Les programmes de l'école élémentaire - Metz 9 janvier 2017 Marie-Hélène Leloup, IGEN

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Les programmes de l’école
       élémentaire
              Metz
         9 janvier 2017
   Marie-Hélène Leloup, IGEN
Plan de l’intervention
• Présentation générale
• Les spécificités du cycle 2
• Les spécificités du cycle 3
• Points de vigilance quant à la mise en œuvre des
  programmes de français et de mathématiques
• Zoom sur
    – la culture littéraire et artistique
    – nombres et calculs
• Les points de vigilance dans les autres domaines
  d’enseignement
Présentation générale :
                 des programmes en trois volets
Le volet 1 donne les spécificités du cycle.
Le volet 2 détaille les contributions essentielles des différents
enseignements aux cinq domaines du socle commun de connaissances, de
compétences et de culture :
    • les langages pour penser et communiquer (Comprendre, s’exprimer en utilisant la langue française à l’oral et à l’écrit -
      Comprendre, s’exprimer en utilisant une langue étrangère et le cas échéant une langue régionale - Comprendre,
      s’exprimer en utilisant les langages mathématiques, scientifiques et informatiques - Comprendre, s’exprimer en utilisant
      les langages des arts et du corps) ;
    • les méthodes et outils pour apprendre ;
    • la formation de la personne et du citoyen ;
    • les systèmes naturels et les systèmes techniques ;
    • les représentations du monde et l’activité humaine.
Le volet 3 décrit les enseignements, on y trouve, pour presque toutes les
disciplines :
    • une présentation des objectifs de l’enseignement de la discipline au cycle concerné ;
    • les compétences travaillées ;
    • les attendus de fin de cycle détaillés dans des tableaux présentant les « Connaissances et compétences associées » et
      des « Exemples de situations, d’activités et de ressources pour l’élève », l’ensemble est complété de « Repères de
      progressivité » ;
    • des croisements entre enseignements.
Présentation générale :
         un parti pris rédactionnel différent
• Des programmes qui vont au-delà de la seule dimension
  programmatique.
• Une centration sur les apprentissages des élèves et pas seulement
  sur les contenus à enseigner : identification des compétences visées
  en fin de cycle et des connaissances constitutives de ces
  compétences. Des repères pour la progressivité des apprentissages
  qui s’attachent à quelques points particuliers.
• Des indications didactiques ou pédagogiques : orientations pour
  guider la mise en œuvre, attention portée aux démarches, aux
  processus et explicitation d’activités permettant aux élèves de
  développer les compétences attendues.
• Des programmes articulés au socle
Présentation générale :
         Programmes et socle commun
   Domaine 2 : Des méthodes et outils pour apprendre
• Investir progressivement l’art à partir de
  questionnements (C2/C3)
• 6 compétences en mathématiques (C2-C4) :
  chercher, modéliser, représenter, raisonner,
  calculer et communiquer
• Travailler des compétences en géographie (C3) :
  nommer, localiser, situer, mémoriser, utiliser
  les termes appropriés, appréhender la notion
  d’échelle
Présentation générale :
        programmes et socle commun
Domaine 3 : Formation de la personne et du citoyen

• EMC : Jugement, « penser par soi-même et
  avec les autres » (C2) : initiation aux
  différences entre penser, croire et savoir

• EPS (C2-C4) : partager des règles, assumer
  des rôles et des responsabilités pour
  apprendre à vivre ensemble

• Histoire (C2) : distinguer la réalité et la fiction
Les spécificités du cycle 2 (1)
• Au cycle 2, les élèves ont le temps d’apprendre
   – Prendre en compte les différences entre enfants à l’entrée du
     cycle 2 (pas d’élève en échec) ; les connaissances font l’objet de
     reprises constantes, des aménagements pédagogiques sont
     prévus pour les élèves qui ont des besoins éducatifs particuliers
   – Cela ne veut pas dire qu’on reporte en fin de cycle les
     apprentissages
• Au cycle 2, sens et automatisation se construisent simultanément
   – Dans les différents domaines d’enseignement, les programmes
     s’appuient sur des activités de mémorisation, d’entrainement,
     donc sur des temps et activités spécifiques, par le biais d’exercices
     systématiques.
   – Mais une automatisation sans sens ne donne pas accès au savoir
     et n’est pas forcément durable.
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Un exemple, la lecture au cycle 2 :
    automatiser l’identification des mots
• Maîtrise du fonctionnement du code
  phonographique
  – importance du travail simultané du décodage et
    de l’encodage
• Entrée dans le fonctionnement
  orthographique
  – connaissance des régularités, mémorisation des
    mots irréguliers fréquents
  – centrer l’étude de la langue sur ce point (la
    grammaire au service de l’orthographe)
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La langue française, objet
 d’apprentissage : construire le sens (1)
• Deux visées : la compréhension de textes narratifs
  et documentaires (C3)
  – Condition 1 : enseigner explicitement la compréhension
       • comprendre les textes
       • contrôler sa compréhension
       • justifier son interprétation à partir de textes à visée
         différente et de genres variés
  Faire construire des stratégies pour relier les connaissances du
  monde du lecteur avec le texte ; pour identifier l’explicite du
  texte ; pour commencer à entrer dans l’implicite et résoudre ses
  difficultés.
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La langue française, objet
d’apprentissage : construire le sens (2)
 – Condition 2 : un apprentissage simultané et
   complémentaire de la lecture et de l’écriture
 – Condition 3 : prendre en compte le décalage
   important entre les compétences à l’oral et à
   l’écrit des élèves en début de cycle 2

 Assurer une pratique quotidienne de l’écrit et faire progresser
 les élèves dans l’usage d’un oral plus formel et mieux
 structuré

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Les spécificités du cycle 2 (2)
• Au cycle 2, la langue française constitue l’objet
  d’apprentissage central
   – Dans l’ensemble des enseignements, la langue est un outil
     de communication qui permet de questionner, d’échanger,
     de rendre compte à l’oral comme à l’écrit. Elle permet
     l’expression du locuteur. Elle est un vecteur
     d’apprentissages (lexique spécifique et genres discursifs
     oraux intégrés aux différents enseignements).
   – Permettre l’utilisation par tous des utilisations du langage
     que l’école sollicite pour apprendre et comprendre est une
     condition de l’atteinte des objectifs assignés à l’école.
Les spécificités du cycle 2 (3)
•   Au cycle 2, on ne cesse d’articuler le concret et l’abstrait
     – Observations et manipulations mènent à la représentation analogique
       (dessins, images, schématisations) ou symbolique (nombres, concepts)
     – Lien entre familiarisation pratique et élaboration conceptuelle. Par, le
       nombre est un outil d’anticipation qui permet « d’économiser » le
       passage par le réel.
•   Au cycle 2, l’oral et l’écrit sont en décalage important
     – Ce qu’un élève est capable de comprendre et de produire à l’oral est
       d’un niveau très supérieur à ce qu’il est capable de comprendre et de
       produire à l’écrit.
     – L’oral est un support pour entrer dans l’écrit
     – Dans tous les enseignements, les élèves apprennent que parler ou
       écrire, c’est à la fois traduire ce qu’on pense et respecter des règles,
       c’est être libre sur le fond et contraint sur la forme.
Les spécificités du cycle 2 (4)
• Au cycle 2, les connaissances intuitives tiennent encore une
  place centrale
   – Les connaissances sur le monde, acquises de façon
     implicite dans d’autres environnements, sont le point de
     départ des apprentissages explicites de l’école.
   – Mais elles sont aussi sources d’inégalités : l’école doit
     veiller à ce que les situations d’apprentissage proposées
     permettent une expérience et une mise en mots
     partagées.

IGEN – Groupe de l'enseignement primaire – Atelier programmes C2 – Septembre-octobre 2016   13
Les spécificités du cycle 2 (5)
• Au cycle 2, on réalise des activités scolaires
  fondamentales
   – Résoudre un problème, mettre en œuvre une
     démarche d’investigation, comprendre et interpréter
     un texte en français, comparer des œuvres d’art,…sont
     autant d’activités scolaires fondamentales qui
     construisent des automatismes méthodologiques.
   – Elles ont à être explicitées par les enseignants de
     manière à ce que les élèves comprennent la nature de
     la tâche.
Les spécificités du cycle 2 (6)
• Au cycle 2, on justifie de façon rationnelle :
  l’exemple de la métacognition en français
 A l’oral, dès le cycle 2, développement d’une posture
critique par rapport au langage produit ( prise en compte de
règles, reformulation, autocorrection)
En lecture, rappel de l’importance du contrôle de la
compréhension
Prise en compte de l’écriture en tant que processus, depuis
la préparation en amont de l’écrit à produire jusqu’à la
réécriture et la prise en compte des normes de l’écrit
(cohérence textuelle et vigilance orthographique) dès le
cycle 2.
Les spécificités du cycle 3 (1)
• Un cycle de consolidation des apprentissages fondamentaux est
  une propédeutique pour faciliter le passage au collège avec une
  place particulière de la classe de sixième.
   – Consolider c’est d’abord stabiliser et s’assurer de la maîtrise par tous
     les élèves des apprentissages fondamentaux engagés dans le cycle2,
     notamment ceux qui concernent les langages:
       • La maîtrise de la langue française qui reste un objectif central.
       • En langue vivante étrangère ou régionale , il s’agit de viser le niveau de
         compétences attendu en référence au CECRL dans toutes les activités
         langagières et d’intégrer la dimension culturelle de cet enseignement.
       • En ce qui concerne les langages scientifiques , le cycle 3 poursuit la
         construction des nombres entiers, introduit les fractions et les décimaux, et
         installe tous les éléments qui permettent de décrire, d’observer et de
         caractériser les objets qui nous entourent.
       • Dans le domaine des arts, il s’agit, à travers une pratique réelle, de maîtriser
         progressivement les langages artistiques étudiés.
       • En EPS, domaine qui contribue aussi à l’éducation à la santé, les élèves
         poursuivent l’exploration de leurs possibilités et poursuivent leurs
         apprentissages moteurs. Ils renforcent les compétences acquises au cycle 2.
Les spécificités du cycle 3 (2)
• Par leur meilleure maîtrise des différents langages, les élèves
  acquièrent une autonomie leur permettant d’entrer dans les
  différents champs disciplinaires, propédeutique du cycle 4.
    – L’histoire et la géographie poursuivent la construction du rapport des
      élèves à l’espace et au temps.
    – L’enseignement des sciences et de la technologie offre aux élèves
      l’opportunité d’acquérir une première culture scientifique
      indispensable à la compréhension du monde et des grands défis de
      l’humanité.
    – Les autres domaines garantissent l’acquisition d’une culture commune
      physique sportive et artistique qui contribue à la formation du citoyen.
• De manière plus générale l’élève se familiarise avec différentes
  sources documentaires, en particulier celles issues du numérique et
  accède à une réflexion plus abstraite qui favorise le raisonnement.
Les spécificités du cycle 3 (3)
• Des ruptures au cours du cycle 3 :
   - dans le développement de l’enfant ;
   - entre école et collège ;
   - entre les modes d’enseignement et d’apprentissage.
• Un cycle pour consolider et assurer la continuité
   - stabiliser les apprentissages (du C2) ;
   - installer des savoirs, des méthodes qui permettent de
     réussir la scolarité secondaire (vers le C4).
• Une responsabilité didactique des équipes :
   - élaborer des progressions ;
   - aider les élèves à relier les savoirs disciplinaires entre eux.
Points de vigilance dans la mise en
  œuvre des programmes de français
• L’accent mis sur la l’activité langagière et la production
  verbale
• La pluri dimensionnalité de l’apprentissage de la lecture
  (code, compréhension, motivation)
• Une pratique régulière des activités d’écriture
• L’enseignabilité de l’oral (pratique et objet d’enseignement)
• Transversalité des apprentissages langagiers qui s’exerce
  dans le cadre de séances dédiées et dans d’autres champs
  disciplinaires
• La fonctionnalité de la grammaire (une grammaire au
  service de l’orthographe, de la compréhension et de la
  production)
Points de vigilance dans la mise en œuvre des
        programmes de mathématiques
• Tenir compte de la progressivité des apprentissages :
  laisser le temps nécessaire, à la fois en n’introduisant
  pas certaines techniques ou connaissances trop tôt
  avant que certaines notions soient correctement
  installées (introduction précoce de la classification des
  triangles, entrée dans les opérations mathématiques
  par les techniques opératoires), mais aussi en
  introduisant certaines notions suffisamment tôt dans le
  cycle pour qu’elles puissent effectivement être
  maîtrisées au niveau attendu en fin de cycle (une
  introduction des nombres décimaux en période 4 ou 5
  de CM1 est trop tardive).
Points de vigilance dans la mise en œuvre des
        programmes de mathématiques
• Au cycle 3, les élèves doivent construire de véritables
  connaissances solides sur la proportionnalité et
  apprendre à maîtriser des procédures diverses pour les
  résoudre. Cela ne pourra se faire sans un
  enseignement rigoureux, construit, présentant des
  phases de découverte, d’apprentissage, d’entraînement
  et d’institutionnalisation. Comme la proportionnalité
  se rencontre dans les trois parties, ce sera aux
  enseignants de rassembler les diverses expériences des
  élèves dans ces trois domaines pour faire les
  rapprochements indispensables à l’établissement de
  savoirs robustes.
Français, zoom sur un nouveau domaine « la
      culture littéraire et artistique »
  ■Cycle 2 – Préambule
  « La fréquentation d’œuvres complètes (lectures
  offertes ou réalisées par les élèves eux-mêmes,
  en classe ou librement) permet de donner des
  repères autour de genres, de séries, d’auteurs…
  De cinq à dix œuvres sont étudiées par année
  scolaire du CP au CE2. Ces textes sont empruntés
  à la littérature de jeunesse et à la littérature
  patrimoniale (albums, romans, contes, fables,
  poèmes, théâtre). »

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La culture littéraire et artistique
Au cycle 3, la quantité de lecture doit augmenter significativement en même
temps que doit commencer à se construire et se structurer la culture littéraire
des élèves. Doivent ainsi être lus au moins :
• en CM1 : cinq ouvrages de littérature de jeunesse contemporaine et deux
    œuvres classiques ;
• en CM2 : quatre ouvrages de littérature de jeunesse contemporaine et
    trois œuvres classiques ;
• en 6ème : trois ouvrages de littérature de jeunesse contemporaine et trois
    œuvres classiques.
Ces ouvrages et ces œuvres doivent relever de genres variés : contes, romans,
recueils de nouvelles, pièces de théâtre, recueils de poésie, albums de bande
dessinée, albums. Ils sont lus de préférence dans leur intégralité, en
particulier pour les ouvrages de littérature de jeunesse, ou peuvent faire
l’objet de parcours de lecture pour les œuvres les plus longues ou les plus
exigeantes.

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La culture littéraire et artistique
 Ce nouveau domaine pour le cycle 3 est porteur d’enjeux
  littéraires et de formation personnelle. Il vise la construction
  d’une culture commune, propose des ouvertures vers d’autres
  domaines artistiques et établit des liens propices à un travail
  commun entre différents enseignements.
• Au CM1 et au CM2, les connaissances sur le fonctionnement
  des textes littéraire doivent se développer de manière
  empirique à travers les activités de lecture. Les connaissances
  liées au contexte des œuvres (situation dans le temps, mise en
  relation avec des faits historiques et culturels) sont apportées
  pour résoudre des problèmes de compréhension et
  d’interprétation et enrichir la lecture.
La culture littéraire et artistique
• Les activités de lecture doivent permettre aux élèves
  de verbaliser, à l’oral ou à l’écrit, leur réception des
  textes et des œuvres.
• Elles mêlent de manière indissociable compréhension
  et interprétation. Elles supposent à la fois une
  appropriation subjective des œuvres et des textes lus,
  une verbalisation de ses expériences de lecteur et un
  partage collectif des lectures pour faire la part des
  interprétations que les textes autorisent et de celles
  qui sont propres au lecteur.
Mathématiques, zoom sur « Nombres et
  calculs »
NOUVEAUTÉS
Au cycle 2 :
 Un travail sur les nombres, dans la continuité de ce qui est mené dans le cadre des
   nouveaux programmes de maternelle (décomposition-recomposition). On cherche
   moins à compter « loin », l’objectif premier est d’appréhender le concept de nombre.
Au cycle 2, comme au cycle 3 :
 Une place renforcée du calcul en ligne, travail intermédiaire entre le calcul mental et
   le calcul posé, permettant de soulager la mémoire de travail lors d’un calcul mental :
   5×36 = 5×2×18 = 10×18 = 180 ; 5×36 = 150 + 30 = 180.
 Importance soulignée de la demi-droite graduée, qui permet de construire des images
   mentales en lien avec la notion de longueur et d’instiller la notion de continuité.
 Rappel de l’importance des opérations posées tout en n’en faisant pas un préalable à
   l’introduction des opérations mathématiques ; on observe un décalage dans leur
   introduction par rapport au programme de 2008, même si les repères de
   progressivités proposent les mêmes attendus en fin d’école primaire (ex. de la
   division).
Mathématiques
 Nombres et calculs

                             2008                                                         2015
                                                              Au CP, les élèves commencent à résoudre des problèmes
                                                              additifs et soustractifs
      Produire et reconnaître les décompositions additives
                                                              progressivement mémoriser des faits numériques :
      des nombres inférieurs à 20 (“table d’addition”).
                                                              décompositions/recompositions additives dès début de cycle
      Calculer mentalement des sommes et des différences.
CP                                                            (dont les tables d’addition)
      Connaître et utiliser les techniques opératoires de
                                                              développer des procédures de calcul adaptées aux nombres en
      l’addition et commencer à utiliser celles de la
                                                              jeu pour les additions au CP
      soustraction (sur les nombres inférieurs à 100).
                                                              Au CP, les élèves apprennent a poser les additions en colonnes
                                                              avec des nombres de deux chiffres.
      Connaître et utiliser des procédures de calcul mental
      pour calculer des sommes, des différences               Au CE1, ils consolident la maitrise de l’addition avec des
      Calculer en ligne des suites d’opérations.              nombres plus grands et avec des nombres de taille différente ;
CE1
      Connaître et utiliser les techniques opératoires de     ils apprennent une technique de calcul posé pour la
      l’addition et de la soustraction (sur les nombres       soustraction.
      inférieurs à 1 000).

CE2                                                           Au CE2, ils consolident la maitrise de la soustraction
Mathématiques
     Nombres et calculs
                                            2008                                                               2015
     CP    Connaître la table de multiplication par 2.
                                                                                       résoudre […] des problèmes multiplicatifs dans la suite
           Connaître les doubles et moitiés de nombres d’usage courant.
                                                                                       du cycle.
           Mémoriser les tables de multiplication par 2, 3, 4 et 5.
                                                                                       L’étude de la division […] est initiée au cours du cycle 2
           Connaître et utiliser des procédures de calcul mental pour calculer des
                                                                                       dans des situations simples de partage ou de
     CE1   produits.
                                                                                       groupement.
           Connaître une technique opératoire de la multiplication et l’utiliser
C2                                                                                     progressivement mémoriser des faits numériques
           pour effectuer des multiplications par un nombre à un chiffre.
                                                                                       décompositions/recompositions […] multiplicatives dans
           Diviser par 2 ou 5 des nombres inférieurs à 100 (quotient exact entier).
                                                                                       la suite du cycle (dont les tables de multiplication)
                                                                                       Au CE2, […] ils apprennent une technique de calcul
           Effectuer un calcul posé : multiplication
                                                                                       posé pour la multiplication, tout d’abord en
     CE2   Connaître une technique opératoire de la division et la mettre en
                                                                                       multipliant un nombre à deux chiffres par un nombre à
           œuvre avec un diviseur à un chiffre.
                                                                                       un chiffre puis avec des nombres plus grands.
           Multiplication d’un nombre décimal par un nombre entier.
     CM1   Division euclidienne de deux entiers.                                       division euclidienne dès le début de cycle,
           Division décimale de deux entiers.
                                                                                       multiplication d’un nombre décimal par un nombre
                                                                                       entier au CM2,
C3         Division d’un nombre décimal par un nombre entier.
     CM2                                                                               division de deux nombres entiers avec quotient
           multiplication de deux nombres entiers ou décimaux.
                                                                                       décimal, division d'un nombre décimal par un nombre
                                                                                       entier à partir du CM2.
           Connaître les tables de multiplication et les résultats qui en dérivent.
      6                                                                                Multiplication […] de deux nombres décimaux en 6e
           Savoir effectuer les quatre opérations sous les diverses formes de calcul
Mathématiques
  Nombres et calculs
POINTS DE VIGILANCE
Au cycle 2 :
 Une attention particulière portée sur les petits nombres (jusqu’à 10 ou 20)
   au cycle 1 et en début de cycle 2 (dénombrement, constitution de collections
   de cardinal donné, décomposition/recomposition).
 Une vigilance particulière pour les nombres, au nom irrégulier, de 70 à 99,
   travaillés au CP, mais aussi au CE1 tout en travaillant sur la numération jusqu’à
   1000. Ce n’est pas un préalable ; les apprentissages sur les nombres ne sont
   pas purement linéaires…
Au cycle 2, comme au cycle 3 :
 Le calcul mental reste un point fort avec une pratique quotidienne en cycle 2
   comme en cycle 3. Un juste équilibre est nécessaire entre un temps effectif
   de pratique du calcul et l’explicitation des procédures.
Mathématiques
Nombres et calculs
LES POINTS DE VIGILANCE DANS LES
       AUTRES DOMAINES
        D’ENSEIGNEMENT
Langues vivantes
 Cycles 2 et 3 - Points de vigilance
 Une mise en cohérence attendue des apprentissages
  linguistiques ; des apports culturels et de croisements
  interdisciplinaires.
 L’ambiguïté concernant la place de l’écrit au cycle 2 n’est pas
  levée, alors que la classe de CE2 appartient désormais à ce
  cycle et que dans l’apprentissage scolaire d’une langue
  étrangère, les compétences orales et écrites se soutiennent
  mutuellement.
 La validation des niveaux A1 et A2 reste problématique, tant
  les procédures et les interprétations sont diverses.
Arts plastiques
 Cycles 2 et 3 - Points de vigilance
 Trois niveaux de compétences qui se travaillent de front lors
  de chaque séance :
   • compétences travaillées : Expérimenter, produire, créer ; mettre en
     œuvre un projet artistique ; s’exprimer, analyser sa pratique, celle de
     ses pairs, établir une relation avec celle des artistes, s’ouvrir à l’altérité ;
     se repérer, dans les domaines liés aux arts plastiques, être sensible aux
     questions de l’art ;
   • compétences attendues à la fin du cycle ;
   • compétences associées à des connaissances.
 Deux démarches privilégiées : la démarche de projet, la
  démarche de questionnement
 Un lien avec le programme d’histoire des arts à construire au
  cycle 3
Education musicale
Cycles 2 et 3 - Points de vigilance
 Trois niveaux de compétences qui se travaillent
  simultanément :
   • compétences travaillées : chanter et interpréter ; écouter,
     comparer et commenter ; explorer, imaginer et créer ;
     échanger, partager et argumenter.
   • compétences attendues en fin de cycle ;
   • compétences et connaissances associées.
 Les repères de progressivité sont centrés sur le nombre
  d’œuvres ou de chants à étudier/pratiquer, davantage que sur
  des repères de progressivité didactique.
 Un lien avec le programme d’histoire des arts à construire au
  cycle 3
Histoire des arts
 Cycle 3 – Points de vigilance

 L’histoire des arts n’est pas une discipline de plus. C’est un
  enseignement pluridisciplinaire et transversal.
 A l’école élémentaire, le professeur des écoles exerce sa
  polyvalence pour trouver les cadres et les moments les plus
  propres à la construction de cet enseignement et de ses
  objectifs.
 Lorsqu’il est associé aux enseignements artistiques, il doit
  toujours être en lien avec les pratiques artistiques des
  élèves.
Éducation physique et sportive
 Cycles 2 et 3 - Points de vigilance
 L’objectif au cycle 2 est avant tout l’acquisition d’habiletés motrices
  essentielles : les pratiques sociales de référence ne sont pas une
  priorité.
 Au cycle 3, l’entrée dans des activités sportives identifiées se fait très
  progressivement sur les trois ans.
 Un projet de cycle est indispensable :
     s’assurer que les 4 champs d’apprentissage seront bien couverts
     s’assurer que pour chaque CA les attendus de fin de cycle auront le temps de
      se construire
     assurer une variété suffisante des activités
     assurer une préparation au savoir nager au cycle 2 et l’acquisition du savoir
      nager au cycle 3
 L’horaire doit être respecté, et un temps moteur effectif de 80% de
  cet horaire assuré pour les élèves.
Enseignement moral et civique
Cycles 2 et 3 - Points de vigilance

 Les quatre domaines se travaillent de concert et non
  successivement.
 L’EMC s’enseigne selon des méthodes préconisées dans les
  programmes : discussion à visée philosophique, dilemmes
  moraux, méthode de clarification des valeurs, débat réglé
  et/ou argumenté. S’y ajoutent certains outils de la pédagogie
  coopérative comme les conseils d’élèves.
 Dans ce cadre, il importe de proscrire les outils du type « fichier
  pour élève ».
 Une heure/semaine doit être consacrée à l’EMC : il s’agit d’un
  enseignement avec des contenus et des objectifs propres.
 Si des croisements sont possibles avec d’autres disciplines et/ou
  domaines d’enseignement (notamment les enseignements
  artistiques ou l’EPS), l’enseignement moral et civique doit
  conserver ses objectifs propres.
Temps et histoire / Espace et géographie
    Cycle 2 – Points de vigilance
 Un prolongement du travail mené à l’école maternelle qui nécessite un
  travail de liaison effectif entre le cycle 1 et le cycle 2 particulièrement
  sur les outils de mesure du temps et sur les outils de repérage
    Acquérir progressivement les compétences tout au long du cycle. Un
    travail d’équipe est nécessaire pour éviter les redondances et des
    approfondissements trop précoces.
 Si comme précédemment, la découverte des temps historiques est
  réservée au CE2, cette décentration progressive du temps vécu par les
  élèves à la temporalité utilisée par les historiens suppose une
  coordination avec le travail conduit en CM1 et CM 2 sur les repères et le
  sens des périodes.
 Les bases de la localisation doivent impérativement être posées au CE2
  (région, France, Monde,) de façon à faciliter le travail conduit en CM1 et CM
  2 sur la notion centrale du cycle 3 « Habiter ».
Temps et histoire
 Cycle 3 – Points de vigilance
 Un cadre résolument national voire local et un aller retour
  permanent entre le passé et le présent (traces et héritages).
 Une colonne de démarches et de contenus qui propose plus de
  contenus que de démarches et qui nécessite de déterminer une
  hiérarchie dans les sujets d’étude proposés (tout ne peut être
  traité de la même manière).
 En sixième, le changement d’échelle et de périodisation
  (préhistoire et Antiquité) est peu propice à des échanges inter
  degrés.
Espace et géographie
 Cycle 3 – Points de vigilance
 Pratiquer une géographie du concret : « Habiter » doit inclure
  les pratiques spatiales dans le sens le plus élargi ainsi que la
  cohabitation des groupes sociaux.
 Progresser de l’expérience directe au transfert (de l’espace
  local aux espaces lointains).
 Mettre en jeu la question des échelles : France/Europe/Monde,
  des relations habituelles aux réseaux (1ère approche de la
  mondialisation).
Sciences et technologie/Questionner le monde
 Cycles 2 et 3 – Points de vigilance
 Quatre grands objectifs :
   •   acquérir des connaissances,
   •   pratiquer les démarches scientifiques,
   •   construire des compétences langagières,
   •   adopter un comportement éthique et responsable (C2)
   •   distinguer faits et opinions (C3)
 Au cycle 2, gérer la diminution des horaires :
   •   faire varier la durée des séances,
   •   mettre l’accent sur la construction de notions simples : qu’est ce qu’un être
       vivant ? Quels sont les états de la matière ?... Et exploiter cet enseignement
       pour faire parler les élèves, les faire écrire et manipuler.
   •   Le professeur doit se montrer guidant.
 Au cycle 3, alterner trois types de démarche :
   • la démarche d’investigation,
   • la leçon,
   • la pédagogie de projet.
Sciences et technologie
  Cycle 3 – Points de vigilance
 Une programmation CM1, CM2, 6ème est, plus que jamais,
  nécessaire. Elle pourra s’appuyer, selon les sujets d’étude, sur
  une approche linéaire ou spiralaire.
 À l’école primaire, on veillera à faire découvrir les phénomènes
  du vivant, de la physique et de la technologie par le
  questionnement, l’observation, la description,
  l’expérimentation. Les explications scientifiques sont plutôt
  développées en classe de 6ème.
 Une difficulté: quel est le niveau attendu ?
Exemple : la notion de signal peut-être abordée aussi bien en maternelle qu’au
   lycée.
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