L'ABC de la conservation des vitamines
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L’ABC de la conservation des vitamines par Anick Julien, 1270 des Sports, St-Félicien, G8K 2V6, hooops7@hotmail.com Mélissa Turgeon, 831 Sacré-Cœur, St-Félicien,G8K 1S7, mturgeon28@hotmail.com RÉSUMÉ : Turgeon, M. et Julien, A. (2002) L’ABC de la conservation des vitamines Expo- Journal. 8 pages. Grâce à la technique de chromatographie en phase liquide à haute pression, les auteures comparent deux méthodes de conservation, soit la déshydratation et la congélation, sur un même aliment, en tenant compte de son apport vitaminique. Après dix semaines d’expérimentation, il s’avéra que la congélation est la meilleure technique. Toutefois, ce résultat n’est pas infaillible. Des suggestions pour améliorer l’expérience ont été apportées dans le but d’optimiser la méthode expérimentale. Tout cela pour une population en meilleure santé! Mots-clés : chimie, vitamines, chromatographie, congélation, déshydratation, piment
SELON LE GUIDE ALIMENTAIRE CANADIEN... Le groupe des fruits et légumes est celui dont la valeur nutritive est la plus largement reconnue. De nombreuses études ont démontré que ceux-ci ont des bienfaits sur la santé, mais plus particulièrement en ce qui attrait à la prévention de certains cancers, à la diminution des risques de maladies cardio-vasculaires et d’ostéoporose. Sur le plan nutritionnel, les fruits et légumes les plus avantageux sont le plus souvent verts, orangé ou foncés. En effet, plusieurs éléments nutritifs essentiels comme les vitamines A, B, C et K s’y retrouvent en bonne quantité. Le piment rouge en est un bon exemple et est donc le sujet de l’étude. Une de ses principales caractéristiques nutritionnelles est sa très grande richesse en vitamine C (126mg par 100g), en vitamine A (3.5mg par 100g) et en vitamines du groupe B (entre 0.2 et 0.7mg par 100g). Les vitamines sont des nutriments organiques requis en quantité minime dans l’alimentation. Elles assurent entre autres la croissance, le maintient et la reproduction, mais elles participent aussi à la division cellulaire, à la vision, à la cicatrisation des plaies et à la coagulation. Elles sont réparties selon deux grandes catégories : les vitamines hydrosolubles (complexe B, C) et les vitamines liposolubles (A, D, E, K). Jouant un rôle vital dans l’organisme et contribuant en grande partie à une alimentation équilibrée, les vitamines se retrouvent donc à la base de l’expérimentation qui se révèle être la suite du projet Invincibles, les vitamines ?, réalisé en 1999 par deux étudiantes en chimie. Ainsi, le but premier de l’étude est-il de comparer deux méthodes de conservation, soit la congélation et la déshydratation, sur un même piment rouge en tenant compte de son apport en vitamines A, B et C. SUIVRE LE FIL DES IDÉES À l’aide de connaissances générales et après quelques recherches, l’hypothèse suivante a été émise : ¾ Sur un même piment, la déshydratation détruit plus de vitamines que la congélation. Par la suite, les sous-hypothèses suivantes s’y sont jointes : ¾ Un piment frais contient plus de vitamines qu’un piment déshydraté. ¾ Un piment frais contient plus de vitamines qu’un piment congelé. ¾ Un piment déshydraté à la maison contient plus de vitamines qu’un piment déshydraté en industrie. FAIS CE QUE DOIT… La technique de base retenue pour la réalisation de l’étude fut la chromatographie en phase liquide à haute pression (HPLC). Celle-ci rend possible la visualisation et l’analyse des vitamines en séparant les différents constituants d’un mélange. L’ABC de la conservation des vitamines C2.2
Le chromatographe fonctionne comme suit : À l’aide d’une seringue, une très petite quantité de solution est injectée (entre 2µ et 10µ). Ensuite, la phase mobile entraîne celle-ci à travers le système chromatographique. Cette phase, est un solvant dit d'élution, constitué d’eau et de méthanol puisque les vitamines étudiées étant hydrosolubles et liposolubles nécessitaient respectivement un solvant à base d’eau et d’un produit organique. Par la suite, la solution est entraînée jusqu’à la phase stationnaire, qui a pour principale fonction de séparer les constituants du mélange selon la taille des molécules ou leur affinité avec la colonne remplie de gel de silice. Celle-ci est de type C8 (chaîne de huit carbones) et laissera traverser les molécules à divers degrés. Enfin, chaque fois qu’un constituant est relâché par la phase stationnaire, il passe devant le détecteur, une lampe à rayons ultraviolets. Celui-ci envoie alors un signal à un ordinateur relié au chromatographe. Chaque constituant est représenté par un pic caractéristique au-dessus duquel son temps de rétention est indiqué. L’ensemble des pics forme un chromatogramme du temps de rétention en fonction de l’absorbance. Malgré que cela puisse sembler simple, le chromatographe nécessite des conditions particulières pour optimiser les résultats. Il faut trouver le bon solvant dans les bonnes concentrations, la longueur d’onde et le débit nécessaire à une visualisation claire et précise. Dans ce cas-ci, le solvant était composé à 65% de méthanol et à 35% d’eau, à longueur d’onde était de 254nm et le débit était de deux millilitres par minute. Cela étant, il fallait d'abord déterminer les pics caractéristiques de chaque vitamine analysée. Elles étaient, au commencement, au nombre de quatre : la vitamine A, la vitamine B1 (thiamine), la vitamine B2 (riboflavine) et la vitamine C (acide ascorbique). Toutefois, la vitamine A, étant liposoluble, nécessitait des changements au niveau des conditions à fournir au chromatographe. Elle a donc été mise de côté lors de la dernière semaine d'expérimentation. Or, des solutions standards de vitamines ont été fabriquées à partir de sels de vitamines purs. Ces solutions, concentrées à 0.01 %, ont été conservées au réfrigérateur pour les vitamines B et C et au congélateur pour la vitamine A. Chacune ayant un temps de rétention distinct, il était alors L’ABC de la conservation des vitamines C2.3
possible de rechercher ces pics dans les chromatogrammes représentant les solutions de piment frais, congelé et déshydraté. Aussi, est-il à noter que les expérimentateurs savaient que l'aire sous les pics varient en fonction de la concentration en vitamines des solutions. Cette affirmation est également vraie pour la hauteur des pics. Il est donc possible de constater la variation de la teneur vitaminique d'un aliment frais en solution comparativement à un aliment ayant subit une quelconque transformation. Figure 2 : chromatogramme B1 Figure 4 : chromatogramme C Figure 3 : chromatogramme B2 À ce moment-ci, il est nécessaire de préciser que l'étude se devait de se dérouler autour d'un seul et même aliment pour pouvoir comparer les résultats et ainsi mener à une analyse rigoureuse. Puisque deux méthodes de conservation, soit la déshydratation et la congélation, ont été privilégiées, le piment rouge a été séparé en trois parties : un tiers a été congelé pendant deux semaines, un tiers n'a subit aucune modification et le dernier tiers a été déshydraté selon un protocole établit par l’école d’agriculture de l’Université de l’Illinois. La méthode était fort simple : il s'agit tout d'abord de bien nettoyer l'aliment et ensuite de le trancher en fines lamelles. Pour éliminer toute activité enzymatique, il faut les mettre dans l'eau bouillante pendant une quinzaine de secondes. La dernière étape consiste à disposer les lamelles sur une plaque de cuisson et de les laisser sécher au four à 40oC pendant environ 6 heures. Chaque transformation a été faite dans le but ultime de préparer une solution pour chaque fraction de piment. Chaque solution a été préparée à partir d'un protocole d'extraction tiré de la thèse de M. France Voisine, enseignant au département de Milieu Naturel au Cégep de Saint-Félicien. Tout d'abord, il faut préparer le solvant d'extraction (10 mL). Celui-ci est composé de 80% de méthanol, de 0.5% d'acide acétique, de 20 mg/L d'hydroxy toluène butylé (BHT) et de 12% d'eau distillée pour 1 gramme de matière. Ensuite, le piment est broyé avec le solvant d'extraction dans une éprouvette de type Potter. Le surnageant est recueilli pour ensuite être agité pendant trente minutes à l'aide d'un agitateur magnétique. Le méthanol est alors évaporé. De plus, pour de meilleurs résultats, il s’avérerait nécessaire d'utiliser un évaporateur rotatif pour évaporer le L’ABC de la conservation des vitamines C2.4
surplus de méthanol jusqu’à l’obtention d’une phase aqueuse. Les solutions peuvent ensuite être injectées dans le HPLC. Le chromatographe étant un appareil très sensible, les molécules qui le traversent doivent donc être des plus petites. Il faut donc agir en conséquence et réduire la taille des particules provenant des solutions qui y passent, incluant celles faites à partir de piments et de vitamines pures ainsi que le solvant d'élution. Pour ce faire, celles-ci sont centrifugées dans une mini-centrifugeuse de table pendant une quinzaine de minutes pour ne récolter que le surnageant et laisser les grosses particules au fond de l'éprouvette Épendoff. Elles sont ensuite filtrées sous vide à l'aide d'un entonnoir Büchner et refiltrées avec un système de filtration millipore de façon à ce que les molécules d'un diamètre supérieur à 5µm soient éliminées (les pores du filtre utilisé étaient d’une grosseur de 5µm). Les solutions sont alors parfaitement homogènes et prêtes à être injectées dans le chromatographe. Dans un autre ordre d’idées, l'expérimentation concernant le piment séché en industrie a été abandonnée en cours de route. En effet, celle-ci posait problème puisqu'elle n'utilisait pas le même référentiel vitaminique que le piment préalablement séparé. L'étude serait réalisable, mais demeurerait imprécise en ce qui a trait à la teneur en vitamines. De plus, le fabricant n'inscrit habituellement pas si des produits ont été ajoutés lors du séchage. Enfin, la dernière étape consista en la vérification de la présence des vitamines dans nos solutions. Pour ce faire, celles-ci ont été diluées avec chaque solution de vitamine pure. Par exemple, 2 µL de standard de vitamine C ont été ajoutés à 2 µL de la solution de piment frais à l’aide d’une micropipette. Il en a été de même pour chaque standard et chaque solution de piment, qu'il soit frais, congelé ou déshydraté. Pour rendre la comparaison possible, on a dilué chaque solution avec la même quantité d'eau. Donc, comme il a été établit plutôt, pour une solution plus concentrée en vitamine C, le pic caractéristique de celle-ci devrait augmenter de taille. …ADVIENNE QUE POURRA Or, à cette étape, une analyse rigoureuse des résultats se devait d’être faite. Quinze chromatogrammes ont été retenus afin de comparer les différentes données. Ceux-ci sont fournis en annexe. Quatre groupes de trois chromatogrammes ont été créés. Le premier est constitué du piment frais avec eau, du piment congelé avec eau et du piment déshydraté avec eau. Il en a été de même pour les vitamines B1, B2 et C. Ainsi, une analyse détaillée se fit pour chaque vitamine dans chaque solution de piment, transformé ou non dans un même groupe. En opposition à ce qu’il a été dit précédemment, le pic caractéristique d’une solution concentrée en une quelconque vitamine n’a pas augmenté par rapport à la même solution diluée avec l’eau. Pour ne prendre qu’un exemple, le pic représentant la vitamine C dans le chromatogramme de la solution de piment frais concentré en cette vitamine est plus petit que celui dans la solution de piment frais avec de l’eau. Un problème se posait alors: comment analyser les résultats si les expérimentateurs ne pouvaient pas se fier à la hauteur des pics. Il s’est donc avéré plus facile de considérer l’aire sous ceux-ci plutôt que leur taille. Par conséquent, le bilan de l’étude est : L’ABC de la conservation des vitamines C2.5
¾ Un piment frais contient plus de vitamines qu’un piment déshydraté. ¾ Un piment frais contient plus de vitamines qu’un piment congelé. ¾ Un piment congelé contient plus de vitamines qu’un piment déshydraté. C’EST QUOI LE PROBLÈME? Tout d’abord la principale cause d’erreur était sans doute la dégradation des solutions de vitamines pures. En effet, étant très sensibles à la lumière et à la chaleur, pour ne nommer que ces quelques facteurs, celles-ci ont été contaminées par des impuretés et de la moisissure. C’est pour cette raison que d’autres pics se retrouvaient sur les chromatogrammes standards. À la base, un seul pic devait y paraître. Ensuite, le laboratoire ne disposant que d’une seule colonne en gel de silice, soit la C8, il s’avérait donc impossible de comparer les résultats avec ceux généralement fournis dans les manuels de chromatographie, puisque ceux-ci utilisent une colonne C18. Le fait d’avoir une colonne possédant moins de carbones joue sur l’affinité des particules avec celle-ci. Par la suite, les concentrations des solutions de piment n’étaient pas toujours les mêmes. Au départ, tout le piment frais a été conservé pour faire la solution tandis que les solutions de piment déshydraté et de piment congelé étaient moins concentrées (0.01 g/L). Aussi les expérimentateurs croient-ils que le piment congelé contenait plus d’eau que celui déshydraté. Enfin, les volumes mesurés avec la micropipette se devaient d’être le plus précis possible. Étant donné que les quantités étaient extrêmement petites, chaque goutte était importante. Ces facteurs influencent donc la quantité de vitamines présentes. SUR UNE NOUVELLE LANCÉE! Tout bien considéré, après dix semaines d’expérimentation, de nouvelles hypothèses ont été émises : ¾ La vitamine A sera mieux détectée par le chromatogramme avec un solvant d’élution contenant plus d’eau que de méthanol. ¾ Une colonne C18 retient mieux les vitamines liposolubles. ¾ Une colonne C8 retient mieux les vitamines hydrosolubles. POINTS FORTS VS POINTS FAIBLES Pour ce qui est des forces et des faiblesses de la démarche, en voici les grandes lignes : − La fabrication des solutions de piment à partir de la thèse de M. France Voisine fait preuve d’une démarche rigoureuse. Cette méthode d’extraction était assez facile à suivre et donnait des résultats significatifs dans l’ensemble. L’ABC de la conservation des vitamines C2.6
− Les conditions du chromatogramme étant toujours les mêmes, puisqu’elles sont contrôlées par un ordinateur, constituent une seconde force. Ainsi, le débit, la longueur d’onde et le solvant d’élution sont restées identiques tout au long de l’expérimentation. − Les faiblesses, quant à elles, se situent surtout au niveau de l’analyse des résultats. Trouver les bons pics caractéristiques des vitamines dans les solutions de piment était une tâche ardue, puisque celles-ci se dégradaient à chaque semaine. − Aussi est-il à noter que les résultats sont plus qualitatifs que quantitatifs. Il y a donc place à interprétation selon chaque personne. QUELQUES CONSEILS Les améliorations à apporter à cette expérimentation sont peu nombreuses, mais nécessaire afin d’optimiser les résultats. En premier lieu, il faudrait éviter la dégradation des solutions standard en les passant la journée même de leur fabrication dans le HPLC. En deuxième lieu, il serait de mise de travailler le plus précisément possible lors de la fabrication des solutions avec la micropipette. En troisième lieu, le pH des solutions devrait être mesuré de façon à savoir dans quel état se trouvent les molécules. Surtout en ce qui concerne l’acide ascorbique parce qu’il peut se trouver dans un milieu acide, neutre ou basique. POUR DE FUTURS EXPÉRIMENTATEURS… L’alimentation ne limitant pas seulement qu’au piment rouge et à ses vitamines, il serait intéressant de vérifier si les conclusions de l’expérimentation sont aussi vraies avec d’autres aliments et d’autres vitamines. Ainsi, il serait possible de généraliser, ce qui ne peut être fait seulement à partir des résultats obtenus. D’autres méthodes de conservation sont intéressantes au point de vue vitaminique. En l’occurrence, la lyophilisation qui consiste en la déshydratation des aliments à basse température et sous-vide est l’un des meilleurs moyens de conservation qui existe. Il pourrait donc être l’objet d’une étude ultérieure. Enfin, il s’avérerait avantageux de déterminer un protocole qui permettrait l’analyse quantitative des vitamines, ce qui n’a pas encore été réalisé. EN ROUTE VERS UNE MEILLEURE SANTÉ… La santé est un sujet omniprésent dans la vie de chacun, alors il est important de bien connaître les principaux éléments d’une bonne alimentation. Celle-ci dépend de plusieurs facteurs dont un apport quotidien en vitamines. L’ABC de la conservation des vitamines C2.7
Tout d’abord les vitamines sont essentielles au bon fonctionnement du corps humain, même si elles ne sont nécessaires qu’en faible quantité. Cependant, le rôle de celles-ci est encore mal compris et surévalué. En effet, trop de Nord-Américains consomment beaucoup plus de vitamines qu’ils en ont réellement besoin et parfois même, des quantités qui dépassent cent fois les apports recommandés sont ingérées. Voilà une des raisons pour laquelle il est important de trouver le meilleur moyen de fournir une alimentation riche en vitamines. Ce projet visait à informer les gens sur les meilleures méthodes de conservation des vitamines dans les aliments, plus particulièrement la déshydratation et la congélation. Tout cela dans le but ultime d’une population en excellente santé. UNE BONNE MAIN D’APPLAUDISSEMENT POUR... Un gros merci à tous ceux et celles qui ont permis la réalisation de ce projet, plus particulièrement : Robert Boulianne, professeur responsable des projets en chimie. Lise Rivard, technicienne de laboratoire en chimie. France Voisine, professeur en Milieu Naturel, au Cégep de Saint-Félicien. Céline Matte, technicienne de laboratoire en biologie. Michèle Côté, professeur de français. Simone Harvey, diététiste au CLSC des Prés-Bleus de Saint-Félicien BIBLIOGRAPHIE Campbell, N.A., 1993, Biologie, Éditions du Renouveau Pédagogique, inc. , Saint-Laurent, Canada, 1190 pages. L. Scheider W., 1985, La Nutrition, McGraw-Hill, Éditeurs, Montréal, Canada, 548 pages. Dubost M., L. Scheider W., 2000, La nutrition 2e édition, Chenelière/McGraw-Hill, Montréal, Toronto, Canada, 306 pages. J. Tortora G., P. Anagnostakos N., 1988, Principes d’anatomie et de physiologie, CEC, Éditions, Montréal, Canada, 888 pages. L’ABC de la conservation des vitamines C2.8
ANNEXE Figure 5 : frais avec eau Figure 9 : congelé avec Figure 13 : déshydaté vitamine B1 avec vitamine B2 Figure 6 : congelé avec Figure 10 : déshydraté Figure 14 : frais avec eau avec vitamine B1 vitamine C Figure 7 : déshydraté Figure 11 : frais avec Figure 15 : congelé avec avec eau vitamine B2 vitamine C Figure 8 : frais avec Figure 12 : congelé avec Figure 16 : déshydraté vitamine B1 vitamine B2 avec vitamine C L’ABC de la conservation des vitamines C2.9
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