L'ABSENCE DE PERE LIBREMENT INSPIRE DE LA PIECE PLATONOV D'ANTON TCHEKHOV MISE EN SCENE LORRAINE DE SAGAZAN CRÉATION JUIN 2019

 
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L'ABSENCE DE PERE LIBREMENT INSPIRE DE LA PIECE PLATONOV D'ANTON TCHEKHOV MISE EN SCENE LORRAINE DE SAGAZAN CRÉATION JUIN 2019
L’ABSENCE
DE PERE
LIBREMENT INSPIRE DE LA PIECE PLATONOV D’ANTON TCHEKHOV
MISE EN SCENE LORRAINE DE SAGAZAN
CRÉATION JUIN 2019
L'ABSENCE DE PERE LIBREMENT INSPIRE DE LA PIECE PLATONOV D'ANTON TCHEKHOV MISE EN SCENE LORRAINE DE SAGAZAN CRÉATION JUIN 2019
L’ABSENCE DE PERE
CRÉATION JUIN 2019

Librement adapté de la pièce Platonov d’Anton Tchekhov
Conception et mise en scène Lorraine de Sagazan
Adaptation Lorraine de Sagazan et Guillaume Poix
Avec Lucrèce Carmignac, Romain Cottard, Charlie Fabert, Nina Meurisse, Antonin Meyer-
Esquerré, Chloé Oliveres, Mathieu Perotto, Benjamin Tholozan
Lumières Claire Gondrexon
Création sonore Lucas Lelièvre
Régie générale Kourou
Espace scénographique Marc Lainé
Production, diffusion Carole Willemot / AlterMachine
Administration Laure Meilhac / AlterMachine

Production en cours La Brèche
Coproduction CDN de Normandie-Rouen, Théâtre Dijon Bourgogne - CDN, Les Nuits de Fourvière,
MC93 - Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis, Le Phénix - Scène nationale de
Valenciennes, Le Théâtre de Châtillon, TU-Nantes (en cours) Résidences de création au CDN
de Normandie-Rouen, Théâtre de la Bastille - Paris, TU-Nantes, MC93 - Bobigny et Nuits de
Fourvière.

CALENDRIER PREVISIONNEL
Du 25 au 30 juin 2018 - travail à la table - CDN de Normandie-Rouen (76)
du 18 février au 3 mars 2019 - travail à la table - MC93, Bobigny (93)
du 25 mars au 29 mars 2019 - répétitions - Théâtre de la Bastille, Paris (75)
du 8 au 20 avril 2019 - répétitions - CDN de Normandie-Rouen (76)
du 23 au 26 avril 2019 - répétitions - Théâtre de la Bastille, Paris (75)
du 29 avril au 11 mai 2019 - répétitions - MC93, Bobigny (93)
du 3 juin au 15 juin 2019 - répétitions - TU Nantes (44)
du 17 au 26 juin 2019 - résidence de création, Les Nuits de Fourvière, Lyon (69)
Juin 2019 [CRÉATION] Festival Les Nuits de Fourvière 2019, Lyon (69)- 4 représentations
Juillet 2019 Festival Paris L’été, Paris (75)- 3 représentations

TOURNÉE AUTOMNE 2019 - HIVER 2020 EN COURS DE CONSTRUCTION
Confirmés : MC93-Bobigny (7 représentations), CDN Normandie-Rouen (4 représentations),
Théâtre de Cornouailles, scène nationale de Quimper (3 représentations), le TU-Nantes (4
représentations), Le Quai - CDN d’Angers(2 représentations), Théâtre de Châtillon (1 à
2 représentations), CDN Dijon-Bourgogne (4 représentations), Le Phénix - Scène nationale
de Valenciennes (2 représentations), La Comédie de Reims (2 à 3 représentations), L’Onde
Théâtre - centre d’art de Vélizy (1 à 2 représentations), Théâtre Firmin Gémier / La
Piscine (1 représentation).

CONTACTS
Direction artistique
Lorraine de Sagazan / La Brèche
9 bis Rue Lucien Sampaix, 75010 Paris
+33(0)6 61 75 42 28

Production, diffusion
Carole Willemot / AlterMachine
carole@altermachine.fr
+33(0)6 79 17 36 65

Administration
Laure Meilhac / AlterMachine
laure@altermachine.fr
+33(0)6 50 43 32 16
L'ABSENCE DE PERE LIBREMENT INSPIRE DE LA PIECE PLATONOV D'ANTON TCHEKHOV MISE EN SCENE LORRAINE DE SAGAZAN CRÉATION JUIN 2019
PRESENTATION
Platonov : Il n’y a pas de pire malheur que de ne pouvoir se respecter soi-même ! Mon Dieu !
Je ne vois rien en moi à quoi je puisse me raccrocher, rien qui m’oblige à me respecter, à
m’aimer un tant soit peu. (Acte II , tableau 2, scène 3)

Anna Petrovna : Si on boit, on crève, mais si on ne boit pas, on crève aussi, alors buvons…
(Acte III , scène 5)

RÉSUMÉ DE LA PIÈCE ORIGINALE

Platonov ou L’absence de Père est une pièce de jeunesse sans titre, démesurée et inachevée,
commencée en 1878 par Anton Tchekhov. Il a alors dix-huit ans. La première traduction
française est une version courte d’Elsa Triolet publiée en 1962 de manière posthume. Il
faut attendre 2004 pour que la première traduction intégrale française d’André Markowicz et
de Françoise Morvan soit éditée.

Anna Petrovna attend de nombreux invités dans sa propriété de famille. Peu à peu, ceux-ci
arrivent. Voisins, membres de la famille, aristocrates sans le sou, propriétaires fonciers,
banquiers, commerçants gravitent autour d’elle et de son domaine. Parmi eux Platonov, un
type de classe moyenne devenu instituteur malgré d’autres ambitions et sa femme avec qui
il semble s’être marié par ennui ou convention. Platonov, tiraillé entre son mal-être et
son désir de vie et objet des projections continuelles de son entourage, provoque, agite,
plaisante, déçoit en séduisant et meurt presque par hasard. Les fêtes nocturnes et arrosées
dans la propriété qui sera bientôt vendue et ses alentours permettent d’oublier un temps
seulement le poids des dettes.

« Tout enfant j’ai senti dans mon cœur deux sentiments contradictoires.
L’horreur de la vie et l’extase de la vie. » Charles Baudelaire

« Vous me dites que vous avez pleuré en regardant mes pièces, et pourtant ce n’est pas
dans ce but que je les ai écrites, c’est Alexéev (K.S. Stanislavski) qui les a rendues
larmoyantes. Moi je voulais autre chose...Je voulais seulement dire aux gens, honnêtement :
Regardez-vous, regardez comme tous vous vivez mal.» Anton Tchekov à A.N Tikhonov.

Platonov : Je ne suis pas le seul à ne rien valoir, on est tous pareil. Tous. Mon dieu où
est l’humanité ? Moi aussi je me pose là. Ne va pas chez elle. Tu vas gâcher sa vie, tu vas
la détruire. Si je partais, je resterais chez elle, je vivrais comme un ivrogne... Débauché,
imbécile, toujours soûl...Né d’une mère débile et d’un père alcoolique. Le père...La mère
! Le père... Que vos os se retournent dans vos tombes, comme vous avez retourné ma vie.
qu’est-ce que je dis ? Pardon... Dormez en Paix. (Acte II, tableau 2)
NOTE                                           intellectuelle. Qui a du boire la cigüe ?
                                               L’homme qui a été condamné pour avoir
                                               corrompu la jeunesse d’Athènes parce qu’il

D’INTENTION                                    posait trop de questions... Pour Dostoievski
                                               « les peuples peuvent aller contre leurs
                                               intérêts rationnels juste pour le plaisir
                                               d’envoyer balader le système. » Platonov
Glagoliev : Ah messieurs, vous n’avez pas      est-il ainsi ? Ce type de classe moyenne
connu le passé. Vous ne parleriez pas ainsi…   devenu instituteur mais qui se rêvait
Là, vous auriez compris… Vous ne pouvez pas    ailleurs, plus grand... Ce qui m’intéresse
comprendre !                                   avec ce travail, c’est également la question
Voïnitsev : Non, nous ne l’avons pas connu     de l’hospitalité et ainsi de la difficulté
le passé, mais nous le sentons bien souvent,   à faire entrer quelqu’un qui excède ses
ici, là… Mais vous c’est le présent que vous   dimensions.
ne sentez pas.
(Acte I , scène 3)                             Également la vulnérabilité et la capacité à
                                               agir. A l’heure d’enterrer les morts et de
Anna Petrovna : N’est-ce pas ? L’essentiel     réparer les vivants Il est peut-être temps
est bien là… Qu’il y ait un peu moins de       d’agir en son nom ? Platonov est le meilleur
bêtise, que les gens soient moins bêtes, le    exemple de l’incertitude de notre époque.
reste viendra tout seul…                       C’est un homme qui travaille, relié au monde
(Acte I , scène 3)                             social, qui existe fortement par le regard
                                               des autres et de qui on attend beaucoup plus
                                               que ses capacités. Ce qui le mène à brûler
Platonov, homme d’une trentaine d’années       volontairement et en pleine conscience une
dresse le portrait de toute une génération     partie de son énergie vitale, sans rien
qui se cherche. L’homme aspire-t-il            attendre en échange, en pure perte.
seulement à être reconnu et non à être ?
Nous aspirons tous à voir notre valeur         Pris dans un chaos qu’il ne peut pas
reconnue de façon objective par les autres.    prétendre ordonner, il court après sa
Nous ne nous contentons pas d’être, nous       mort comme la pièce vers sa fin. La pièce
voulons plus : la reconnaissance que cet       visionnaire de Tchekhov sur fond de
être a de la valeur. Nous nous battons         fracture sociale annonce les prémisses de
sans cesse pour la reconnaissance. Reste       la révolution Russe. Elle résonne évidemment
à savoir ce qui apparaît de ces moments        aujourd’hui encore. Nous qui vivons avec
où nous ne cherchons plus rien – ni le         cette certitude que « ça ne va pas pouvoir
sens de la vie, ni le regard des autres.       continuer comme ça » dans un monde où
Où nous sommes enfin capables d’être au        l’individu ne semble avoir de valeur que
présent de nos vies. Mais que faire ici        face au marché. Chez Tchekhov les pauvres
et maintenant ? Semblent se demander tous      meurent ou disparaissent jetés dehors par
les personnages de la pièce. « Focus on        la nouvelle bourgeoisie souveraine.
what matters ! » Répond Noam Chomsky. Mais
se concentrer sur l’essentiel quand tout       S’il nous est imposé d’être responsables
est fait pour nous distraire ? Qu’est-ce       de nos vies c’est une idée qui supposent
que l’essentiel et comment développer de       que les êtres assumeraient totalement la
l’attention ? Platonov, dont le titre serait   responsabilité de leurs propres existences.
plus justement traduit par « L’Ere des         Alors que faire des inégalités sociales
Enfants sans Père » pièce inachevée immense,   ? Cette dissymétrie est susceptible de
construite dans l’absence de regard, brute,    produire une dépendance pour celui qui en
débarrassée du savoir faire de l’auteur        est victime. Les conditions pour persévérer
confirmé que Tchekhov deviendra, gigantesque   dans son être sont détruites par le marché
brouillon dont les absences et les aspérités   et par des États qui se désolidarisent de
sont au plus proche de la vie même pose la     la prise en charge sociale et publique.
question de l’Héritage et de l’absence de      Alors comment être tenu responsable de sa
Père (propre et figuré, l’absence de pairs     propre existence quand les conditions de vie
aussi), Platonov s’avérant être le Père le     sont systématiquement décimées ?
plus défaillant de tous.
                                               LORRAINE DE SAGAZAN, Février 2018
Monter cette pièce est un moyen de réfléchir
collectivement aux âges de la vie comme une
question contemporaine et à ce concept un
peu flou de génération. Celle qui est la
nôtre. Sur quels mensonges vivons nous ?
Platonov s’élève ici comme un esprit
critique. Les esprits critiques parviennent
rarement à faire éclater les mensonges
collectifs. Cela vaut aussi pour l’histoire
LA PLACE DU SPECTATEUR

Je cherche à construire L’Absence de Père dans un espace qui s’écarte un peu du dispositif
traditionnel proposant ainsi aux spectateurs disposés en quadri-frontal et dans une grande
proximité avec le plateau, une autonomie de regard. J’imagine un espace à la démesure de la
pièce de Tchekhov - une salle totalement modulable ou un très grand plateau investi par les
acteurs et les spectateurs à la fois - pouvant permettre la figuration des différents lieux
de la pièce en simultanée ; les différentes pièces de la maison d’Anna Petrovna, le jardin,
la maison de Platonov, la forêt. Ce n’est pas ici le décor qui se modifie au fur et à mesure
de la représentation mais les espaces qui cohabitent. Les acteurs s’y déplacent, créant une
permanence du jeu et différents points de regards pour le spectateur-créateur puisque les
acteurs jouerons du début à la fin de la pièce sans aucune interruptions (pas de coulisses
ici, tout à vue). Le projet s’envisage à mi-chemin entre la représentation théâtrale et
l’installation plastique, dans le dispositif scénique dont la référence de départ s’inspire
du film de Lars Von Trier DOGVILLE.

L’Absence de Père s’envisage dans la continuité du travail mené avec Démons et Une maison de
poupée et poursuit un cycle abordant des textes fondateurs en poussant les limites du cadre
de représentation et en se faisant les interprètes de notre époque. La place du spectateur
est centrale dans le travail de la compagnie. Il ne s’agit pas de populisme ou de répondre à
une demande quelconque mais d’en avoir conscience très fortement, de proposer une expérience
neuve et unique chaque soir célébrant ainsi ce rassemblement – parce que s’en est un - comme
la spécificité du théâtre de construire ensemble chaque représentation au présent. J’aime
penser le mot « représentation » dans le sens littéral de « présentation de nouveau » où
le spectateur n’est plus seulement un paysage lointain interchangeable mais un acteur de
l’oeuvre qui s’écrit différemment chaque soir.

LE REEL ET LA FICTION

Je souhaite opérer de nouveau ce frottement entre le réel et la fiction. Ainsi pour connecter
l’oeuvre de Tchekhov au réel de notre époque, je propose dans ce travail de confronter des
acteurs de profession (les acteurs de la Brèche) à des acteurs de circonstances. C’est-à-dire
des gens qui ne font pas du théâtre un métier.
Nous avons interrogé nos pères autour de la pièce de Tchekhov. Nos pères biologiques mais
aussi ceux qui étaient pour nous des pères figurés, spirituels. Nous avons fait de même avec
nos mères. Nous avons évoqué avec eux la notion d’héritage et les avons questionnés sur leur
jeunesse, leurs conditions de vie à cette époque, les aspirations qu’ils avaient à notre
âge. Nous les avons filmés. Cette matière servira à la représentation ou simplement à nos
recherches de répétitions mais nous écrivons la partition des pères de la pièce en fonction
de ces trouvailles.
A chaque représentation la figure d’un père sera présent au plateau comme un spectre visible,
témoin du réel écrasant ou porteur.
Leur présence désincarnée c’est aussi l’impossibilité de s’opposer réellement, de faire
débat, et donc de s’affranchir et de construire. Ce qui me semble être un des points
importants de la pièce.
En plus de cette partie adaptée, mue par la compréhension que Tchekhov écrit sur des gens
ordinaires figés entre le ressassement du passé et le fantasme d’un futur utopique, j’ai
demandé aux acteurs en répétitions de raconter au public des souvenirs d’enfance concernant
leurs parents, ciblés sur des thématiques présentes dans la pièce. Le (non)dialogue avec les
pères s’envisage entre réalité concrète et fantasmée, fiction et mise en abîme et renforce
l’idée du théâtre comme espace où l’émotion n’est jamais jouée mais vécue au présent.

« En acceptant la pensée de la mort
peut-être pouvons nous apprendre à vivre enfin. »

« L’oeuvre augmente de sa propre réception
dans le temps et dans l’espace » Walter Benjamin
LA FIGURE DE PLATONOV

A mon avis, Platonov n’est pas l’homme cynique, désabusé et franchement désagréable que
l’on voit souvent. En réfléchissant à ce qui provoque chez lui cette admiration de la part
des autres personnages de la pièce et en essayant d’y apporter une crédibilité, j’ai décidé
de prendre Tchekhov au mot et de réfléchir comme une piste d’interprétation au nom de son
personnage. Platonov : petit Platon. Oui, il y a sans-doute de l’ironie là-dedans parce que
Platonov est un instituteur de campagne mais pas seulement. Il est l’esprit critique. Celui,
fascinant et redouté, qui provoque l’électrochoc Socratique auprès de ses pairs figés dans
leurs existences. Il est l’anti-dogmatique qui propose, par la dialectique, de maintenir le
questionnement et fait s’acheminer les autres personnages vers un doute insupportable pour
certains.

Platonov : Je t’aurais aimé d’un immense amour si tu vivais ne serait-ce qu’une petite
semaine selon une éthique, même la plus misérable.

Nicolas : Peut-être que je n’ai plus de morale. Mais ça n’est pas toi qui pourra changer ça.
Peut-être que je n’en ai jamais eu. Et que je le savais déjà quand on ramassait des zéros au
collège. On n’était pas fait pour de grandes choses. Et ça on aurait dû le savoir beaucoup
plus tôt. Qu’est-ce que tu crois ? J’ai vu il y a quelques jours chez une amie, des portraits
d’hommes contemporains importants, et j’ai lu leurs biographies. On n’y est pas, ni toi, ni
moi parmi les hommes contemporains qui comptent. Moi ça ne me dérange pas, c’est Sophie que
ça trouble.»
(Acte II, tableau 1)
Dogville, Lars Von Trier, 2003
L’EQUIPE                       de Valenciennes, lui
                               proposent d’intégrer le POLE
                               EUROPÉEN DE CRÉATION pour
                                                              à l’université Sorbonne
                                                              Nouvelle. Elle poursuit son
                                                              cursus au Studio Théâtre
                               ses prochaines recherches.     d’Asnières et commence à
LORRAINE DE SAGAZAN            A l’automne 2017, Lorraine     travailler avec Louise
ADAPTATION, CONCEPTION         met en scène le texte          Deschamps Makeie, qui
ET MISE EN SCÈNE               francophone lauréat du PRIX    la met en scène dans Le
                               RFI et le Conseil Général du   Privilège des chemins de
Lorraine de Sagazan est        93 lui commande un spectacle   Fernando Pessoa, dans lequel
actrice de formation. Entre    jeune public LES RÈGLES DU     elle interprète le rôle
2008 et 2014 elle joue dans    JEU, écrit par l’auteur Yann   de Salomé. Elle intègre
de nombreuses productions      Verburgh, la création voit     le CFA des comédiens du
et projets collectifs. Afin    le jour en janvier 2018.       Studio d’Asnières et joue
de se former à la mise en      En mai 2018, elle monte        dans plusieurs de leurs
scène, elle part à Berlin en   une adaptation de VANIA sur    créations dont La Cerisaie
mai 2014 et assiste Thomas     l’invitation Théâtre Bronski   mise en scène par Jean-Louis
Ostermeier qui répète LE       + Grünberg à Vienne avec       Martin Barbaz au Théâtre
MARIAGE DE MARIA BRAUN pour    des acteurs autrichiens.       Silvia Monfort (Prix du
le Festival d’Avignon, la      L’ABSENCE DE PÈRE, d’après     public au festival d’Anjou),
Schaubühne et le Théâtre       PLATONOV de Tchekhov, la       Les Trente Millions de
de la Ville. On lui propose    prochaine création de la       Gladiator de Labiche mise
alors de participer au         compagnie aura lieu en Juin    en scène par Hervé Van der
Festival Fragments d’Été.      2019 au Festival Les Nuits     Meulen et joué au Théâtre
Elle choisit de travailler     de Fourvière à Lyon.           de l’Ouest Parisien, puis
sur une adaptation de DÉMONS                                  en tournée. Sortant du
de Lars Noren. Après une                                      CFA, elle travaille avec
résidence au Théâtre de la     LA BRÈCHE                      le groupe ACM, dans Procès
Bastille, le spectacle est                                    ivre présenté au Théâtre
créé à La Loge, puis au        La Brèche est une compagnie    du Soleil à la Cartoucherie
Théâtre de Belleville pour     fondée en 2015 par Lorraine    et dans Casimir et Caroline
soixante dates à l’automne     de Sagazan. Un des aspects     joué au Théâtre 13, à Mains
2015. C’est à cette occasion   principaux du travail est      d’OEuvres puis en tournée.
que la Compagnie La Brèche     d’explorer les possibilités    Elle participe également à
est fondée. DÉMONS sera        d’un théâtre vivant, incarné   la création collective Le
programmé par la suite à       et d’un jeu sans cesse         Laboratoire chorégraphique
La Manufacture à Avignon       au présent confrontant         de rupture contemporaine
en 2016. Il sera repris        la fiction d’une œuvre         des gens, prix Paris jeunes
en octobre 2017 au Monfort     au réel. Le travail de         talents, en résidence au
Théâtre à Paris. Entre         mise en scène questionne       CDN de Montluçon, puis joué
temps, elle est intervenante   constamment la place donnée    au Théâtre 13. Elle joue
dans plusieurs écoles          au spectateur, les codes       aussi dans Farenheit 451
qui forment les jeunes         de la représentation et la     mis en scène par David Gery
acteurs, notamment au LFTP     nécessité de raconter sans     au Théâtre de la Commune et
à Montreuil et à l’Ecole       filtre, les êtres de notre     au Théâtre des Célestins à
Nationale de la Comédie        époque, leurs difficultés à    Lyon.
de Saint-Etienne. Romeo        exister, à vivre ensemble.
Castellucci lui propose de
poursuivre sa formation en     « L’art n’est pas à mes yeux   ROMAIN COTTARD
assistant aux répétitions      une réjouissance solitaire.    COMÉDIEN
des quatre spectacles qu’il    Il est un moyen d’émouvoir
présente en 2015/2016 à        le plus grand nombre           Formé chez Jean Louis Martin
Paris. A l’automne 2016,       d’hommes en leur offrant       Barbaz au Studio Théâtre
après avoir été artiste en     une image privilégiée des      d’Asnières, il travaille au
résidence au Théâtre de        souffrances et des joies       théâtre sous la direction
Vanves, au CENTQUATRE et à     communes. »                    de Declan Donnellan dans
Mains d’Œuvres, elle créé      Imre Kertész                   Andromaque de Racine aux
une adaptation de UNE MAISON                                  Bou es du Nord, Denis
DE POUPÉE de Henrik Ibsen.                                    Podalydès dans Cyrano de
David Bobée et Philippe        LUCRÈCE CARMIGNAC              Bergerac d’Edmond Rostand
Chamaux, qui dirigent le       COMÉDIENNE                     à la Comédie Française,
CDN de Rouen lui proposent                                    Benno Besson dans OEdipe
de devenir Artiste Associée    Lucrèce Carmignac commence     Tyran de Sophocle à la
du lieu pendant trois ans.     le théâtre au Cours Florent    Comédie Française, Paul
Romaric Daurier et Hermann     dans la classe de Jean-        Desveaux dans Les Brigands
Lugan qui dirigent Le          Pierre Garnier et étudie       de Schiller au théâtre 71
Phénix - scène nationale       les Arts du spectacle          Malako, Stéphane Douret dans
Le mandat de Nikolaï Erdman    CLAIRE GONDREXON               radiophonique et théâtrale,
et dans «Le Dragon» de         CRÉATION LUMIÈRE               Radio femmes fatales, Une
Evgueni Schwartz au Théâtre                                   étrange aventure de Jo
13, Jean Louis Martin Barbaz   Claire Gondrexon est           Preston, écrit et dirigé par
dans Le songe d’une nuit       formée à l’école du Théâtre    Maya Boquet. En 2013, il
d’été de William Shakespeare   National de Strasbourg         participe aussi aux “Sujets
et Du rire aux armes –         section régie (promotion       à Vif” du festival d’Avignon
cabaret au Studio Théâtre      2008), elle y crée la          avec Sarah Chaumette et
d’Asnières. En 2004, il est    lumière des Paravents          Mirabelle Rousseau pour
l’un des membres fondateurs    de Jean Genet, mise en         SCUM Rodéo de Valérie
de la compagnie Les Sans       scène Marie Vayssière          Solanas. Il réalise ensuite,
Cou pour qui il co-écrit       et du Théâtre ambulant         les créations sonores des
avec Paul Jeanson Banquet à    chopalovitch de Simovitch,     spectacles de Léna Paugam
Babarville et La lamentable    mise en scène Richard          au CNSAD, de Catherine
tragédie du cimetière des      Brunel. Elle y fait de la      Marnas à la Chartreuse de
éléphants dans lesquelles      régie générale et plateau      Villeneuve les Avignon, de
il jouera également. Il joue   notamment avec Daniel          Laurent Gutmann au Théâtre
sous la direction d’Igor       Jeanneteau et Marie-           du Luxembourg et de Caroline
Mendjisky également dans       Christine Soma ou encore       Marcadé au CNSAD. En
Hamlet de Shakespeare, Rêves   Rémy Barché. Auparavant,       parallèle de ses activités
de Wajdi Mouawad, Masques et   elle a suivi le DMA Régie      sonores, il conçoit des
Nez, dans J’ai couru comme     du spectacle spécialité        installations lumière avec
dans un rêve, et dans Notre    Lumière à Nantes (2005).       la compagnie Microserfs,
crâne comme accessoire.        À sa sortie du TNS, elle       pour La chevauchée sur le
                               fait la régie lumières des     lac de Constance de Peter
                               spectacles de Jean-François    Handke en 2012, puis avec
CHARLIE FABERT                 Sivadier, d’Éric Lacascade     la compagnie Y, pour le
COMÉDIEN                       et de Denis Podalydès. Elle    projet Utoya. Il participe
                               crée les lumières de Vincent   actuellement, avec la
Formé à la Classe Libre des    Ecrepont, de Bertrand          metteuse en scène Linda
Cours Florent, il étudie       Bossard, Lorraine de Sagazan   Duskova, à la création d’un
avec Jean-Pierre Garnier et    et collabore également aux     dispositif d’audioguide
Félicien Jutner. Il intègre    créations de C.Lagrange,       immersif pour l’espace
ensuite le Conservatoire       du groupe Kobal’t et du        muséal, dans le cadre d’un
National Supérieur d’Art       collectif La Galerie, mené     laboratoire pour l’idefi-
Dramatique (promotion          par Céline Champinot.          CreaTIC.
2017) et travaille sous
la direction de Sandy
Ouvrier, Yann Joël Collin,     LUCAS LELIEVRE                 NINA MEURISSE
Caroline Marcadé, Christophe   CRÉATION SONORE                COMÉDIENNE
Patty, Philippe Minyana,
Clément Hervieu-Léger...       Il étudie le son en BTS        C’est à l’âge de dix
En 2015, parallèlement         cinéma/audiovisuel avant       ans que Nina Meurisse
aux cours, il rejoint la       d’intégrer en 2008 l’Ecole     apparaît dans son premier
compagnie le «K», dirigée      du Théâtre National de         film, une réalisation de
par Simon Flaguières. Il       Strasbourg. Durant sa          Patricia Mazuy, Saint-
joue au théâtre sous la        formation, il travaille avec   Cyr, où elle donne la
direction de Jean-Pierre       Claude Régy, Jean-Pierre       réplique à Isabelle Huppert.
Garnier dans Punk Rock de      Vincent, Jean Jourdheuil       Cette première expérience
Simon Stephens ; Yann Joël     et Gildas Milin. En 2009,      est une révélation pour
Collin dans Roberto Zucco      il entame une collaboration    la jeune femme, et une
de Bernard-Marie Koltès ;      avec la créatrice sonore       fois son baccalauréat en
Clément Hervieu-Léger dans     Madame Miniature en co-        poche, elle quitte sa
L’Impromptu de Versailles      réalisant la bande son de      ville natale de Caen pour
de Molière ; Roman Jean        Lignes de Faille de N.         s’installer à Paris où elle
Elie dans Hamlet de            Huston puis de Sallinger       rentre au Conservatoire
Shakespeare ; Milena Csergo    de B. M. Koltès, mis en        d’Art dramatique du 14ème
dans Maintenant ; Pénélope     scène par Catherine Marnas.    arrondissement de la
Biessy dans Noces de Sang      Il réalise par la suite        capitale, puis au Studio
de Frederico Garcia Lorca ;    la création sonore des         Théâtre d’Asnières. C’est
et Simon Flaguières dans le    spectacles Ce qui évolue,      en 2002 qu’elle décroche un
Nid de Cendres, en création    ce qui demeure de H.           nouveau rôle, cette fois-
cette année au théâtre         Barker mis en scène par        ci à la télévision, en
du Nord à Lille, puis en       Fanny Mentré, de Amédée        participant au téléfilm Des
tournée.                       de Côme De Bellescize, et      épaules solides d’Ursula
                               d’un projet de fiction         Meier. La même année, âgée
seulement de quatorze ans,     il joue dans Le Corbeau et     de Federico Garcia Lorca,
elle réalise son premier       le pouvoir mis en scène par    mis en scène par Anahita
court-métrage, Petit traité    Sophie Gubri au Lucernaire,    Gohari.
de marketing, qui est          puis dans 4.48 Psychose        Au Théâtre du Rond-Point,
récompensé par le Prix de      dans une mise en scène de      Pierre Notte la dirige dans
l’Humour au Festival de        Sara Llorca au Théâtre de      Sortir de sa mère / La Chair
Houlgate. Les années suivant   La Loge et prochainement       des tristes culs, diptyque
cette reconnaissance, la       au Théâtre de l’Aquarium.      présenté en 2013, dans C’est
jeune actrice enchaîne les     En 2015 il travaille avec      Noël tant pis, en 2014 et
rôles dans des courts-         Lorraine de Sagazan sur        dans Sur les cendres en
métrages comme L’Escalier      Démons, une adaptation de la   avant en 2016.
(2003) et Rachel (2006),       pièce de Lars Norén à Mains    En 2015, elle fonde le
deux réalisations de           d’oeuvres, à la Loge et au     collectif Les Filles de
Frédéric Mermoud qui           Théâtre de Belleville et       Simone avec Tiphaine
remportent de nombreux         sera en résidence au Théâtre   Gentilleau et Claire Fretel
prix. Lorsqu’en 2010 ce        de Vanves pour sa prochaine    et crée C’est (un peu)
dernier décide de se lancer    création Une maison de         compliqué d’être l’origine
dans la réalisation de son     Poupée en 2016.                du monde, présenté au Rond-
premier long-métrage, il                                      Point en octobre 2015 et
fait à nouveau appel à Nina                                   repris en septembre 2016.
Meurisse, qui endosse le       CHLOE OLIVERES
rôle principal du thriller     COMÉDIENNE
Complices, où elle joue aux                                   MATHIEU PEROTTO
côtés de Gilbert Melki et      Formée au Conservatoire        COMÉDIEN
Emmanuelle Devos. En 2012,     national supérieur d’art
elle joue dans le film         dramatique (promotion 2009),   Mathieu Perotto intègre le
policier Mains armées, puis    Chloé a pour professeurs       CRR d’art dramatique de Lyon
joue dans Africaine en 2015.   Dominique Valadié, Andrzej     dirigé par Philippe Sire en
En 2016/2017, elle reprends    Seweryn, Gérard Desarthe,      2012. Il a l’opportunité de
les rôles d’Agnès Jaoui,       Daniel Mesguich, Alfredo       travailler entre autres avec
sous sa direction, dans        Arias, Antoine Mathieu,        Laurent Brethome, Richard
Cuisine et dépendances et Un   Mario Gonzales, Caroline       Brunel et le collectif La
air de famille.                Marcadé… De 2007 à 2009,       Meute/Thierry Jolivet.
                               elle participe aux Portraits   Il entre en 2015 au CNSAD
                               d’acteurs sous la direction    (promotion 2018) et se forme
ANTONIN MEYER ESQUERRÉ         de Pierre Notte au Théâtre     au contact de Nada Strancar,
COMÉDIEN                       du Vieux-Colombier. Elle       Yvo Mentens, Caroline
                               participe également à          Marcadé, Jean-Yves Ruf,
Antonin Meyer Esquerré a       des stages avec Ariane         Jean-Louis Martinelli et le
été formé au Conservatoire     Mnouchkine, Krystian Lupa,     Birgit Ensemble.
National Supérieur d’Art       Benjamin Lazar (théâtre        À l’occasion des Cartes
Dramatique (promotion          baroque) ou Ippei Shigeyama    Blanches de 2e année au
2009). Au CNSAD, il a pour     (Kyogen).                      CNSAD, il écrit et met en
professeurs Dominique          Elle joue notamment dans       scène sa première pièce,
Valadié, Andrzej Seweryn,      Il faut je ne veux pas,        Casser les miroirs, et
Nada Strancar. A sa sortie,    un dyptique d’Alfred de        joue en parallèle dans
il joue au théâtre Le          Musset et de Jean-Marie        les créations d’autres
Laboratoire Chorégraphique     Besset, mis en scène par       étudiants. En octobre 2018,
de Rupture Contemporaine       ce dernier ; La Dernière       il joue dans une adaptation
des Gens, une création         Noce, création collective      du Piège de Méduse d’Erik
collective de la Compagnie     masquée du théâtre Nomade      Satie, mise en scène d’Alex
M42 (Prix Paris Jeunes         ; RER de Jean-Marie Besset,    Crestey, au Théâtre des
Talents, CDN Montluçon,        mis en scène par Gilbert       Clochards Célestes, à Lyon.
Théâtre 13 entre 2010 et       Désveaux ; Vania, Histoire     Il répète actuellement pour
2014). Il joue en 2012         de la révolte d’après Anton    Villa Dolorosa de Rebekka
dans Maison d’arrêt d’E.       Tchekhov (rôle de Sonia) et    Kricheldorf, mise en scène
Bond dans une mise en scène    Gloire aux endormis, mis en    de Pierre Cuq, qui sera
d’Aymeline Alix au JTN et      scène par Denis Moreau ;       présentée au deuxième tour
Silence, Travail d’Hélène      Asservies de Sue Glover et     du concours 2019 du Théâtre
Poitevin à Confluences. Il     Une famille ordinaire de       13 en mars 2019.
intègre également La bande     José Pliya, mis en scène par   En parallèle, il tourne
du Tabou, une mise en scène    Maxime Leroux ; Le Cid de      pour des court-métrages
collective créée au Théâtre    Corneille, mis en scène par    d’étudiants de la Fémis
13 en 2013, puis Prix du       Catherine Hirsch et Antoine    ainsi que dans L’État
Festival d’Anjou en 2014 et    Mory (rôle d’Elvire) ; et      Sauvage, deuxième film
en tournée depuis. En 2014,    dans La Comédie sans titre     de David Perrault, aux
côtés d’Alice Isaaz,
Déborah François et Bruno
Todeschini, dont la sortie
est prévue en 2019.

BENJAMIN THOLOZAN
COMÉDIEN

Benjamin Tholozan se forme
à l’école du Théâtre
National de Chaillot et au
Studio d’Asnières (CFA des
comédiens). Il travaille au
Théâtre sous la direction
d’Antoine Bourseiller
(Notre-Dame des Fleurs
de Jean Genet, Théâtre
National de Nice et Théâtre
du Gymnase à Marseille),
Pauline Bureau (Le Cabaret
de 4 sous d’après Brecht),
Jean-Paul Wenzel (Les
Habitants d’Arlette Namiand,
Scène nationale de Sénart),
Jean-Louis Martin Barbaz
(La Cerisaie de Tchekhov
au Théâtre Silvia Monfort,
Lorenzaccio au Théâtre
de l’Ouest Parisien) et
William Mesguich (Ruy Blas
au Théâtre Mou etard).
Il joue par la suite dans
plusieurs créations comme Le
laboratoire chorégraphique
de rupture contemporaine
des gens au Théâtre 13 et
au CDN de Montluçon, ainsi
que Ceci n’est pas un rêve
mis en scène par Lorraine
de Sagazan au Théâtre de
La Loge et au Théâtre de
Belleville. Il est également
récitant à l’opéra dans La
Flûte enchantée de Mozart
au Théâtre du Châtelet
et à l’Opéra National de
Montpellier. En 2015, il
participe au spectacle Murs
de la compagnie espagnole
La Fura dels Baus à La
Villette. Il tourne au
cinéma et à la télévision
avec Romain Delange, Rémy
Bazerque, Frédéric Berthe,
Christian Merret-Palmair,
Denis Malleval, Stéphane
Clavier et Claude Goretta.
CONTACTS
Direction artistique
Lorraine de Sagazan / La Brèche
9 bis Rue Lucien Sampaix, 75010 Paris
+33(0)6 61 75 42 28

Production, diffusion
Carole Willemot / AlterMachine
carole@altermachine.fr
+33(0)6 79 17 36 65

Administration
Laure Meilhac / AlterMachine
laure@altermachine.fr
+33(0)6 50 43 32 16

                                 LA BRECHE
                                 LORRAINE DE SAGAZAN
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