Journées européennes du patrimoine 18-19 sept 2021 - Saint ...
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Journées européennes du patrimoine Ensemble, faisons 18–19vivre le patrimoine sept 2021 www.likedesign.fr visuel : fr visuel : LikeDesign / /www.likedesign. raphique du du Création ggraphique LikeDesign Création À la découverte du quartier Schaken Guide visite libre PATRIMOINE POUR TOUS journeesdupatrimoine.fr | #JOURNÉESDUPATRIMOINE
Le quartier Schaken ou "quartier des Bagaudes" doit son premier développement au bac de Créteil et à la traversée du halage. En effet, les bateaux qui remontaient la rivière étaient tirés par des bœufs ou des chevaux. Ceux-ci traversaient la Marne à cet endroit pour passer sur la rive droite, plus courte et dépourvue d’îles. Sept maisons, habitées par des pêcheurs et des agriculteurs, forment le hameau de Port-Créteil, mentionné déjà sur une monnaie méro- vingienne. Elles sont regroupées autour d’une place de village qui existe toujours. Durant des siècles, le quartier est constitué de nombreuses îles, toutes rattachées à la terre ferme entre le xviiie siècle et 1940. Des moulins sont installés sur les trois bras de la Marne tandis que les îles sont d’excellents pâturages à moutons. Les saules, très nombreux, permettent de fabriquer des paniers. Le restaurant Émile Le restaurant du Pan coupé La construction du barrage dans l’île Jambon était installé à l’emplacement sonne le glas des activités des tours du pont de Créteil nautiques dans le quartier À partir de 1840, à l’instigation du romancier Alphonse Karr, on assiste Le quartier porte le nom de celui qui à un développement du canotage et de est un temps l’un des plus importants la restauration. Théodore Jambon (un propriétaires terriens saint-mau- nom prédestiné pour un restaurateur !) riens : Pierre Schaken. Né à Ostende, s’installe dans l’île Sainte-Hélène. La il commence comme commissaire de renommée de son restaurant est telle police et finit à la tête de la Société que rapidement l’île change de nom et de constructions mécaniques Pa- devient l’île Jambon ! Le quartier est rent-Schaken (Fives-Lille). En 1851, il alors habité par de riches personnalités acquiert la propriété du général Cazals et Port-Créteil est bien connu des élites et l’agrandit jusqu’à rassembler une parisiennes qui y viennent pêcher et ca- dizaine d’hectares en achetant ensuite noter dans les petits bras. En 1897, à l’île des Saints-Pères, l’île Rose, l’île l’annonce du rattachement de l’île Jam- Ronde et même les bras de Marne à bon à la terre pour la construction du l’État. Il se fait alors construire un pe- barrage, Zeller, successeur de Jambon, Le château construit par tit château, dessiné par Manguin, au déplace le restaurant sur la placette de Manguin pour Pierre Schaken. décor intérieur luxueux, pillé lors de la Port-Créteil, à côté du grand hôtel de la Détruit en 1970 pour laisser la guerre de 1870 puis divisé en apparte- passerelle, tenu au xxe siècle par Louis place à la résidence Sévigné ments et finalement détruit en 1970. Hurbier. D’autres restaurants s’ouvrent de Joinville-le-Pont À sa place s’élève la résidence HLM entre la placette de Port-Créteil et l’ac- Sévigné de Joinville-le-Pont. De la tuel pont de Créteil, tel le Pan Coupé, propriété Schaken, il reste encore un détruit lors de la construction des tours petit chalet en bois au 56 rue de Sévi- en 1965. Au début du xxe siècle, on gné à Joinville. Il était bâti à l’origine compte près de quinze restaurants ou au centre de l’île Ronde ou île de Porte. débits de boisson à Port-Créteil. Après la mort de Pierre Schaken, le do- maine est loti par sa fille en 1882 : 130
lots sont dessinés par Victor Hardouin, des personnes peu recommandables et géomètre-architecte saint-maurien. certains vieux Saint-Mauriens se rap- Sept rues sont alors ouvertes, dont les pellent d’ailleurs que leurs parents leur rues des îles, de Joinville, Jules Joffrin, défendaient d’aller traîner à Schaken, Pinet (aujourd’hui Politzer). C’est la fin « repère d’apaches » pour reprendre le du caractère champêtre des lieux mais terme de l’époque… la plupart des constructions sont très Durant l’Entre-deux-Guerres, Auguste modestes, le quartier étant alors très Marin, maire de Saint-Maur, trauma- ouvrier. tisé par les inondations de 1910, entre- prend de grands travaux qui comblent les différents bras de la Marne. Une opération achevée durant l’Occupa- tion en 1942. Le quartier gagne en sa- La maison Camus lors des lubrité ce qu’il perd en pittoresque. Les mêmes inondations. Le bals ferment et c’est un quartier calme, quartier Schaken a été tranquille et champêtre, situé pourtant totalement submergé. à proximité de la gare de Saint-Maur- À l’occasion de la construction du Créteil, que nous allons découvrir en- barrage, un port de matériaux est créé semble. devant la placette du quartier en 1902. Le parcours proposé permet d’appré- Il est toujours présent de nos jours. hender l’histoire du quartier en relevant Mais ce barrage retient l’eau, ce qui le souvenir des anciens bras de la Marne sonne le glas des activités nautiques à qui enserraient ses îles et en observant Le bal Coulomb lors des inonda- Schaken. Celles-ci se déplacent alors à l’architecture de ses maisons, depuis le tions de 1910 La Varenne et au Parc. Deux établisse- « bâtiment remarquable » protégé par ments de bal se développent cependant le PLU, jusqu’à la modeste « maison sur le quai : le Bal Coulon et la maison d’ouvrier » ou l’immeuble de rapport. Camus. Ceux-ci sont fréquentés par POINT DE DÉPART : LA GARE mentée de décors de briques al- 3 ET 5 AVENUE NOËL RER DE SAINT‑MAUR-CRÉTEIL ternant le blanc et le rouge, qui Traverser la rue du Pont de marquent les têtes de plancher, Créteil et admirer la belle maison les angles, les allèges ainsi que les du 36 avenue Ronsard, à l’angle impostes au-dessus de linteaux des avenues Ronsard et Noël. en métal. Le deuxième étage, sous comble, est typique du 2 AVENUE NOËL ET 36 courant régionaliste qui se déve- AVENUE RONSARD loppe dans les années 1920, dans C o n s t r u i t e p o u r l ’u n d e s la lignée des concours d’architec- membres d’une grande famille ture pour la Reconstitution des de Saint-Maur, cette maison régions détruites par la Première bien en vue exprime la position Guerre mondiale. La partie supé- sociale de son propriétaire. Jean rieure des pignons est traitée en Bitterlin, dont le grand-père et colombage de ciment. La toiture, Ces deux pavillons identiques le père ont joué un rôle éminent en petites tuiles plates et non en sont symétriques. Ils ont été au secours des blessés en 1870 tuiles mécaniques, est agrémen- construits avant 1921. Le numéro et en 1914-1918, y ouvre son ca- tée de deux croupettes. Quatre 5 a conservé sa décoration d’ori- binet médical fin 1922. Hélas, il lucarnes jacobines, de deux gine avec ses briques beiges et se tue en montagne en 1937 et tailles différentes, éclairent les rouges. Notez les décorations le cabinet est mis en gérance. pièces sous comble. Le logement en faïence en partie supérieure. Sa maison est représentative du de service sur l’avenue Ronsard changement architectural qui in- a été relié à la maison de maître tervient après la Première Guerre après la mort du Dr Bitterlin par mondiale. Soubassement, rez- un cabinet indépendant, au trai- de-chaussée et 1er étage sont tement de brique bien différent. dans la lignée des constructions Descendre l’avenue Noël d’avant 1914, avec une maçonne- rie en moellons de meulière, agré-
7 AVENUE NOËL 13-15 AVENUE NOËL Construite avant 1921, cette Ces deux maisons sont maison de villégiature est bâtie construites en moellons. On note en meulière avec chaînage de cependant un certain nombre de briques et linteaux en briques différences, à commencer par la formant des arcs surbaissés. La provenance des pierres : calcaire toiture, en tuiles mécaniques, bé- (pierre de Saint-Maur) au numé- néficie de deux croupettes, dont ro 13, meulière au numéro 15. une sur le pignon sur la rue, im- L’étude des photos aériennes de planté en biais : une belle étude l’IGN confirme que le numéro 15 de charpente pour l’architecte ! a été construit avant 1921 alors VILLA NOËL que le numéro 13 date de 1925 environ. Le propriétaire du ter- Construit en 1926, cet ensemble rain, M. Tierderlender avait dépo- urbain est constitué de plusieurs Construite en 1923 pour la sé une demande pour construire maisons de ville modestes bâties famille Moniot, cette maison un pavillon en 1913 mais avait es- sur de petites parcelles (entre 150 présente de nombreuses simi- suyé un refus. Il redemande en et 175 m2 chacune). Le terme vil- litudes avec le 13 de la même 1925 pour la construction d’un la désigne en effet à Saint-Maur avenue. Il est amusant de pavillon sans étage. L’autorisation ces lotissements privés réalisés constater des différences au est accordée. Puis, alors que les avant la Seconde Guerre mon- niveau du décor entre le plan travaux ont commencé, il de- diale par des entrepreneurs sur déposé à la mairie et l’ouvrage mande la possibilité d’ajouter de belles parcelles (ici environ finalement exécuté ! un étage qui lui est également 1 560 m²), comme la villa Jacques accordée. L’étude du plan four- et Jacqueline dans le quartier 9 AVENUE NOËL ni à la commune est intéressante Champignol par exemple. D’où car la maison se compose alors une très grande homogénéité de deux appartements distincts entre les différents bâtiments. Si superposés comportant chacun tous sont construits en briques, une cuisine et une salle d’eau. M. un matériau bon marché, trois Tierderlender a-t-il du accueillir modèles se distinguent. Sur la ses parents ou beaux-parents ? rue, les parcelles les plus grandes Ce pavillon est l’œuvre de l’ar- et les pavillons les plus impor- chitecte L. Leroy. Plus étonnant, tants avec des bow-windows. l’étude des vues aériennes donne De part et d’autre de l’allée, l’impression que la construction quatre pavillons plus modestes. du numéro 13 semble modifier Au fond de l’allée, deux pavillons la toiture du numéro 15 ! Ceci symétriques reprenant l’ordon- expliquerait alors le traitement nancement de ceux de l’entrée, Construite vers 1900, cette mai- original du haut du pignon qui mais légèrement plus étroits et son de villégiature fait partie n’est pas sans rappeler celui du surtout, sans bow-window au des nombreuses propriétés qui 18 de la même avenue, construit rez-de-chaussée. Tous bénéfi- permettaient aux familles bour- à la même période. Au numéro cient d’un porche intégré au bâ- geoises de fuir la capitale l’été 15, notez l’emploi de quelques timent mais ouvert sur plusieurs et de s’aérer au bon air pur de la briques vernissées vertes et le côtés qui permet de recevoir à campagne. Elle témoigne de l’in- traitement des encadrements de l’abri sans faire entrer le visiteur fluence de l’Art Nouveau à Saint- fenêtres. Au numéro 13, remar- à l’intérieur du logis. Une dispo- Maur, avec le traitement original quez les chaînages d’angle et les sition mise en avant par les archi- des baies du rez-de-chaussée linteaux en briques formant des tectes après la Première Guerre et la présence d’un important arcs surbaissés. mondiale. Mais pavillon modeste débord de toiture (avec jambe ne rime pas avec absence de dé- de force). La partie supérieure 14 AVENUE NOËL coration. Tous ont en effet des de la maison donne la nette im- modénatures en briques décora- pression que le bâtiment a été tives, en particulier au niveau des largement modifié et agrandi, linteaux (assurés par des IPN). Les ce qui expliquerait le traitement bâtiments sur la rue et au fond étonnant du mur gouttereau de de l’allée bénéficient également façade avec un rez-de-chaussée d’un décor en enduit de ciment. en pierre et un premier étage en enduit.
18 AVENUE NOËL Tournez à gauche dans le boule- La place a été le cadre de très vard du Général Ferrié nombreuses fêtes au xixe siècle, animées par les touristes pari- 35 BOULEVARD DU GÉNÉRAL siens. En 1864, le fils Jambon y FERRIÉ découvre un trésor de 240 pièces d’or ! Faites ensuite demi-tour pour re- trouver le boulevard de Genéral Ferrié et tourner à gauche rue Félix Mathieu. RUE FÉLIX MATHIEU Construit en 1925, ce pavillon montre une prise en compte par l’architecte du risque d’inonda- tion. Les crues de 1910 sont en- core dans les mémoires. Il n’y a On ne reconnaît plus, sous la ré- donc pas de sous-sol et le rez-de- novation radicale de ce long bâ- chaussée, traité en moellons de timent, qu’il s’agissait du plus an- pierre de Saint-Maur, tient lieu de cien et du plus important lavoir cave. La partie à vivre commence industriel et établissement de au 1er étage, recouvert d’un en- bains chauds de Saint-Maur, qui duit rythmé par des modéna- fonctionna durant 75 ans, pro- tures en briques et quelques jeux voquant une pollution du bras de Marne dont se plaignaient Le fond de la rue Félix Mathieu d’enduit au sommet de la façade. est la partie qui a été le Les linteaux sont des IPN. riverains et canotiers : trente an- nées de plaintes qui eurent pour plus transformée depuis sa L’avenue Noël aboutit au bou- conséquence le comblement construction. levard du Général Ferrié, établi des bras. La rue Félix Mathieu traverse une en 1942 lors du comblement du ancienne île de la Marne, l’île bras de la Marne qui séparait l’île 41 BOULEVARD DU GÉNÉRAL Machefer, rebaptisée par ses ha- Machefer (île Fleurie) de la terre FERRIÉ bitants, au début du xxe siècle, ferme. Auparavant, en 1880, Cette maison de villégiature date île Fleurie comme l’indique la Félix Mathieu, propriétaire de d’avant 1914. Les maçonneries plaque à l’entrée de la rue. Son l’île, avait obtenu l’autorisation sont en moellons de meulière propriétaire, Félix Mathieu, sou- de construire une passerelle en rehaussées de modénatures en haite la vendre dès 1859… sans bois de 3 m de large pour lotir enduit peint imitant la pierre de succès. Elle est finalement di- l’île, presque au débouché de taille. Notez la présence de deux visée en 18 lots en 1880 avec la l’actuelle rue Noël. Le boulevard balcons au-dessus de la rue, qui construction d’un nouveau pont est désormais un très beau mail donnaient auparavant sur le quai. (aujourd’hui disparu). Elle a été, à bordé de platanes plantés après ses débuts, un refuge de margi- la Seconde Guerre mondiale. Option : continuer tout droit naux dont plusieurs défrayèrent sur le quai du Port de Créteil la chronique. pour accéder à la placette de Port-Créteil, haut lieu de la vie 10 RUE FÉLIX MATHIEU locale avant 1914. Celle-ci se si- Cette petite maison de l’Entre- tue juste après la rue Traversière. deux-guerres ne manque pas de Sinon, traverser le boulevard du cachet avec son décor anglo-nor- Général Ferrié puis remonter la mand à l’étage, son bow-window rue Félix Mathieu. et son auvent recouvert de tuiles 1 QUAI DU PORT DE CRÉTEIL plates. Notez les jeux de volumes qui permettent de rythmer la fa- Sur cette placette oubliée, an- çade. cien centre du hameau de Port Créteil, s’élevaient deux restau- 19 RUE FÉLIX MATHIEU rants réputés : la maison Hurbier Cette maison de villégiature est (grand hôtel de la passerelle) au de construction légère sur une Difficile d’imaginer qu’il s’agit numéro 1 et le restaurant Jambon bien du boulevard du Général structure en bois. Notez les dé- au numéro 5. Ces bâtiments sont cors soignés et la forme curieuse Ferrié ! toujours présents aujourd’hui… de la toiture avec un coyau im- passablement transformés ! portant.
23 RUE FÉLIX MATHIEU 12 ET 14 AVENUE ALPHONSE contre le joug romain et massa- Deux maisons jumelles d’ou- KARR, À L’ANGLE DE crés dans la presqu’île – occupe vriers, en briques. BOULEVARD DU GÉNÉRAL l’emplacement d’un ancien bras FERRIÉ de la Marne qui cernait l’île des 25 RUE FÉLIX MATHIEU Saints-Pères et fut comblé entre Cette demeure se compose de 1912 et 1919 sous l’impulsion deux demi-maisons accolées. d’Auguste Marin. Auparavant, Admirez la belle marquise sur- on accédait à l’île par trois ponts, plombant les deux escaliers dont l’un, en métal, était situé à d’accès. l’endroit où la rue Jules Joffrin coupe actuellement le boulevard 27 RUE FÉLIX MATHIEU des Bagaudes. Cette rue traverse l’ancienne île parallèlement à la Marne. L’avenue Alphone Karr se nom- mait avant 1930 rue Arthur. Alphonse Karr (1808-1890), écri- vain, journaliste et humoriste, a habité quelques années à Port Créteil, rue Chevreul. Il aimait les bords de Marne, les parties de pêche, le canotage dont il Cette belle meulière de 1910 fut un précurseur et un ardent possède quelques décorations propagandiste… Les numéros 12 en céramique fort intéres- et 14 étaient autrefois au bord de santes à motifs géométriques l’eau, un bras de la Marne occu- 40 RUE JULES JOFFRIN ou floraux. Ne manquez pas pant le centre du boulevard du de saluer le chat qui veille sur Général Ferrié et le boulevard la rue… des Bagaudes. Il s’agit d’une mai- son ancienne (déjà présente en 29 RUE FÉLIX MATHIEU 1910) qui a été divisée en deux Cette maison en moellons pavillons. Le numéro 12 a conser- a été transformée depuis sa vé son aspect d’origine avec sa construction et a perdu une petite tour d’angle. Le numéro partie de ses décors. 14 a été très transformé en 1978. Deux options possibles : soit revenir boulevard du Général Ferrié, aller jusqu’au numé- ro 3 puis revenir en arrière et prendre à gauche le boulevard Témoins du passé du quartier, des Bagaudes puis, toujours à ces maisons d’ouvriers ont gauche, la rue Jules Joffrin ; soit été soigneusement rénovées. poursuivre dans la rue Alphone C’était une propriété des pa- Karr puis tourner à gauche dans rents de Nicole Girard-Mangin, la rue Jules Joffrin. la seule femme médecin mobi- lisée durant la Première Guerre 3 BOULEVARD DU GÉNÉRAL mondiale. FERRIÉ Les meulières construites au bout Cet immeuble (avant 1900) a 29 RUE JULES JOFFRIN de la rue Félix Mathieu ont laissé perdu ses décors suite à un À la place de cet immeuble ré- place à un petit immeuble. ravalement. Il conserve ce- cent s’élevait le pavillon d’Alfred Faire demi-tour et prendre le pendant sa curieuse petite Bois, horticulteur. Cette maison boulevard du Général Ferrié sur lanterne de toiture, telle un est très connue des amateurs la gauche. Tourner à droite dans phare… de cartes postales anciennes l’Avenue Alphonse Karr. Le boulevard des Bagaudes – car on la voit sur de nombreux ainsi nommé vers 1920 en raison clichés avec son réservoir accolé de la popularité donnée à la plus à l’habitation. Dans le jardin de vieille légende de Saint-Maur, la résidence actuelle, un saule a celle de paysans gaulois révoltés été planté dans l’ancienne berge.
Manifestement, l’eau doit être pelait à l’origine ruelle du pont de céramique, des briques ver- proche ! de Porte car elle menait au pont nissées… Sur trente mètres, trois le plus ancien de l’île des Saints interprétations différentes d’un Pères. même plan de base ! Tous datent de 1929. 29 RUE POLITZER 33-37 RUE POLITZER Deux "maisons économiques" sont présentes dans la rue. D’origine, elles sont de taille réduite (35 m² au sol). Si le nu- méro 33 a été largement modifié durant la seconde moitié du xxe siècle, le numéro 37 est resté glo- balement dans son état d’origine. 34-36 RUE JULES JOFFRIN 37 BIS RUE POLITZER Deux pavillons élevés avant la Cette maison a été remar- crue de 1910 car construits sur quablement bien agrandie. Le cave. Le 29 rue Politzer présente de rez-de-chaussée est resté iden- nombreuses analogies avec le tique, construit en moellons. À 27 RUE JULES JOFFRIN 10 avenue Desgenettes. l’origine, la maison n’avait qu’un Cette maison de ville compor- étage sous comble. Au début du xxie siècle, le pavillon a été suré- tait une boulangerie en rez-de- chaussée et plusieurs logements levé en réinterprétant le décor à l’étage et sur le côté. Construit anglo-normand d’origine : une à la fin du xixe siècle, ce bâti- belle réussite. ment est l’œuvre de Colin, un 39 BIS RUE POLITZER architecte installé au 10 avenue Desgenettes à Saint-Maur-des- Fossés, dans un immeuble d’in- fluence Art Nouveau construit suivant ses plans et aujourd’hui préservé par la ville. On retrouve la même influence ici, en parti- Si la maison de maître a été pro- culier au niveau des fenêtres fondément transformée avec gemellées de l’étage (avec une l’ajout d’un deuxième étage avec fausse fenêtre permettant de toit terrasse dans l’aile gauche, la publicité pour la boutique) ou le pavillon du jardinier est resté, la fenêtre du rez-de-chaussée quant à lui, dans son jus. La fa- rue Politzer, sans oublier dans çade est recouverte d’un enduit la plaque de l’architecte… Les au mortier de ciment, rehaussé linteaux en briques des fenêtres Cette grande demeure de style par des modénatures en briques forment d’élégants arcs surbais- Castel est légèrement plus ré- et quelques décorations en céra- sés tandis que ceux des portes cente que la maison qui lui fait mique. Plus originale encore, la sont horizontaux. Une disposi- face au 41 de la même rue. La présence d’un pigeonnier, une tion qui n’est pas reprise lors des maçonnerie en moellons de meu- rareté à Saint-Maur. En 1911, ce modifications réalisées ultérieu- lière est agrémentée d’éléments pavillon était occupé à l’année rement pour supprimer la porte de modénatures en plâtre peint : par Arsène Lemay, jardinier, qui y de l’étage (côté rue Jules Joffrin) bandeaux, linteaux et voussures. vivait avec son épouse Marie, ses ou pour ouvrir de nouvelles fe- Admirez les grappes de raisin parents et ses beaux-parents ! nêtres sur la même rue. au-dessus des fenêtres du rez- Le propriétaire de la maison de de-chaussée et les motifs floraux maître n’est pas recensé : il s’agit 10-12-14 RUE POLITZER sous la toiture. Mais le charme du de sa résidence secondaire. Trois interprétations d’un plan bâtiment vient aussi des tourelles globalement identique même d’angle. Arrivé au carrefour avec la rue Politzer, tourner à gauche dans si les longueurs de façade dif- Le bal Coulomb était implanté celle-ci. fèrent : 8 m environ au numéro juste à côté. Cette partie de la 14, 8,5 m au numéro 12 et 8,25 rue des îles a été profondément La rue Georges Politzer (du nom m au numéro 10 ! La variété est transformée au cours du xx e du professeur du lycée Marcelin- cependant de mise avec des dé- siècle ! Berthelot fusillé au Mont-Valérien cors moulés en plâtre, des jeux en 1942), ancienne rue Pinet, s’ap- d’enduit de ciment, des carreaux
24 RUE POLITZER Seconde Guerre mondiale. La 148 RUE DE JOINVILLE population saint-maurienne gagne près de 15 000 habitants entre 1946 et 1962. Parmi eux, beaucoup d’enfants dans un contexte de baby-boom. Il faut donc ouvrir des écoles et des écoles maternelles avec le dé- veloppement de l’emploi des femmes. Les salles de classe du 1er étage baignent dans la lumière naturelle grâce aux grandes baies vitrées. Le logement du directeur trouve place au dernier étage. Cette maison a perdu beaucoup 10 RUE DES ÎLES (ET 17 QUAI Un petit coin de Normandie à de son cachet après la Seconde SCHAKEN) Saint-Maur ! Reprenant une tech- Guerre mondiale. Finie la fa- nique de construction ancienne çade Louis XIII avec ses murs de Cet ancien hangar à bateaux, l’un courante dans la région autour briques rehaussés de parements des derniers qui subsistent, était de Rouen (alternance de moel- en plâtre peint. Finis aussi les déli- celui de la maison Camus. Il était lons et de briques), l’architecte l’a cats appuis de fenêtres ouvragés. associé à un ponton de canotage, adaptée à la banlieue parisienne Place à un modernisme jugé cer- à proximité de la baignade en en réduisant la part des briques tainement novateur à l’époque… Marne. dans la construction. L’aspect Le bâtiment a été surélevé ré- 8 RUE DES ÎLES obtenu est cependant des plus cemment. Détail amusant : les originaux et montre une grande pots de fleurs sur les piliers n’ont maîtrise des maçons ! Notez pas bougé ! également la forme très parti- culière de la fenêtre supérieure Au bas de la rue Politzer, à du pignon. l’angle avec le quai Schaken, il ne subsiste plus aucune trace LA PASSERELLE EIFFEL des importants bâtiments du bal Coulomb et de la maison Camus situés en vis-à-vis, ni de la baignade Schaken qui leur fai- sait face. Remonter la rue des Îles vers la rue de Joinville Un pavillon très classique à Saint- Maur que l’on retrouve dans tous les quartiers ! Petite variante ici : du fait de la présence immédiate de la Marne, point de sous-sol en- terré mais un rez-de-chaussée (très) largement surélevé pour Pour l’admirer, remontez la rue cette maison élevée en 1926. de Joinville jusqu’à la Marne 1 RUE DES ÎLES puis tournez à droite sur le quai Schaken et avancez sur le sentier Le bâtiment était à l’origine de qui prolonge le quai. La passerelle style Louis xiii avec une façade en Eiffel, financée en 1891 par sous- briques rehaussée de nombreux cription des habitants, permet parements en plâtre peint. La fa- de franchir le canal de dérivation La rue des Îles en 1910 durant les çade a ensuite été simplifiée et de l’usine des eaux de Paris. C’est inondations. La maison que l’on les briques ont été recouvertes la dernière passerelle du quartier aperçoit sur la gauche est au nu- par un enduit de ciment. encore en place. Elle est franchie méro 32. Appréciez la belle maison tous les jours, non seulement par construite juste en face de la les promeneurs, mais aussi par 5 BIS RUE DES ÎLES bien des saint-mauriens qui vont rue des îles. Là, deux options pos- Construite à la fin des années sibles : soit aller admirer la pas- travailler à pied ou à vélo dans 1950, la maternelle Schaken serelle Eiffel et tourner à gauche, les communes voisines des bords montre le dynamisme démo- soit tourner à droite dans la rue de Marne. graphique de la ville après la de Joinville.
Le canal, fermé à la promenade, L’auvent en fer forgé surplom- de style néo-classique où le dé- est un paradis pour les oiseaux, bant la porte d’entrée est égale- cor en enduit est plus présent. particulièrement les cormorans. ment de grande qualité. Les linteaux de fenêtres sont plus austères mais un décor en Revenir dans la rue de Joinville 109 RUE DE JOINVILLE faïence prend place dans l’enta- 142 RUE DE JOINVILLE blement, mettant une note de nature en lien avec le caractère champêtre du quartier Schaken lors de la construction de la maison. Notez la complexité de la charpente et la présence de coyaux uniquement sur la partie tour du bâtiment, dans un but certainement plus esthétique que pratique. Très bel auvent en ferronnerie. 6 RUE JULES JOFFRIN Cette maison est en cours de Cette petite maison possède une rénovation. Un enduit rouge re- structure très originale puisque Cette maison est restée dans ses couvre les parties en briques et constituée d’une armature en volumes primitifs quand ses voi- les lambrequins de toiture ont bois avec remplissage proba- sines, identiques à l’origine, ont disparu. À part cela, les décors blement de briques. Les formes été profondément transformées en plâtre n’ont pas bougé par très arrondies de cette armature au cours du xxe siècle. rapport au début du xxe siècle. rappellent l’Art Nouveau. 125 RUE DE JOINVILLE Notez le balcon complet per- mettant de passer d’une pièce à 8 RUE JULES JOFFRIN Cette maison de villégiature de l’autre à l’étage : une disposition Une des plus anciennes maisons 1925 a conservé sa frise de toi- rare à Saint-Maur. de la rue puisque déjà habitée ture. en 1911 par un serrurier et son Revenir en arrière et tourner à épouse, le couple Gillet. 126 BIS RUE DE JOINVILLE gauche rue Jules Joffrin Ce pavillon a été bâti en 1935 par 17 RUE JULES JOFFRIN la société "la construction fami- 1 RUE JULES JOFFRIN Ce pavillon a été surélevé en liale" sise au 12 rue de Douai à 2017-2018. Il a cependant conser- Paris. Cette entreprise a peu vé sa marquise d’origine, sa toi- construit à Saint-Maur malgré de ture à quatre pans et ses deux nombreuses publicités dans des épis de faitage. Il a gagné dans journaux de l’époque comme le l’opération des chaînages d’angle Petit Parisien où l’on pouvait lire : et des entourages de fenêtres. "Vous tous qui désirez construire, Tourner à gauche dans la rue sachez que l’on peut copier notre Politzer publicité… notre catalogue… mais que la solidité et le fini de nos 8 RUE POLITZER pavillons ne se copient pas ! Une belle villa ayant la solidité d’une construction d’avant-guerre et Cette maison de villégiature, tout le confort moderne." Beau construite avant 1914, est bâtie programme manifestement véri- en briques avec des éléments de dique vu l’état de ce pavillon près modénatures en enduit peint. d’un siècle après sa construc- Le bâtiment se compose de tion ! deux ensembles distincts. Tout 120 RUE DE JOINVILLE d’abord, l’avancée à gauche for- mant une sorte de tour avec sa Cette maison de villégiature toiture à très forte pente. La frise classique avec, au rez-de-chaus- supérieure est de style dorique, sée, une entrée desservant d’un alternant triglyphes et métopes, côté un petit salon et la cuisine des décorations en céramique La maison xixe siècle classique en et de l’autre la salle-à-manger agrémentant ces dernières. Les briques avec parements et arc en (traversante), se distingue par sa linteaux des fenêtres sont de plate-bande en guise de linteaux construction en moellons et par style néo-renaissance. La brique a été très largement transformée les frontons circulaires surmon- est très présente. Cette avan- à la fin des années 1980. tant les baies du premier étage. cée s’insère dans un ensemble
6 RUE POLITZER À cet emplacement s’élevaient Ce bâtiment, récemment réno- deux bâtiments : côté viaduc du vé, est devenu méconnaissable : chemin de fer, le bâtiment d’ha- c’était la maison Young, un café bitation des fermiers Moussinot ; fréquenté et pittoresque. côté Marne, une petite maison d’angle à un étage et combles. La 23 RUE POLITZER rue Politzer traverse ici le boule- vard des Bagaudes, là où se trou- vait jadis le pont muni de portes reliant l’île des Saints-Pères à la terre ferme. Ici deux options : soit longer le square sur son flanc gauche et Rep ren ons la p rom ena d e . faire une brève incursion sur le Redescendez la rue de Sévigné territoire de Joinville, soit le lon- et, au square des Bagaudes, tour- ger sur son flanc droit et conti- ner à gauche dans le boulevard nuer le boulevard des Bagaudes des Bagaudes. en tournant à droite. 39-41-47-49 BOULEVARD DES 21 BOULEVARD DES BAGAUDES Cette petite maison est remar- BAGAUDES, À L’ANGLE DE LA quable à plus d’un titre. Tout RUE DE SÉVIGNÉ Le quartier Schaken a attiré d’abord, elle est, extérieure- beaucoup d’employés, de pe- Une plaque témoin indique la tits fonctionnaires et d’artisans. ment, globalement dans son état hauteur de la crue de 1910… d’origine même si les chaînages Si beaucoup de maisons ont au- Impressionnant ! jourd’hui disparu, remplacées d’angle ont été peints, perdant ainsi l’alternance de briques Puis suivre la rue de Sévigné par des pavillons plus récents rouges et d’enduits peints en depuis le début des années 1980, 56 RUE DE SÉVIGNÉ il en reste encore quelques unes blanc. Au-dessus des fenêtres et de la porte du rez-de-chaus- le long du boulevard. Ne pas ou- sée, admirez les décorations blier qu’avant 1920, le boulevard en céramique (deux modèles n’existait pas et que coulait au différents). En toiture, notez la milieu de la chaussée un bras de présence d’une frise de toiture Marne… Le 49 date de 1930. Le 47 au niveau du faîtage. Très clas- a été construit l’année suivante siques avant 1914, ces frises ont par l’entrepreneur Pocceschi tendance à disparaître lors des pour Albert Bilocq. rénovations de toiture, les tuiles 42 BOULEVARD DES faîtières avec frise étant bien sûr BAGAUDES plus onéreuses que celles sans. Enfin, la grille sur la rue Politzer Cet immeuble de rapport en est également à admirer car d’un briques date des années 1930. modèle fort peu courant. En fer Le petit chalet en bois en ar- rière-plan est le dernier témoin MUR ANCIEN ENTRE LE plein, elle possède de très beaux du parc du château Schaken. Il BOULEVARD DES BAGAUDES décors moulés à son sommet, s’agit d’une "folie" construite en ET L’AVENUE RONSARD qu’on retrouve aux numéros 25 et 27 de la même rue. 1852 au milieu de l’île ronde ou Ce mur, qui porte les traces d’un île de Porte. Son environnement portail muré et d’ouverture de SQUARE DES BAGAUDES est très dégradé. Il subsiste des défense, est le dernier vestige vestiges de son décor sculpté de la Cassine (petite ferme) et peint, tant à l’intérieur qu’à construite pour Catherine de l’extérieur. Médicis, devenue ensuite, sous les princes de Condé, le Potager 48 RUE DE SÉVIGNÉ du Château. Auparavant, il a Remontez la rue jusque vers le probablement fait partie du mur numéro 48 et comparez la vue d’enceinte ordonné par François avec celle des inondations de 1er pour fermer la presqu’île. 1910. La maison du numéro 50 est la seule à être encore debout Poursuivre le chemin sur l’avenue aujourd’hui. C’est la première sur Ronsard le long de la voie ferrée la carte postale…
16 ET 18 AVENUE RONSARD 24 AVENUE RONSARD pas étonnant puisque la maison Ces deux pavillons ont été Ce petit pavillon a conservé ses a été largement agrandie sur la construits en 1924, soit 4 ans tuiles de rives décorées et pos- droite : il fallait donc centrer la avant la célèbre loi Loucheur sède une belle étoile sur son porte d’entrée pour plus d’esthé- sur le logement ouvrier. Il s’agit pignon en façade. Étoile que tisme… et de commodité ! cependant certainement de lo- l’on retrouve également dans le 34 AVENUE RONSARD gements d’employés. quartier de Champignol au 11 rue Louis Maurice. Cette demeure bourgeoise de 20 AVENUE RONSARD style classique est représentative Cette maison construite avant 26 AVENUE RONSARD de l’architecture d’avant 1914 1921 possède le même vocabu- en région parisienne. Il en existe laire architectural que le 36 de des centaines à Saint-Maur-des- la même avenue que nous avons Fossés. Si celle-ci a été classée admiré au début de notre prome- « bâtiment remarquable », c’est nade. On retrouve donc un mé- en raison de sa façade originale lange de moellons de meulière mêlant meulière et enduit. Un et d’enduit, des décorations en choix relativement rare dans la briques blanches et rouges et ville. Notez également la pré- deux croupettes de toiture. Le sence en toiture de trois lucarnes pavillon est cependant de taille sur les deux façades principales. plus modeste et la toiture fait Nous voici revenus à notre point appel à des tuiles mécaniques, de départ après cette belle pro- moins coûteuses. On note l’ab- menade dans le quartier cham- sence de lucarnes de toiture pour Cette maison (construite avant pêtre qu’a su rester le quartier l’éclairage des combles, rempla- 1920) est décorée de ronds en Schaken. cées par deux œils de bœuf. faïence mais également d’un très beau panier de fleurs et de fruits Document établi en collabora- 22 AVENUE RONSARD au sommet du pignon. tion avec Pierre Gillon, président Ce pavillon, construit vers 1925, de la Société d’histoire et d’ar- se distingue par sa façade sur rue 30 AVENUE RONSARD chéologie. en briques de silicate (blanches) Cette maison a été agrandie. Elle rehaussées de décor en briques ne comportait au départ que rouges et d’éléments de décor deux fenêtres à l’étage. Détail en ciment. Les murs latéraux amusant, l’emplacement de la sont construits en moellons. porte d’entrée semble avoir Curieusement, le mur accueillant été modifié si l’on en croit les la porte d’entrée ne comprend traces de l’auvent sur la façade, aucune autre ouverture. à gauche… Ce déplacement n’est Glossaire Coyau : Élément de charpente fixé en Lambrequin : Ornement découpé et Marquise : Auvent généralement vitré partie basse d’une toiture et qui a pour ajouré en bois ou métal fixé en bordure au-dessus d'une porte d’entrée ou d'un objectif d’adoucir la pente afin de reje- de toit ou à la partie supérieure d’une perron. ter loin des murs l’eau de pluie. fenêtre. Modénature : Ensemble des moulures Croupette : Petit versant de toit trian- Linteau : Pièce supportant les ma- et corniches. gulaire qui réunit les deux pans prin- tériaux du mur au-dessus d'une baie, cipaux d’un toit à leur extrémité sans d'une porte ou d'une fenêtre. Mur gouttereau : Mur portant une descendre aussi bas que ceux-ci. gouttière ou un chêneau. Lucarne jacobine : Petite fenêtre de IPN : Poutrelle à âme pleine en acier toit avec toiture à deux versants et fron- ayant la forme d’un I à Profil Normal. ton triangulaire. Jambe de force : Pièce de charpente reprenant la force de celle-ci.
Réponses Photo A : 3 et 5 avenue Noël Photo E : 125 rue de Joinville Photo B : Villa Noël Photo F : 1 rue Jules Joffrin Photo C : 27 rue Félix Mathieu Photo G : 23 rue Politzer Photo D : 12 rue Politzer Photo H : 22 avenue Ronsard H G F E D C B A appartiennent ces éléments de décor ? Sois bien observateur ! Sauras-tu retrouver, au cours de la promenade, à quels bâtiments Jeu de piste
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