Lauréats HSBC de l'Académie européenne de musique 2013 2014
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Lauréats HSBC de l’Académie européenne de musique 2013 5 JUILLET – CONSERVATOIRE DARIUS MILHAUD 2014
MEZZO-SOPRANO Kitty Whately PIANO Edwige Herchenroder Quatuor Tana 5 J U I LLET AVEC LE SOUTIEN DE 12 H CONSERVATOIRE DARIUS MILHAUD
DANIEL D’ADAMO ( NÉ EN 1966 ) Quatuor à cordes n° 2 SAMUEL BARBER ( 1910-1981 ) Dover Beach ( 1933 ) Trois Mélodies op.2 ( 1927-1934 ) The Daisies Hermit Songs op.29 ( 1953 ) The Crucifixion St Ita’s Vision Quatre Mélodies op.13 ( 1941 ) Sure on this shining Night Trois Mélodies op.10 ( 1936 ) Sleep now Quatre Mélodies op.13 ( 1941 ) Nocturne ERNEST CHAUSSON ( 1855-1899 ) Chanson perpétuelle ( 1899 )
DANIEL D’ADAMO ( NÉ EN 1966 ) Quatuor à cordes n° 2 — J’ai commencé l’écriture de mon deuxième Quatuor immédiatement après avoir composé Plier / Déplier, double quatuor avec électronique d’une durée de cinquante- cinq minutes, conçu avec le compositeur Thierry Blondeau. Imprégné comme j’étais alors des techniques et des ressources des instruments du quatuor, les idées et matériaux se sont présentés à moi de manière concrète, organique, enveloppés tout aussi bien de la chair du son lui-même que de celle de l’instrument et accompagnés des gestes précis de l’instrumentiste. J’ai alors réalisé que composer ce nouveau quatuor devait passer par une mise en corps de chacun des instants musicaux qui allaient lui donner sa réalité. J’ai donc imaginé un trajet musical partant de la genèse du son lui-même ( les bruits produits par les crins de l’archet mordant progressivement la corde pour la mettre en vibration ) et aboutissant à son extinction. Le son traverse alors différentes étapes : insinuation graduelle, épanouissement spectral, fracturation et épuisement. Ces stades, je les ai connus comme les résultats d’une observation au microscope d’un son virtuel de corde frottée, que j’ai représentés ensuite musicalement, sur une échelle de temps augmentée. Le son présente alors des accidents et des irrégularités qui étaient inimaginables à l’œil nu. DANIEL D’ADAMO Le Quatuor à cordes n°2 est une commande de Radio France, création en avril 2013 par le Quatuor Tana.
SAMUEL BARBER Dover Beach — « La difficulté avec Dover Beach, c’est que personne n’est chef – ni le chanteur, ni le quatuor à cordes. C’est de la musique de chambre », écrit Barber qui reprend probablement l’effectif du cycle de Vaughan Williams, entendu peu de temps auparavant, On Wenlock Edge. Destinée à l’origine à une voix de baryton, la pièce est créée par une mezzo-soprano, Rose Bampton, le 5 mars 1933 à la Société des compositeurs de New York. Cette création officielle intervient après plusieurs auditions en privé, dès 1931, confiées à des étudiants du Curtis Institute de Philadelphie et à Barber, lui-même chanteur, en charge de la partie vocale. Cette mélodie de grande envergure s’appuie sur une œuvre de l’écrivain anglais Matthew Arnold ( 1822-1888 ). Ce dernier conçoit le texte alors qu’il passe sa lune de miel dans la cité balnéaire de Douvres. « C’est l’un des poèmes victoriens qui continuent à avoir une certaine ampleur ; c’est à vrai dire un grand poème », note le compositeur. L’ambivalence y règne en maître : à la quiétude initiale du paysage nocturne se mêle l’angoisse de la solitude et d’une condition humaine privée de toute croyance. Sur le plan musical prévaut un principe d’écriture continue même si Dover Beach peut être scindé en trois sections distinctes : une première partie mélancolique amenée par des arpèges aux cordes et ponctuée d’un court intermède instrumental ; une deuxième, dominée par la brillante tonalité de ré majeur qui conduit toutefois à un point culminant désespéré – « Le monde n’offre réellement ni joie, ni amour, ni lumière » – souligné par une accélération du tempo et l’irruption de la dynamique forte ; enfin, un dernier volet, bref, reprend l’introduction sous une forme quelque peu variée et conclut sur un constat éperdu de nuit éternelle à travers une ligne mélodique descendante. La partition tisse un lien étroit entre le texte et la musique : Barber opte ainsi pour un passage a cappella sur « and cease » [ et cessent ] avant de solliciter à nouveau le quatuor au moment de « again begin » [ puis recommencent ]. Quant à la voix, omniprésente, elle est traitée de façon syllabique dans un souci constant de mise en valeur du texte.
SAMUEL BARBER Trois Mélodies op.2 The Daisies Hermit Songs op.29 The Crucifixion – St Ita’s Vision Quatre Mélodies op.13 Sure on this shining night Trois Mélodies op.10 Sleep now Quatre Mélodies op.13 Nocturne — Si Samuel Barber est resté célèbre du fait de son Adagio pour cordes, il est égale- ment l’auteur de nombreuses mélodies, – un genre abordé dès l’âge de treize ans –, re- groupées dans divers recueils. Composé en 1927 alors que Barber est encore étudiant au Curtis Institute, le bref The Daisies se caractérise par une ligne simple et élégante en lien avec la thématique du poème, théâtre d’amours comblées. Sure on this shining night et Nocturne appartiennent ainsi aux Quatre Mélodies op.13 créées en 1941. Sure on this shining night demeure l’une de ses pages les plus connues – une anecdote raconte qu’en 1979, le compositeur aurait réussi à prouver son identité à une opératrice télé- phonique récalcitrante en fredonnant les premières notes de la partition. Écrite sur un poème du romancier américain James Agee ( 1909-1955 ), la pièce, toute en intimi- té, s’inscrit dans l’héritage de Brahms et de Schumann. La ligne mélodique, apaisée, est soutenue par un accompagnement très vertical, toutefois agrémenté de reprises ponctuelles, en canon, de la partie vocale. Poème d’amour de Frederic Prokosch ( 1908- 1989 ), Nocturne affiche un caractère semblable, seulement troublé par un passage plus lyrique sur l’avant-dernier vers « None to watch us, none to warn ». Une atmosphère nocturne entoure aussi Sleep now, extrait des Trois Mélodies op.10, où la voix fait son entrée après un unique accord ; le piano intervient ensuite à travers de discrets accords énoncés tantôt en mineur, tantôt en majeur, non sans rappeler, à certains moments, l’esthétique schubertienne. Au sein de la section centrale, le piano répète des cellules rythmiques, tels des ostinatos, tandis que la voix se déploie en un large ambitus sur « Sleep no more », répété trois fois. Issues des Hermit Songs op.29, St Ita’s Vision et The Crucifixion s’inspirent de poèmes médiévaux de clercs irlandais. Commande de la mécène Elizabeth Sprague Coolidge, le cycle est créé le 30 octobre 1953 à la Library of Congress de Washington par Leontyne Price et le compositeur au piano. Véritable scène dramatique, St Ita’s Vision s’ouvre sur un récitatif en déclamation libre, suivi de la mélodie à proprement parler, berceuse dans laquelle la sainte implore le Seigneur de lui donner son Fils « sous la forme d’un bébé à allaiter ». En une poignante lamentation, la scène biblique de la crucifixion se déroule quant à elle en un flot continu, mêlé à un sombre intervalle descendant, joué de façon récurrente au piano.
ERNEST CHAUSSON Chanson perpétuelle — « Ernest Chausson, sur lequel a lourdement pesé l’influence flamande de César Franck, était un des artistes les plus délicats de notre temps », écrit Debussy le 15 janvier 1913 près de quinze ans après le décès du compositeur. Ernest Chausson évolue dans le dernier tiers du XIXe siècle, à une période où toute musique est jugée à l’aune de Wagner. Lui-même est fervent wagnérien : il assiste à la création de Parsifal à Bayreuth le 26 juillet 1882, aux côtés de son ami Vincent d’Indy, avant d’y effectuer deux autres pèlerinages en 1883 et 1889. Chausson laisse à la postérité un corpus limité dû à une relative aisance financière – issu de la grande bourgeoisie, il tient un salon réputé dans son hôtel particulier de la rue de Courcelles – mais surtout à une redoutable autocensure. Centré sur l’intime, son catalogue compte quelques pièces de musique de chambre, une symphonie, un opéra ( Le Roi Arthus ) et une cinquantaine de mélodies. Parmi elles, la Chanson perpétuelle constitue l’une de ses dernières œuvres achevées. Cette mélodie d’une longueur inhabituelle est créée le 29 janvier 1899 au Havre par sa dédicataire, la mezzo-soprano Jeanne Raunay. Héritière d’un genre développé au début du XIXe siècle par Berlioz, la Chanson perpétuelle est écrite sur un poème de Charles Cros ( 1842-1888 ). Celui-ci évoque, en douze tercets liés par des rimes triplées, le désespoir d’une femme abandonnée par son amant, au bord du suicide. Le choix d’une tonalité principale mineure accentue le caractère nostalgique de la partition qui alterne moments présents et souvenirs passionnés, donnant lieu à de brefs passages plus lumineux, en majeur. Le compositeur opte pour un type d’accompagnement peu répandu, le quatuor à cordes avec piano, qui évolue au plus près de la narration. Il associe un principe d’écriture continue ( durchkomponiert ), évitant les répétitions, tel qu’on le trouve chez Wagner, à une esthétique modale et éthérée à la manière d’un Fauré. Quant à la partie vocale, proche de la déclamation, elle est avant tout syllabique. Le point culminant sur « l’absent » annonce le passage à l’acte, de même que la conclusion instrumentale, sombre et ténébreuse, qui s’achève dans le registre grave. ANNE LE NABOUR
SAMUEL BARBER Dover Beach La Plage de Douvres The sea is calm tonight, Ce soir, la mer est calme. The tide is full, the moon lies fair C’est marée haute : la lune en sa beauté Upon the straits; – on the French coast the light Domine le détroit. Sur la côte de France, Gleams and is gone; the cliffs of England stand, La lueur d’un phare, qui disparaît. Les vastes falaises Glimmering and vast, out in the tranquil bay. D’Angleterre, scintillantes, se dressent dans la baie tranquille. Come to the window, sweet is the night-air! Viens à la fenêtre : il est doux, l’air du soir ! Only, from the long line of spray Mais, depuis cette longue ligne d’embruns, là-bas, Where the sea meets the moon-blanch'd land, Où la mer rencontre la terre blanchie par la lune, Listen! you hear the grating roar Écoute ! On entend le grondement grinçant Of pebbles which the waves draw back, and fling, Des galets que les vagues emportent et rejettent ; At their return, up the high strand, En revenant, en haut de la grève : Begin, and cease, and then again begin, Elles commencent, et cessent, puis recommencent, With tremulous cadence slow, and bring Sur un rythme lent et tremblant, elles apportent The eternal note of sadness in. Une note éternelle de tristesse. Sophocles long ago Sophocle, il y a bien longtemps, Heard it on the Ægean, and it brought L’entendit sur les bords de l’Égée. Into his mind the turbid ebb and flow Il pensa au flux et au reflux troublé Of human misery; we De la misère humaine ; nous aussi, Find also in the sound a thought, Ce bruit nous donne à penser Hearing it by this distant northern sea. Lorsque nous l’entendons, sur les bords lointains [ de cette mer nordique. The Sea of Faith La mer de la Foi aussi Was once, too, at the full, and round earth's shore Était haute autrefois, elle entourait la terre, Lay like the folds of a bright girdle furl'd. Tels les plis d’une magnifique ceinture nouée. But now I only hear Mais maintenant, j’entends seulement Its melancholy, long, withdrawing roar, Son long grondement triste, lorsqu’elle se retire, Retreating, to the breath Qu’elle bat en retraite, au souffle Of the night-wind, down the vast edges drear Du vent nocturne, sur les vastes rivages désolés And naked shingles of the world. Du monde et sur ses galets dénudés. Ah, love, let us be true Ah, mon amour, soyons fidèles To one another! for the world, which seems L’un à l’autre ! Car le monde qui semble To lie before us like a land of dreams, Se déployer devant nous comme une terre de rêves, So various, so beautiful, so new, Si variée, si belle, si nouvelle, Hath really neither joy, nor love, nor light, N’offre réellement ni joie, ni amour, ni lumière, Nor certitude, nor peace, nor help for pain; Ni certitude, ni paix, ni secours dans la souffrance ; And we are here as on a darkling plain Et nous sommes ici comme sur une plaine obscure, Swept with confused alarms of struggle and flight, Parcourue de cris confus de combats et de fuites, Where ignorant armies clash by night. Où des armées aveugles s’affrontent dans la nuit.
Trois Mélodies op.2 The Daisies Les Marguerites In the scented bud of the morning O, Dans l’éclosion parfumée du matin, Ô ! When the windy grass went rippling far! Lorsque l’herbe ondulait au gré du vent dans le lointain I saw my dear one walking slow Je vis ma bien-aimée qui allait lentement In the field where the daisies are. Dans le champ de marguerites. We did not laugh, and we did not speak, Nous ne parlions ni ne riions, As we wandered happ'ly, to and fro, Nous marchions, çà et là, envahis de bonheur ; I kissed my dear on either cheek, J’embrassais ses joues In the bud of the morning O! Dans l’éclosion parfumée du matin, Ô ! A lark sang up, from the breezy land; Une alouette se mit à chanter dans la campagne riante ; A lark sang down, from a cloud afar; Une alouette chantait depuis un nuage, au loin As she and I went, hand in hand, Alors que nous gagnions, main dans la main, In the field where the daisies are. Le champ de marguerites. TRADUCTION : ANNE LE NABOUR Hermit Songs op.29 The Crucifixion La Crucifixion At the cry of the first bird Au cri du premier oiseau They began to crucify Thee, O Swan! Ils procédèrent à Sa crucifixion, ô cygne de pureté ! Never shall lament cease because of that. Ils ne devaient jamais cesser de le pleurer. It was like the parting of day from night. C’était comme le jour et la nuit. Ah, sore was the suffering borne Ah, palpable était la douleur endurée By the body of Mary’s Son, Par le corps du Fils de Marie. But sorer still to Him was the grief Plus fort encore à Ses yeux était le chagrin Which for His sake dont Sa Mère, empreinte d’amour pour Lui, Came upon His Mother. Était submergée. TRADUCTION : ANNE LE NABOUR
Hermit Songs op.29 St Ita’s Vision La Vision de Sainte Ita "I will take nothing from my Lord," said she, « Je n’accepterai rien du Seigneur », disait-elle, "unless He gives me His Son from Heaven « À moins qu’Il ne m’offre Son Fils qui est au Ciel In the form of a Baby that I may nurse Him". Sous la forme d’un Bébé à allaiter ». So that Christ came down to her Le Christ descendit alors des Cieux in the form of a Baby and then she said: Sous la forme d’un Bébé et elle dit : "Infant Jesus, at my breast, « Enfant Jésus, viens à moi, Nothing in this world is true Rien au monde ne sera mieux préservé Save, O tiny nursling, You. Ô toi, petit nourrisson. Infant Jesus at my breast, Enfant Jésus, viens à moi, By my heart every night, Sois chaque nuit près de mon cœur You I nurse are not a churl Toi, que je chéris et qui es tout de tendresse, But were begot on Mary the Jewess Fus engendré par la Juive Marie By Heaven’s light. À la lumière des Cieux. Infant Jesus at my breast, Enfant Jésus, viens à moi, What King is there but You who could Quel roi sinon Toi Give everlasting good? Est capable de prodiguer le bien éternel ? Wherefore I give my food. C’est pourquoi je Te nourris. Sing to Him, maidens, sing your best! Chantez, jeunes filles et donnez-Lui le meilleur de vous-mêmes ! There is none that has such right Aucun n’a autant le droit To your song as Heaven’s King D’apprécier vos chants que le Roi des cieux, Who every night Cet Enfant Jésus chaque nuit Is Infant Jesus at my breast." Posté à mon sein. » TRADUCTION : ANNE LE NABOUR Quatre Mélodies op.13 Sure on this shining Night À coup sûr lors de cette brillante nuit Sure on this shining night À coup sûr lors de cette brillante nuit Of star-made shadows round Emplie d’ombres d’étoiles Kindness must watch for me La Douceur veille sur moi This side the ground. De ce côté de la terre. The late year lies down the north, L’année qui s’achève s’attarde au Nord, All is healed, all is health Tout est sain et débordant de vie High summer holds the earth, Terre tenue au plus haut de l’été, Hearts all whole. Cœurs emplis de gratitude. Sure on this shining night À coup sûr lors de cette brillante nuit I weep for wonder Je pleure d’émerveillement Wand'ring far alone Errant seul, loin Of shadows on the stars. Des ombres d’étoiles.
Trois Mélodies op.10 Sleep now Dors maintenant, oh, dors maintenant Sleep now, O sleep now, Dors maintenant, oh, dors maintenant, O you unquiet heart! Oh, cœur inquiet ! A voice crying "Sleep now" Une voix qui crie « Dors maintenant » Is heard in my heart. S'entend dans mon cœur. The voice of the winter La voix de l'hiver Is heard at the door. S'entend à la porte. O sleep, for the winter Oh, dors, car l'hiver Is crying "Sleep no more". Crie : « Ne dormez plus. » My kiss will give peace now Mon baiser donnera la paix maintenant And quiet to your heart – et le repos à ton cœur – Sleep on in peace now, Dors en paix maintenant, O you unquiet heart! Oh, cœur inquiet ! TRADUCTION : GUY LAFFAILLE Quatre Mélodies op.13 Nocturne Nocturne Close my darling both your eyes, Ferme tes yeux mon bien-aimé, Let your arms lie still at last. Laisse reposer tes bras. Calm the lake of falsehood lies La mer d’illusions est étale And the wind of lust has passed, Et le vent de la luxure a cessé. Waves across these hopeless sands. Il fait maintenant onduler les paysages de sable désespérés. Fill my heart and end my day, Emplis mon cœur et achève ce jour, Underneath your moving hands Sous le mouvement de tes mains All my aching flows away. Ma souffrance disparaît. Even the human pyramids Même les pyramides, œuvres des hommes, Blaze with such a longing now: Brûlent d’un ardent désir : Close, my love, your trembling lids, Ferme tes fragiles paupières, mon amour, Let the midnight heal your brow, Laisse minuit soulager ton regard, Northward flames Orion's horn, Au Nord reluit le cor d’Orion Westward th' Egyptian light. Tandis qu’à l’Ouest brille le soleil d’Égypte. None to watch us, none to warn Personne pour nous observer, ni nous prévenir But the blind eternal night. Seule demeure la nuit éternelle. TRADUCTION : ANNE LE NABOUR
Daniel D’Adamo Kitty Whately COMPOSITEUR MEZZO-SOPRANO — — Originaire de Buenos Aires, Daniel D’Adamo étudie la La mezzo-soprano britannique Kitty Whately se forme à la composition au Conservatoire national supérieur de musique Chetham’s School of Music, à la Guildhall School of Music de Lyon ainsi qu’à l’IRCAM, et participe au Forum des Jeunes and Drama et au Royal College of Music de Londres ; elle se Compositeurs de Montréal avec sa pièce Voices. En 1997, il est perfectionne également lors d’ateliers avec Thomas Allen et nommé pensionnaire à la Villa Médicis où il crée le Festival Roger Vignoles. Finaliste du concours des Azuriales en 2010, Musica XXI. Suite à sa résidence à Rome, Radio France elle remporte en 2011 le Prix Kathleen Ferrier et le 59e Royal programme un concert monographique de son œuvre et Overseas League Award for Singers. En 2012, elle est choisie Musique Française d’Aujourd’hui publie un premier disque, pour participer à l’Académie du Festival de Verbier, et intègre également monographique, en collaboration avec l’IRCAM, en 2013 le programme pour jeunes artistes de la BBC Radio 3 enregistré par l’Ensemble Court-Circuit et les Percussions de ( New Generation Artists ). Lauréate de la bourse Aldama, du Strasbourg. En 2004, il cofonde l’Ensemble XXI dont il est Prix Cuthbert Smith, du Prix de Lieder Ted Moss et Bertha directeur artistique jusqu’en 2009. Parmi les nombreux prix Taylor-Stach et du concours Joan Chissell Schumann du Royal qu’il a obtenus, citons le Prix Boucourechliev en 2006 et College of Music, elle est nommée en 2013 Lauréate HSBC le Prix Printemps de la Sacem pour sa pièce Dream of Bells de l’Académie européenne de musique du Festival d'Aix-en- destinée à la Maîtrise de Radio France. En 2007 et 2010, il est Provence. À l’opéra, elle chante Rosine ( Le Barbier de Séville, compositeur en résidence à l’Abbaye de Royaumont. Il reçoit Rossini ) et Dorabella ( Così fan tutte, Mozart ) pour l’English plusieurs commandes, et notamment en 2007 du Ministère Touring Opera, Chérubin ( Les Noces de Figaro, Mozart ) de la Culture, d’une œuvre pour clarinette et ensemble, Cerclé, au Royal College of Music, Kate ( Owen Wingrave, Britten ) pour l’ensemble L’Instant Donné puis, en 2008, d’une nouvelle au Festival de musique de chambre de Nuremberg et Edith pièce pour ensemble orchestral, Frontières-Alliages, créée au ( Alfred, Arne ) avec la compagnie Classical Opera. Elle est tour Festival Présences en 2008 et 2009. En 2011, il compose une à tour Nancy ( Albert Herring, Britten ), la Deuxième Dame série de pièces mixtes avec voix commandées par le GMEM ( La Flûte enchantée, Mozart ) et Johanna ( Sweeney Todd, de Marseille et le Centre national de création musicale Césaré Sondheim ). En tant que doublure, elle étudie Love and Other de Reims. Il conçoit avec Thierry Blondiau un double quatuor Demons ( Peter Eötvös ) et le rôle d’Idamante ( Idoménée, à cordes avec électronique, commandé par l’État français Mozart ). Durant la saison 2012-2013, elle fait ses débuts à pour la Biennale Musiques en Scène de Lyon et récemment l’English National Opera dans The Pilgrim’s Progress ( Vaughan enregistré par le Quatuor Béla. En 2012, il écrit Tout Lieu Williams ). Elle se produit aussi en récital avec Roger Vignoles, habité pour l’Ensemble Contrechamps, ainsi qu’un deuxième Malcolm Martineau, Gary Matthewman et Joseph Middleton, quatuor à cordes à l’intention du Quatuor Tana, commande notamment au Festival d’Édimbourg, au Festival de Lieder de Radio France. Daniel D’Adamo travaille actuellement à une d’Oxford et au Festival de Buxton. En 2013, elle fait ses débuts pièce scénique pour un comédien, ensemble et électronique au Festival d’Aix-en-Provence dans le rôle de la Sœur ( The sur un texte de Pascal Quignard qui sera créée en 2014 au House Taken Over de Vasco Mendonça, création mondiale ), Festival Musica par l’ensemble TM+. Daniel D’Adamo a été avant de reprendre à l’Opéra de Montpellier et à l’Opéra professeur d’analyse musicale au Conservatoire national Royal de Versailles Ippolita et Pallade dans la production supérieur de musique de Paris et au Conservatoire de Tours. d’Elena de Cavalli donnée au Festival d'Aix-en-Provence la Il est aujourd’hui professeur de composition au Conservatoire même année. Plus récemment, elle se produit en concert avec de Reims et vit à Paris depuis 2002. l’Orchestre d’Ulster ( Le Songe d’une nuit d’été, Mendelssohn ), l’Orchestre de chambre d’Écosse ( Messe en si mineur, Bach ) et le Royal Philharmonic Orchestra ( Requiem, Mozart ).
Edwige Herchenroder Quatuor Tana PIANO Antoine Maisonhaute / Pieter Jansen VIOLONS Maxime Desert ALTO Jeanne Maisonhaute VIOLONCELLE — — Edwige Herchenroder est une pianiste accompagnatrice et Le Quatuor Tana est fondé en 2004 par Antoine chef de chant française. Après des études au Conservatoire Maisonhaute à Madagascar. Tirant sa singularité d’un à rayonnement régional et à l’École normale de musique répertoire résolument contemporain, qu’il n’hésite pas à faire Alfred Cortot de Paris dans la classe d’Eric Vidonne, elle dialoguer en concert avec les œuvres du grand répertoire, intègre le programme d’accompagnement vocal et d’opéra il bénéficie de l'enseignement de maîtres reconnus : Alfred de la Royal Academy of Music de Londres avec Audrey Hyland Brendel, Gábor Takács, Paul Katz, Walter Levin, Eberhart et Malcolm Martineau. Elle accompagne les master classes Feltz, Alasdair Tait et Nicholas Kirchen. Lauréat du Prix Fuga de Barbara Bonney, Ann Murray, Angelika Kirchschlager, décerné par l’Union des Compositeurs Belges, de la Fondation Felicity Lott, Joan Rodgers, Dawn Upshaw, Thomas Allen et ProQuartet – CEMC et de l’Académie du Festival de Verbier en participe au Young Songmaker’s Almanach, à la Solti Peretti musique de chambre, il est nommé en 2013 Lauréat HSBC de repetiteur Accademia en Italie, au Britten-Pears Young Artist l’Académie européenne de musique. Il est l’invité de nombreux Programme à Aldeburgh et aux master classes de la Samling festivals : Aix-en-Provence, Vevey-Montreux, Dinard, Verbier, Arts Foundation à Newcastle. Elle reçoit aussi les conseils de mais aussi le Festival Ars Musica, le KlaraFestival ( Bruxelles ), Graham Johnson, Julius Drake, Roger Vignoles et Helmut les Promenades musicales de Fontainebleau, le Festival Deutsch. Lauréate de l'Elena Gerhardt Lieder Price et du Clef de Soleil de Lille et le Festival international de musique Rex Stephens Award for Schumann Lieder, elle remporte le contemporaine de la Fondation Pharos ( Chypre ). En 2011 Premier Prix de l’Oxford Lieder Young Artist Platform avec et 2013, il participe à l'Académie européenne de musique la soprano Sónia Grané. En 2011, elle est nommée Hodgson du Festival d'Aix-en-Provence. Cela lui donne l’occasion de Fellow à la Royal Academy of Music et crée à cette occasion travailler avec David Alberman, András Keller, Yann Robin, une série de concerts de mélodies françaises, en partenariat Raphaël Cendo, Ondřej Adámek et le Quatuor Jerusalem. Au avec l’Institut français de Londres. Elle se produit en récital cours de la saison 2013-2014, il s’est produit au GMEM au Wigmore Hall, au Festival de Lieder d’Oxford, à l’Institut à Marseille, à la Villa Médicis à Rome, au Festival de français de Londres, au St. John’s Smith Square, à Kings Place, Darmstadt, au Bozar de Bruxelles, à l’Auditorium du Louvre, au Norfolk & Norwich Festival, et travaille sur les productions à l’Auditorium de Dijon, à la Folle Journée de Nantes et au du Jackdaws Musical Trust ( Così fan tutte, Mozart ) et de la Festival Métis de Saint-Denis. Il est en outre le seul ensemble Royal Academy Opera ( L’Enfant et les sortilèges, Ravel sous la européen à jouer sur du matériel muni du système AirTurn de direction de Stéphane Denève, Cendrillon, Massenet sous la partition électronique, ce qui en fait un partenaire privilégié direction de Gareth Hancock ). En 2013, elle rejoint l’Académie des centres de recherches tels que le Centre Henri Pousseur européenne de musique et joue aux côtés de Roger Vignoles de Liège, le GMEM de Marseille ou encore le studio Art Zoyd dans la version pour deux pianos des Mamelles de Tirésias de Valenciennes. Dans le domaine pédagogique, ce système ( Poulenc / Britten ), elle est nommée Lauréate HSBC et permet de présenter visuellement les œuvres jouées en participe à la création d’un spectacle musical d’après la relayant l’image sur grand écran. En juin dernier, il était en correspondance de Pauline Viardot ( Viardot, la Liberté mis en résidence au Festival d'AIX EN JUIN, donnant des concerts et scène par Côme de Bellescize ), repris en 2014 au Festival d’AIX encadrant les enfants participant au projet Orchestre à l'école. EN JUIN.
Attaché à l’accompagnement des jeunes talents, HSBC France s’associe à l’Académie européenne de musique du Festival d’Aix en soutenant chaque année une nouvelle promotion de lauréats. Depuis 2006, huit promotions de chanteurs, pianistes chefs de chant et ensembles de musique de chambre ont été sélectionnées par la direction artistique du Festival. Le groupe HSBC France soutient ces jeunes artistes, les Lauréats HSBC, choisis parmi les talents les plus prometteurs de l’Académie, qui poursuivent ainsi l’expérience acquise en se produisant lors de récitals et concerts aussi bien en France qu’à l’étranger.
ORCHESTRE DE PARIS ALEXANDRE THARAUD PIANO Paavo Järvi JEAN-GUIHEN QUEYRAS VIOLONCELLE Waltraud Meier MEZZO-SOPRANO 18 JUILLET – Conservatoire Darius Milhaud 5 JUIL L E T – Grand Théâtre de Provence — — RAMAL - Chants d'Alep LAURÉATS HSBC 2013 18 JUILLET – Hôtel Maynier d’Oppède 5 JU IL L E T – Conservatoire Darius Milhaud — — ORACIÓN FREIBURGER BAROCKORCHESTER 19 JUILLET – Conservatoire Darius Milhaud Petra Müllejans / Gottfried von der Goltz — 8 JUIL L E T – Grand Théâtre de Provence JEAN-GUIHEN QUEYRAS VIOLONCELLE — 20 J U I L L E T – Conservatoire Darius Milhaud CONDE CLAROS - L'Âge d'or espagnol — 9 JU IL L E T – Conservatoire Darius Milhaud QUEYRAS - CHEMIRANI - SINOPOULOS — 21 J U I L L E T – Conservatoire Darius Milhaud QUATUOR BÉLA — 10 JUIL L E T – Conservatoire Darius Milhaud FREIBURGER BAROCKORCHESTER — Gottfried von der Goltz ENSEMBLE MODERN Kristian Bezuidenhout PIANO création de Manfred Trojahn Jean-Guihen Queyras VIOLONCELLE 13 JUIL L E T – Conservatoire Darius Milhaud 22 J U I L L E T – Grand Théâtre de Provence — — ANDREA MARCON ORGUE ORCHESTRE DES JEUNES 14 JUIL L E T – Église Saint-Jean-de-Malte DE LA MÉDITERRANÉE — 24 J U I L L E T – Grand Théâtre de Provence ALEXANDRE THARAUD PIANO 17 JU IL L E T – Théâtre de l'Archevêché — CANTE FLAMENCO DE JEREZ 17 JUIL L E T – Hôtel Maynier d’Oppède — LES BORÉADES 18 JUIL L E T – Grand Théâtre de Provence Le Festival d’Aix-en-Provence s’est engagé depuis 2010 dans une politique de développement durable et invite ses festivaliers à participer à cette démarche. Le présent document est réalisé par un imprimeur Imprim’vert, qui garantit la gestion des déchets dangereux dans les filières agréées, avec des encres bio à base d’huile végétale sur du papier FSC fabriqué à partir de fibres issues de forêts gérées de manière responsable. FESTIVAL D’AIX-EN-PROVENCE / siège social PALAIS DE L’ANCIEN ARCHEVÊCHÉ – 13 100 AIX-EN-PROVENCE licence entrepreneur du spectacle n° 2 - 1000 275 / 3 - 1000 276 Union Européenne Fonds européen de développement régional PROJET COFINANCÉ PAR LA COMMISSION EUROPÉENNE. L’Europe s’engage avec le Fonds européen de développement régional. Cette publication n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont contenues.
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