L'ABSENCE DE PERE LIBREMENT INSPIRE DE LA PIECE PLATONOV D'ANTON TCHEKHOV MISE EN SCENE LORRAINE DE SAGAZAN CRÉATION JUIN 2019
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L’ABSENCE DE PERE LIBREMENT INSPIRE DE LA PIECE PLATONOV D’ANTON TCHEKHOV MISE EN SCENE LORRAINE DE SAGAZAN CRÉATION JUIN 2019
L’ABSENCE DE PERE CRÉATION JUIN 2019 Librement adapté de la pièce Platonov d’Anton Tchekhov Conception et mise en scène Lorraine de Sagazan Adaptation Lorraine de Sagazan et Guillaume Poix Avec Lucrèce Carmignac, Romain Cottard, Charlie Fabert, Nina Meurisse, Antonin Meyer- Esquerré, Chloé Oliveres, Mathieu Perotto, Benjamin Tholozan Lumières Claire Gondrexon Création sonore Lucas Lelièvre Régie générale Kourou Espace scénographique Marc Lainé Production, diffusion Carole Willemot / AlterMachine Administration Laure Meilhac / AlterMachine Production en cours La Brèche Coproduction CDN de Normandie-Rouen, Théâtre Dijon Bourgogne - CDN, Les Nuits de Fourvière, MC93 - Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis, Le Phénix - Scène nationale de Valenciennes, Le Théâtre de Châtillon, TU-Nantes (en cours) Résidences de création au CDN de Normandie-Rouen, Théâtre de la Bastille - Paris, TU-Nantes, MC93 - Bobigny et Nuits de Fourvière. CALENDRIER PREVISIONNEL Du 25 au 30 juin 2018 - travail à la table - CDN de Normandie-Rouen (76) du 18 février au 3 mars 2019 - travail à la table - MC93, Bobigny (93) du 25 mars au 29 mars 2019 - répétitions - Théâtre de la Bastille, Paris (75) du 8 au 20 avril 2019 - répétitions - CDN de Normandie-Rouen (76) du 23 au 26 avril 2019 - répétitions - Théâtre de la Bastille, Paris (75) du 29 avril au 11 mai 2019 - répétitions - MC93, Bobigny (93) du 3 juin au 15 juin 2019 - répétitions - TU Nantes (44) du 17 au 26 juin 2019 - résidence de création, Les Nuits de Fourvière, Lyon (69) Juin 2019 [CRÉATION] Festival Les Nuits de Fourvière 2019, Lyon (69)- 4 représentations Juillet 2019 Festival Paris L’été, Paris (75)- 3 représentations TOURNÉE AUTOMNE 2019 - HIVER 2020 EN COURS DE CONSTRUCTION Confirmés : MC93-Bobigny (7 représentations), CDN Normandie-Rouen (4 représentations), Théâtre de Cornouailles, scène nationale de Quimper (3 représentations), le TU-Nantes (4 représentations), Le Quai - CDN d’Angers(2 représentations), Théâtre de Châtillon (1 à 2 représentations), CDN Dijon-Bourgogne (4 représentations), Le Phénix - Scène nationale de Valenciennes (2 représentations), La Comédie de Reims (2 à 3 représentations), L’Onde Théâtre - centre d’art de Vélizy (1 à 2 représentations), Théâtre Firmin Gémier / La Piscine (1 représentation). CONTACTS Direction artistique Lorraine de Sagazan / La Brèche 9 bis Rue Lucien Sampaix, 75010 Paris +33(0)6 61 75 42 28 Production, diffusion Carole Willemot / AlterMachine carole@altermachine.fr +33(0)6 79 17 36 65 Administration Laure Meilhac / AlterMachine laure@altermachine.fr +33(0)6 50 43 32 16
PRESENTATION Platonov : Il n’y a pas de pire malheur que de ne pouvoir se respecter soi-même ! Mon Dieu ! Je ne vois rien en moi à quoi je puisse me raccrocher, rien qui m’oblige à me respecter, à m’aimer un tant soit peu. (Acte II , tableau 2, scène 3) Anna Petrovna : Si on boit, on crève, mais si on ne boit pas, on crève aussi, alors buvons… (Acte III , scène 5) RÉSUMÉ DE LA PIÈCE ORIGINALE Platonov ou L’absence de Père est une pièce de jeunesse sans titre, démesurée et inachevée, commencée en 1878 par Anton Tchekhov. Il a alors dix-huit ans. La première traduction française est une version courte d’Elsa Triolet publiée en 1962 de manière posthume. Il faut attendre 2004 pour que la première traduction intégrale française d’André Markowicz et de Françoise Morvan soit éditée. Anna Petrovna attend de nombreux invités dans sa propriété de famille. Peu à peu, ceux-ci arrivent. Voisins, membres de la famille, aristocrates sans le sou, propriétaires fonciers, banquiers, commerçants gravitent autour d’elle et de son domaine. Parmi eux Platonov, un type de classe moyenne devenu instituteur malgré d’autres ambitions et sa femme avec qui il semble s’être marié par ennui ou convention. Platonov, tiraillé entre son mal-être et son désir de vie et objet des projections continuelles de son entourage, provoque, agite, plaisante, déçoit en séduisant et meurt presque par hasard. Les fêtes nocturnes et arrosées dans la propriété qui sera bientôt vendue et ses alentours permettent d’oublier un temps seulement le poids des dettes. « Tout enfant j’ai senti dans mon cœur deux sentiments contradictoires. L’horreur de la vie et l’extase de la vie. » Charles Baudelaire « Vous me dites que vous avez pleuré en regardant mes pièces, et pourtant ce n’est pas dans ce but que je les ai écrites, c’est Alexéev (K.S. Stanislavski) qui les a rendues larmoyantes. Moi je voulais autre chose...Je voulais seulement dire aux gens, honnêtement : Regardez-vous, regardez comme tous vous vivez mal.» Anton Tchekov à A.N Tikhonov. Platonov : Je ne suis pas le seul à ne rien valoir, on est tous pareil. Tous. Mon dieu où est l’humanité ? Moi aussi je me pose là. Ne va pas chez elle. Tu vas gâcher sa vie, tu vas la détruire. Si je partais, je resterais chez elle, je vivrais comme un ivrogne... Débauché, imbécile, toujours soûl...Né d’une mère débile et d’un père alcoolique. Le père...La mère ! Le père... Que vos os se retournent dans vos tombes, comme vous avez retourné ma vie. qu’est-ce que je dis ? Pardon... Dormez en Paix. (Acte II, tableau 2)
NOTE intellectuelle. Qui a du boire la cigüe ? L’homme qui a été condamné pour avoir corrompu la jeunesse d’Athènes parce qu’il D’INTENTION posait trop de questions... Pour Dostoievski « les peuples peuvent aller contre leurs intérêts rationnels juste pour le plaisir d’envoyer balader le système. » Platonov Glagoliev : Ah messieurs, vous n’avez pas est-il ainsi ? Ce type de classe moyenne connu le passé. Vous ne parleriez pas ainsi… devenu instituteur mais qui se rêvait Là, vous auriez compris… Vous ne pouvez pas ailleurs, plus grand... Ce qui m’intéresse comprendre ! avec ce travail, c’est également la question Voïnitsev : Non, nous ne l’avons pas connu de l’hospitalité et ainsi de la difficulté le passé, mais nous le sentons bien souvent, à faire entrer quelqu’un qui excède ses ici, là… Mais vous c’est le présent que vous dimensions. ne sentez pas. (Acte I , scène 3) Également la vulnérabilité et la capacité à agir. A l’heure d’enterrer les morts et de Anna Petrovna : N’est-ce pas ? L’essentiel réparer les vivants Il est peut-être temps est bien là… Qu’il y ait un peu moins de d’agir en son nom ? Platonov est le meilleur bêtise, que les gens soient moins bêtes, le exemple de l’incertitude de notre époque. reste viendra tout seul… C’est un homme qui travaille, relié au monde (Acte I , scène 3) social, qui existe fortement par le regard des autres et de qui on attend beaucoup plus que ses capacités. Ce qui le mène à brûler Platonov, homme d’une trentaine d’années volontairement et en pleine conscience une dresse le portrait de toute une génération partie de son énergie vitale, sans rien qui se cherche. L’homme aspire-t-il attendre en échange, en pure perte. seulement à être reconnu et non à être ? Nous aspirons tous à voir notre valeur Pris dans un chaos qu’il ne peut pas reconnue de façon objective par les autres. prétendre ordonner, il court après sa Nous ne nous contentons pas d’être, nous mort comme la pièce vers sa fin. La pièce voulons plus : la reconnaissance que cet visionnaire de Tchekhov sur fond de être a de la valeur. Nous nous battons fracture sociale annonce les prémisses de sans cesse pour la reconnaissance. Reste la révolution Russe. Elle résonne évidemment à savoir ce qui apparaît de ces moments aujourd’hui encore. Nous qui vivons avec où nous ne cherchons plus rien – ni le cette certitude que « ça ne va pas pouvoir sens de la vie, ni le regard des autres. continuer comme ça » dans un monde où Où nous sommes enfin capables d’être au l’individu ne semble avoir de valeur que présent de nos vies. Mais que faire ici face au marché. Chez Tchekhov les pauvres et maintenant ? Semblent se demander tous meurent ou disparaissent jetés dehors par les personnages de la pièce. « Focus on la nouvelle bourgeoisie souveraine. what matters ! » Répond Noam Chomsky. Mais se concentrer sur l’essentiel quand tout S’il nous est imposé d’être responsables est fait pour nous distraire ? Qu’est-ce de nos vies c’est une idée qui supposent que l’essentiel et comment développer de que les êtres assumeraient totalement la l’attention ? Platonov, dont le titre serait responsabilité de leurs propres existences. plus justement traduit par « L’Ere des Alors que faire des inégalités sociales Enfants sans Père » pièce inachevée immense, ? Cette dissymétrie est susceptible de construite dans l’absence de regard, brute, produire une dépendance pour celui qui en débarrassée du savoir faire de l’auteur est victime. Les conditions pour persévérer confirmé que Tchekhov deviendra, gigantesque dans son être sont détruites par le marché brouillon dont les absences et les aspérités et par des États qui se désolidarisent de sont au plus proche de la vie même pose la la prise en charge sociale et publique. question de l’Héritage et de l’absence de Alors comment être tenu responsable de sa Père (propre et figuré, l’absence de pairs propre existence quand les conditions de vie aussi), Platonov s’avérant être le Père le sont systématiquement décimées ? plus défaillant de tous. LORRAINE DE SAGAZAN, Février 2018 Monter cette pièce est un moyen de réfléchir collectivement aux âges de la vie comme une question contemporaine et à ce concept un peu flou de génération. Celle qui est la nôtre. Sur quels mensonges vivons nous ? Platonov s’élève ici comme un esprit critique. Les esprits critiques parviennent rarement à faire éclater les mensonges collectifs. Cela vaut aussi pour l’histoire
LA PLACE DU SPECTATEUR Je cherche à construire L’Absence de Père dans un espace qui s’écarte un peu du dispositif traditionnel proposant ainsi aux spectateurs disposés en quadri-frontal et dans une grande proximité avec le plateau, une autonomie de regard. J’imagine un espace à la démesure de la pièce de Tchekhov - une salle totalement modulable ou un très grand plateau investi par les acteurs et les spectateurs à la fois - pouvant permettre la figuration des différents lieux de la pièce en simultanée ; les différentes pièces de la maison d’Anna Petrovna, le jardin, la maison de Platonov, la forêt. Ce n’est pas ici le décor qui se modifie au fur et à mesure de la représentation mais les espaces qui cohabitent. Les acteurs s’y déplacent, créant une permanence du jeu et différents points de regards pour le spectateur-créateur puisque les acteurs jouerons du début à la fin de la pièce sans aucune interruptions (pas de coulisses ici, tout à vue). Le projet s’envisage à mi-chemin entre la représentation théâtrale et l’installation plastique, dans le dispositif scénique dont la référence de départ s’inspire du film de Lars Von Trier DOGVILLE. L’Absence de Père s’envisage dans la continuité du travail mené avec Démons et Une maison de poupée et poursuit un cycle abordant des textes fondateurs en poussant les limites du cadre de représentation et en se faisant les interprètes de notre époque. La place du spectateur est centrale dans le travail de la compagnie. Il ne s’agit pas de populisme ou de répondre à une demande quelconque mais d’en avoir conscience très fortement, de proposer une expérience neuve et unique chaque soir célébrant ainsi ce rassemblement – parce que s’en est un - comme la spécificité du théâtre de construire ensemble chaque représentation au présent. J’aime penser le mot « représentation » dans le sens littéral de « présentation de nouveau » où le spectateur n’est plus seulement un paysage lointain interchangeable mais un acteur de l’oeuvre qui s’écrit différemment chaque soir. LE REEL ET LA FICTION Je souhaite opérer de nouveau ce frottement entre le réel et la fiction. Ainsi pour connecter l’oeuvre de Tchekhov au réel de notre époque, je propose dans ce travail de confronter des acteurs de profession (les acteurs de la Brèche) à des acteurs de circonstances. C’est-à-dire des gens qui ne font pas du théâtre un métier. Nous avons interrogé nos pères autour de la pièce de Tchekhov. Nos pères biologiques mais aussi ceux qui étaient pour nous des pères figurés, spirituels. Nous avons fait de même avec nos mères. Nous avons évoqué avec eux la notion d’héritage et les avons questionnés sur leur jeunesse, leurs conditions de vie à cette époque, les aspirations qu’ils avaient à notre âge. Nous les avons filmés. Cette matière servira à la représentation ou simplement à nos recherches de répétitions mais nous écrivons la partition des pères de la pièce en fonction de ces trouvailles. A chaque représentation la figure d’un père sera présent au plateau comme un spectre visible, témoin du réel écrasant ou porteur. Leur présence désincarnée c’est aussi l’impossibilité de s’opposer réellement, de faire débat, et donc de s’affranchir et de construire. Ce qui me semble être un des points importants de la pièce. En plus de cette partie adaptée, mue par la compréhension que Tchekhov écrit sur des gens ordinaires figés entre le ressassement du passé et le fantasme d’un futur utopique, j’ai demandé aux acteurs en répétitions de raconter au public des souvenirs d’enfance concernant leurs parents, ciblés sur des thématiques présentes dans la pièce. Le (non)dialogue avec les pères s’envisage entre réalité concrète et fantasmée, fiction et mise en abîme et renforce l’idée du théâtre comme espace où l’émotion n’est jamais jouée mais vécue au présent. « En acceptant la pensée de la mort peut-être pouvons nous apprendre à vivre enfin. » « L’oeuvre augmente de sa propre réception dans le temps et dans l’espace » Walter Benjamin
LA FIGURE DE PLATONOV A mon avis, Platonov n’est pas l’homme cynique, désabusé et franchement désagréable que l’on voit souvent. En réfléchissant à ce qui provoque chez lui cette admiration de la part des autres personnages de la pièce et en essayant d’y apporter une crédibilité, j’ai décidé de prendre Tchekhov au mot et de réfléchir comme une piste d’interprétation au nom de son personnage. Platonov : petit Platon. Oui, il y a sans-doute de l’ironie là-dedans parce que Platonov est un instituteur de campagne mais pas seulement. Il est l’esprit critique. Celui, fascinant et redouté, qui provoque l’électrochoc Socratique auprès de ses pairs figés dans leurs existences. Il est l’anti-dogmatique qui propose, par la dialectique, de maintenir le questionnement et fait s’acheminer les autres personnages vers un doute insupportable pour certains. Platonov : Je t’aurais aimé d’un immense amour si tu vivais ne serait-ce qu’une petite semaine selon une éthique, même la plus misérable. Nicolas : Peut-être que je n’ai plus de morale. Mais ça n’est pas toi qui pourra changer ça. Peut-être que je n’en ai jamais eu. Et que je le savais déjà quand on ramassait des zéros au collège. On n’était pas fait pour de grandes choses. Et ça on aurait dû le savoir beaucoup plus tôt. Qu’est-ce que tu crois ? J’ai vu il y a quelques jours chez une amie, des portraits d’hommes contemporains importants, et j’ai lu leurs biographies. On n’y est pas, ni toi, ni moi parmi les hommes contemporains qui comptent. Moi ça ne me dérange pas, c’est Sophie que ça trouble.» (Acte II, tableau 1)
Dogville, Lars Von Trier, 2003
L’EQUIPE de Valenciennes, lui proposent d’intégrer le POLE EUROPÉEN DE CRÉATION pour à l’université Sorbonne Nouvelle. Elle poursuit son cursus au Studio Théâtre ses prochaines recherches. d’Asnières et commence à LORRAINE DE SAGAZAN A l’automne 2017, Lorraine travailler avec Louise ADAPTATION, CONCEPTION met en scène le texte Deschamps Makeie, qui ET MISE EN SCÈNE francophone lauréat du PRIX la met en scène dans Le RFI et le Conseil Général du Privilège des chemins de Lorraine de Sagazan est 93 lui commande un spectacle Fernando Pessoa, dans lequel actrice de formation. Entre jeune public LES RÈGLES DU elle interprète le rôle 2008 et 2014 elle joue dans JEU, écrit par l’auteur Yann de Salomé. Elle intègre de nombreuses productions Verburgh, la création voit le CFA des comédiens du et projets collectifs. Afin le jour en janvier 2018. Studio d’Asnières et joue de se former à la mise en En mai 2018, elle monte dans plusieurs de leurs scène, elle part à Berlin en une adaptation de VANIA sur créations dont La Cerisaie mai 2014 et assiste Thomas l’invitation Théâtre Bronski mise en scène par Jean-Louis Ostermeier qui répète LE + Grünberg à Vienne avec Martin Barbaz au Théâtre MARIAGE DE MARIA BRAUN pour des acteurs autrichiens. Silvia Monfort (Prix du le Festival d’Avignon, la L’ABSENCE DE PÈRE, d’après public au festival d’Anjou), Schaubühne et le Théâtre PLATONOV de Tchekhov, la Les Trente Millions de de la Ville. On lui propose prochaine création de la Gladiator de Labiche mise alors de participer au compagnie aura lieu en Juin en scène par Hervé Van der Festival Fragments d’Été. 2019 au Festival Les Nuits Meulen et joué au Théâtre Elle choisit de travailler de Fourvière à Lyon. de l’Ouest Parisien, puis sur une adaptation de DÉMONS en tournée. Sortant du de Lars Noren. Après une CFA, elle travaille avec résidence au Théâtre de la LA BRÈCHE le groupe ACM, dans Procès Bastille, le spectacle est ivre présenté au Théâtre créé à La Loge, puis au La Brèche est une compagnie du Soleil à la Cartoucherie Théâtre de Belleville pour fondée en 2015 par Lorraine et dans Casimir et Caroline soixante dates à l’automne de Sagazan. Un des aspects joué au Théâtre 13, à Mains 2015. C’est à cette occasion principaux du travail est d’OEuvres puis en tournée. que la Compagnie La Brèche d’explorer les possibilités Elle participe également à est fondée. DÉMONS sera d’un théâtre vivant, incarné la création collective Le programmé par la suite à et d’un jeu sans cesse Laboratoire chorégraphique La Manufacture à Avignon au présent confrontant de rupture contemporaine en 2016. Il sera repris la fiction d’une œuvre des gens, prix Paris jeunes en octobre 2017 au Monfort au réel. Le travail de talents, en résidence au Théâtre à Paris. Entre mise en scène questionne CDN de Montluçon, puis joué temps, elle est intervenante constamment la place donnée au Théâtre 13. Elle joue dans plusieurs écoles au spectateur, les codes aussi dans Farenheit 451 qui forment les jeunes de la représentation et la mis en scène par David Gery acteurs, notamment au LFTP nécessité de raconter sans au Théâtre de la Commune et à Montreuil et à l’Ecole filtre, les êtres de notre au Théâtre des Célestins à Nationale de la Comédie époque, leurs difficultés à Lyon. de Saint-Etienne. Romeo exister, à vivre ensemble. Castellucci lui propose de poursuivre sa formation en « L’art n’est pas à mes yeux ROMAIN COTTARD assistant aux répétitions une réjouissance solitaire. COMÉDIEN des quatre spectacles qu’il Il est un moyen d’émouvoir présente en 2015/2016 à le plus grand nombre Formé chez Jean Louis Martin Paris. A l’automne 2016, d’hommes en leur offrant Barbaz au Studio Théâtre après avoir été artiste en une image privilégiée des d’Asnières, il travaille au résidence au Théâtre de souffrances et des joies théâtre sous la direction Vanves, au CENTQUATRE et à communes. » de Declan Donnellan dans Mains d’Œuvres, elle créé Imre Kertész Andromaque de Racine aux une adaptation de UNE MAISON Bou es du Nord, Denis DE POUPÉE de Henrik Ibsen. Podalydès dans Cyrano de David Bobée et Philippe LUCRÈCE CARMIGNAC Bergerac d’Edmond Rostand Chamaux, qui dirigent le COMÉDIENNE à la Comédie Française, CDN de Rouen lui proposent Benno Besson dans OEdipe de devenir Artiste Associée Lucrèce Carmignac commence Tyran de Sophocle à la du lieu pendant trois ans. le théâtre au Cours Florent Comédie Française, Paul Romaric Daurier et Hermann dans la classe de Jean- Desveaux dans Les Brigands Lugan qui dirigent Le Pierre Garnier et étudie de Schiller au théâtre 71 Phénix - scène nationale les Arts du spectacle Malako, Stéphane Douret dans
Le mandat de Nikolaï Erdman CLAIRE GONDREXON radiophonique et théâtrale, et dans «Le Dragon» de CRÉATION LUMIÈRE Radio femmes fatales, Une Evgueni Schwartz au Théâtre étrange aventure de Jo 13, Jean Louis Martin Barbaz Claire Gondrexon est Preston, écrit et dirigé par dans Le songe d’une nuit formée à l’école du Théâtre Maya Boquet. En 2013, il d’été de William Shakespeare National de Strasbourg participe aussi aux “Sujets et Du rire aux armes – section régie (promotion à Vif” du festival d’Avignon cabaret au Studio Théâtre 2008), elle y crée la avec Sarah Chaumette et d’Asnières. En 2004, il est lumière des Paravents Mirabelle Rousseau pour l’un des membres fondateurs de Jean Genet, mise en SCUM Rodéo de Valérie de la compagnie Les Sans scène Marie Vayssière Solanas. Il réalise ensuite, Cou pour qui il co-écrit et du Théâtre ambulant les créations sonores des avec Paul Jeanson Banquet à chopalovitch de Simovitch, spectacles de Léna Paugam Babarville et La lamentable mise en scène Richard au CNSAD, de Catherine tragédie du cimetière des Brunel. Elle y fait de la Marnas à la Chartreuse de éléphants dans lesquelles régie générale et plateau Villeneuve les Avignon, de il jouera également. Il joue notamment avec Daniel Laurent Gutmann au Théâtre sous la direction d’Igor Jeanneteau et Marie- du Luxembourg et de Caroline Mendjisky également dans Christine Soma ou encore Marcadé au CNSAD. En Hamlet de Shakespeare, Rêves Rémy Barché. Auparavant, parallèle de ses activités de Wajdi Mouawad, Masques et elle a suivi le DMA Régie sonores, il conçoit des Nez, dans J’ai couru comme du spectacle spécialité installations lumière avec dans un rêve, et dans Notre Lumière à Nantes (2005). la compagnie Microserfs, crâne comme accessoire. À sa sortie du TNS, elle pour La chevauchée sur le fait la régie lumières des lac de Constance de Peter spectacles de Jean-François Handke en 2012, puis avec CHARLIE FABERT Sivadier, d’Éric Lacascade la compagnie Y, pour le COMÉDIEN et de Denis Podalydès. Elle projet Utoya. Il participe crée les lumières de Vincent actuellement, avec la Formé à la Classe Libre des Ecrepont, de Bertrand metteuse en scène Linda Cours Florent, il étudie Bossard, Lorraine de Sagazan Duskova, à la création d’un avec Jean-Pierre Garnier et et collabore également aux dispositif d’audioguide Félicien Jutner. Il intègre créations de C.Lagrange, immersif pour l’espace ensuite le Conservatoire du groupe Kobal’t et du muséal, dans le cadre d’un National Supérieur d’Art collectif La Galerie, mené laboratoire pour l’idefi- Dramatique (promotion par Céline Champinot. CreaTIC. 2017) et travaille sous la direction de Sandy Ouvrier, Yann Joël Collin, LUCAS LELIEVRE NINA MEURISSE Caroline Marcadé, Christophe CRÉATION SONORE COMÉDIENNE Patty, Philippe Minyana, Clément Hervieu-Léger... Il étudie le son en BTS C’est à l’âge de dix En 2015, parallèlement cinéma/audiovisuel avant ans que Nina Meurisse aux cours, il rejoint la d’intégrer en 2008 l’Ecole apparaît dans son premier compagnie le «K», dirigée du Théâtre National de film, une réalisation de par Simon Flaguières. Il Strasbourg. Durant sa Patricia Mazuy, Saint- joue au théâtre sous la formation, il travaille avec Cyr, où elle donne la direction de Jean-Pierre Claude Régy, Jean-Pierre réplique à Isabelle Huppert. Garnier dans Punk Rock de Vincent, Jean Jourdheuil Cette première expérience Simon Stephens ; Yann Joël et Gildas Milin. En 2009, est une révélation pour Collin dans Roberto Zucco il entame une collaboration la jeune femme, et une de Bernard-Marie Koltès ; avec la créatrice sonore fois son baccalauréat en Clément Hervieu-Léger dans Madame Miniature en co- poche, elle quitte sa L’Impromptu de Versailles réalisant la bande son de ville natale de Caen pour de Molière ; Roman Jean Lignes de Faille de N. s’installer à Paris où elle Elie dans Hamlet de Huston puis de Sallinger rentre au Conservatoire Shakespeare ; Milena Csergo de B. M. Koltès, mis en d’Art dramatique du 14ème dans Maintenant ; Pénélope scène par Catherine Marnas. arrondissement de la Biessy dans Noces de Sang Il réalise par la suite capitale, puis au Studio de Frederico Garcia Lorca ; la création sonore des Théâtre d’Asnières. C’est et Simon Flaguières dans le spectacles Ce qui évolue, en 2002 qu’elle décroche un Nid de Cendres, en création ce qui demeure de H. nouveau rôle, cette fois- cette année au théâtre Barker mis en scène par ci à la télévision, en du Nord à Lille, puis en Fanny Mentré, de Amédée participant au téléfilm Des tournée. de Côme De Bellescize, et épaules solides d’Ursula d’un projet de fiction Meier. La même année, âgée
seulement de quatorze ans, il joue dans Le Corbeau et de Federico Garcia Lorca, elle réalise son premier le pouvoir mis en scène par mis en scène par Anahita court-métrage, Petit traité Sophie Gubri au Lucernaire, Gohari. de marketing, qui est puis dans 4.48 Psychose Au Théâtre du Rond-Point, récompensé par le Prix de dans une mise en scène de Pierre Notte la dirige dans l’Humour au Festival de Sara Llorca au Théâtre de Sortir de sa mère / La Chair Houlgate. Les années suivant La Loge et prochainement des tristes culs, diptyque cette reconnaissance, la au Théâtre de l’Aquarium. présenté en 2013, dans C’est jeune actrice enchaîne les En 2015 il travaille avec Noël tant pis, en 2014 et rôles dans des courts- Lorraine de Sagazan sur dans Sur les cendres en métrages comme L’Escalier Démons, une adaptation de la avant en 2016. (2003) et Rachel (2006), pièce de Lars Norén à Mains En 2015, elle fonde le deux réalisations de d’oeuvres, à la Loge et au collectif Les Filles de Frédéric Mermoud qui Théâtre de Belleville et Simone avec Tiphaine remportent de nombreux sera en résidence au Théâtre Gentilleau et Claire Fretel prix. Lorsqu’en 2010 ce de Vanves pour sa prochaine et crée C’est (un peu) dernier décide de se lancer création Une maison de compliqué d’être l’origine dans la réalisation de son Poupée en 2016. du monde, présenté au Rond- premier long-métrage, il Point en octobre 2015 et fait à nouveau appel à Nina repris en septembre 2016. Meurisse, qui endosse le CHLOE OLIVERES rôle principal du thriller COMÉDIENNE Complices, où elle joue aux MATHIEU PEROTTO côtés de Gilbert Melki et Formée au Conservatoire COMÉDIEN Emmanuelle Devos. En 2012, national supérieur d’art elle joue dans le film dramatique (promotion 2009), Mathieu Perotto intègre le policier Mains armées, puis Chloé a pour professeurs CRR d’art dramatique de Lyon joue dans Africaine en 2015. Dominique Valadié, Andrzej dirigé par Philippe Sire en En 2016/2017, elle reprends Seweryn, Gérard Desarthe, 2012. Il a l’opportunité de les rôles d’Agnès Jaoui, Daniel Mesguich, Alfredo travailler entre autres avec sous sa direction, dans Arias, Antoine Mathieu, Laurent Brethome, Richard Cuisine et dépendances et Un Mario Gonzales, Caroline Brunel et le collectif La air de famille. Marcadé… De 2007 à 2009, Meute/Thierry Jolivet. elle participe aux Portraits Il entre en 2015 au CNSAD d’acteurs sous la direction (promotion 2018) et se forme ANTONIN MEYER ESQUERRÉ de Pierre Notte au Théâtre au contact de Nada Strancar, COMÉDIEN du Vieux-Colombier. Elle Yvo Mentens, Caroline participe également à Marcadé, Jean-Yves Ruf, Antonin Meyer Esquerré a des stages avec Ariane Jean-Louis Martinelli et le été formé au Conservatoire Mnouchkine, Krystian Lupa, Birgit Ensemble. National Supérieur d’Art Benjamin Lazar (théâtre À l’occasion des Cartes Dramatique (promotion baroque) ou Ippei Shigeyama Blanches de 2e année au 2009). Au CNSAD, il a pour (Kyogen). CNSAD, il écrit et met en professeurs Dominique Elle joue notamment dans scène sa première pièce, Valadié, Andrzej Seweryn, Il faut je ne veux pas, Casser les miroirs, et Nada Strancar. A sa sortie, un dyptique d’Alfred de joue en parallèle dans il joue au théâtre Le Musset et de Jean-Marie les créations d’autres Laboratoire Chorégraphique Besset, mis en scène par étudiants. En octobre 2018, de Rupture Contemporaine ce dernier ; La Dernière il joue dans une adaptation des Gens, une création Noce, création collective du Piège de Méduse d’Erik collective de la Compagnie masquée du théâtre Nomade Satie, mise en scène d’Alex M42 (Prix Paris Jeunes ; RER de Jean-Marie Besset, Crestey, au Théâtre des Talents, CDN Montluçon, mis en scène par Gilbert Clochards Célestes, à Lyon. Théâtre 13 entre 2010 et Désveaux ; Vania, Histoire Il répète actuellement pour 2014). Il joue en 2012 de la révolte d’après Anton Villa Dolorosa de Rebekka dans Maison d’arrêt d’E. Tchekhov (rôle de Sonia) et Kricheldorf, mise en scène Bond dans une mise en scène Gloire aux endormis, mis en de Pierre Cuq, qui sera d’Aymeline Alix au JTN et scène par Denis Moreau ; présentée au deuxième tour Silence, Travail d’Hélène Asservies de Sue Glover et du concours 2019 du Théâtre Poitevin à Confluences. Il Une famille ordinaire de 13 en mars 2019. intègre également La bande José Pliya, mis en scène par En parallèle, il tourne du Tabou, une mise en scène Maxime Leroux ; Le Cid de pour des court-métrages collective créée au Théâtre Corneille, mis en scène par d’étudiants de la Fémis 13 en 2013, puis Prix du Catherine Hirsch et Antoine ainsi que dans L’État Festival d’Anjou en 2014 et Mory (rôle d’Elvire) ; et Sauvage, deuxième film en tournée depuis. En 2014, dans La Comédie sans titre de David Perrault, aux
côtés d’Alice Isaaz, Déborah François et Bruno Todeschini, dont la sortie est prévue en 2019. BENJAMIN THOLOZAN COMÉDIEN Benjamin Tholozan se forme à l’école du Théâtre National de Chaillot et au Studio d’Asnières (CFA des comédiens). Il travaille au Théâtre sous la direction d’Antoine Bourseiller (Notre-Dame des Fleurs de Jean Genet, Théâtre National de Nice et Théâtre du Gymnase à Marseille), Pauline Bureau (Le Cabaret de 4 sous d’après Brecht), Jean-Paul Wenzel (Les Habitants d’Arlette Namiand, Scène nationale de Sénart), Jean-Louis Martin Barbaz (La Cerisaie de Tchekhov au Théâtre Silvia Monfort, Lorenzaccio au Théâtre de l’Ouest Parisien) et William Mesguich (Ruy Blas au Théâtre Mou etard). Il joue par la suite dans plusieurs créations comme Le laboratoire chorégraphique de rupture contemporaine des gens au Théâtre 13 et au CDN de Montluçon, ainsi que Ceci n’est pas un rêve mis en scène par Lorraine de Sagazan au Théâtre de La Loge et au Théâtre de Belleville. Il est également récitant à l’opéra dans La Flûte enchantée de Mozart au Théâtre du Châtelet et à l’Opéra National de Montpellier. En 2015, il participe au spectacle Murs de la compagnie espagnole La Fura dels Baus à La Villette. Il tourne au cinéma et à la télévision avec Romain Delange, Rémy Bazerque, Frédéric Berthe, Christian Merret-Palmair, Denis Malleval, Stéphane Clavier et Claude Goretta.
CONTACTS Direction artistique Lorraine de Sagazan / La Brèche 9 bis Rue Lucien Sampaix, 75010 Paris +33(0)6 61 75 42 28 Production, diffusion Carole Willemot / AlterMachine carole@altermachine.fr +33(0)6 79 17 36 65 Administration Laure Meilhac / AlterMachine laure@altermachine.fr +33(0)6 50 43 32 16 LA BRECHE LORRAINE DE SAGAZAN
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