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La chaine budgétaire et comptable au service des politiques publiques Patrick Delage, CBCM, Ministère des affaires sociales et de la santé Marine Camiade, sous directrice, Direction du budget 22 mars 2017
Sommaire 2 1. Le cadre de la gestion en mode LOLF La pluriannualité Le pilotage de la gestion Des contrôles recentrés sur les principaux enjeux 2. Pratique quotidienne et perspectives 23/03/2017
1- Le cadre de la gestion en mode LOLF 3 • Des budgets pluriannuels tous les deux à trois ans … • …dans lesquels s’inscrivent les lois de finances annuelles La pluriannualité • Des crédits déclinés en autorisations d’engagement et en crédits de paiement et une programmation ministérielle. Le pilotage de la • Des enveloppes fongibles (fongibilité asymétrique) gestion • Avec en contrepartie des obligations de compte-rendu Des contrôles • Le contrôle budgétaire recentrés sur les • Le contrôle du comptable principaux • Le contrôle interne • L’audit enjeux 23/03/2017
1- Le cadre de la gestion en mode LOLF 1-1 La pluriannualité Les différents supports de la pluriannualité Elaboration tous les 2 à 3 ans de lois de programmation des finances publiques contenant une trajectoire pluriannuelle toutes APU (traditionnellement 5 ans) et pour l’Etat (traditionnellement trois ans ; proposition d’extension au quinquennat cette année) 2018 2019 2020 2021 2022 En 2017, on élabore le budget pluriannuel et le 2017 PLF 2018 En 2018, on élabore le PLF 2019 en respectant les 2018 enveloppes par PLF 2019 mission fixées dans le budget pluriannuel En 2019, on fixe 2019 les plafonds par mission et par programme pour le PLF 2020, dans le respect de l’enveloppe globale+ nouvelle programmation ? 4 4
1- Le cadre de la gestion en mode LOLF 1-1 La pluriannualité Les différents supports de la pluriannualité janv. Réunions techniques fév. CALENDRIER Exécution, tendanciel DE mars L’ELABORATION Conférences de performance, ANNUELLE préparation des RAP avril DU BUDGET DANS LE CADRE Conférences budgétaires et fiscales mai PLURIANNUEL juin Arbitrages Lettres plafonds & DOFP juil. Budget pluriannuel tous les 2 à3 ans Conférences de répartition août Arbitrages Elaboration sept. des documents Dépôt budget budgétaires pluriannuel et PLF Phase parlementaire oct. nov. déc. 5 5
1- Le cadre de la gestion en mode LOLF 6 1-1 La pluriannualité Les différents supports de la pluriannualité Article 8 de la Loi organique : « Les crédits ouverts sont constitués d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement » « Les autorisations d’engagement (AE) constituent la limite supérieure des dépenses pouvant être engagées. Les crédits de paiement (CP) constituent la limite supérieure des dépenses pouvant être ordonnancées ou payées pendant l’année pour la couverture des engagements contractés dans le cadre des autorisations d’engagement ». Le décret GBCP de décembre 2012 a étendu cette dualité aux organismes publics Un exercice de programmation des crédits par activité sur deux ans. 23/03/2017
1- Le cadre de la gestion en mode LOLF 1-1 La pluriannualité L’article 66 du décret GBCP n°2012-1246 du 7 novembre 2012 « Pour chaque programme, il est procédé à une programmation ayant pour objet de mettre en adéquation l'activité prévisionnelle des services avec les crédits et les emplois notifiés et attendus. Elle est effectuée selon un référentiel propre à chaque ministère, dans le respect des règles fixées par arrêté du ministre chargé du budget. La programmation présentée par programme est déclinée au sein des budgets opérationnels de programme. Cette programmation est accompagnée d'une prévision des principaux actes de gestion de l'année. Elle est établie pour deux ans au moins et fait l'objet d'une actualisation au moins annuelle. Il est rendu compte de son exécution au cours de la gestion. La programmation et son exécution doivent être soutenables au regard de l'autorisation budgétaire annuelle et des prescriptions des lois de programmation des finances publiques en permettant ainsi d'honorer les engagements souscrits ou prévus et de maîtriser leurs conséquences budgétaires en cours d'année et les années ultérieures. » 7
1- Le cadre de la gestion en mode LOLF 8 1-2 Le pilotage de la gestion Des crédits fongibles au sein de chaque programme Discussion et vote Mission au Parlement Autorisation Programme Programme Programme Exécution Gestion Action Action Action 23/03/2017
1- Le cadre de la gestion en mode LOLF 1-2 Le pilotage de la gestion Une obligation de compte rendu dans les PAP et les RAP Les crédits en AE/CP, Présentation des crédits les fonds de concours et des dépenses fiscales et attributions de associées produits La présentation du • Présentation programme stratégique du programme • Objectifs et chiffres clés • La performance • JPE • Volets opérateurs • CAC 9
1- Le cadre de la gestion en mode LOLF 1-2 Le pilotage de la gestion En cours d’année, plusieurs documents sont élaborés et soumis au contrôleur budgétaire Le document de répartition initiale des crédits et des emplois (DRICE), dans lequel les ressources attendues (crédits ouverts en LFI, augmentés des mouvements prévisionnels et diminués de la réserve) sont réparties par budget opérationnel de programme (BOP). La répartition du plafond d’emplois entre programmes y est également indiquée ; La programmation des programmes et des budgets opérationnels de programme ; Un document prévisionnel de gestion des emplois et des crédits de personnel (DPGECP) décrit précisément les prévisions d’entrées et de sorties de personnel, de consommation du plafond d’emplois et de dépenses, Les comptes rendus de gestion en cours d’année permettent d’assurer un suivi de l’exécution et de veiller à son caractère soutenable, en s’appuyant sur l’actualisation de ces documents. 10 10
1- Le cadre de la gestion en mode LOLF 1-2 Le pilotage de la gestion Quelle action du Quoi ? Par qui ? Quand ? contrôleur ? Version initiale À compter du 1/12/N-1 RFFiM Au plus tard, à une date DRICE En liaison avec les Visa du CBCM déterminée par le RPROG CBCM pour un visa au 10/01/N RFFiM Avant le 15 février DPGECP En liaison avec les Sauf dérogation Visa du CBCM RPROG et le DRH accordée par le CBCM Avant le 15 février Programmation HT2 Établie par le RPROG Sauf dérogation Avis du CBCM du programme Validée par le RRFiM accordée par le CBCM Avis du CB (CBCM en BOP dont administration centrale, Etabli par le RBOP Avant le 1er mars programmation HT2 CBR en service déconcentré) Avant les 15 mai et 15 Comptes rendus de septembre sur les données d’exécution du gestion RPROG 30/04 et du 31/08 Réunion avec le CB - Au programme Sauf dérogation RBOP - au BOP accordée par le CBCM 11 11
1- Le cadre de la gestion en mode LOLF 1-2 Le pilotage de la gestion La déclinaison : programme, BOP, UO Programme Administration centrale BOP BOP central central UO UO UO UO centrale Centrale centrale centrale déconcentrés BOP BOP Services déconcentré déconcentré UO locale UO UO locale locale 12
1- Le cadre de la gestion en mode LOLF 1-2 Le pilotage de la gestion Des règles et des recommandations pour la structuration des BOP Les BOP sont limitatifs, non fongibles entre eux ; mais le responsable de programme peut redéployer les crédits entre les BOP d’un même programme en cours de gestion. Une organisation des BOP géographique ou fonctionnelle adéquate : choix d’un niveau de responsabilité permettant l’optimisation de la gestion des moyens, de la gestion des activités et des résultats attendus Corollaire : conférer au BOP un périmètre suffisant pour la pertinence de l’analyse de la programmation et pour la facilitation de l’exercice de fongibilité Un service ne doit recevoir qu’un seul BOP par programme ; mais un même service peut être responsable de plusieurs BOP s’il met en œuvre plusieurs programmes notamment dans les ministères dotés d’un réseau unique de services déconcentrés Les BOP sont accompagnés d’un volet performance déclinant les indicateurs du PAP De la liste des principaux actes de gestion prévus 13
1- Le cadre de la gestion en mode LOLF 1-2 Le pilotage de la gestion • Prépare le budget et la performance du programme dans le respect des orientations du gouvernement • Anime le dialogue de gestion avec les RBOP Le responsable de • Il établit la programmation des crédits en cohérence avec les montants prévus dans le DRICE, et assure son actualisation. programme • Il s’assure de la qualité des informations budgétaires et comptables • Il contribue à l’élaboration du DPGECP. • Il met à disposition les crédits auprès des BOP. • Il suit la consommation en vue de l’actualisation de la programmation. Le RBOP • Il propose une programmation en relation avec les responsables d’unités opérationnelles (RUO) en s’assurant de la qualité des estimations Lorsque le Préfet est RBOP en application de la circulaire du 4 décembre budgétaires associées et de leur justification. 2013 et de la décision CIMAP du 17 juillet • Il concilie les demandes exprimées par les RUO avec le cadrage et les 2013, les chefs de services placés sous contraintes indiqués par le RPROG. son autorité ont vocation à recevoir délégation de signature des qualités de • Il arrête la répartition des crédits du BOP entre les UO en arbitrant sur responsable de BOP et d’ordonnateur les priorités dans le cadre des plafonds de dépenses autorisés. secondaire • Il contribue à l’établissement de la programmation budgétaire des activités qu’il doit mettre en œuvre. Le RUO • Il est responsable de la mise en œuvre de la programmation à son niveau. • Il exécute les dépenses 14
1- Le cadre de la gestion en mode LOLF 1-2 Le pilotage de la gestion • Il valide la programmation établie par le RPROG en s'assurant de sa soutenabilité et de sa correcte prise en compte dans le système d'information financière de l'État. • Il établit, en liaison avec les RPROG, le DRICE et le DPGECP. Le RFFIM • Il suit la réalisation de la programmation et propose, le cas échéant, des mesures nécessaires au respect des plafonds de dépenses de crédits et d’emplois. • Il transmet au contrôleur budgétaire les ressources actualisées et leur répartition en cours de gestion. • Il exerce une fonction d’aide au pilotage du programme ou du BOP. • Il contribue à l’élaboration des documents de gestion budgétaire. Le contrôleur de • Il apporte son expertise à l’analyse des nomenclatures budgétaires et gestion d’activités. • Il mène des analyses de coûts et documente les déterminants de la dépense. • Il soumet les programmations des BOP au CAR (comité de l’administration régionale). • Il est responsable de la prise en compte des objectifs assignés à Le préfet chaque programme et déclinés dans les BOP. • il s’assure de la cohérence des BOP avec les autres projets territoriaux. 15
1- Le cadre de la gestion en mode LOLF 1-2 Le pilotage de la gestion Les responsables de BOP déconcentrés Cour En Ile de France : d’Appel - DRIEA Rectorat DREAL - DRIEE - DRIHL - DRIAAF DRAAF Justice P143 DISP DIRPJJ DRJSCS DRAAF Préfecture Education de région Police SGAMI DRRT P111 Gendarmeri DRAC DRFiP e DRDDI Zone de DIRECCT DDFiP défense E (Voir la circulaire Préfet RBOP de décembre 2013) 16
Zoom – deux comptabilités Les comptabilités budgétaire et générale L’exécution de la dépense doit faire le lien entre la comptabilité budgétaire et la comptabilité générale dans une perspective annuelle et pluriannuelle : • En comptabilité budgétaire (comptabilité de caisse) : Rattachement des dépenses au programme/action/titre au titre de l’exercice budgétaire sur lequel la dépense est effectivement décaissée • En comptabilité générale (comptabilité en droits constatés) : Rattachement des paiements à l’exercice en fonction de la date du fait générateur de la dépense (service fait) et montant à enregistrer. CHORUS est conçu pour alimenter de façon intégrée la comptabilité générale et la comptabilité budgétaire 17 17
Zoom– Les outils et le SI CHORUS CHORUS : UN SIFE partagé Un système d’information financière conçu comme levier de modernisation de l’État : qui intègre les résultats des travaux de réingénierie des processus budgétaires et comptables menés en parallèle. fondé sur un progiciel de gestion intégrée (PGI) dont les fonctionnalités standards constituent le levier complémentaire de modernisation des circuits et procédures. qui permet un suivi des différentes comptabilités de l'Etat (cf supra). Un outil partagé par l’ensemble des acteurs financiers qui gère la dépense, les recettes non fiscales et la comptabilité de l’État ayant vocation à remplacer les applications interministérielles de gestion de la dépense, des recettes non fiscales et de la comptabilité, ainsi que certaines applications ministérielles de gestion ; et intégrant tous les acteurs de la gestion financière de l’État : – services centraux et services déconcentrés ; – gestionnaires, ordonnateurs, contrôleurs budgétaires et comptables. 18
Zoom- la chaine de la dépense Services prescripteurs Marchandises et/ou Maîtrise de l’allocation des ressources budgétaires, pilotage des crédits prestations C 4 O Décident de la dépense N Fournisseurs T R O R Transmission L E Factures E S T C I Bon de O T command Exprime son H U e besoin via un Atteste le E T 1 5 portail service fait R I 3 O formulaire E N N C S E 5’ Centre de Services Partagés (C.S.P.) E Il traite et valide l’engagement juridique dans l’outil Chorus J Il traite et certifie le service fait dans Chorus qui vaut ordre de payer R S E F S T F I A T Certifie le C Valide l’EJ 2 service fait 6 U T T U I R O E N Service Dépense en mode facturier S Saisie et contrôle des factures (cohérence EJ SF Factures) Mise en paiement 7 19 19
1- Le cadre de la gestion en mode LOLF 20 1-3 Un contrôle recentré sur les enjeux Contrôles « externes » ■ Le contrôle budgétaire : un contrôle de soutenabilité recentré sur les enjeux les plus importants – Il vise le DRICE et le DPGECP. – Il émet un avis sur le caractère soutenable de la programmation des programmes et des BOP en prenant en compte : •la couverture des dépenses obligatoires et inéluctables, •la cohérence entre les crédits inscrits dans le DRICE et la programmation, •les conséquences de cette programmation sur les années ultérieures. – Il vise les principaux engagements – Le cas particulier de la masse salariale •Visa a priori sur de nombreux actes •Contrôle de soutenabilité et de régularité •DPGECP ■ Les contrôles du comptable : – Légalité externe – CHD et CAP 23/03/2017
1- Le cadre de la gestion en mode LOLF 21 1-3 Un contrôle recentré sur les enjeux Contrôle interne ■ Contrôle interne : « ensemble des dispositifs formalisés et permanents décidés par chaque ministre, mis en œuvre par les responsables de tous les niveaux, sous la coordination du secrétaire général du département ministériel*, qui visent à maîtriser les risques liés à la réalisation des objectifs de chaque ministère ». (décret n°2011-775 du 28 juin 2011 relatif à l’audit interne) ■ Le contrôle interne ne désigne donc pas une fonction de contrôle mais un ensemble de dispositifs : • mis en place par une organisation pour maîtriser ses activités, • mis en œuvre par l’ensemble des agents de cette organisation, • en vue de fournir une assurance raisonnable et non une garantie absolue que les objectifs de l’organisme seront atteints. ■ Le contrôle interne est donc un moyen d’atteindre des objectifs et non une fin en soi et il joue un rôle clé dans la conduite et le pilotage des différentes activités. – Le décret GBCP prévoit la mise en place d’un contrôle interne budgétaire (art. 170) pour maîtriser les risques afférents à la poursuite des deux objectifs suivants : • qualité de la comptabilité budgétaire. • soutenabilité de la programmation et de son exécution. – A partir de l’appréciation portée sur la qualité du CIB, le décret GBCP ouvre la possibilité de : ■ réviser les seuils de visa (art. 105) ■ suspendre pour une durée déterminée tout ou partie des visas ou avis (art. 106) – Le contrôle interne comptable : ensemble des dispositifs organisés, formalisés et permanents mis en œuvre par l’ensemble des acteurs, pour maîtriser le fonctionnement des activités financières de l’État et donner ainsi une assurance raisonnable sur la qualité des comptes, c’est-à-dire, leur fidélité à la réalité économique, patrimoniale et financière 23/03/2017
1- Le cadre de la gestion en mode LOLF 1-3 Un contrôle recentré sur les enjeux L’audit interne a pour objet d’apprécier la qualité du contrôle interne L’article 1 du décret de juin 2011 relatif à l’audit interne indique, de façon générale, que : • « l'audit interne est une activité exercée de manière indépendante et objective qui donne à chaque ministre une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations et lui apporte ses conseils pour l'améliorer. L'audit interne s'assure ainsi que les dispositifs de contrôle interne sont efficaces. » Les missions sont effectuées par des agents relevant de services d’audit installés dans chaque ministère, rattachés au ministre et indépendants des entités audités. Les résultats de l'audit interne peuvent être exploités par le CBCM pour sa propre évaluation, annuelle, du dispositif de CIB, conformément à l’article 171 du décret GBCP. 22
2- Pratique quotidienne et perspectives Le développement • Une rationalisation du dispositif de mesure de la performance dans les PAP et les RAP d’une culture de • Le développement progressif du contrôle de gestion la performance • Peu de débat politique sur les résultats et la performance et peu d’auditions de Rprog au Parlement • Mais une déclinaison opérationnelle dans la plupart des Limites cas • Peu d’outils de suivi des coûts, faible développement de la CAN Perspectives 23 23/03/2017
2- Pratique quotidienne et perspectives 24 2-1 Le développement d’une culture de performance Une batterie d’indicateurs qui s’est progressivement rationalisée Efficacité pour le citoyen 33% Qualité pour l'usager 47% Efficience pour le 20% contribuable Lisibilité Pertinence Alléger et clarifier le dispositif tout en restant exhaustif Délivrer une information cohérente et interprétable • Lisibilité des objectifs stratégiques : plus d’indicateurs permettant des comparaisons internationales et d’indicateurs stratégiques au niveau mission • Réduction du nombre des objectifs (-19%) et des indicateurs (-22%) entre 2014 et 2017 • Une attention particulière sur l’adéquation entre objectifs et indicateurs • Publication dédiée • La « chasse » aux indicateurs superflus (stricte activité, évolution plate, non-renseignés) • Exhaustivité et qualité de l’information transmise
2- Pratique quotidienne et perspectives 25 2-1 Le développement d’une culture de performance Plus de communication ■ Publiées pour la première fois en mars 2015, les « Données de la performance » restituent de manière synthétique et graphique les résultats obtenus par les grandes missions du budget général de l’Etat en matière de performance. Elles permettent de prendre facilement connaissance des objectifs et des principaux résultats obtenus par les principales politiques publiques financées par l’Etat.
2- Pratique quotidienne et perspectives 26 2-1 Le développement d’une culture de performance Des indicateurs déclinés au niveau opérationnel Objectifs sur lesquels s’engagent le Objectifs de performance nationaux (PAP) responsable de programme et son ministre vis-à-vis du Parlement Si possible Si nécessaire Si utile Traduits en Objectifs sur lesquels Déclinés Objectifs s’engagent les objectifs directement complémentaires responsables de BOP intermédiaires vis-à-vis du responsable de programme • Valeur cible adaptée à • Objectifs d’activité • Définis au niveau des territoires ou de production national ou local, en complément de ceux • Valeur cible adaptée • Objectifs de processus déclinés du PAP à des champs ou modalités d’action d’application • Non contradictoires particuliers : • Mesures d’amélioration de avec ceux du PAP réseaux, dispositifs… l’organisation, de la gestion
2- Pratique quotidienne et perspectives 2-1 Le développement d’une culture de performance La structuration progressive du contrôle de gestion autour de 3 axes le contrôleur de gestion « ministériel » • Il a en charge l’animation de réseau et la synthèse au niveau ministériel • Cette catégorie représente 23% des contrôleurs de gestion parmi les 230 référencés. le contrôleur de gestion « de programme » • Il pilote la performance des programmes dont il a la charge : 60% du réseau. • Les contrôleurs de gestion de programmes peuvent eux mêmes animer un réseau en services déconcentrés et/ou d’opérateurs. le contrôleur de gestion « fonctionnel » • Il est spécialisé dans la performance de fonctions support (RH, immobiliers, SIC et achats). • Cette représente environ 17% des référents. 27
2- Pratique quotidienne et perspectives 2-2 Les limites Encore peu de débats sur les résultats et les indicateurs de performance au Parlement et dans le débat public Les travaux de l’OCDE et de la Banque Mondiale révèlent un constat largement partagé Principales difficultés rencontrées par les pays Peu de conséquences tirées pour les programmes non performants Peu d’usage direct au Parlement ou dans le processus d’allocation mais utilité dans le management et le dialogue de gestion 28
2- Pratique quotidienne et perspectives 2-2 Les limites Un contrôle de gestion pas toujours bien positionné Contrôle de gestion ministériel Contrôle de gestion fonctionnel Contrôle de gestion de programme 0% 8% 6% 4% 17% 4% 15% 10% 15% 69% 75% 77% • Seulement deux structures de Très peu de structures Très peu de contrôle de gestion ministériel sont sont rattachées structures de rattachées directement au directement à un contrôle de Secrétaire Général (MINDEF et responsable de gestion MCC) programme fonctionnel sont • Parmi les structures qui se directement trouvent au sein d’une direction rattachées à un financière, seulement 1/3 sont secrétaire rattachées directement au DAF général, ou à un éloignement des décideurs chef de service 29
2- Pratique quotidienne et perspectives 2-2 Les limites Une fonction qui s’articule principalement autour de la production du volet performance et de tableaux de bord Contribution à la préparation budgétaire *Autres 6% La production du volet performance des documents 6% budgétaires (PAP, RAP) et la réalisation de tableaux Analyse de coût de bord représentent respectivement un quart de 3% l’activité Volet CAC Tableaux de bord Le dialogue de gestion et l’animation du réseau 7% 25% occupent près de 10% de l’ensemble de l’activité L’analyse de coût reste une activité marginale pour Dvpt les contrôleurs de gestion des SI 7% Animation de la Le poids du volet CAC représente actuellement 7% fonction des activités des contrôleurs de gestion mais devrait 10% Volet performance diminuer suite à la simplification des procédures 25% * Autres : Dialogue de opportunité pour accroître les activités accompagnement gestion d’analyses et de suivi des coûts des services 11% au déploiement du GBCP, contribution au rapport d'activité, Les deux dimensions du contrôle de gestion et contrôle interne Dimension Réalisez-vous des analyses de coût ? Dimension stratégique opérationnelle - définition des - production des objectifs stratégiques indicateurs Oui - identification des 29% - production des Moins d’un quart points à mettre sous tableaux de bord des contrôleurs de contrôle Non - suivi budgétaire gestion ont accès - structuration des 71% à Chorus responsabilités et du - analyse des coûts dialogue de gestion … etc. 30
2- Pratique quotidienne et perspectives 2-3 Perspectives Développer le contrôle de gestion et l’analyse des couts *autres actions citées : une action de sensibilisation des RPROG, ou DAF, ou SG 53% - redéfinir les objectifs, limiter le développement de nouveaux systèmes d’information le nombre d’indicateurs, 53% travailler leur pertinence et des retours d’expérience spécifiques 40% faciliter leur production - faciliter l'accès pour les des formations spécifiques 29% contrôleurs de gestion aux bases de données du ministère une nouvelle circulaire sur le contrôle de gestion 29% - ne pas se limiter à une vision "lolfienne" par programme, trop autre 18% restrictive. Les enjeux stratégiques vont bien au delà des budgets alloués par programme. Existe-t-il un plan de développement du contrôle de gestion? La majorité des répondants n’ont pas connaissance du Oui 21% plan de développement du contrôle de gestion Quand il existe le plan de développement du contrôle de Non gestion est actualisée en moyenne au moins depuis 2014 79% Plan de développement de la comptabilité analytique Pour les modèles les plus sophistiqués, possibilité d’utiliser un module Chorus Sinon, offre de service de la DB en appui au développement d’initiatives ministérielles 31
2- Pratique quotidienne et perspectives 32 2-3 Perspectives ■ Mieux articuler les différents dispositifs : dispositif de performance (PAP/RAP) à décliner opérationnellement + revues des dépenses + évaluations plus larges et plus approfondies ■ Examiner l’apport de l’open data pour le suivi de la performance ■ Réfléchir collectivement à l’intéressement à la réforme – RH – Contractualisation entre services ? 23/03/2017
2- Pratique quotidienne et perspectives 2-3 Perspectives 33 Deux vecteurs de communication Via internet : Via le RSP :
Merci pour votre attention
Annexe : la chaine de la dépense La répartition des tâches au sein de la chaîne de la dépense Les services prescripteurs Les Centres de Les services Services Partagés facturiers • Instruction : pré-programmation, instruction au fond • Vérification et saisie • Traitement des factures • Synthèse de la programmation dans Chorus des : réception, contrôle et initiale et ajustements de engagements : enregistrement des factures programmation création, modification et • Gestion administrative : suivi des engagements • Contrôle de cohérence, ̶ Constitution du dossier juridiques ou aussi « rapprochement d'engagement (pièces…) à 3 éléments » : ̶ Rédaction des marchés et des • Certification du vérification de la conformité arrêtés attributifs de subventions service fait entre l'engagement ̶ Constatation du service fait juridique, le service fait et la • Centralisation des dossiers facture « sortants » : • Contrôle de la ̶ Contrôle de la qualité juridique et qualité comptable des comptable des dossiers • Validation de la actes ̶ Contrôle de conformité par rapport demande de paiement à la programmation et à la après contrôles, et mise disponibilité des crédits • Pilotage : restitutions en paiement • Pilotage : sur l'activité du CSP ̶ Exploitation des informations de • Tenue de la comptabilité pilotage ̶ Actualisation de la programmation • Pilotage : restitutions et suivi d’exécution ̶ Restitutions sur l’exécution budgétaire 3535
Annexe : les acteurs de l’exécution de la dépense au niveau déconcentré Organisation territoriale des CSP (1/2) En En Préfecture En DRAAF Organisations ministérielles DRFi de Région ou DREAL spécifiques P Bloc 1 Bloc 2 Bloc 3 MEN Justice Défense • Préfectures de •DREAL •DRJSCS •Rectorat •Cours •Tous région Ordonnateurs •DRAAF •DRAC •DRRT d’appel services •DIR •DIRECCT Défense • Préfectures de Département •DIRM E •DIRPJJ •DDT(M) •DRFiP • SGAMI •DRDDI •DISP •DDPP • Commandemen •DDCSPP •DDFiP ts Gendarmerie •DDCS 36
Annexe : les deux comptabilités La comptabilité budgétaire La comptabilité générale • Régie par les grands principes des finances • Fondée sur les droits et obligations de l’Etat publiques (annualité, unité, universalité, spécialité, au titre d’un exercice sincérité) Principes • Couvre la comptabilité des recettes et des dépenses budgétaires et la comptabilité des engagements • Retrace le suivi des autorisations d’engager, de • Comptabilise les droits et obligations avérés dépenser et de recouvrer (actif/passif) et les charges et les produits au • Structure et contenu déterminés par la structure du moment où ils surviennent Fonctionnement budget dont elle retrace l’exécution • Présentation encadrée par des standards comptables internationaux (PCE : plan de comptes général de l’Etat) Permet aux gestionnaires de suivre les crédits mis à • Fournit des données fidèles sur la situation leur disposition et les conséquences budgétaires sur financière de l’Etat Avantages plusieurs exercices des opérations qu’ils engagent • Fournit une base objective pour le calcul des coûts • Connaissance de la situation budgétaire intégrant • Connaissance des dettes et des créances tous les mouvements de crédits (LFI, LFR, dans l’exercice considéré et évaluation de la Informations transferts, virements, fonds de concours, situation patrimoniale de l’Etat apportées rétablissements et attributions de crédits, annulations, fongibilité asymétrique) 37
Annexe : deux comptabilités Un système unique : trois niveaux d’information Engagement Service fait Paiement Comptabilité d’exercice Engagement Opérations Service juridique Paiement d’inventair fait e AXE NATURE / DESTINATION Comptabilité budgétaire 38
Annexe : le champ des deux comptabilités et des contrôles internes 39 Comptabilité budgétaire (recettes) Comptabilité budgétaire (dépenses) AE CP Disponibles (1) = (2) - (3) Rapport de la Emplois Découverts Cour des comptes sur les AE Ouvertures et mouvements résultats et la CP en gestion (2) Prévisions de Plafonds des emplois autorisés gestion Découverts autorisés recettes budgétaire AE Impact en AE Consommation des Impact en CP Encaissements CP autorisations (3) Impact en recettes Emplois Consommations d’emplois en ETPT Découverts Impact en découvert Suivi des tranches fonctionnelles Programmation budgétaire et son actualisation (AE, CP, emplois, recettes) Mise à disposition des crédits (AE et CP) et des emplois Budget Engagement Affectation Livraison / service fait Paiement / encaissement Opérations de fin de gestion voté juridique Etablist des états financiers Comptabilité générale Incidence sur la qualité de la Bilan Certification tenue Compte de résultat des des charges et Comptes de élément Tableau des flux de trésorerie L’Etat d'évaluation du hors bilan Annexe (dont engagements hors bilan)
Annexe : les indicateurs transversaux d’efficience des fonctions support •SUN (surface utile nette) / Poste de travail •Entretien courant/SUB •Entretien lourd/SUB •2 sous-indicateurs agrégés mesurant le taux d’écart des projets en • L'indicateur dépassement (en %) * « Gérants/gérés » : ratio entre le nombre de -> Efficience personnels gestionnaires immobilière Périmètre : projets > 5M€ et le nombre d’effectifs Efficience -> Coût et gérés des RH délais des grands projets Efficience -> Efficience bureautique • Le numérateur prend en Des compte l’ensemble des • Somme des gains -> Coût et dépenses bureautiques achats sécurisés achats délais des annuellement dans les (postes de travail, solutions grands projets d’impression et plans d’actions achats (outil IMPACT) télécommunications) • 2 sous-indicateurs agrégés de taux d’écart des projets en *Taux d’écart : dépassement* Périmètre : liste des • budgétaire = moyenne pondérée des écarts projets sensibles de entre budgets réactualisés et budgets initiaux l’Etat du tableau de bord • calendaire = idem entre durées réactualisées SIC et initiales 40
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