
• Effet de la maladie? Neurotoxicité
• Séquelles d’intoxication au lithium?
• Effets secondaires de l’Épival
 • Toxicité Épival: confusion, nausées et vomissements, ataxie,
 tremblements
 • L’ammoniac…même en absence de perturbation hépatique et
 dosage acide valproique thrapeutique
 • L’albumine basse et le dosage d’acide valproique
 • Monitoring requis: FSC, TFH, dosage acide valproique 12 h
 post dose
• TNC????
 • + Comorbidité médicale: obésité, DB, apnées
 • + Comportements à risque: sexuel, diète, impulsivité,
 accident, tabagisme, sédentarité
 • + Abus de substance

 42

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Les troubles cognitifs dans la maladie bipolaire:
• Les troubles cognitifs dans la MAB sont fréquents
 et observable chez la majorité des individus
 pendant les épisodes affectifs, dès le début de la
 maladie
• Des déficits au niveau de l’attention, de la mémoire
 verbale, fluence verbale et des fonctions exécutives
 semblent «trait-like» et persistent à travers tous les
 états affectifs et l’euthymie chez 40-50%
• Plus prononcé chez bipolaires âgés
• Pas d’évidence formelle de progression, de déclin
 cognitif accéléré ou d’augmentation du risque de
 TNC dans études récentes
 43

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Les troubles cognitifs dans la maladie bipolaire:
• La théorie de neuroprogression: potentiel neurotoxique
 ou neurodégénératif (stress oxydatif, facteurs
 neurotrophiques, inflammation) associé à chaque
 épisode demeure incertain
• Un sous-groupe présenterait un mauvais pronostic avec
 accélération des épisodes, résistance au traitement et
 déclin fonctionnel et cognitif
 • Associé au nb épisodes de manie, abus de substance, trauma
 • Hypothèse de basse réserve + facteurs vasculaires
 • Imagerie: Plus d’ESCA, atrophie préfrontales ventrales,
 temporales, cingulaire antérieure, frontoinsulaire
 • Les antipsychotiques donnent des dysfonctions exécutives…

 44

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Les troubles cognitifs dans la maladie bipolaire:
conclusion
• Certains Rx affectent la cognition (BZ, AntiAch, TPX)
• Le lithium n’est pas associé à une toxicité cognitive
 sauf s’il y a intoxication
• Certains médicaments auraient des effets
 neurotrophiques et neuroprotecteurs (Li)
• Il demeure incertain si le traitement des épisodes
 affectifs peut modifier le risque cognitif

 45

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Maladie bipolaire à l’âge avancé: traitement
 Personnes âgées Tout âge

Manie Lithium2 Lithium
 Valproate CBZ
 Olanzapine Valproate
 Quetiapine Halopéridol
 Aripiprazole Olanzapine
 Risperidone
 CR avec CBZ, Gabapentin, Quetiapine
 Risperidone, Clozapine BZ court terme pour
 insomnie
Dépression Lurasidone1 20-120 mg Lurasidone
 Lamotrigine (add-on) 150 Valproate
 mg Quetiapine
 Quetiapine 300-600 mg Fluoxétine-Olanzapine
 Aripiprazole 10 mg Olanzapine-Lamotrigine
 Lithium
Maintenance Lamotrigine Lithium (effet anti-suicide) 46
 Lithium Olanzapine
 Quetiapine
MONSIEUR P
Démence fronto temporale ou maladie psychiatrique?

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Monsieur P
• Monsieur P a 70 ans, il est suivi depuis 10 ans en
 neurologie pour une démence frontotemporale.
 Pourtant, il présente de légers troubles dysexécutifs
 (neuropsychologie) qui n’évoluent pas.
• Il présente surtout une très grande apathie et une
 désinhibition aggressive occassionnelle.
• Il a eu quelques PET qui ont démontré un
 hypométabolisme frontal
• En rétrospective, il a fait plusieurs épisodes dépressifs
 dans sa vie et présentait des périodes d’énergie
 débordante et d’hyperactitivité. Le diagnostic de DFT a
 été posé des suites d’un épisode aigü où il était confus
 et légèrement paranoide.
• Pourrait il s’agir d’autre chose?
 48

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Trouble neurocognitif de type fronto-temporal
 Ce trouble:
 ■ débute dans la cinquantaine;
 ■ est à caractère génétique.

 Trois types :
 ■ Deux types affectant principalement le langage
 ■ Un type comportemental provoquant :
 ■ Un changement de personnalité, avec désinhibition ou apathie
 ■ Une perte des capacités d’empathie ou sympathie
 ■ Des comportements stéréotypés et compulsifs
 ■ Des changements alimentaires
 ■ Des difficultés de planification et organisation

 49

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Trouble neurocognitif de type fronto-temporal
• 50% sont diagnostiqués avec une maladie
 psychiatrique initialement
• DFT vs manie:
 • Désinhibition, irritabilité, distractibilité, prise de risque,
 jugement social altéré
 • DFT: pas de changement de sommeil ou de l’énergie,
 insouciance plus qu’euphorie, déficits cognitifs
 progressifs
• DFT vs dépression:
 • Perte d’intérêt, de motivation, trouble de concentration,
 baisse d’énergie
 • DFT: pas de dysphorie profonde, de culpabilité et d’idées
 suicidaires, apathie sans humeur dépressive
 50

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Trouble neurocognitif de type fronto-temporal
• DFT vs schizophrénie
 • Symptômes négatifs (apathie, aboulie, amotivation,
 diminution de l’affect) et cognitifs dyséxécutifs
 • DFT: rares symptômes psychotiques positifs: 10% sauf
 § CR9ORF72
• DFT vs TOC
 • Compulsions
 • DFT: sans obsession, sans anxiété, sans autocritique

 51

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
52

Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Trouble neurocognitif de type fronto-temporal
• Questionner les ATCD familiaux
• Essai empirique de traitement psychiatrique dans le
 doute
• Attention: une imagerie avec hypofrontalité est
 aussi présente dans les maladies psychiatriques
 sévères (dépression, bipolaire, schizophrénie)
• Attention: des déficits cognitifs de type frontaux
 (dysexécutifs, attention, fluence, récupération) sont
 aussi présents dans les maladies psychiatriques
 sévères (dépression, bipolaire, schizophrénie)
• Un suivi longitudinal est nécessaire
 53

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
54
55
56
Trouble neurocognitif de type fronto-temporal
• DFTvc\SLA C9Orf72:
 • 25% des DFT familiale
 • 12-19% des DFTvc
 § Présentation psychotique tardive chez 21-56%:
 § délires ou obsessions somatiques bizarres
 § Hallucinations dans toutes modalités
 § Pas d’ATCD psychiatriques mais associé à ATCD familiaux de
 schizophrénie, LOS, TSA, suicide: psychosis phenotype
 § Répondent peu aux antipsychotiques
 § Cas de manie/maladie bipolaire tardive (bonne réponse au Li)
 § Cas de depression catatonique tardive
 § Cas de TOC tardif
 • Plus d’atteinte cérébelleuse, thalamique
 • Présentation atypique, avec amnésie, troubles moteurs-
 perceptuels
 57
Argyrophilic grain disease
• Tauopathie à 4 répétition limbique
 • 19-80% des PSP
 • 40-100% des DCB
• Associé à
 • TCL lentement progressif amnésique
 • Présentation avec changement de personnalité, trouble
 du contrôle émotif (irritabilité, agitation, anxiété,
 dépression)
 • TNC majeur
 • Psychose tardive
 • Manie tardive
 • Dépression tardive
• Atteinte préférentielle hippocampe, amygdale
 58
Trouble neurocognitif de type fronto-temporal
• DFTvc Non-progressive (Kipps 2010): phénocopie DFTvc
 • Critères de DFTvc mais non progression
 • Hommes d’âge moyen
 • Moins de dysfonction exécutive et déficits fonctionnels
 • Pas d’éléments supportifs à l’imagerie
 • Espérance de vie normale
 • Pas de changements FTLD à l’autopsie
 • Quelques sujets avec C9orf72 lentement progressifs
 • DDX?:
 § Trouble du spectre de l’autisme (hx longitudinale et
 développementale)
 § Maladie affective ou psychotique frustre ou résiduelle

 59

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
MADAME P
Dépression et trouble neurocognitif majeur

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Trouble de l’humeur
• Dépression
 • Symptômes présents depuis au moins 2 semaines (≥5)
 § Humeur dépressive (se sent vide, sans espoir, triste, pleure)
 § Perte de l’intérêt ou du plaisir
 § Perte/gain de poids ou de l’appétit
 § Insomnie / hypersomnie
 § Agitation (« fébrile ») / ralentissement psychomoteur
 § Fatigue / perte d’énergie
 § Sentiment de dévalorisation / culpabilité excessive
 § Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer, indécision
 § Idées suicidaires, pensées de mort récurrentes
 • Détresse significative et/ou altération du fonctionnement
 social, professionnel…

 61

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Dépression
• Dépression: 5-20% population, 14% des plus de 55 ans,
 prévalence augmentée dans population en CHSLD,
 hôpital, et chez les plus de 85 ans
• Associée à incapacité importante, mortalité augmentée
 (cardiovasculaire), altération prognostic des autres
 conditions médicales
• Tx Antidépresseur: 30% de rémission, 30% de non-
 réponse
• Risque de suicide x 2: surtout hommes âgés
• Présentation somatique et cognitive
• Sous dx et traitée: mêmes doses nécessaires
• Facteurs de récurrence:
 • Nb épisodes: 50-80-90%
 • Anxiété
 • Sx résiduels
 62

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Dépression gériatrique
• Dépression ↔ 
 • Dysfonction exécutive
 • Ralentissement du traitement de l’information
 • Ralentissement psychomoteur
 • Trouble attentionnel
 • Altération de la mémoire de travail et récupération
• Dépression à l’âge avancé
 • Récurrence d’un trouble dépressif de l’âge adulte
 § Facteur de risque pour TNC
 • Dépression tardive
 § Facteur de risque pour TNC
 § Prodrome

 63
Dépression
• Trouble dépressif recurrent: facteur de risque de TNC
 • Troubles cognitifs s’aggravent avec le nombre d’épisodes
 • Histoire + de dépression augmente le risque de TNC x2
 § Chaque nouvel épisode dépressif nécessitant hospitalisation
 augmente le risque de DTA de 13%
• Dépression tardive et risque TNC
 • Augmente le risque de TCL (25-50% de TCL vs 3-6% pop gen)
 • Accélération du déclin cognitif
 • Augmente le risque de DTA x3
 • Si rémission et troubles cognitifs persistent: 40% TNC majeur à
 3 ans
• Dépression dans le prodrome de DTA
 • Sx dépressifs accélèrent la conversion de TCL vers DTA
 • TCL + dépression : augmente le risque x2 de DTA

 64

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Dépression
 Vieillissement
 cellulaire
 accéléré:
 diminution
 longueur Altérations
 télomère 5HT

Facteurs
vasculaires
 (homéostase lipides,
coagulation) →
 → altération des
circuits frontostriataux

 65

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Dépression

• Dépression dans TNC:
 • 30-50% des patients DTA
 § Accélère et intensifie le
 déclin cognitif
 § Plaques séniles et
 enchevêtrements
 neurofibrillaires plus
 présents a/n hippocampe
 dans DTA+ dép que DTA sans
 dép
 • 50% des TNC vasculaire
 • 50% dans DCL

 66

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Dépression et TNC
• Suivre dans le temps les aspects cognitifs même si
 rémission de la dépression
• Traitement:
 • Littérature non-concluante sur l’efficacité des AD dans la
 depression 2nd à TNC
 • Efficacité comparable à adulte pour dépression tardive
 § Reviser les essais antérieurs
 § Choisir un antidépresseur au profil favorable:
 § Venlafaxine, sertraline, citalopram, escitalopram,
 bupropion,mirtazapine
 § Attention aux effets anticholinergiques de la paroxétine et ATC
 § Attention au SIADH, risque d’hémorragie digestive haute avec ISRS
 § Attention au QTc avec citalopram, escitalopram

 67

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Dépression et TNC
• Psychothérapie
 • CBT
 • IPT
 • PST
 § Avec techniques modifiées si troubles cognitifs
• Dans TNC:
 • Réminiscence
 • Validation
 • PATH: problem adaptation therapy (problem solving,
 adaptation environnement, implication de l’aidant)
• Exercice
• ECT
 68
QUESTIONS ET VOS CAS CLINIQUES?

 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Merci de
• Le programme pour votre participation
 e-learning sur les SCPD du!MSSS:
 • http://capsulesscpd.ca
• Capsules SCPD pour les aidants:
 • http://centreavantage.ca/ressources/scpd/
• Les outils et conférences de l’Équipe SCPD IUGM:
 • https://ccsmtlpro.ca/medecins-pharmaciens-et-
 professionnels/documentation-par-
 sujets/alzheimer/symptomes-comportementaux-et-
 psychologiques-de-la-demence-scpd/
• Les guides de pratiques SCPD du MSSS:
 • http://www.msss.gouv.qc.ca/professionnels/alzheimer/inform
 ation-clinique-formation-mentorat
• Le Guide médical en soins de longue durée:
 • http://mdsld.ca
 Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal

 70
MERCI!

Tous droits réservés © Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Vous pouvez aussi lire