Le Myriophylle du Brésil - Les espèces exoƟques envahissantes

 
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Le Myriophylle du Brésil - Les espèces exoƟques envahissantes
Les espèces exo!ques envahissantes
             Le Myriophylle du Brésil
                                      Myriophyllum aqua!cum

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Descrip on
                                                                        Origine: Amérique tropi-
Ce"e plante, est fréquemment u!lisée pour la décora!on des bassins. cale et subtropicale
Elle se développe dans les eaux lentes (à faible débit d’écoulement) ou
                                                                        Famille: Haloragacées
stagnantes, de préférence bien éclairées, pouvant a"eindre jusqu’à 3 m
de profondeur.

Morphologie
Plante amphibie pouvant mesurer 3 à 4 mètres de longueur pour seulement quelques millimètres de
diamètre. Une même !ge peut comporter des feuilles immergées vert foncé et des feuilles émergées
vert bleuté clair. L’espèce, hormis en cas de niveau des eaux excep!onnellement faible, se dis!ngue
des myriophylles locales par sa capacité à développer des !ges émergées.

Confusion possible
Elle se dis!ngue des myriophylles locales (M. spicatum, M. ver!cillatm)
par sa capacité à développer des !ges émergées
Le Myriophylle du Brésil - Les espèces exoƟques envahissantes
Les espèces exo!ques envahissantes
        Les espèces exo!ques envahissantes

  Présence sur le territoire            Période de développement
  Le myriophylle du Brésil a été        Ce"e plante se développe quand les eaux se réchauffent,
  découvert en 2003 dans le             dès la fin du printemps et durant tout l’été. Bien que le my-
  marais audomarois à Saint-            riophylle du Brésil puisse fleurir, sa reproduc!on est essen-
  Omer et a depuis été éradi-           !ellement végéta!ve (mul!plica!on par clonage)
  qué.

Impacts
Les « tapis flo#ants » ralen!ssent les écoulements des cours
d’eau. Le myriophylle prend la place d’autres espèces, ce qui con-
duit à un appauvrissement du milieu.

Techniques connues de lu"e
L’arrachage mécanique ou manuel cons!tue un moyen efficace
pour lu"er contre ce"e espèce. Un entre!en régulier doit être réa-
lisé.

    Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site de Tela Botanica:
    h"p://www.tela-botanica.org/page:Myriophyllum
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Les espèces exo!ques envahissantes
             L’élodée à feuilles étroites
                                           Elodea nu!allii

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Descrip on
                                                                    Origine: Amérique du
Plante aqua!que se développant dans des eaux stagnantes ou à faible
                                                                    Nord
courant dont la profondeur n’excède pas 6 à 8 mètres.
                                                                    Famille: Hydrocharitacées

Morphologie
Les !ges longues et fines, peuvent mesurer jusqu’à 3 mètres et sont pourvues de feuilles de couleur
vert clair longues d’environ 1cm et larges de 2mm au maximum, recourbées à l’extrémité.

Confusion possible
L’élodée de Nu#all se dis!ngue de l’élodée du Canada grâce à ses feuilles allongées, à l’extrémité
pointue (« apex aigu »). Une confusion est également possible avec l'Elodée fausse callitriche (Elodea
callitrichoides), qui est l'espèce naturellement présente dans la région.
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Les espèces exo!ques envahissantes
        Les espèces exo!ques envahissantes

                                                         Présence sur le territoire
Période de développement                                 Présence sur l’étang communal d’Arques
En Europe, seul le genre femelle est présent. De ce fait la reproduc!on est uniquement végéta!ve.
Les fragments de !ge bourgeonnent et repoussent, formant très rapidement une nouvelle plante.
De plus, des hibernacles (bourgeons protégeant du froid) se forment durant l’hiver, ce qui permet
une mul!plica!on dès le réchauffement des eaux.
                           Impacts
                           Les élodées se répandent rapidement, ce qui peut amener à une
                           diminu!on de la biodiversité, à une gêne pour la pra!que de la
                           pêche et des loisirs nau!ques et à des phénomènes d’anoxie
                           (manque d’oxygène) de l’eau lié à la décomposi!on des !ges.

                           Techniques connues de lu"e
                           La préven!on est le meilleur moyen d’éviter une contamina!on et il
                           faut donc éviter toute vidange d’aquarium dans le milieux naturel.
                           La lu#e passe par un arrachage manuel dans les zones peu
                           envahies et par un arrachage mécanique dans le cas contraire.
                           L’arrachage a lieu entre fin juin et fin août et il est nécessaire de
                           prendre des précau!ons pour éviter la dissémina!on des fragments
                           par le courant.

   Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site de Tela Botanica:
   h#p://www.tela-botanica.org/eflore/BDNFF/4.02/nn/23808
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Les espèces exo!ques envahissantes
               L’azolle fausse filicule
                                      Azolla filiculoides Lam

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Descrip on
                                                                              Origine: Amérique
Ce"e plante se développe dans les canaux et fossés à eau stagnante rela!ve-   tropicale
ment chargée en azote mais sa symbiose avec une bactérie qui fixe l’azote
                                                                              Famille: Azollacées
(Anabaena azollae) lui permet également de vivre dans des milieux pauvres
en cet élément.
Son introduc!on dans le nord de la France remonterait au début du XXème
siècle.
Morphologie
L’Azolle est une fougère aqua!que flo"ante de dimensions réduites (1 à 10cm). Les feuilles, cons!-
tuées de deux lobes superposés et longues de 1 à 2,5mm, sont disposées sur deux rangs le long
d’axes courts et ramifiés. Elles sont imbriquées comme les tuiles d’un toit. Le lobe supérieur est de
couleur
verte, avec une colora!on rouge en fin de saison. Une rangée de racines non ramifiées pend dans
l’eau.
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Les espèces exo!ques envahissantes
        Les espèces exo!ques envahissantes

Présence sur le territoire              Période de développement
L’Azolle fausse filicule est pré-        Elle se mul!plie à la belle saison dans des eaux calmes,
sente sur le marais de Saint-           chaudes et éclairées. Ce"e mul!plica!on se fait de ma-
Omer                                    nière végéta!ve.

Impacts
En cas de proliféra!on, la pénétra!on de la lumière est réduite ce
qui amène à une raréfac!on de la faune et la flore, qui a besoin de
lumière pour se développer. La forma!on d’un tapis dense à la
surface de l’eau gène également la naviga!on et la pêche.

Techniques connues de lu"e
La lu"e peut être réalisée en prélevant le tapis manuellement à
l’aide de filets. Toutefois, des mesures doivent être prises pour limi-
ter la dispersion des fragments. Vue la difficulté du travail, la tech-
nique n’est préconisée que pour les popula!ons de faible superfi-
cie.

    Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site de Tela Botanica:
    h"p://www.tela-botanica.org/eflore/BDNFF/4.02/nn/9057
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Les espèces exo!ques envahissantes
            La lentille d’eau minuscule
                                      Lemna minuta Humb

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Descrip on
Ce"e plante se développe dans les eaux douces, stagnantes ou
faiblement courantes, riches en ma!ères nutri!ves et dont la           Origine: Amérique tempé-
température est rela!vement élevée. Elle apprécie les zones            rée et subtropicale
ombragées et calmes et dont la profondeur n’excède pas un mètre.
                                                                       Famille: Lemnacées
En France et en Europe, la première observa!on date de 1950, aux
environs de Bordeaux. La plante a ensuite été iden!fiée de plus en
plus régulièrement dans de nombreux pays. Son extension, récente,
est très rapide en France et Europe.

Morphologie
Vue de très près, Lemna minuta est composée de pe!tes « feuilles » minces d’une taille comprise de
0,8 à 4 mm et que l’on appelle des frondes. Celles-ci portent une seule nervure et ont des bords
minces et translucides. Les racines, mesurant quelques millimètres, sont fixées sous la fronde et
s’enfoncent ver!calement dans l’eau.
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Les espèces exo!ques envahissantes
        Les espèces exo!ques envahissantes

Période de développement
Elle se mul!plie à la belle saison dans des eaux calmes, chaudes et éclairées. Ce"e mul!plica!on se
fait de manière végéta!ve. Sa propaga!on à d’autres lieux se fait par les oiseaux d’eau.
Confusions possibles
Lemna minuta peut être confondue avec des jeunes individus de
Lemna minor (1 à 8 mm au stade adulte).

Impacts
En cas de proliféra!on, la pénétra!on de la lumière est réduite ce
qui amène à une raréfac!on de la faune et la flore.
La forma!on d’un tapis dense à la surface de l’eau gène également
Techniques connues de lu"e
La lu"e contre ces len!lles est difficile : il est nécessaire de les
re!rer de la mare mécaniquement et d’appauvrir le milieu en
diminuant voire en stoppant l’apport d’intrants (produits apportés
aux terres et aux cultures comme par exemple les engrais et qui se
retrouvent dans l’eau par ruissellement lors de pluies notamment)
aux abords de la mare.

   Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site de Tela Botanica:
   h"p://www.tela-botanica.org/eflore/BDNFF/4.02/nn/38225
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Les espèces exo!ques envahissantes
             La jussie à grandes fleurs
                                         Ludwigia grandiflora

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Descrip on
C'est une espèce aqua!que herbacée se développant dans les eaux
calmes. Elle possède de belles fleurs jaunes qui ont fait sont intérêt      Origine: Amérique du Sud
ornemental à l’origine de son introduc!on dans certains pays. Elle
                                                                           Famille: Onagraceae
se disperse essen!ellement par fragmenta!on, chaque pe!t frag-
ment peut donner un nouveau pied et la croissance est très rapide.
Aujourd'hui sa commercialisa!on et son transport sont interdits sur le territoire français

Morphologie
C’est une plante vivace, dont la taille est comprise entre 30 et 300 cm. Elle possède deux types de
feuilles:
·     Des feuilles flo#antes alternes en forme de losange ou de spatule, aux nervures bien visibles ;
·     Des feuilles supérieures vert clair, très poilues, longues de 8,5 à 12,5 cm, à l’extrémité pointue.
Elle possède des fleurs jaunes de 4 à 6 cm de diamètre.
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Les espèces exo!ques envahissantes
        Les espèces exo!ques envahissantes

                                        Confusion possible
 Présence sur le territoire
                                        A l’état stérile / Hors période de reproduc!on on peut con-
 Introduite volontairement dans les     fondre la Jussie avec la Véronique beccabunga (Veronica bec-
 bassins du site Eurotunnel et dans     cabunga) qui a toutefois des feuilles plus pe!tes, moins al-
 un étang du marais de Guînes.          longées et dentées.

Impacts
En recouvrant complètement des surfaces aqua!ques, elle ralen!t
le cours d’eau, empêche le réchauffement de l’eau en bloquant les
rayons solaires et fait apparaître des condi!ons asphyxiantes pour
la faune et la flore indigènes. Elle limite la présence d’oiseaux d’eau
et accélère l’envasement.

Techniques connues de lu"e
L’arrachage, des travaux lourds de dragage ou encore la mise à sec
avec décapage sont les seules possibilités d’élimina!on. Il est impé-
ra!f, avant tout arrachage, de poser des filtres en aval afin d’empê-
cher sa dispersion par fragmenta!on.

    Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site de Tela Botanica:
    h#p://www.tela-botanica.org/eflore/BDNFF/4.02/nn/40134
Les espèces exo!ques envahissantes
               La Renouée du Japon
                                           Fallopia japonica

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Descrip on
La Renouée du Japon est une plante herbacée très vigoureuse cul!vée
                                                                             Origine: Asie orientale,
en Asie où elle est réputée pour ses propriétés médicinales. Naturali-
                                                                             Japon
sée en Europe, elle y est devenue l'une des principales espèces inva-
sives ; elle est d'ailleurs inscrite sur la liste de l'Union interna!onale   Famille: Polygonaceae
pour la conserva!on de la nature (UICN) des 100 espèces les plus pré-
occupantes.
Elle affec!onne les zones alluviales et les rives des cours d’eau où l’humidité et la richesse nutri!ve
du substrat lui permet d’avoir une croissance op!male. On la trouve aussi dans les milieux
rudéralisés (bords des routes, alentours des jardins, terrains abandonnés).

Morphologie
Ce"e grande plante possède des !ges creuses érigées, rougeâtres, semblables à des cannes de bam-
bou, de 1 à 3 m de haut. Sa croissance peut être de plusieurs cen!mètres par jour. Les !ges aé-
riennes meurent l’hiver et seuls persistent des bourgeons au niveau du sol. Les feuilles inférieures
largement ovales-triangulaires a"eignent 15-20 cm de long et sont brusquement tronquées à la
base. Les pe!tes fleurs blanches apparaissant en septembre-octobre.
D'autres espèces de Renouée ou Vrillée sont présentes dans la région. On peut citer la Vrillée de Sak-
haline et la Vrillée d'Aubert rela!vement proches morphologiquement.
Les espèces exo!ques envahissantes
        Les espèces exo!ques envahissantes

Impacts                                                                     Présence sur le
Dépourvue de prédateurs locaux et en l’absence d’espèces compé!!ves,        territoire
elle s'avère très invasive et donc défavorable à la biodiversité. D'un      Les popula!ons se
développement très rapide, sa progression se fait au détriment de la flore   concentrent essen-
locale (comme l'angélique des estuaires, Angelica heterocarpa Lloyd,        !ellement sur les ta-
présente dans seulement quelques estuaires), mais aussi de la diversité     lus de bords de route
en vertébrés et surtout d'invertébrés.                                      et les friches.
                             Techniques connues de lu"e
                             La plante est très difficile à éradiquer, notamment en période
                             végéta!ve, car elle est capable de réparer très rapidement (en
                             quelques jours) ses !ssus endommagés. Les fauches peuvent
                             favoriser la dispersion de la plante puisque les !ges coupées se
                             bouturent très facilement. L'extrac!on des rhizomes (racines) est
                             très difficile. La lu"e mécanique n’est donc pas efficace.
                             La lu"e chimique est elle aussi compliquée à me"re en place car
                             les herbicides sont interdits à moins de 5 m des cours d’eaux et des
                             zones humides, là où elle se développe.
                             A ce jour, il n’existe aucune technique réellement efficace et il
                             convient donc d’éviter tout relâchement dans la nature afin d’éviter
                             son implanta!on sur un site.
   Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site de Tela Botanica:
   h"p://www.tela-botanica.org/eflore/BDNFF/4.02/nn/40134
Les espèces exo!ques envahissantes
           La Balsamine de l’Himalaya
                                       Impa ens glandulifera

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Descrip on
 La Balsamine de l’Himalaya ou Balsamine géante est naturalisée dans
de nombreux endroits. Elle se répand principalement le long des cours     Origine: Himalaya
d'eau et aime les lisières ou les zones ombragées ainsi que les sols      Famille: Balsaminaceae
frais. Elle est considérée comme une plante envahissante dans plu-
sieurs départements français.

Morphologie
Plante annuelle de 1 à 2,5 m de haut produisant des fleurs hermaphrodites, solitaires ou disposées
en grappe. La corolle, longue de 2,5 à 4 cm et de couleur pourpre à blanche, est composée de 5 pé-
tales libres entre eux. Le pétale supérieur est de plus grande taille. Elle est également munie d’une
ébauche d’éperon. Les !ges sont charnues, translucides, creuses, rougeâtres (surtout à la base et
au niveau des nœuds) et forment un bourrelet au dessus des nœuds.

Confusion possible
Confusion avec la balsamine à pe!te fleur (Impa ens parviflora), espèce invasive non signalée
sur le territoire : Hauteur de 0,2 à 0,8 m ; fleurs jaune pâle de 0,5 à 1,5 cm
Les espèces exo!ques envahissantes
        Les espèces exo!ques envahissantes

                                                                 Présence sur le territoire
Impacts
                                                                 -Dans la plupart des cours d’eau et
Ce#e espèce prisée par les jardiniers s’installe sur les rives
                                                                 ruisseaux. (Aa, Bléquin, Liane,
des cours d’eau et entraîne l’érosion des berges et des
                                                                 Slack...) ;
terrasses alluviales. L'espèce colonise même parfois des
roselières, habitat naturel ou peu d'espèces concurrences        -Dans les dunes d’Ecault et du
les phragmites.                                                  Mont Saint-Frieux ;

                              Techniques connues de lu"e
                              La ges!on doit être réalisée avant que les graines ne se forment (fin
                              juin / début juillet) pour éviter toute nouvelle dispersion. Ces
                              éléments de dissémina!on, s'ils ne sont pas supprimés, con!nuent
                              à ensemencer le site, mais peuvent également a#eindre de
                              nouvelles sta!ons et donner naissance à de nouvelles popula!ons.
                              Deux méthodes de ges!on sont conseillées sur base d’essais :
                              l’arrachage et la fauche. Il faut arracher l’en!èreté de la plante ou
                              faucher en-dessous du premier nœud et arracher tous restes de
                              plants mal fauchés. Cela doit être répété 2-3 semaines plus tard, un
                              troisième passage peut s’avérer u!le. Répéter la ges!on pendant
                              plusieurs années.

    Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site de Tela Botanica:
    h#p://www.tela-botanica.org/eflore/BDNFF/4.02/nn/35713
Les espèces exo!ques envahissantes
                 Le Séneçon en arbre
                                         Baccharis halimifolia

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Descrip on
Introduit en France dès la fin du 17ème siècle, sa vigueur, sa
croissance rapide et sa rela!ve tolérance au sel, en ont fait une         Origine: Amérique du Nord
plante d'ornement très appréciée notamment dans les régions               Famille: Asteraceae
exposées aux embruns mari!mes. L'espèce est parfois appelé
« faux-cotonnier » en raison des tapis de graines qu'il produit en
automne.

Morphologie
Le séneçon en arbre est un arbuste à feuilles persistantes qui peut a#eindre jusqu'à 4 mètres de
haut et dont le tronc peut mesurer jusqu'à 16 cm de diamètre. Ce ligneux vivace est reconnaissable à
son feuillage abondant d'un vert jaunâtre. Son caractère brillant, lorsqu’il est en fleurs, est à l'origine
d'un de ses noms communs en anglais : "silvering". Ce#e plante présente des pieds mâles et fe-
melles dis!ncts. Les fleurs femelles, nombreuses, sont blancs-jaunâtres et produisent une quan!té
extrêmement importante de graines capables de se disperser très facilement sous l’ac!on du vent.
Les espèces exo!ques envahissantes
        Les espèces exo!ques envahissantes

Impacts                                                         Présence sur le territoire
Ce#e espèce est envahissante essen!ellement sur la côté         Il est présent dans l’estuaire de la
Atlan!que ou des moyens importants sont nécessaires             Slack (Ambleteuse) et dans
pour la supprimer. Elle est à surveiller pour le territoire.    l’estuaire de Wimereux

                             Techniques connues de lu"e
                             Il convient tout d’abord de me#re un terme à son u!lisa!on en tant
                             que plante ornementale, dans les propriétés privées, mais aussi le
                             long des routes et dans les espaces verts des villes.
                             Il est possible de couper et d’arracher les souches, mais l’opéra!on
                             doit être renouvelée plusieurs fois en raison des importants rejets
                             de graines dans le sol.
                             Dans le cas de massifs importants, une taille régulière des arbres
                             avant la floraison doit être privilégiée pour limiter la dissémina!on
                             des graines.
                             Des traitements herbicides peuvent être associés à ces traitements
                             mécaniques, mais leur u!lisa!on doit se faire avec précau!on en
                             raison des risques pour l’environnement et la santé.

   Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site de Tela Botanica:
   h#p://www.tela-botanica.org/eflore/BDNFF/4.02/nn/9062
Les espèces exo!ques envahissantes
               La Berce du Caucase
                                    Heracleum mantegazzianum

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Descrip on
Ce"e espèce originaire du Caucase, fut d’abord cul!vée comme plante
ornementale dans les jardins botaniques avant de se retrouver dans les      Origine: Sud-ouest de
milieux naturels. Ce"e plante nécessite un sol suffisamment humide et         l’Asie
bien pourvu en azote. Dans ces condi!ons, la Berce du Caucase envahit
                                                                            Famille: Apiavées
les talus le long des bords de route, les terrains vagues et les friches,
mais également les berges des rivières, parfois en compagnie des
renouées (Fallopia sp.), ou encore sur des friches minières voire des
coteaux calcaires et les lisières fores!ères.
Morphologie
C’est une espèce qui fleurit lors de sa 3ème ou 4ème année, puis meurt. La floraison a lieu en été
(entre juin et septembre) et la fruc!fica!on à l’automne. La plante peut a#eindre 3 mètres, avec une
!ge de plus de 10 cm de diamètre et une ombelle terminale a"eignant 1,5 m de diamètre ! Les fruits
apla!s sont longs de 9 à 14 mm, les feuilles sont plus imposantes et fortement découpées et den-
tées. Contrairement à Berce commune (espèce naturelle en région) qui compte moins de 35 rayons,
l'ombelle de la Berce du Caucase est généralement cons!tuée de 50 à 120 rayons.
Les espèces exo!ques envahissantes
        Les espèces exo!ques envahissantes

Impacts
Ce"e plante, outre une diminu!on de la biodiversité, peut
provoquer des inflamma!ons et des brûlures de la peau
                                                                Présence sur le territoire
par contact prolongé avec la plante et notamment sa sève.
Si l'on n'expose pas à la lumière la zone infectée pendant      La Berce du Caucase est présente
plusieurs jours, la réac!on ne se déclenche pas. La sève est    dans les communes suivantes:
incolore et inodore, et les cloques provoquées peuvent          ·    Audinghen
a"eindre la taille d'une pomme de terre ! Les séquelles         ·    Quelmes
n'apparaissent qu'après plusieurs heures et peuvent persis-
ter durant des années.

                        Techniques connues de lu"e
                        Une lu"e mécanique est possible, en détruisant les inflorescences à
                        la fin de la floraison, en arrachant la plante dès la germina!on et
                        avant que la racine ne soit trop développée, par fauchage ou par
                        labour à par!r de mai-juin pour les grandes zones infectées.

                         Inflamma!on due à la Berce du Caucase

   Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site de Tela Botanica:
   h"p://www.tela-botanica.org/eflore/BDNFF/4.02/nn/31635
Les espèces exo!ques envahissantes
                Les Asters américains
                                              Aster spp.

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Descrip on
Il existe plusieurs espèces d’asters américains, très proches du
point de vue morphologique. Les 3 principales espèces d’asters na-     Origine: Amérique du Nord
turalisés en France sont l’Aster lancéolé (lanceolatus Willd.),
                                                                       Famille: Asteraceae
l’Aster de Virginie (novi-belgii L.) et l’Aster à feuilles de saule
(salignus Willd.).
Ces Asters sont surtout invasifs en milieux humides. Ils colonisent
les berges des cours d’eau, les peupleraies ou encore les clairières
fores!ères alluviales.

Morphologie
Ce sont des plantes vivaces d’une hauteur supérieure à 60 cm qui présentent des stolons souterrains
(sorte de !ge horizontale généralement munie ça et là de racines) et formant de vastes massifs. Ses
fleurs peuvent être blanches, bleues, roses, lilas ou violacées et le pic de floraison a lieu en au-
tomne.

                                                                  Aster de Virginie
Les espèces exo!ques envahissantes
        Les espèces exo!ques envahissantes

l’Aster à feuilles
    de saule
Reproduc on                                                 Présence sur le territoire
Pouvant se propager par mul!plica!on végéta!ve à            L’Aster à feuilles de saule et l’Aster de
l’aide de leurs !ges souterraines mais aussi par leurs      virginie sont présents dans l’estuaire
fruits munis d’une aigre#e (sorte de touffe de poils),       de la Slack et certainement d'autres
les Asters ont une capacité de colonisa!on importante.      sta!ons.

                       Impacts
                       Ce sont des espèces très compé!!ves, formant des colonies denses qui
                       concurrencent fortement les végéta!ons des prairies ou de zones hu-
                       mides.

                       Techniques connues de lu"e
                       Outre les ac!ons préven!ves, la lu#e passe par une destruc!on des
                       plants afin d’éviter la produc!on de graines et d’affaiblir les rhizomes.
                       Ce#e destruc!on se fait via un arrachage ou un fauchage des plants.
                       Pour une efficacité op!male l’opéra!on doit être effectuée au printemps
                       et en fin d’été avant la floraison.

      Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site de Tela Botanica:
    l’Aster lancéolé
      Aster de Virginie : h#p://www.tela-botanica.org/eflore/BDNFF/*/nn/7873
      Aster lancéolé : h#p://www.tela-botanica.org/nn7854
      Aster à feuilles de saule : h#p://www.tela-botanica.org/eflore/BDNFF/*/nn/7897
Les espèces exo!ques envahissantes
                La tortue de Floride
                                    Trachemys scripta elegans

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Descrip on                                                  Mensura ons :

La Tortue de Floride est une espèce originaire d’Amé-       -   Mâle adulte: 9-10 cm
rique, importée en France depuis les années 70. Les in-     -   Femelle adulte: 15-19.5 cm
dividus grossissent très vite, deviennent encombrants,      Longévité : 30 ans en moyenne - 75
parfois agressifs et sont libérés dans la nature.           ans maximum (nature)
Elle se main!ent bien dans les plans d'eau rela!vement      Hiberna on : novembre-mars
étendus, profonds et envasés : canaux, rivières à cours
                                                            Régime alimentaire :
lent, étangs, y compris dans des secteurs urbanisés ou
fréquentés par l'homme. La Tortue de Floride a une ac-      Adulte : omnivore
!vité diurne et peut se rencontrer de fin mars à no-         Juvénile : vers, mollusques, insectes
vembre. Elle a une vie essen!ellement aqua!que et           aqua!ques, pe!ts crustacés, pe!ts
grimpe sur tout ce qui émerge pour s'exposer au soleil.     poissons, larves d'amphibiens.
Les espèces exo!ques envahissantes
        Les espèces exo!ques envahissantes

                                             Morphologie:
 Présence sur le territoire                  La tortue de Floride est de couleur vert foncé et zébrée
                                             de jaune, avec des marques rouges dis!nc!ves de
 Présente dans le bassin de l’Aa et le ma-
                                             chaque côté de la tête.
 rais audomarois
                                             Sa mâchoire inférieure arrondie permet aussi de la re-
 Présente sur les communes traversées
                                             connaître plus facilement que d’autres espèces de tor-
 par l’Aa et ses affluents
                                             tue chez qui la mâchoire est plutôt carrée.
                                             D'autres espèces de tortue introduites, à marques
                                             jaunes au lieu de ces marques rouges, sont à surveiller.
Impacts
La tortue de Floride peut entrer en compé!!on avec les espèces
de tortues de France mais ces effets sont inexistants dans le bassin
(absence des espèces concernées par la concurrence et effec"fs
faibles). Elle peut aussi jouer un rôle de préda!on sur les amphi-
biens et les poissons.
Elle peut transme%re la salmonellose aux personnes immunodéfi-
ciences.
Localement l'espèces ne semble pas ou plus se reproduire.

Techniques connues de lu"e
Aucune ; seul le recueil de ces espèces par des associa!ons, lors-
que les propriétaires souhaitent s’en défaire, permet de résoudre
en par!e le problème.
Les espèces exo!ques envahissantes
                  Le ragondin
                                        Myocastor coypus

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Descrip on                                                                Mensura ons :
Le ragondin est originaire d’Amérique du Sud , introduit volontairement   Tête et corps : 35-65 cm.
en France pour la pelleterie puis pour l’usage de sa fourrure.            Queue : 25-45 cm.
Ce"e espèce est présente dans les marais, les bordures de rivières,       Poids : 4-10 kg (moyenne
d’étangs et de lacs. Il vit principalement au niveau des zones humides    mâle 6,6 kg ; femelle 6
et préfère les eaux stagnantes envahies par la végéta!on. Les étendues    kg).
de roseaux et les digues, avec leurs communautés de plantes aqua-         Longévité : 4 ans
!ques, sont une composante importante de l’habitat.                       (nature), 6-8 ans

Sous nos la!tudes, il creuse fréquemment des terriers pour me"re bas
ou se protéger des rigueurs du climat.

Morphologie
Le Ragondin est un gros rongeur massif, de couleur brune et à queue cylindrique. L’adapta!on à la
vie aqua!que est marquée par la présence d’une palmure entre les 4ème et 5ème orteil.
Les espèces exo!ques envahissantes
        Les espèces exo!ques envahissantes

Confusion possible
La confusion avec le rat musqué est possible. Voici quelques différences:
·    Le rat musqué est bien plus pe!t (moins de 2 kg) que le ragondin qui a"eint parfois la
     dizaine de kilos ;
·    Le Ragondin a la queue « ronde » alors que le rat musqué a la queue « plate ».

Impacts
Le ragondin peut contribuer à la dispari!on de frayères (poissons
et amphibiens), de zones de pontes des mollusques et des
insectes.
Pour l’homme, il peut être vecteur de parasites et de maladies
(fasciolose, leptospirose, tularémie).
Tout comme le rat musqué, il peut être à l’origine :
·    des dommages agricoles : dégâts aux cultures céréalières, et
     be"eravières, aux cultures maraîchères, aux prairies) ;
·    des dommages hydrauliques : dégâts aux berges et aux
     digues ;
·    des dommages au réseau rou!er (affaissements) ;
·    des dommages à la pêche et à la pisciculture (pertes d’eau
     des étangs, dégâts aux filets, destruc!on des frayères).
Les espèces exo!ques envahissantes
                 Le rat musqué
                                         Ondatra zibethicus

13
Descrip on
                                                                   Mensura ons :
Le rat musqué est une espèce nord-américaine introduite en
                                                                   Tête et corps : 25-40 cm.
Europe près de Prague en 1905 comme gibier. En France, son
introduc!on volontaire pour la pelleterie date de 1928.            Queue : 19-28 cm.

Le Rat musqué habite préféren!ellement les eaux douces             Poids : 0,6-2,4 kg.
calmes, stagnantes, les étangs et marais. Il s’installe égale-     Longévité : 3 ans (dans la
ment dans les canaux, les polders, les prairies humides des        nature), 10 ans (en cap!vi-
vallées des rivières ; on le rencontre aussi dans les forêts hu-   té).
mides.
Des indices trahissent sa présence : hu"es (amas de végétaux cimentés avec de la boue) édifiées
sur les hauts-fonds des grands plans d’eau, terriers creusés dans les berges des cours d’eau ou des
étangs, "salles à manger" où il a l'habitude de consommer sa nourriture, montées et descentes sur
les rives abruptes, plages de végéta!on faucardée, bois rongés à fleur d'eau, coulées aqua!ques et
terrestres, fientes rassemblées aux lieux de déféca!on, empreintes avec la trace de la queue et du
talon des pa"es postérieures ne"ement marquées.
Les espèces exo!ques envahissantes
          Les espèces exo!ques envahissantes

                                    Morphologie
    Présence sur le territoire
                                    Le rat musquée est un gros rongeur massif, de couleur brune et à
    Présent dans la plupart des
                                    queue cylindrique. L’adapta!on à la vie aqua!que est marquée
    marais, mares et rivières.
                                    par la présence d’une palmure entre les 4ème et 5ème orteil.

Confusion possible
La confusion avec le rat musqué est possible. Voici quelques diffé-
rences:
·      Le rat musqué est bien plus pe!t (moins de 2 kg) que le ragondin
       qui a"eint parfois la dizaine de kilos;
·      Le Ragondin a la queue « ronde » alors que le rat musqué a la
       queue « plate ».

Impacts
Il peut entrer en compé!!on avec les espèces autochtones (Grand
campagnol), déstabiliser les berges des canaux en y creusant ses
galeries. Le rat musqué est aussi vecteur de parasites et de mala-
dies (fasciolose, leptospirose, tularémie).
Les espèces exo!ques envahissantes
         Les espèces exo!ques envahissantes

Il peut créer :
·    des dommages agricoles : dégâts aux cultures céréalières, et be"eravières, aux cultures maraî-
     chères, aux prairies) ;
·    des dommages hydrauliques : dégâts aux berges et aux digues ;
·    des dommages au réseau rou!er (affaissements) ;
·    des dommages à la pêche et à la pisciculture (pertes d’eau des étangs, dégâts aux filets, des-
     truc!on des frayères).

Techniques connues de lu"e
Il existe une méthode perme"ant de lu"er et de réguler la popula!on de rats musqués : la lu"e
mécanique. Celle-ci peut s’effectuer de diverses manières :
·    la gêne ou perturba!on ;
·    les !rs ;
·    le déterrage ;
·    le piégeage .
Le Putois semble le seul prédateur naturel du rat musqué.
Les espèces exo!ques envahissantes
              L’écrevisse de Louisiane
                                        Procambarus clarkii

14
Descrip on
L’Ecrevisse de Louisiane est originaire d’Amérique du Nord. Introduite à   Embranchement : Arthro-
plusieurs reprises en France à par!r de 1975, elle est aujourd’hui pré-    poda
sente dans 25 départements. L’espèce vit dans les annexes alluviales       Classe : Malacostraca
des cours d'eau, les marais et les plans d'eau ; elle affec!onne les eaux   Ordre : Decapoda
peu profondes. L’Ecrevisse de Louisiane préfère les eaux chaudes (22°C     Famille : Cambaridae
à 25°C) et résiste aux températures basses. Elle se reproduit entre juin   Genre : Procambarus
et septembre bien qu’elle puisse pondre plusieurs fois dans l’année.

Morphologie
Au stade juvénile, l’Ecrevisse de Louisiane est de couleur brun-verdâtre . A l'âge adulte, elle est ca-
ractérisée par ses couleurs allant du gris-rouge au rouge vif. Elle est facilement reconnaissable grâce
aux points rouges qui ornent ses pinces et son corps. Elle mesure 10 à 15/20 cm à l'âge adulte et ses
pinces sont presque aussi longues.
Il existe une dis!nc!on entre les 2 sexes : le mâle présente deux grandes paires d’appendices sur les
deux premiers segments de l’abdomen ; ils sont absents chez la femelle.
Les espèces exo!ques envahissantes
        Les espèces exo!ques envahissantes

Impacts
                                                                       Présence sur le territoire
Ce#e espèce peut entrer en compé!!on avec les espèces autoch-
tones (autres écrevisses, poissons) et provoquer ainsi des déséqui-    Présente dans le marais au-
libres .Elle peut également être vecteur d’agents pathogènes aux-      domarois
quels les autres espèces d’écrevisses sont sensibles.                  L’Aa - Basse Meldyck (St
Elle peut aussi détériorer les filets de pêche dans les plans d’eau à   omer, Arques)
voca!on piscicole, ou provoquer des désordres hydrauliques tels
que perfora!on des digues, berges, levées, minage des fonds, van-
nages, barrages…

                              Techniques connues de lu"e
                              Par soucis de préserva!on de notre espèce indigène, les écrevisses
                              de Louisiane sont déclarées nuisibles. A ce !tre, il est donc stricte-
                              ment interdit de les introduire dans les eaux libres, de les transpor-
                              ter à l’état vivant et de les commercialiser sans autorisa!on préfec-
                              torale. Et pour limiter leur propaga!on, le seul moyen écologique
                              est la capture. La pêche de ces écrevisses est donc autorisée par-
                              tout, en toutes saisons sans limita!on de taille ou de quan!té; tou-
                              tefois, il faut être muni de la carte de pêche.
Les espèces exo!ques envahissantes
                 Le crabe chinois
                                          Eriocheir sinensis

15
Descrip on
Le crabe chinois est originaire d’Asie Orientale. Il passe l'es-   Embranchement : Arthropodes
sen!el de son existence en eau douce, mais il doit retourner       Classe : Crustacés
en mer pour se reproduire.
                                                                   Ordre : Décapodes
                                                                   Famille : Grapsidae
Morphologie
D’une taille de 6 * 6 cm environ, il peut a"eindre jusqu’à 9 cm.
Sa carapace est de couleur vert-olive, parfois tachetée, plus ou moins quadrangulaire; les bords an-
térieurs possèdent 4 dents. La première paire de pa"es ambulatoires est munie de fortes pinces très
velues.
Les espèces exo!ques envahissantes
      Les espèces exo!ques envahissantes

Présence sur le territoire
Il aurait été observé dans les   Impacts
canaux d’Eperlecques.            Le crabe chinois est une espèce préoccupante de par sa concur-
L’Aa - Basse Meldyck (Arques     rence avec les espèces locales et son ac!vité fouisseuse qui en-
à Blendecques), le Wime-         dommage les rives et les systèmes de drainage colmatés .
reux.
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