MÉMENTO DE L'HABITAT PRIVÉ - Édition 2019 - Anah
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MÉMENTO DE L’HABITAT PRIVÉ > es chiffres clés L du logement en France > Les principaux enjeux du parc privé Édition 2019 Données 2015 En ligne g sur anah.fr
LE PARC PRIVÉ, C’EST : 24,4 11 millions millions de logements de résidences principales. occupés par des ménages de + de 60 ans 9 résidences 25 % principales sur 10. du budget des ménages consacré au logement. 400 000 à 600 000 logements 3 indignes. millions de ménages vivant sous seuil de pauvreté. 16 % de logements en copropriétés fragiles. 2,9 millions de ménages en situation de précarité énergétique
Les chiffres clés du logement L'HABITAT PRIVÉ EN FRANCE GRANDES TENDANCES ET ÉVOLUTIONS RÉCENTES UNE PRÉDOMINANCE DU PARC PRIVÉ Le parc privé en France compte près de 24,4 millions et baisse de la taille des ménages) nécessitent des évolutions de logements occupés à titre de résidences principales, de l’offre de logements en termes de typologie d’une part, avec 15 millions de logements individuels et 9 millions de mais aussi de localisation et d'adaptation aux personnes en logements collectifs. Si une nette majorité de ménages sont perte d’autonomie. désormais propriétaires (58%), le parc privé prédomine également dans le secteur locatif ; près de 60% des logements en location relèvent en effet de ce parc. DES DIFFICULTÉS ACCRUES DANS LE PARC PRIVÉ Depuis la fin des années 1990, le statut de propriétaire occupant a poursuivi sa progression (56% à 58%) mais cette Les ménages consacrent près d’un quart de leur budget dynamique se ralentit avec une légère rétractation de la au logement, premier poste devant l’alimentation et part des accédants, de 38% à 34% des propriétaires. Dans les transports. Ce budget « logement » a augmenté de 5 le même temps, le parc privé locatif reste stable autour de points depuis la fin des années 1980. Cette évolution tient 25% du parc mais a néanmoins progressé de plus d’un en grande partie à l’augmentation des prix de l’immobilier million de logements. Au cours de ces 20 dernières années, qui ont plus que doublé dans cette période alors que le le parc de résidences principales a augmenté de plus de 5 revenu des ménages progressait de 45% seulement, un millions de logements, et 9 sur 10 relèvent du parc privé. facteur d’érosion du pouvoir d’achat notamment pour les Le parc privé loge ainsi une large majorité des ménages et ménages les plus modestes. C’est dans le parc privé que porte des enjeux à la fois sociaux, patrimoniaux et urbains. les situations les plus difficiles se concentrent, avec près d’un quart des allocataires des aides au logement pour lesquels le taux d’effort est supérieur à 39%. Ce UNE DYNAMIQUE CROISSANTE segment du parc regroupe aussi la majorité des ménages DES BESOINS EN LOGEMENTS en situation de précarité énergétique, près de 80% (soit 2,9 millions), dont 2/3 de propriétaires et 1/3 de La progression du nombre de ménages et ainsi des besoins locataires. Il s’agit de ménages à faibles ressources, logés en logements restent élevés. La France compte près de 30 dans un patrimoine de faible qualité thermique : un enjeu millions de ménages avec une progression d’environ majeur tant pour le pouvoir d’achat que pour les conditions 245 000 ménages supplémentaires par an au cours des d’habitat. L’amélioration de la qualité thermique des cinq dernières années. Cette croissance s’alimente d’une logements concerne potentiellement la moitié du parc de démographie qui reste dynamique mais aussi du processus logements construits avant 1975 et porte autant des enjeux de desserrement des ménages qui se poursuit. En 2015, environnementaux que sociaux. la taille moyenne des ménages est de 2,23 tandis qu’elle était encore proche de 2,6 en 1990 ; cette baisse se poursuit avec un rythme qui ne ralentit pas. Une tendance LA FONCTION SOCIALE CRUCIALE DU PARC PRIVÉ structurelle ancienne qui est liée au vieillissement de la population mais aussi aux évolutions démographiques et Logeant une grande majorité de ménages, le parc sociales : baisse des grandes familles, divortialité, recul de privé continue d’avoir une fonction sociale de première l’âge de la décohabitation mais aussi du premier enfant, importance. 65% des ménages sous le seuil de pauvreté évolutions des structures familiales… Un tiers des ménages sont logés dans le parc privé (soit 3 millions). Une petite ne compte qu’une seule personne. Pour la même proportion majorité (56%) est locataire, les autres sont propriétaires. de ménages, la personne de référence a 60 ans ou plus, Par ailleurs, plus de trois millions de ménages connaissent et pour 15% de l'ensemble des ménages, une personne de 75 des situations de mal-logement. À partir de l’évaluation ans ou plus. Ces deux tendances structurelles (vieillissement du parc privé potentiellement indigne (PPPI), on peut MÉMENTO DE L’HABITAT PRIVÉ 2019 3
Les chiffres clés du logement estimer que le nombre de logements indignes est de l’ordre UNE VACANCE STRUCTURELLE de 400 000 à 600 000. De plus en plus, cette fonction sociale se développe également dans des copropriétés La vacance continue d’augmenter pour atteindre en 2015 plus récentes, plus de 1,2 millions logements (16% le taux de 9% des logements privés soit 2,6 millions du parc) sont situés dans une copropriété fragile. Même de logements. Si elle est pour moitié constituée de si le parc public a vu sa vocation sociale encore renforcée, logements vacants depuis moins d’un an, la vacance est son poids dans l’offre (moins de 20%) ne peut couvrir en grande partie liée aux temps de commercialisation l’ensemble des besoins, le parc privé continue donc de du parc neuf et aux effets de la mobilité. Elle est pour le remplir une partie de la fonction d’accueil des ménages reste constituée de logements vacants depuis plus d'un modestes. Le conventionnement, avec ou sans travaux, an (1,4 millions dont 760 000 depuis plus de 3 ans). Cette est un outil pour offrir des loyers maîtrisés dans le parc vacance, plus structurelle, comprend des logements situés privé garantir de bonnes conditions d’habitat et limiter les dans des secteurs de faible intensité de la demande, mais situations de mal logement. ces logements sont majoritairement situés dans des bassins d’habitat qui connaissent encore une progression du nombre des ménages et des besoins en logements. Cette forme de UN PARC VIEILLISSANT vacance souligne donc plutôt l’inadaptation de l’offre à la demande, voire son obsolescence. Dans une majorité Malgré un rythme de construction se situant aux alentours de bassins d’habitat connaissant une augmentation de la de 330 000 logements par an, avec des pics à plus de vacance, une dynamique soutenue de la construction neuve 400 000 logements au milieu des années 2000 et encore est constatée. récemment, le parc privé est constitué à forte majorité de logements anciens. Près d’un tiers des logements privés datent d’avant 1948, et près de 20% ont été construits de 1949 à 1974. UNE APPROCHE GLOBALE NÉCESSAIRE POUR Au total, près de 55% du parc privé a été construit avant LE RENOUVELLEMENT URBAIN ET LA RÉSORPTION 1974. Ce parc privé ancien est porteur d’enjeux majeurs. DES FRACTURES TERRITORIALES Il constitue un parc d’un intérêt patrimonial particulier qui caractérise les paysages tant urbains que ruraux et confère Les caractéristiques propres aux logements anciens mais aussi au territoire une attractivité touristique exceptionnelle. les coûts de leur amélioration et leur environnement urbain Pour autant, c’est aussi un parc pour partie inadapté aux se combinent pour susciter cette baisse d’attractivité qui normes contemporaines d’habitat et qui souffre d’une n’épargne que les centres des plus grandes métropoles qui perte d’attractivité résidentielle aux causes multiples, liées concentrent des populations aisées et dont les marchés sont à ses caractéristiques propres ; majorité de logements très tendus. Le traitement de la vacance porte donc un enjeu collectifs, taille et superficie des logements, qualité quantitatif, avec un potentiel de logements significatif, mais thermique, accessibilité…, mais aussi à des évolutions aussi des enjeux de maintien de l’attractivité des centres- plus structurelles liées aux dynamiques territoriales et villes et centres-bourgs, une condition de la maîtrise du aux processus de métropolisation qui redistribuent la développement périurbain. Pour cela, l’amélioration de ces population française avec une croissance démographique logements est souvent une condition nécessaire mais elle concentrée dans les plus grands centres urbains ou dans doit s’accompagner d’une intervention plus globale traitant des quartiers pavillonnaires. Les qualités thermiques de dans le même temps le commerce, les espaces publics, les ce parc restent médiocres. Plus de 60% des logements équipements, la mobilité… Qu’il s’agisse de réguler l’offre relèvent d’une étiquette D ou moins performante. Ce parc dans le cas de marchés détendus, de résorber un parc obsolète est par ailleurs mal adapté aux enjeux liés au vieillissement ou d’ajuster l’offre à la demande, le renouvellement urbain et à l’accessibilité des logements ; plus de 11 millions et les démolitions sont nécessaires pour assurer la pérennité de logements sont occupés par un ménage dont la du parc ancien et plus généralement l’attractivité des centres personne de référence a 60 ans ou plus, en majorité dans anciens. un logement individuel ancien. Enfin, si la question de l’équipement et du confort sanitaire de base des logements D’abord sociaux, les enjeux portés par l’amélioration du est aujourd’hui en grande partie réglée (seulement 3% du parc privé sont aussi environnementaux, urbains, et parc de logements est dépourvu de confort sanitaire), près patrimoniaux. La diversité des situations impose une d’un quart du parc de logements privés comporte au moins multiplicité d’outils et de modes de faire qui s’échelonnent un défaut d’usage ou de confort. L’amélioration de ces des interventions ponctuelles traitant un logement à des logements est en conséquence une condition de résorption interventions d’ensemble traitant les logements dans le des situations de mal logement et une condition de maintien cadre d’une opération plus globale visant un territoire de son attractivité. urbain ou rural. Dans tous les cas, il s’agit de garantir un développement socialement équilibré et durable. 4 MÉMENTO DE L’HABITAT PRIVÉ 2018 2019
Les chiffres clés du logement SOMMAIRE PARTIE 1 : LES CHIFFRES CLÉS DU LOGEMENT LES LOGEMENTS 07 La structure du parc 07 Les résidences principales 08 Les résidences secondaires 08 Les logements vacants 09 LES MÉNAGES 13 La composition et la taille des ménages 13 Les statuts d’occupation 15 Le niveau de vie des ménages 18 LE COÛT ET LES DIFFICULTÉS D’ACCÈS AU LOGEMENT 21 L’évolution des prix des logements et du revenu des ménages 21 Le coût du logement dans le revenu des ménages 22 Les situations de précarité et les dispositifs d’aide 24 LES BESOINS EN LOGEMENTS ET LES DYNAMIQUES DES MARCHÉS LOCAUX 27 Les besoins en logements 27 Les dynamiques des marchés locaux 32 PARTIE 2 : LES PRINCIPAUX ENJEUX DU PARC PRIVÉ LE PARC PRIVÉ ÉLIGIBLE AUX AIDES DE L’ANAH 35 Le parc privé en propriété occupante 35 Le parc locatif privé 40 RÉSORBER L’HABITAT INDIGNE ET DÉGRADÉ 44 Le confort sanitaire et la qualité des logements 44 La suroccupation 48 L’habitat indigne 51 LUTTER CONTRE LA PRÉCARITÉ ÉNERGÉTIQUE 55 Les consommations et performance énergétiques des logements 55 Les dépenses d’énergie dans le budget des ménages 57 Les propriétaires occupants éligibles aux aides de l’Anah en situation potentielle de précarité énergétique 59 TRAITER LES COPROPRIETES FRAGILES OU EN DIFFICULTE 64 Le parc en copropriété 64 La qualité des logements en copropriété 68 La fragilité du parc en copropriété 68 Organisation, impayés et procédures en copropriété 72 RÉPONDRE AUX BESOINS LIES AU VIEILLISSEMENT 73 Les ménages âgés et leur logement 73 Les difficultés dans le logement des ménages âgés 78 MÉMENTO DE L’HABITAT PRIVÉ 2019 5
1 1 LES CHIFFRES CLÉS DU LOGEMENT Les logements 2 Les ménages 3 Le coût et les difficultés d’accès au logement 4 L es besoins en logements et les dynamiques des marchés locaux
Les chiffres clés du logement 01 LES LOGEMENTS DD Le parc de logements compte plus de 36 millions de DDPrès d’un quart des résidences principales datent d’avant logements dont 2% dans les départements et territoires 1915 et plus de 3 logements sur 10 ont été construits avant d’outre-mer. 1949. C’est dans le parc ancien que les besoins d’intervention sont les plus importants. DD 82% du parc de logements est constitué de résidences principales. Les résidences secondaires représentent un peu moins de 10% du parc et les logements vacants 8,5% du parc. Entre 1999 et 2017, la part de résidences secondaires a légèrement baissé, en revanche on note une augmentation du parc vacant. LA STRUCTURE DU PARC >>LE PARC DE LOGEMENTS SELON LES MODES D’OCCUPATION 1999 2017 En milliers En milliers de logements En % de logements En % Résidences principales 24 461 83,1 29 557 82,0 Résidences secondaires 2 929 9,9 3 429 9,5 Logements vacants 2 050 7,0 3 049 8,5 Ensemble des logements 29 440 100 36 035 100 ordinaires Source : Compte du logement 2017, MCT-MTES, CGDD. Champ : France entière. >>RÉSIDENCES PRINCIPALES SELON LE TYPE DE LOGEMENT 2007 2015 En milliers En milliers de logements En % de logements En % Collectif 11 887 45 12 854 45 Individuel 14 494 55 15 715 55 Résidences principales 26 382 100 28 568 100 Source : MTES - FILOCOM 2015 d’après la DGFiP. Champ : France métropolitaine MÉMENTO DE L’HABITAT PRIVÉ 2019 7
Part des résidences secondaires Les chiffres clés du logement 2015 - À LA ZONE D’EMPLOI (en % du parc de logements) LES RÉSIDENCES SECONDAIRES >>PART DES RÉSIDENCES SECONDAIRES En % du parc de logements 2015 - À la zone d'emploi Lille Arras Amiens Charleville-Mézières Laon Rouen Beauvais St-Lô Caen Metz Évreux Pontoise Châlons-en-Ch. Nanterre Bobigny Versailles Créteil Bar-le-D. Nancy Strasbourg St-Brieuc Évry Melun Alençon Chartres Troyes Quimper Rennes Épinal Colmar Laval Chaumont Le Mans Orléans Vannes Auxerre Belfort Vesoul Blois Angers Tours Dijon Nantes Besançon Bourges Nevers Châteauroux La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier Poitiers Moulins Niort Mâcon La Rochelle Bourg-en-B Guéret Annecy Limoges Clermont-Ferrand Lyon Angoulême Chambéry St-Étienne Tulle Grenoble Périgueux Le Puy-en-V Bordeaux Aurillac Valence Privas Gap Cahors Mende Rodez Agen Digne-les-Bains Montauban Avignon Mont-de-Marsan Albi Nîmes Nice Auch Montpellier Toulouse 20% et plus Pau Tarbes Marseille Carcassonne Toulon 15 à 20% Foix Bastia 10 à 15% Perpignan 5 à 10% Ajaccio Moins de 5% Source : MTES - Filocom 2015 d'après la DGFiP. LES RÉSIDENCES PRINCIPALES 20 % et plus >>RÉSIDENCES 15 à 20 % PRINCIPALES SELON L'ÉPOQUE DE CONSTRUCTION En % des résidences principales 10 à 15 % 5 à 10 % 1990 et après Avant 1915 Moins de 5 % 26,6 % 22,8 % Source : MTES - Filocom 2015 d’après la DGFiP Cf.géo Exploitations statistiques et cartographie réalisées par :7,5 % 1915-1948 1975-1989 18,3 % Source : MTES - FILOCOM 2015 d’après la DGFiP. 24,7 % 1949-1974 Champ : France métropolitaine 08 MÉMENTO DE L’HABITAT PRIVÉ 2019
Les chiffres clés du logement LES LOGEMENTS VACANTS DDLa vacance est un phénomène qui peut être analysé L’évolution du taux de vacance à partir de plusieurs sources de données. Les écarts de dénombrements entre ces sources peuvent être sensibles DDLe taux de vacance, selon le fichier Filocom 2015, et tiennent aux définitions utilisées et aux modalités de a dépassé les 9%. Depuis 2007, ce taux a légèrement collecte des données. Pour le recensement de la population augmenté passant de 8,4 à 9,1%. Le recensement de la de l’Insee, un logement vacant est un logement sans population de 2015 (source Insee) donne un taux de vacance occupant à la date du recensement. En 2015, le recensement de 8%. L’écart entre les deux sources est significatif mais de la population décomptait 2,8 millions de logements concordent pour la tendance à l’augmentation au cours des vacants pour la France métropolitaine. dernières années. DD Pour Filocom* , un logement vacant est défini comme * Fichier des logements par commune, fichier construit par la DGFiP pour les besoins du Ministère en charge un logement vide de meuble qui n’est pas habité au du logement. 1er janvier et de ce fait non assujetti à la taxe d’habitation. Si cette source conduit à une surestimation du phénomène (effet induit par l’exonération de la taxe d’habitation lorsque le logement n’est pas habité au 1er janvier), elle présente l’avantage de pouvoir distinguer la vacance selon sa durée ce qui permet une appréciation des différentes formes de vacance : mise en service, rotation, structurelle… En 2015, Filocom dénombrait 3,2 millions de logements vacants en France métropolitaine. >>ÉVOLUTION DU TAUX DE LOGEMENTS VACANTS SELON FILOCOM En % du parc de logements 2007 2009 2011 2013 2015 Part de logements vacants 8,4 8,8 8,9 8,9 9,1 dans l’ensemble du parc de logements Source : MTES - FILOCOM 2015 d’après la DGFiP. Champ : France métropolitaine >>ÉVOLUTION DU TAUX DE LOGEMENTS VACANTS SELON LE RECENSEMENT DE LA POPULATION En % du parc de logements 1999 2006 2010 2015 Part de logements vacants 6,9 6,3 7,1 8,0 dans l’ensemble du parc Source : Insee, RP 2015.Champ : France métropolitaine. MÉMENTO DE L’HABITAT PRIVÉ 2019 09
Les chiffres clés du logement Part de logements vacants >>PART DE LOGEMENTS VACANTS En % du parc de logements 2015 - À LA ZONE D’EMPLOI 2015 - À la zone d'emploi (en % du parc de logements) Lille Arras Amiens Charleville-Mézières Laon Rouen Beauvais St-Lô Caen Metz Évreux Pontoise Châlons-en-Ch. Nanterre Bobigny Versailles Créteil Bar-le-D. Nancy Strasbourg St-Brieuc Évry Melun Alençon Chartres Troyes Quimper Rennes Épinal Colmar Laval Chaumont Le Mans Orléans Vannes Auxerre Belfort Vesoul Blois Angers Tours Dijon Nantes Besançon Bourges Nevers Châteauroux La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier Poitiers Moulins Niort Mâcon La Rochelle Bourg-en-B Guéret Annecy Limoges Clermont-Ferrand Lyon Angoulême Chambéry St-Étienne Tulle Grenoble Périgueux Le Puy-en-V Bordeaux Aurillac Valence Privas Gap Cahors Mende Rodez Agen Digne-les-Bains Montauban Avignon Mont-de-Marsan Albi Nîmes Nice Auch Montpellier Toulouse Pau Marseille Tarbes Carcassonne Toulon Foix Bastia Perpignan Plus de 14% Ajaccio De 12 à 14% De 10 à 12% De 8 à 10% Moins de 8% Source : MTES - Filocom 2015 d'après la DGFiP. 14 % et plus 12 à 14 % 10 à 12 % 8 à 10 % Plus de 14% Moins de 8% De 12 à 14% Source : MTES - Filocom 2015 d’après la DGFiP De 10 à 12% Exploitations statistiques et cartographie réalisées par : Cf.géo De 8 à 10% Moins de 8% 10 MÉMENTO DE L’HABITAT PRIVÉ 2019
Les chiffres clés du logement Évolution de la part de logements vacants >>ÉVOLUTION DE LA PART DE LOGEMENTS VACANTS 2007 - 2015 - À LA ZONE D’EMPLOI 2007 - 2015 - À la zone d'emploi Lille Arras Amiens Charleville-Mézières Laon Rouen Beauvais St-Lô Caen Metz Évreux Pontoise Châlons-en-Ch. Nanterre Bobigny Versailles Créteil Bar-le-D. Nancy Strasbourg St-Brieuc Évry Melun Alençon Chartres Troyes Quimper Rennes Épinal Colmar Laval Chaumont Le Mans Orléans Vannes Auxerre Belfort Vesoul Blois Angers Tours Dijon Nantes Besançon Bourges Nevers Châteauroux La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier Poitiers Moulins Niort Mâcon La Rochelle Bourg-en-B Guéret Annecy Limoges Clermont-Ferrand Lyon Angoulême Chambéry St-Étienne Tulle Grenoble Périgueux Le Puy-en-V Bordeaux Aurillac Valence Privas Gap Cahors Mende Rodez Agen Digne-les-Bains Montauban Avignon Mont-de-Marsan Albi Nîmes Nice Auch Montpellier Toulouse Pau Marseille Tarbes Carcassonne Toulon Foix Bastia Perpignan 15% et plus Ajaccio 10 à 15% 5 à 10% 2 à 5% -2 à 2% -5 à -2% 15 %à et Inférieur -5%plus 10 à 15 % Source : MTES - Filocom 2015 d'après la DGFiP. 5 à 10 % 2à5% -2 à 2 % -5 à -2 % Inférieure à -5% Source : MTES - Filocom 2015 d’après la DGFiP Exploitations statistiques et cartographie réalisées par : Cf. géo MÉMENTO DE L’HABITAT PRIVÉ 2019 11
Les chiffres clés du logement Le parc privé vacant DDEn 2015, selon Filocom, le parc privé vacant représentait DDLa vacance de moins d’un an est principalement une de l’ordre de 2,6 millions de logements. Le taux de vacance vacance de mise en service. L’augmentation de la vacance du parc privé a légèrement augmenté entre 2009 et 2015, de longue durée témoigne d’une problématique plus date à laquelle il dépasse le taux de 9%. profonde liée à la difficulté de remettre sur le marché les logements anciens. DDCette évolution est liée à des tendances contrastées, avec une légère progression de la vacance de moins d’un an et DDPrès de la moitié des logements privés vacants est une augmentation bien plus nette de la vacance de longue constituée de logements construits avant 1915. durée (3 ans et plus). >>LE PARC PRIVÉ VACANT SELON LA DURÉE DE LA VACANCE En % du nombre total de logements privés 2009 2015 Évolution % de logements privés vacants dont : 8,7 9,1 4,2 vacants depuis moins d’1 an 4,0 4,2 2,9 vacants depuis 1 à 2 ans 2,3 2,3 1,8 vacants depuis 3 ans et plus 2,4 2,6 8,9 Source : MTES - FILOCOM 2015 d’après la DGFiP. Champ France métropolitaine >>LE PARC PRIVÉ VACANT SELON L’ÉPOQUE En % du nombre total de logements privés vacants DE CONSTRUCTION 1990 et après 14,6 1975-1989 9,0 Avant 1915 47,0 19,5 1949-1974 9,8 19,5 1915-1948 Source : MTES - FILOCOM 2015 d’après la DGFiP. Champ : France métropolitaine 12 MÉMENTO DE L’HABITAT PRIVÉ 2019
Les chiffres clés du logement 02 LES MÉNAGES DDLe recensement de 2015 permet de dénombrer un peu plus pertinent de la fragilité financière des ménages. Toutefois, 29 millions de ménages. Plus du tiers de ces ménages sont près de 30% des ménages sont éligibles au parc très social constitués d’une personne vivant seule, 26% d’un couple (ressources inférieures à 60% des plafonds HLM). sans enfant : 6 ménages sur 10 sont donc des ménages de petite taille. Les familles avec enfant(s) représentent près de DD 4,8 millions de ménages ont des revenus sous le seuil de 35% des ménages, une famille avec enfant(s) sur cinq est pauvreté* (17% du total des ménages) : ils représentent monoparentale. 40% des ménages logés dans le parc social public, 26% des locataires du parc privé et moins de 10% des propriétaires DDL’évolution la plus marquante concerne la baisse de occupants. Toutefois, si la part des ménages pauvres est plus la taille moyenne des ménages. Ce phénomène dit de importante dans le parc locatif public, une forte majorité « desserrement » est lié à des évolutions sociales structurelles : des ménages sous le seuil de pauvreté est logée dans le baisse de la part des grandes familles, vieillissement, parc privé : 65% des ménages pauvres sont logés dans le augmentation des divorces… C’est un puissant moteur parc privé, dont un peu plus de la moitié de locataires (1,7 d’augmentation des besoins en logements, qui s’ajoute aux millions de locataires contre 1,3 de propriétaires occupants). besoins liés au renouvellement d’une part et à la croissance L’importance de la part des ménages pauvres logés dans démographique d’autre part. Entre les années 1970 et le parc privé souligne à la fois le rôle de ce segment dans aujourd’hui, la taille moyenne des ménages n’a cessé de l’accueil des plus modestes, les besoins d’amélioration du baisser pour s’établir à 2,2 personnes par ménage en 2015. parc, et enfin les besoins de solvabilisation des ménages propriétaires pour la gestion et l’amélioration de leur DDEn 2017, plus de 80% des résidences principales relèvent résidence. du parc privé. Près de 58% des ménages sont propriétaires de leur logement contre un quart de locataires dans le DDLe revenu médian des locataires du parc privé représente parc privé et 18% de locataires du parc public. Le statut de 85% du revenu médian national contre 65% pour le locatif propriétaires occupants poursuit sa progression : plus deux social. Il faut toutefois noter que le parc privé locatif, dans points entre 1999 et 2017. Cette augmentation générale du ses segments les plus dévalorisés, accueille une population nombre de propriétaires masque toutefois une baisse des tout aussi précaire voire plus que celle du parc locatif public : accédants (21,4% en 1999 contre 20% en 2017). c’est notamment le cas dans des secteurs de centres anciens dégradés ou de grandes copropriétés plus récentes. DDPrès de 60% des ménages sont éligibles au parc social. * Le seuil de pauvreté Filocom en 2015 correspond Compte tenu de leurs niveaux élevés, les plafonds à la moitié du revenu net imposable médian d’éligibilité au parc social ne sont pas l’indicateur le plus (hors prestations sociales) soit 8 775 euros par an. LA COMPOSITION ET LA TAILLE DES MÉNAGES >>ÉVOLUTION DE LA TAILLE MOYENNE DES MÉNAGES En nombre moyen de personnes par ménage 4,0 3,08 3,0 2,90 2,72 2,59 2,42 2,23 2,0 1,0 Sources : Insee, RP1968 à 1990 dénombrements 0,0 RP2015 exploitations principales. Champ : France entière 1968 1975 1982 1990 1999 2015 MÉMENTO DE L’HABITAT PRIVÉ 2019 13
Les chiffres clés du logement Taille des ménages >>TAILLE DES MÉNAGES 2015 - À LA ZONE D’EMPLOI En nombre moyen de personnes par ménage 2015 - À la zone d'emploi (en nombre moyen de personnes par ménage) Lille Arras Amiens Charleville-Mézières Laon Rouen Beauvais St-Lô Caen Metz Évreux Pontoise Châlons-en-Ch. Nanterre Bobigny Versailles Créteil Bar-le-D. Nancy Strasbourg St-Brieuc Évry Melun Alençon Chartres Troyes Quimper Rennes Épinal Colmar Laval Chaumont Le Mans Orléans Vannes Auxerre Belfort Vesoul Blois Angers Tours Dijon Nantes Besançon Bourges Nevers Châteauroux La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier Poitiers Moulins Niort Mâcon La Rochelle Bourg-en-B Guéret Annecy Limoges Clermont-Ferrand Lyon Angoulême Chambéry St-Étienne Tulle Grenoble Périgueux Le Puy-en-V Bordeaux Aurillac Valence Privas Gap Cahors Mende Rodez Agen Digne-les-Bains Montauban Avignon Mont-de-Marsan Albi Nîmes Nice Auch Montpellier Toulouse Pau Marseille Tarbes Carcassonne Toulon Foix Bastia Perpignan 2,4 et plus 2,3 à 2,4 Ajaccio 2,2 à 2,3 2,1 à 2,2 1,9 à 2,1 Source : MTES - Filocom 2015 d’après la DGFiP 2,4 et plus 2,3 à 2,4 2,2 à 2,3 2,1 à 2,2 1,9 à 2,1 Source : MTES - Filocom 2015 d’après la DGFiP Exploitations statistiques et cartographie réalisées par : Cf. géo 14 MÉMENTO DE L’HABITAT PRIVÉ 2019
Les chiffres clés du logement >>MÉNAGES SELON LA STRUCTURE FAMILIALE En nombre et en % de l'ensemble des ménages 2010 2015 En milliers En % En milliers En % Ménages composés uniquement d’un homme seul 3 942 14,2 4 390 15,1 d’une femme seule 5 457 19,6 5 857 20,2 d’un couple sans enfant 7 190 25,9 7 406 25,5 d’un couple avec enfant(s) 7 453 26,8 7 405 25,5 dont : avec enfant(s) de moins de 18 ans 6 066 21,8 6 189 21,3 d’une famille monoparentale 2 301 8,3 2 571 8,9 dont : avec enfant(s) de moins de 18 ans 1 493 5,4 1 728 6,0 *Un ménage complexe, au sens du recensement, est un ménage composé de deux familles, de plusieurs personnes Ménages complexes* 1 443 5,2 1 384 4,8 isolées qui ne constituent pas une famille, ou de personnes isolées et de famille(s). dont : avec enfant(s) de moins de 18 ans 365 1,3 298 1,0 Sources : Insee, RP2010 et 2015 exploitations complémentaires. Nombre de ménages 27 786 100 29 012 100 Champ : France entière, population des ménages. LES STATUTS D’OCCUPATION >>ÉVOLUTION DES STATUTS D’OCCUPATION En nombre de résidences principales et en % 1999 2017 En milliers En % En milliers En % Propriétaires 13 574 55,5 17 065 57,7 dont accédants 5 228 21,4 5 910 20,0 dont non-accédants 8 345 34,1 11 155 37,7 Locataires* 10 887 44,5 12 492 42,3 dont secteur libre 6 187 25,3 7 282 24,6 dont secteur social 4 700 19,2 5 210 17,6 Ensemble des résidences principales 24 461 100,0 29 557 100,0 * Les ménages logés gratuitement (1,9% des ménages en 2017) sont comptés avec les locataires Source : Compte du logement 2017, MCT-MTES, CGDD. Champ France entière MÉMENTO DE L’HABITAT PRIVÉ 2019 15
Les chiffres clés du logement Part des propriétaires occupants >>PART DES PROPRIÉTAIRES OCCUPANTS En % des ménages fiscaux 2015 - AU DÉPARTEMENT 2015 - AU DÉPARTEMENT (en % des ménages fiscaux) Lille Arras Amiens Charleville-Mézières Laon Rouen Beauvais St-Lô Caen Metz Évreux Pontoise Châlons-en-Ch. Nanterre Bobigny Versailles Créteil Bar-le-D. Nancy Strasbourg St-Brieuc Évry Melun Alençon Chartres Troyes Quimper Rennes Épinal Colmar Laval Chaumont Le Mans Orléans Vannes Auxerre Belfort Vesoul Blois Angers Tours Dijon Nantes Besançon Bourges Nevers Châteauroux La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier Poitiers Moulins Niort Mâcon La Rochelle Bourg-en-B Guéret Annecy Limoges Clermont-Ferrand Lyon Angoulême Chambéry St-Étienne Tulle Grenoble Périgueux Le Puy-en-V Bordeaux Aurillac Valence Privas Gap Cahors Mende Rodez Agen Digne-les-Bains Montauban Avignon Mont-de-Marsan Albi Nîmes Nice Auch Montpellier Toulouse Pau Marseille Tarbes Carcassonne Toulon Foix Bastia Perpignan 65% et plus Ajaccio 60 à 65% 55 à 60% Moins de 55% Source : MTES - Filocom 2015 d’après la DGFiP 65 % et plus 60 à 65 % 55 à 60 % Moins de 55 % Source : MTES - Filocom 2015 d’après la DGFiP Exploitations statistiques et cartographie réalisées par : Cf.géo 16 MÉMENTO DE L’HABITAT PRIVÉ 2019
Les chiffres clés du logement Part des locataires du parc privé >>PART DES LOCATAIRES DU PARC PRIVÉ 2015 - DÉPARTEMENT En % de ménages fiscaux 2015 - AU DÉPARTEMENT (en % de ménages fiscaux) Lille Arras Amiens Charleville-Mézières Laon Rouen Beauvais St-Lô Caen Metz Évreux Pontoise Châlons-en-Ch. Nanterre Bobigny Versailles Créteil Bar-le-D. Nancy Strasbourg St-Brieuc Évry Melun Alençon Chartres Troyes Quimper Rennes Épinal Colmar Laval Chaumont Le Mans Orléans Vannes Auxerre Belfort Vesoul Blois Angers Tours Dijon Nantes Besançon Bourges Nevers Châteauroux La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier Poitiers Moulins Niort Mâcon La Rochelle Bourg-en-B Guéret Annecy Limoges Clermont-Ferrand Lyon Angoulême Chambéry St-Étienne Tulle Grenoble Périgueux Le Puy-en-V Bordeaux Aurillac Valence Privas Gap Cahors Mende Rodez Agen Digne-les-Bains Montauban Avignon Mont-de-Marsan Albi Nîmes Nice Auch Montpellier Toulouse Pau Marseille Tarbes Carcassonne Toulon Foix Bastia Perpignan 30 % et plus Ajaccio 25 à 30% 20 à 25 % 15 à 20 % Moins de 15% Source : MTES - Filocom 2015 d’après la DGFiP 30 % et plus 25 à 30% 20 à 25 % 15 à 20 % Moins de 15 % Source : MTES - Filocom 2015 d’après la DGFiP Exploitations statistiques et cartographie réalisées par : Cf.géo MÉMENTO DE L’HABITAT PRIVÉ 2019 17
Part des locataires du parc public* Les chiffres clés du logement 2015 - AU DÉPARTEMENT (en % de ménages fiscaux) >>PART DES LOCATAIRES DU PARC PUBLIC* En % des ménages fiscaux 2015 - AU DÉPARTEMENT Lille Arras Amiens Charleville-Mézières Laon Rouen Beauvais St-Lô Caen Metz Évreux Pontoise Châlons-en-Ch. Nanterre Bobigny Versailles Créteil Bar-le-D. Nancy Strasbourg St-Brieuc Évry Melun Alençon Chartres Troyes Quimper Rennes Épinal Colmar Laval Chaumont Le Mans Orléans Vannes Auxerre Belfort Vesoul Blois Angers Tours Dijon Nantes Besançon Bourges Nevers Châteauroux La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier Poitiers Moulins Niort Mâcon La Rochelle Bourg-en-B Guéret Annecy Limoges Clermont-Ferrand Lyon Angoulême Chambéry St-Étienne Tulle Grenoble Périgueux Le Puy-en-V Bordeaux Aurillac Valence Privas Gap Cahors Mende Rodez Agen Digne-les-Bains Montauban Avignon Mont-de-Marsan Albi Nîmes Nice 15 % et plus Auch Toulouse Montpellier Pau 12 à 15 % Tarbes Carcassonne Marseille Toulon 10 à 12 % Foix Bastia Perpignan 8 à 10 % Moins de 8 % Ajaccio * Locataires des organismes HLM et des SEM, à l’exclusion des communes Source : MTES - Filocom 2015 d’après la DGFiP LE NIVEAU DE VIE DES MÉNAGES 15 % et plus 12 à 15 % >>REVENU 10 à IMPOSABLE 12 % BRUT MÉDIAN (1) PAR UNITÉ DE CONSOMMATION (2) En euros/an/UC SELON 8 àLE 10STATUT % D’OCCUPATION Moins de 8 % * Locataires des organismes HLM et des SEM, à l’exclusion des communesLocataire Propriétaire Locataire Total occupant secteur privé HLM/SEM ménages fiscaux Source : MTES - Filocom 2015 d’après la DGFiP Exploitations statistiques et cartographie réalisées par : Cf.géo Revenu médian par unité 24 147 17 278 13 037 20 649 de consommation (1) valeur de revenus qui sépare la population en deux parties égales tel que 50% perçoit moins et 50% perçoit plus. (2)Pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on utilise une mesure du revenu corrigé par unité de consommation (UC) à l’aide d’une échelle d’équivalence utilisant la pondération suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage; 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus ; 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans. Source : MTES - FILOCOM 2015 d’après la DGFiP. Champ : France métropolitaine 18 MÉMENTO DE L’HABITAT PRIVÉ 2019
Les chiffres clés du logement >>R EVENU IMPOSABLE BRUT MÉDIAN PAR UNITÉ DE CONSOMMATION En % du revenu médian DES MÉNAGES SELON LE STATUT D’OCCUPATION de l’ensemble des ménages 117 120 % 100 100 % 84 80 % 63 60 % 40 % 20 % Source : MTES - FILOCOM 2015 d’après la DGFiP. 0% Champ : France métropolitaine Propriétaire Locataire Locataire Total Ménages Occupant Secteur Privé HLM/SEM fiscaux >>R ÉPARTITION DES MÉNAGES SELON LEURS REVENUS En % des ménages ET SELON LES PLAFONDS HLM* Locataire Locataire Total Propriétaire occupant secteur privé HLM SEM ménages fiscaux Revenu/Plafonds HLM* Moins de 30 % 3,7 17,2 25,9 10,5 30 à 60 % 10,9 21,0 29,5 16,4 60 à 100 % 27,0 30,8 30,0 28,5 100 à 150 % 30,2 20,0 12,0 24,8 150 % et plus 28,1 11,0 2,5 19,9 Ensemble 100 100 100 100 * Les plafonds utilisés sont les plafonds PLUS Source : MTES - FILOCOM 2015 d’après la DGFiP. Champ : France métropolitaine >>MÉNAGES SOUS SEUIL DE PAUVRETÉ* En nombre et en % par statut d'occupation PAR STATUT D'OCCUPATION Locataire secteur Propriétaire occupant Locataire HLM SEM Total ménages fiscaux privé Nombre de ménages fiscaux 1 313 171 1 718 423 1 649 476 4 844 379 sous seuil de pauvreté Part de ménages sous seuil de pauvreté par statut d'occupation dans l'ensemble 27,1% 35,5% 34,0% 100,0% des ménages sous seuil de pauvreté Part de ménages sous seuil de pauvreté 8,0% 26,3% 39,5% 17,4% par statut d'occupation *Le seuil de pauvreté Filocom en 2015 correspond à la moitié du revenu net imposable médian annuel par unité de consommation (hors prestations sociales) soit 8 775 euros. Source : MTES - FILOCOM 2015 d’après la DGFiP. Champ : France métropolitaine MÉMENTO DE L’HABITAT PRIVÉ 2019 19
Les chiffres clés du logement Part des ménages pauvres* logés dans le parc privé >>PART DES MÉNAGES SOUS SEUIL DE PAUVRETÉ* 2015 LOGÉS - AU DANS DÉPARTEMENT LE PARC PRIVÉ En % de l’ensemble des ménages sous seuil de pauvreté 2015 (en- % AUde DÉPARTEMENT l’ensemble des ménages pauvres) Lille Arras Amiens Charleville-Mézières Laon Rouen Beauvais St-Lô Caen Metz Évreux Pontoise Châlons-en-Ch. Nanterre Bobigny Versailles Créteil Bar-le-D. Nancy Strasbourg St-Brieuc Évry Melun Alençon Chartres Troyes Quimper Rennes Épinal Colmar Laval Chaumont Le Mans Orléans Vannes Auxerre Belfort Vesoul Blois Angers Tours Dijon Nantes Besançon Bourges Nevers Châteauroux La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier Poitiers Moulins Niort Mâcon La Rochelle Bourg-en-B Guéret Annecy Limoges Clermont-Ferrand Lyon Angoulême Chambéry St-Étienne Tulle Grenoble Périgueux Le Puy-en-V Bordeaux Aurillac Valence Privas Gap Cahors Mende Rodez Agen Digne-les-Bains Montauban Avignon Mont-de-Marsan Albi Nîmes Nice Auch Montpellier Toulouse Pau Marseille Tarbes Carcassonne Toulon Foix Bastia Perpignan 70% et plus Ajaccio 60 à 70% 55 à 60% Moins de 55% * Le seuil de pauvreté Filocom en 2015 correspond à la moitié du revenu net imposable médian annuel par unité de consommation (hors prestations sociales) soit 8 775 euros. Source : MTES - Filocom 2015 d’après la DGFiP 70 % et plus 60 à 70 % 55 à 60 % Moins de 55 % * Ménages pauvres en 2015 : ménages sous le seuil de pauvreté Filocom correspondant à 8 775 €/an/UC (hors prestations sociales) Source : MTES - Filocom 2015 d’après la DGFiP Exploitations statistiques et cartographie réalisées par : Cf.géo 20 MÉMENTO DE L’HABITAT PRIVÉ 2019
Les chiffres clés du logement 03 L E COÛT ET LES DIFFICULTÉS D’ACCÈS AU LOGEMENT DDDe 1980 à 2015, les prix de l’immobilier ont doublé deux DDLes situations de « mal-logement » recouvrent une grande fois : entre 1980 et 2000 et de 2000 à 2015. Dans la première diversité de situations allant des personnes sans abri au période (20 ans), l’évolution est similaire à celle des revenus logement inconfortable en passant par l’hébergement des ménages, mais depuis 2000, si les prix de l’immobilier contraint. Au total, ce sont près de 3,4 millions de personnes ont doublé, le revenu par ménage n’a progressé que de qui sont dépourvues de logements ou en situation de mal- 20% (en euros constants). logement. DDLes ménages consacrent en moyenne près d’un quart DDDepuis 2008, le droit au logement opposable (DALO) a de leur budget aux dépenses de logement. Au milieu des été mis en œuvre. Les ménages peuvent déposer un recours années 1980, ce « coût logement » ne représentait que 17% devant une commission statuant sur la demande et pouvant du budget des ménages. La plus forte hausse s’est réalisée aboutir à la désignation d’un logement dans le parc social entre 1990 et 1999. Après trois années de stagnation, la ou une structure d’hébergement. Depuis la mise en place part des dépenses consacrées au logement a repris son de cette procédure, plus de 850 000 ménages ont déposé augmentation sur un rythme moins rapide à partir de 2004 un recours. Parmi eux, près de 300 000 ont reçu un avis pour atteindre son maximum en 2013. Depuis, elle est stable favorable de la commission, ces ménages devant alors à 26% soit 7 points de plus qu’au milieu des années 80. être relogés (logement ou hébergement) dans un délai de 6 mois. L’ÉVOLUTION DES PRIX DES LOGEMENTS ET DU REVENU DES MÉNAGES >>ÉVOLUTION DES PRIX DES LOGEMENTS ET DU REVENU BRUT DISPONIBLE PAR MÉNAGE 2,5 2,0 1,5 Indice du prix des logements (euros courants, base 2000) 1,0 Indice des loyers (euros courants, base 2000) 0,5 Revenu brut disponible par ménage 0,0 (euros courants, base 2000) 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 2015 Source : CGEDD d’après Insee, http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/IMG/xls/valeur-immobilier-1800-2015_cle2cc2f8.xls Indice du prix des logements : d’après indice Notaires-Insee, série 001587579 de la base de données macro-économiques. DD Indice des loyers effectifs des résidences principales : d’après Insee, série 000637649, base de données macro-économiques. DD MÉMENTO DE L’HABITAT PRIVÉ 2019 21
Les chiffres clés du logement LE COÛT DU LOGEMENT DANS LE REVENU DES MÉNAGES >>É VOLUTION DE LA PART DES DÉPENSES COURANTES DE LOGEMENT En % DANS LE BUDGET DES MÉNAGES* 25 20 15 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 * Dépenses courantes nettes des aides au logement / revenu disponible brut (RDB). Y compris redevances des locaux d’hébergement. Source : Compte du logement, MCT-MTES, CGDD. Champ : France métropolitaine >>LES DÉPENSES MOYENNES PAR STATUT D’OCCUPATION En euro/an SELON LES PRINCIPAUX POSTES DE DÉPENSES EN 2017 14 000 12 701 Charges 12 000 1 395 Énergie et eau 1 873 9 569 Loyers* 10 000 978 7 593 8 000 1 690 1 145 145 6 000 1 703 9 433 4 000 6 901 * Pour les propriétaires, le loyer imputé correspond à celui 4 745 qui serait acquitté en tant que locataire du parc privé. 2 000 Source : Compte du logement 2017, MCT-MTES, CGDD. 0 Champ : résidences principales 2017 Propriétaires occupants Locataires parc privé Locataires parc social >>LES MÉNAGES BÉNÉFICIAIRES D’UNE AIDE AU LOGEMENT EN 2017 Parc privé Parc public Propriétaires Locataires du Locataires Ensemble occupants secteur privé du parc HLM Pour la CNAF et la CCMSA, Nombre d’allocataires* 388 238 2 078 561 2 466 799 1 964 266 il s’agit des ménages allocataires âgés de moins de 65 ans, hors Dont taux d’effort > 39% 58 982 515 721 574 703 82 543 étudiants (et hors allocataires en foyers pour la CNAF). En % des ménages allocataires par statut 15,2 24,8 23,3 4,2 Source : CNAF et CCMSA 2017. Champ : France métropolitaine 22 MÉMENTO DE L’HABITAT PRIVÉ 2019
Les chiffres clés du logement Part des locataires du parc privé bénéficaires d’une aide au logement >>PART DES LOCATAIRES DU PARC PRIVÉ BÉNÉFICAIRES D’UNE AIDE dont le taux d’effort* est supérieur à 39% AU LOGEMENT DONT LE TAUX D’EFFORT* EST SUPÉRIEUR À 39% En % des ménages bénéficiaires d’une aide au logement 2017 2017 - zone - À la À LA ZONE d'emploi D’EMPLOI (en % des ménages bénéficiaires d’une aide au logement) Lille Arras Amiens Charleville-Mézières Laon Rouen Beauvais St-Lô Caen Metz Évreux Pontoise Châlons-en-Ch. Nanterre Bobigny Versailles Créteil Bar-le-D. Nancy Strasbourg St-Brieuc Évry Melun Alençon Chartres Troyes Quimper Rennes Épinal Colmar Laval Chaumont Le Mans Orléans Vannes Auxerre Belfort Vesoul Blois Angers Tours Dijon Nantes Besançon Bourges Nevers Châteauroux La Roche-sur-Yon Lons-le-Saunier Poitiers Moulins Niort Mâcon La Rochelle Bourg-en-B Guéret Annecy Limoges Clermont-Ferrand Lyon Angoulême Chambéry St-Étienne Tulle Grenoble Périgueux Le Puy-en-V Bordeaux Aurillac Valence Privas Gap Cahors Mende Rodez Agen Digne-les-Bains Montauban Avignon Mont-de-Marsan Albi Nîmes Nice Auch Montpellier Toulouse Pau Marseille Tarbes Carcassonne Toulon Foix Bastia Perpignan Ajaccio 30 % et plus 25 à 30% 20 à 25 % 15 à 20 % Moins 30 de % 15% et plus 25 à 30 % * Taux d’effort = loyer net (ou remboursement) + charges forfaitaires - 20 à/ revenus aides au logement 25 % + prestations hors aide au logement 15etàCCMSA Source : CNAF 20 -% 2017. Moins de 15 % * Taux d’effort = loyer net (ou remboursement) + charges forfaitaires - aides au logement / revenus + prestations hors aide au logement Source : CNAF et CCMSA - 2017 Exploitations statistiques et cartographie réalisées par : Cf. géo MÉMENTO DE L’HABITAT PRIVÉ 2019 23
Les chiffres clés du logement LES SITUATIONS DE PRÉCARITÉ ET LES DISPOSITIFS D’AIDE >>PERSONNES PRIVÉES DE DOMICILE PERSONNEL Nombre Précisions sur le champ couvert Source Personnes fréquentant les services d’hébergement et de distribution de repas dans les aggloméra- tions de plus de 20 000 habitants, Personnes sans Enquête sans domi- Personnes sans domicile 142 800 domicile dans les communes rurales et petites ag- cile, Insee 2012 glomérations, Personnes dépendant du Dispositif national des étrangers (essentiellement les CADA). Recensement de la Personnes en habitation de fortune 88 800 population, Insee (cabane, camping…) 2013 Hébergement contraint chez un tiers 490 000 Enquête nationale ou de la famille : dont : logement, Insee 2013 Personnes de 25 à 60 ans qui n’ont pas les moyens de leur indépendance, ne sont pas étu- 69 000 diantes et n’ont aucun lien de parenté direct avec l’occupant en titre Enfants ou petits-enfants adultes (de plus de 25 ans) vivant chez leurs parents ou grands-parents 338 000 faute de moyens pour assurer de leur indépen- dance, hors étudiants et hors personnes ayant tout juste achevé leurs études (dépendance) Personnes de 60 ans et plus résidant chez un tiers 83 000 à la suite d’une rupture familiale, de difficultés financières ou de santé >>MÉNAGES AYANT DES CONDITIONS D’HABITAT DIFFICILES Nombre Précisions sur le champ couvert Source Suroccupation : moins de 16 m² pour Filocom 2015, Ménages en situation de suroccupation 787 815 la 1re personne du ménage, puis 11 m² MTES d’après DGFiP par personne supplémentaire dont ménages en situation Suroccupation lourde : moins de 9 m² 282 217 de suroccupation lourde par personne du ménage Ménages allocataires d’une aide au logement 657 246 France métropolitaine CNAF-CCMSA 2017 ayant un taux d’effort supérieur à 39% 24 MÉMENTO DE L’HABITAT PRIVÉ 2019
Les chiffres clés du logement >>LOGEMENTS NÉCESSITANT UNE RÉHABILITATION Nombre Source Précisions sur le champ couvert Recensement Résidences principales Sans salle de bain dans une pièce réservée 921 983 de la population, sans équipement sanitaire Insee 2015 à la toilette Enquête nationale Ménages occupant des logements Logement présentant plus de 3 défauts 4 900 000 logement 2013, en mauvais état ou sans confort Exploitations Anah de d’équipement ou d’usage Enquête Phébus, Etiquette d’énergie primaire G, soit plus Logements peu performants 4 162 000 SOeS, 2013 de 450 kWhep/m²/an >>LES DISPOSITIFS D’HÉBERGEMENT* AU 31 DÉCEMBRE 2017 En nombre de places France France entière métropolitaine Centre d’hébergement d’urgence (hors CHRS) 38 576 38 759 Places d’hôtel (accueil d’urgence sous forme de nuitées d’hôtel) 45 118 45 162 Places de résidence hôtelière à vocation sociale (RHVS) 1119 1119 à la disposition de l’État Places de stabilisation (hors CHRS) 6 863 7 152 Centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) 43 916 44 691 Total 135 592 136 883 * Hors dispositif national d’accueil. Source : Direction Générale de la Cohésion Sociale (DGCS)/Ministère des Affaires sociales et de la Santé. MÉMENTO DE L’HABITAT PRIVÉ 2019 25
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