La Résistance en 20 documents - Mon enquête au Musée de la Résistance nationale
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La Résistance en 20 documents Mon enquête au Musée de la Résistance nationale Musée de la Résistance nationale Mon prénom : Des conseils pour réussir ton enquête Le parcours que le Musée te propose te permet de découvrir 20 documents concernant l’histoire de la Résistance. En enquêtant sur chacun d’eux avec tes camarades, tu vas pouvoir découvrir pourquoi et comment des hommes et des femmes ont choisi de s’engager dans la Résistance en France durant la Seconde Guerre mondiale. Pars à la découverte de ces 20 documents ! Pour être certain de ne pas te tromper dans ton enquête, compare les images présentées sur la fiche et les documents que tu as repérés dans les salles ! Pour trouver la bonne réponse parmi les 3 proposées, pense à lire attentivement les renseignements sur la fiche ainsi que les informations situées à proximité des documents que tu as identifiés et localisés dans les salles. Ils te donneront des indices très utiles ! À la fin du parcours, tu comprendras pourquoi le Musée veut faire connaître cette histoire et maintenir la mémoire de ces hommes et de ces femmes qu’on appelle aujourd’hui encore des résistants. À toi de jouer ! Cube – Vers la guerre En 1933, les nazis arrivent au pouvoir en Allemagne. Leur chef, Adolf Hitler, veut agrandir le territoire allemand et fait pression sur les autres pays européens. En 1938, la guerre est évitée mais les nazis ont le sentiment qu’ils peuvent obtenir encore plus. En 1939, l’Allemagne nazie attaque la Pologne. La France et le Royaume-Uni refuse de laisser faire. Le Seconde Guerre mondiale commence. 1 – Le registre ouvert Le registre ouvert dans la vitrine est : A - une pétition pour demander le départ du premier ministre Edouard Daladier B - une liste recensant les habitants de la ville de Carpentras C - un livre d’Or pour remercier le premier ministre Edouard Daladier d’avoir préservé la paix MRN/collection historique, 1985
Salle 1 – L’effondrement en 1940 Le 10 mai 1940, les Allemands passent à l’attaque à l’ouest. L’Armée française ne parvient pas à contenir l’avancée allemande. Le 17 juin, le maréchal Pétain devenu chef du gouvernement français, appelle à « cesser le combat ». Le 22 juin, la France signe l’armistice. La moitié de son territoire est occupée par les Allemands. 2 – Le drapeau à croix noire Le drapeau qui couvre les écrans à la fin du film est : A - le drapeau de l’Armée française B - le drapeau de l’Armée allemande C - le drapeau de l’Armée britannique Films d’archives, production allemande, été 1940 (ECPAD) Salle 2 – Les trois France à l’été 1940 Face à la défaite de la France, deux attitudes sont possibles. L’accepter : c’est le choix du maréchal Pétain, devenu le chef de l’Etat français, qui décide de collaborer avec l’occupant allemand. La refuser : c’est le choix du général de Gaulle qui, depuis Londres, lance un appel à le rejoindre afin de constituer une « France libre » pour continuer la lutte. 3 – L’affiche « A tous les Français » L’affiche sur un des murs s’inspire du texte de l’appel lancé par : A - le général Gamelin le 16 juin 1940 B - le maréchal Pétain le 17 juin 1940 C - le général de Gaulle le 18 juin 1940 MRN/collection historique, 1985 Salle 3 – Inventer la Résistance En France, des hommes et de femmes tentent de faire « quelque chose » et commencent à résister. Ils jettent les bases de ce qui deviendra la « Résistance intérieure ». Les premiers actes sont individuels et isolés. Ils prennent la forme de protestations ou d’opposition à l’occupant allemand ou à l’Etat français. Les résistants doivent tout inventer et se procurer les moyens d’agir. Résister prend donc des formes différentes, selon la manière dont on envisage la lutte et le matériel dont on peut disposer.
4 – L’objet avec la boîte de conserve L’objet présenté dans l’une des vitrines suspendues est : A - un piège pour les rats qui mangent la nourriture B - un appareil pour faire sauter les pommes de terre C - un dispositif pour lancer les tracts MRN/fonds AGATFilms, 2008 5 – Le collier à croix de Lorraine Le collier dans une des boîtes a été fabriqué par : A - une collégienne admiratrice du maréchal Pétain B - une écolière originaire de Lorraine C - une lycéenne partisane du général de Gaulle MRN/fonds Elisabeth Friang, [Brigitte], 2015.09 Salle 4 – Résister par les armes et par le verbe Les résistants s’efforcent de diversifier leurs actions afin de porter des coups plus durs à l’occupant allemand et à l’Etat français qui collabore avec lui. Ils fabriquent et diffusent clandestinement des journaux et des tracts pour contrer la propagande de leurs adversaires, ils recherchent et transmettent des renseignements sur les forces allemandes, ils sabotent le matériel et les équipements utilisés par l’ennemi. Finalement, certains résistants décident de s’en prendre directement aux Allemands et à ceux qui se sont mis à leur service. Ce passage à la lutte armée se fait d’abord avec très peu de moyens. 6 – Le petit pistolet Le pistolet dans une des vitrines est : A - un pistolet d’enfant pour jouer au gendarme et au voleur B - un pistolet de défense pour se lancer dans la lutte armée C - un pistolet à blanc pour signaler le top départ lors d’une course MRN/collection historique, 1985
7 – Le tube noir Le tube dans une des vitrines est : A - un tuyau du système de freinage d’un train utilisé par les Allemands B - un tuyau d’éclairage au gaz d’une maison occupée par les Allemands C - un tuyau amenant l’essence dans un garage de véhicules allemands MRN/fonds de l’Association des cheminots anciens combattants, 1985 8 – La ronéo La machine avec une manivelle sur une des tables est : A - une sirène pour alerter les résistants en cas de danger B - une machine à imprimer des tracts et des journaux C - un générateur d’électricité pour faire fonctionner une ampoule MRN/collection historique, 1985 Salle 5 – Tisser sa toile Afin de gagner en efficacité, les résistants cherchent à développer leurs organisations. Des réseaux, soutenus par les Britanniques ou la France libre, collectent des renseignements sur les Allemands et aident les aviateurs alliés tombés en France à regagner l’Angleterre. Des mouvements se constituent autour de la fabrication et de la diffusion de journaux et de tracts clandestins. Les contacts entre les personnes et les échanges d’information se multiplient. Il faut trouver de nouveaux moyens de communication et garantir la sécurité en restant le plus discret possible. 9 – La valise La valise dans une des vitrines a servi à transporter : A - du linge pour les résistants emprisonnés B - des pièces détachées pour fabriquer une machine à imprimer C - une radio pour avoir le contact avec l’Angleterre MRN/collection historique, 1985
10 – Le sac à main Ce sac à main dans une des vitrines a été utilisé pour : A - aller faire des courses B - transporter des documents clandestinement C - participer à une soirée habillée MRN/fonds Lise Ricol-London, 1985 Salle 6 – Toucher l’opinion Les résistants veulent contrer la propagande de l’occupant allemand et de l’Etat français. Malgré les risques, individuellement ou collectivement, ils montrent leur opposition. Ils dénoncent la disparition de la République et des libertés, l’occupation et la collaboration, les mesures de persécution contre les juifs de France. Les radios en français des Britanniques ou de la France libre mènent une guerre des ondes contre les radios contrôlées par l’occupant allemand et l’Etat français. Les informations transmises par les radios libres sont souvent relayées dans les journaux et les tracts clandestins diffusés par la Résistance intérieure. 11 – La cocarde tricolore La cocarde dans une des vitrines été portée à Toulouse : A - lors d’une manifestation organisée par la Résistance B - lors d’une visite du maréchal Pétain C - lors d’un match France-Allemagne MRN/fonds Robert Caussat, 1969 12 – L’étoile jaune L’étoile dans la vitrine est : A - une marque imposée aux Juifs en zone nord B - une protestation contre le port de l’étoile imposée aux Juifs C - une décoration pour une fête juive MRN/collection historique, 1985
13 – Les appareils en bois Les appareils installés sur un des murs sont : A - des postes pour écouter la radio B - des lecteurs de disques audio C - des enregistreurs audio MRN/collection historique, 1985 Salle 7 – L’unification sur tous les fronts En 1943, la Résistance est devenue plus nombreuse, plus puissante, plus organisée. Jean Moulin, délégué du général de Gaulle en France, parvient à unifier les forces de la Résistance intérieure au sein du Conseil national de la Résistance. Des agents sont chargés d’intensifier les contacts. Ces progrès sont très souvent remis en question par la répression menée par les Allemands et leurs collaborateurs français. Les arrestations, les exécutions, les déportations portent des coups très durs mais, presque toujours, les résistants parviennent à se réorganiser et à continuer le combat. 14 – Les photos de Jean Moulin Les photos d’identité présentées sur la table étaient destinées à : A - être distribuées aux résistants afin qu’ils connaissent Jean Moulin B - permettre à la police allemande de pouvoir identifier plus facilement Jean Moulin C - fabriquer des faux papiers pour cacher la véritable identité de Jean Moulin MRN/fonds Robert Chambeiron, 2018.31 Salle 8 – La répression La Résistance doit faire face à la répression organisée par la police allemande et la police française aux ordres du gouvernement de Vichy. Les résistants sont pourchassés. Beaucoup sont arrêtés, enfermés dans des camps d’internement ou dans des prisons. Certains sont exécutés, d’autres sont déportés dans des camps de concentration. Un grand nombre d’entre eux paient leur engagement du prix du sacrifice de leur vie. Malgré la détention et la menace de la mort, l’esprit de résistance demeure. Dès que l’occasion se présente, chacun essaie de tromper la vigilance des gardiens, de communiquer avec les autres détenus ou avec l’extérieur. La solidarité matérielle et morale est essentielle pour tenir et entretenir l’espoir de la libération.
15 – L’échelle de corde Cette échelle de corde accrochée au mur a été utilisée pour : A - l’évasion d’un résistant emprisonné B - entraîner les résistants à franchir des obstacles C - s’échapper d’une planque en toute discrétion MRN/fonds Pierre Kaldor et Charlotte Szladowski-Kaldor, 1985 et 2017.22 16 – Les billets jetés du train Les papiers dans les vitrines au sol sont : A - des messages annonçant le sabotage d’une voie ferrée B - des messages pour prévenir la famille de résistants déportés C - des messages pour alerter des résistants menacés d’arrestation Message à son père jeté du train de déportation par Jean-Marie Delabre et transmis par un « Soissonnais » (MRN/fonds Jean-Marie Delabre et Marie-Louise Mésséan, 2015) 17 – Le poupée marquise La poupée dans une des vitrines a été fabriquée pour : A - faire un cadeau à l’enfant d’un résistant B - dissimuler des documents de la Résistance C - soutenir le moral d’une résistante en détention Archives nationales/fonds Geneviève de Gaulle-Anthonioz 761AP29/dépôt Salle 9 – La liberté comme horizon En 1944, la perspective d’un débarquement allié en France suscite beaucoup d’espoirs. Beaucoup de Français rejoignent les maquis, plus ou moins grands, qui se sont constitués dans des régions isolées, souvent en forêt ou dans les montagnes. Les résistants et les maquisards, désignés sous le nom de Forces françaises de l’Intérieur, finissent par obtenir les armes et le matériel parachutés par les Alliés. En juin 1944, le débarquement en Normandie annonce la libération prochaine du territoire français, mais il faut attendre le mois d’août pour que Paris soit libéré et le mois de novembre pour Strasbourg.
18 – Le conteneur La boîte cylindrique en métal au centre de la salle a servi pour : A - parachuter des armes et du matériel aux résistants B - cacher les armes et le matériel des résistants C - stocker les armes et le matériel pris aux Allemands MRN/collection historique, 1985 19 – Le brassard FFI Le brassard dans une des vitrines a été utilisé pour : A – distinguer les résistants parmi les personnes arrêtées par les Allemands B – remercier les résistants pour leur participation à la libération de la France C – identifier les membres de la Résistance au moment des combats de la Libération MRN/fonds André Fougeron, 2015.83 Salle 10 – La liberté en héritage En mai 1945, la France peut célébrer la victoire contre l’Allemagne nazie. Depuis septembre 1944, un gouvernement provisoire de la République française dirige le pays. Des élections sont à nouveau organisées en mars 1945. La France doit être reconstruite, mais sur des bases nouvelles. La République française devra être démocratique, laïque et sociale. 20 – L’affiche « 14 juillet 1945 » L’affiche sur l’un des murs a été réalisée pour célébrer : A - la libération de la ville de Champigny B - la victoire contre l’Allemagne nazie C - la fête nationale de la République française MRN/fonds Raoul Carrière/FN25, 2012
Escalier – La mémoire de la Résistance et de la Déportation Les Français essaient de tourner la page mais sans oublier les événements douloureux qui se sont déroulés entre 1940 et 1945. Partout en France, des plaques, des stèles, des monuments rappellent le souvenir de celles et ceux qui sont morts pour la liberté. Bonus – La statue de femme La statue en plâtre blanc les bras tendus commémore : A - la victoire des armées alliées B - la libération de Paris C - la libération des prisonniers et des déportés MRN/collection historique, 1985 Crée ton œuvre en hommage aux résistant.e.s En t’inspirant ou non des œuvres présentées dans l’escalier, crée ta propre œuvre en hommage aux résistant.e.s Ton nom : A l’aide d’un croquis, donne une idée rapide de ce que pourrait être ta création. Tu pourras te servir de ce croquis pour réaliser une œuvre plus aboutie. Titre de ton œuvre. Pourquoi ce titre ? Les matériaux que tu utiliserais. Pourquoi ces matériaux ? Où voudrais-tu installer cette œuvre ? Pourquoi à cet endroit ?
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