KINGSMAN : SERVICES SECRETS - Un film de Matthew Vaughn
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Twentieth Century Fox présente En association avec MARV Une production Cloudy Un film de Matthew Vaughn KINGSMAN : SERVICES SECRETS (Kingsman : The Secret Service) Avec Colin Firth Samuel L. Jackson Mark Strong Taron Egerton Michael Caine Scénario : Jane Goldman & Matthew Vaughn D’après le roman graphique « The Secret Service » de Mark Millar et Dave Gibbons Costumes : Arianne Phillips Musique : Henry Jackman & Matthew Margeson Montage : Eddie Hamilton, A.C.E., Jon Harris Décors : Paul Kirby Image : George Richmond Un film produit par Matthew Vaughn, David Reid et Adam Bohling Sortie nationale : 18 février 2015 Durée : 2 h 08 min Photos et dossier de presse disponibles sur : www.foxpresse.fr Site officiel : www.kingsman-lefilm.com Distribution Presse TWENTIETH CENTURY FOX Alexis RUBINOWICZ 241 boulevard Pereire Tél. : 01 58 05 57 90 75017 PARIS alexis.rubinowicz@fox.com Tél. : 01 58 05 57 00 Morgane BONET Tél. : 01 58 05 57 79/94 morgane.bonet@fox.com 1
L’HISTOIRE KINGSMAN, l’élite du renseignement britannique en costumes trois pièces, est à la recherche de sang neuf. Pour recruter leur nouvel agent secret, elle doit faire subir un entrainement de haut vol à de jeunes privilégiés aspirant au job rêvé. L’un d’eux semble être le candidat « imparfaitement idéal » : un jeune homme impertinent de la banlieue londonienne nommé Eggsy. Ces super-espions parviendront-ils à contrer la terrible menace que fait peser sur le monde l’esprit torturé du criminel Richmond Valentine, génie de la technologie? 2
NOTES DE PRODUCTION ESPION ET GENTLEMAN Eggsy, jeune homme d’origine modeste, est recruté par un ami de son défunt père pour subir une série d’épreuves qui détermineront s’il est capable d’intégrer une mystérieuse agence. Mais alors qu’Eggsy fait ses preuves au cours du difficile processus de recrutement, il se retrouve confronté à un défi de taille… KINGSMAN : SERVICES SECRETS joue avec les conventions du film d’espionnage et raconte l’histoire d’un espion gentleman qui prend sous son aile un jeune homme ordinaire, un peu perdu dans la vie, pour en faire son protégé. Ce dernier va ainsi être propulsé dans un univers à l’opposé de celui qu’il connaît – et beaucoup plus dangereux qu’il n’y paraît. Ce gamin des rues quelconque menant une existence banale se retrouve dans un univers où l’aventure, la vie et la mort sont le quotidien. Le coscénariste et réalisateur Matthew Vaughn déclare : « Ce film est un mélange de tout ce que j’ai appris en travaillant sur ARNAQUES, CRIMES ET BOTANIQUE ; SNATCH, TU BRAQUES OU TU RAQUES ou LAYER CAKE, qui sont des films de gangsters, mais également sur KICK-ASS et X-MEN : LE COMMENCEMENT, adaptés de comics. » Jane Goldman, sa partenaire d’écriture, remarque : « KINGSMAN : SERVICES SECRETS s’inscrit dans la veine des JAMES BOND, dont Matthew est fan, tout en en renouvelant les codes. Cela faisait des années qu’il parlait de réaliser un film d’espionnage, depuis notre collaboration sur STARDUST, LE MYSTÈRE DE L'ÉTOILE en 2007. » C’est sur le tournage de l’inclassable KICK-ASS que Matthew Vaughn et le célèbre auteur de romans graphiques Mark Millar ont imaginé le concept de ce qui allait devenir KINGSMAN : SERVICES SECRETS. Mark Millar se souvient : « Nous voulions tous les deux explorer les origines d’un espion d’élite qui était au départ un candidat complètement improbable. » Le romancier a alors parlé à Matthew Vaughn d’un article dans lequel il avait lu que Terence Young, le réalisateur du premier James Bond, JAMES BOND 007 CONTRE DR. NO, avait choisi Sean Connery dans le rôle de 007 malgré les réticences de l’auteur Ian Fleming, qui s’imaginait davantage son héros sous les traits de James Mason ou David Niven. Mark Millar commente : « Terence Young a réalisé qu’il devait transformer l’Écossais bourru qu’était Sean Connery en gentleman avant le tournage, il l’a donc emmené chez son tailleur et dans ses restaurants préférés afin de lui apprendre à manger, à parler et à s’habiller comme un espion gentleman. » Si cette conversation est à l’origine de KINGSMAN : SERVICES SECRETS, ce n’est que plusieurs années plus tard que l’auteur s’est attelé à l’écriture de « The Secret Service », le roman graphique dont le film est adapté. Bien que les deux hommes aient envisagé de situer l’histoire aux États-Unis, Matthew Vaughn a insisté pour qu’elle se déroule en Grande-Bretagne. Mark Millar savait donc qu’il lui faudrait 3
faire appel à un illustrateur britannique capable de saisir les différences subtiles entre les classes sociales. Il a immédiatement pensé à Dave Gibbons, illustrateur de légende, célèbre pour son travail sur « Watchmen », avec Alan Moore. À l’âge de 17 ans, Mark Millar avait fait la queue pendant 4 heures afin d’obtenir son autographe et a toujours gardé un souvenir émerveillé de ces 15 secondes de tête-à-tête. Il confie : « J’étais aux anges. » Un an plus tard, Mark Millar, encore lycéen, a écrit à Dave Gibbons pour lui dire qu’il voulait devenir auteur de B.D. et qu’il aimerait travailler avec lui ! Dave Gibbons se souvient : « Je lui ai très poliment répondu : « Peut-être pas aujourd’hui, mais pourquoi pas dans le futur ? » Les années ont passé et lorsque nous nous sommes recroisés, j’étais devenu un immense fan de son travail. Nous avons donc convenu de collaborer sur un projet. » Mark Millar a soumis l’histoire de « The Secret Service » à Dave Gibbons, qui a été séduit par le fait qu’elle se déroule en Grande-Bretagne et que les personnages soient fondamentalement britanniques. Il explique : « Rien ne surpasse la réalité, même les histoires les plus fantasques doivent avoir une base réaliste pour fonctionner. Il était donc important que « The Secret Service » se déroule dans un Londres authentique, que les recrues soient crédibles et que les gadgets s’intègrent parfaitement dans cet univers pour étayer et alimenter les scènes plus fantaisistes dans lesquelles les personnages se déplacent avec des réacteurs dorsaux ou s’échappent en sièges éjectables. » « The Secret Service », publié en février 2012, raconte l’histoire d’un espion gentleman cultivé qui forme son neveu, un jeune punk, afin d’en faire un agent secret d’élite : la B.D. explore au passage deux facettes très différentes de la culture britannique. Pendant ce temps, Matthew Vaughn et la scénariste Jane Goldman, avec laquelle il a collaboré sur tous ses films à ce jour, s’étaient attelés à l’adaptation du roman graphique. Ensemble, ils ont ainsi écrit le scénario de KINGSMAN : SERVICES SECRETS tandis que Mark Millar et Dave Gibbons travaillaient sur le comic book – comme ils l’avaient fait pour adapter l’histoire de KICK-ASS créée elle aussi par Millar. L’auteur déclare : « Matthew et Jane forment un duo de choc, ils améliorent tout ce qu’ils touchent ! Je trouve très agréable de voir que l’adaptation d’un de mes livres est encore meilleure que ce que j’imaginais. » Matthew Vaughn et Jane Goldman ont choisi d’apporter quelques changements à l’histoire de Mark Millar. Le gouvernement est ainsi moins présent dans l’organisation, et l’espion gentleman qui prend le héros sous son aile, n’est plus son oncle mais un ancien collègue de son père, à qui il doit la vie. RECRUTER LES KINGSMAN Kingsman est une organisation d’agents d’élite indépendante du gouvernement. Guerriers dans l’âme, ils forment une unité altruiste et efficace. Colin Firth, qui incarne Harry, dont le nom de code au sein de Kingsman est Galahad, d’après la légende arthurienne, déclare : « Les Kingsman sont les gentils. Nous vivons à une époque où nous nous méfions beaucoup de nos institutions et de nos gouvernements. Notre confiance d’autrefois a été ébranlée. C’est pourquoi il me paraît intéressant d’explorer l’idée d’une organisation aux motivations désintéressées, 4
qui ne soit pas compromise par des questions politiques et bureaucratiques. Les Kingsman sont en quelque sorte les chevaliers de la Table Ronde des temps modernes. » Le choix de Colin Firth pour ce rôle s’est très vite imposé à Matthew Vaughn. L’acteur incarne en effet le parfait gentleman britannique aux yeux du public, c’est pourquoi le réalisateur a eu envie de le montrer sous un nouveau jour, dans un rôle plus physique. Il commente : « Voir Colin dans des scènes d’action est drôle et décalé. C’était un gros risque, mais il s’en est admirablement bien sorti. Je savais qu’il saurait incarner le côté gentleman de l’espion, mais je n’étais pas persuadé qu’il pourrait en assurer les exigences physiques. L’entraînement a été intense et l’a fait sortir de sa zone de confort mais aujourd’hui, il pourrait parfaitement devenir un héros de film d’action pur et dur ! » Le personnage de l’espion gentleman est un grand classique de la culture britannique, de la figure du détective solitaire des romans de John le Carré à l’agent secret technophile et viril des JAMES BOND des années 60. Colin Firth, qui a incarné Bill Haydon dans LA TAUPE, adapté du roman de John le Carré, a pris beaucoup de plaisir à se glisser dans la peau d’un héros d’action. Il commente : « Matthew a habilement intégré un peu de chacun de ces personnages dans le film. Il y a un peu d’Harry Palmer [le héros des romans d’espionnage de Len Deighton], un peu de James Bond, un peu de le Carré, le tout dans l’intérêt de l’histoire. » Il poursuit : « L’univers de KINGSMAN : SERVICES SECRETS mélange une élégance surannée avec une touche futuriste. Notre gentleman espion est élégant, avec ses boutons de manchette, son costume, ses gadgets… mais il a quelque chose de futuriste aussi. Il rend l’invraisemblable vraisemblable ! » L’acteur confie : « Le petit garçon de 8 ans qui sommeille en moi n’a pas résisté à ce rôle ! Le film est exubérant, bourré d’action et d’imagination, avec des gentils impeccables et des méchants capables de tout. C’est un peu comme si les personnages avaient des superpouvoirs. Ils ne volent pas, bien sûr, mais ils ont des gadgets qui leur permettent de réaliser l’impossible : des briquets, des stylos, mais aussi des chaussures dont sortent des lames de couteau. » Harry se sent responsable de la mort du père d’Eggsy et a le sentiment de lui être redevable. Colin Firth explique : « Lorsque Harry découvre qu’Eggsy, le fils de son collègue décédé, file un mauvais coton, il décide d’intervenir pour tenter de le sauver. C’est en partie la culpabilité qui le guide, mais il est également curieux de voir si le jeune homme a l’étoffe d’un Kingsman. Il lui explique très clairement qu’être un gentleman n’est pas une question d’accent ou d’origine, c’est quelque chose que l’on apprend et que l’on montre dans son comportement. » Trouver un jeune acteur capable d’incarner Eggsy du délinquant qu’il est au début du film au charmant agent secret qu’il devient, était un défi de taille. Ce n’est qu’une fois la préproduction bien entamée et la plupart des autres rôles attribués que Matthew Vaughn a trouvé la perle rare. Plus de 60 jeunes acteurs ont en effet été auditionnés avant que le réalisateur ne rencontre Taron Egerton, un jeune homme de 24 ans originaire d’Aberystwyth, au pays de Galles, tout juste sorti de la Royal Academy of Dramatic Art (RADA). L’acteur, qui n’avait encore jamais fait de cinéma, travaillait sur une série télévisée lorsque son agent lui a remis quelques pages du scénario de KINGSMAN : SERVICES SECRETS en vue de son audition le lendemain. Taron Egerton se souvient : « Je ne 5
connaissais même pas le titre du film. Je savais juste qu’il s’agissait d’une scène entre deux personnages qui s’appelaient Harry et Eggsy. Mais c’était très bien écrit et j’étais très excité à l’idée de passer ce bout d’essai. » À la fin de son audition, Matthew Vaughn a dit à l’acteur qu’il aimerait le revoir, cette fois face à Colin Firth. Taron Egerton ignorait jusqu’alors que celui-ci avait été choisi pour interpréter Harry. Il raconte : « En l’espace de cinq minutes, j’ai aussi appris que Michael Caine jouait dans le film… Je peux vous dire que mon cœur battait la chamade ! » Matthew Vaughn déclare : « Trouver un jeune acteur talentueux n’est pas facile, mais en trouver un capable de porter tout un film l’est encore moins. Taron n’avait jamais fait de cinéma, mais j’ai eu une intuition à son sujet. Lorsque Jennifer Lawrence a auditionné pour le rôle de Mystique dans X-MEN : LE COMMENCEMENT, elle n’avait que 19 ans, mais dès qu’elle apparaissait devant la caméra, il était indéniable qu’elle avait ce petit truc en plus. La même chose s’est produite avec Taron. » À propos du tournage, le jeune acteur déclare : « Ça a été effrayant et merveilleux à la fois. Que peut-on vouloir de plus lorsqu’on débute dans le métier ? C’est vraiment un rêve devenu réalité, et je mesure la chance que j’ai de pouvoir dire cela. » Le réalisateur déclare : « Eggsy est un rôle difficile. C’est un gamin des rues qui se transforme en gentleman. Taron devait donc être crédible dans ces deux aspects du personnage, tout en étant sympathique, ce qui est loin d’être évident. Mais il le fait avec beaucoup d’aplomb. » Taron Egerton et Colin Firth se sont immédiatement bien entendus. De son célèbre partenaire, Taron Egerton dit : « Colin est un acteur au talent extraordinaire. J’aurais volontiers payé pour travailler avec lui, alors être payé pour lui donner la réplique… C’est tout simplement incroyable ! C’est quelqu’un de très gentil, qui vous encourage et vous rassure – il m’a d’ailleurs soutenu et conseillé tout au long du tournage. C’est vraiment un coup de génie de la part de Matthew de l’avoir choisi. » Colin Firth n’a également que des éloges pour son jeune partenaire : « J’ai le sentiment d’avoir davantage appris de Taron – de sa spontanéité, de sa sensibilité, de son univers, de sa manière de parler et de son énergie – que l’inverse. » En référence à Michael Caine, qui incarne Arthur, le directeur des Kingsman, l’acteur ajoute : « Travailler avec des acteurs de toutes les générations m’a nourri. J’ai beaucoup aimé tourner ce film avec des comédiens aussi exceptionnels. » L’acteur qui incarnerait Arthur se devait d’être quelqu’un de sérieux qui puisse susciter l’admiration d’Harry. Dave Gibbons commente : « Arthur incarne l’establishment, et dans l’univers du cinéma, Michael Caine fait figure d’autorité. Il incarne toujours ses rôles avec aplomb et leur confère un côté légèrement désabusé, ce qui en faisait le candidat idéal pour le personnage d’Arthur. » L’acteur a immédiatement été séduit par le scénario de KINGSMAN : SERVICES SECRETS. Il déclare : « Lorsque je l’ai lu, je l’ai trouvé très original, très drôle et plein d’aventure. » Mark Strong, qui interprète Merlin, vient compléter l’équipe des Kingsman. Selon la tradition de la légende arthurienne, Merlin ne fait pas vraiment partie de la 6
« Table Ronde », et ici son rôle est plutôt de former les recrues et de fournir l’organisation en gadgets de toutes sortes. À propos de son personnage, l’acteur déclare : « Merlin est aussi à l’aise avec un ordinateur qu’avec un fusil automatique. Il est aussi efficace qu’implacable, mais cela ne le rend pas moins plaisant. C’est une sorte de sergent major qui prend soin de ses élèves, ce qui le rend sympathique. La méthode de Merlin mêle douceur et fermeté, on ne peut s’empêcher d’être de son côté, parce qu’il est du côté des recrues. » Mark Strong, qui est l’un des collaborateurs les plus fréquents de Matthew Vaughn, a sauté sur l’occasion de retravailler avec le réalisateur. Il explique : « C’est le troisième film que je tourne avec Matthew. Je me régale à travailler avec lui parce que je sais que ses films sont toujours réussis. » Chacune des recrues de Kingsman donne du fil à retordre à Eggsy, mais en Roxy, incarnée par Sophie Cookson, il trouve une adversaire de taille. La scénariste Jane Goldman raconte : « Ils sont amis et rivaux, et ont beaucoup de respect l’un pour l’autre. D’une certaine manière, c’est ce qui distingue ce film d’un JAMES BOND, car il n’y a pas de rapport de séduction entre eux, Eggsy n’est pas du genre à vouloir mettre toutes les filles dans son lit. » Et c’est précisément ce qui a plu à Sophie Cookson. Elle explique : « J’en ai un peu assez de lire des scénarios dans lesquels les femmes sont réduites à un physique et ne servent que de faire-valoir au personnage masculin. Mais Roxy n’est pas comme ça. Elle a ses propres objectifs et ses propres ambitions, et elle est très sûre d’elle. C’est l’une des deux seules candidates féminines des Kingsman, elle est donc entourée de garçons à la virilité souvent débordante. Et en dépit de leurs différences, elle se découvre des affinités avec Eggsy. » Malgré les difficultés, l’actrice a relevé les nombreux défis du rôle. Elle déclare : « Par moment, je me demandais ce que je faisais là, suspendue à un harnais, la tête en bas, à deux doigts de vomir. Mais je suis très heureuse d’avoir pris part à ce projet. Le souci du détail de Matthew est incomparable. Il a tous les plans du film en tête, ce qui est fantastique pour un acteur car cela signifie qu’on peut entièrement se fier à lui. » LE MONDE EN DANGER : LES ENNEMIS DES KINGSMAN Tout bon espion se doit d’avoir un ennemi à sa mesure. Et Richmond Valentine, incarné par Samuel L. Jackson, pourrait bien être le pire ennemi qu’ait jamais connu un espion – gentleman ou non. Génie milliardaire au plan machiavélique, Valentine s’inscrit dans la droite ligne des plus grands méchants de films d’espionnage. Mais cet entrepreneur technophile est également inspiré des personnalités les plus puissantes de la planète que sont devenus les P.D.G. de conglomérats de médias et autres géants de la technologie. Avide lecteur de B.D., Samuel L. Jackson connaissait déjà les comics de Mark Millar et Dave Gibbons lorsqu’il a appris que Matthew Vaughn pensait à lui pour le rôle de Richmond Valentine. L’acteur déclare : « Les Kingsman sont des espions 7
gentlemen : j’ai beaucoup aimé ce concept et j’ai trouvé que cela ferait un très bon film. » Samuel L. Jackson a été séduit par le scénario de Matthew Vaughn et Jane Goldman : « Le film est très réussi sur le plan visuel, et c’était une expérience très agréable. » Pour Richmond Valentine, la population mondiale a atteint un niveau incontrôlable… dont il veut reprendre le contrôle. Son plan machiavélique consiste donc à produire et distribuer gratuitement à travers le monde des cartes SIM qui stimuleront l’agressivité et réduiront les inhibitions de leurs utilisateurs. Elles conduiront ainsi l’humanité à s’annihiler, à l’exception de quelques personnes sélectionnées pour leur intelligence, leur pouvoir et leur beauté. Après avoir implanté des puces dans les crânes de ces « élus », Valentine les a enlevés et installés dans sa base secrète. Mark Millar déclare : « J’ai emprunté cette idée à un professeur de l’université de Glasgow que j’ai rencontré. Il m’a expliqué que si le cerveau reptilien, le cerveau primitif de l’être humain, prenait l’ascendance, nous deviendrions des êtres extrêmement territoriaux et agressifs, et nous finirions par nous entretuer. » Samuel L. Jackson considère cependant Richmond Valentine comme un homme pragmatique : « Il est conscient qu’il faut parfois faire des choix difficiles au nom de l’intérêt commun. Et pour que le monde survive, des sacrifices doivent être faits et quelqu’un doit être prêt à en prendre la responsabilité. » Colin Firth intervient : « Valentine est génocidaire ! C’est un assassin de masse et un psychopathe. Il n’a peut-être que l’intérêt général en tête mais lorsque cela implique la mort de millions de gens, il est peu probable que son idéologie fasse l’unanimité. » L’acteur comprend néanmoins pourquoi Samuel L. Jackson justifie les actions de Valentine. Il explique : « Je trouve tout à fait normal que Samuel ne considère pas son personnage comme un méchant. En tant qu’acteurs, notre travail consiste à entrer dans la peau de nos personnages, on se doit de porter le même regard sur eux que celui qu’ils portent sur eux-mêmes… Cela dit, aux yeux de mon personnage, Valentine n’a rien à envier aux plus grands méchants de James Bond. » Matthew Vaughn déclare : « Samuel a largement surpassé nos attentes. De la même manière que Nicolas Cage a fait de Big Daddy un personnage unique dans KICK-ASS, Samuel fourmillait d’idées pour Valentine, et si initialement elles m’ont fait un peu peur, il s’en est admirablement bien tiré ! » L’une des scènes les plus mémorables du film est celle du dîner entre Richmond Valentine et Harry. Ils confrontent leurs visions du monde et évoquent les grands classiques du cinéma en expliquant quel personnage ils voulaient devenir en grandissant. Valentine déclare : « Quand j’étais enfant, je rêvais de devenir espion gentleman. » Harry lui répond : « J’ai toujours pensé que la valeur des vieux James Bond se mesurait à celle de leurs méchants. Enfant, je me voyais bien devenir une espèce de mégalomane déjanté. » Et Valentine de conclure : « Dommage qu’il ait fallu grandir, pas vrai ? » Colin Firth commente : « C’est jouissif de pouvoir confronter des personnages aussi différents. Ils sont à forces égales : ils sont tous deux redoutables, dangereux et puissants. Mais leurs méthodes sont à l’opposé l’une de l’autre, et les voir s’affronter fait partie de la dynamique que Matthew a mise en place. » 8
Samuel L. Jackson ajoute : « Ils jouent au chat et à la souris. Harry prétend ne pas savoir qui est Valentine, qui en retour, prétend ne pas savoir qui est Harry… jusqu’à ce qu’ils jouent cartes sur table. Reste à voir qui sortira victorieux de cet échange. » Pas de méchant qui tienne sans un redoutable homme de main. Dans le cas de Valentine, il s’agit d’une « femme de main », Gazelle, une jeune femme magnifique d’une grande intelligente amputée des membres inférieurs qui porte des prothèses en carbone mortelles. C’est une véritable machine à tuer. Sofia Boutella, qui incarne le personnage, déclare : « Elle s’appelle Gazelle parce qu’elle a un contrôle total de ses jambes. Elle porte des prothèses qui, lorsqu’elle se bat, projettent des lames aussi affûtées que des rasoirs, ce qui la rend très dangereuse. » Pour le mannequin franco-algérien devenu actrice, ce rôle est arrivé à point nommé. Sofia Boutella, qui a défilé sur les podiums, est apparue dans des clips vidéo et a dansé sur la tournée de Madonna, a en effet progressivement décidé de se tourner vers le cinéma. Elle déclare : « J’étais ravie lorsque j’ai appris que j’avais obtenu le rôle. J’ai arrêté ma carrière de danseuse il y a deux ans et demi, et depuis j’ai passé de nombreuses auditions sans grand succès. Alors me réveiller un jour et décrocher ce rôle venu de nulle part était tout simplement incroyable. Quelle chance d’avoir pu prendre part à ce projet ! » Travailler avec Samuel L. Jackson a été une expérience inoubliable pour l’actrice. Elle explique : « Il est très impressionnant, son énergie est contagieuse. Je l’admire énormément. Je me souviens que le premier jour des répétitions je n’arrivais pas à détacher mon regard de lui, au point que j’en oubliais quand c’était à moi de parler ! » L’entraînement physique qui a précédé le tournage a été intense pour la jeune femme. Elle raconte : « On m’a appris la boxe Thaï, le Taekwondo, et comment travailler suspendue à des câbles. Gazelles utilise ses jambes pour tuer, il a donc aussi fallu que j’apprenne différentes manières de donner des coups de pied. Je n’avais jamais rien fait de tel auparavant. » COSTUMES SUR MESURE ET BASES SECRÈTES KINGSMAN : SERVICES SECRETS met en scène la quintessence du raffinement britannique, tout en décontraction et en élégance, c’est pourquoi l’équipe s’est associée à MR Porter pour créer une collection capsule conçue par la chef costumière primée Arianne Phillips. La collection comprend les accessoires de luxe portés par les personnages du film : chemises Turnbull & Asser, cravates Drake’s, bagages Swaine Adeney Brigg, montres Bremont et chaussures George Cleverley. Arianne Phillips confie avoir été immédiatement captivée par le scénario de KINGSMAN : SERVICES SECRETS. « C’est un film sur des espions britanniques haut de gamme dont la base d’opérations se trouve dans la boutique d’un tailleur de Savile Row. Cela m’a permis de prendre une part active, et pas uniquement visuelle, dans l’histoire. » Le fait que la chef costumière soit américaine lui a permis de poser un regard plus objectif sur le style anglais, ce qui était essentiel pour le film. Elle commente : « Matthew est un réalisateur courageux qui n’hésite pas à sortir des sentiers battus. 9
Bien qu’attaché aux traditions, il sait comment les tourner à son avantage pour les rendre intéressantes et leur conférer un caractère contemporain. J’étais donc curieuse de voir comment il allait allier action et sophistication. » La première étape pour Arianne Phillips a consisté à s’imprégner de la tradition des films d’espionnage britanniques, revue au prisme du regard résolument moderne du réalisateur. Dans un monde standardisé où les mêmes vêtements sont produits en série et distribués partout dans le monde, le sur-mesure n’en apparaît que plus spécial. Infiltrer la « société secrète » de Savile Row a donc été une expérience inoubliable pour la chef costumière. Elle commente : « C’est une chance extraordinaire d’avoir pu pénétrer dans ce monde. Nous avons travaillé avec les meilleurs tailleurs et les meilleurs cordonniers, et tous les costumes du film ont été réalisés sur mesure comme ce serait le cas pour un Kingsman. » L’équipe en charge des costumes de KINGSMAN : SERVICES SECRETS a dû répondre à un complexe cahier des charges et n’a pas pu se contenter de commander un seul costume par acteur. Les divers exemplaires des costumes se devaient en effet non seulement de rendre parfaitement à l’écran mais également de tenir le choc dans les nombreuses scènes d’action du film. Même les recrues sont élégantes. Pendant leur formation, ces jeunes portent une combinaison inspirée de la fameuse « siren suit » de Winston Churchill. Arianne Phillips a utilisé ces costumes pour indiquer la transformation des recrues en imaginant une tenue à mi-chemin entre une combinaison de pilote classique et une veste Norfolk, un vêtement de chasse porté par la haute société britannique. Leurs costumes présentent la gamme complète des textiles anglais, du tartan porté par Eggsy au velours milleraies de Roxy. Le film a permis à la chef costumière d’explorer des univers bien distincts, qu’il s’agisse du « street chic » d’Eggsy au début de l’histoire, du sur-mesure des Kingsman ou du style unique de Richmond Valentine et ses sbires. Elle déclare : « Pour Valentine, nous avons opté pour un style unique en juxtaposant décontraction américaine et sur-mesure britannique. Samuel accorde une grande importance à ses costumes, et c’était très plaisant de développer ensemble son style pour le film. Nous avons utilisé beaucoup de couleurs, et comme Valentine pense vraiment sauver le monde, nous avons souligné le côté spirituel du personnage en accessoirisant sa tenue d’un somptueux chapelet bouddhiste autour du cou. » KINGSMAN : SERVICES SECRETS a aussi permis au chef décorateur Paul Kirby de laisser libre cours à son imagination. Il déclare : « Matthew est un réalisateur audacieux qui n’a peur de rien. Mon travail a donc consisté à définir jusqu’où je pouvais aller car on a d’un côté les Kingsman, des gentlemen charmants et discrets, et de l’autre des scènes spectaculaires et musclées. » Ce contraste est un élément clé de l’esthétique du film. L’univers raffiné et subtil des Kingsman s’oppose au style voyant de Valentine. Paul Kirby a profité des influences du film pour faire un clin d’œil au célèbre chef décorateur Ken Adam, qui a travaillé sur plusieurs des premiers JAMES BOND. Il explique : « Nous avons créé un univers propre au film, mais il y a néanmoins deux ou trois références subtiles à l’œuvre de Ken, qui est une légende dans son domaine. » Paul Kirby, qui a lui-même pris part à de nombreux JAMES BOND, a créé un univers original, en commençant par la boutique Kingsman de Savile Row. Il commente : « Collaborer avec les tailleurs de Savile Row a été incroyable. La 10
boutique Kingsman est inspirée de celle de Huntsman, un tailleur de renommée mondiale. » Comme il était impossible de tourner en décors réels, le chef décorateur et son équipe ont construit leur propre version de la boutique Kingsman aux studios de Leavesden. Il explique : « Cela nous a permis d’adapter le décor aux besoins du film en jouant sur les volumes et la densité des éléments, voire en en éliminant certains. » Les tailleurs de Huntsman ont également prêté quelques accessoires à la production pour plus d’authenticité. Paul Kirby reprend : « Si vous vous promenez sur Savile Row et que vous vous arrêtez devant la vitrine de Huntsman – comme beaucoup de gens le feront après ce film, j’en suis sûr –, vous verrez que certains éléments sont similaires… et d’autres pas. Nous tenions en effet à apposer notre propre marque sur ce décor. » La maison de Richmond Valentine compte aussi parmi les décors préférés du chef décorateur. Il souligne : « Il y a quelque chose d’assez outrancier dans ses dimensions. Le revêtement et les panneaux de bois qui recouvrent les murs sont très américains. Nous avons aussi utilisé des motifs en relief, ce qui est assez audacieux. Quant aux œuvres d’art de Valentine, elles sont assez… particulières : il aime les pandas, et c’est vrai qu’ils sont adorables ! » GENTLEMEN D’ACTION Brad Allan, spécialiste des arts martiaux et chorégraphe de scènes d’action australien avec lequel Matthew Vaughn avait déjà collaboré sur KICK-ASS, a coordonné les séquences de combat du film avec une équipe composée d’un champion de parkour et d’un danseur de hip-hop qu’il a découvert sur YouTube. L’une des nombreuses séquences d’action de KINGSMAN : SERVICES SECRETS se déroule dans une église où le personnage de Colin Firth doit mettre toute la congrégation hors d’état de nuire. Chose incroyable, la scène a été tournée en une seule prise. Les cascades ont constitué une expérience nouvelle pour l’acteur, dont le personnage oscille entre scènes d’action explosives et calme méditatif. Lorsque Harry entre en action, on ne peut plus l’arrêter… mais il ne perd rien de son élégance. Colin Firth commente : « Au début, lorsqu’il se bat, il n’a pas un cheveu qui dépasse. Et puis les choses se corsent ! » Pour préparer la scène de l’église, la production a fait appel à une équipe de cascadeurs de choc. Colin Firth commente : « Je les ai baptisés « la Ligue des Gentlemen Extraordinaires » car chacun avait des compétences bien particulières. Il y avait d’abord l’équipe de Brad Allan, qui est l’un des plus grands artistes d’arts martiaux au monde, et sa technique à la Jackie Chan ; mais aussi un sextuple champion du monde de boxe Thaï, un gymnaste médaillé d’or aux Jeux Olympiques, et enfin un membre des forces spéciales qui nous a entraînés au tir. Je n’en reviens toujours pas d’avoir travaillé avec des gens comme ça ! » L’acteur s’est entraîné trois heures par jour tous les jours pendant plusieurs semaines. Il raconte : « J’ai appris à utiliser des parties de mon corps que je n’avais jamais utilisées et dont j’ignorais même l’existence. Et je peux vous dire que ça a été douloureux ! » 11
Jane Goldman se souvient : « L’équipe qui entraînait Colin a été très impressionnée. Il n’avait jamais rien fait de tel auparavant mais il s’est montré très méticuleux et volontaire. Il a travaillé plus dur que n’importe qui. Pas parce que c’était nécessaire, mais parce qu’il le voulait. Et ça a payé parce qu’il a réalisé la quasi-totalité de ses cascades. » Taron Egerton a quant à lui été un peu surpris par les scènes d’action. Il explique : « Je m’attendais à ce qu’un cascadeur fasse tout le travail pour moi… Mais ça n’a pas été le cas, loin de là ! » En effet, dans une des scènes du film, le dortoir des recrues est complètement submergé. Taron Egerton se souvient : « Le tournage de cette séquence a vraiment été plus éprouvant que tout ce que j’avais pu faire jusqu’alors. Nous avons passé des heures et des heures dans l’eau, et c’était assez terrifiant. Les autres recrues reçoivent un masque qui leur permet de respirer sous l’eau, ils n’ont donc aucun mal à rester immergés, mais Eggsy est le seul à ne pas en avoir ! » À propos de cette séquence, Sophie Cookson déclare : « Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça a été difficile ! » Pour réaliser cette séquence, le dortoir a été construit au-dessus d’un bassin dans lequel le décor a lentement été immergé pour donner l’impression que le niveau de l’eau monte. Steven Warner, le superviseur des effets spéciaux, explique : « Ça n’aurait pas été pratique de construire le décor dans un bassin puis de l’inonder. Il était plus logique de le construire au-dessus de l’eau puis de l’immerger. Mais le décor était très imposant, il mesurait 16,50 mètres sur 8. Pour le hisser à la surface de l’eau, à 6 mètres du sol, il a fallu deux énormes plateformes élévatrices. Au total, le support pesait environ 17 tonnes, sur lequel reposaient les 10 tonnes du décor. » Avec KINGSMAN : SERVICES SECRETS, Matthew Vaughn a pris plaisir à jouer avec les conventions d’un genre bien connu sans jamais les dénigrer. Pour conclure, il déclare : « C’est une ode à tous les films d’espionnage à la fois moderne, irrévérencieuse et drôle. Je tenais à ce que ce film soit profondément divertissant et capture avec modernité l’essence des films d’espionnage des années 60 et 70. À bien des égards, KINGSMAN : SERVICES SECRETS est un film postmoderne car il est plein de références aux classiques du genre, dont il réinvente les codes. » 12
DEVANT LA CAMÉRA COLIN FIRTH Harry Hart Acteur britannique de formation théâtrale classique, Colin Firth a joué dans un grand nombre de films au cinéma et à la télévision au cours de ses plus de trente ans de carrière. Trois d’entre eux ont été récompensés par l’Oscar du meilleur film : LE DISCOURS D’UN ROI, SHAKESPEARE IN LOVE et LE PATIENT ANGLAIS. Lui-même a été couronné par de nombreux prix et nominations. Plébiscité pour son interprétation du roi George VI dans LE DISCOURS D’UN ROI, il a remporté l’Oscar, le Golden Globe, le Screen Actors Guild Award, le BAFTA Award, le British Independent Film Award, et le Critics’ Choice Film Award du meilleur acteur, entre autres. Il partage avec ses partenaires le Screen Actors Guild Award de la meilleure interprétation d’ensemble. Parmi les autres prix qu’a reçus LE DISCOURS D’UN ROI figurent, outre l’Oscar du meilleur film, ceux du meilleur réalisateur pour Tom Hooper et du meilleur scénario original pour David Seidler. Né dans le Hampshire, en Angleterre, Colin Firth a suivi une formation classique au Drama Centre de Londres. Il a fait ses premiers pas professionnels sur la scène londonienne dans la pièce de Julian Mitchell « Another Country », en remplaçant Rupert Everett dans le rôle de l’espion Guy Bennett, ce qui l’amena à faire ses débuts sur le grand écran en 1984, dans la version cinéma de la pièce réalisée par Marek Kanievska, ANOTHER COUNTRY, HISTOIRE D’UNE TRAHISON. Il a joué ensuite dans UN MOIS À LA CAMPAGNE de Pat O’Connor, puis dans APARTMENT ZERO de Martin Donovan, VALMONT de Milos Forman, avec Annette Bening, LES AILES DE LA RENOMMÉE d’Otakar Votocek, FEMME FATALE de Brian De Palma, PLAYMAKER de Yuri Zeltser, LE CERCLE DES AMIES de Pat O’Connor. En 1996, il est l’interprète du PATIENT ANGLAIS d’Anthony Minghella, avec Kristin Scott Thomas et Ralph Fiennes, et joue l’année suivante dans CARTON JAUNE de David Evans, SECRETS de Jocelyn Moorhouse, avec Michelle Pfeiffer et Jessica Lange, puis SHAKESPEARE IN LOVE de John Madden, dans lequel il incarne Lord Wessex, le mari du personnage de Gwyneth Paltrow. Suivent MY LIFE SO FAR de Hugh Hudson et THE SECRET LAUGHTER OF WOMEN de Peter Schwabach. Il joue ensuite dans RELATIVE VALUES d’Eric Styles, L’IMPORTANCE D’ÊTRE CONSTANT d’Oliver Parker, face à Rupert Everett et Reese Witherspoon, HOPE SPRINGS de Mark Herman, CE DONT RÊVENT LES FILLES, comédie de Dennie Gordon avec Kelly Preston et Amanda Bynes, puis LOVE ACTUALLY, écrit et réalisé par Richard Curtis, aux côtés de Hugh Grant, Emma Thompson, Liam Neeson, Laura Linney et Keira Knightley. Colin Firth est ensuite salué pour son interprétation dans LA JEUNE FILLE À LA PERLE de Peter Webber, d’après le best-seller de Tracy Chevalier, dans lequel il incarne Johannes Vermeer aux côtés de Scarlett Johansson et Tom Wilkinson. Le film est présenté en sélection officielle aux Festivals de Telluride et de Toronto, ainsi 13
qu’aux Festivals de Hollywood, Londres et San Sebastian. Il remporte le Hitchcok d’or et le Hitchcock d’argent au Festival du film britannique de Dinard. Colin Firth a depuis joué dans TRAUMA de Marc Evans, un thriller psychologique avec Mena Suvari présenté au Festival de Sundance en janvier 2004, et à ceux d’Edimbourg et de Toronto. En 2004, il était à l’affiche de BRIDGET JONES : L’ÂGE DE RAISON de Beeban Kidron, où il retrouvait le rôle de Mark Darcy, le rival de Hugh Grant, qu’il avait créé dans LE JOURNAL DE BRIDGET JONES de Sharon Maguire. On a pu le voir en 2005 dans NANNY McPHEE de Kirk Jones, avec Emma Thompson, et dans LA VÉRITÉ NUE, avec Kevin Bacon, sous la direction d’Atom Egoyan, en compétition au Festival de Cannes et au Festival de Toronto. En 2007, il a tourné les films indépendants THEN SHE FOUND ME, écrit et réalisé par Helen Hunt, avec Helen Hunt, Bette Midler et Matthew Broderick, dont la première a eu lieu au Festival de Toronto, et AND WHEN DID YOU LAST SEE YOUR FATHER ? avec Jim Broadbent. Réalisé par Anand Tucker, le film est l’adaptation des mémoires de Blake Morrison. Il a joué en 2008 dans MAMMA MIA !, d’après la comédie musicale d’ABBA, avec Meryl Streep, Pierce Brosnan et Stellan Skarsgård. Le film a fait plus d’un demi- milliard de dollars de recettes mondiales et est le plus gros succès de tous les temps au Royaume-Uni. Colin Firth était aussi la même année la vedette de UN ÉTÉ ITALIEN de Michael Winterbottom, avec Catherine Keener, un thriller sur deux jeunes Américaines et leur père anglais qui emménagent en Italie après la mort de la mère. Le film a été présenté au Festival de Toronto 2008, au London Film Festival et au San Sebastian Film Festival, où Michael Winterbottom a été couronné meilleur réalisateur. Toujours en 2008, Colin Firth a partagé avec Uma Thurman la vedette de UN MARI DE TROP de Griffin Dunne. Il a joué également dans UN MARIAGE DE RÊVE de Stephan Elliott, d’après la pièce de Noel Coward. En 2009, il a incarné Lord Henry Wotton face à Ben Barnes dans DORIAN GRAY d’Oliver Parker et a tenu la vedette de A SINGLE MAN, première réalisation de Tom Ford d’après le roman à succès de Christopher Isherwood. Il y a pour partenaires Julianne Moore, Ginnifer Goodwin et Matthew Goode. Colin Firth a obtenu le Prix d’interprétation du Festival de Venise 2009 pour sa prestation, ainsi que son premier BAFTA Award et un London Critics Circle Film Award, et a été nommé à l’Oscar, au Golden Globe, et au Screen Actors Guild Award. Il a joué également le rôle de Fred dans LE DRÔLE DE NOËL DE SCROOGE de Robert Zemeckis, auprès de Jim Carrey. Il a ensuite interprété MAIN STREET de John Doyle, avec Orlando Bloom et Patricia Clarkson. En 2011, il a joué dans le film d’espionnage de Tomas Alfredson LA TAUPE, face à Gary Oldman et Tom Hardy. Tiré du roman de John le Carré, ce film sur une chasse au traître dans les rangs les plus élevés des services secrets britanniques a été nommé à trois Oscars dont celui du meilleur scénario et a obtenu les BAFTA Awards 2012 du meilleur film britannique et du meilleur scénario d’adaptation. Colin Firth a tourné depuis la comédie noire ARTHUR NEWMAN de Dante Ariola, dont il tient le rôle-titre face à Emily Blunt. Il était aussi à l’affiche du remake de GAMBIT écrit par Joel et Ethan Coen et réalisé par Michael Hoffman, GAMBIT : ARNAQUE À L’ANGLAISE, avec Cameron Diaz et Alan Rickman. Il a joué dans LES 3 CRIMES DE WEST MEMPHIS d’Atom Egoyan, avec Reese Witherspoon et Mireille Enos, sur le procès controversé de trois adolescents accusés d’avoir tué trois jeunes 14
enfants dans le cadre d’un rituel satanique. Toujours en 2013, il a partagé avec Nicole Kidman l’affiche des VOIES DU DESTIN de Jonathan Teplitzky, avec aussi Jeremy Irvine, Stellan Skarsgård et Sam Reid. Il a tourné depuis MAGIC IN THE MOONLIGHT, une comédie romantique écrite et réalisée par Woody Allen, avec Emma Stone, et AVANT D’ALLER DORMIR, un thriller écrit et réalisé par Rowan Joffé d’après le livre de S.J. Watson, dans lequel il avait pour partenaires Nicole Kidman et Mark Strong. Il tourne actuellement GENIUS de Michael Grandage, adapté du livre éponyme sur les relations entre Thomas Wolfe et son éditeur Max Perkins. Il partage l’affiche de ce drame littéraire avec Nicole Kidman et Jude Law. Côté petit écran, Colin Firth a reçu en 1989 le Royal Television Society Award du meilleur acteur et une citation au BAFTA Award pour « Tumbledown ». Il a été nommé au BAFTA Award du meilleur acteur en 1995 et au National Television Award de l’acteur le plus populaire pour son portrait de Mr Darcy dans l’adaptation par la BBC du roman de Jane Austen, « Orgueil et préjugés ». Il a été cité à l’Emmy Award 2001 du meilleur second rôle pour « Conspiration », un téléfilm de Frank Pierson avec Kenneth Branagh et Stanley Tucci. Il a joué par ailleurs dans « Windmills on the Clyde, », « Making Donovan Quick », « The Widowing of Mrs Holroyd », « Deep Blue Sea », « Hostages » et la minisérie « Nostromo ». En 2004, il a été animateur de « Saturday Night Live ». Ses dernières prestations pour le petit écran datent de 2006, dans le téléfilm « Born Equal », et de 2007, dans « Celebration », sur un scénario d’Harold Pinter. Colin Firth apporte son soutien à Oxfam International, association qui combat la pauvreté et l’injustice dans le monde. Il a reçu l’Humanitarian Award de BAFTA/LA lors des Britannia Awards 2009. En 2008, le Hollywood Reporter l’a couronné Philanthrope de l’année et en 2006, l’Union Européenne l’a élu Militant européen de l’année. SAMUEL L. JACKSON Richmond Valentine Comédien éclectique, Samuel L. Jackson est l’une des figures emblématiques du cinéma contemporain et ses films ont rapporté en cumulé davantage au box- office que ceux de tout autre acteur. Il a obtenu le BAFTA Award et a été cité à l’Oscar et au Golden Globe du meilleur second rôle pour son interprétation de Jules, le tueur à gages philosophe du film de Quentin Tarantino PULP FICTION, en 1995. Trois ans plus tard, il a remporté le Prix d’interprétation au Festival international de Berlin et a été nommé au Golden Globe du meilleur acteur pour JACKIE BROWN, son deuxième film avec Tarantino. Habitué de l’univers Marvel, Samuel L. Jackson a repris le rôle de Nick Fury en 2014 pour CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER d’Anthony et Joe Russo, après l’avoir incarné dans THOR de Kenneth Branagh, CAPTAIN AMERICA : FIRST AVENGER de Joe Johnston, IRON MAN et IRON MAN 2 de Jon Favreau, et AVENGERS de Joss Whedon. Il a retrouvé le personnage depuis dans AVENGERS : L’ÈRE D’ULTRON, qu’il vient de tourner sous la direction de Joss Whedon, dans le cadre de son contrat de 9 films avec les studios Marvel. 15
Il a tourné récemment TARZAN de David Yates, avec Alexander Skarsgård, Margot Robbie et Christoph Waltz, ainsi que BARELY LETHAL de Kyle Newman, et il travaille sur THE HATEFUL EIGHT de Quentin Tarantino. On a pu le voir récemment dans le rôle de Pat Novak dans le remake réalisé par Jose Padilha du film de 1987 ROBOCOP, avec Joel Kinnaman, Gary Oldman et Michael Keaton, et il était à l’affiche de OLDBOY de Spike Lee auprès de Josh Brolin et Elizabeth Olsen. Parmi ses films récents figurent aussi DJANGO UNCHAINED de Quentin Tarantino, avec Jamie Foxx, Christoph Waltz et Leonardo DiCaprio, THE SAMARITAN de David Weaver, et il a prêté sa voix aux films d’animation DRÔLES D’OISEAUX et TURBO. Samuel Leroy Jackson est né le 21 décembre 1948. Il fait ses études au Morehouse College d’Atlanta, dont il est diplômé en art dramatique. Il débute au théâtre dans des pièces comme « Home », « A Soldier’s Play », « Sally/Prince » et « The District Line ». Il crée les rôles de deux pièces d’August Wilson au Yale Repertory Theatre et, pour le New York Shakespeare Festival, joue dans « Mère Courage et ses enfants », « Spell #7 » et « The Mighty Gents ». Il tient son premier rôle au cinéma dans TOGETHER FOR DAYS de Michael Schultz, alors qu’il est encore étudiant. Jackson est découvert par le public grâce à JUNGLE FEVER de Spike Lee : ce film lui permet même d’obtenir au Festival de Cannes le Prix d’interprétation pour un second rôle, le seul et unique jamais décerné dans cette catégorie. Il remportera aussi un New York Film Critics Award du meilleur second rôle. En 1996, il joue dans l’adaptation du roman de John Grisham par Joel Schumacher, LE DROIT DE TUER ?, et obtient une autre citation au Golden Globe et un NAACP Image Award. Il sera aussi l’interprète de UNE JOURNÉE EN ENFER de John McTiernan, avec Bruce Willis, plus gros succès de l’année 1995, RAGTIME de Milos Forman, SCHOOL DAZE, DO THE RIGHT THING et MO’ BETTER BLUES de Spike Lee, UN PRINCE À NEW YORK de John Landis, MÉLODIE POUR UN MEURTRE de Harold Becker, LES AFFRANCHIS de Martin Scorsese, STRICTLY BUSINESS de Kevin Hooks, JUICE de Ernest R. Dickerson, SABLES MORTELS de Roger Donaldson, JEUX DE GUERRE de Philip Noyce, JUMPIN’ AT THE BONEYARD de Jeff Stanzler, FATHERS AND SONS de Paul Mones, AMOS & ANDREW de Max Frye, TRUE ROMANCE de Tony Scott, FRESH de Boaz Yakin, LOSING ISAIAH de Stephen Gyllenhaal, KISS OF DEATH de Barbet Schroeder, HARD EIGHT de Paul Thomas Anderson, AU REVOIR, À JAMAIS de Renny Harlin, UN PROF EN ENFER de Kevin Reynolds, SPHÈRE de Barry Levinson. À la fin des années 90, il tourne NÉGOCIATEUR de F. Gary Gray, PEUR BLEUE de Renny Harlin, et LE VIOLON ROUGE de François Girard. En 1999, il est l’interprète de Mace Windu dans STAR WARS ÉPISODE I : LA MENACE FANTÔME, un rôle qu’il incarnera par la suite dans STAR WARS ÉPISODE II : L’ATTAQUE DES CLONES puis STAR WARS ÉPISODE III : LA REVANCHE DES SITH. En 2000, il tient le rôle vedette de SHAFT de John Singleton, avec Christian Bale et Vanessa Williams, et joue dans L’ENFER DU DEVOIR de William Friedkin, avec Tommy Lee Jones. SHAFT et L’ENFER DU DEVOIR ont été présentés au Festival de Deauville 2000. Samuel L. Jackson s’est vu remettre à cette occasion un prix pour l'ensemble de sa carrière. En 2001, il est la vedette de CAVEMAN’S VALENTINE de Kasi Lemmons, dont il est aussi le producteur exécutif. Il s’agissait de son deuxième 16
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