Le Myriophylle du Brésil - Les espèces exoƟques envahissantes
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Les espèces exo!ques envahissantes Le Myriophylle du Brésil Myriophyllum aqua!cum 1 Descrip on Origine: Amérique tropi- Ce"e plante, est fréquemment u!lisée pour la décora!on des bassins. cale et subtropicale Elle se développe dans les eaux lentes (à faible débit d’écoulement) ou Famille: Haloragacées stagnantes, de préférence bien éclairées, pouvant a"eindre jusqu’à 3 m de profondeur. Morphologie Plante amphibie pouvant mesurer 3 à 4 mètres de longueur pour seulement quelques millimètres de diamètre. Une même !ge peut comporter des feuilles immergées vert foncé et des feuilles émergées vert bleuté clair. L’espèce, hormis en cas de niveau des eaux excep!onnellement faible, se dis!ngue des myriophylles locales par sa capacité à développer des !ges émergées. Confusion possible Elle se dis!ngue des myriophylles locales (M. spicatum, M. ver!cillatm) par sa capacité à développer des !ges émergées
Les espèces exo!ques envahissantes Les espèces exo!ques envahissantes Présence sur le territoire Période de développement Le myriophylle du Brésil a été Ce"e plante se développe quand les eaux se réchauffent, découvert en 2003 dans le dès la fin du printemps et durant tout l’été. Bien que le my- marais audomarois à Saint- riophylle du Brésil puisse fleurir, sa reproduc!on est essen- Omer et a depuis été éradi- !ellement végéta!ve (mul!plica!on par clonage) qué. Impacts Les « tapis flo#ants » ralen!ssent les écoulements des cours d’eau. Le myriophylle prend la place d’autres espèces, ce qui con- duit à un appauvrissement du milieu. Techniques connues de lu"e L’arrachage mécanique ou manuel cons!tue un moyen efficace pour lu"er contre ce"e espèce. Un entre!en régulier doit être réa- lisé. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site de Tela Botanica: h"p://www.tela-botanica.org/page:Myriophyllum
Les espèces exo!ques envahissantes L’élodée à feuilles étroites Elodea nu!allii 2 Descrip on Origine: Amérique du Plante aqua!que se développant dans des eaux stagnantes ou à faible Nord courant dont la profondeur n’excède pas 6 à 8 mètres. Famille: Hydrocharitacées Morphologie Les !ges longues et fines, peuvent mesurer jusqu’à 3 mètres et sont pourvues de feuilles de couleur vert clair longues d’environ 1cm et larges de 2mm au maximum, recourbées à l’extrémité. Confusion possible L’élodée de Nu#all se dis!ngue de l’élodée du Canada grâce à ses feuilles allongées, à l’extrémité pointue (« apex aigu »). Une confusion est également possible avec l'Elodée fausse callitriche (Elodea callitrichoides), qui est l'espèce naturellement présente dans la région.
Les espèces exo!ques envahissantes Les espèces exo!ques envahissantes Présence sur le territoire Période de développement Présence sur l’étang communal d’Arques En Europe, seul le genre femelle est présent. De ce fait la reproduc!on est uniquement végéta!ve. Les fragments de !ge bourgeonnent et repoussent, formant très rapidement une nouvelle plante. De plus, des hibernacles (bourgeons protégeant du froid) se forment durant l’hiver, ce qui permet une mul!plica!on dès le réchauffement des eaux. Impacts Les élodées se répandent rapidement, ce qui peut amener à une diminu!on de la biodiversité, à une gêne pour la pra!que de la pêche et des loisirs nau!ques et à des phénomènes d’anoxie (manque d’oxygène) de l’eau lié à la décomposi!on des !ges. Techniques connues de lu"e La préven!on est le meilleur moyen d’éviter une contamina!on et il faut donc éviter toute vidange d’aquarium dans le milieux naturel. La lu#e passe par un arrachage manuel dans les zones peu envahies et par un arrachage mécanique dans le cas contraire. L’arrachage a lieu entre fin juin et fin août et il est nécessaire de prendre des précau!ons pour éviter la dissémina!on des fragments par le courant. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site de Tela Botanica: h#p://www.tela-botanica.org/eflore/BDNFF/4.02/nn/23808
Les espèces exo!ques envahissantes L’azolle fausse filicule Azolla filiculoides Lam 3 Descrip on Origine: Amérique Ce"e plante se développe dans les canaux et fossés à eau stagnante rela!ve- tropicale ment chargée en azote mais sa symbiose avec une bactérie qui fixe l’azote Famille: Azollacées (Anabaena azollae) lui permet également de vivre dans des milieux pauvres en cet élément. Son introduc!on dans le nord de la France remonterait au début du XXème siècle. Morphologie L’Azolle est une fougère aqua!que flo"ante de dimensions réduites (1 à 10cm). Les feuilles, cons!- tuées de deux lobes superposés et longues de 1 à 2,5mm, sont disposées sur deux rangs le long d’axes courts et ramifiés. Elles sont imbriquées comme les tuiles d’un toit. Le lobe supérieur est de couleur verte, avec une colora!on rouge en fin de saison. Une rangée de racines non ramifiées pend dans l’eau.
Les espèces exo!ques envahissantes Les espèces exo!ques envahissantes Présence sur le territoire Période de développement L’Azolle fausse filicule est pré- Elle se mul!plie à la belle saison dans des eaux calmes, sente sur le marais de Saint- chaudes et éclairées. Ce"e mul!plica!on se fait de ma- Omer nière végéta!ve. Impacts En cas de proliféra!on, la pénétra!on de la lumière est réduite ce qui amène à une raréfac!on de la faune et la flore, qui a besoin de lumière pour se développer. La forma!on d’un tapis dense à la surface de l’eau gène également la naviga!on et la pêche. Techniques connues de lu"e La lu"e peut être réalisée en prélevant le tapis manuellement à l’aide de filets. Toutefois, des mesures doivent être prises pour limi- ter la dispersion des fragments. Vue la difficulté du travail, la tech- nique n’est préconisée que pour les popula!ons de faible superfi- cie. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site de Tela Botanica: h"p://www.tela-botanica.org/eflore/BDNFF/4.02/nn/9057
Les espèces exo!ques envahissantes La lentille d’eau minuscule Lemna minuta Humb 4 Descrip on Ce"e plante se développe dans les eaux douces, stagnantes ou faiblement courantes, riches en ma!ères nutri!ves et dont la Origine: Amérique tempé- température est rela!vement élevée. Elle apprécie les zones rée et subtropicale ombragées et calmes et dont la profondeur n’excède pas un mètre. Famille: Lemnacées En France et en Europe, la première observa!on date de 1950, aux environs de Bordeaux. La plante a ensuite été iden!fiée de plus en plus régulièrement dans de nombreux pays. Son extension, récente, est très rapide en France et Europe. Morphologie Vue de très près, Lemna minuta est composée de pe!tes « feuilles » minces d’une taille comprise de 0,8 à 4 mm et que l’on appelle des frondes. Celles-ci portent une seule nervure et ont des bords minces et translucides. Les racines, mesurant quelques millimètres, sont fixées sous la fronde et s’enfoncent ver!calement dans l’eau.
Les espèces exo!ques envahissantes Les espèces exo!ques envahissantes Période de développement Elle se mul!plie à la belle saison dans des eaux calmes, chaudes et éclairées. Ce"e mul!plica!on se fait de manière végéta!ve. Sa propaga!on à d’autres lieux se fait par les oiseaux d’eau. Confusions possibles Lemna minuta peut être confondue avec des jeunes individus de Lemna minor (1 à 8 mm au stade adulte). Impacts En cas de proliféra!on, la pénétra!on de la lumière est réduite ce qui amène à une raréfac!on de la faune et la flore. La forma!on d’un tapis dense à la surface de l’eau gène également Techniques connues de lu"e La lu"e contre ces len!lles est difficile : il est nécessaire de les re!rer de la mare mécaniquement et d’appauvrir le milieu en diminuant voire en stoppant l’apport d’intrants (produits apportés aux terres et aux cultures comme par exemple les engrais et qui se retrouvent dans l’eau par ruissellement lors de pluies notamment) aux abords de la mare. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site de Tela Botanica: h"p://www.tela-botanica.org/eflore/BDNFF/4.02/nn/38225
Les espèces exo!ques envahissantes La jussie à grandes fleurs Ludwigia grandiflora 5 Descrip on C'est une espèce aqua!que herbacée se développant dans les eaux calmes. Elle possède de belles fleurs jaunes qui ont fait sont intérêt Origine: Amérique du Sud ornemental à l’origine de son introduc!on dans certains pays. Elle Famille: Onagraceae se disperse essen!ellement par fragmenta!on, chaque pe!t frag- ment peut donner un nouveau pied et la croissance est très rapide. Aujourd'hui sa commercialisa!on et son transport sont interdits sur le territoire français Morphologie C’est une plante vivace, dont la taille est comprise entre 30 et 300 cm. Elle possède deux types de feuilles: · Des feuilles flo#antes alternes en forme de losange ou de spatule, aux nervures bien visibles ; · Des feuilles supérieures vert clair, très poilues, longues de 8,5 à 12,5 cm, à l’extrémité pointue. Elle possède des fleurs jaunes de 4 à 6 cm de diamètre.
Les espèces exo!ques envahissantes Les espèces exo!ques envahissantes Confusion possible Présence sur le territoire A l’état stérile / Hors période de reproduc!on on peut con- Introduite volontairement dans les fondre la Jussie avec la Véronique beccabunga (Veronica bec- bassins du site Eurotunnel et dans cabunga) qui a toutefois des feuilles plus pe!tes, moins al- un étang du marais de Guînes. longées et dentées. Impacts En recouvrant complètement des surfaces aqua!ques, elle ralen!t le cours d’eau, empêche le réchauffement de l’eau en bloquant les rayons solaires et fait apparaître des condi!ons asphyxiantes pour la faune et la flore indigènes. Elle limite la présence d’oiseaux d’eau et accélère l’envasement. Techniques connues de lu"e L’arrachage, des travaux lourds de dragage ou encore la mise à sec avec décapage sont les seules possibilités d’élimina!on. Il est impé- ra!f, avant tout arrachage, de poser des filtres en aval afin d’empê- cher sa dispersion par fragmenta!on. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site de Tela Botanica: h#p://www.tela-botanica.org/eflore/BDNFF/4.02/nn/40134
Les espèces exo!ques envahissantes La Renouée du Japon Fallopia japonica 6 Descrip on La Renouée du Japon est une plante herbacée très vigoureuse cul!vée Origine: Asie orientale, en Asie où elle est réputée pour ses propriétés médicinales. Naturali- Japon sée en Europe, elle y est devenue l'une des principales espèces inva- sives ; elle est d'ailleurs inscrite sur la liste de l'Union interna!onale Famille: Polygonaceae pour la conserva!on de la nature (UICN) des 100 espèces les plus pré- occupantes. Elle affec!onne les zones alluviales et les rives des cours d’eau où l’humidité et la richesse nutri!ve du substrat lui permet d’avoir une croissance op!male. On la trouve aussi dans les milieux rudéralisés (bords des routes, alentours des jardins, terrains abandonnés). Morphologie Ce"e grande plante possède des !ges creuses érigées, rougeâtres, semblables à des cannes de bam- bou, de 1 à 3 m de haut. Sa croissance peut être de plusieurs cen!mètres par jour. Les !ges aé- riennes meurent l’hiver et seuls persistent des bourgeons au niveau du sol. Les feuilles inférieures largement ovales-triangulaires a"eignent 15-20 cm de long et sont brusquement tronquées à la base. Les pe!tes fleurs blanches apparaissant en septembre-octobre. D'autres espèces de Renouée ou Vrillée sont présentes dans la région. On peut citer la Vrillée de Sak- haline et la Vrillée d'Aubert rela!vement proches morphologiquement.
Les espèces exo!ques envahissantes Les espèces exo!ques envahissantes Impacts Présence sur le Dépourvue de prédateurs locaux et en l’absence d’espèces compé!!ves, territoire elle s'avère très invasive et donc défavorable à la biodiversité. D'un Les popula!ons se développement très rapide, sa progression se fait au détriment de la flore concentrent essen- locale (comme l'angélique des estuaires, Angelica heterocarpa Lloyd, !ellement sur les ta- présente dans seulement quelques estuaires), mais aussi de la diversité lus de bords de route en vertébrés et surtout d'invertébrés. et les friches. Techniques connues de lu"e La plante est très difficile à éradiquer, notamment en période végéta!ve, car elle est capable de réparer très rapidement (en quelques jours) ses !ssus endommagés. Les fauches peuvent favoriser la dispersion de la plante puisque les !ges coupées se bouturent très facilement. L'extrac!on des rhizomes (racines) est très difficile. La lu"e mécanique n’est donc pas efficace. La lu"e chimique est elle aussi compliquée à me"re en place car les herbicides sont interdits à moins de 5 m des cours d’eaux et des zones humides, là où elle se développe. A ce jour, il n’existe aucune technique réellement efficace et il convient donc d’éviter tout relâchement dans la nature afin d’éviter son implanta!on sur un site. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site de Tela Botanica: h"p://www.tela-botanica.org/eflore/BDNFF/4.02/nn/40134
Les espèces exo!ques envahissantes La Balsamine de l’Himalaya Impa ens glandulifera 7 Descrip on La Balsamine de l’Himalaya ou Balsamine géante est naturalisée dans de nombreux endroits. Elle se répand principalement le long des cours Origine: Himalaya d'eau et aime les lisières ou les zones ombragées ainsi que les sols Famille: Balsaminaceae frais. Elle est considérée comme une plante envahissante dans plu- sieurs départements français. Morphologie Plante annuelle de 1 à 2,5 m de haut produisant des fleurs hermaphrodites, solitaires ou disposées en grappe. La corolle, longue de 2,5 à 4 cm et de couleur pourpre à blanche, est composée de 5 pé- tales libres entre eux. Le pétale supérieur est de plus grande taille. Elle est également munie d’une ébauche d’éperon. Les !ges sont charnues, translucides, creuses, rougeâtres (surtout à la base et au niveau des nœuds) et forment un bourrelet au dessus des nœuds. Confusion possible Confusion avec la balsamine à pe!te fleur (Impa ens parviflora), espèce invasive non signalée sur le territoire : Hauteur de 0,2 à 0,8 m ; fleurs jaune pâle de 0,5 à 1,5 cm
Les espèces exo!ques envahissantes Les espèces exo!ques envahissantes Présence sur le territoire Impacts -Dans la plupart des cours d’eau et Ce#e espèce prisée par les jardiniers s’installe sur les rives ruisseaux. (Aa, Bléquin, Liane, des cours d’eau et entraîne l’érosion des berges et des Slack...) ; terrasses alluviales. L'espèce colonise même parfois des roselières, habitat naturel ou peu d'espèces concurrences -Dans les dunes d’Ecault et du les phragmites. Mont Saint-Frieux ; Techniques connues de lu"e La ges!on doit être réalisée avant que les graines ne se forment (fin juin / début juillet) pour éviter toute nouvelle dispersion. Ces éléments de dissémina!on, s'ils ne sont pas supprimés, con!nuent à ensemencer le site, mais peuvent également a#eindre de nouvelles sta!ons et donner naissance à de nouvelles popula!ons. Deux méthodes de ges!on sont conseillées sur base d’essais : l’arrachage et la fauche. Il faut arracher l’en!èreté de la plante ou faucher en-dessous du premier nœud et arracher tous restes de plants mal fauchés. Cela doit être répété 2-3 semaines plus tard, un troisième passage peut s’avérer u!le. Répéter la ges!on pendant plusieurs années. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site de Tela Botanica: h#p://www.tela-botanica.org/eflore/BDNFF/4.02/nn/35713
Les espèces exo!ques envahissantes Le Séneçon en arbre Baccharis halimifolia 8 Descrip on Introduit en France dès la fin du 17ème siècle, sa vigueur, sa croissance rapide et sa rela!ve tolérance au sel, en ont fait une Origine: Amérique du Nord plante d'ornement très appréciée notamment dans les régions Famille: Asteraceae exposées aux embruns mari!mes. L'espèce est parfois appelé « faux-cotonnier » en raison des tapis de graines qu'il produit en automne. Morphologie Le séneçon en arbre est un arbuste à feuilles persistantes qui peut a#eindre jusqu'à 4 mètres de haut et dont le tronc peut mesurer jusqu'à 16 cm de diamètre. Ce ligneux vivace est reconnaissable à son feuillage abondant d'un vert jaunâtre. Son caractère brillant, lorsqu’il est en fleurs, est à l'origine d'un de ses noms communs en anglais : "silvering". Ce#e plante présente des pieds mâles et fe- melles dis!ncts. Les fleurs femelles, nombreuses, sont blancs-jaunâtres et produisent une quan!té extrêmement importante de graines capables de se disperser très facilement sous l’ac!on du vent.
Les espèces exo!ques envahissantes Les espèces exo!ques envahissantes Impacts Présence sur le territoire Ce#e espèce est envahissante essen!ellement sur la côté Il est présent dans l’estuaire de la Atlan!que ou des moyens importants sont nécessaires Slack (Ambleteuse) et dans pour la supprimer. Elle est à surveiller pour le territoire. l’estuaire de Wimereux Techniques connues de lu"e Il convient tout d’abord de me#re un terme à son u!lisa!on en tant que plante ornementale, dans les propriétés privées, mais aussi le long des routes et dans les espaces verts des villes. Il est possible de couper et d’arracher les souches, mais l’opéra!on doit être renouvelée plusieurs fois en raison des importants rejets de graines dans le sol. Dans le cas de massifs importants, une taille régulière des arbres avant la floraison doit être privilégiée pour limiter la dissémina!on des graines. Des traitements herbicides peuvent être associés à ces traitements mécaniques, mais leur u!lisa!on doit se faire avec précau!on en raison des risques pour l’environnement et la santé. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site de Tela Botanica: h#p://www.tela-botanica.org/eflore/BDNFF/4.02/nn/9062
Les espèces exo!ques envahissantes La Berce du Caucase Heracleum mantegazzianum 9 Descrip on Ce"e espèce originaire du Caucase, fut d’abord cul!vée comme plante ornementale dans les jardins botaniques avant de se retrouver dans les Origine: Sud-ouest de milieux naturels. Ce"e plante nécessite un sol suffisamment humide et l’Asie bien pourvu en azote. Dans ces condi!ons, la Berce du Caucase envahit Famille: Apiavées les talus le long des bords de route, les terrains vagues et les friches, mais également les berges des rivières, parfois en compagnie des renouées (Fallopia sp.), ou encore sur des friches minières voire des coteaux calcaires et les lisières fores!ères. Morphologie C’est une espèce qui fleurit lors de sa 3ème ou 4ème année, puis meurt. La floraison a lieu en été (entre juin et septembre) et la fruc!fica!on à l’automne. La plante peut a#eindre 3 mètres, avec une !ge de plus de 10 cm de diamètre et une ombelle terminale a"eignant 1,5 m de diamètre ! Les fruits apla!s sont longs de 9 à 14 mm, les feuilles sont plus imposantes et fortement découpées et den- tées. Contrairement à Berce commune (espèce naturelle en région) qui compte moins de 35 rayons, l'ombelle de la Berce du Caucase est généralement cons!tuée de 50 à 120 rayons.
Les espèces exo!ques envahissantes Les espèces exo!ques envahissantes Impacts Ce"e plante, outre une diminu!on de la biodiversité, peut provoquer des inflamma!ons et des brûlures de la peau Présence sur le territoire par contact prolongé avec la plante et notamment sa sève. Si l'on n'expose pas à la lumière la zone infectée pendant La Berce du Caucase est présente plusieurs jours, la réac!on ne se déclenche pas. La sève est dans les communes suivantes: incolore et inodore, et les cloques provoquées peuvent · Audinghen a"eindre la taille d'une pomme de terre ! Les séquelles · Quelmes n'apparaissent qu'après plusieurs heures et peuvent persis- ter durant des années. Techniques connues de lu"e Une lu"e mécanique est possible, en détruisant les inflorescences à la fin de la floraison, en arrachant la plante dès la germina!on et avant que la racine ne soit trop développée, par fauchage ou par labour à par!r de mai-juin pour les grandes zones infectées. Inflamma!on due à la Berce du Caucase Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site de Tela Botanica: h"p://www.tela-botanica.org/eflore/BDNFF/4.02/nn/31635
Les espèces exo!ques envahissantes Les Asters américains Aster spp. 10 Descrip on Il existe plusieurs espèces d’asters américains, très proches du point de vue morphologique. Les 3 principales espèces d’asters na- Origine: Amérique du Nord turalisés en France sont l’Aster lancéolé (lanceolatus Willd.), Famille: Asteraceae l’Aster de Virginie (novi-belgii L.) et l’Aster à feuilles de saule (salignus Willd.). Ces Asters sont surtout invasifs en milieux humides. Ils colonisent les berges des cours d’eau, les peupleraies ou encore les clairières fores!ères alluviales. Morphologie Ce sont des plantes vivaces d’une hauteur supérieure à 60 cm qui présentent des stolons souterrains (sorte de !ge horizontale généralement munie ça et là de racines) et formant de vastes massifs. Ses fleurs peuvent être blanches, bleues, roses, lilas ou violacées et le pic de floraison a lieu en au- tomne. Aster de Virginie
Les espèces exo!ques envahissantes Les espèces exo!ques envahissantes l’Aster à feuilles de saule Reproduc on Présence sur le territoire Pouvant se propager par mul!plica!on végéta!ve à L’Aster à feuilles de saule et l’Aster de l’aide de leurs !ges souterraines mais aussi par leurs virginie sont présents dans l’estuaire fruits munis d’une aigre#e (sorte de touffe de poils), de la Slack et certainement d'autres les Asters ont une capacité de colonisa!on importante. sta!ons. Impacts Ce sont des espèces très compé!!ves, formant des colonies denses qui concurrencent fortement les végéta!ons des prairies ou de zones hu- mides. Techniques connues de lu"e Outre les ac!ons préven!ves, la lu#e passe par une destruc!on des plants afin d’éviter la produc!on de graines et d’affaiblir les rhizomes. Ce#e destruc!on se fait via un arrachage ou un fauchage des plants. Pour une efficacité op!male l’opéra!on doit être effectuée au printemps et en fin d’été avant la floraison. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site de Tela Botanica: l’Aster lancéolé Aster de Virginie : h#p://www.tela-botanica.org/eflore/BDNFF/*/nn/7873 Aster lancéolé : h#p://www.tela-botanica.org/nn7854 Aster à feuilles de saule : h#p://www.tela-botanica.org/eflore/BDNFF/*/nn/7897
Les espèces exo!ques envahissantes La tortue de Floride Trachemys scripta elegans 11 Descrip on Mensura ons : La Tortue de Floride est une espèce originaire d’Amé- - Mâle adulte: 9-10 cm rique, importée en France depuis les années 70. Les in- - Femelle adulte: 15-19.5 cm dividus grossissent très vite, deviennent encombrants, Longévité : 30 ans en moyenne - 75 parfois agressifs et sont libérés dans la nature. ans maximum (nature) Elle se main!ent bien dans les plans d'eau rela!vement Hiberna on : novembre-mars étendus, profonds et envasés : canaux, rivières à cours Régime alimentaire : lent, étangs, y compris dans des secteurs urbanisés ou fréquentés par l'homme. La Tortue de Floride a une ac- Adulte : omnivore !vité diurne et peut se rencontrer de fin mars à no- Juvénile : vers, mollusques, insectes vembre. Elle a une vie essen!ellement aqua!que et aqua!ques, pe!ts crustacés, pe!ts grimpe sur tout ce qui émerge pour s'exposer au soleil. poissons, larves d'amphibiens.
Les espèces exo!ques envahissantes Les espèces exo!ques envahissantes Morphologie: Présence sur le territoire La tortue de Floride est de couleur vert foncé et zébrée de jaune, avec des marques rouges dis!nc!ves de Présente dans le bassin de l’Aa et le ma- chaque côté de la tête. rais audomarois Sa mâchoire inférieure arrondie permet aussi de la re- Présente sur les communes traversées connaître plus facilement que d’autres espèces de tor- par l’Aa et ses affluents tue chez qui la mâchoire est plutôt carrée. D'autres espèces de tortue introduites, à marques jaunes au lieu de ces marques rouges, sont à surveiller. Impacts La tortue de Floride peut entrer en compé!!on avec les espèces de tortues de France mais ces effets sont inexistants dans le bassin (absence des espèces concernées par la concurrence et effec"fs faibles). Elle peut aussi jouer un rôle de préda!on sur les amphi- biens et les poissons. Elle peut transme%re la salmonellose aux personnes immunodéfi- ciences. Localement l'espèces ne semble pas ou plus se reproduire. Techniques connues de lu"e Aucune ; seul le recueil de ces espèces par des associa!ons, lors- que les propriétaires souhaitent s’en défaire, permet de résoudre en par!e le problème.
Les espèces exo!ques envahissantes Le ragondin Myocastor coypus 12 Descrip on Mensura ons : Le ragondin est originaire d’Amérique du Sud , introduit volontairement Tête et corps : 35-65 cm. en France pour la pelleterie puis pour l’usage de sa fourrure. Queue : 25-45 cm. Ce"e espèce est présente dans les marais, les bordures de rivières, Poids : 4-10 kg (moyenne d’étangs et de lacs. Il vit principalement au niveau des zones humides mâle 6,6 kg ; femelle 6 et préfère les eaux stagnantes envahies par la végéta!on. Les étendues kg). de roseaux et les digues, avec leurs communautés de plantes aqua- Longévité : 4 ans !ques, sont une composante importante de l’habitat. (nature), 6-8 ans Sous nos la!tudes, il creuse fréquemment des terriers pour me"re bas ou se protéger des rigueurs du climat. Morphologie Le Ragondin est un gros rongeur massif, de couleur brune et à queue cylindrique. L’adapta!on à la vie aqua!que est marquée par la présence d’une palmure entre les 4ème et 5ème orteil.
Les espèces exo!ques envahissantes Les espèces exo!ques envahissantes Confusion possible La confusion avec le rat musqué est possible. Voici quelques différences: · Le rat musqué est bien plus pe!t (moins de 2 kg) que le ragondin qui a"eint parfois la dizaine de kilos ; · Le Ragondin a la queue « ronde » alors que le rat musqué a la queue « plate ». Impacts Le ragondin peut contribuer à la dispari!on de frayères (poissons et amphibiens), de zones de pontes des mollusques et des insectes. Pour l’homme, il peut être vecteur de parasites et de maladies (fasciolose, leptospirose, tularémie). Tout comme le rat musqué, il peut être à l’origine : · des dommages agricoles : dégâts aux cultures céréalières, et be"eravières, aux cultures maraîchères, aux prairies) ; · des dommages hydrauliques : dégâts aux berges et aux digues ; · des dommages au réseau rou!er (affaissements) ; · des dommages à la pêche et à la pisciculture (pertes d’eau des étangs, dégâts aux filets, destruc!on des frayères).
Les espèces exo!ques envahissantes Le rat musqué Ondatra zibethicus 13 Descrip on Mensura ons : Le rat musqué est une espèce nord-américaine introduite en Tête et corps : 25-40 cm. Europe près de Prague en 1905 comme gibier. En France, son introduc!on volontaire pour la pelleterie date de 1928. Queue : 19-28 cm. Le Rat musqué habite préféren!ellement les eaux douces Poids : 0,6-2,4 kg. calmes, stagnantes, les étangs et marais. Il s’installe égale- Longévité : 3 ans (dans la ment dans les canaux, les polders, les prairies humides des nature), 10 ans (en cap!vi- vallées des rivières ; on le rencontre aussi dans les forêts hu- té). mides. Des indices trahissent sa présence : hu"es (amas de végétaux cimentés avec de la boue) édifiées sur les hauts-fonds des grands plans d’eau, terriers creusés dans les berges des cours d’eau ou des étangs, "salles à manger" où il a l'habitude de consommer sa nourriture, montées et descentes sur les rives abruptes, plages de végéta!on faucardée, bois rongés à fleur d'eau, coulées aqua!ques et terrestres, fientes rassemblées aux lieux de déféca!on, empreintes avec la trace de la queue et du talon des pa"es postérieures ne"ement marquées.
Les espèces exo!ques envahissantes Les espèces exo!ques envahissantes Morphologie Présence sur le territoire Le rat musquée est un gros rongeur massif, de couleur brune et à Présent dans la plupart des queue cylindrique. L’adapta!on à la vie aqua!que est marquée marais, mares et rivières. par la présence d’une palmure entre les 4ème et 5ème orteil. Confusion possible La confusion avec le rat musqué est possible. Voici quelques diffé- rences: · Le rat musqué est bien plus pe!t (moins de 2 kg) que le ragondin qui a"eint parfois la dizaine de kilos; · Le Ragondin a la queue « ronde » alors que le rat musqué a la queue « plate ». Impacts Il peut entrer en compé!!on avec les espèces autochtones (Grand campagnol), déstabiliser les berges des canaux en y creusant ses galeries. Le rat musqué est aussi vecteur de parasites et de mala- dies (fasciolose, leptospirose, tularémie).
Les espèces exo!ques envahissantes Les espèces exo!ques envahissantes Il peut créer : · des dommages agricoles : dégâts aux cultures céréalières, et be"eravières, aux cultures maraî- chères, aux prairies) ; · des dommages hydrauliques : dégâts aux berges et aux digues ; · des dommages au réseau rou!er (affaissements) ; · des dommages à la pêche et à la pisciculture (pertes d’eau des étangs, dégâts aux filets, des- truc!on des frayères). Techniques connues de lu"e Il existe une méthode perme"ant de lu"er et de réguler la popula!on de rats musqués : la lu"e mécanique. Celle-ci peut s’effectuer de diverses manières : · la gêne ou perturba!on ; · les !rs ; · le déterrage ; · le piégeage . Le Putois semble le seul prédateur naturel du rat musqué.
Les espèces exo!ques envahissantes L’écrevisse de Louisiane Procambarus clarkii 14 Descrip on L’Ecrevisse de Louisiane est originaire d’Amérique du Nord. Introduite à Embranchement : Arthro- plusieurs reprises en France à par!r de 1975, elle est aujourd’hui pré- poda sente dans 25 départements. L’espèce vit dans les annexes alluviales Classe : Malacostraca des cours d'eau, les marais et les plans d'eau ; elle affec!onne les eaux Ordre : Decapoda peu profondes. L’Ecrevisse de Louisiane préfère les eaux chaudes (22°C Famille : Cambaridae à 25°C) et résiste aux températures basses. Elle se reproduit entre juin Genre : Procambarus et septembre bien qu’elle puisse pondre plusieurs fois dans l’année. Morphologie Au stade juvénile, l’Ecrevisse de Louisiane est de couleur brun-verdâtre . A l'âge adulte, elle est ca- ractérisée par ses couleurs allant du gris-rouge au rouge vif. Elle est facilement reconnaissable grâce aux points rouges qui ornent ses pinces et son corps. Elle mesure 10 à 15/20 cm à l'âge adulte et ses pinces sont presque aussi longues. Il existe une dis!nc!on entre les 2 sexes : le mâle présente deux grandes paires d’appendices sur les deux premiers segments de l’abdomen ; ils sont absents chez la femelle.
Les espèces exo!ques envahissantes Les espèces exo!ques envahissantes Impacts Présence sur le territoire Ce#e espèce peut entrer en compé!!on avec les espèces autoch- tones (autres écrevisses, poissons) et provoquer ainsi des déséqui- Présente dans le marais au- libres .Elle peut également être vecteur d’agents pathogènes aux- domarois quels les autres espèces d’écrevisses sont sensibles. L’Aa - Basse Meldyck (St Elle peut aussi détériorer les filets de pêche dans les plans d’eau à omer, Arques) voca!on piscicole, ou provoquer des désordres hydrauliques tels que perfora!on des digues, berges, levées, minage des fonds, van- nages, barrages… Techniques connues de lu"e Par soucis de préserva!on de notre espèce indigène, les écrevisses de Louisiane sont déclarées nuisibles. A ce !tre, il est donc stricte- ment interdit de les introduire dans les eaux libres, de les transpor- ter à l’état vivant et de les commercialiser sans autorisa!on préfec- torale. Et pour limiter leur propaga!on, le seul moyen écologique est la capture. La pêche de ces écrevisses est donc autorisée par- tout, en toutes saisons sans limita!on de taille ou de quan!té; tou- tefois, il faut être muni de la carte de pêche.
Les espèces exo!ques envahissantes Le crabe chinois Eriocheir sinensis 15 Descrip on Le crabe chinois est originaire d’Asie Orientale. Il passe l'es- Embranchement : Arthropodes sen!el de son existence en eau douce, mais il doit retourner Classe : Crustacés en mer pour se reproduire. Ordre : Décapodes Famille : Grapsidae Morphologie D’une taille de 6 * 6 cm environ, il peut a"eindre jusqu’à 9 cm. Sa carapace est de couleur vert-olive, parfois tachetée, plus ou moins quadrangulaire; les bords an- térieurs possèdent 4 dents. La première paire de pa"es ambulatoires est munie de fortes pinces très velues.
Les espèces exo!ques envahissantes Les espèces exo!ques envahissantes Présence sur le territoire Il aurait été observé dans les Impacts canaux d’Eperlecques. Le crabe chinois est une espèce préoccupante de par sa concur- L’Aa - Basse Meldyck (Arques rence avec les espèces locales et son ac!vité fouisseuse qui en- à Blendecques), le Wime- dommage les rives et les systèmes de drainage colmatés . reux.
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