Le Kiosque The Last Hillbilly - Ciné'fil
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bulletin d’information de l’association ciné’fil de blois n°134 Septembre, octobre 2021 Le Kiosque The Last Hillbilly La Fièvre ...
L’Édito Oh! Que les projections publiques nous ont manqué ! Oui, nous avons été contraints de rester chez nous trop longtemps ! Et puis il y a eu le printemps, avec la réouverture des salles et des festivals. Alors, avec les Lobis, on s’est tout de suite attelé à dénicher les films singuliers qui nous permettraient de mieux respirer. Mais voilà, cette période de réouverture a été très spéciale . Les recommandations Ciné’fil vous ont permis cependant chaque semaine de retrouver dans les salles les films coups de cœur de nos programmateurs au tarif adhérent ou encore de bénéficier de la présence de la réalisatrice Eloïse Weber à l’occasion d’une séance co-présentée avec Les Lobis autour d’Il n’y aura plus de nuit. Mais surtout, cette saison a été plus que jamais l’occasion de profiter de nos séances sous le ciel étoilé. De Blois à Mesland, en passant par Vineuil et Chou- zy-sur-Cisse, notre été ciné’fil a fait la part belle aux partenariats et projections plein-air. On y a vu des jeunes gens et des jeunes filles faire leurs premiers pas derrière ou devant la caméra et des Maestro retrouver leur prime jeunesse. Cette rentrée voit le retour de la place accordée aux présentations des projec- tions sélectionnées par Ciné’fil aux Lobis. Car notre spécificité au sein de la pro- grammation des Lobis est toujours de mise. Nous repérons les films à la distri- bution fragile, aux origines inhabituelles, aux moyens de réalisation hors norme bien avant qu’ils ne deviennent connus. Nous soutenons les artistes dont la seule réputation ne suffit pas à mobiliser le grand public, alors que leur production s’adresse à tous. Nombre de réalisateurs, réalisatrices d’abord montrés avec Ci- né’fil connaissent dans les années qui suivent une médiatisation plus forte et se voient repris définitivement dans votre salle préférée. Kelly Reichardt, Miguel Gomez ou Quentin Dupieux en sont quelques exemples. Quand cela arrive, nous sommes très fiers de voir notre complicité avec Les Lobis s’illustrer de la sorte. Cette synergie de programmation tendra à s’affirmer de plus en plus, avec des réflexions à l’horizon 2022 auxquelles nous souhaitons vous associer. En attendant, profitons bien de toutes les œuvres repérées par nos adhé- rents et administrateurs de Ciné’fil, car c’est aussi ça la magie de notre as- sociation. Au fil des pages, on verra que décidément, ils ont bon goût. Et nous serons bien sûr présents aux Rendez-vous de l’histoire en octobre. Guillaume Weil et l’équipe de Ciné’fil D’après une maquette originale de Bleu Cerise (Blois) - Réalisation : E.C Rédaction : Martine Boiteau, Catherine Bigot, Myriam Palud, Jean-Claude Micouleau, Godefroy Hirsch, Guillaume Weil, Fanny Prouvé. Photo de couverture : Le Kiosque - Imprimé par EACVL imprimeur. Ciné’fil adhère à l’ACID (Association du cinéma Indépendant pour sa diffusion), l’ACC (Association des cinémas du Centre) et le GNCR (Groupement national des cinémas de recherche). Ciné’fil adhère au dispositif Cour(t)s devant, diffusion de formats courts en avant-séance en région Centre-Val de Loire. Contact : 18 rue Roland Dorgelès • 41005 Blois Cedex • 07 67 48 84 31 • cinefil.blois@gmail.com • www.facebook.com/cinefildeblois • www.cinefil-blois.fr
Qu’est-ce que Cine’fil ? Ciné’fil est une association qui programme des films d’auteur avec le désir de découverte d’un cinéma aux écritures originales et créatives, ouvert sur le monde, un cinéma prometteur de jeunes talents mais aussi enraciné dans le patrimoine, un cinéma pour spectateurs curieux. C’est aussi un travail de médiation culturelle, des rencontres et des débats. Quels sont les avantages de l’adhésion ? • Tarif privilégié aux films programmés par Ciné’fil et aux films «Focus » du cinéma Les Lobis Adulte Jeunes* 5€50 5€ (au lieu de 8€) (au lieu de 6€50) • Envoi du Travelling (programme bi-mestriel de l’association) à votre domicile, • Tarif réduit pour les séances cinéma des Rendez-vous de l’histoire, les concerts All That Jazz, et pour certains spectacles de la Halle aux Grains - Scène Nationale. * Le tarif « Jeune » concerne les lycéens, étudiants et volontaires en service civique. Comment adhérer à Ciné’fil ? Rendez-vous sur Cinéfil-blois.fr pour adhérer en ligne, ou au cinéma auprès d’un bénévole lors des séances Ciné’fil. Vous pouvez aussi remplir ce bulletin et le retourner accompagné d’un chèque du montant de l’adhésion (à l’ordre de Ciné’fil) et d’une photocopie du justificatif de tarif réduit à : Ciné’fil, 18 rue Dorgeles, 41000 Blois. L’adhésion est valable un an à partir de la date d’adhésion. Nom............................................................... Prénom .................................................................. Adresse ......................................................................................................................................... Téléphone ....................................... Mail...................................................................................... o Adhésion de soutien : 40€ o Plein tarif : 20€ o Tarif réduit : titulaires du Pass Culture-Tourisme de la Ville de Blois : 18€ o Tarif spécial : étudiants, lycéens, volontaires en service civique, demandeurs d’emploi et personnes en invalidité : 5€ o Titulaire du Passeport Culturel étudiant : votre adhésion est offerte ! Contactez-nous pour en savoir plus.
Jeudi 02/09 18h Samedi 04/09 16h Dimanche 05/09 20h30 Lundi 06/09 18h Vendredi 10/09 18h Droits réservés Météores Films Dimanche 12/09 20h30 143 RUE DU DÉSERT Un film de Hassen Ferhani, France, Algérie, 1h40, 2021 Une bicoque incongrue perdue en plein L’évocation du « Borgne », dont milieu du désert algérien que traverse les menaces ont pesé sur Ma- une seule route : la Nationale 1, sou- lika, nous ramène aux années venir d’une Révolution qui n’a jamais sombres des années 90 en Algérie. tenu ses promesses. Cette baraque, Plane également la menace c’est le royaume de Malika (reine en de la construction d’une station-ser- arabe) promue « gardienne du vide ». vice de l’autre côté de la route na- En ce lieu improbable, toute tionale. On devine bien que le com- une humanité en transit vient occuper merce de Malika a peu de chance le champ de la caméra : des chauffeurs de survivre à cette concurrence. routiers, une improbable motarde globe-trotteuse, un iman inquisiteur Hassen Ferhani réussit le prodige que n’épargnera pas le franc-parler de d’évoquer dans ce road-movie im- Malika (des hypocrites, des moralisa- mobile toute la rancœur d’un peuple teurs qui détestent les femmes) un or- algérien abandonné à lui-même. « chestre improvisé, des habitués aussi… Qu’est-ce qu’ils font de ce monde ? Hors-champ, des militaires Qu’est-ce qu’ils font de ce pays Quatari chassent des gazelles qui ? C’est toujours la même soupe deviennent de plus en plus rares. et les cafards nagent dedans !» se lamente Malika, résignée. J-C. M.
Jeudi 02/09 20h30 Vendredi 03/09 18h Jeudi 09/09 18h *Ciné-Rencontre Samedi 11/09 16h* avec Thomas Jenkoe Vendredi 17/09 18h & Diane-Sara Dimanche 19/09 20h30 Droits réservés New Story Distribution Dans le second, plus hypnotique, THE LAST HILLBILLY cosmique, le traitement si particu- Un film de Thomas Jenkoe, Diane-Sara lier de l’image et du son est quasi Bouzgarrou, France, 1h20, 2020. apocalyptique. Au départ de ce film ; une rencontre, La bande son de Jay Gambit, mixage par hasard, entre les réalisateurs de musiques issues du folklore ap- français et Brian Ritchie, « le dernier palachien, de bruits évoquant l’an- bouseux des collines », (traduction cienne industrie minière et de la voix de Hillbilly), dans le Kentucky. de Brian, est le fondement même Rencontre féconde puisqu’elle se de la matière du film et donne une prolonge durant des années, pen- impression de « flux de conscience dant lesquelles Brian continue ». Le parti pris du format carré évite d’écrire, devient performeur, s’en- au spectateur de se perdre dans un registre. Offrant sa voix grave et esthétisme trop attendu lorsqu’il métallique, parfois en off, sa poésie s’agit des Appalaches. Dans le der- brûle et peint des années lumières. nier chapitre, nous approchons du La caméra est devenue familière portrait de famille, des scènes du à cet univers grandiose, amie de quotidien, sous le prisme de l’en- ce petit peuple abandonné à la fance. Les enfants sont souvent lais- plus grande pauvreté. Le film est sés seuls, privés de smartphones construit en trois chapitres : sanc- ils expérimentent l’ennui et s’in- tuaire familial, la terre vaine, la terre ventent des jeux au plus près de la de demain. Dans le premier il est nature. The last Hillbilly est un film question à travers les mots de Brian centré sur l’humain au coeur d’une de la terre perdue des indiens et de vaste nature et raconte tel l’oracle son sol minier dont l’exploitation la tragédie d’un territoire exclu du « durant 100 ans a enrichi les uns et Great América ». appauvri les autres . M.B.
Jeudi 09/09 20h30 Lundi 13/09 18h Samedi 18/09 16h Droits réservés Les Alchimistes Lundi 20/09 18h KUESSIPAN LE 23/09 Jeudi BALLON ROUGE 20h30 Un film de Myriam Verreault, Quebec, Lundi 27/09 18h 1h57, 2021. Un film de Albert Lamorisse, France, 34min, 1956 Avec Sharon Fontaine-Ishpatao, Yamie Gré- Avec Georges Sellier, Vladimir Popov goire, Cédrick Ambroise Si je vous dis qu’un organisme non Il suffit d’une pluie et de la complicité humain vous suit partout, se multi- d’un vieil homme ou d’une jolie femme plie,2011 En vousNaomie enlève et vous entraine Fontaine publie des un Elles pour incarnent protéger avec de leurjustesse et délica- parapluie le jours durant premier roman, dans un délire permanent, Kuessipan, issu de son tesse ballon,la ilréalité suffit de leurgardien d’un vie quotidienne d’école à : vous pensez expérience deàviequoi dans ? Mais non, vous une réserve in- les joies oudulesmonde l’unisson épreuves desdeenfants l’enfance, pour les n’y êtes pas, il s’agit d’un nue sur la côte Nord du Québec. ballon rouge aspirations que nous soyons et les transportés rêves de leur adoles- dans un ! En 1956, Myriam Albert Lamorisse Verreault, réalisatricefilme son québe- cence, mondeleurs projets Pas enchanté. d’avenir. besoin de dis- fils de cinq quoise très ans dans un touchée parMénilmontant ce texte, lui cours ; la musique de Maurice Leroux (encore) de propose populaire participeroù laà poésie côtoie l’élaboration Le filmleaurait porte pu tomber film, tandis que les dans un réa- dialogues la dureté de l’enfance. d’un scénario pour une adaptationLe Ballon rouge ci- lisme sombre et sans perspective, sont réduits à la portion congrue. proche La- a été primé partout, oscar du meilleur nématographique. de celui que morisse signenous un connaissons film ovni, qui dansdé- ces scénario, palme d’or à Cannes, meilleur réserves passe la amérindiennes féérie de son sujet reculées. en plaçant film enfants, Deux de la décennie Mikuan etaux Educational Shaniss, amies Mais la force sa caméra desles dans images, l’émotion La rues bondées. qui Film Award, de inséparables etc.laCette œuvre réserve, possède se sont pro- se dégagevague Nouvelle des personnages n’existait pasetencore, la voix unede mis magie qui laserend ne jamais intemporelle séparer. Pourtant,et à poétique mais l’emprisehors champ, d’un cinématirée de la lecture ancré dans transgénérationnelle. Qu’on l’aube de leurs 17 ans leurs routes com-soit enfant des écrits le réel, loindedesMikuan/Naomie studios se faisait Fontaine, déjà ou adulte, mencent jeune ou vieux, qu’importe. à diverger. hissent sentir. Cele film vers des hauteurs mélange genres, avecuniver- le Ce ballon Comme larouge plupart estdes le symbole personnagesde notre de selles. trucage omniprésent du ballon doté bonheur intime qu’on trimballe ce film ces deux jeunes filles ne sont par- Chacune des deuxsentimentale d’une conscience trajectoires etprend en tout,des pas quelles queprofessionnelles. actrices soient les vicissitudes Elles alors mouvement, nous transporte dans une : une valeur symbolique majeure quotidiennes rythmées appartiennent par les dépla- à la communauté innue celle bulledesansgarder âge oùle lien seulesavec lesleurs origines, couleurs de cements de en commun, ce territoire les institutions Nord canadien. de les transmettre, la pellicule afin de une nous rappellent les faire per- époque envahissantes, les jalousies mesquines. durer, coûte que coûte. où le numérique n’existait pas. Il suffit d’un ciel bleu au-dessus de Pa- G.W.F.P. ris, avec ce point rouge vif qui y danse. A voir ici
défi alimentation aux Lobis Cet événement convivial et familial vient clôturer les ateliers du Défi Alimentation qui se sont déroulés entre les mois de juin et juillet 2021 (dates modifiés avec la crise sanitaire) sur les thématiques de la cuisine anti-gaspi, la cuisine locale et de saison, les polluants en cuisine ou encore le jardinage et la découverte d’une ferme. Cet événement vise à promouvoir une alimentation durable, com- posée de produits locaux, de saison et bio quand cela est possible. Pour ce faire, différentes animations (jeux, dégustation, ateliers, etc.) se- ront proposées, avec comme fil conducteur le « gouter sain et local ». En parallèle de ce « village » d’animations, des courts métrages seront diffusés au cinéma Les Lobis, en partenariat avec l’association Cinéfil. Ces courts-métrages seront diffusés en deux séances de 30 minutes environ durant l’après-midi. Les participants pourront circuler entre le cinéma et le parvis de la Halle aux Grains. Au Programme Coeur Fondant de Benoît Chieux Illustration : compostage d’ Elise Auffray Le chapeau à surprise de Méliès Les fruits des nuages de Kateřina Karhánková Mercredi 15 septembre 2021 Horaire :14h30 – 17h Lieu : Parvis de la Halle aux grains (Blois) et/ou Cinéma Les Lobis
Le film de la Rentrée Ciné’fil *SOIRÉE DE RENTRÉE CINÉ’FIL 16/09 à 20H30 AVANT-PREMIÈRE & rencontre avec Régis Sauder Jeudi 16/09 20h30* Jeudi 21/10 18h Dimanche 24/10 20h30 Droits réservés Shellac Jeudi 28/10 20h30 J’AI AIMÉ VIVRE LÀ LE BALLON ROUGE Vendredi 29/10 18h Lundi 01/11 18h Un film de Régis Sauder, France, 1h29, 2021. Un film de Albert Lamorisse, France, 34min, 1956 Avec Annie Ernaux Avec Georges Sellier, Vladimir Popov Si je vous dis qu’un organisme non Il suffit d’une pluie et de la complicité Mais qu’ont-ils tous à s’enthousias- La mise en scène ressemble à une choré- humain vous suit partout, se multi- d’un vieil homme ou d’une jolie femme mer pour Cergy, « la ville nouvelle » ? ; graphie ; on suit les gens, on écoute leur plie, vous enlève et vous entraine des pour protéger de leur parapluie le Rohmer, Guillaume Brac, Celine Sciam- récit. Là, beaucoup d’adolescents mais jours durant dans un délire permanent, ballon, il suffit d’un gardien d’école à ma …Régis Sauder. aussi ceux qui y travaillent, se promènent, vous pensez à quoi ? Mais non, vous l’unisson du monde des enfants pour C’est en présentant son précédent les amis, ceux qui viennent d’ailleurs, n’y êtes pas, il s’agit d’un ballon rouge que nous soyons transportés dans un film Retour à Forbach que Régis Sauder de l’immigration et « aiment vivre là ». ! En 1956, Albert Lamorisse filme son monde enchanté. Pas besoin de dis- rencontre Annie Ernaux dont le travail Annie Ernaux apparaît au milieu de ces fils de cinq ans dans un Ménilmontant cours ; la musique de Maurice Leroux auto-socio-biographique l’avait particu- habitants, elle habite là. Des extraits (encore) populaire où la poésie côtoie porte le film, tandis que les dialogues lièrement nourri. Celle-ci l’invite à son de trois de ses livres sont lus, voix off la dureté de l’enfance. Le Ballon rouge sont réduits à la portion congrue. La- tour à visiter sa ville, Cergy. Et c’est à ou directe ; contrepoints dans cette a été primé partout, oscar du meilleur morisse signe un film ovni, qui dé- travers ses textes, les balades et la ren- partition joyeuse, grave et enchante- scénario, palme d’or à Cannes, meilleur passe la féérie de son sujet en plaçant contre fortuite avec des cergyssois que resse. Les textes donnent du relief aux film de la décennie aux Educational sa caméra dans les rues bondées. La le réalisateur nous convie à la décou- corps, aux lieux, au lien entre les gens. Film Award, etc. Cette œuvre possède Nouvelle vague n’existait pas encore, verte de ce nouveau territoire. Un film qui décide de renouer une magie qui la rend intemporelle et mais l’emprise d’un cinéma ancré dans Là, c’est une ville dont les arbres plan- avec une forme de bonheur !! transgénérationnelle. Qu’on soit enfant le réel, loin des studios se faisait déjà tés à sa naissance sont maintenant Quelque soit leur âge, les habitants sont ou adulte, jeune ou vieux, qu’importe. sentir. Ce mélange des genres, avec le cinquantenaires, une ville dont « l’ uto- investis et attachés à leur ville si originale, Ce ballon rouge est le symbole de notre trucage omniprésent du ballon doté pie pionnière » est devenue promesse ilot entouré de verdure à 45 minutes des bonheur intime qu’on trimballe par- d’une conscience sentimentale et en d’avenir ; privilégier les piétons, la cir- portes de Paris, où de nombreuses com- tout, quelles que soient les vicissitudes mouvement, nous transporte dans une culation des habitants, la nature. munautés et cultures semblent cohabi- quotidiennes rythmées par les dépla- bulle sans âge où seules les couleurs de Les générations et la mixité cohabitent ter sans heurt…. une réalité à laquelle le cements en commun, les institutions la pellicule nous rappellent une époque chaleureusement, ils ont la possibilité, cinéaste a prêté sa caméra ou une uto- envahissantes, les jalousies mesquines. où le numérique n’existait pas. du fait de la conception de l’espace si pie qui résiste depuis plus de 50 ans ? Il suffit d’un ciel bleu au-dessus de Pa- G.W. particulier, de se rencontrer. C.B. & M.B. ris, avec ce point rouge vif qui y danse. A voir ici
Jeudi 16/09 18h Vendredi 24/09 18h Lundi 27/09 20h30 Jeudi 30/09 20h30 Droits réservés UFO Distribution Dimanche 03/10 20h30 FÉVRIER Vendredi 15/10 18h Un film de Kamen Kalev, France, Bulgarie, 2h05, 2021 Au plus près de cette nature baignée de Avec Lachezar Nikolayev Dimitrov, Ivan Nal- lumière, c’est apaisant, un peu contem- bantov platif avec des plans fixes sur la vie em- Trois périodes de la vie d’un homme preinte de minimalisme et de simplici- tournées essentiellement dans té. C’est un monde en attente… Le film les paysages de Bulgarie, trois nous transporte brutalement dans un séquences que la vie de son grand- lieu très éloigné du monde confiant de père a suscitées chez Kamen l’enfance. Petar part pour le service mi- Kalev. C’est principalement une litaire juste après s’être marié, et il ne atmosphère que nous offre Fé- connaîtra son enfant que trois ans après vrier avec la nature en toile de fond, ce temps militaire pendant lequel seuls une mise en lumière qui exalte les oiseaux paraissent le relier au réel.. la beauté des scènes, une mu- Nous retrouvons Petar, vieillard, berger sique qui structure le film et traduit tel qu’il voulait l’être. Il traverse sa vie les moments forts et décisifs. Car comme dans un rêve, une vie d’ascète, dans Février il y a peu de dialo- voulue, en lien et en phase avec une na- gues, peu de paroles, mais un ture qui le comprend. Entre réalité, inti- rythme basé sur des musiques des mité et onirisme, ce film, porté par une années 70 qui scande la ges- musique qui nous est peu donné d’en- tuelle comme un leitmotiv. tendre dans des longs-métrages et qui La puissance de la terre se éloigne aussi le film de la réalité, est un ressent dans la première partie, hymne à la nature, au temps qui passe, celle de l’enfance, la vie dans les à l’humilité et au calme détachement. alpages du grand-père avec Petar son M.P. petit-fils, le travail, la terre, les brebis…
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE CINÉ’FIL // 24 SEPTEMBRE Chers adhérent.e.s, L’équipe de Ciné’fil a le plaisir de vous convier à son Assemblée Générale Ordinaire qui aura lieu vendredi 24/09, à l’auditorium de l’Abbé Grégoire, 4-6 place Jean Jaures, 41000 Blois. Seront présentés le rapport moral, le rapport d’activité et le rapport financier de l’année 2020. Cette soirée sera également un temps de dialogue avec l’équipe de Ciné’fil pour parler d’avenir. Il sera procédé au renouvellement partiel du conseil d’administra- tion. Sur les 18 sièges qui le constituent, seront à pourvoir 6 sièges. Intéressé.e par le poste d’administrateur.trice ? Nous sommes à votre disposition pour tous renseignements, notamment en ce qui concerne le rôle des administrateurs. Vous pouvez nous contacter au 07 67 48 84 31 ou cinefil.blois@gmail.com. Cette année l’Assemblée Générale s’ouvrira avec la projection de Pauline Asservie de Charline Bourgeois-Tacquet, court-métrage qui inspira Les Amours d’Anaïs, présenté à Cannes cette année. Et se clôturera avec la projection d’Omnibus de Sam Karmann, Palme d’or du court-métrage, BAFA du meilleur court-métrage et Oscar du meilleur court-métrage de fiction ! VENDREDI 24 SEPTEMBRE. 18H30. AUDITORIUM ABBÉ GRÉGOIRE ouverte à tous et toutes PROJECTION DE DEUX COURTS MÉTRAGES ET POT DE L’AMITIÉ
Jeudi 23/09 18h Dimanche 26/09 20h30 Vendredi 01/10 18h Droits réservés Survivance Lundi 04/10 20h30 LA FIÈVRE LE 14/10 Jeudi BALLON ROUGE 20h30 Un film de Maya Da-Rin, Brésil, 1h38, Dimanche 17/10 20h30 2021. Un film de Albert Lamorisse, France, 34min, 1956 Avec Regis Myrupu, Rosa Peixoto Avec Georges Sellier, Vladimir Popov Manaus, Si je vous unedisville industrielle qu’un organisme au cœur non Parce Il suffitqu’on d’unenepluie peutetréduire une vie à de la complicité de humain la forêt vousamazonienne. suit partout,Justino, se multi- un quelques composantes sociales, d’un vieil homme ou d’une jolie femme père, amérindien plie, vous enlève de 45et ans, vous est agentdes entraine de profession, pour protéger de leur parapluieil le ethnie d’origine, etc. ar- sécurité dans le port de commerce. jours durant dans un délire permanent, Sa rive queilces ballon, multiples suffit composantes d’un gardien d’école dé- à fille se prépare à partir pour vous pensez à quoi ? Mais non, vous Brasília afin bordent et contaminent l’unisson du monde des enfants de leur douceur pour d’y n’y poursuivre êtes pas, ildes études s’agit d’un de médecine. ballon rouge ou quedenous leur violence le quotidien.dans un soyons transportés Confronté à la solitude de ! En 1956, Albert Lamorisse filme son sa modeste La fièvre, c’est monde enchanté. Pas ce qui permet besoin au moi de dis-pro- maison fils de cinq et ans persuadé dans und’être poursuivi Ménilmontant fond coursde; la se musique manifester. deSiMaurice dans unLeroux cinéma par un animal (encore) sauvage, populaire où laJustino poésieest saisi côtoie plus européen, la réalisation porte le film, tandis que les dialogues aurait sans d’une la dureté fièvre de mystérieuse. l’enfance. Le Ballon rouge doute privilégié la psychologie, sont réduits à la portion congrue. La- ici, le re- a été primé partout, oscar du meilleur gard est tout morisse signe autre. un On filmlorgne ovni,duqui côtédé-du A lire le résumé scénario, palme d’or de l’histoire, à Cannes,on passe meilleur fantastique indéniablement. passe la féérie de son sujet en plaçant La poésie àfilm côté dedela ladécennie singularité auxdeEducational ce film re- visuelle sa caméra des dansdocks,leslabyrinthes rues bondées. organisésLa marquable Film Award,tant etc. d’un Cettepoint œuvre depossède vue vi- et géométriques, Nouvelle s’oppose au vague n’existait paschaos de la encore, suel une magie qui la rend intemporelleCar et sonore que philosophique. et végétation mais l’emprise sauvage d’un de la forêt. cinéma ancré Et dans pour- si l’action se passe au Brésil, transgénérationnelle. Qu’on sonsoit propos enfant tant, un danger inconnu semble le réel, loin des studios se faisait déjà toujours échappe ou adulte,à tout jeuneexotisme ou vieux, facile, il est un qu’importe. guetter sentir. Ce le mélange marcheurdes non vigilant. genres, avecSilele uppercut qui nous atteint directement Ce ballon rouge est le symbole de notre père trucagepeutomniprésent être fier de sa dufille interne ballon dotéen au ventreintime bonheur et relativise qu’on nos certitudes. trimballe par- médecine, il ne peut aussi d’une conscience sentimentale et en que constater Justino le héros tout, quelles queest un homme soient en crise, les vicissitudes que sa réussite mouvement, netransporte nous peut le guérirdansde unesa tiraillé par sa rythmées quotidiennes culture ancestrale et sa par les dépla- fièvre. Le temps bulle sans âge oùdu seulesvoyage intérieurde les couleurs n’a vie urbaine. cements en commun, les institutions rien à voir avec celui des déplacements la pellicule nous rappellent une époque envahissantes, les jalousies mesquines. dans où le la ville et lan’existait numérique forêt, etpas. le film joue Il suffit d’un ciel bleu au-dessus de Pa- intelligemment avec ces variations G.W.de ris, avec ce point rouge vif qui y danse. rythme. A voir ici G.W.
Jeudi 30/09 18h Lundi 04/10 18h Samedi 16/10 16h Lundi 18/10 18h Jeudi 21/10 20h30 Vendredi 22/10 18h Lundi 25/10 18h Droits réservés Sonata Films TAKE ME SOMEWHERE Elle retrouve un vague cousin peu NICE sympathique et son ami, tous deux au Un film de Ena Sendijarevic, Bosnie, 1h31, chômage, guides et compagnons peu 2021 amènes. Alma est déterminée derrière Avec Sara Luna Zoric, Lazar Dragojevic son air à la Buster Keaton qui en fait un Ce premier film de la réalisatrice bos- sujet burlesque teinté de mélancolie. nienne, promu par l’excellente sé- Son périple est scandé d’effets surprise lection de l’ACID, a dû comme bien augmentés par la forme esthétique d’autres films patienter avant sa sortie puissante et la virtuosité du montage. en salle. Il n’a pas pris une ride, malgré En arrière-plan, les micro-récits ré- la tendance médiatique de soutenir les vèlent les Balkans d’aujourd’hui, ses cli- oeuvres récentes. Les choix sont diffi- chés, ses fractures profondes. Avoir des ciles vu l’encombrement de films qui papiers ou pas, la relation Est-Ouest, le tous tentent de se faire une place. « trafic de drogue, l’argent facile, la vio- Take me somewhere nice » est une pe- lence, le sexe comme horizon féminin tite comète dans le paysage cinémato- ….autant de rêves ou désillusions trai- graphique et nous aimons les comètes. tés de manière pêchue et moderne. La forme esthétique prédomine ; for- « j’ai senti qu’il était nécessaire de ra- mat 4/3, couleurs punchy- polaroïd, conter une histoire qui concerne la vie plans géométriques, travail original sur d’aujourd’hui ; sur le désir et le dégoût le cadre. de l’Occident, sur le nationalisme et le La trame narrative s’inscrit dans le patriotisme. Et bien sûr, sur l’amour et genre road movie, série de mésaven- le sexe. » Ena Sendijarevic. tures d’une jeune adolescente quittant sa mère en Hollande pour trouver les M.B. traces d’un père inconnu en Bosnie.
Ciné’fil aux Rendez-Vous de l’Histoire Vendredi 08/10 17h Lundi 11/10 18h Samedi 23/10 16h Droits réservés Eric Guéret LE FEU SACRÉ Un film de Eric Guéret, France, 1h33, 2020. Attention, chef d’œuvre ! Avec ce film, par chacun. Inquiétudes, angoisse, le réalisateur Eric Guéret emmène le marques des nuits sans sommeil, genre documentaire vers des sommets. conflits, énervement voire désespoir. Il nous immerge dans l’usine Ascoval, Mais aussi courage, dignité, opiniâ- aciérie qui produit des métaux spéciaux treté dans la lutte, respect pour ces à Saint Saulve dans le Nord, au moment ouvriers, syndicalistes ou non, et pour où celle-ci est placée en redressement ce directeur qui se battent avec force judiciaire et recherche des acquéreurs. et constance pour empêcher la liqui- Ici, c’est le monde de l’industrie lourde, dation de leur usine. Nous sommes que beaucoup d’entre nous découvrent saisis par la puissance des images, des à travers des images impressionnantes paroles, des sentiments, des silences, : gigantisme des structures et des ma- parfaitement illustrés dès la première chines, coulée de métal en fusion, cré- scène par les mots d’un grand et solide pitement dantesque du four électrique, gaillard, en tenue de travailleur du feu, matériau par dizaines de tonnes, … Tout qui déclare : « ça fait un chaud ». Et il est démesuré. Et pourtant, ce qui se nous faut quelques secondes pour ré- déroule sous nos yeux, c’est l’intimité aliser que ce type baraqué est au bord d’une lutte acharnée d’hommes et de des larmes. Un film rare et impression- femmes pour sauver leur usine et leurs nant, pur moment de cinéma. emplois. Sous la camaraderie née du G.H. fait que dans un environnement aussi dangereux la vie dépend du profession- nalisme de chacun, la caméra dévoile, avec pudeur et justesse de posture, le drame vécu collectivement et
Ciné’fil aux Rendez-Vous de l’Histoire Vendredi 08/10 à 21h Droits réservés Ciné-Archive - Avant-Première Fêtes de la voix de l’Est - Anonyme (1958) RETOUR À REIMS (FRAGMENTS) Un film de Jean-Gabriel Périot, France, 1h23, 2021. Avec Adèle Haenel A Ciné’fil, nous aimons les réalisateurs Le réalisateur n’illustre pas les affir- qui ne tournent aucune image. Que ce mations du philosophe, mais offre soit Dziga Vertov, Chris Marker, Frank un contrepoint visuel. Il en ressort un Beauvais, nous savons qu’au-delà des constat beaucoup plus incarné, moins sources filmées de départ, la façon de biographique, et beaucoup plus social les monter et montrer est tout aussi et politique. C’était bien sûr dans le importante. texte original, mais l’éclairage de Périot Jean Gabriel Périot revient cette année est précis, incisif et interrogateur. La avec un film qui prolonge l’essai épo- question qui nous taraude devient alors nyme de Didier Eribon publié en 2009. « quels sentiments révolutionnaires Ce dernier avait repris contact avec sa nous sont aujourd’hui transmis ? ». On mère en fin de vie, et à partir de leurs est là au cœur des préoccupations de échanges, avait analysé la société fran- Périot, qui ne cesse de revenir sur la çaise depuis les années cinquante. question, que ce soit avec ses courts Périot ne pouvait qu’être attiré par ce métrages comme The Devil, ses longs, texte. Mais il a aussi su le découper, se comme Une jeunesse allemande, films l’approprier et le restituer cinémato- que nous avions déjà eu plaisir à vous graphiquement. Lus par Adèle Haenel, montrer. Cette fois-ci, il scrute la place les fragments du livre sont mis en pers- de l’éducation et de l’engagement poli- pective par des images archivées. tique, le sort des femmes, des classes Oui, archivées et non d’archives, cela moyennes et des habitants des grandes change beaucoup de choses : on y cités. Des petites gens à qui les trente trouve des documents, des reportages glorieuses promettaient des lende- filmés, mais aussi des réclames, des ex- mains merveilleux. traits de fictions, etc. G.W.
Ciné’fil aux Rendez-Vous de l’Histoire Dimanche 10/10 18h30* Jeudi 28/10 18h *Ciné-Rencontre Samedi 30/10 16h avec Alexandra Pianelli Dimanche 31/10 20h30 dans le cadre des RVH Vendredi 04/11 18h Droits réservés Les Alchimistes LE KIOSQUE Un film de Alexandra Pianelli, France, 1h16, 2021 A travers ce film documentaire, Alexan- Pourtant, vendre des revues s’avère être dra Pianelli, fille, petite-fille et ar- une profession très exigeante, il faut être rière-petite-fille de kiosquiers, dresse la disponible et efficace mais il faut égale- chronique des derniers mois de gérance ment pouvoir se transformer en machine d’un kiosque à journaux, place Victor capable de mémoriser les 3000 titres dif- Hugo, dans le XVIème arrondissement férents des journaux à vendre, leur jour de Paris. Depuis cette fenêtre sur la rue, de parution et leur emplacement dans elle nous livre les coulisses d’un métier le kiosque. Quand le marasme social et qu’anime le défilé quotidien de clients économique s’invite, la légèreté fait peu fidèles et attachants. à peu place à une certaine mélancolie. Voici Damien, un S.D.F., un « homme au grand cœur » et au débit lent, qui passe « Le kiosque » assume son statut de film son temps à perdre son chat. L’homme documentaire en vision subjective et au et l’animal ont, et c’est troublant, la caractère bricolé. Le montage déroule un même tâche sous l’œil ! Puis c’est au commentaire facétieux qui surprend sans tour de Christine, une vieille dame sur- jamais lasser. Avec cette œuvre pleine de nommée « Pioupiou », de venir animer pudeur d’où sourd une grande empathie le kiosque de sa gouaille parisienne! pour ceux qu’elle filme, Alexandra Pianelli C’est toute une comédie humaine qui rejoint la famille des grands réalisateurs de se déploie autour du kiosque, croquée la stature d’Alain Cavalier et Agnès Varda. avec humour par la réalisatrice. Le plaisir manifeste de filmer, comme J-C. M. d’inventer de petites scènes didac- tiques, donne au film son allure légère.
Ciné Dimanche présente Petit à petit, la cinéphilie grandit. Et c’est à nous, parents, grands-parents, oncles, tantes, nounous, voisins... de jouer les « passeurs » pour que les regards des enfants restent ac- cueillants et ouverts à la surprise. Ciné Dimanche propose des films pour les enfants, choisis pour leurs qualités et leur diversité. Dans cette rubrique, Ciné’fil choisit quelques perles, à partager entre générations de cinéphiles. LA VIE DE CHATEAU Par Clémence Madeleine-Perdrillat et Nathaniel H’Limi, 45 min, France, dès 7 ans La surprise est de taille lorsqu’une femelle gorille se présente un jour à l’orphelinat pour être sa nouvelle maman ! Du 22 au 28 Septembre Récemment orpheline, Violette, 8 ans, part vivre avec son oncle Régis, agent d’entretien au château de Versailles. CINÉ CONCERT MES TOUT PREMIERS Timide, Violette le déteste : elle BURLESQUES Bruitage en direct par trouve qu’il pue, elle décide alors Jean-Carl, 3 courts-métrages, 40 min, qu’elle ne lui dira pas un mot. dès 3 ans Dans les coulisses du Roi Soleil, la petite Dans les burlesques, tout se passe bien fille têtue et le grand ours vont se domp- jusqu’à ce que Charlot, Fatty ou Laurel et ter et traverser ensemble leur deuil. Hardy 8 Septembre débarquent. Et là, les gags, les chutes et les courses-poursuites MA MÈRE EST UN GORILLE (ET ALORS ?) s’enchaînent. Préparez-vous à faire fonc- tionner vos zygomatiques en famille ! De Linda Hambäck, 1h12, Suède/Dane- Un atelier : A l’issue de la séance, Jean-Carl mark/Norvège, à partir de 4/5 ans propose une séance interactive durant la- quelle les Ce que souhaite Jonna par-dessus tout, c’est spectateurs sont invités à bruiter en direct de trouver une famille adoptive... un court extrait d’un court-métrage. elle accepterait n’importe quel parent qui Dimanche 3 octobre puisse lui donner de l’amour.
Le cinéma les Lobis présente FRANCE Un mois de septembre sous le De Bruno Dumont signe de Bergman Avec Léa Seydoux, Blanche Gardin Côté Théâtre SCÈNES DE LA VIE CONJUGALE Adaptation de Jacques Fieshi et Safy Nebbou Mise en scène La Compagnie du Divan « France » est à la fois le portrait d’une femme, journaliste à la télévision, d’un pays, le nôtre, et d’un système, celui des médias. A partir du 25 Août SERRE-MOI FORT De Mathieu Amalric Avec Vicky Krieps, Arieh Worthalter Vingt ans de la vie d’un couple, Vingt ans d’amour et de désamour. Vingt ans de complicité et d’incompré- hension. Vingt ans de vérités et de mensonges qui oscillent sans cesse entre la com- munion passionnelle et la solitude ab- Ça semble être l’histoire d’une femme qui s’en va. solue. Des corps blessés et sauvages, A partir du 08 Septembre fragiles et puissants qui s’aventurent sans détour à la recherche de l’amour LE GENOU D’AHED absolu, de l’amour fou, de l’amour à De Nadav Lapid bout de souffle. Avec Avshalom Pollak, Nur Fibak Vendredi 24 à 20h Y., cinéaste israélien, arrive dans un village reculé Samedi 25 Septembre à 16h au bout du désert pour la projection de l’un de ses films. Il y rencontre Yahalom, une fonction- Côté Cinéma naire du ministère de la culture, et se jette déses- Monika pérément dans deux combats perdus : l’un contre Les fraises sauvages la mort de la liberté dans son pays, l’autre contre la mort de sa mère. Cri et chuchotements A partir du 15 Septembre Persona Sonate d’Automne du 8 au 29 Septembre
chez nos partenaires Bibliothèques d’Agglopolys Programmation Halloween Mercredi 27 octobre à 14h30 Samedi 30 octobre à 20h Bibliothèque Abbé-Grégoire (auditorium) Maison de la Magie Beetlejuice de Tim Burton La Maison des ombres, de N. Murphy 1988, 1h33, VF 2012, 1h46, VF A partir de 9 ans Suivi à 22h30 de Verónica, de P. Plaza 2018, 1h45, VF Interdit aux moins de 12 ans ALL THAT JAZZ
chez L’ CONFÉRENCE GESTICULÉE « Parce qu’il existe plusieurs Jean-Paul Belmondo ? Une autre histoire des classes sociales » par Anthony Pouliquen Dans cette conférence gesticulée, Anthony Pouliquen interroge sa trajectoire person- nelle, de la découverte de sa classe sociale à la construction de son désir révolutionnaire. Sa petite histoire s’entremêle ici avec la grande histoire, celle de la lutte des classes, des com- bats ouvriers, des conquêtes populaires. Celle également des trahisons et des renoncements de la petite bourgeoisie intellectuelle. L’occasion de faire entendre, à grand renfort de réfé- rences cinématographiques, une autre histoire des classes sociales… Tarifs : non-adh : 5€, adh : 3€ Jeudi 21 octobre à 19h DÉFAIRE SON GENRE LA PIÈCE DE THÉÂTRE « Défaire son genre » est une pièce de théâtre qui raconte l’incroyable aventure de corps qui ont ap- pris à respirer, à s’étirer, à se détendre. De voix qui ont appris à porter plus fort et plus loin. De colères et de drames portés par un groupe de femmes qui ont pu être entendus, goutés et pensés. Ce sont des histoires de vies, d’intimités et de puis- sance d’agir. Défaire son genre, c’est l’histoire d’un groupe de femmes qui racontent ses prises de conscience féministes, qui parlent de rapports de domination et de violences sexistes. Ce sont aussi des regards affutés, des voix qui osent gronder et des corps qui se dressent. Représentations vendredi 15/10 - 20h30 dimanche 17/10 - 17h. Tarifs : adh : 6€, non-adh : 8€
Horaires à consulter directement sur la grille du cinéma Les Lobis 00H00 : Séance avec événement 00H00 : Dernière séance
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