KINGSMAN : SERVICES SECRETS - Un film de Matthew Vaughn

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Twentieth Century Fox
                                     présente
                             En association avec MARV
                              Une production Cloudy

                        Un film de Matthew Vaughn

          KINGSMAN : SERVICES SECRETS
                          (Kingsman : The Secret Service)

                                      Avec
                                   Colin Firth
                               Samuel L. Jackson
                                  Mark Strong
                                 Taron Egerton
                                 Michael Caine

                  Scénario : Jane Goldman & Matthew Vaughn
D’après le roman graphique « The Secret Service » de Mark Millar et Dave Gibbons
                           Costumes : Arianne Phillips
                 Musique : Henry Jackman & Matthew Margeson
                  Montage : Eddie Hamilton, A.C.E., Jon Harris
                               Décors : Paul Kirby
                           Image : George Richmond

        Un film produit par Matthew Vaughn, David Reid et Adam Bohling

                        Sortie nationale : 18 février 2015

                               Durée : 2 h 08 min

         Photos et dossier de presse disponibles sur : www.foxpresse.fr
                    Site officiel : www.kingsman-lefilm.com

Distribution                                                                      Presse
TWENTIETH CENTURY FOX                                                Alexis RUBINOWICZ
241 boulevard Pereire                                              Tél. : 01 58 05 57 90
75017 PARIS                                                  alexis.rubinowicz@fox.com
Tél. : 01 58 05 57 00                                                    Morgane BONET
                                                                Tél. : 01 58 05 57 79/94
                                                               morgane.bonet@fox.com

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L’HISTOIRE

KINGSMAN, l’élite du renseignement britannique en costumes trois pièces, est à la
recherche de sang neuf. Pour recruter leur nouvel agent secret, elle doit faire subir un
entrainement de haut vol à de jeunes privilégiés aspirant au job rêvé. L’un d’eux semble être
le candidat « imparfaitement idéal » : un jeune homme impertinent de la banlieue
londonienne nommé Eggsy.

Ces super-espions parviendront-ils à contrer la terrible menace que fait peser sur le monde
l’esprit torturé du criminel Richmond Valentine, génie de la technologie?

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NOTES DE PRODUCTION

ESPION ET GENTLEMAN
        Eggsy, jeune homme d’origine modeste, est recruté par un ami de son défunt
père pour subir une série d’épreuves qui détermineront s’il est capable d’intégrer une
mystérieuse agence. Mais alors qu’Eggsy fait ses preuves au cours du difficile
processus de recrutement, il se retrouve confronté à un défi de taille…
        KINGSMAN : SERVICES SECRETS joue avec les conventions du film
d’espionnage et raconte l’histoire d’un espion gentleman qui prend sous son aile un
jeune homme ordinaire, un peu perdu dans la vie, pour en faire son protégé. Ce
dernier va ainsi être propulsé dans un univers à l’opposé de celui qu’il connaît – et
beaucoup plus dangereux qu’il n’y paraît. Ce gamin des rues quelconque menant une
existence banale se retrouve dans un univers où l’aventure, la vie et la mort sont le
quotidien.
        Le coscénariste et réalisateur Matthew Vaughn déclare : « Ce film est un
mélange de tout ce que j’ai appris en travaillant sur ARNAQUES, CRIMES ET
BOTANIQUE ; SNATCH, TU BRAQUES OU TU RAQUES ou LAYER CAKE, qui sont des
films de gangsters, mais également sur KICK-ASS et X-MEN : LE COMMENCEMENT,
adaptés de comics. »
        Jane Goldman, sa partenaire d’écriture, remarque : « KINGSMAN : SERVICES
SECRETS s’inscrit dans la veine des JAMES BOND, dont Matthew est fan, tout en en
renouvelant les codes. Cela faisait des années qu’il parlait de réaliser un film
d’espionnage, depuis notre collaboration sur STARDUST, LE MYSTÈRE DE L'ÉTOILE
en 2007. »
        C’est sur le tournage de l’inclassable KICK-ASS que Matthew Vaughn et le
célèbre auteur de romans graphiques Mark Millar ont imaginé le concept de ce qui
allait devenir KINGSMAN : SERVICES SECRETS. Mark Millar se souvient : « Nous
voulions tous les deux explorer les origines d’un espion d’élite qui était au départ un
candidat complètement improbable. »
        Le romancier a alors parlé à Matthew Vaughn d’un article dans lequel il avait
lu que Terence Young, le réalisateur du premier James Bond, JAMES BOND 007
CONTRE DR. NO, avait choisi Sean Connery dans le rôle de 007 malgré les réticences
de l’auteur Ian Fleming, qui s’imaginait davantage son héros sous les traits de James
Mason ou David Niven. Mark Millar commente : « Terence Young a réalisé qu’il devait
transformer l’Écossais bourru qu’était Sean Connery en gentleman avant le tournage,
il l’a donc emmené chez son tailleur et dans ses restaurants préférés afin de lui
apprendre à manger, à parler et à s’habiller comme un espion gentleman. »
        Si cette conversation est à l’origine de KINGSMAN : SERVICES SECRETS, ce
n’est que plusieurs années plus tard que l’auteur s’est attelé à l’écriture de « The
Secret Service », le roman graphique dont le film est adapté. Bien que les deux
hommes aient envisagé de situer l’histoire aux États-Unis, Matthew Vaughn a insisté
pour qu’elle se déroule en Grande-Bretagne. Mark Millar savait donc qu’il lui faudrait

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faire appel à un illustrateur britannique capable de saisir les différences subtiles entre
les classes sociales.
        Il a immédiatement pensé à Dave Gibbons, illustrateur de légende, célèbre
pour son travail sur « Watchmen », avec Alan Moore. À l’âge de 17 ans, Mark Millar
avait fait la queue pendant 4 heures afin d’obtenir son autographe et a toujours
gardé un souvenir émerveillé de ces 15 secondes de tête-à-tête. Il confie : « J’étais
aux anges. » Un an plus tard, Mark Millar, encore lycéen, a écrit à Dave Gibbons
pour lui dire qu’il voulait devenir auteur de B.D. et qu’il aimerait travailler avec lui !
         Dave Gibbons se souvient : « Je lui ai très poliment répondu : « Peut-être pas
aujourd’hui, mais pourquoi pas dans le futur ? » Les années ont passé et lorsque
nous nous sommes recroisés, j’étais devenu un immense fan de son travail. Nous
avons donc convenu de collaborer sur un projet. »
        Mark Millar a soumis l’histoire de « The Secret Service » à Dave Gibbons, qui a
été séduit par le fait qu’elle se déroule en Grande-Bretagne et que les personnages
soient fondamentalement britanniques. Il explique : « Rien ne surpasse la réalité,
même les histoires les plus fantasques doivent avoir une base réaliste pour
fonctionner. Il était donc important que « The Secret Service » se déroule dans un
Londres authentique, que les recrues soient crédibles et que les gadgets s’intègrent
parfaitement dans cet univers pour étayer et alimenter les scènes plus fantaisistes
dans lesquelles les personnages se déplacent avec des réacteurs dorsaux ou
s’échappent en sièges éjectables. »
        « The Secret Service », publié en février 2012, raconte l’histoire d’un espion
gentleman cultivé qui forme son neveu, un jeune punk, afin d’en faire un agent
secret d’élite : la B.D. explore au passage deux facettes très différentes de la culture
britannique.
        Pendant ce temps, Matthew Vaughn et la scénariste Jane Goldman, avec
laquelle il a collaboré sur tous ses films à ce jour, s’étaient attelés à l’adaptation du
roman graphique. Ensemble, ils ont ainsi écrit le scénario de KINGSMAN : SERVICES
SECRETS tandis que Mark Millar et Dave Gibbons travaillaient sur le comic book –
comme ils l’avaient fait pour adapter l’histoire de KICK-ASS créée elle aussi par Millar.
        L’auteur déclare : « Matthew et Jane forment un duo de choc, ils améliorent
tout ce qu’ils touchent ! Je trouve très agréable de voir que l’adaptation d’un de mes
livres est encore meilleure que ce que j’imaginais. »
        Matthew Vaughn et Jane Goldman ont choisi d’apporter quelques
changements à l’histoire de Mark Millar. Le gouvernement est ainsi moins présent
dans l’organisation, et l’espion gentleman qui prend le héros sous son aile, n’est plus
son oncle mais un ancien collègue de son père, à qui il doit la vie.

RECRUTER LES KINGSMAN
       Kingsman est une organisation d’agents d’élite indépendante du
gouvernement. Guerriers dans l’âme, ils forment une unité altruiste et efficace. Colin
Firth, qui incarne Harry, dont le nom de code au sein de Kingsman est Galahad,
d’après la légende arthurienne, déclare : « Les Kingsman sont les gentils. Nous
vivons à une époque où nous nous méfions beaucoup de nos institutions et de nos
gouvernements. Notre confiance d’autrefois a été ébranlée. C’est pourquoi il me
paraît intéressant d’explorer l’idée d’une organisation aux motivations désintéressées,

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qui ne soit pas compromise par des questions politiques et bureaucratiques. Les
Kingsman sont en quelque sorte les chevaliers de la Table Ronde des temps
modernes. »
        Le choix de Colin Firth pour ce rôle s’est très vite imposé à Matthew Vaughn.
L’acteur incarne en effet le parfait gentleman britannique aux yeux du public, c’est
pourquoi le réalisateur a eu envie de le montrer sous un nouveau jour, dans un rôle
plus physique. Il commente : « Voir Colin dans des scènes d’action est drôle et
décalé. C’était un gros risque, mais il s’en est admirablement bien sorti. Je savais
qu’il saurait incarner le côté gentleman de l’espion, mais je n’étais pas persuadé qu’il
pourrait en assurer les exigences physiques. L’entraînement a été intense et l’a fait
sortir de sa zone de confort mais aujourd’hui, il pourrait parfaitement devenir un
héros de film d’action pur et dur ! »
        Le personnage de l’espion gentleman est un grand classique de la culture
britannique, de la figure du détective solitaire des romans de John le Carré à l’agent
secret technophile et viril des JAMES BOND des années 60. Colin Firth, qui a incarné
Bill Haydon dans LA TAUPE, adapté du roman de John le Carré, a pris beaucoup de
plaisir à se glisser dans la peau d’un héros d’action. Il commente : « Matthew a
habilement intégré un peu de chacun de ces personnages dans le film. Il y a un peu
d’Harry Palmer [le héros des romans d’espionnage de Len Deighton], un peu de
James Bond, un peu de le Carré, le tout dans l’intérêt de l’histoire. »
        Il poursuit : « L’univers de KINGSMAN : SERVICES SECRETS mélange une
élégance surannée avec une touche futuriste. Notre gentleman espion est élégant,
avec ses boutons de manchette, son costume, ses gadgets… mais il a quelque chose
de futuriste aussi. Il rend l’invraisemblable vraisemblable ! »
        L’acteur confie : « Le petit garçon de 8 ans qui sommeille en moi n’a pas
résisté à ce rôle ! Le film est exubérant, bourré d’action et d’imagination, avec des
gentils impeccables et des méchants capables de tout. C’est un peu comme si les
personnages avaient des superpouvoirs. Ils ne volent pas, bien sûr, mais ils ont des
gadgets qui leur permettent de réaliser l’impossible : des briquets, des stylos, mais
aussi des chaussures dont sortent des lames de couteau. »
        Harry se sent responsable de la mort du père d’Eggsy et a le sentiment de lui
être redevable. Colin Firth explique : « Lorsque Harry découvre qu’Eggsy, le fils de
son collègue décédé, file un mauvais coton, il décide d’intervenir pour tenter de le
sauver. C’est en partie la culpabilité qui le guide, mais il est également curieux de
voir si le jeune homme a l’étoffe d’un Kingsman. Il lui explique très clairement
qu’être un gentleman n’est pas une question d’accent ou d’origine, c’est quelque
chose que l’on apprend et que l’on montre dans son comportement. »

        Trouver un jeune acteur capable d’incarner Eggsy du délinquant qu’il est au
début du film au charmant agent secret qu’il devient, était un défi de taille. Ce n’est
qu’une fois la préproduction bien entamée et la plupart des autres rôles attribués que
Matthew Vaughn a trouvé la perle rare.
       Plus de 60 jeunes acteurs ont en effet été auditionnés avant que le réalisateur
ne rencontre Taron Egerton, un jeune homme de 24 ans originaire d’Aberystwyth,
au pays de Galles, tout juste sorti de la Royal Academy of Dramatic Art (RADA).
L’acteur, qui n’avait encore jamais fait de cinéma, travaillait sur une série télévisée
lorsque son agent lui a remis quelques pages du scénario de KINGSMAN : SERVICES
SECRETS en vue de son audition le lendemain. Taron Egerton se souvient : « Je ne

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connaissais même pas le titre du film. Je savais juste qu’il s’agissait d’une scène
entre deux personnages qui s’appelaient Harry et Eggsy. Mais c’était très bien écrit et
j’étais très excité à l’idée de passer ce bout d’essai. »
        À la fin de son audition, Matthew Vaughn a dit à l’acteur qu’il aimerait le
revoir, cette fois face à Colin Firth. Taron Egerton ignorait jusqu’alors que celui-ci
avait été choisi pour interpréter Harry. Il raconte : « En l’espace de cinq minutes, j’ai
aussi appris que Michael Caine jouait dans le film… Je peux vous dire que mon cœur
battait la chamade ! »
        Matthew Vaughn déclare : « Trouver un jeune acteur talentueux n’est pas
facile, mais en trouver un capable de porter tout un film l’est encore moins. Taron
n’avait jamais fait de cinéma, mais j’ai eu une intuition à son sujet. Lorsque Jennifer
Lawrence a auditionné pour le rôle de Mystique dans X-MEN : LE COMMENCEMENT,
elle n’avait que 19 ans, mais dès qu’elle apparaissait devant la caméra, il était
indéniable qu’elle avait ce petit truc en plus. La même chose s’est produite avec
Taron. »
        À propos du tournage, le jeune acteur déclare : « Ça a été effrayant et
merveilleux à la fois. Que peut-on vouloir de plus lorsqu’on débute dans le métier ?
C’est vraiment un rêve devenu réalité, et je mesure la chance que j’ai de pouvoir dire
cela. »
        Le réalisateur déclare : « Eggsy est un rôle difficile. C’est un gamin des rues
qui se transforme en gentleman. Taron devait donc être crédible dans ces deux
aspects du personnage, tout en étant sympathique, ce qui est loin d’être évident.
Mais il le fait avec beaucoup d’aplomb. »
        Taron Egerton et Colin Firth se sont immédiatement bien entendus. De son
célèbre partenaire, Taron Egerton dit : « Colin est un acteur au talent extraordinaire.
J’aurais volontiers payé pour travailler avec lui, alors être payé pour lui donner la
réplique… C’est tout simplement incroyable ! C’est quelqu’un de très gentil, qui vous
encourage et vous rassure – il m’a d’ailleurs soutenu et conseillé tout au long du
tournage. C’est vraiment un coup de génie de la part de Matthew de l’avoir choisi. »
        Colin Firth n’a également que des éloges pour son jeune partenaire : « J’ai le
sentiment d’avoir davantage appris de Taron – de sa spontanéité, de sa sensibilité,
de son univers, de sa manière de parler et de son énergie – que l’inverse. »
        En référence à Michael Caine, qui incarne Arthur, le directeur des Kingsman,
l’acteur ajoute : « Travailler avec des acteurs de toutes les générations m’a nourri.
J’ai beaucoup aimé tourner ce film avec des comédiens aussi exceptionnels. »

        L’acteur qui incarnerait Arthur se devait d’être quelqu’un de sérieux qui puisse
susciter l’admiration d’Harry. Dave Gibbons commente : « Arthur incarne
l’establishment, et dans l’univers du cinéma, Michael Caine fait figure d’autorité. Il
incarne toujours ses rôles avec aplomb et leur confère un côté légèrement désabusé,
ce qui en faisait le candidat idéal pour le personnage d’Arthur. »
        L’acteur a immédiatement été séduit par le scénario de KINGSMAN :
SERVICES SECRETS. Il déclare : « Lorsque je l’ai lu, je l’ai trouvé très original, très
drôle et plein d’aventure. »

       Mark Strong, qui interprète Merlin, vient compléter l’équipe des Kingsman.
Selon la tradition de la légende arthurienne, Merlin ne fait pas vraiment partie de la

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« Table Ronde », et ici son rôle est plutôt de former les recrues et de fournir
l’organisation en gadgets de toutes sortes.
        À propos de son personnage, l’acteur déclare : « Merlin est aussi à l’aise avec
un ordinateur qu’avec un fusil automatique. Il est aussi efficace qu’implacable, mais
cela ne le rend pas moins plaisant. C’est une sorte de sergent major qui prend soin
de ses élèves, ce qui le rend sympathique. La méthode de Merlin mêle douceur et
fermeté, on ne peut s’empêcher d’être de son côté, parce qu’il est du côté des
recrues. »
        Mark Strong, qui est l’un des collaborateurs les plus fréquents de Matthew
Vaughn, a sauté sur l’occasion de retravailler avec le réalisateur. Il explique : « C’est
le troisième film que je tourne avec Matthew. Je me régale à travailler avec lui parce
que je sais que ses films sont toujours réussis. »

        Chacune des recrues de Kingsman donne du fil à retordre à Eggsy, mais en
Roxy, incarnée par Sophie Cookson, il trouve une adversaire de taille. La scénariste
Jane Goldman raconte : « Ils sont amis et rivaux, et ont beaucoup de respect l’un
pour l’autre. D’une certaine manière, c’est ce qui distingue ce film d’un JAMES BOND,
car il n’y a pas de rapport de séduction entre eux, Eggsy n’est pas du genre à vouloir
mettre toutes les filles dans son lit. »
        Et c’est précisément ce qui a plu à Sophie Cookson. Elle explique : « J’en ai un
peu assez de lire des scénarios dans lesquels les femmes sont réduites à un physique
et ne servent que de faire-valoir au personnage masculin. Mais Roxy n’est pas
comme ça. Elle a ses propres objectifs et ses propres ambitions, et elle est très sûre
d’elle. C’est l’une des deux seules candidates féminines des Kingsman, elle est donc
entourée de garçons à la virilité souvent débordante. Et en dépit de leurs différences,
elle se découvre des affinités avec Eggsy. »
        Malgré les difficultés, l’actrice a relevé les nombreux défis du rôle. Elle
déclare : « Par moment, je me demandais ce que je faisais là, suspendue à un
harnais, la tête en bas, à deux doigts de vomir. Mais je suis très heureuse d’avoir pris
part à ce projet. Le souci du détail de Matthew est incomparable. Il a tous les plans
du film en tête, ce qui est fantastique pour un acteur car cela signifie qu’on peut
entièrement se fier à lui. »

LE MONDE EN DANGER :
LES ENNEMIS DES KINGSMAN
       Tout bon espion se doit d’avoir un ennemi à sa mesure. Et Richmond
Valentine, incarné par Samuel L. Jackson, pourrait bien être le pire ennemi qu’ait
jamais connu un espion – gentleman ou non. Génie milliardaire au plan
machiavélique, Valentine s’inscrit dans la droite ligne des plus grands méchants de
films d’espionnage. Mais cet entrepreneur technophile est également inspiré des
personnalités les plus puissantes de la planète que sont devenus les P.D.G. de
conglomérats de médias et autres géants de la technologie.
       Avide lecteur de B.D., Samuel L. Jackson connaissait déjà les comics de Mark
Millar et Dave Gibbons lorsqu’il a appris que Matthew Vaughn pensait à lui pour le
rôle de Richmond Valentine. L’acteur déclare : « Les Kingsman sont des espions

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gentlemen : j’ai beaucoup aimé ce concept et j’ai trouvé que cela ferait un très bon
film. »
        Samuel L. Jackson a été séduit par le scénario de Matthew Vaughn et Jane
Goldman : « Le film est très réussi sur le plan visuel, et c’était une expérience très
agréable. »
        Pour Richmond Valentine, la population mondiale a atteint un niveau
incontrôlable… dont il veut reprendre le contrôle. Son plan machiavélique consiste
donc à produire et distribuer gratuitement à travers le monde des cartes SIM qui
stimuleront l’agressivité et réduiront les inhibitions de leurs utilisateurs. Elles
conduiront ainsi l’humanité à s’annihiler, à l’exception de quelques personnes
sélectionnées pour leur intelligence, leur pouvoir et leur beauté. Après avoir implanté
des puces dans les crânes de ces « élus », Valentine les a enlevés et installés dans
sa base secrète.
        Mark Millar déclare : « J’ai emprunté cette idée à un professeur de l’université
de Glasgow que j’ai rencontré. Il m’a expliqué que si le cerveau reptilien, le cerveau
primitif de l’être humain, prenait l’ascendance, nous deviendrions des êtres
extrêmement territoriaux et agressifs, et nous finirions par nous entretuer. »
        Samuel L. Jackson considère cependant Richmond Valentine comme un
homme pragmatique : « Il est conscient qu’il faut parfois faire des choix difficiles au
nom de l’intérêt commun. Et pour que le monde survive, des sacrifices doivent être
faits et quelqu’un doit être prêt à en prendre la responsabilité. »
        Colin Firth intervient : « Valentine est génocidaire ! C’est un assassin de masse
et un psychopathe. Il n’a peut-être que l’intérêt général en tête mais lorsque cela
implique la mort de millions de gens, il est peu probable que son idéologie fasse
l’unanimité. »
         L’acteur comprend néanmoins pourquoi Samuel L. Jackson justifie les actions
de Valentine. Il explique : « Je trouve tout à fait normal que Samuel ne considère
pas son personnage comme un méchant. En tant qu’acteurs, notre travail consiste à
entrer dans la peau de nos personnages, on se doit de porter le même regard sur
eux que celui qu’ils portent sur eux-mêmes… Cela dit, aux yeux de mon personnage,
Valentine n’a rien à envier aux plus grands méchants de James Bond. »
        Matthew Vaughn déclare : « Samuel a largement surpassé nos attentes. De la
même manière que Nicolas Cage a fait de Big Daddy un personnage unique dans
KICK-ASS, Samuel fourmillait d’idées pour Valentine, et si initialement elles m’ont fait
un peu peur, il s’en est admirablement bien tiré ! »

        L’une des scènes les plus mémorables du film est celle du dîner entre
Richmond Valentine et Harry. Ils confrontent leurs visions du monde et évoquent les
grands classiques du cinéma en expliquant quel personnage ils voulaient devenir en
grandissant. Valentine déclare : « Quand j’étais enfant, je rêvais de devenir espion
gentleman. » Harry lui répond : « J’ai toujours pensé que la valeur des vieux James
Bond se mesurait à celle de leurs méchants. Enfant, je me voyais bien devenir une
espèce de mégalomane déjanté. » Et Valentine de conclure : « Dommage qu’il ait
fallu grandir, pas vrai ? »
        Colin Firth commente : « C’est jouissif de pouvoir confronter des personnages
aussi différents. Ils sont à forces égales : ils sont tous deux redoutables, dangereux
et puissants. Mais leurs méthodes sont à l’opposé l’une de l’autre, et les voir
s’affronter fait partie de la dynamique que Matthew a mise en place. »

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Samuel L. Jackson ajoute : « Ils jouent au chat et à la souris. Harry prétend
ne pas savoir qui est Valentine, qui en retour, prétend ne pas savoir qui est Harry…
jusqu’à ce qu’ils jouent cartes sur table. Reste à voir qui sortira victorieux de cet
échange. »

        Pas de méchant qui tienne sans un redoutable homme de main. Dans le cas
de Valentine, il s’agit d’une « femme de main », Gazelle, une jeune femme
magnifique d’une grande intelligente amputée des membres inférieurs qui porte des
prothèses en carbone mortelles. C’est une véritable machine à tuer. Sofia Boutella,
qui incarne le personnage, déclare : « Elle s’appelle Gazelle parce qu’elle a un
contrôle total de ses jambes. Elle porte des prothèses qui, lorsqu’elle se bat,
projettent des lames aussi affûtées que des rasoirs, ce qui la rend très dangereuse. »
        Pour le mannequin franco-algérien devenu actrice, ce rôle est arrivé à point
nommé. Sofia Boutella, qui a défilé sur les podiums, est apparue dans des clips vidéo
et a dansé sur la tournée de Madonna, a en effet progressivement décidé de se
tourner vers le cinéma. Elle déclare : « J’étais ravie lorsque j’ai appris que j’avais
obtenu le rôle. J’ai arrêté ma carrière de danseuse il y a deux ans et demi, et depuis
j’ai passé de nombreuses auditions sans grand succès. Alors me réveiller un jour et
décrocher ce rôle venu de nulle part était tout simplement incroyable. Quelle chance
d’avoir pu prendre part à ce projet ! »
        Travailler avec Samuel L. Jackson a été une expérience inoubliable pour
l’actrice. Elle explique : « Il est très impressionnant, son énergie est contagieuse. Je
l’admire énormément. Je me souviens que le premier jour des répétitions je n’arrivais
pas à détacher mon regard de lui, au point que j’en oubliais quand c’était à moi de
parler ! »
        L’entraînement physique qui a précédé le tournage a été intense pour la jeune
femme. Elle raconte : « On m’a appris la boxe Thaï, le Taekwondo, et comment
travailler suspendue à des câbles. Gazelles utilise ses jambes pour tuer, il a donc
aussi fallu que j’apprenne différentes manières de donner des coups de pied. Je
n’avais jamais rien fait de tel auparavant. »

COSTUMES SUR MESURE ET BASES SECRÈTES
       KINGSMAN : SERVICES SECRETS met en scène la quintessence du raffinement
britannique, tout en décontraction et en élégance, c’est pourquoi l’équipe s’est
associée à MR Porter pour créer une collection capsule conçue par la chef costumière
primée Arianne Phillips. La collection comprend les accessoires de luxe portés par les
personnages du film : chemises Turnbull & Asser, cravates Drake’s, bagages Swaine
Adeney Brigg, montres Bremont et chaussures George Cleverley.
        Arianne Phillips confie avoir été immédiatement captivée par le scénario de
KINGSMAN : SERVICES SECRETS. « C’est un film sur des espions britanniques haut
de gamme dont la base d’opérations se trouve dans la boutique d’un tailleur de
Savile Row. Cela m’a permis de prendre une part active, et pas uniquement visuelle,
dans l’histoire. »
       Le fait que la chef costumière soit américaine lui a permis de poser un regard
plus objectif sur le style anglais, ce qui était essentiel pour le film. Elle commente :
« Matthew est un réalisateur courageux qui n’hésite pas à sortir des sentiers battus.

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Bien qu’attaché aux traditions, il sait comment les tourner à son avantage pour les
rendre intéressantes et leur conférer un caractère contemporain. J’étais donc
curieuse de voir comment il allait allier action et sophistication. »
        La première étape pour Arianne Phillips a consisté à s’imprégner de la tradition
des films d’espionnage britanniques, revue au prisme du regard résolument moderne
du réalisateur. Dans un monde standardisé où les mêmes vêtements sont produits en
série et distribués partout dans le monde, le sur-mesure n’en apparaît que plus
spécial. Infiltrer la « société secrète » de Savile Row a donc été une expérience
inoubliable pour la chef costumière. Elle commente : « C’est une chance
extraordinaire d’avoir pu pénétrer dans ce monde. Nous avons travaillé avec les
meilleurs tailleurs et les meilleurs cordonniers, et tous les costumes du film ont été
réalisés sur mesure comme ce serait le cas pour un Kingsman. »
        L’équipe en charge des costumes de KINGSMAN : SERVICES SECRETS a dû
répondre à un complexe cahier des charges et n’a pas pu se contenter de
commander un seul costume par acteur. Les divers exemplaires des costumes se
devaient en effet non seulement de rendre parfaitement à l’écran mais également de
tenir le choc dans les nombreuses scènes d’action du film.
        Même les recrues sont élégantes. Pendant leur formation, ces jeunes portent
une combinaison inspirée de la fameuse « siren suit » de Winston Churchill. Arianne
Phillips a utilisé ces costumes pour indiquer la transformation des recrues en
imaginant une tenue à mi-chemin entre une combinaison de pilote classique et une
veste Norfolk, un vêtement de chasse porté par la haute société britannique. Leurs
costumes présentent la gamme complète des textiles anglais, du tartan porté par
Eggsy au velours milleraies de Roxy.
        Le film a permis à la chef costumière d’explorer des univers bien distincts, qu’il
s’agisse du « street chic » d’Eggsy au début de l’histoire, du sur-mesure des
Kingsman ou du style unique de Richmond Valentine et ses sbires. Elle déclare :
« Pour Valentine, nous avons opté pour un style unique en juxtaposant décontraction
américaine et sur-mesure britannique. Samuel accorde une grande importance à ses
costumes, et c’était très plaisant de développer ensemble son style pour le film. Nous
avons utilisé beaucoup de couleurs, et comme Valentine pense vraiment sauver le
monde, nous avons souligné le côté spirituel du personnage en accessoirisant sa
tenue d’un somptueux chapelet bouddhiste autour du cou. »

        KINGSMAN : SERVICES SECRETS a aussi permis au chef décorateur Paul Kirby
de laisser libre cours à son imagination. Il déclare : « Matthew est un réalisateur
audacieux qui n’a peur de rien. Mon travail a donc consisté à définir jusqu’où je
pouvais aller car on a d’un côté les Kingsman, des gentlemen charmants et discrets,
et de l’autre des scènes spectaculaires et musclées. »
        Ce contraste est un élément clé de l’esthétique du film. L’univers raffiné et
subtil des Kingsman s’oppose au style voyant de Valentine. Paul Kirby a profité des
influences du film pour faire un clin d’œil au célèbre chef décorateur Ken Adam, qui a
travaillé sur plusieurs des premiers JAMES BOND. Il explique : « Nous avons créé un
univers propre au film, mais il y a néanmoins deux ou trois références subtiles à
l’œuvre de Ken, qui est une légende dans son domaine. »
        Paul Kirby, qui a lui-même pris part à de nombreux JAMES BOND, a créé un
univers original, en commençant par la boutique Kingsman de Savile Row. Il
commente : « Collaborer avec les tailleurs de Savile Row a été incroyable. La

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boutique Kingsman est inspirée de celle de Huntsman, un tailleur de renommée
mondiale. »
       Comme il était impossible de tourner en décors réels, le chef décorateur et
son équipe ont construit leur propre version de la boutique Kingsman aux studios de
Leavesden. Il explique : « Cela nous a permis d’adapter le décor aux besoins du film
en jouant sur les volumes et la densité des éléments, voire en en éliminant
certains. »
       Les tailleurs de Huntsman ont également prêté quelques accessoires à la
production pour plus d’authenticité. Paul Kirby reprend : « Si vous vous promenez
sur Savile Row et que vous vous arrêtez devant la vitrine de Huntsman – comme
beaucoup de gens le feront après ce film, j’en suis sûr –, vous verrez que certains
éléments sont similaires… et d’autres pas. Nous tenions en effet à apposer notre
propre marque sur ce décor. »
       La maison de Richmond Valentine compte aussi parmi les décors préférés du
chef décorateur. Il souligne : « Il y a quelque chose d’assez outrancier dans ses
dimensions. Le revêtement et les panneaux de bois qui recouvrent les murs sont très
américains. Nous avons aussi utilisé des motifs en relief, ce qui est assez audacieux.
Quant aux œuvres d’art de Valentine, elles sont assez… particulières : il aime les
pandas, et c’est vrai qu’ils sont adorables ! »

GENTLEMEN D’ACTION
       Brad Allan, spécialiste des arts martiaux et chorégraphe de scènes d’action
australien avec lequel Matthew Vaughn avait déjà collaboré sur KICK-ASS, a
coordonné les séquences de combat du film avec une équipe composée d’un
champion de parkour et d’un danseur de hip-hop qu’il a découvert sur YouTube.
       L’une des nombreuses séquences d’action de KINGSMAN : SERVICES
SECRETS se déroule dans une église où le personnage de Colin Firth doit mettre
toute la congrégation hors d’état de nuire. Chose incroyable, la scène a été tournée
en une seule prise.
       Les cascades ont constitué une expérience nouvelle pour l’acteur, dont le
personnage oscille entre scènes d’action explosives et calme méditatif. Lorsque Harry
entre en action, on ne peut plus l’arrêter… mais il ne perd rien de son élégance. Colin
Firth commente : « Au début, lorsqu’il se bat, il n’a pas un cheveu qui dépasse. Et
puis les choses se corsent ! »
       Pour préparer la scène de l’église, la production a fait appel à une équipe de
cascadeurs de choc. Colin Firth commente : « Je les ai baptisés « la Ligue des
Gentlemen Extraordinaires » car chacun avait des compétences bien particulières. Il
y avait d’abord l’équipe de Brad Allan, qui est l’un des plus grands artistes d’arts
martiaux au monde, et sa technique à la Jackie Chan ; mais aussi un sextuple
champion du monde de boxe Thaï, un gymnaste médaillé d’or aux Jeux Olympiques,
et enfin un membre des forces spéciales qui nous a entraînés au tir. Je n’en reviens
toujours pas d’avoir travaillé avec des gens comme ça ! »
       L’acteur s’est entraîné trois heures par jour tous les jours pendant plusieurs
semaines. Il raconte : « J’ai appris à utiliser des parties de mon corps que je n’avais
jamais utilisées et dont j’ignorais même l’existence. Et je peux vous dire que ça a été
douloureux ! »

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Jane Goldman se souvient : « L’équipe qui entraînait Colin a été très
impressionnée. Il n’avait jamais rien fait de tel auparavant mais il s’est montré très
méticuleux et volontaire. Il a travaillé plus dur que n’importe qui. Pas parce que
c’était nécessaire, mais parce qu’il le voulait. Et ça a payé parce qu’il a réalisé la
quasi-totalité de ses cascades. »
        Taron Egerton a quant à lui été un peu surpris par les scènes d’action. Il
explique : « Je m’attendais à ce qu’un cascadeur fasse tout le travail pour moi… Mais
ça n’a pas été le cas, loin de là ! »
        En effet, dans une des scènes du film, le dortoir des recrues est complètement
submergé. Taron Egerton se souvient : « Le tournage de cette séquence a vraiment
été plus éprouvant que tout ce que j’avais pu faire jusqu’alors. Nous avons passé des
heures et des heures dans l’eau, et c’était assez terrifiant. Les autres recrues
reçoivent un masque qui leur permet de respirer sous l’eau, ils n’ont donc aucun mal
à rester immergés, mais Eggsy est le seul à ne pas en avoir ! »
        À propos de cette séquence, Sophie Cookson déclare : « Le moins que l’on
puisse dire, c’est que ça a été difficile ! »
        Pour réaliser cette séquence, le dortoir a été construit au-dessus d’un bassin
dans lequel le décor a lentement été immergé pour donner l’impression que le niveau
de l’eau monte. Steven Warner, le superviseur des effets spéciaux, explique : « Ça
n’aurait pas été pratique de construire le décor dans un bassin puis de l’inonder. Il
était plus logique de le construire au-dessus de l’eau puis de l’immerger. Mais le
décor était très imposant, il mesurait 16,50 mètres sur 8. Pour le hisser à la surface
de l’eau, à 6 mètres du sol, il a fallu deux énormes plateformes élévatrices. Au total,
le support pesait environ 17 tonnes, sur lequel reposaient les 10 tonnes du décor. »

       Avec KINGSMAN : SERVICES SECRETS, Matthew Vaughn a pris plaisir à jouer
avec les conventions d’un genre bien connu sans jamais les dénigrer. Pour conclure,
il déclare : « C’est une ode à tous les films d’espionnage à la fois moderne,
irrévérencieuse et drôle. Je tenais à ce que ce film soit profondément divertissant et
capture avec modernité l’essence des films d’espionnage des années 60 et 70. À bien
des égards, KINGSMAN : SERVICES SECRETS est un film postmoderne car il est plein
de références aux classiques du genre, dont il réinvente les codes. »

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DEVANT LA CAMÉRA

COLIN FIRTH
Harry Hart
        Acteur britannique de formation théâtrale classique, Colin Firth a joué dans un
grand nombre de films au cinéma et à la télévision au cours de ses plus de trente
ans de carrière. Trois d’entre eux ont été récompensés par l’Oscar du meilleur film :
LE DISCOURS D’UN ROI, SHAKESPEARE IN LOVE et LE PATIENT ANGLAIS.
        Lui-même a été couronné par de nombreux prix et nominations. Plébiscité
pour son interprétation du roi George VI dans LE DISCOURS D’UN ROI, il a remporté
l’Oscar, le Golden Globe, le Screen Actors Guild Award, le BAFTA Award, le British
Independent Film Award, et le Critics’ Choice Film Award du meilleur acteur, entre
autres. Il partage avec ses partenaires le Screen Actors Guild Award de la meilleure
interprétation d’ensemble. Parmi les autres prix qu’a reçus LE DISCOURS D’UN ROI
figurent, outre l’Oscar du meilleur film, ceux du meilleur réalisateur pour Tom Hooper
et du meilleur scénario original pour David Seidler.
        Né dans le Hampshire, en Angleterre, Colin Firth a suivi une formation
classique au Drama Centre de Londres. Il a fait ses premiers pas professionnels sur
la scène londonienne dans la pièce de Julian Mitchell « Another Country », en
remplaçant Rupert Everett dans le rôle de l’espion Guy Bennett, ce qui l’amena à
faire ses débuts sur le grand écran en 1984, dans la version cinéma de la pièce
réalisée par Marek Kanievska, ANOTHER COUNTRY, HISTOIRE D’UNE TRAHISON. Il
a joué ensuite dans UN MOIS À LA CAMPAGNE de Pat O’Connor, puis dans
APARTMENT ZERO de Martin Donovan, VALMONT de Milos Forman, avec Annette
Bening, LES AILES DE LA RENOMMÉE d’Otakar Votocek, FEMME FATALE de Brian De
Palma, PLAYMAKER de Yuri Zeltser, LE CERCLE DES AMIES de Pat O’Connor.
        En 1996, il est l’interprète du PATIENT ANGLAIS d’Anthony Minghella, avec
Kristin Scott Thomas et Ralph Fiennes, et joue l’année suivante dans CARTON JAUNE
de David Evans, SECRETS de Jocelyn Moorhouse, avec Michelle Pfeiffer et Jessica
Lange, puis SHAKESPEARE IN LOVE de John Madden, dans lequel il incarne Lord
Wessex, le mari du personnage de Gwyneth Paltrow. Suivent MY LIFE SO FAR de
Hugh Hudson et THE SECRET LAUGHTER OF WOMEN de Peter Schwabach.
        Il joue ensuite dans RELATIVE VALUES d’Eric Styles, L’IMPORTANCE D’ÊTRE
CONSTANT d’Oliver Parker, face à Rupert Everett et Reese Witherspoon, HOPE
SPRINGS de Mark Herman, CE DONT RÊVENT LES FILLES, comédie de Dennie
Gordon avec Kelly Preston et Amanda Bynes, puis LOVE ACTUALLY, écrit et réalisé
par Richard Curtis, aux côtés de Hugh Grant, Emma Thompson, Liam Neeson, Laura
Linney et Keira Knightley.
        Colin Firth est ensuite salué pour son interprétation dans LA JEUNE FILLE À LA
PERLE de Peter Webber, d’après le best-seller de Tracy Chevalier, dans lequel il
incarne Johannes Vermeer aux côtés de Scarlett Johansson et Tom Wilkinson. Le film
est présenté en sélection officielle aux Festivals de Telluride et de Toronto, ainsi

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qu’aux Festivals de Hollywood, Londres et San Sebastian. Il remporte le Hitchcok d’or
et le Hitchcock d’argent au Festival du film britannique de Dinard.
        Colin Firth a depuis joué dans TRAUMA de Marc Evans, un thriller
psychologique avec Mena Suvari présenté au Festival de Sundance en janvier 2004,
et à ceux d’Edimbourg et de Toronto.
        En 2004, il était à l’affiche de BRIDGET JONES : L’ÂGE DE RAISON de Beeban
Kidron, où il retrouvait le rôle de Mark Darcy, le rival de Hugh Grant, qu’il avait créé
dans LE JOURNAL DE BRIDGET JONES de Sharon Maguire.
        On a pu le voir en 2005 dans NANNY McPHEE de Kirk Jones, avec Emma
Thompson, et dans LA VÉRITÉ NUE, avec Kevin Bacon, sous la direction d’Atom
Egoyan, en compétition au Festival de Cannes et au Festival de Toronto.
        En 2007, il a tourné les films indépendants THEN SHE FOUND ME, écrit et
réalisé par Helen Hunt, avec Helen Hunt, Bette Midler et Matthew Broderick, dont la
première a eu lieu au Festival de Toronto, et AND WHEN DID YOU LAST SEE YOUR
FATHER ? avec Jim Broadbent. Réalisé par Anand Tucker, le film est l’adaptation des
mémoires de Blake Morrison.
        Il a joué en 2008 dans MAMMA MIA !, d’après la comédie musicale d’ABBA,
avec Meryl Streep, Pierce Brosnan et Stellan Skarsgård. Le film a fait plus d’un demi-
milliard de dollars de recettes mondiales et est le plus gros succès de tous les temps
au Royaume-Uni. Colin Firth était aussi la même année la vedette de UN ÉTÉ
ITALIEN de Michael Winterbottom, avec Catherine Keener, un thriller sur deux jeunes
Américaines et leur père anglais qui emménagent en Italie après la mort de la mère.
Le film a été présenté au Festival de Toronto 2008, au London Film Festival et au
San Sebastian Film Festival, où Michael Winterbottom a été couronné meilleur
réalisateur. Toujours en 2008, Colin Firth a partagé avec Uma Thurman la vedette de
UN MARI DE TROP de Griffin Dunne. Il a joué également dans UN MARIAGE DE
RÊVE de Stephan Elliott, d’après la pièce de Noel Coward.
        En 2009, il a incarné Lord Henry Wotton face à Ben Barnes dans DORIAN
GRAY d’Oliver Parker et a tenu la vedette de A SINGLE MAN, première réalisation de
Tom Ford d’après le roman à succès de Christopher Isherwood. Il y a pour
partenaires Julianne Moore, Ginnifer Goodwin et Matthew Goode. Colin Firth a
obtenu le Prix d’interprétation du Festival de Venise 2009 pour sa prestation, ainsi
que son premier BAFTA Award et un London Critics Circle Film Award, et a été
nommé à l’Oscar, au Golden Globe, et au Screen Actors Guild Award. Il a joué
également le rôle de Fred dans LE DRÔLE DE NOËL DE SCROOGE de Robert
Zemeckis, auprès de Jim Carrey. Il a ensuite interprété MAIN STREET de John Doyle,
avec Orlando Bloom et Patricia Clarkson.
        En 2011, il a joué dans le film d’espionnage de Tomas Alfredson LA TAUPE,
face à Gary Oldman et Tom Hardy. Tiré du roman de John le Carré, ce film sur une
chasse au traître dans les rangs les plus élevés des services secrets britanniques a
été nommé à trois Oscars dont celui du meilleur scénario et a obtenu les BAFTA
Awards 2012 du meilleur film britannique et du meilleur scénario d’adaptation.
        Colin Firth a tourné depuis la comédie noire ARTHUR NEWMAN de Dante
Ariola, dont il tient le rôle-titre face à Emily Blunt. Il était aussi à l’affiche du remake
de GAMBIT écrit par Joel et Ethan Coen et réalisé par Michael Hoffman, GAMBIT :
ARNAQUE À L’ANGLAISE, avec Cameron Diaz et Alan Rickman. Il a joué dans LES 3
CRIMES DE WEST MEMPHIS d’Atom Egoyan, avec Reese Witherspoon et Mireille
Enos, sur le procès controversé de trois adolescents accusés d’avoir tué trois jeunes

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enfants dans le cadre d’un rituel satanique. Toujours en 2013, il a partagé avec
Nicole Kidman l’affiche des VOIES DU DESTIN de Jonathan Teplitzky, avec aussi
Jeremy Irvine, Stellan Skarsgård et Sam Reid.
        Il a tourné depuis MAGIC IN THE MOONLIGHT, une comédie romantique
écrite et réalisée par Woody Allen, avec Emma Stone, et AVANT D’ALLER DORMIR,
un thriller écrit et réalisé par Rowan Joffé d’après le livre de S.J. Watson, dans lequel
il avait pour partenaires Nicole Kidman et Mark Strong.
        Il tourne actuellement GENIUS de Michael Grandage, adapté du livre éponyme
sur les relations entre Thomas Wolfe et son éditeur Max Perkins. Il partage l’affiche
de ce drame littéraire avec Nicole Kidman et Jude Law.
        Côté petit écran, Colin Firth a reçu en 1989 le Royal Television Society Award
du meilleur acteur et une citation au BAFTA Award pour « Tumbledown ». Il a été
nommé au BAFTA Award du meilleur acteur en 1995 et au National Television Award
de l’acteur le plus populaire pour son portrait de Mr Darcy dans l’adaptation par la
BBC du roman de Jane Austen, « Orgueil et préjugés ». Il a été cité à l’Emmy Award
2001 du meilleur second rôle pour « Conspiration », un téléfilm de Frank Pierson
avec Kenneth Branagh et Stanley Tucci. Il a joué par ailleurs dans « Windmills on the
Clyde, », « Making Donovan Quick », « The Widowing of Mrs Holroyd », « Deep Blue
Sea », « Hostages » et la minisérie « Nostromo ». En 2004, il a été animateur de
« Saturday Night Live ». Ses dernières prestations pour le petit écran datent de
2006, dans le téléfilm « Born Equal », et de 2007, dans « Celebration », sur un
scénario d’Harold Pinter.
        Colin Firth apporte son soutien à Oxfam International, association qui combat
la pauvreté et l’injustice dans le monde. Il a reçu l’Humanitarian Award de BAFTA/LA
lors des Britannia Awards 2009. En 2008, le Hollywood Reporter l’a couronné
Philanthrope de l’année et en 2006, l’Union Européenne l’a élu Militant européen de
l’année.

SAMUEL L. JACKSON
Richmond Valentine
       Comédien éclectique, Samuel L. Jackson est l’une des figures emblématiques
du cinéma contemporain et ses films ont rapporté en cumulé davantage au box-
office que ceux de tout autre acteur. Il a obtenu le BAFTA Award et a été cité à
l’Oscar et au Golden Globe du meilleur second rôle pour son interprétation de Jules,
le tueur à gages philosophe du film de Quentin Tarantino PULP FICTION, en 1995.
Trois ans plus tard, il a remporté le Prix d’interprétation au Festival international de
Berlin et a été nommé au Golden Globe du meilleur acteur pour JACKIE BROWN, son
deuxième film avec Tarantino.
       Habitué de l’univers Marvel, Samuel L. Jackson a repris le rôle de Nick Fury en
2014 pour CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER d’Anthony et Joe Russo,
après l’avoir incarné dans THOR de Kenneth Branagh, CAPTAIN AMERICA : FIRST
AVENGER de Joe Johnston, IRON MAN et IRON MAN 2 de Jon Favreau, et AVENGERS
de Joss Whedon. Il a retrouvé le personnage depuis dans AVENGERS : L’ÈRE
D’ULTRON, qu’il vient de tourner sous la direction de Joss Whedon, dans le cadre de
son contrat de 9 films avec les studios Marvel.

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Il a tourné récemment TARZAN de David Yates, avec Alexander Skarsgård,
Margot Robbie et Christoph Waltz, ainsi que BARELY LETHAL de Kyle Newman, et il
travaille sur THE HATEFUL EIGHT de Quentin Tarantino.
        On a pu le voir récemment dans le rôle de Pat Novak dans le remake réalisé
par Jose Padilha du film de 1987 ROBOCOP, avec Joel Kinnaman, Gary Oldman et
Michael Keaton, et il était à l’affiche de OLDBOY de Spike Lee auprès de Josh Brolin
et Elizabeth Olsen. Parmi ses films récents figurent aussi DJANGO UNCHAINED de
Quentin Tarantino, avec Jamie Foxx, Christoph Waltz et Leonardo DiCaprio, THE
SAMARITAN de David Weaver, et il a prêté sa voix aux films d’animation DRÔLES
D’OISEAUX et TURBO.
        Samuel Leroy Jackson est né le 21 décembre 1948. Il fait ses études au
Morehouse College d’Atlanta, dont il est diplômé en art dramatique. Il débute au
théâtre dans des pièces comme « Home », « A Soldier’s Play », « Sally/Prince » et
« The District Line ». Il crée les rôles de deux pièces d’August Wilson au Yale
Repertory Theatre et, pour le New York Shakespeare Festival, joue dans « Mère
Courage et ses enfants », « Spell #7 » et « The Mighty Gents ».
        Il tient son premier rôle au cinéma dans TOGETHER FOR DAYS de Michael
Schultz, alors qu’il est encore étudiant. Jackson est découvert par le public grâce à
JUNGLE FEVER de Spike Lee : ce film lui permet même d’obtenir au Festival de
Cannes le Prix d’interprétation pour un second rôle, le seul et unique jamais décerné
dans cette catégorie. Il remportera aussi un New York Film Critics Award du meilleur
second rôle.
        En 1996, il joue dans l’adaptation du roman de John Grisham par Joel
Schumacher, LE DROIT DE TUER ?, et obtient une autre citation au Golden Globe et
un NAACP Image Award. Il sera aussi l’interprète de UNE JOURNÉE EN ENFER de
John McTiernan, avec Bruce Willis, plus gros succès de l’année 1995, RAGTIME de
Milos Forman, SCHOOL DAZE, DO THE RIGHT THING et MO’ BETTER BLUES de
Spike Lee, UN PRINCE À NEW YORK de John Landis, MÉLODIE POUR UN MEURTRE
de Harold Becker, LES AFFRANCHIS de Martin Scorsese, STRICTLY BUSINESS de
Kevin Hooks, JUICE de Ernest R. Dickerson, SABLES MORTELS de Roger Donaldson,
JEUX DE GUERRE de Philip Noyce, JUMPIN’ AT THE BONEYARD de Jeff Stanzler,
FATHERS AND SONS de Paul Mones, AMOS & ANDREW de Max Frye, TRUE
ROMANCE de Tony Scott, FRESH de Boaz Yakin, LOSING ISAIAH de Stephen
Gyllenhaal, KISS OF DEATH de Barbet Schroeder, HARD EIGHT de Paul Thomas
Anderson, AU REVOIR, À JAMAIS de Renny Harlin, UN PROF EN ENFER de Kevin
Reynolds, SPHÈRE de Barry Levinson.
        À la fin des années 90, il tourne NÉGOCIATEUR de F. Gary Gray, PEUR BLEUE
de Renny Harlin, et LE VIOLON ROUGE de François Girard.
        En 1999, il est l’interprète de Mace Windu dans STAR WARS ÉPISODE I : LA
MENACE FANTÔME, un rôle qu’il incarnera par la suite dans STAR WARS ÉPISODE
II : L’ATTAQUE DES CLONES puis STAR WARS ÉPISODE III : LA REVANCHE DES
SITH.
        En 2000, il tient le rôle vedette de SHAFT de John Singleton, avec Christian
Bale et Vanessa Williams, et joue dans L’ENFER DU DEVOIR de William Friedkin, avec
Tommy Lee Jones. SHAFT et L’ENFER DU DEVOIR ont été présentés au Festival de
Deauville 2000. Samuel L. Jackson s’est vu remettre à cette occasion un prix pour
l'ensemble de sa carrière. En 2001, il est la vedette de CAVEMAN’S VALENTINE de
Kasi Lemmons, dont il est aussi le producteur exécutif. Il s’agissait de son deuxième

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