Les mesures d'hygiène et la prévention du risque infectieux - Initiatives et expériences en pratique de médecine libérale
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Les mesures d’hygiène et la prévention du risque infectieux Initiatives et expériences en pratique de médecine libérale Dr Thierry LABARTHE URPS Médecins Libéraux de Bretagne
L’hygiène d’un lieu de soins, c’est la sécurité ! les obligations déontologiques et réglementaires. la prise en compte des différentes recommandations (HAS-2007) La « structure cabinet de ville » a un niveau d’équipement hétérogène et de densité de personnel qui varie selon la spécialité exercée.
L’hygiène d’un cabinet médical Trois axes principaux : les locaux (les aménagements, les revêtements utilisés et les zones identifiées et individualisées…), la protection du médecin et de son personnel (vaccinations obligatoires et recommandées, les règles d’hygiène et de manipulation des déchets, les tenues et équipements de protection ainsi que les conduites en cas d’accidents…) les matériels ou dispositifs médicaux (usage unique, désinfection et stérilisation du matériel réutilisable, le tri et l’élimination spécifiques des déchets…).
Trois points forts issus de la circulaire ministérielle (19 /8/2009) et du plan stratégique national de prévention des infections associées aux soins (PSNPIAS) : renforcer les bonnes pratiques pour réduire au plus bas les Infections Associés aux Soins (IAS) évitables, renforcer la maitrise des BMR (Bactéries Multi Résistantes) promouvoir le bon usage des antibiotiques.
Les Unions Régionales et tout particulièrement celle de Bretagne ont œuvré depuis longtemps pour cette démarche QUALITE : grille d’évaluation de l’hygiène des cabinets médicaux validée ANAES (URML Bretagne et Nord- Pas de Calais – CNSD35 -2006), l’expérience INFOPROXIMED, les Groupes Qualités (thématiques annuelles sur l’hygiène, et le bon usage des antibiotiques)
Le contexte CCLIN / HAS ARLIN DGS CSP CCLIN : Centre de coordination de la lutte contre les infections nosocomiales CSP : Code de la Santé Publique DGS : Direction générale de la Santé HAS : Haute Autorité en Santé Référentiel d’auto-évaluation de l’organisation des cabinets libéraux
Un travail inter-régional et pluridisciplinaire Dr Moreau – Dr Bataillon – Dr Chapuis – Dr Deschaux - C. Biard Avec le soutien du Fonds d’Aide à la Qualité des Soins de Ville de Bretagne et du Nord Pas de Calais 2006
Le référentiel « Démarche qualité des cabinets libéraux » Chapitre 2 – Hygiène au cabinet Thème 6 : La protection du praticien et du personnel du cabinet Observations Actions HYG 6.1 : Une procédure décrivant la Oui conduite à tenir en cas d’accident Non d’exposition au sang (AES) est disponible NA et affichée. HYG 6.4 : Les aiguilles ne sont jamais Oui Des références réglementaires recapuchonnées (répondre oui si tel est le cas et Non non s’il arrive que l’on recapuchonne des aiguilles usagées) NA HYG 6.5 : Le praticien et son personnel Oui Des annexes pour aller plus loin sont à jour de leurs vaccinations Non obligatoires (Hépatite B, diphtérie, NA tétanos-poliomyélite, tuberculose). Décret n° 94-352 du 4 mai 1994 du code du travail relatif à la protection des travailleurs contre les risques résultant de leur exposition à des agents biologiques Circulaire DGS/DH/DRT/DSS n° 98-228 du 9 avril 1998 relative aux recommandations de mise en oeuvre d'un traitement antirétroviral après exposition au risque de transmission du VIH Circulaire DGS/DH n° 98-249 du 20 avril 1998 relative à la prévention de la transmission d'agents infectieux véhiculés par le sang ou les liquides biologiques lors des soins dans les établissements de santé Circulaire DH/SI2-DGS/VS3 n°554 du 1er septembre 1998 relative à la collecte des objets piquants, tranchants souillés Article L3111-4 du code de la santé publique Une personne qui, dans un établissement ou organisme public ou privé de prévention ou de soins, exerce une activité professionnelle l'exposant à des risques de contamination doit être immunisée contre l'hépatite B, la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite. Les personnes qui exercent une activité professionnelle dans un laboratoire d'analyses de biologie médicale doivent être immunisées contre la fièvre typhoïde. Modèle de conduite à tenir en cas d’accident d’exposition au sang
Une démarche d’amélioration T1 : T2 : T3 : l’auto-évaluation Mise en œuvre du Vérification de la plan mise en oeuvre d’amélioration
Les résultats (exemples) Précautions standard 100,0 Précautions standard 68,5 Protection du Désinfection des Désinfection des mains 78,5 personnel 50,0 mains DM 62,9 0,0 Entretien des locaux 53,0 Gestion des DM déchets Gestion des déchets 71,2 Entretien des locaux Protection du personnel 66,6 HYG 1.2 : En cas de risque de contact avec du sang ou tout liquide biologique, le praticien porte des gants 78 % HYG 2.1 : Il existe au cabinet des protocoles écrits décrivant les techniques de lavage des mains. 23 % HYG 3.5 : Il existe une traçabilité de la stérilisation et de la désinfection permettant de faire le lien avec le patient pour lequel le matériel a été utilisé. 11 % HYG 4.5 : Le personnel qui assure l’entretien des locaux est formé aux techniques de bionettoyage et à l’utilisation des produits. 5% HYG 5.1 : Les déchets d’activité de soins à risque infectieux (DASRI)* sont triés dès leur production selon une filière distincte des déchets assimilables aux ordures ménagères (DOM). 70 % HYG 6.3 : Les aiguilles ou tout autre objet piquant/coupant/tranchant sont directement triés par la 75 % personne réalisant l’acte.
Des actions d’amélioration Exemples d’action d’amélioration à l’initiative des professionnels à la suite de l’auto-évaluation Hygiène : Tenir à disposition un protocole de lavage des mains Mettre en place une traçabilité de la désinfection du matériel Formaliser un protocole d’entretien des locaux Former le personnel d’entretien Tenir à disposition la conduite à tenir en cas d’AES
Merci de votre attention
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