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REPUBLIQUE TOGOLAISE
APPELER LE 111
Agence Togolaise de Presse
BULLETIN QUOTIDIEN D’INFORMATION
11 juin 2020
COVID-19 :
LES CHIFFRES SUR L’EVOLUTION DE LA PANDEMIE SONT
« STABLES », SELON LA CNGR
Lomé, 11 juin (ATOP) – Les chiffres sur
l’évolution de la pandémie de coronavirus
(COVID-19) au Togo sont « stables », a déclaré
le responsable de la cellule de Coordination
nationale de la gestion de la riposte (CNGR),
médecin Col. Djibril Mohaman lors de la
conférence de presse hebdomadaire tenue le
mercredi 10 juin à Lomé.
Cette conférence de presse a pour but
d’échanger avec les journalistes sur les
informations liées à la pandémie, afin que
l’opinion publique ait une connaissance réelle de
son évolution dans le pays. Le Col. Djibril a
présenté la situation de la pandémie en date du Le Médecin Col Djibril(au micro)
9 juin, parlant de 501 cas confirmés, 260 guéris et 200 cas actifs.
L’orateur a fait cas de l’allègement par le gouvernement des mesures instaurées dans le cadre de
la riposte à la pandémie, précisant que cet allègement dû à la maîtrise de la pandémie favorisera la
reprise des activités économiques. « A travers cet allègement des mesures, il ne faut pas croire que la
maladie n’existe plus. Elle est bien et belle là, d’où la nécessité de continuer par respecter les mesures
barrières, notamment le port des masques qui est devenu obligatoire et le lavage systématique des
mains », a-t-il rappelé.
Le Col. Djibril a mentionné la poursuite des préparations pour la reprise des cours dans les
écoles au niveau des ministères de la Santé, de l’Education et de la coordination, dans le but de
permettre aux élèves et enseignants de reprendre les cours dans de bonnes conditions. Il a annoncé
l’ouverture très prochainement des frontières avec la reprise des vols. Pour le responsable de la cellule
de la CNGR, toutes les dispositions sont prises pour permettre aux voyageurs d’arriver dans de bonnes
conditions dans le pays tout en respectant les mesures imposées dans les aéroports, les frontières
terrestres et maritimes. Chaque secteur doit adapter son activité par rapport aux mesures barrières, afin
que nous puissions vivre avec le virus, tout en espérant qu’il disparaisse un jour, a rappelé le colonel.
« Une quarantaine de Togolais bloqués en France sont rentrés au pays dans l’après-midi du mercredi
10 juin et ont été soumis à des tests », a-t-il ajouté. ATOP/OAF/AR
35, Rue des Médias – 2327 – Tél. (+228) 22-21-25-07/22-21-43-39/ 90-15-36-32
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ECHOS DE LA CAPITALE
LEADERSHIP ET GESTION DES MICRO-ENTREPRISES :
DES FEMMES COMMERÇANTES DES MARCHES
DE LOME EN FORMATION
Lomé, 11 juin (ATOP) – La ministre de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et
de l’Alphabétisation, Mme Kolani Yentcharé Tchabinandi a présidé l’atelier de renforcement des
capacités des femmes commerçantes des marchés du Togo en leadership, gestion des micro-
entreprises couplé de la sensibilisation sur la COVID-19, le mercredi 10 juin à Lomé.
Vue partielle des participantes La ministre Kolani Yentcharé(au micro) ouvrant la session
Cette formation, qui se tient du 10 au 12 juin, réunit quinze femmes commerçantes des
marchés de Lomé. L’atelier a pour objectif l’amélioration de la gestion des micro-entreprises des
commerçantes des marchés du Togo en période de la pandémie de coronavirus (COVID-19). Il
s’agit également de former ces femmes sur les avantages de la coopération ; le calcul des coûts et
les stratégies de marketing des micro-entreprises. Les femmes seront aussi informées sur les critères
de formalisation de leur micro-entreprise et les avantages y afférents.
Plusieurs modules sont inscrits à l’agenda de cette formation. Il s’agit de l’organisation et
gestion des associations et corporations de femmes commerçantes ; la création et la gestion des
micro-entreprises (le markéting et promotion des produits, la gestion de la qualité en matière
commerciale et la gestion financière et comptable) ; comment formaliser son entreprise ; la
sensibilisation sur la COVID-19 et les mesures barrières.
La ministre Kolani Yentcharé Tchabinandi a indiqué que cette session qui s’ouvre, s’inscrit
dans le cadre des multiples initiatives du gouvernement visant à instaurer l’équité et l’égalité de
genre au Togo et à promouvoir l’autonomisation économique de la femme. Elle a salué l’esprit
d’ouverture, l’engagement et la disponibilité des participantes à apprendre davantage pour soutenir
et booster leurs activités économiques. « Cette formation sur le leadership, la gestion des micros
entreprises couplée de la sensibilisation sur la COVID-19 vient à point nommé pour non seulement
renforcer vos capacités managériales, mais aussi vous accompagner à mieux combiner votre vie
familiale et votre vie professionnelle, pour préserver votre famille et vous-mêmes de cette maladie,
afin d’amoindrir les chocs qu’imposent cette pénible situation et qui risquent de porter un sérieux
coup à vos activités économiques. », a-t-elle ajouté. Selon elle, il est important de disposer de la
bonne information pour lutter contre la crise sanitaire qui constitue un frein au bon déroulement des
activités économiques.
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Mme Kolani Yentcharé a exhorté les femmes à redoubler de vigilance en matière d’hygiène
surtout sur leur lieu de travail. Elle les a invitées à s’approprier les contenues de la formation afin de
bénéficier des opportunités que l’Etat leur offre pour maximiser leur profit pour une vie prospère.
La ministre a invité les participantes à partager leurs acquis avec leurs consœurs de différentes
organisations pour une meilleure autonomisation de la gent féminine.
Pour la directrice de la Coopération et de la Promotion des Activités Economiques de la
Femme, Mme Melessike Mangamana Julienne, cette activité annuelle a débuté en septembre 2019
pour renforcer les capacités des femmes commerçantes sur les nouvelles méthodes de gestion de
leurs activités. Elle a précisé que cette année à cause de la COVID-19, la formation est couplée de
sensibilisation sur cette pandémie et les mesures barrières afin de les protéger.
La formation se poursuit jusqu’au 24 juin avec trois autres sessions dont deux à Lomé et une
à Agoè-Nyivé.
ATOP/SED/TD
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GESTION DES PECHERIES DU LAC NANGBETO :
LES FACTEURS DE REUSSITE ET TEMOIGNAGE DES ACTEURS
Lomé, 11 juin (ATOP) – La mise en œuvre du plan de gestion des pêcheries du lac de
Nangbéto adopté le 7 août 2013 a permis une augmentation de la production halieutique de 2600
tonnes en 7 ans (de 600 tonnes en 2012 à 3200 tonnes en 2019), a rapporté une étude menée par le
ministère de l’Agriculture, de la Production animale et halieutique à travers la Direction des pêches
et de l’aquaculture (DPA).
M. Latif Abdou pêcheur surveillant Nangbéto Mme Ama Aduh, transformatrice de poissons
L’ Agence Togolaise de Presse revient, dans sa parution de jeudi, sur les facteurs de réussite
et le témoignage des acteurs. S’agissant des facteurs de réussite, on note la prise de conscience des
communautés de pêcheurs pour une gestion durable des ressources halieutiques ; la création d’une
synergie favorable aux parties prenantes pour la gestion des activités de pêche sur le lac ;
l’opportunité de diversification des moyens d’existence avec l’appui en élevage avec pour effet
l’accroissement des revenus et diminution de la pression sur les ressources halieutiques et
l’adhésion des autorités locales à la cogestion.
Leçons apprises
Le contexte socioéconomique doit être pris en compte dans l’élaboration des plans de
gestion des pêcheries ; la cogestion doit prendre en compte les avantages, mais aussi les
inconvénients qui pourront être rencontrés tout au long du processus ; la non adhésion aux décisions
prises par certains acteurs peut compromettre ou détruire les activités de gestion entreprises ; les
responsabilités et les missions des comités de gestion doivent être définies dans un cahier de
charges et respectées par ceux-ci.
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Pérennisation des acquis
Il est question de mettre en place un mécanisme d’autofinancement des activités des comités
de gestion de pêche ; soutenir davantage le fonctionnement des comités de gestion par un budget
annuel ; renforcer davantage la cogestion développée entre les parties prenantes ; appliquer les
bonnes pratiques de transformation du poisson afin d’obtenir des poissons fumés de bonne qualité ;
et de faire le suivi des activités de transformation et de commercialisation de poisson.
Témoignage des acteurs
« Avant l’élaboration du plan de gestion, il n’y avait aucune loi. Tout le monde faisait
n’importe quoi. Nous utilisions les engins prohibés pour la pêche comme les filets à petites mailles.
Et ces petites mailles prenaient les petits poissons, même les œufs des poissons. Ce qui
appauvrissait le lac. Après la réalisation du plan de gestion, les choses ont changé en bien. Nous
avons été sensibilisés sur la prise des petits poissons et le respect du repos biologique a été
instauré. Avant, il n’y avait pas de gros poissons, maintenant qu’on a commencé la surveillance on
constate qu’il y a la prise de gros poissons grâce au PASA », a confié Latif Abdou pêcheur
surveillant Nangbéto / Togo.
Mme Ama Aduh, transformatrice de poissons a relevé qu’« avant, nous fumions le poisson
avec les fours traditionnels où nous utilisions les bois, les cartons et les plastiques. Mais depuis la
formation que nous avions reçue suite à l’installation des fours améliorés, nous avons appris qu’il
y a certains bois qu’on ne devrait pas utiliser pour le fumage des poissons. Aussi, nos yeux nous
faisaient mal, s’il pleut on n’arrivait plus à travailler, également le soleil nous dérangeait.
Maintenant le PASA nous a soulagées avec son nouveau four amélioré qui utilise le charbon de
bois et qui ne dégage pas assez de fumée. Nous travaillons dans la tranquillité même s’il pleut nous
pouvons travailler ce qui n’était pas le cas avant ».
ATOP/TD/DHK
NOUVELLES DES PREFECTURES
KPELE/ COVID-19 :
LES USAGERS DU MARCHE D’AKATA SENSIBILISES
Adéta, 11 juin (ATOP) - Une délégation des membres du comité préfectoral de gestion et
de riposte à la COVID-19 conduite par son président Kowonu Komlan Sepe était, le mercredi 10
juin dans le marché d’Akata, situé à une dizaine de km au sud d’Adéta, pour constater le respect des
mesures barrières et sensibiliser les usagers du lieu sur la pandémie.
Cette descente du comité sur le terrain a été marquée par une séance de sensibilisation des
marchands et marchandes sur la pandémie, les moyens de contamination, les symptômes et les
mesures barrières. Il s’agit également pour la délégation de s’assurer du respect des mesures
barrières recommandées par le gouvernement afin de stopper la propagation de la pandémie.
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Le président du comité préfectoral de gestion et de riposte, Kuwonu Komlan Sepe a mis
l’accent sur la distanciation sociale, le port obligatoire de masque, le lavage régulier des mains à
l’eau et au savon ou l’utilisation du gel hydro alcoolique, l’arrêt des poignées de mains, accolades et
embrassades, l’éternuement dans le coude et l’utilisation de mouchoir à usage unique. Il a exhorté
les usagers de ce marché au civisme, à la vigilance, à la discipline et au respect des mesures
précitées afin de combattre efficacement la COVID-19, tout en mettant en garde les contrevenants.
M. Sepe a demandé à la chefferie traditionnelle et au membre du CVD d’intensifier la campagne de
sensibilisation et d’information pour réduire au maximum les risques de contamination.
Le Directeur préfectoral de la santé (DPS) de Kpélé, Dr Glackar Codjo Adodo a rappelé à
ses interlocuteurs les symptômes de la COVID-19 qui sont, entre autres, la toux, le mal de gorge, la
fièvre et les difficultés respiratoires. Il a exhorté la population à une prise de conscience et de
responsabilité face à la pandémie et à appeler le 111 ou à se diriger immédiatement dans un centre
de santé si elle présente ces différents signes.
ATOP/SKD/SED
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KLOTO:
RESPONSABLES COMMUNAUX ET OSC FORMES SUR LA BUDGETISATION
SENSIBLE AUX DROITS DES ENFANTS
ET JEUNES
Kpalimé, 11 juin (ATOP) - Deux sessions de formation sur la budgétisation sensible aux
droits des enfants et jeunes en vue des actions d’influence et de plaidoyer pour consolider les
initiatives entreprises, ont été initiées à Kpalimé, à l’intention des responsables des trois communes
et des Organisations de la société civile (OSC) de Kloto.
Participants, organisateurs et autorité pour la photo de groupe Le 1er adjoint au maire lors de la cérémonie d'ouverture
La première session a regroupé les 8 et 9 juin les responsables communaux notamment les
maires et leurs adjoints, les secrétaires généraux, des conseillers communaux et les techniciens
chargés de l’élaboration des budgets. Elle a été suivie, les 10 et 11 juin de la seconde initiée au
profit des OSC.
Organisées par le Réseau de Lutte contre la Traite des Enfants au Togo (RELUTET), ces
sessions de formation ont reçu le soutien financier de l’Agence Suédoise de Coopération pour le
Développement International (ASDI) à travers Plan international.
Elles s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Renforcement de la société
civile pour la gouvernance des droits de l’enfant au Togo ». Cette activité fait suite à une série
d’activités déjà menées dans la commune de Kpalimé sur la budgétisation sensible à la protection
de l’enfant.
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L’objectif est d’amener ces élus locaux et les responsables des OSC à arrimer l’élaboration
des budgets des communes avec les enjeux liés aux droits de l’enfant et jeune, l’égalité pour les
filles et au CIVID-19 et les mesures barrières ainsi que sur l’interaction des OSC avec les groupes
d’enfants et jeunes. Il s’agit d’échanger avec les participants sur la protection de l’enfant, le suivi et
la mesure du budget communal et le COVID-19 avec les élus locaux et les OSC des communes de
Kloto ; sur les rôles et responsabilités des élus locaux et les OSC d’encadrement des enfants et
jeunes ainsi que ceux d’autres acteurs de la commune et des OSC dans le processus budgétaire
communal ; de susciter la mise en place d’un cadre de concertation entre les communes et les
organisations de jeunes et entre les OSC dans leurs localités. Il a été question aussi pour les
participants d’élaborer des plans d’action des communes pour un budget communal sensible à la
protection des enfants et jeunes ainsi qu’un plan spécifique de riposte au COVID-19.
Au cours de la rencontre, les participants ont débattu des sujets portant, entre autres, sur la
situation, les effets et les impacts du COVID-19 sur les enfants ; la communication avec les
enfants ; les mesures barrières et les actions à entreprendre. Les travaux de ces sessions se sont
déroulés dans le respect des mesures barrières.
Le secrétaire général de la commune Kloto I, Dogo Tchala a salué l’initiative et estimé qu’au-
delà de la simple connaissance des droits de l’enfant et la nécessité de les rendre opérationnels, il a
été impressionné par le fait que les collectivités ont une lourde responsabilité quant à la
budgétisation sensible aux droits de l’enfant en vue de contribuer à leur protection.
Le 1er adjoint au maire de la commune de Kloto 1, Prosper Kwasi Kwadzo-Akpotsui, a salué
ces formations qui permettront de donner aux participants des éléments nécessaires leur permettant
d’inscrire dans les prochains budgets une ligne pour les enfants comme cela était déjà le cas pour
les CDQ et les CVD.
La coordinatrice de RELUTET, Mme Koublanou Félicité a souhaité qu’après cette
formation, des actions soient menées avec les participants pour qu’ils puissent inter agir avec les
enfants et leurs communes respectives. Elle a insisté sur la participation des jeunes et s’est dit
compter sur l’accompagnement des OSC afin que ces jeunes soient vraiment outillés pour être
accompagnés dans les plaidoyers envers les communes.
Pour assurer une bonne utilisation des fonds, la coordinatrice du Projet « Renforcement de la
société civile pour la gouvernance des droits de l’enfant au Togo », Mlle Emilie Samboe a pensé
qu’il faut mettre ensemble les communes et les OSC ainsi que les groupes d’enfants pour une
interaction. Elle précisé que les OSC auront un rôle d’accompagnement, et de coaching des
associations de groupes d’enfants dans l’élaboration de leurs microprojets à soumettre aux
communes pour financement. ATOP/AYH
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CATASTROPHES NATURELLES :
DES VICTIMES BENEFICIENT DU SOUTIEN DU CHEF DE L’ETAT
Kara, 10 juin (ATOP)- Le directeur régional de l’Action sociale, de la Promotion de la
Femme et de l’Alphabétisation de la Kara, Wedé Atoukoussi a remis, le mardi 9 juin à Kara, des
vivres et non vivres offerts par le chef de l’Etat aux victimes de calamités naturelles et de conflits
interethniques.
Cette action sociale a pour objectif d’apporter la compassion et l’assistance du chef de l’Etat
et de son gouvernement aux victimes d’inondation, de vents violents et des conflits interethniques
survenus au cours du mois de mars et qui ont engendré de dégâts matériels avec des pertes en vies
humaines.
Au total, on dénombre 1161 victimes dans 316 ménages dans la région de la Kara. Ces
victimes ont bénéficié des sacs de 50 kg de maïs, des sacs de 25 kg du riz, des bidons d’huile, des
couvertures, des nattes, des marmites, des louches, des culières, des sceaux en plastiques, de la
friperie, ainsi que des paquets de tôles et des paquets de pointe de clous.
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Pour le directeur régional de l’Action sociale, cette aide substantielle a été possible grâce à
la volonté manifeste du chef de l’Etat qui ne ménage aucun effort pour le bien-être de la
population. Il a remercié le gouvernement pour les mesures prises en vue d’une assistance aux
sinistrés de la région. M. Wedé a profité de l’occasion pour rappeler à la population d’éviter les
constructions dans les zones à risque notamment les bordures des rivières, dans les bas-fonds et
l’abattage anarchique des arbres.
Vue partielle des sacs de maïs Le Directeur Wedé remet symboliquement le don à une victime
La 2ème adjointe au maire de la commune Kozah I, Mme Kpékpassi Somiealo a remercié le
chef de l’Etat pour son assistance qui vient soulager un tant soit peu les victimes dans leur situation
de désolation. Pour elle, ce geste vient aussi réaffirmer l’engagement du chef de l’Etat et de son
gouvernement en matière de protection des personnes et des biens.
Les bénéficiaires issus des sept préfectures de la Kara ont unanimement exprimé leur
reconnaissance au chef de l’Etat pour son soutien. ATOP/BAK/AJA
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PROJET NATIONAL DE PROMOTION DE L’ENTREPRENARIAT RURAL :
DES JEUNES ENTREPRENEURS A L’ECOLE DE L’APPROCHE GERME
A DAPAONG ET A KANTE
Lomé, 10 juin (ATOP) - Des jeunes porteurs d’idées d’entreprises et entrepreneurs, âgés de
18 à 40 ans, éligibles au Projet national de promotion de l’entreprenariat rural (PNPER), ont pris
part, respectivement le lundi 8 juin à Kanté et du 8 au 13 juin à Dapaong, à une session de
formation sur l’entreprenariat avec l’approche « Gérer Mieux son Entreprise » (GERME).
Ces sessions ont été initiées par la Délégation à l’Organisation du Secteur Informel (DOSI) avec
l’appui technique et financier du Fonds International de Développement Agricole (FIDA). Elles
s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du Programme National d'Investissement Agricole et de
Sécurité Alimentaire (PNIASA). Ces formations ont permis de renforcer les capacités et les aptitudes de
ces jeunes porteurs d’idées et entrepreneurs, seuls ou affiliés à une coopérative, à pouvoir concrétiser
leurs projets, élaborer leur plan d’affaires ou continuer à faire prospérer leurs entreprises en toute
situation même dans ce contexte de crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus (COVID-19) par la
maîtrise de l’approche GERME.
L’approche GERME est une méthodologie développée par le Bureau International du Travail
(BIT) depuis les années 80. Il contient un paquet d’outils méthodologiques pour l’insertion et la gestion
d’entreprise. Ce paquet comprend trois composantes essentielles. La première composante permet
d’aider toute personne qui veut créer une entreprise, mais qui n’a pas encore une idée d’entreprise, d’en
trouver. La deuxième permet d’aider ceux qui ont une idée d’entreprise dans l’élaboration d’un plan
d’affaires. Ceux-ci sont davantage instruits sur les compétences, les aptitudes d’entrepreneur et tous les
outils de management qu’il faut pour créer une entreprise. La troisième composante permet
d’accompagner ceux qui ont déjà créé une entreprise et qui ont besoin d’outil de gestion et
d’accompagnement pour que leurs activités puissent prospérer.
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A Dapaong dans la préfecture de Tône, les jeunes porteurs d’idées d’entreprise ont été,
instruits sur l’évaluation et l’analyse des besoins, la préparation du plan marketing (étude de marché
et segmentation) et la préparation du plan de trésorerie. Ils ont également planché sur la description
de l’idée d’entreprise, le calcul du capital de départ et l’estimation des besoins en crédit, la décision
du personnel qu’il faut et l’organisation de l’entreprise.
Photo de famille à l'issue de la cérémonie d'ouverture à Kanté Photo de groupe des participants à Dapaong
Pour le chef d’agence régionale de la DOSI/Savanes, Boffoh Alassani, « lorsqu’on veut
participer au développement de son pays, il faut être un entrepreneur engagé qui sait éviter les
pièges, qui sait créer de la richesse dans sa commune, sa préfecture et partant sa nation ». Il a
invité les jeunes à avancer ensemble dans une situation d’inclusion ou « personne ne sera laissé sur
les carreaux ». M. Bonfoh a émis le vœu que les jeunes entrepreneurs ruraux soient en mesure de
bien gérer leurs entreprises, de recruter d’autres afin qu’ils puissent créer de l’emploi nécessaire
pour la prospérité du pays.
A Kanté dans la préfecture de la Kéran, cette session de formation a permis de renforcer
les capacités entrepreneuriales des jeunes entrepreneurs dans le cadre du PNPER.
Le chef de l’Agence par intérim de la DOSI-Kara, Simyéli Alaba a rappelé l’importance que
revêt pour le gouvernement le défi de la réduction de la pauvreté et de la précarité en milieu rural à
travers la promotion de l’entreprenariat. M. Simyéli a enfin exhorté tous les participants au respect
strict des gestes barrières en vue d’arrêter la propagation du COVID-19.
Selon le coordonnateur de la Zone Nord du PNPER, Koura-Napo Gnandi, la réalisation de
tous les objectifs fixés par le PNPER contribuera indéniablement au succès du Plan National de
Développement (PND) au Togo par la création d’emplois rémunérateurs et durables pour les jeunes
hommes et femmes au niveau local.
Cette formation repartie en 10 sessions et assurée par le cabinet Syl-Consult du 08 au 27
juin, concerne 1020 jeunes et femmes, porteurs de projets ou entrepreneurs sur toute l’étendue du
territoire national. 200 de ces jeunes entrepreneurs bénéficieront de cette formation dans 4
préfectures de la région de la Kara notamment Bassar, Dankpen, Doufelgou et Kéran.
ATOP/AR
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DOSSIER
TRANSFORMATION DU SOJA EN PRODUITS DERIVES :
LA SCOOPS « AKPENE SOJA » VOIT SES ACTIVITES BOOSTEES
AVEC L’APPUI DU PASA
Par TASSEBA Jeanne
Au Togo, la production du soja constitue l’une des filières agricoles à fort potentiel de
création de valeur ajoutée et d’emplois. Le pays a produit en 2019, 35 000 tonnes de cette denrée
très prisée pour un chiffre d’affaires d’environ 6,8 milliards FCFA avec près de 300.000 d’emplois
crées. La rentabilité de la production du soja a créé de l’engouement autour du produit. Parmi les
nombreux groupements de la filière, se détache la Société Coopérative agricole simplifiée
(SCOOPS), « AKPENE SOJA » basée à Lomé et devenue une véritable entreprise de
transformation du soja grâce à un appui du Projet d’appui au secteur agricole (PASA).
Les produits de soja transformés Mme Katsréku en train de moudre le soja
La Société Coopérative agricole simplifiée (SCOOPS), « AKPENE SOJA » est née en 2015
sur initiative de Mme Katsreku Afi Hélène qui a eu une formation dans le domaine au Ghana
voisin. Le groupement a retenu l’attention du public par la qualité de ses produits lors d’une
exposition à la Foire Togo 2000. La société va dès lors bénéficier du soutien du ministère en
charge de l’Agriculture, à travers le PASA, une sous composante du Programme national
d’investissement agricole et de sécurité alimentaire (PNIASA). Elle reçoit aussi des
accompagnements techniques de l’Institut de conseil et d’appui technique (ICAT) et de la
coopération allemande à travers le GIZ.
Des appuis de la croissance
Mme Katsreku Afi Hélène et ses camarades ont démarré effectivement leurs activités en
2017. Elles travaillent sans relâche à transformer le soja en ses dérivés à savoir : huile, viande,
farine, cube, fromage, lait, thé et savon.
Les produits fabriqués sont naturels, sans additif chimique et très appréciés par les
consommateurs. Fort de cela, la SCOOPS va bénéficier de l’appui matériel du PASA qui lui a
acheté un moulin pour moudre le soja, un appareil pour le torréfier, un réfrigérateur pour conserver
les produits et du gaz pour la cuisson des produits. Ce matériel a allégé les tâches à la société en lui
permettant de produire davantage et en très bonne qualité. La production passe de 400 sachets
produits mensuellement à 1000.
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Par la suite, les produits ont été découverts lors d’une autre exposition des produits agricoles
transformés localement à l’initiative de l’Institut de Conseil et d’Appui Technique (ICAT). La
qualité de ces produits étant vérifiés au laboratoire de l’ICAT, cet institut a décidé d’appuyer Mme
Katsreku et son équipe. L’ICAT va régulièrement recycler les membres de la coopérative pour
améliorer davantage la qualité de leurs produits.
Les appuis de ces structures du ministère en charge de l’Agriculture (PASA, ICAT)
s’expliquent par le fait que le gouvernement a retenu le soja comme une filière à promouvoir.
Aussi, entend-t-il soutenir la production intensive et la transformation de cette denrée qui
présente d’immenses atouts sur le plan de sécurité alimentaire et des cultures de rente. La finalité
pour les autorités est de faire de cette graine qui demeure la plus riche protéine du monde végétal, la
principale alternative pour éradiquer d’ici 2030, la malnutrition dans tout le pays.
Une autre structure de la coopération allemande, la GIZ a aussi permis aux membres de
renforcer leurs capacités dans la transformation.
La satisfaction de l’initiatrice
Les multiples appuis ont permis aux membres de la SCOOPS d’atteindre les objectifs même
si la tendance est à l’amélioration. « Au début de mes activités en 2015 avant la formation du
groupe, je faisais un chiffre d’affaire de 200.000 F CFA par mois, mais avec l’assistance du
ministère de l’Agriculture, nous sommes passées présentement à 600. 000 F CFA.
Dans l’intérêt de maintenir toujours une bonne ambiance au sein de la société, j’organise
souvent des réunions pour recueillir l’avis de toutes les autres sur le fonctionnement de notre
coopérative. Nous réfléchissons sur la manière d’améliorer la qualité et de diversifier nos produits,
la répartition des tâches et des bénéfices et ce qui doit rester dans la caisse pour les besoins de la
production. Je remercie le ministère en charge de l’Agriculture et GIZ qui nous ont permis
d’améliorer notre chiffre d’affaires et d’être là où nous sommes aujourd’hui. Les bénéfices du
travail fourni nous permettent de subvenir aux besoins de nos différentes familles surtout en
matière de santé et d’éducation de nos enfants », a confié Mme Katsreku.
D’après la présidente, les recherches ont montré que les produits de soja transformés ont une
grande importance sur le plan nutritionnel et thérapeutique. L’huile de soja, à l’en croire, est bonne
pour le fonctionnement de l’organisme, elle est sans cholestérol, ne bouche pas les vaisseaux
sanguins ; le lait de soja est moins cher que le lait des animaux et est facile à digérer. Le lait traite
aussi l’insomnie, les bouffées de chaleur et aide la mémoire à retenir ; le thé de soja élimine les
cholestérols, régularise la tension, dégraisse et est efficace dans le traitement du diabète. La viande
de soja est bonne pour les végétariens alors que le savon de soja mélangé au miel et au neem
élimine, selon elle, les odeurs corporelles, enlève les taches puis donne une douceur et une fraicheur
naturelle à la peau et la rend plus lisse.
Mme Katsreku a su bien organiser sa société au point qu’elle et ses collègues suscitent
l’admiration de tout le monde de la transformation locale des produits agricoles. Pendant les
vacances, les élèves vont solliciter du travail pour préparer la rentrée surtout ceux dont les parents
sont démunis. Les produits fabriqués sont vendus dans tout le pays.
A travers les activités de la SCOOPS « AKPENE SOJA », Mme Katsreku fait la fierté de la
gent féminine togolaise, ayant permis à ses consœurs d’améliorer leurs conditions de vie et de
participer à l’essor économique du pays.
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NOUVELLES DE L’ETRANGER
CORONAVIRUS EN RDC:
LE DOCTEUR ET PRIX NOBEL DENIS MUKWEGE, EN CHARGE
DE LA RIPOSTE, DEMISSIONNE
RDC, (RFI) - Nommé le 30 mars 2020 par le gouverneur de la province du Sud-Kivu
comme vice-président de la Commission multisectorielle de la lutte contre le Covid-19, le docteur
Denis Mukwege a démissionné de son poste mercredi 10 juin.
Après deux mois de travail, Denis Mukwege pointe du doigt des faiblesses
organisationnelles et de cohérence entre les différentes équipes responsables de la riposte à la
pandémie dans le Sud-Kivu. Il évoque également des obstacles qui ne permettent pas à son équipe
de mettre en oeuvre la stratégie qu’il avait proposée.
Le docteur Denis Mukwege souligne notamment l’impossibilité de disposer au Sud-Kivu
d’un dispositif permettant de confirmer rapidement le diagnostic du Covid-19.
Il explique que le délai requis, de plus de deux semaines, pour recevoir les résultats des
prélèvements envoyés à Kinshasa, a constitué un handicap majeur pour sa stratégie basée sur «
tester, identifier, isoler et traiter ».
Les sources de l’équipe nationale de la riposte évoquent en plus un problème de moyens,
mais annoncent que dès la semaine prochaine les résultats seront disponibles dans un délai de 24
heures pour Bukavu, le chef-lieu du Sud-Kivu.
Trop tard, estime l’équipe du médecin. La stratégie du Prix Nobel de la paix, qui était
préventive, n’est plus adaptée. Mukwege dit en effet constater l’afflux de malades affectés par le
coronavirus dans les hôpitaux de Bukavu.
Selon plusieurs sources, déjà la semaine dernière, l’hôpital de Panzi, que dirige Mukwege,
comptait une moyenne de cinq morts par jour dus probablement, selon les mêmes sources, au
coronavirus, alors que la morgue de l’hôpital ne peut accueillir que six corps.
RFI
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MADAGASCAR:
LE PERSONNEL MEDICAL EN MANQUE DE MOYENS FACE
AU CORONAVIRUS
MADAGASCAR, (RFI) - Madagascar compte 1 162 cas et 10 décès. Une vingtaine
d'infirmiers, sages-femmes et aides-soignants ont été contaminés, indique le syndicat des
paramédicaux. Mais ce chiffre pourrait être bien supérieur, puisque peu de tests sont effectués. Face
à l'augmentation du nombre d'agents de santé infectés, le syndicat lance un appel aux autorités.
La majorité des paramédicaux atteints du Covid-19 se trouvent à Tamatave, dans l'est du
pays et à Antananarivo, les deux villes les plus touchées par la pandémie. De nombreux centres de
santé du pays sont sous-équipés, principale raison de la contamination du personnel médical,
explique Jerisoa Ralibera, infirmier dans un hôpital de la capitale et président du syndicat des
paramédicaux.
« Les conditions de base ne sont pas remplies pour faire face à la pandémie. Il y a parfois
une rupture d'équipements de protection dans les centres de santé, ou le centre réutilise les
équipements de protection à usage unique, comme les sur-blouses ou d'autres équipements, que l'on
peut décontaminer. Il y aussi une insuffisance en nombre pour nous, paramédicaux, qui nous
occupons des malades dans la communauté. »
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Peu de formation et de compensation
Ces agents de santé n'ont pour la plupart pas été formés à la prise en charge de patients
atteints du Covid-19 : « Nous, paramédicaux du ministère de la Santé, nous sommes environ 7 000.
Et moins de 1 000 d'entre nous ont bénéficié de la formation. Pourtant, le Covid-19 se propage dans
les communautés actuellement et on ne peut pas dire qu'il n'y a pas de coronavirus dans d'autres
villes que Tamatave et Antananarivo, puisque les tests de dépistage sont vraiment limités ».
Des conditions de travail rudes qui n'ont pas été compensées. Le personnel de santé traitant
les malades du coronavirus indiquent ne pas avoir reçu leurs indemnités de réquisition et peu ont
bénéficié de primes de risque. Contacté, le ministère de la Santé n'a pas donné suite à nos questions.
Le syndicat des paramédicaux a annoncé la tenue d'une manifestation devant l'hôpital HJRA,
dans le centre d'Antananarivo, et devant les centres de santé des autres régions ce vendredi pour
alerter les autorités sur leurs conditions de travail.
RFI
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APRES LA MORT DE PIERRE NKURUNZIZA, UNE PERIODE D'INCERTITUDES
S'OUVRE POUR LE BURUNDI
BURUNDI, (RFI) - Après le décès de Pierre Nkurunziza le 8 juin dans un hôpital du centre
du pays, officiellement d’un « arrêt cardiaque », les Burundais sont sous le choc et ne cachent pas
leur inquiétude. Le gouvernement n’a encore rien dit sur les obsèques de Pierre Nkurunziza. Et la
Constitution du Burundi n’a pas prévu le cas particulier du décès d’un président sortant après
l’élection de son successeur.
Premier à tenter de s’engouffrer dans cette brèche, le Congrès national pour la liberté (CNL)
d’Agathon Rwasa, l’adversaire malheureux du président élu, qui continue de dénoncer « un hold-up
électoral ». Le principal parti burundais d’opposition souligne qu’il s’agit d’une « vacance de poste
définitive ». Il appelle donc « au strict respect de la Constitution », à savoir un intérim assuré par le
président de l’Assemblée nationale, Pascal Nyabenda, qui sera alors chargé d’une seule mission,
selon le CNL : organiser « une nouvelle élection présidentielle dans un délai de un à trois mois ».
« Ridicule », réagit un haut cadre du parti au pouvoir, qui rappelle que Pierre Nkurunziza
était pratiquement à la fin de son mandat et que la victoire d’Évariste Ndayishimiye vient d’être
validée par la Cour constitutionnelle. « Le gouvernement doit contacter la Cour constitutionnelle
pour qu’elle constate la vacance de poste », selon cette source, expliquant que le comité de crise mis
en place envisage d’avancer la date de la prestation de serment du général Évariste Ndayihimiye «
pour éviter une longue transition et pour couper court aux éventuelles spéculations ». Cela pourrait
aller vite. « On veut que le président élu conduise le deuil du peuple burundais », précise la même
source.
Immobilisme dangereux
Officiellement, la passation des pouvoirs est fixée au 20 août. « C’est une très longue
période d’immobilisme qui pourrait être synonyme de tous les dangers », estime un proche du
président élu, qui rappelle les nombreux défis auxquels le nouveau chef de l’État doit faire face
rapidement.
Enfin, un analyste pointe, lui, le nouvel équilibre qui doit s’établir, après la disparition de
Pierre Nkurunziza, entre les différents généraux membres de la « junte » qui contrôle le pays d’une
main de fer. « Ndayishimiye a intérêt à accéder rapidement à la présidence pour couper l’herbe sous
les pieds d’éventuels concurrents internes », estime cet analyste.
RFI
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SPORTS
TENNIS :
RETOUR EN 2021 POUR ROGER FEDERER, REOPERE D'UN GENOU
Paris (Lepoint.fr)-« Il y a quelques semaines, j'ai dû subir une nouvelle arthroscopie rapide à
mon genou droit », a expliqué le tennisman de 38 ans, sur Twitter.
Malgré l'approche de la quarantaine et une nouvelle opération de chirurgie, Roger Federer
prévoit de retrouver les terrains de tennis. Le détenteur du record de sacres en grand chelem (20) a
annoncé, mercredi sur les réseaux sociaux, avoir été réopéré du genou droit, dernièrement, et anticiper
un retour sur le circuit à l'horizon 2021.
« Il y a quelques semaines, ayant connu du retard au cours de ma rééducation initiale, j'ai dû
subir une nouvelle arthroscopie rapide à mon genou droit », écrit Federer, qui va fêter ses 39 ans début
août, sur Twitter. « Maintenant, comme je l'avais fait avant la saison 2017, je prévois de prendre le
temps nécessaire pour être 100 % prêt à jouer à mon meilleur niveau. Les fans et le circuit vont
beaucoup me manquer, mais j'ai hâte de revoir tout le monde au début de la saison 2021 », poursuit-il.
Un retour gagnant en 2017
Opéré une première fois de ce même genou le 19 février dernier, l'ex-numéro un mondial,
actuellement n° 4, prévoyait initialement de revenir sur les courts pour la saison sur herbe fin juin. Mais
le calendrier du tennis mondial a depuis été bouleversé par la pandémie de coronavirus et le circuit ATP
est à l'arrêt depuis début mars et jusqu'à fin juillet au moins. Et le report à l'été 2021 des Jeux de Tokyo
a aussi repoussé d'un an le dernier grand défi de sa carrière, la quête de l'or olympique en simple, qui lui
échappe jusque-là.
Le Bâlois a été médaillé d'argent en simple, en 2012 à Londres, et sacré en double, avec Stan
Wawrinka, quatre ans plus tôt à Pékin. Il n'a pas participé aux Jeux de Rio en 2016. Avant ces deux
interventions en l'espace de quelques mois, Federer avait déjà subi une première fois le même type
d'opération, en février 2016, mais au genou gauche. Il avait alors 34 ans. Ça lui avait plutôt réussi :
quand il était revenu sur le circuit début 2017, après six mois de pause, il avait immédiatement triomphé
à l'Open d'Australie, puis à Wimbledon six mois plus tard.
Reste à savoir comment, à bientôt 39 ans, il se remettra de ces deux opérations coup sur coup,
même légères, et s'il saura rééditer le même genre de performance. Depuis le début de l'année, Federer
n'a disputé qu'un tournoi, l’Open d’Australie. Il y a atteint le dernier carré, avant de s'incliner, diminué
physiquement, face à Novak Djokovic, futur lauréat de la première levée du grand chelem de la saison.
AFP
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LE MEILLEUR EFFECTIF DE LIGUE 1 CETTE SAISON (2019-2020)
Paris (Maxifoot)- Malgré une saison écourtée par la crise sanitaire liée au coronavirus, il est
temps de faire le bilan individuel des joueurs du championnat de France. Maxifoot vous dévoile son
meilleur effectif et son équipe type de la saison.
La saison de Ligue 1 a été malheureusement écourtée avec l'arrêt définitif de la compétition en
raison de l'épidémie du coronavirus. Cependant, malgré cet exercice tronqué, certains joueurs ont réussi
à se démarquer. Ainsi, le meilleur effectif a été choisi selon les performances réelles des joueurs sur la
saison 2019-2020, et non selon leur valeur supposée.
Au regard de la complémentarité des joueurs, voici le meilleur effectif de Ligue 1 de la saison,
réalisé par Maxifoot avec la participation d'Eric Bethsy, Romain Rigaux, Alexis Goudlijian, Gilles
Campos, Youcef Touaitia et Romain Lantheaume.
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Dans cet effectif de rêve, vous pourrez noter la présence de neuf Parisiens, cinq Marseillais,
trois Rennais, deux Lillois, deux Rémois, un Lyonnais et un Monégasque.
Le meilleur effectif de Ligue 1 cette saison (hypothèse de 23 joueurs sous contrat)
Gardiens (3) : Keylor Navas (Paris Saint-Germain), Predrag Rajkovic (Reims), Steve
Mandanda (Olympique de Marseille)
On prend les mêmes et on recommence ! Par rapport à la mi-saison, il n'y a tout simplement
aucun changement dans ce secteur de jeu. Et il faut dire que les trois gardiens sélectionnés ont survolé
les débats sur cette saison. Recruté l'été dernier en provenance du Real Madrid pour 15 millions d'euros,
Keylor Navas a apporté une vraie sérénité dans la cage du Paris Saint-Germain, sacré champion, avec
seulement 24 buts encaissés. Portier de la meilleure défense de Ligue 1 (21 buts encaissés), le joueur de
Reims Predrag Rajkovic a été également l'une des belles pioches du dernier mercato d'été. Le Serbe,
acheté 3,5 M€, a été l'un des grands artisans de la 5e place de son équipe. Enfin, le capitaine de
l'Olympique de Marseille Steve Mandanda a retrouvé son meilleur niveau et a multiplié les parades
importantes pour permettre au club phocéen de terminer au 2e rang du classement.
Défenseurs (6) : Yunis Abdelhamid (Reims), Thiago Silva (Paris Saint-Germain), Alvaro
Gonzalez (Olympique de Marseille), Juan Bernat (Paris Saint-Germain), Hamari Traoré
(Rennes), Faitout Maouassa (Rennes)
Comme pour les gardiens, les meilleures défenses de Ligue 1 ont été récompensées dans ce
secteur de jeu. Ainsi, Yunis Abdelhamid et Thiago Silva, respectivement patrons défensifs de Reims et
du PSG, ont fait l'unanimité avec des performances de grande qualité tout au long de la saison. Pour les
accompagner, le soldat Alvaro Gonzalez a été choisi. L'Espagnol a incarné un vrai leader pour
l'Olympique de Marseille et a grandement contribué à l'exercice réussi de son équipe. Concernant les
latéraux, le Parisien Juan Bernat a été plébiscité à gauche.
Sans être incroyable, l'Espagnol affiche une régularité impressionnante et s'impose comme une
valeur sûre de notre championnat à son poste. Enfin, les deux latéraux de Rennes, Hamari Traoré et
Faitout Maouassa, ont été sélectionnés.
En plus d'apporter de la solidité à la défense bretonne (24 buts encaissés), les deux hommes
disposent d'un profil moderne avec un impact évident sur le jeu offensif de leur équipe.
Milieux (6) : Eduardo Camavinga (Rennes), Marquinhos (Paris Saint-Germain), Boubacar
Kamara (Olympique de Marseille), Morgan Sanson (Olympique de Marseille), Marco Verratti
(Paris Saint-Germain), Renato Sanches (Lille)
Malgré une petite baisse de régime au début de l'année 2020, le milieu de terrain de Rennes
Eduardo Camavinga reste une évidence dans cet effectif. Véritable révélation de la saison, le jeune
prodige a éclaboussé la L1 de son talent et a été l'un des grands artisans de la 3e position de son club.
Pour l'accompagner, le Parisien Marquinhos et le Marseillais Boubacar Kamara ont été plébiscités.
Formés en défense, les deux hommes ont brillé dans un rôle de milieu récupérateur pendant de longs
mois et se sont imposés comme des éléments forts dans ce secteur de jeu. Dans ce groupe, ils
apporteront en plus de la polyvalence. De retour à son meilleur niveau après un exercice 2018-2019
décevant, Morgan Sanson a aussi impulsé le renouveau de l'OM. Infatigable dans l'entrejeu, l'ex-
Héraultais a eu une activité impressionnante et a été l'un des hommes forts du système d'André Villas-
Boas. Même sans être très efficace dans la zone de vérité, Marco Verratti a retenu notre attention. Avec
la domination écrasante du PSG, l'Italien se régale en L1 et se comporte comme un véritable chef
d'orchestre. Enfin, le Lillois Renato Sanches a gagné sa place dans la dernière ligne droite du
championnat.
Après des débuts timides, le Portugais a pris son envol et s'est imposé depuis décembre comme
l'un des meilleurs éléments de L1. Si le LOSC a réalisé une belle remontée jusqu'à la 4e place, c'est en
partie grâce à lui.
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Milieux offensifs (3) : Angel Di Maria (Paris Saint-Germain), Neymar (Paris Saint-
Germain), Dimitri Payet (Olympique de Marseille)
Meilleure attaque de Ligue 1 avec un total impressionnant de 75 buts, le Paris Saint-Germain se
retrouve logiquement représenté par plusieurs joueurs pour composer le secteur offensif de notre
effectif. Sans surprise, les milieux offensifs Angel Di Maria et Neymar ont fait l'unanimité. Malgré une
concurrence énorme, l'Argentin a prouvé qu'il était encore l'un des leaders du PSG avec 14 passes
décisives (le meilleur en L1) et 8 buts. De son côté, malgré des absences pour des blessures, le Brésilien
a été, comme toujours depuis son arrivée, au-dessus du lot en L1 avec un bilan de 13 buts et 6 passes
décisives en 15 matchs. Pour accompagner les deux Sud-Américains, le Marseillais Dimitri Payet a été
également plébiscité. A l'image de Mandanda et Sanson, l'international français a retrouvé son meilleur
niveau cette saison et a rayonné (9 buts et 4 passes décisives) pour porter l'OM à la 2e position.
Attaquants (5) : Kylian Mbappé (Paris Saint-Germain), Wissam Ben Yedder (AS
Monaco), Mauro Icardi (Paris Saint-Germain), Victor Osimhen (Lille), Moussa Dembélé
(Olympique Lyonnais)
Bien évidemment, les deux meilleurs buteurs de la saison en L1 sont présents dans notre
effectif : le Parisien Kylian Mbappé et le Monégasque Wissam Ben Yedder. Auteurs de 18 buts, les
deux internationaux tricolores ont été impressionnants devant la cage, avec une mention particulière
pour le natif de Bondy qui a atteint ce total sans le moindre penalty (3 pour Ben Yedder). Malgré un
temps de jeu plus réduit en 2020, le buteur du PSG Mauro Icardi conserve sa place dans ce groupe.
Particulièrement efficace, l'Argentin a affiché un rendement impressionnant pour sa première saison en
L1 avec 12 buts en 19 apparitions. Méconnu en début de saison, le Lillois Victor Osimhen a été l'une
des grandes révélations de cet exercice. Avec 13 réalisations, le Nigérian a été le leader offensif du
LOSC. Enfin, malgré des hésitations, l'avant-centre de l'Olympique Lyonnais Moussa Dembélé a été
désigné. Après une première partie de saison irrégulière, le Français a été intenable sur le début de
l'année 2020 en remontant à la 3e place des meilleurs buteurs de la L1 (16 buts) malgré les difficultés de
son équipe.
Ils auraient également pu faire partie de l'effectif :
Sélectionner 23 noms n'a pas été facile et il fallait faire des choix. D'autres joueurs auraient aussi
pu intégrer cet effectif. Au poste de gardien, le Lillois Mike Maignan et le Lyonnais Anthony Lopes
n'ont pas démérité, mais ont fait les frais d'une énorme concurrence. En défense, le Nantais Andrei
Girotto et le Bordelais Laurent Koscielny ont payé une seconde partie de saison moins aboutie. Le
Lillois Gabriel et le Marseillais Duje Caleta-Car ont été également évoqués. Sur les côtés, le Niçois
Youcef Atal a été malheureusement écarté de la course en raison de sa blessure au genou en décembre.
Dans l'entrejeu, le Marseillais Valentin Rongier, le Lillois Benjamin André et le Lyonnais Houssem
Aouar n'ont pas démérité.
Dans un registre plus offensif, le Brestois Yoann Court, le Niçois Kasper Dolberg, le
Marseillais Dario Benedetto et le Rennais Mbaye Niang ont également brillé. Performant sur la
première partie de la saison, l'attaquant de l'OL Memphis Depay a été privé de cet effectif en raison de
sa blessure au genou mi-décembre. Enfin, si le Lyonnais Dembélé a été choisi, les débats ont été animés
avec deux autres buteurs : le Messin Habib Diallo et surtout le Monégasque Islam Slimani. L'Algérien a
vraiment payé le choix de son entraîneur Robert Moreno de le mettre au placard début 2020, car il avait
le niveau pour cet effectif.
Exemples d'équipe type (2019-2020) :
Avec 23 joueurs de cette qualité, les combinaisons possibles sont nombreuses. Quel schéma
tactique et quel onze adopter ? A chacun de se forger un avis. Maxifoot vous propose deux versions, la
première en 4-4-2, la seconde, plus offensive, en 3-5-2... Maxifoot
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