L'équipe " La Côte Saint Jacques " est la Meilleure Brigade de France 2020
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L’équipe « La Côte Saint Jacques » est la Meilleure Brigade de France 2020 Le Concours 2020 de la Meilleure Brigade de France, organisé par METRO sous l’impulsion et la présidence de Gilles Goujon depuis 2013, a été remporté par la brigade du restaurant La Côte Saint-Jacques, à Joigny. Alexandre Bondoux (Chef de cuisine), Nicolas Keller (apprenti) et Pascal Bondoux (Maître
d’hôtel) ont remporté la 6ème édition de ce trophée. Le palmarès a été proclamé le 20 janvier 2020 au Meurice à Paris. ©METRO FRANCE B.Feytit – G.Goujon – V.Ferniot Ce concours d’élite de cuisine professionnelle vise à récompenser l’excellence d’un travail d’équipe. Sélectionnées sur dossier, 6 brigades finalistes composées d’un chef de cuisine, d’un apprenti (ou un commis) ainsi que d’un maître d’hôtel (ou chef de rang), s’affrontent chaque année pour remporter le prix de La Meilleure Brigade de France. La finale du Concours de La Meilleure Brigade de France s’est tenue les 20 et 21 janvier 2020 à l’école Ferrandi, sur le Campus de Saint Gratien. Les candidats ont présenté leurs plats devant trois jurys prestigieux : celui des apprentis ou commis, le jury de cuisine et le jury de dégustation.
Présidé par Gilles Goujon, chaque jury est composé de chefs, de maîtres d’hôtels et de journalistes ou personnalités gastronomes. ©METRO FRANCE Brigade D’or La Côte Saint Jacques B.Feytit – J-M.Lorain – N.Keller – C.Lorain – A.Bondoux – P.Bondoux – G.Goujon Le Palmarès complet Le Rive Gauche à Joigny, composée de Jérôme Joubert (chef de cuisine), de Nicolas Girard (apprenti) et d’Edwige Coupery (Maître d’hôtel) remporte le titre de Brigade d’Argent. La Brigade de Bronze est celle de JA Evénements à La Garenne-Colombes, composée par Alexis Blanchard (chef de cuisine), Nicolas Linget (apprenti) et Florian Demay (Maître d’hôtel). Prix spécial du Meilleur Chef 2020 : Jérôme Joubert du restaurant Le Rive Gauche, à Joigny Prix spécial du Meilleur Maître d’hôtel 2020 : Pascal Bondoux du restaurant
La Côte Saint-Jacques, à Joigny Prix spécial du Meilleur Apprenti 2020 : Nicolas Keller du restaurant La Côte Saint-Jacques, à Joigny ©METRO FRANCE Brigade d’Argent Le Rive Gauche N.De Lavigerie – Edwige Coupery – J.Joubert – N.Girard – C.Lorain
L E SUJET Les deux recettes présentées sont constituées exclusivement de produits METRO (pour 8 personnes). L’entrée dressée sur assiette a mis à l’honneur les ravioles de langoustines, « comme les aimait Joël Robuchon lorsqu’il était au Jamin », réalisée sans truffes et avec une sauce servie à l’anglaise par le maître d’hôtel. Le plat, quant à lui, était « une poularde de Bresse en vessie », en hommage à Monsieur Paul, devant contenir deux volailles servies en pièce entière. La volaille devait être accompagnée de deux garnitures libres et d’une garniture supplémentaire servie à part : une tourte ou une tarte confectionnée avec des crêtes et rognons de coq. La recette devait contenir au moins deux variétés de légumes de saisons.
L’entrée présentée par La Côte Saint Jacques ©METRO FRANCE Le plat présenté par La Côte Saint Jacques ©METRO FRANCE
METRO AU SERVICE DE LA PROFESSION METRO est le premier fournisseur de la restauration indépendante en France. Avec 98 entrepôts répartis sur l’ensemble du territoire, METRO France propose à tous les restaurateurs et commerçants indépendants une offre globale alliant l’approvisionnement en produits alimentaires allant de l’ultra frais au sec, et leurs compléments en équipements et en services. Ses 9 000 collaborateurs mettent chaque jour leur expertise au service de 400 000 professionnels. Avec 50 000 références, dont 10 000 en produits locaux et régionaux, et plus de 100 000 sur metro.fr, l’enseigne est la seule à proposer tous les jours la plus grande offre sur le marché, et s’engage auprès des professionnels, qu’ils soient producteurs, restaurateurs ou artisans. METRO soutient également les grands événements de la profession tels que le Bocuse d’Or, les Jeunes Talents Gault&Millau, la Cuillère d’Or, le Trophée du Maître d’Hôtel ou le lancement du guide Michelin. Les 6 brigades finalistes ©METRO FRANCE
Paul Cabayé remporte la 5e édition du Challenge Culinaire des Cuisiniers de la République Française Ce lundi 24 juin 201 9 s’est déroulée la grande finale du Challenge Culinaire du Président de la République, prestigieux concours organisé par l’association des Cuisiniers de la République Française et présidé par Guillaume Gomez, chef
des cuisines de l’Elysée. Guillaume Gomez ©Stephane Laure C’est Paul Cabayé, chef de partie à L’Hôtel de ville de Crissier (Suisse) qui le remporté cette année. Il a reçu le vase de Sèvre des mains du Président Emmanuel Macron. Le jury était présidé par Christophe Bacquié, Chef MOF de l’Hôtel-Restaurant *** Le Castelet.
Paul Cabayé est le grand vainqueur de la 5e édition du Challenge Culinaire du Président de la République La compétition a eu lieu à huit clos, dans les cuisines de l’école française de gastronomie FERRANDI Paris. Les 6 candidats avaient 5h30 pour réaliser une recette originale sur la thématique de « La Volaille fermière », avec 3 garnitures, dont l’une à base d’oignons et de girolles, l’autre libre et un soufflé de pomme de terre imposé. Le dessert présenté était une déclinaison de « Chaud-Froid Chocolat ». Tous les produits étaient offerts par METRO France, partenaire de l’événement. Paul Cabayé, vainqueur du 5e Challenge Culinaire des Cuisiniers de la République Française, entouré des deux présidents du Jury Christophe Bacquié et Guillaume Gomez A l’issue des notations, Paul Cabayé a été désigné comme grand vainqueur du Challenge Culinaire du Président de la République 2019.
Il a su se démarquer et séduire un jury exigeant avec ses recettes : • Mise en bouche : Radis et herbes d’Ile-de-France • Plat : Dôme de volaille farci aux abattis, sauce morille • Les 3 accompagnements : Soufflé de pomme de terre, Petit pois carotte, Girolles et oignons • Dessert : Merveilleux au chocolat, composé d’une meringue française, d’un glaçage tendre au Guanaja, d’une mousse au chocolat et d’une sauce citron vert. La mise en bouche de Paul Cabayé : Radis et herbes d’Ile-de-France
Le plat de Paul Cabayé : dôme de volaille farci aux abattis, sauce morilles L’accompagnement : Soufflé de pomme de terre, Petit pois carotte, Girolles et oignons
Le dessert de Paul Cabayé : merveilleux au chocolat (meringue française, glaçage tendre au Guanaja, mousse au chocolat et sauce citron vert) A l’issue de la journée, les candidats se sont rendus dans les salons privés du Palais de l’Elysée, pour la cérémonie de remise des prix. Le président de la République Emmanuel Macron a remis le vase de Sèvre à Paul Cabayé, vainqueur du Challenge Culinaire des Cuisiniers de la République. Il s’adresse au jury et aux candidats : » Les professions que vous représentez sont les engagements de l’excellence gastronomiques française. Vous ne comptez pas votre temps pour faire rayonner la France. A travers ce prix, Il y a aussi reconnaissance des savoir-faire français, l’héritage et la transmission. Par ma présence ce soir, je voudrais saluer la générosité, la grande humanité que vous portez et l’amitié que vous partagez » Présence du président Emmanuel Macron lors de la rémise des prix du Challenge des Cuisiniers de la République. Extrait avec Guillaume Gomez Christophe Bacquie Christophe Bacquié Franck Fresson II Restaurant Frédéric
Simonin Emmanuel Renaut Les Cuisiniers de la République Française Paul Cabayé Jean Francois Girardin Publiée par Nouvelles Gastronomiques France sur Samedi 29 juin 2019 Guillaume Gomez, a remis la grande Médaille d’Or au chef et Président du jury Christophe Bacquié ©Sandrine Kauffer-Binz
Lors de cette soirée, Guillaume Gomez, Président de l’Association des Cuisiniers de la République française, a aussi remis la grande Médaille d’Or au chef et Président du jury, Christophe Bacquié et la Médaille d’Honneur de l’association des Cuisiniers de la République française à Guy Boeuf, Président de Bragard. Emmanuel Macron, Président de la République, a remis son trophée au vainqueur du challenge 2019 ©Sandrine Kauffer-Binz Un jury composé de 23 Meilleurs Ouvriers de France Le Jury était présidé par Christophe BACQUIE et Guillaume GOMEZ. Les autres membres étaient répartis dans 4 jurys différents : Jury Amuse-Bouche Emmanuel RENAUT Frédéric SIMONIN Gilles POYAC Philippe MILLE Emile TABOURDIAU
Guy KRENZER Jury Plat Jean-François GIRARDIN Jean-Paul BOSTOEN Stéphane BURON Julien ROUCHETEAU Stéphane COLLET Jury Dessert Pascal NIAU Gérard BELLOUET Franck FRESSON Philippe GIRARDON Fabrice PROCHASSON Jury Cuisine Eric BRIFFARD Gabriel BISCAY Christophe RAOUX Jérôme DUBOIS Laurent DELARBRE
Le Jury ©Stephane Laure Un jury de Meilleurs Ouvriers de France ©Stephane Laure Le Podium complet Julien Guénée, adjoint chef exécutif à l’Automobile club de Paris, et Clara Copin, professeur de cuisine au LEP François Camel de Saint-Girons dans l’Ariège, ont terminé respectivement sur la 2e et la 3e marche du podium. Damien Merle a reçu le prix du meilleur Mémoire Culinaire avec pour sujet le Chef Eric Pras. Enfin, le prix du meilleur commis a été attribué à Théo Novelli. Il remporte trois semaines de stage dans les cuisines de la République.
Les candidats et le Jury entourent Emmanuel Macron, Président de la République Quelques mots sur Paul Cabayé A 26 ans, ce jeune chef originaire des Ardennes, a fait ses classes au lycée hôtelier de Bazeilles (08) ; il travaille depuis 2017 à l’Hôtel de ville de Crissier (Suisse). Avant d’officier en tant que chef de partie, Paul Cabayé a travaillé aux côtés de grands chefs, tels que Marc Veyrat ou bien encore Alexandre Couillon, au restaurant La Marine 2*, à Noirmoutier.
REVOIR LA REMISE DES PRIX EN VIDEO Palmarès en direct du Challenge culinaire du président de la République avec @Guillaume Gomez un jury présidé par @Christophe Bacquie avec la présence du Président Emmanuel MacronLIRE L'ARTICLE SUR LE SITE LES NOUVELLES GASTRONOMIQUESFranck Fresson II Emmanuel Renaut Fabrice Prochasson Pro Chantal Wittmann Frederic Simonin Restaurant Frédéric Simonin Les Cuisiniers de la République Française Paul Cabayé Gilles POYAC Philippe Mille Stephane Buron Julien Roucheteau @eric briffard Guillaume Gomez II #nouvellesgastronomiques Sandrine Kauffer Publiée par Nouvelles Gastronomiques France sur Mardi 25 juin 2019
Guillaume Gomez reçoit la première médaille d’or de l’école Ferrandi Avec cette distinction symbolique, FERRANDI Paris souhaite honorer les chefs et personnalités du monde de l’hôtellerie et de la gastronomie pour leur engagement dans la formation, le rayonnement du savoir-faire français dans le monde et pour leur investissement au sein de l’école. Guillaume Gomez, Meilleur Ouvrier de France 2004, Chef des cuisines du Palais de l’Elysée, ouvre le bal : il est la première personnalité à recevoir la médaille d’or de FERRANDI Paris. Il est, comme le décrit Bruno de Monte, « un modèle d’engagement et de responsabilité » pour tous les jeunes chefs en formation. Bruno de Monte, Guillaume Gomez et Jean-Paul Rigal Guillaume Gomez n’a pourtant pas été formé dans la prestigieuse école de renommée mondiale, mais son engagement auprès des cuisiniers en devenir est sans limite et exemplaire. Il n’en fallait pas moins à FERRANDI Paris pour qui, la transmission est primordiale. Guillaume Gomez, ému, a chaleureusement remercié tous ses maîtres d’apprentissage, qui ont su lui insuffler leur passion, lui transmettre leur savoir-
faire et notamment Bernard Vaussion qui fût son mentor dans les cuisines de l’Elysée pendant de nombreuses années. Il a également salué l’un de ses deux adjoints, Cédric Chabaudie, qui travaille à ses côtés à l’Elysée depuis de nombreuses années, et qui s’engage, jour après jour, avec Guillaume, dans la transmission des savoir-faire, par le biais de l’Association des Cuisiniers de la République Française, dont il est l’un des responsables Concours avec Lionel Veillet. L’Association organise notamment le Trophée Marcel Le Servot, dont la prochaine édition aura lieu en 2020. Il est ouvert à tous les jeunes chefs en formation et se déroulera à FERRANDI Paris.
L’équipe « En Marge » est la Meilleure Brigade de France 2018 Les 26 et 27 mars 2018, le Concours de la Meilleure Brigade de France, organisé par METRO sous l’impulsion et la présidence de Gilles Goujon depuis 2013, a été remporté par la brigade du restaurant En Marge chez Frank Renimel à Aureville. Yann Ghazal (Chef de cuisine), Nans Delest (commis) et Thibault Pontac (Maître d’hôtel) ont remporté la 5 édition de ce trophée. La finale s’est tenue à Métro-Nanterre et à l’école Ferrandi Saint Gratien, tandis que le palmarès a été proclamé au Meurice à Paris, animé par Vincent Ferniot. Gilles Goujon, fondateur du concours de la Meilleure Brigade ©SandrineKauffer «Après le concours, j’ai réuni tous les candidats et je leur ai dit que j’étais fier d’eux, qu’ils ont fait un travail remarquable et que le niveau était supérieur à celui de l’an dernier. Je les ai félicités et j’en suis ému. Ils m’ont fait plaisir ! », confie Gilles Goujon, Meilleur Ouvrier de France 1996, 5 toques au Gault Millau, étoilé Michelin en 1997 (2ème en 2001 et 3ème en 2010). tous les candidats ont été réunis par Gilles Goujon qui a tenu à les féliciter avant le palmarès ©SandrineKauffer
DÉROULÉ DES ÉPREUVES Une trentaine de dossiers ont été déposés et 6 équipes composées d’un chef de cuisine, d’un apprenti (ou un commis) ainsi que d’un maître d’hôtel (ou chef de rang) ont été sélectionnées pour la finale de la Meilleure Brigade de France. Le concours s’est déroulé sur deux jours avec de nombreuses épreuves. Lundi (la veille) les chefs ont fait leur marché à Métro-Nanterre pendant que les commis ont passé une épreuve autour du travail de la sole et d’un panier de légumes de saison. De leur côté, les maitres d’Hotel-Sommelier ont planché sur une épreuve écrite «un quizz » précise Gilles Goujon. épreuves d’identification des fromages «Nous leur avons par exemple montré des photos de plats signatures et ils devaient indiquer à quels chefs ils appartenaient, des photos de chefs à reconnaître, des cuvées à identifier, des alcools principaux de cocktails, des fromages, en somme une belle culture générale à s’approprier. Ils ont aussi eu des formations avec par exemple le producteur de vinaigre balsamique et huile d’olive. D’une part cela pouvait renforcer leur argumentaire du lendemain et d’autres part, nous sommes toujours dans une perspective de transmission des connaissances », précise le président du concours. «Pour les accords mets-vins nous avions fait une sélection en amont avec Dominique Laporte, Meilleur Ouvrier de France en sommellerie, qui a partagé ses connaissances. J’ai axé sur la valorisation des métiers de salle qui sont souvent oubliés. Mais ils sont précieux. Ils ont cette connaissance des produits ». L’Equipe en Marge, Meilleure Brigade de France 2018 ©SandrineKauffer LE SUJET Le sujet se composait de deux plats : une entrée sans gluten avec pour éléments imposés : des petits artichauts bouquet poivrade ou violet, légumes de printemps,
faisselle de chèvre, vache ou brebis, de l’huile d’olive château Virant AOC et du vinaigre balsamique vieux Platino IGP. Le plat, autour du Saint-Pierre, servi entier une garniture à base de petits pois, une deuxième garniture libre et enfin une troisième composée d’une tourte à base de légumes de saison et de morilles Fraîches. La recette devait contenir au moins deux variétés de légumes de saison. « J’ai choisi le saint-pierre », mentionne Gilles Goujon, « parce qu’il représentait déjà une difficulté technique pour lever les filets et pouvoir présenter 3 belles aiguillettes. De plus, il est rarement travaillé en découpe et dressage salle. Le fil conducteur de mes sujets, c’est la tourte ou la tarte (servies à l’anglaise) que j’aime toujours placer. On reste dans la tendance avec une entrée sans gluten; un vrai phénomène de société ». «Comme il restait des Saint-Pierre», raconte Gilles Goujon, » j’en ai profité pour réunir une classe de l’école Ferrandi et leur montrer comment lever les filets. Les concours sont autant de temps de pédagogie, de transmission et d’apprentissage», résume celui qui a été formé chez Roger Vergé, Jean-Paul Passédat, Gérard Clor, Marc Meneau, Claude Giraud avant de s’installer en 1992 à l’Auberge du Vieux Puits à Fontjoncouse. Yann Ghazal en épreuve -DR C’est avec une recette en hommage à la cuisine française, classique dans sa technique, mais innovante dans ses saveurs que la brigade du restaurant En Marge, chez Frank Renimel, 1* Michelin et 3 toques au Gault Millau (16,5/20) a remporté cette 5ème édition. « Tout est parti de notre commis Nans Delest qui avait envie de faire des concours», explique Yann Ghazal. Quand je faisais mes courses à Métro Porte sur Garonne, le directeur Thierry Pasquier m’avait parlé de ce concours. Nous nous sommes entrainés de nombreuses fois pour sortir ce saint-pierre en croûte de sel, feuille de combawa, citron d’Iran et sa tourte aux Morilles avec des oignons caramélisés comme ma mère les faisait », se souvient Yann Ghazal, insufflant ses origines orientales dans la recette. Les petits pois Lagrima ont été mixés en cromesquis avec une crème de sésame, cumin et citron. Les pommes de
terre « surprise », vidées et remplies d’une crème de champignons, œuf de caille poché, surmonté d’un champignon tourné. » « Leur entrée était digne d’un restaurant 3 étoiles », s’est exclamé Gilles Goujon au moment du palmarès. « C’était une entrée que j’aurai mettre à la carte de mon restaurant « . Les artichauts (cuits en barigoule et farcis) étaient tournés pour reconstituer une fleur. Rehaussés d’un vinaigre balsamique vieux Platino IGP, ils furent servis avec une langoustine juste rôtie et une bisque de langoustine. « Nous avions 4h30 pour envoyer les deux plats », précise le second de Frank Renimel depuis 5 ans, « mais pendant une heure, les chefs sortaient de la cuisine pour laisser le commis seul aux commandes. Cela reste un temps fort de l’épreuve. » UNE BELLE AVENTURE HUMAINE «C’est une belle aventure humaine, qui donne envie de se projeter dans d’autres concours », poursuit le chef. « Nous tenons à remercier Gilles Goujon d’avoir imaginé ce concours, l’équipe de Ferrandi (Soleyne et Ludovic nos commis), et les équipes de métro pour toute l’organisation et les moyens extraordinaires qu’ils y ont mis. » L’épreuve du Maitre-d’hotel consistait à présenter le plat, l’établissement, le chef et l’équipe avant de procéder à la découpe en salle et aux dressages des assiettes. Il devait aussi présenter le vin, le domaine et la pertinence de l’accord mets/vins. Le tout face à un jury dégustation de haute volée. LE JURY «Le jury technique est placé sous la présidence de Bernard Leprince, «nommé président du jury cuisine à vie», s’amuse Gilles Goujon. « Je m’appuie complètement sur lui, c’est un métronome; il est d’une rigueur absolue » «Le fait de sortir le chef pendant une heure de la cuisine, permet de révéler sa capacité à former son apprenti, transmettre les consignes, manager et conserver son sang-froid. Ce concours est un travail d’équipe. Il faut apprendre à travailler ensemble pour se hisser ensemble vers le haut, mais comme dans toute équipe, y
compris en sport, il peut y avaloir un maillon faible, c’est la raison pour laquelle, nous avons mis en place des trophées individuels» «Ils sont deux jours sous pression», souligne Christian Etchebest, jury cuisine depuis 3 ans. «Nous avons observé de belles idées comme ce saint-pierre en croûte de sel cuit dans une terrine ». « C’est la première fois que je suis jury dans un concours », mentionne Olivier Couvin, Meilleur Ouvrier de France chez Paul Bocuse. «Chaque jour dans le restaurant, on vit l’importance du travail d’équipe, et parfois il faut accepter la « défaillance » d’un membre de l’équipe exactement comme dans un sport collectif », rajoute l’ancien pratiquant de rugby et handball. « La défaite fait grandir et permet l’apprentissage et la connaissance de soi », confirme celui qui a obtenu le titre à sa troisième présentation. « Le saint-pierre est un poisson délicat qui ne souffre pas d’une sur-cuisson. Sa chair devient rapidement farineuse et sèche. 2 plats sur les 6 ont présenté une cuisson quasi-parfaite. » «Mon jury était composé de 10 MOF, 10 étoiles, 1 meilleur sommelier du monde, 30 toques Gault Millau », précise Gilles Goujon. le jury de la 5ème édition Composition du jury : jury technique Bernard Leprince MOF R&D chef de cuisine du groupe Popy Stephane Pitre Restaurant Le Louis Christian Etchebest Restaurant La cantine du troquet Kei Kobayashi Restaurant Kei jury dégustation Michel Roth MOF Bocuse d’Or Taittinger, restaurant Bayview Genève Serge Chenet MOF Restaurant Entre vigne et garrigue Dominique Laporte MOF Meilleur sommelier de France Laetitia Gaborit MOF Fromage Denis Courtiade Directeur du restaurant Alain Ducasse au Plaza d’Athénée
Philippe Faure-brac MOF honoris causa, Meilleur sommelier du monde Frédéric Jaunault MOF PRIMEUR Jérôme Nutile MOF Restaurant Jérôme Nutile Gérald Louis Canfailla « Président du concours MOF de la classe Maitre d’hôtel, du service et des arts de la table Ancien directeur de chez Lasserre » Chistophe Quantin MOF Directeur technique & pédagogique de l’académie Alain Ducasse Philippe Labbé Restaurant La tour d’argent Olivier Couvin MOF Chef au restaurant l’Auberge du pont de Collonges Francis Luzin Magazine Le Chef Marc Esquerré Rédacteur en chef de Gault Millau Noémie Gdansk Ferrandi Martine Occhipinti Rédactrice en chef magazine Thuries Nicolas De Lavigerie METRO Directeur Client & Offre membre du comité exécutif METRO Pascal Peltier METRO Directeur des opérations membre du comité exécutif METRO Jean Pierre Romeuf METRO Responsable de la cuisine pédagogique maison de la formation METRO Loic Leclercq Conseiller culinaire & animateur cuisine entrepôt Paris Bercy METRO METRO AU SERVICE DE LA PROFESSION « Je remercie vivement les équipes de METRO de mettre leur savoir-faire, leurs compétences, les produits Premium et leur structure au service des professionnels de la gastronomie que nous sommes. C’est Métro qui finance ce concours », s’exclame Gilles Goujon. «Je n’oublie pas qu’ils étaient là quand je me suis installé. Ils m’ont fait confiance, ils ont cru en moi et ce avant même que je ne sois étoilé. Je me suis senti valorisé. Sans métro je ne suis rien», s’exclame Gilles Goujon, qui se rend chaque matin à Métro-Narbonne (à 25km). « Le matin, je n’ai pas le temps de faire le tour de tous mes producteurs. Je fais mes courses chez métro, qui centralise les acheminements, telle une plateforme. Je suis exigeant dans le choix de mes produits et ils ont répondu à mes attentes, sourçant pour moi des produits (asperges, rougets). Ceux qui me connaissent savent que je
suis entier et niveau produit, je crois que je m’y connais. C’est une fierté de travailler ensemble, nous partageons les mêmes valeurs. Métro c’est aussi une histoire d’hommes. » Benoît Feytit, CEO METRO France ©SandrineKauffer « Grâce à nos 98 entrepôts, nos 9 500 collaborateurs qui proposent 45 000 références, dont 7 000 en produits locaux et régionaux, Métro France fournit 400 000 professionnels des métiers de bouche, dont 250 000 restaurateurs indépendants et 80 % des chefs étoilés », précise Benoît Feytit, CEO METRO France. « Aussi bien fournisseur des produits de la finale du Bocuse d’Or, que partenaire de la Team France de ce même concours, mais aussi fournisseur de produits frais de grands concours comme Le Challenge du Président de la République ou des Etoiles de Mougins, METRO France est fier d’accompagner les événements clés de cette prestigieuse profession ». « Notre plaisir est immense car c’est à côté de l’un de ses représentants les plus doués que nous avons créé ce concours unique il y a déjà cinq ans. Gilles Goujon et METRO partagent la même passion pour la cuisine, ses métiers et ses Hommes. C’est pour cela que nous avions à cœur de valoriser et déceler les talents autour de 3 métiers différents mais complémentaires et essentiels au succès d’un restaurant. Les métiers de bouche, de l’hôtellerie et de la restauration sont très exigeants. Ils requièrent une discipline et une rigueur infaillibles. Ils demandent surtout une implication maximum et une envie indéfectible pour proposer des plats et un service qui vont provoquer le bonheur de ceux qui seront autour de la table. C’est cela que nous souhaitons souligner à travers ce concours que nous renouvelons pour la cinquième année consécutive. Nous voulons montrer que la gastronomie est avant tout une question d’émotion et de volonté. » Par Sandrine Kauffer Crédit photos ©SandrineKauffer ©Metro et DR
Palmarès de la 5ème édition par équipe et en individuel 1ere Meilleure brigade de France En Marge, Aureville Chef de cuisine : Yann Ghazal Apprenti : Nans Delest Maître d’hôtel : Thibault Pontac 2ème Meilleure brigade de France Le raisin, Pont de Vaux Chef de cuisine : Frédéric Michel Apprenti : Maxence Hoquet Maître d’hôtel : Céline Michel 3ème Meilleure brigade de France La Vieille Forge, Mesquer Chef de cuisine : Ludovic Favrel Apprenti : Cédric Le Mauff Maître d’hôtel : Emmanuel Samson Prix du meilleur commis/apprenti Bettina Bolouvi Apprentie au Château de la tour à Gouvieux Prix du meilleur chef de cuisine Yann Ghazal En Marge, Aureville Prix du meilleur maitre d’hôtel Céline Michel, Le raisin Pont de Vaux 4ème exaquo Le carré du palais, Avignon Chef de cuisine : Christophe Chiavola Apprentie : Kaoutar El Haddady Maître d’hôtel : Noe Juillot Aux berges du Rhône, Chavanoz en Isère Chef de cuisine : Mathieu Carvalho
Apprenti : Augustin Baizet Maître d’hôtel : Jennifer Chalençon Le Château de la tour, Gouvieux Chef de cuisine : Cédric Boissart Apprentie : Bettina Bolouvi Maître d’hôtel : Aurore Briand C.H.A.N.G, la cuisine Thaï d’Alexandre LAM Situé dans le Paris historique et touristique, entre Le Louvre et l’Opéra Garnier, C.H.A.N.G est
un bar restaurant qui offre deux atmosphères. Le rez-de-chaussée sur rue au décor moderne et branché est ponctué d’un bar finement pensé pour déguster les cocktails maison. La jolie salle intime du sous-sol offre un vrai cocoon cosy où l’on se plait à admirer le spectacle des chefs en cuisine ! Profitez des jolies notes bleutées de C.H.A.N.G en journée ou de son ambiance tamisée le soir, autour d’un Tigre qui pleure et d’un cocktail signature aux parfums de Siam… Restaurant C.H.A.N.G – DR C.H.A.N.G, c’est d’abord une invitation. Un voyage. Un mystère. On vous ouvre les portes d’une cuisine en effervescence, d’un bar aux cocktails raffinés et d’une équipe aussi accueillante et chaleureuse que dans l’ancien Royaume de Siam. Le Chef Alexandre Lam est un grand passionné de Cuisines d’Asie. Après avoir fait ses classes à Ferrandi, il réalise chez C.H.A.N.G son propre rêve. Ouvrir son restaurant et offrir aux clients sa réinterprétation personnelle de la Cuisine thaïe. Il revisite les classiques en y apportant une touche française et une technique pointue. Une carte fusion où l’on mêle classique & tendance Le Chef a réussit à marier des immanquables à d’autres plats plus originaux sous différentes formes. Plats à partager façon «tapas thaï» autour d’une table ronde, confortablement installés dans des fauteuils cosy ou assiettes généreuses à la carte comme le Tigre qui pleure, le Tom Kha Kai ou les fameuses Padthaï, ici revues façon grand chef ! On y va aussi pour le Burger Tamarin avec un bun Eric Kayser ! Alexandre Lam fusionne tradition et ultra tendance pour tous les palais.
Ce qui fait de C.H.A.N.G une adresse si singulière. Il s’est rapproché de Gérald Chahine, ex- Ferrandi et pâtissier, pour l’élaboration de la carte des Desserts. Des cocktails fins & délicats. Explosion en bouche ! La Carte du Bar a été conçue spécialement par le 1er Barman d’un célèbre palace parisien. Une composition unique de cocktails signature aux arômes d’Asie. Ils s’allient à merveille en apéritif ou en accompagnement des tapas & des plats. Laissez-vous tenter par un succulent Pear & Pepper Fizz, un étonnant Menta Smash ou Rhum Old Fashioned ! Les cocktails sans alcool se savourent à tout moment de la journée, parmi eux : Innocent Fizz, Sam et Ginger Hot. C.H.A.N.G a pensé aux afficionados de cuisine thaïe les plus casaniers… Le restaurant a développé son propre service de «Click & Collect». Les plats sont disponibles en commande à emporter le midi et le soir. C.H.A.N.G 22, rue des Pyramides 75001 France 01 71 20 94 70 www.restaurantchang.com
Trophée national de cuisine et de pâtisserie : John Argaud décroche la 1ere place Le mardi 7 novembre 2017 se déroulait le Trophée National de Cuisine et de Pâtisserie, organisé par l’Académie Culinaire de France, qui s’est déroulé à FERRANDI Paris. Les 5 candidats de cette 53è édition ont proposé leurs plats et desserts à un jury d’exception, présidé par Jean-Luc Buscaylet. Ce dernier était
assisté de Georges Roux, Président d’Honneur, Christian Millet, Président invité et Fabrice Prochasson, Président de l’Académie Culinaire de France. John Argaud, chef du Château de Brindos à Anglet décroche la première place. De gauche à droite : Fabrice Prochasson, Christophe Marguin, Gérard Sallé, le vainqueur 2016 Romain Schaller et Stéphane Buron Ce mardi 7 novembre, se déroulait le Trophée National de Cuisine et de Pâtisserie, organisé par l’Académie Culinaire de France. Les 5 candidats de cette 53è édition ont proposé leurs plats et desserts à un jury d’exception, présidé par Jean-Luc Buscaylet. Ce dernier était assisté de Georges Roux, Président d’Honneur, Christian Millet, Président invité et Fabrice Prochasson, Président de l’Académie Culinaire de France.
Cette année, c’est John Argaud, chef du Chateau de Brindos à Anglet, qui décroche la première place. Organisé tous les ans depuis 1964 par l’Académie Culinaire de France, présidée par Fabrice Prochasson(MOF Cuisine 1996), ce Trophée technique, dont la notoriété n’a cessé de croître, se distingue par son niveau d’excellence. Après une sélection sur dossier (recettes, photos et bons d’économat), cinq candidats ont été choisis : ▪ Pascal CHARPIOT – Club de Direction Société API Restauration – RUEIL- MALMAISON (92) ▪ John ARGAUD – Le Château de Brindos – ANGLET (64) ▪ Mehdi SGARD – Le Pré Catelan – PARIS (75016) ▪ Michaël WICKAERT – Lycée Sainte Marie – BAILLEUL (59) ▪ Grégory BORKOWSKI – Grand Parc du Puy du Fou – LES EPESSES (85) Le grand gagnant de cette manifestation verra aussi son nom gravé sur le trophée, aux côtés de : Romain Schaller (2016), Fanny Malhié (2015), Jérémy Desbraux (2014), Thomas Progeas (2013), Thibaut Ruggeri (2010) – Bocuse d’Or 2013, Cédric Chabaudie (2008), François Adamski (1997) – Bocuse d’Or 2001, Christian Constant (1982) et Joël Robuchon (1972), etc. Après tirage au sort de leur entrée en cuisine, chaque candidat, accompagné d’un commis (apprenti en filière restauration à Ferrandi) aura 5 h pour la réalisation de deux recettes.
photo archive Le thème imposé de l’édition 2017 : PLAT : Bar de 2 à 2,5 kg entier, farci puis rôti entier, accompagné d’une sauce choisie dans le guide culinaire d’Auguste Escoffier. 1ère garniture : Chartreuse de légumes et racines du panier pour 8 personnes avec une farce de poisson si nécessaire et dresser sur un plat rond. 2ème garniture : Une garniture individuelle à base d’Huitres Marnostra hors coquilles à dresser sur le plat de présentation. 3ème garniture : Dans un légumier, un riz pilaf créatif moulé recette libre, qui sera servi par la salle. DESSERT : 8 tasses gourmandes à base de café Nespresso, nougatine, et craquelin. Recette libre. Truffes au chocolat Cacao Barry sans alcool de 8 à 10 g à présenter sur assiette Guy Degrenne. Recette libre. MATIÈRES PREMIÈRES FOURNIES : Bar Amara, Crème 35% et Beurre Président Professionnel, Fonds et Sauce Premium CHEF®, Sauce Kikkoman à utiliser obligatoirement pour le poisson, Panier de légumes et racines M. Charraire, Épices Sélectissime, Vin de Bourgogne de la Galerie des Millésimes – Montagny Tête de Cuvée 2015, Pain Bridor, Chocolat Cacao Barry, Assiettes
Esquisses et Esquisses Satin Guy Degrenne (28-32 et 33 cm), Huitres Marnostra, café Nespresso. Les prix et récompenses : Le gagnant et le second seront qualifiés pour la sélection du Trophée Passion qui se déroulera en mars 2018. Le gagnant recevra le Trophée National de Cuisine et de Pâtisserie pour une durée d’un an, un billet d’avion AIR France, par Servair, une machine à café Nespresso, un séjour au Puy du Fou, un plat Guy Degrenne, un Robot Coupe, un Magnum Champagne Collet, une coupe de l’Académie Culinaire de France Le second recevra la médaille d’argent de l’Académie Culinaire de France, une coupe de l’Académie Culinaire de France, une machine à café Nespresso, un prix Guy Degrenne, un produit batteur mélangeur de la marque Robot Coupe, des Entrées pour le parc du Puy du Fou, une bouteille Champagne Collet Le second recevra la médaille de bronze de l’Académie Culinaire de France, une coupe de l’Académie Culinaire de France, une machine à café Nespresso, un prix Guy Degrenne, un produit batteur mélangeur de la marque Robot Coupe, des Entrées pour le parc du Puy du Fou, une bouteille Champagne Collet Les cinq finalistes recevront un diplôme de l’Académie Culinaire de France, une veste BRAGARD et différentes récompenses. Le prix du Meilleur Commis : une épreuve simple de techniques culinaires sera à réaliser par le Commis pour l’obtention de ce prix. Un prix spécial sera remis au 1er des classements intermédiaires. * Prix de la Pâtisserie Nespresso (Meilleur plat de dessert) * Prix Michel Malapris (Meilleur plat de poisson) * Prix de Pratique Culinaire Servair (Hygiène et comportement) * Prix Président Professionnel (Meilleure présentation) * Prix Chef et Commis ACF/Coup de pâtes Comme chaque année, les partenaires Premium apportent leur soutien et permettent le bon déroulement de l’édition 2017, tels que : Air France, Bragard, Bridor, Champagne Collet, Coup de Pâtes, Davigel SA, Distribution Guy Degrenne, Domaine De Mazerolles, Kikkoman, L.C.H.F., Nespresso France, Nestle Food Services, Rougié – Euralis Gastronomie, Trablit, CHEF®, Nestlé Waters. Règlement complet sur le site : www.academieculinairedefrance.com
Académie Culinaire de France 32 rue de Paradis 75010 Paris
John Argaud, chef du Chateau de Brindos à Anglet, première place
L’école de cuisine Ferrandi, là où naît l’excellence de la gastronomie française En novembre 2015 les Nouvelles Gastronomiques de Touraine participaient à un voyage presse à l’Ecole Ferrandi, à Paris. Retour en images sur cette immersion dans l’un des plus grands
campus urbains d’Europe, dédié à l’enseignement de l’art de la table, aux métiers de la restauration, de la pâtisserie et de la boulangerie. L’excellence de la gastronomie française Les bâtiments de l’école FERRANDI © Dominique Postel – Nouvelles Gastronomiques de Touraine L’imposante bâtisse des années 30’s, à l’éffigie de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris, joue le contraste dans cette petite rue de l’Abbé Grégoire au cœur du 6e arrondissement parisien, à quelques rues de la Grande Epicerie du Bon Marché. Ici donc au 26 rue de l’Abbé Grégoire, a débuté le destin de grands cuisiniers d’aujourd’hui : l’école de cuisine à la Francaise, Ferrandi. Quelques chiffres suffisent à prouver l’excellence de l’institution créée en 1920. A Paris, l’école occupe près de 25000m2 de bâtiments ou se succèdent sur plusieurs niveaux, une trentaine de cuisines et de laboratoires techniques de boulangerie et pâtisserie, ainsi que 3 restaurants d’application, tous ouverts au public. Le groupe Ferrandi , dirigé par Bruno de Monte, est implanté sur trois sites de formation : Paris, Jouy en Josas et Bordeaux. Chaque année il accueille, su l’ensemble de ses sites, près de 2600 étudiants français et étrangers (du CAP au BAC +5) et autant de professionnels en formation continue, sur 4 familles de métiers : restauration (y compris traiteur) et des arts de la table, boulangerie et pâtisserie. 70% étudiants en formation initiale entrent à Ferrandi avec un contrat d’apprentissage et 80% d’entre eux obtiennent un emploi à la fin de leur cursus ou créent leur propre activité (20%). Laboratoire de pâtisserie et boulangerie © Dominique Postel – Nouvelles Gastronomiques de Touraine Le Groupe Ferrandi est une école publique appartenant à la Chambre de Commerce et d’Industrie d’ Ile de France, avec un fonctionnement privé, notamment sur le contenu des enseignements. Financée à la fois par la taxe d’apprentissage, des financements issus de partenariats privés et publics et également par des financements directs en provenance des étudiants en Bachelor
et Internationaux, l’Ecole Ferrrandi propose une formation exigente à la haute cuisine à un public de jeunes en début de formation mais également à des adultes en reconversion professionnelle. Le corps enseignant est constitué pour une grande majorité par des chefs professionnels, certains sont permanents, d’autres simplement « associés » et interviennent de manière ponctuelle, notamment sur les programmes des Bachelor, la formation des étudiants Internationaux et les programmes supérieur en Pâtisserie. L’école accueille dans ses murs chaque année un nombre important de concours, prestigieux et en lien avec les partenaires professionnels du groupe Ferrandi. « Pour les concours, explique Audrey Janet, en charge de la communication, ici c’est la maison des chefs. Ils se sentent chez eux. Nous organisons environ 80 manifestations par an dont une trentaine de concours en cuisine, pâtisserie et service de la table. » La pâtisserie à Ferrandi La pâtisserie Française attire les étudiants d’Asie © Dominique Postel – Nouvelles Gastronomiques de Touraine La pâtisserie, c’est un peu la marque de fabrique de l’école, et le secteur qui attire le plus les étudiants étrangers, explique Audrey Janetb. Ce secteur a vraiment connu un boom ces 4 dernières années » Et c’est du continent asiatique b[Corée, Taiwan et Chine, que proviennent en majorité les demandes, majoritairement féminines. « En Asie ils sont dingues de la cuisine et de la pâtisserie française grâce notamment a des chefs comme Alain Ducasse, Paul Bocuse, Pierre Hermé, ou Christophe Felder. » Cette année 2016 un nouveau programme intensif de formation en pâtisserie est ouvert, avec deux sessions sur l’année une en février et l’autre en septembre. C’est le chef pâtissier Olivier Christien de l’Atelier macaron qui assure ce nouveau module consacré au dessert à l’assiette « le programme balaye différentes techniques de desserts à l’assiette comme la crème caramel, ou le baba dans une version relookée, avec une version comprenant des épices et une gelée à base de carottes. Dans cet atelier on va donc tester de nouvelles saveurs pour revisiter les classiques, explique le chef pâtissier qui collabore souvent avec Christophe Felder
Les métiers de Service en salle à l’honneur Noémie en 2e année de Bachelor Management de Restaurant © Dominique Postel – Nouvelles Gastronnomiques de Touraine On en parle moins, mais ils sont bien sûr au cœur de l’enseignement dispensé à l’école : les métiers de service en salle. L’ Ecole Ferrandi sur son campus parisien, dispos de deux restaurants.Le Premier, est réservé aux apprentis en cuisine traditionnelle (CAP, Bac Pro, et BTS) et fonctionne presque comme un restaurant classique. « On demande juste à nos clients de respecter plus strictement les horaires de service du midi et soir., explique Audrey Janet. Au menu on retrouve une carte simplifiée avec trois entrées, plats et desserts avec un choix pour le soir d’un poisson et d’une viande supplémentaires. « La règle du jeu pour les clients qui viennent en couple ou à plusieurs, c’est de commander au moins deux ou trois plats différents pour que les élèves puissent s’exercer sur la totalité de la carte. » Le second restaurant est lui, gastronomique. Situé au dernier étage du bâtiment, le Restaurant 28 est destiné à la formation des étudiants en Bachelor « avec en plus la dimension de management. Au Restaurant Le 28, on est plus sur un mode de restaurant haut de gamme, où viennent aussi s’exercer les étudiants internationaux ». Ici aussi l’exigence est de mise, même dans les détails de la tenue vestimentaire : les piercings et boucles d’oreilles pour les filles et les moustaches pour les garçons sont formellement interdits. «Dans la formation de Service, on leur apprend à respecter les deux métiers. En cours d’année, il échangent leurs travaux pratiques de cuisine et de salle pour appréhender les deux univers. Ils apprennent également à goûter les plats proposés par l’équipe cuisine afin de savoir les présenter et conseiller les clients ». Noémie, 19 ans, Bachelor 2e année Manager de Restaurant « J’ai choisi l’école Ferrandi pour sa renommée et parce que c’est la seule école à proposer ce type de cursus (Le Bachelor Management). J’ai passé un Bac en Sciences Economiques et Sociales. Ici j’applique mes premières connaissances au secteur de la restauration et à la gestion d’un service en salle. A Ferrandi, j’apprécie surtout la rigueur et l’esprit d’équipe. C’est une école qui apprend l’ouverture d’esprit et une grande maturité. J’ai comme projet de partir travailler quelques années à l’étranger sur des postes de manager d’établissement. »
Ferrandi école des chefs de demain ? © Dominique Postel – Nouvelles Gastronomiques de Touraine Parmi les nombreux chefs ayant franchi le seuil de la vénérable Institution, certains bien sûr sont aujourd’hui dans le carré prestigieux des chefs renommés et des Meilleurs Ouvriers de France (MOF) : Adeline Grattard (1*,Yamtcha,Paris) Mathieu Viannay (2*La Mère Brazier, Lyon), Olivier Bellin à Quimper pour n’en citer que quelques uns, dont certains d’ailleurs font partie du Conseil d’Orientation de l’école, présidé par Joel Robuchon. Tous véhiculent les valeurs qui fond de Ferrandi, la référence en matière de formation professionnelle : professionnalisme, rigueur et savoir-être. « En cuisine, explique Audrey Janet la référence c’est Escoffier pour les bases et techniques. Mais ensuit ce qu’on apprend aux élèves c’est l’ouverture d’esprit, à d’autres cultures, d’autres manières de cuisiner et de penser les produits. On leur transmet aussi des valeurs d’humilité et de persévérance. Ferrandi, c’est avant tout une école de l’art de vivre». Portée par le succès des émissions télé gastronomiques, l’école note une recrudescence depuis quelques années de ses demandes d’inscription L’école Ferrandi a su maintenir dans l’esprit de ses étudiants, la juste équation entre les paillettes du show biz et la réalité des métiers enseignés. Et même si faire ses classes à Ferrandi c’est une assurance pour trouver un job à l’arrivée, les professeurs sont là pour le rappeler : avant d’atteindre le rêve d’exercer son métier, sa passion, il faut avant tout « mouiller sa chemise » et travailler ses bases : les pâtes, les sauces, les crèmes et les classiques. « c’est notre rôle que d’informer et de prévenir à la fois le jeune qui souhaite s’inscrire à Ferrandi, mais aussi ses parents. Eux aussi sont informés dans les détails de la réalité et des difficultés du métier. Il faut parfois freiner leur envie d’aller trop vite et leur apprendre la patience et l’humilité. Aujourd’hui, les jeunes sont plus matures et plus lucides face à cette starisation en cuisine, explique le chef Christophe Darney. Ferrandi pour le plaisir des gastronomes Ferrandi c’est aussi l’école des gastronomes amateurs. L’école ouvre depuis deux ans, ses portes aux cours « loisirs ». Dans une cuisine high tech de 130m2, à l’entrée du bâtiment, l’école propose toute l’année une série de cours de cuisine pour les particuliers, ou sont abordés techniques et réalisation de recettes
spécifiques. Des thèmes autant accrocheurs que gourmands, invitent le grand public désireux de parfaire ses techniques et connaissances en pâtisserie et en cuisine à venir côtoyer le piano de la cuisine aux côtés d’un chef de l’école Ferrandi : secrets de la pâtisserie à l’heure anglaise, où l’on apprend à réaliser de délicieux cookies, brownies aux noix de pécan ; secrets de boulanger, où les techniques pour réaliser croissants au beurre et aux amandes, oranais, pains au chocolat et aux raisins, torsades au chocolat vous seront dévoilées… Le choix est varié et il faut compter selon les thèmes entre 85€ et 260€ l’atelier de 2 à 4h. Dispensés par des intervenants extérieurs ces cours sont organisés pour des petits groupes de 8 personnes dans un environnement convivial et détendu, mais toujours avec comme priorité l’exigence et le professionnalisme dans le geste et l’attitude, les marques de fabrique de l’école Ferrandi. Par Dominique Postel Crédits Photos : Dominique Postel Lire également: Le tourangeau Kilien Stengel signe le Lexique Ferrandi Une visite gastronomique et culturelle en Touraine pour les étudiants étrangers de Ferrandi Ecole FERRANDI FERRANDI Paris
28, rue de l’Abbé Grégoire 75006 PARIS 01 49 54 28 00 http://www.ferrandi-paris.fr
Le Tourangeau Kilien Stengel, signe Le lexique culinaire FERRANDI Paris Fidèle à l’esprit de transmission qui l’anime, FERRANDI Paris lance son lexique culinaire, en complément de son Grand Cours de Cuisine. Savez-vous ce qu’est une russe ? un abat-faim ? un buisson ?… En octobre 2014, sortait la première édition du Grand cours de cuisine FERRANDI. Cet ouvrage de référence, qui a rencontré un grand succès, reflète la pédagogie de l’école, et met en valeur la précision du geste et l’acquisition de tours de main grâce aux pas à pas détaillés et aux recettes présentées avec trois
niveaux de difficulté. En effet, si le geste en cuisine ou en pâtisserie doit être précis, le vocabulaire l’accompagnant doit l’être tout autant. L’un ne va pas sans l’autre. On ne peut théoriser une pratique sans la mettre en mots. La gastronomie possède un langage technique qui lui est propre. Il faut le maîtriser pour être un cuisinier ou un pâtissier accompli, et compris ! Ustensiles, coupes, cuissons, actions et réactions…, vous trouverez l’essentiel du vocabulaire culinaire dans le lexique culinaire sérieusement mitonné, rédigé par un expert en la matière : le Tourangeau Kilien Stengel, enseignant à l’IEHCA et surtout gastronome et fin connaisseur de l’histoire de la gastronomie française. Mais ne vous y trompez pas. Si le terme de lexique peut a priori refléter une certaine austérité, il n’en demeure pas moins un objet de découverte de termes souvent amusants, parfois surprenants, et chacun se laisse vite prendre au jeu d’une lecture page après page, définition après définition, comme pour une histoire. La France, grande théoricienne de la gastronomie, a diffusé à travers les brigades du monde entier le vocabulaire culinaire. De ce fait, en poussant le trait, on pourrait presque dire que c’est encore dans les cuisines et les pâtisseries des quatre coins du monde que le français est le plus parlé…. Rassasiez-vous de ces mots si délectables. Dans toutes les bonnes librairies ! extrait du site Plus d’infos sur www.ferrandi-paris.fr
Vidéo Mathieu Viannay dévoile les 8 finalistes du concours Création & Saveurs Le Président du Jury Mathieu Viannay, MOF Cuisine 2004 et Chef propriétaire de « La Mère Brazier », 2 Étoiles au Guide Michelin, dévoile la liste des huit finalistes de la sixième édition du Concours Création et Saveurs, dont la sélection a eu lieu cette semaine. Rendez-vous le 16 novembre 2015 pour la finale du Concours Création et Saveurs qui se déroulera pour la première fois à FERRANDI, école de la Gastronomie Française (Paris 6e), une école très importante pour Mathieu Viannay, qui y a fait ses classes. LES HUIT CANDIDATS (par ordre alphabétique) Julien CALIGO Matthieu DERIBLE Tanguy DUMONT Géraud FONTAINE VIVE Alexis HENNUYER Thomas LAURIER
Margaux LEMAITRE Kevin PERNETTE Deux suppléants : Mathieu HENRIETTE et Ludovic GOUJET LES THÈMES CHOISIS PAR LE PRÉSIDENT DU JURY MATHIEU VIANNAY : Les huit finalistes auront 3h45 pour réaliser leurs recettes pour 6 personnes, sur les thèmes suivants : • Plat : Poularde de Bresse et crustacés, servis à l’assiette, recette libre, 2 garnitures libres, sauce à base de Crème Supérieure Président Professionnel. Le Beurre Gastronomique Président Professionnel sera obligatoirement utilisé dans le plat (technique libre). • Dessert : Soufflé chaud à base de Mascarpone Galbani, parfum libre, servi en moule individuel, bouchée rafraîchissante à base d’agrumes. Le chef explique avoir choisi un sujet un peu technique et classique pour permettre aux candidats d’exprimer leur créativité. Il encourage les candidats à mettre du cœur dans leurs recettes : « Quand il y a du cœur dans le travail, ça se voit ! » Cliquer sur le visuel pour voir la vidéo Le Concours Création et Saveurs, organisé par PRÉSIDENT Professionnel est réservé aux chefs en activité. Les épreuves se déroulent sous la supervision d’un jury composé de personnalités de la gastronomie française (MOF, chefs étoilés …), qui évaluent entre autres : l’originalité des recettes, la cuisson, l’harmonie gustative, la présentation des plats mais aussi le déroulement de l’épreuve en cuisine.
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