La Mini-Gazette - Heureux comme Lazzaro - Cinéma Jean Eustache

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La Mini-Gazette - Heureux comme Lazzaro - Cinéma Jean Eustache
Heureux
                                                comme Lazzaro
                                                       D'ALICE ROHRWACHER
  Bienvenue à Naia !

                       La Mini-Gazette
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                       DU MERCREDI 31 OCTOBRE AU MARDI 27 NOVEMBRE 2018
                                                                          Jean Eustache
                                                                            WWW.WEBEUSTACHE.COM
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                                                       Alain Birocheau
                                                       Objectif image33
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                                                       mj2r-photo.com
Des visuels de de l'Unipop Histoire avec le cinéaste Wang Bing (lun 24 sept.) ; de l'Unipop Arts,
littérature et cinéma avec l'écrivain et scénariste Dan Franck (jeu 27 sept.), avec le cinéaste Stéphane
Brizé (jeu 4 oct.), avec l'historienne Claire Maingon sur le thème “Les scandales érotiques dans l'art”
(jeu 20 sept.), et avec Vincent-Paul Boncour (jeu 11 oct.), directeur et co-fondateur de la société
de distribution Carlotta Films.
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Édito
par François Aymé,             Certains animaux hibernent. Pour les cinéphiles, c’est un peu l’in-
directeur du Cinéma            verse. Rien de tel qu’une petite bruine, un peu de vent, une baisse bien
Jean-Eustache                  sentie de température et ils sortent plus souvent pour revenir
                               au cinéma ! C’est un peu caricatural mais quand même après ce long
                               été indien, les bons films se bousculent et les spectateurs aussi.
Grand                          Avec de bonnes comédies françaises rythmées, bien écrites, atta-
                               chantes : Le Grand Bain et En Liberté ! Ce n’est pas si fréquent que
bain                           cela alors profitez-en ! Et puis dans la lignée des films d’auteur de sep-
                               tembre (Mademoiselle de Joncquières, Première année, I Feel Good,
et grand                       Nos Batailles, Amin), l’automne confirme cette belle tenue des films
bal                            de rentrée : avec le magnifique Cold War, la perle Heureux comme
                               Lazzaro, le charmant Amour flou, le grâcieux documentaire Le Grand
                               Bal, le fascinant Chris the Swiss et un véritable drame sentimental
                               d’après Christine Angot : Un amour impossible. Pour les rencontres,
                               ne manquez pas Azouz Begag le jeudi 15 novembre et Cédric Herrou
                               le dimanche 18 novembre pour le film Libre. Il vous reste l’embarras
                               du choix.
                               D’autant que le Festival du film d’histoire s’approche. 120 films,
                               58 débats, 30 avant-premières. Une revisitation de cette drôle
                               de paix que fut l’entre-deux-guerres toute en résonnance avec 2018 :
                               montée de l’extrême-droite, nationalismes, stratégies d’intimidation
                               militaires, guerres sans fin, contestation de frontières, réfugiés, chô-
                               mage, émancipation des femmes… La conférence inaugurale
                               de Pascal Ory (le lundi 19 novembre à 18h30) traitera précisément
                               de cette question (1918 à la lumière de 2018). Outre les films et les
                               débats de l’entre-deux-guerres, nous ne pouvons que vous recom-
                               mander les nombreuses avant-premières (notez-bien Edmond en film
                               d’ouverture mais aussi La Favorite, Leto, Funan, Another Day
                               of Life, Compañeros, Les Oiseaux de passage…), et les 30 documen-
                               taires historiques en présence de leurs auteurs.
                               Un copieux programme à voir dans votre cinéma qui, grâce à la ville
                               de Pessac, continue de se rénover : après la rénovation de la salle
                               Jacques Tati toujours aussi colorée, après le changement d’éclairage
                               (notamment scénique) de la salle Fellini, dès novembre, vous pourrez
                               apprécier la rénovation du son en salle Buster Keaton et surtout
                               l’installation d’un projecteur nouvelle génération (« 4K »), plus
                               puissant et plus lumineux dans la grande salle Fellini.
Charles Chaplin                De très bonnes nouvelles pour mieux profiter du grand écran.
dessiné par Floc'h :           Malgré une fréquentation nationale et bordelaise en baisse,
l'un des emblèmes
de la 29e édition du           le Jean-Eustache fait partie des établissements qui font de la résis-
Festival du film d'histoire.   tance. Un grand merci pour votre confiance et votre fidélité.

                               Ce logo présenté dans la gazette signale les films choisis par l’AFCAE
                               (Association Française des Cinémas Art et Essai), pour lesquels cette
                               association met en place un soutien de communication et d’animation
                               spécifiques. L’AFCAE représente plus de 1100 cinémas en France.
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GENRE : ADAPTÉ
DU ROMAN DE                UN AMOUR IMPOSSIBLE
CHRISTINE ANGOT            Note d'intention : Comme Christine Angot, j’ai grandi entourée de
DE CATHERINE CORSINI       femmes au tournant des années 60, dans un milieu modeste, en un
FRANCE · 2018 · 2H15
AVEC VIRGINIE EFIRA,       temps où la société tolérait mal que les femmes ne soient pas mariées,
NIELS SCHNEIDER,           encore moins qu’elles aient des enfants hors mariage. Je me souviens
JEHNNY BETH…               de mes tantes qui se consumaient dans l’attente d’un amour. L’une d’elle
À la fin des années 50     notamment a passé sa vie à attendre en vain un homme qui la maltraitait.
à Châteauroux, Rachel,
                           Je me rappelle ces vies déchirées par une histoire d’amour malheureuse.
modeste employée
de bureau, rencontre       Ma mère était veuve et malgré cela, il était mal vu qu’elle élève seule sa
Philippe, brillant jeune   fille. Ces femmes, avec tout le poids de leur éducation, ne se sont pas
homme issu d'une           senties autorisées à vivre librement, et ma génération est issue de cet
famille bourgeoise.        empêchement. Rachel est une femme résolument moderne car elle as-
De cette liaison           sume sa fille, ce qui était rare à l’époque ; elle assume de l’élever seule
passionnelle mais          aux yeux d’une société provinciale qui insidieusement devait la juger.
brève naîtra une petite    Mais Rachel est persuadée que sa fille est une enfant de l’amour, c’est
fille, Chantal. Philippe
                           ce qui lui donne la force de se battre dès sa naissance pour qu’elle soit
refuse de se marier
en dehors de sa classe     reconnue par son père. C’est cette bataille qu’elle mène pendant des
sociale. Rachel devra      années qui va devenir par la suite son angle mort. Quand il accepte de
élever sa fille seule…     la reconnaître, Rachel ne se rend pas compte, elle ne voit pas que d’une
                           certaine manière elle lui « offre » sa fille. C’est la perversion absolue
                           de Philippe. C’est à partir de la reconnaissance qu’il y a inceste. Il y a
                           quelque chose de l’ordre de la tragédie mais aussi du polar dans ce récit.
                           C’est en tout point fascinant. Au moment où Rachel croit avoir gagné,
                           c’est là qu’elle perd tout. L’amour impossible est multiple dans le récit. Il
                           est entre Rachel et Philippe mais aussi entre la mère et la fille. La relation
                           mère–fille est un thème que j’avais envie de traiter depuis longtemps.
                           Dans La Belle Saison j’avais déjà abordé cette relation complexe mais
                           ici elle est centrale... – Catherine Corsini pp. 29 › 31
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                                     Coup de cœur !
GENRE : JEU DE RÔLES
HILARANT ENTRE            EN LIBERTÉ !
VÉRITÉS ET MENSONGES      Prix de la SACD à la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes
DE PIERRE SALVADORI       2018, le film, par sa mise en scène ébouriffante, est la parfaite illustration
FRANCE · 2018 · 1H48
AVEC ADÈLE HAENEL,        de son titre, doublement joyeux et prémonitoire, assorti de son point
PIO MARMAI, DAMIEN        d’exclamation. La liberté c’est celle que retrouve Antoine, profondément
BONNARD…                  transformé par la prison, mais c’est aussi celle, formidable, que s’ac-
Yvonne, jeune             corde le réalisateur de sortir des sentiers battus. Effaçant les frontières
inspectrice de police,    du film de genre – c’est à la fois un film policier, un film burlesque mais
découvre que son          aussi une comédie romantique – Pierre Salvadori enchaîne les gags sur
mari, héros local
tombé lors d’une
                          un rythme frénétique. Les situations se répètent mais avec de subtiles
opération et dont         variations qui font évoluer le spectateur au rythme même des person-
elle a idéalisé la mort   nages. Les moments rocambolesques, les quiproquos jubilatoires al-
pour leur fils, n’était   ternent avec des scènes plus intimistes et émouvantes ; on va de trou-
pas le flic courageux     vailles en surprises, mais le scénario tient fermement sa ligne et les
et intègre qu’elle        tons trouvent leur équilibre entre rire et émotion. Comment une mère
croyait mais un           peut-elle aider un petit garçon à faire le deuil de son père, qui n’est pas
véritable ripou.          le héros qu’il pensait ? Comment une victime peut-elle devenir un élé-
Déterminée à réparer
les dommages qu’il
                          ment perturbateur dans la vie trop rangée d’une policière ? Comment son
a commis, elle va         épouse, amoureuse inquiète de ne plus reconnaître son homme, va-t-
s’attacher à aider        elle supporter ces nouvelles péripéties ? Et comment l’ami de la famille,
Antoine, lorsqu’il sort   amoureux discret et affectueux, peut-il trouver sa place dans cet imbro-
de la prison où           glio ? Porté par des comédiens magnifiques, ce quatuor nous entraîne
il a été injustement      allègrement à sa suite, avec une Adèle Haenel, maternelle, impulsive et
incarcéré par la faute    déterminée, un Pio Marmaï très décalé et inquiétant, une Audrey Tautou
de son mari…              particulièrement tendre et émouvante dans son désarroi, et un Damien
                          Bonnard touchant, en flic distrait et affectueux, substitut du père dé-
                          faillant. En mai dernier, tout ce joyeux monde a fait crouler la Croisette
                          sous les rires et les applaudissements. Nul doute que ce sera encore le
                          cas cet automne ! – Michèle Hédin            pp. 27 › 31
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    Nouveauté

        L'AMOUR FLOU
        GENRE : RÉVÉLATION DU FESTIVAL DU FILM
        FRANCOPHONE D’ANGOULÊME · DE ET AVEC ROMANE
        BOHRINGER ET PHILIPPE REBBOT · FRANCE · 2018
        1H37
        Romane et Philippe se séparent. Après 10 ans
        de vie commune,deux enfants et un chien,ils ne
        s’aiment plus. Enfin… ils ne sont plus amoureux.
        Mais ils s’aiment,quand même. Beaucoup. Trop
        pour se séparer vraiment ? Alors,sous le regard
        circonspect de leur entourage,ils accouchent
        ensemble d’un « sépartement » : deux apparte-
        ments séparés,communiquant par… la chambre
        de leurs enfants !
        L’Économie du couple de Joachim Lafosse met-
        tait déjà, avec beaucoup de justesse et de sen-
        sibilité, la question du logement au cœur de la
        problématique de la séparation amoureuse :
        comment co-exister et préserver une apparente
        unité du foyer quand celui-ci se délite ? Com-
        ment assurer la permanence de la famille face à
        la disparition du couple ? Ces questions, Romane
        Bohringer et Philippe Rebbot se les sont posées
        à l’heure de leur rupture, après dix années de
        vie commune et deux enfants. Ils ont alors dé-
        cidé de partager leur expérience à travers un
        film qui raconterait leur cheminement vers un
        concept de vie unique et moderne : une coha-
        bitation séparée, un foyer coupé en deux. Cette
        autofiction d’une grande liberté, pleine d’hu-
        mour et de tendresse, ne tait rien des doutes,
        des difficultés, des espoirs et du ressentiment
        quotidiens qui parsèment leur quête, celle d’un
        idéal tourné vers l’équilibre de leurs enfants et
        une volonté tenace de réussir dans l’échec. Au-
        tour des membres de leur propre famille, les deux
        interprètes touchants de sincérité montrent ce
        qu’il advient quand l’amour cesse d’exister tout
        en étant toujours présent, devenant une forme
        floue d’affection et de lien indissoluble entre
        deux êtres ayant formé un foyer. Ce film dépasse
        donc le portrait intime pour trouver un écho bien
        plus large, offrant aussi l’occasion de question-
        ner de nouveaux modèles de vie et d’amour
        dans une époque où les questions sociétales
        autour de la famille font plus que jamais débat.
        – Audrey Pailhès         p. 31
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                           Le coup de cœur de Nicolas

[LAZZARO FELICE]
GENRE : CONTE              HEUREUX COMME LAZZARO
MYSTIQUE ET POLITIQUE      Depuis Corpo Celeste (2011), Alice Rohrwacher (Les Merveilles, 2014)
DE ALICE ROHRWACHER        signe un cinéma singulier, préoccupé par le religieux. Tourné en Super
ITALIE/FRANCE/SUISSE/
ALLEMAGNE · 2018           16 (« ce support préserve le mystère »), Heureux comme Lazzaro use
2H07 · VOSTF · AVEC        d’une narration minimaliste dont la magie opère lentement, au rythme
ADRIANO TARDIOLO,          lancinant d’un prénom (« – Lazzaro ! » scandé à intervalles réguliers),
ALBA ROHRWACHER,
NICOLETTA BRASCHI…         laissant infuser la sensation que le discret jeune homme à la bonté infinie
Lazzaro, un jeune
                           occupe une place centrale dans cette histoire en forme de conte mys-
paysan d’une bonté         tique. Nullement hagiographique au sens traditionnel du terme (Lazza-
exceptionnelle vit         ro n’est pas le héros conscient d’un récit émaillé de merveilleux), cette
à l’Inviolata,             œuvre est plus foisonnante qu’il n’y paraît, issue d’un creuset où fusion-
un hameau resté à          nerait Les Onze Fioretti de François d’Assise de Rosselini avec le cinéma
l’écart du monde sur       d’Ermanno Olmi et de Pasolini. Le film narre l’odyssée collective des pay-
lequel règne               sans abusés par la cynique marquise de Luna qui les a maintenus dans
la marquise Alfonsina      un servage anachronique. Au récit de cette « migration domestique »
de Luna. Un été,
il se lie d’amitié avec
                           vers la grande ville, tout autant pourvoyeuse d’exploitation – simple-
Tancredi, le fils de la    ment moins surannée qu’à L’Inviolata –, la cinéaste italienne mêle la
marquise. Une amitié       dénonciation de la religion catholique, du maintien dans l’ignorance dont
si précieuse qu’elle lui   elle use, comme dévoyée par rapport à une religion archaïque certaine-
fera traverser le temps    ment plus révolutionnaire. Le film multiplie les séquences marquantes
et mènera Lazzaro          (et inattendues !) comme celle de ces paysans apeurés devant le gué
au monde moderne…          d’une rivière, évoquant d’autres migrants aujourd’hui confrontés à des
                           frontières objectivement plus dangereuses. Véritable phare braqué sur
                           notre modernité, Heureux comme Lazzaro est un film en état de grâce
                           parcouru de beaux instants de poésie qui en disent long sur le sort que
                           notre monde réserve à la bonté. On ne sait pas ce que pense Lazzaro –
                           qui le sait ? – mais on quitte cette histoire avec la conviction de son exis-
                           tence, noble, mystérieuse et irremplaçable. Comme le cinéma d’Alice
                           Rohrwacher. – Nicolas Milesi            pp. 29 › 31
La Mini-Gazette - Heureux comme Lazzaro - Cinéma Jean Eustache
8                                   Découvertes

                                                CHRIS THE SWISS
                                                Interroger l’histoire et ses représentations, voi-
                                                là un rôle qu’endosse régulièrement le cinéma,
                                                souvent dans son aspect documentaire, ce que
                                                nous constatons à chaque Festival du Film d’His-
                                                toire. Cette fin d’année offre l’émergence d’un
                                                genre nouveau, à la frontière du documentaire
                                                et de la fiction, opérant un savant mélange entre
                                                animation et prises de vue réelles, interrogeant
                                                les zones d’ombre d’un passé parfois méconnu.
                                                C’est le cas de Samouni Road de Stefano Savo-
                                                na, d’Another Day Of Life de Raul de la Fuente
                                                (en compétition au Festival du film d’histoire) et
GENRE : DOC SINGULIER | DE ANJA KOFMEL ·        surtout de Chris the Swiss d’Anja Kofmel. Ce film
SUISSE/CROATIE/ALLEMAGNE/FINLANDE · 2018        captivant a retenu notre attention et suscité un
· 1H30 · VOSTF ANIMATION / DOCUMENTAIRE ·       fort engouement émotionnel au sein de l’équipe.
AVEC MEGAN GAY, JOEL BASMA…
Croatie, janvier 1992. En plein conflit you-    On suit le périple haletant de ce journaliste suisse
goslave, Chris, jeune journaliste suisse, est   parti couvrir la guerre en Yougoslavie au début
retrouvé assassiné dans de mystérieuses cir-    des années 1990 comme on lirait un grand repor-
constances. Anja Kofmeln sa cousine, décide     tage, plein d’une curiosité mêlée d’appréhension
d’enquêter pour découvrir ce qui s’est passé…   et d’empathie. – Victor Courgeon p. 31

                                                LE GRAND BAL
                                                GENRE : DOC REVIGORANT · DE LAETITIA CARTON ·
                                                FRANCE · 2018 · 1H39 · DOC
                                                C’est l’histoire d’un bal. D’un grand bal. Chaque
                                                été, plus de deux mille personnes affluent de toute
                                                l’Europe dans un coin de campagne française.
                                                Pendant 7 jours et 8 nuits, ils dansent encore et
                                                encore, perdent la notion du temps, bravent leurs
                                                fatigues et leurs corps…
                                                « Laetitia Carton (J’avancerai vers toi avec les yeux
                                                d’un sourd) excelle à filmer les danseurs. Mue par
                                                une évidente empathie envers ses semblables,
                                                elle fait preuve du même talent pour recueillir
                                                leurs confidences, leurs attentes, leurs craintes
                                                qu’elle transporte de l’intime vers l’universel et
                                                du singulier vers le collectif, créant ainsi un ré-
                                                jouissant rassemblement au foisonnement tel
                                                que chacun pourra y puiser la part qui l’intéresse.
                                                Un condensé de vie que le refrain de la chanson
                                                de Jeanne Moreau “Le tourbillon de la vie” pour-
                                                rait illustrer : “On s’est connu, on s’est reconnu, On
                                                s’est perdu de vue, on s’est r’perdu d’vue. On s’est
                                                retrouvé, on s’est réchauffé, Puis on s’est séparé.”»
                                                – A voir à lire.com         p. 31
La Mini-Gazette - Heureux comme Lazzaro - Cinéma Jean Eustache
Comédies                                                    9

LE GRAND BAIN                                       la baguette par deux femmes, tour à tour my-
GENRE : UNE COMÉDIE GRAND PUBLIC DRÔLE ET           thomanes et sadiques. Il fallait y penser. Le
TENDRE | DE GILLES LELLOUCHE · FRANCE · 2018        Grand bain est un film sérieux qui ne se prend
2H02 · AVEC MATHIEU AMALRIC, GUILLAUME CA-
NET, BENOÎT POELVOORDE……
                                                    pas au sérieux. Il retourne les clichés homme-
                                                    femme pour mieux massacrer leur inanité. Il
C’est dans les couloirs de leur piscine muni-
cipale que Bertrand, Marcus, Simon, Laurent,
                                                    envoie des rafales de pied de nez au culte de
Thierry et les autres s’entraînent avec Del-        la performance et de la rentabilité, à l’esprit
phine, ancienne gloire des bassins. Ensemble,       moderne et branché. Des personnages atta-
ils vont mettre toute leur énergie dans une         chants en forme de bande de potes hétéroclite,
discipline jusque-là propriété de la gent fémi-     un film dit choral qui chante sur le bon air des lo-
nine : la natation synchronisée…                    sers, une brochette d’acteurs qui, visiblement,
Enfin une comédie grand public drôle et tendre      se prend au jeu. L’auteur coche beaucoup de
à la fois qui prend un malin plaisir à filmer des   bonnes cases. On peut parier sans trop de
anti-héros dépressifs, pitoyables, hypocrites,      risque que ce sera le succès de l’année. Avec
menteurs, idiots, paranos, égoïstes dont le seul    comme arme principale : le bouche-à-oreille.
rayon de soleil se concentre dans des cours de      – François Aymé          pp. 27 › 31
natation synchronisée et qui sont malmenés à

                                                    ALAD'2
                                                    GENRE : COMÉDIE POTACHE · DE LIONEL STEKETEE
                                                    FRANCE · 2018 · 1H38 · AVEC KEV ADAMS, JAMEL DE-
                                                    BBOUZE, VANESSA GUIDE…
                                                    Aladin s’ennuie au palais et ne s’est toujours
                                                    pas décidé à demander en mariage la prin-
                                                    cesse. Mais un terrible dictateur, Shah Zaman,
                                                    s’invite au Palais et annonce qu’il est venu
                                                    prendre la ville et épouser la Princesse…
                                                    « Alors, pari réussi, cet Alad’2 ? Totalement.
                                                    On rit beaucoup et peut-être plus dans cette
                                                    comédie énergique débarrassée de quelques
                                                    facilités déplacées (« la jaquette volante »), et
                                                    qui s’amuse sans en faire trop à glisser de sa-
                                                    voureux anachronismes dans les dialogues.»
                                                    – Le Parisien      p. 27
La Mini-Gazette - Heureux comme Lazzaro - Cinéma Jean Eustache
10   Toujours à l'affiche

              FIRST MAN
              LE PREMIER HOMME SUR LA LUNE
              [FIRST MAN] | DE DAMIEN CHAZELLE · ÉTATS-UNIS · 2018
              · 2H20 · VOSTF · AVEC RYAN GOSLING, CLAIRE FOY…
              L’histoire fascinante de la mission de la NASA
              d’envoyer un homme sur la lune, centrée sur Neil
              Armstrong et les années 1961–1969…
              « Damien Chazelle ne lésine sur aucun détail pour
              raconter cette conquête, des tragédies qui l’ont
              pavée à sa réception dans le contexte politico-
              racial de l’époque. Le réalisateur puise sa force
              dans une mise en scène viscérale. Montées à
              une cadence folle, multipliant les inserts pour
              mieux capturer la perspective parcellaire et la
              souffrance physique du protagoniste, les scènes
              dans la navette sont d’un réalisme étourdissant. »
              – Vanity Fair     pp. 27 › 31

              CAPHARNAÜM
              GENRE : MÉLODRAME SOCIAL · DE NADINE LABAKI
              · LIBAN/FRANCE · 2018 · 2H03 · VOSTF · AVEC ZAIN
              ALRAFEEA, NADINE LABAKI…
              Zain, un garçon de 12 ans, attaque ses parents
              en justice. L’incroyable parcours d'un enfant en
              quête d’identité et qui se rebelle contre la vie
              qu’on cherche à lui imposer…
              Du point de vue de la mise en scène Labaki est res-
              tée sobre, reproduisant ainsi une sorte de repor-
              tage afin d’ancrer encore plus son film dans le réel :
              camera non-fixe, cadre très chargé, bruits exté-
              rieurs constants… » – Sens critique        pp. 27 › 31

              GIRL
              GENRE : ÉTOILE | DE LUKAS DHONT · BELGIQUE · 2018
              1H46 VOSTF · AVEC VICTOR POLSTER…
              Lara a 15 ans, et rêve de devenir danseuse étoile.
              Elle s’impose une stricte discipline poury parvenir,
              jusqu’à épuisement. Un corps qui se taille pour cet
              apprentissage impitoyable. Pour elle, c’est un outil
              mais surtout une contrainte : Lara a été assignée
              garçon à la naissance…
              « C’est comme ça que Girl a commencé. Par la né-
              cessité de parler de notre perception du genre, de
              ce qui est féminin et de ce qui est masculin. Mais
              surtout pour pouvoir montrer la lutte intérieure
              d’une jeune héroïne, capable de mettre son corps
              en danger pour pouvoir devenir la personne qu’elle
              veut être. Une fille qui doit faire le choix d’être elle-
              même à seulement 15 ans, quand pour certains ça
              prend toute la vie. » – Lukas Dhont           p. 27
Découvertes

                                                 COLD WAR
                                                 Comme d'habitude, Pawlikowski a apporté un
                                                 soin d’orfèvre à la photographie et au cadre, pour
                                                 une magnificence picturale de chaque plan. Si le
                                                 propos semble d’abord politique, à travers l’ex-
                                                 position inaugurale d’une exaltation nationaliste
                                                 des traditions polonaises, qui précède l’exil vers
                                                 l’Ouest et le Paris du milieu du siècle, ce climat
                                                 contextualise une intrigue à la portée universelle.
                                                 Cold War est avant tout le récit déchirant d’une
                                                 histoire d’amour qui traverse le temps, retraçant
                                                 à renfort d’ellipses la passion de deux êtres sem-
                                                 blant tant condamnés à s’aimer qu’à se séparer.
                                                 Et au cœur de leur histoire et du film, la musique,
                                                 véritable vecteur de la passion entre les per-
                                                 sonnages à l’origine de scènes étourdissantes :
                                                 du folklore populaire au jazz, de nombreux mor-
                                                 ceaux de bravoure accompagnent la relation
[ZIMNA WOJNA] GENRE : FRESQUE ROMANTIQUE         entre Viktor et Zula et lui donnent son intensité.
BOULEVERSANTE | DE PAWEL PAWLIKOWSKI             Une intensité merveilleusement restituée par le
FRANCE/POLOGNE/GRANDE-BRETAGNE · 2018
1H24 · NB · AVEC JOANNA KULIG, TOMASZ KOT…
                                                 couple de comédiens qui livrent une prestation
                                                 éblouissante, avec une mention toute spéciale à
Pendant la Guerre froide, entre la Pologne
stalinienne et le Paris bohème des années        la jeune Joanna Kulig, dont la fougue et la beauté
1950, un musicien épris de liberté et une        participent à la fascination et l’emprise durable
jeune chanteuse passionnée vivent une his-       que produit ce film magistral. – Audrey Pailhès
toire d’amour impossible…                           pp. 27 › 31

                                                 LA SAVEUR DES RAMEN
                                                 « De Tampopo aux Délices de Tokyo, on ne compte
                                                 plus les films faisant honneur à l’art culinaire nip-
                                                 pon. Eric Khoo, cinéaste éclectique (Be with me,
                                                 Hôtel Singapura), vient compléter le tableau, en
                                                 y ajoutant une touche de Singapour, son pays
                                                 d’origine. Plaisirs de gourmets et émotion douce-
                                                 amère, voilà la recette de ce film simple et atta-
                                                 chant. Sur la spécificité culturelle de ces deux
                                                 pays, sur leurs liens tendus ou étroits, le film est
                                                 instructif et sensible. […] Pour le reste, tant dans
[RAMEN TEH] | GENRE : SAVOUREUX                  la préparation en cuisine que dans la dégusta-
D’ERIC KHOO · JAPON/SINGAPOUR/FRANCE             tion autour de la table, les mets sont décrits et
· 2018 · 1H30 · VOSTF · AVEC TAKUMI SAITOH,      célébrés comme un langage à part entière, un
JEANETTE AW EE-PING, MARK LEE…
                                                 moyen de découverte, de partage et de réconci-
Masato, jeune chef de Ramen au Japon, rêve
de partir à Singapour pour retrouver le goût     liation. On goûte et on commente toutes sortes
des plats que lui cuisinait sa mère quand il     de saveurs, celle des ramen mais aussi du chili
était enfant. Alors qu’il entreprend enfin le    de crabe ou du bak kut teh, soupe très populaire
voyage, il découvre des secrets familiaux pro-   de Singapour. Le tout ouvre grand l’appétit. »
fondément enfouis…                               – Télérama         p. 31
12   Ultimos

        NOS BATAILLES
        DE GUILLAUME SENEZ · FRANCE/BELGIQUE · 2018
        1H38 · AVEC ROMAIN DURIS, LAURE CALAMY…
        Olivier se démène au sein de son entreprise pour
        combattre les injustices. Mais du jour au lende-
        main quand Laura, sa femme, quitte le domicile,
        il lui faut concilier éducation des enfants, vie de
        famille et activité professionnelle…
        Le film s’élève aussi là où il aurait très bien
        pu trébucher : dans l’entremêlement du ré-
        cit familial avec le combat social. Qu’il soit chef
        d’équipe ou bien au chevet de ses enfants, Du-
        ris livre avec brio une prestation émouvante et
        en partie improvisée. Sur ses épaules et sous
        son bonnet repose un film juste et touchant.
         – Victor Courgeon       p. 27

        I FEEL GOOD
        DE BENOÎT DELÉPINE & GUSTAVE KERVERN · FRANCE
        2018 · 1H43 · AVEC JEAN DUJARDIN, YOLANDE MOREAU…
        Monique dirige une communauté Emmaüs près
        de Pau. Après des années d’absence, elle voit dé-
        barquer son frère, Jacques, un bon à rien dont l'ob-
        session est de trouver l’idée qui le rendra riche…
        « Nous montrons combien l’individualisme force-
        né, la volonté de devenir riche pour devenir riche,
        sans penser aux conséquences, est une maladie »
        revendique le duo de cinéastes… De noires pros-
        pectives qui n’empêchent nullement I Feel Good
        de bien porter son titre, sans jamais verser dans
        les bons sentiments – ce qui le rend férocement
        drôle.– Nicolas Milesi       pp. 27 › 29

        PREMIÈRE ANNÉE
        DE THOMAS LILTI · FRANCE · 2018 · 1H32 · AVEC VINCENT
        LACOSTE, WILLIAM LEBGHIL…
        Antoine entame sa 1re année de médecine pour la
        3e fois. Benjamin, lui, arrive du lycée. Mais il réalise
        que cette année ne sera pas simple…
        Thomas Lilti s’inscrit dans une veine réaliste, an-
        crant son récit dans sa propre expérience d’étu-
        diant. C’est d’ailleurs là le cœur du film, la dureté
        de cet environnement et la compétition inégale
        qui s’y exerce. En témoignent les profils éloignés
        de ses deux personnages principaux. À leur égal,
        nous sommes anxieux à l’annonce des résultats
        de mi-année, abattus par la charge de travail et
        tête baissée dans le rythme effréné d’un film qui
        fait de l’apprentissage de la médecine un sport de
        combat. – Victor Courgeon          p. › 27
Ultimos                                                 13

                                                     MADEMOISELLE
                                                     DE JONCQUIÈRES
                                                     GENRE : SAVANT ENTRELACEMENT DE JEUX DE
                                                     POUVOIR ET DE SÉDUCTION
                                                     D’EMMANUEL MOURET · FRANCE · 2017 · 1H49
                                                     AVEC CÉCILE DE FRANCE, EDOUARD BAER…
                                                     Madame de La Pommeraye, jeune veuve reti-
                                                     rée du monde, cède à la cour du marquis des
                                                     Arcis, libertin notoire. Après quelques années
                                                     d’un bonheur sans faille, elle découvre que le
                                                     marquis s’est lassé de leur union…
                                                     « Après Caprice et Une autre vie, Emmanuel
                                                     Mouret renoue avec le schéma du triangle
                                                     amoureux qui lui est cher. Cette fois, il choisit
                                                     d’adapter un épisode de Jacques le Fataliste
                                                     de Diderot déjà adapté par Robert Bresson
                                                     en 1945 et se lance dans l’aventure d’un film
                                                     d’époque. Il en profite pour faire la part belle
                                                     à des décors prestigieux et au langage litté-
                                                     raire joliment désuet du XVIIIe siècle servi par
                                                     des comédiens piquants qui, pour notre plus
                                                     grand plaisir, manient avec une habileté rare,
                                                     démesure et délicate civilité. » – À voir à lire.
                                                     com      pp. 27 › 29

                                 Séance rencontre
                                          MER 31 OCT. – 19H

               Dans le cadre des 21e VIBRATIONS URBAINES
 Séance-rencontre avec le réalisateur !          C'EST ASSEZ BIEN D'ÊTRE FOU
                                                 DOCUMENTAIRE D 'ANTOINE PAGE · FRANCE · 2018 ·
                                                 1H45
                                                 Au volant d’un vieux camion des années 1970,
                                                 Bilal, street artist connu aussi sous le nom de
                                                 Zoo Project , et Antoine, réalisateur, se sont lan-
                                                 cés dans un voyage de plusieurs mois jusqu’aux
                                                 confins de la Sibérie. Au fil des pannes du camion
                                                 et des rencontres avec les habitants s’improvise
                                                 une aventure qui les mènera d’Odessa à Vladivos-
                                                 tok. Un voyage artistique, alternant dessins et vi-
                                                 déo, entre road-movie et conte documentaire…
                                                 Ce documentaire permet de redécouvrir ou décou-
Projection suivie d’une rencontre avec le        vrir la richesse de l’œuvre de ce street artiste et
réalisateur Antoine Page                         dessinateur insatiable, disparu trop tôt. Un hom-
Tarif unique : 5 €                               mage à l’art tout court, à celui du voyage et de ses
Prévente sur webeustache.com                     découvertes et à une histoire d’amitié entre deux
                                                 solitaires qui n’avaient a priori rien en commun, si
   www.vibrations-urbaines.net                   ce n’est d’être un peu fous…
Pour
                                                       les fêtes
                                                      OFFREZ
                                                      l'opéra !

                 Opéras     &   ballets
                  au Cinéma Jean Eustache
                        Nouvelle saison 2018-2019
                                  PLACES À L'UNITÉ › 18 €
                              ABONNEMENT › 48 € LES 4 PLACES
                      Carte non nominative, valable pour une saison
                    En vente au cinéma à partir du lundi 1er octobre 2018

Roméo et Juliette › S. Prokofiev             Aïda › G. Verdi
mar 9 oct. à 20h › Différé                   mar 9 avril à 20h › Différé
ven 19 oct. à 14h › Différé                  ven 12 avril à 14h › Différé

Les Huguenots › G. Meyerbeer                 Le Lac des cygnes › P. I. Tchaikovski
ven 9 nov. à 14h › Différé                   SÉANCE UNIQUE ! jeu 23 mai à 20h30
mar 13 janv. à 19h › Différé                 Différé › dans le cadre de l’Unipop
                                             Tarif exceptionnel à 10€.
Hommage à Jérôme Robbins
mar 11 déc. à 20h › Différé                  Lady Macbeth de Mzensk
ven 14 déc. à 14h › Différé                  › D. Chostakovitch | SÉANCE UNIQUE !
                                             ven 17 mai à 14h › Différé
Simon Boccanegra › G. Verdi
ven 25 janv. à 14h › Différé                 Cendrillon › S. Prokofiev
mar 29 janv. à 20h › Différé                 mar 4 juin à 20h › Différé
                                             ven 7 juin à 14h › Différé
Carmen › G. Bizet
mar 12 fév. à 20h › différé                  Don Giovanni › W. A. Mozart
ven 15 fév. à 14h › Différé                  SÉANCE UNIQUE !
                                             mar 21 juin à 19h30 › Direct
Eugene Onéguine › P. I. Tchaikovski
ven 8 mars à 14h › Différé
mar 12 mars à 20h30 › Différé                     www.webeustache.com
Opéras et ballets · Saison 2018-2019                                           15

                                                 VEN 9 NOV – 14H & MAR 13 NOV – 19H

                                                                           « La venue de Giacomo Meyerbeer à Paris
                                                                          en 1825 devait rebattre les cartes du théâtre
                                                                          lyrique. En imposant le genre du Grand
                                                                          opéra, le compositeur fit de l’Histoire le
                                                                          pivot majeur du spectacle au XIXe siècle.
                                                                          Les Huguenots est une monumentale
                                                                          fresque figurant d’impossibles amours
                                                                          dans le contexte de la Saint-Barthélemy.
                                                                          Créée à l’Opéra de Paris, l’œuvre y fêtait en
                        LES HUGUENOTS                                     1936, après plus de mille représentations,
                        G. Meyerbeer Opéra National de Paris              son centième anniversaire avant d’être
                        4h50 dont 2 entractes                             rangée dans un tiroir mémoriel de la «
                        Mise en scène Andreas                             grande boutique ». Pour sa redécouverte,
                        Kriegenburg Direction musicale Michele            Andreas Kriegenburg inscrit ces intemporels
                        Mariotti                                          conflits amoureux et religieux dans un cadre
                        Distribution Marguerite de Valois Diana           immaculé où les costumes n’en ressortent
                        Damrau · Raoul de Nangis Bryan Hymel ·            que plus flamboyants et le sang des victimes
                        Valentine Ermonela Jaho…                          plus violemment rouge. » – Le Monde

                                                        Séance rencontre
                                                                 MAR 13 NOV. – 19H

                                                                        DES CLOWNS EN EHPAD* :
                                                                        L’EFFET PAPILLON
                                                                        FRANCE · 2018 · 33 MIN En 2014, les Clowns
                                                                        Stéthoscopes et la Cie du Bout du Nez réalisent
                                                                        une expérimentation dans l'Ehpad Grand
                                                                        Bon Pasteur à Bordeaux. Les clowns en duo
                                                                        rencontreront les résidents, mais aussi les
                                                                        aidants professionnels…
                                                                        *Établissement d’Hébergement pour Personnes
© Pierre Planchenault

                                                                        Agées Dépendantes

                                                                           Film présenté par les clowns et suivi d’une
                                                                           discussion et d’un cocktail. En présence de
                                                                           Charlotte Jubert, Association Les Clowns
                                                                           Stéthoscopes / ARS / AG2R La Mondiale / La
                                                                           Fédération Française des Associations de Clowns
                             Entrée libre. Renseignements :                Hospitaliers / Gilles Padie, La Cie du Bout du
                             contact@lesclownsstethosocopes.fr             Nez (Toulouse) / Mathieu Lejeune, Ehpad Bon
                                                                           Secours (directeur).
16                         Les p’tits amoureux du ciné

                 La p’tite Unipop
                                                          Ven      Miraï,         DÈS 8 ANS
                                                           2       ma petite sœur
en avant-première !                                       nov.     DE MAMORU HOSODA
                                                           14h     JAPON · 2018 · 1H38 · ANIMATION · VF
                                                                 À l’arrivée de sa petite sœur Miraï,
                                                         Kun va se replier sur lui-même et trouver re-
                                                         fuge auprès de l’arbre de son jardin. Un arbre
                                                         aux pouvoirs magiques qui va propulser Kun
                                                         dans un monde fantastique…
                                                         Reconnu dès 2000 pour sa mise en scène
                                                         avant-gardiste avec Digimon Adventure: Our
                                                         War Game!, Mamoru Hosoda est l’une des fi-
                                                         gures majeures de l’animation japonaise. Il est
                                                         le co-fondateur du Studio Chizu et développe
                                                         ainsi Les Enfants Loups, Ame et Yuki en 2012 et
                                                         Le Garçon et la Bête en 2015. Pour le cinéaste,
    La p’tite leçon de cinéma                            le temps et la famille sont des sujets fasci-
  Rencontre avec Mamoru                                  nants : il nous livre un film intimiste, inspiré de
  Hosoda, réalisateur, et avec une                       sa propre histoire et de son idée de la transmis-
  partie de son équipe, en tournée
  en France pour la sortie du film.                                  sion. Le cinéaste et son équipe, ve-
                                                                     nus du Japon, nous feront partager
  14H › 16H30 Film accompagné de la                                  les secrets de fabrication de ce très
  p'tite leçon. Suivi d'un goûter dans le hall à 16H30
                                                                     beau film d’animation.

                 La p’tite Unipop
                                                          Mer      Pachamama                    DÈS 7 ANS
                                                          14       DE JUAN ANTIN · FRANCE/LUXEMBOURG/
                                                          nov.     CANADA · 2018 · 1H10 · COUL. · VF

                                                           14h
                                                                   Tepulpaï et Naïra, deux petits indiens
                                                                   de la Cordillère des Andes, partent à
                                                         la poursuite de la Huaca, totem protecteur de
                                                         leur village, confisqué par les Incas. Leur quête
                                                         les mènera jusqu’à Cuzco, capitale royale assié-
                                                         gée par les conquistadors…
                                                         Juan Antin est né à Buenos Aires, en Argentine,
                                                         en 1969. Il réalise en 2002 son 1er film, Merca-
                                                         no le martien (Prix spécial du jury au Festival
                                                         d’Annecy), et vient d'achever aujourd’hui son
en avant-première !                                      2e long métrage d’animation, Pachamama,
                                                         qu’il a imaginé et réalisé avec le soutien du stu-
                                                         dio Folivari.
    La p’tite leçon de cinéma                            La réalisation d’un film d’animation nécessite
  Rencontre avec Juan Antin,                             du temps ainsi qu'un savoir-faire reposant
  réalisateur.                                           sur la collaboration de dizaines de personnes.
  14H › 16H30 Film accompagné de la
                                                                     Juan Antin vient partager les étapes
  p'tite leçon. Suivi d'un goûter dans le hall à 16H30               de fabrication du film et son lien à la
  › 1€ supp. par personne pour les non-inscrits.                     culture latine qui ont donné vie à
                                                                     cette fabuleuse histoire.
Les p’tits amoureux du ciné                                             17

           Court métrage
                                           n°1
Atelier de programmation,
avec Pessac Animation.
« Avec le Clap, découvrez un court avant le
long ».
9 courts métrages retenus et choisis par des
jeunes de Pessac Animation projetés tout au
long de l’année, en 1re partie d’un des films
des Petits Amoureux du ciné.

                                                 Yéti et Compagnie
                                                 GENRE : ADORABLE HOMME DES NEIGES · DE KAREY
                                                 KIRKPATRICK · ÉTATS-UNIS · 2018 · 1H37 · ANIMATION
                                                 VF DÈS 6 ANS
                                                 Vivant dans un petit village reculé, un jeune et
                                                 intrépide yéti découvre une créature étrange
 Voyagers                                        qui, pensait-il jusque-là, n’existait que dans
                                                 les contes : un humain ! La nouvelle sème le
 FILM COLLECTIF · FRANCE · 2017 · 7 MIN
                                                 trouble dans la communauté yéti…
 Une série de courses-poursuites hila-
 rantes… mais en apesanteur !                    Une aventure enneigée mais bien chaleureuse :
 · Devant Yéti et Compagnie › MER 31 OCT.
                                                 quand les monstres ne sont pas forcément ceux
 à 14H, MER 7 NOV. à 14h et MER 14 NOV. à 14h.   que l’on croit, et où les plus grands peuvent aus-
                                                 si avoir peur des plus petits !      pp. 27 › 31

                                                 Ta mort en short(s)
                                                 GENRE : ANIMATION MORTELLE ! | PROGRAMME DE 6
                                                 COURTS MÉTRAGES D’ANIMATION · FRANCE/SUISSE
                                                 2018 · 45 MIN DÈS 11 ANS

                                                 Pépé le morse DE LUCRÈCE ANDREAE
                                                 Mon papi s’est caché D’ANNE HUYNH
                                                 La Petite Marchande d’allumettes          D’ANNE
                                                 BAILLOD ET JEAN FARAVEL
                                                 Chroniques de la poisse D’OSMAN CERFON
                                                 Mamie DE JANICE NADEAU
                                                 Los Dias de los muertos DE PAULINE PINSON
                                                 Le jeu de mot du titre annonce l’atmosphère in-
SAM 10 NOV. – 14H : CINÉ RENCONTRE
Film suivi d’une rencontre avec Pauline
                                                 croyable campée par ce programme adressé aux
Pinson, réalisatrice de Los Dias de los          plus grands : faire un pied de nez à la mort pour
muertos – soutenu par la région Nouvelle-        mieux en parler !     pp. 29 › 31
Aquitaine – et du producteur Emmanuel
Quillet (Marmitafilms).
En partenariat avec CINA.
18                      Les p’tits amoureux du ciné

                                                  Okko et les fantômes
                                                    DÈS 8 ANS
                                                  GENRE : ANIME JAPONAIS · DE KITARO KOSAKA
                                                  JAPON · 2018 · 1H35 · VF · ANIMATION
                                                  Okko est une petite fille pleine de vie. Sa grand-
                                                  mère tient l'auberge familiale et la destine à
                                                  prendre le relais. Entre l'école et son travail à l'au-
                                                  berge aux côtés de sa mamie, la jeune Okko ap-
                                                  prend à grandir, aidée par d'étranges fantômes…
                                                  Okko et les fantômes surprend par son uni-
                                                     vers graphique où certains personnages au
                                                     design « kawaii » – c’est-à-dire « mignon », avec
                                                     de grands yeux ronds – contrastent avec les
                                                     décors et les arrière-plans plus classiques. Ce
                                                     design parfois déroutant mais respectant
                                                     l’œuvre originale, s’efface derrière une his-
 MER 31 OCT. – 14H : SÉANCE HALLOWEEN                toire prenante qui aborde la question de la
 Venez déguisés en fantômes et autres créatures résilience, du deuil et qui porte des valeurs
 d'Halloween et gagnez une place de cinéma           telles que le respect, l’accueil et l’abnégation.
 (à utiliser lors de votre prochaine venue au ciné). – Raphaëlle Ringeade

                                                  Dilili à Paris                 DÈS 8 ANS
                                                  GENRE : CONTE MAGISTRAL · DE MICHEL OCELOT
                                                  FRANCE · 2018 · 1H34 · ANIMATION

                                                  Avec ce nouveau film le réalisateur-enchanteur
                                                  Michel Ocelot offre une incroyable ôde à Pa-
                                                  ris, aux génies de la Belle Époque, aux femmes
                                                  et à l’esprit de curiosité. Le travail du dessin et
                                                  des couleurs mêlé aux photos vient appuyer les
                                                  deux mondes sillonnés par Dilili : le Paris peuplé
                                                  de rencontres incroyables (Picasso, Sarah Bern-
                                                  hardt...) ; et la dure réalité de la maltraitance faite
                                                  aux femmes. – Laura Decourchelle
                                                  « En me documentant sur la Belle Époque, j’ai
                                                  constaté qu’il y avait des personnages d’excep-
                                                  tion. Je m’en doutais, mais leur nombre m’a éton-
                                                  né. Dans cette liste, les femmes s’affirment. En
                                                  France, les homme de pouvoir ont toujours fait
                                                  attention à maintenir les femmes hors du pou-
                                                  voir, mais n’ont jamais imaginé une société sans
                                                  femmes. Ce qui fait que les femmes ont toujours
Dans le Paris de la Belle Époque, la petite
                                                  eu une influence sur le pays. En 1900, petit à petit,
kanake Dilili mène une enquête sur des enlè-
vements mystérieux de fillettes, en compagnie     des individualités héroïques parviennent à briser
d'un jeune livreur en triporteur. Elle découvre   des barrières : il y a la 1re avocate, la 1re femme mé-
sous terre des méchants très particuliers, les    decin, la 1re étudiante, la 1re professeure à l’univer-
Mâles-Maîtres…                                    sité… » – Michel Ocelot            pp. 27 › 31
Les tout p’tits amoureux du ciné                                                19

                                                       Le Rat scélérat
                                                       DE JEROEN JASPAERT · GRANDE-BRETAGNE · 2017
                                                       42 MIN.  DÈS 3 ANS
                                                       COMPLÉMENT DE PROGRAMME
                                                       Musique-musique DE NED WENLOCK
                                                       (Nlle-ZÉLANDE) & Une pêche fabuleuse
                                                       DE UZI GEFFENBLAD (SUÈDE)
                                                       Avec cette cinquième adaptation au cinéma des
                                                       livres du duo Julia Donaldson et Axel Scheffler,
                                                       on ne pouvait douter que la nouvelle création
                                                       de l’équipe de Magic Light serait de grande
                                                       qualité, après le succès de Gruffalo, de Mon-
                                                       sieur-bout-de-bois. Cette fois-ci le défi était
                                                       de créer un héros méchant et sympathique à
                                                       la fois : avec ses faiblesses presque humaines
                                                       et ses envies aux dents longues, il est impos-
                                                       sible de ne pas s’attacher à ce voleur de bis-
                                                       cuits ! La réussite de ce film d’animation repose
                                                       sur ce cocktail d’actions et d’émotions, emme-
 MER 31 OCT. – 14H30 : SÉANCE HALLOWEEN
 Venez déguisés en petits brigands ou en               né par la délicieuse musique de René Aubry.
 rongeurs et gagnez une place de cinéma                – Laura Decourchelle pp. 27 › 31
 (à utiliser lors de votre prochaine venue au ciné).

                                                       La Chasse à l'ours
                                                       GENRE : PAPIER DÉCOUPÉ NUMÉRIQUE ET DESSIN
                                                       ANIMÉ | PROGRAMME DE 3 COURTS MÉTRAGES
                                                       D’ANIMATION · 2015-2016 · 42 MIN DÈS 4 ANS

                                                       La Chasse à l'ours DE JOANNA HARRISON
                                                       ET ROBIN SHAW
                                                       Adapté du livre de Michael Rosen et Helen
                                                       Oxenbury. Quand Papa et Maman partent cher-
                                                       cher Grand-Mère, Rosie et ses quatre frères et
                                                       sœurs se retrouvent seuls à la maison. Que
                                                       vont-ils bien pouvoir faire ? Et s’ils partaient à
                                                       la chasse à l’ours ?
                                                       Cette adaptation du best-seller jeunesse a été
                                                       produite dans le studio anglais Lupus Film. Et
                                                       ce n’est pas étonnant car tous les petits an-
                                                       glo-saxons connaissent cette histoire qui se
                                                       raconte en chantant avec des gestes. C’est
                                                       une version fidèle au texte de Michael Rosen et
                                                       aux illustrations d’Helen Oxenbury mais agré-
                                                       mentée d’une histoire familiale dans laquelle est
                                                       abordée tout en douceur et avec beaucoup de
COMPLÉMENT DE PROGRAMME                                délicatesse la disparition d’un être aimé. Alors
Un printemps en automne                                chaussons nos bottes et partons à l’aventure !
DE TATIANA KUBLITSKAYA                                 — Raphaëlle Ringeade         pp. 27 › 31
Le Rêve de l'ours DE RUSLAN SINKEVICH
20                             Unipop Arts, littérature & cinéma
                           5,50€ pour les inscrits à l’Unipop Cinéma – sinon tarifs habituels

 Jeu                            18h30     LE COURS       Avec Animasia
  8                            AVANT TARANTINO. SEIJUN SUZUKI ET LE FILM DE YAKUZAS
 nov.                          par Pascal-Alex Vincent, spécialiste du cinéma japonais, auteur et réalisateur.

                        16h30      LE 1er FILM                               20h30      LE 2e FILM
                                                                                                        VER
                                                                                                       REST SION
                                                                                                           AUR
                                                                                                               ÉE

   VER
  REST SION
      AUR
          ÉE

LA BARRIÈRE DE CHAIR                                           LA MARQUE DU TUEUR
de Seijun Suzuki · Japon · 1964 · 1h30 · Vostf                 de Seijun Suzuki · Japon · 1967 · 1h27 · Vostf
Avec Yumiko Nogawa, Kayo Matsuo…                               Avec Jo Shishido…
Dans un Tokyo meurtri au sortir de la Seconde                  Un tueur tokyoïte apprend que sa tête est mise
Guerre mondiale, cinq prostituées vivent                       à prix après un contrat raté en raison d’un
ensemble telle une famille…                                    incident incongru…

 Jeu                            18h30    L'INTERVIEW

 15                            RENCONTRE AVEC AZOUZ BEGAG écrivain.
 nov.                          Rencontre animée par Michèle Hédin.

                  URE
           SIG
               NAT       16h        2 FILMS !                                20h30      LE 3e FILM

CHÂABA, DU BLED AU BIDONVILLE
de Laurent Benitah et Wahid Chaïb · France
2016 · 52 min · Doc
Histoire du Châaba (“endroit perdu” en séti-                   LE GÔNE DU CHÂABA
                                                               de Christophe Ruggia · France · 1997 1h36 ·
fien), un bidonville lyonnais…
                                                               Format : 35 mm · Copie : Tamasa
et MÉMOIRES                       D'IMMIGRÉS                   Parmi les destins de familles ayant fui leur
LES ENFANTS de Yamina Benguigui · France                       village algérien pour le bidonville français du
1997 · 52 min. 3e partie de la série consacrée à               Châaba, le parcours d'Omar, 9 ans, déchiré
la communauté musulmane française…                             entre ce petit morceau d'Algérie et la France…
Unipop Arts, littérature & cinéma                                               21

              Dans le cadre du festival du film d'histoire – cf. Supplément Sud Ouest

                          11h15        LE FILM
                                                     Mer                    14h        LE COURS

                                                     21                  LE CINÉMA DE LA
                                                     nov                 GRANDE DÉPRESSION

                                                    par Michel Ciment, critique, directeur
                                                    de rédaction de la revue Positif.
                                                    Aux États-Unis, le cinéma de fiction n’ignore pas
                                                    la crise et constitue un baromètre pertinent de
                                                    l’état de la société. Le studio Warner, en particu-
                                                    lier, emprunte ses sujets à l’actualité. Parmi ces
                                                    films sociaux, on peut citer, outre Notre pain
                                                    quotidien de King Vidor, le film de Frank Capra
                                                    American Madness (1932) sur la crise bancaire,
LES RAISINS DE LA COLÈRE                            Je suis un évadé (1932) de Mervyn LeRoy sur le
de John Ford
États-Unis · 1940 · 2h08 · NB · Vostf               destin d’un vétéran devenu hors-la-loi, Héros à
Avec Henry Fonda, John Carradine...                 vendre (1933) de William Wellman sur la presse
Un jeune homme rentre à la ferme familiale          à scandale ou encore Les Mendiants de la vie
en Oklahoma, après avoir purgé une peine            (1930) sur l’errance de vagabonds dans les
de quatre ans de prison pour homicide               trains de marchandises. – Frédérique Ballion,
involontaire. La Grande Dépression sévit            Ciné-dossier #2, consacré à Notre pain quoti-
alors et comme beaucoup d’autres fermiers, sa       dien de King Vidor.
famille est chassée de son exploitation…

            NOS CARTES D'ABONNEMENT

  Pourtes
 les fê EZ
     R
  OFF né !
   le ci passe-gazette
           La carte                                           La carte
                                                           36 chandelles
                   50€ = 10 ENTRÉES                         156,60€ = 36 ENTRÉES
                      SOIT 5€ L’ENTRÉE                          SOIT 4,35€ L’ENTRÉE
                  Valable à toutes les séances,              Valable à toutes les séances,
                 hors Festival du film d’Histoire           hors Festival du film d’Histoire
                       Carte rechargeable,                Carte rechargeable, non nominative
                         non nominative                        Validité : 2 ans à compter
                   Validité : 2 ans à compter                       de la date d'achat
                        de la date d'achat                Possibilité d'un paiement en 3 fois –
                                                         renseignements à la caisse du cinéma.

                              Toutes nos cartes sont utilisables sur webeustache.com
                              et à la borne à billets située dans l'entrée du cinéma.
22                                           Unipop Histoire
                       5,50€ pour les inscrits à l’Unipop Cinéma – sinon tarifs habituels

 Lun                        18h30     LE COURS      Avec O Sol de Portugal
  5                     LA PARTICIPATION DES PORTUGAIS À LA PREMIÈRE GUERRE
 nov.                   MONDIALE par Carlos Pereira, journaliste et documentariste.

                 17h & 20h30        LE FILM
                                                           LES HÉRITIERS
                                                           DE LA BATAILLE DE LA LYS
                                                           de Carlos Pereira - 2018 - 52 min · Doc.
                                                           Pourquoi le Portugal a demandé à la France et
                                                           à l’Angleterre de le laisser entrer en Guerre ?
                                                           Pourquoi environ 2 000 soldats portugais sont
                                                           restés en France ? Quels ont été les parcours
                                                           de ces hommes installés dans le Nord ? Du Ci-
                                                           metière militaire portugais de Richebourg au
                                                           Monument au soldat portugais de La Couture,
                                                           de l’avenue des Portugais à Paris au village por-
                                                           tugais où est né le Soldat Milhõe…
                                                           Cette bataille est la plus grande défaite militaire
                                                           portugaise après celle d’Alcacer Quibir. En avril
                                                           2018, les présidents portugais et français ont
                                                           rendu hommage aux soldats qui reposent au ci-
                    AVANT-PREMIÈRE !                       metière militaire portugais de Richebourg.

 Lun                                    18h30    LE COURS

 12                                   LES 70 ANS DE SCIENCES-PO BORDEAUXpar Yves Déloye,
 nov.                                 actuel directeur de Sciences Po Bdx et Pierre Sadran, professeur
                                      émérite de Sciences politiques. Rencontre animée par Jean Petaux.
              URE
        SIG
           NAT      13h45      LE 1er FILM                                   20h30   LE 2e FILM

L'ÉCOLE DU POUVOIR                                         L'ENA, MIROIR D'UNE NATION
SÉANCE GRATUITE ! Série de Peter Kosminsky                 de Gérard Caillat · France · 2008
& Raoul Peck · France · 2008 · 2 x 2h                      1h22 · Doc
13h45  |  ÉP. 1 › 5 jeunes gens intègrent l'ENA,           Gérald Caillat ausculte l’ENA à la fin des
la plus prestigieuse des écoles supérieures…               années 1990. Plus largement, il dresse
16h  |  ÉP. 2 › Mai 1981. Les 5 anciens élèves de          portrait de l’État face à la diffusion d’un mode de
l'ENA sont embarqués dans l'aventure gouver-               gestion managérial se heurtant aux traditions
nementale…                                                 du modèle français…
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