MÉMOIRE TECHNIQUE (ARCHIVÉ) Stratégies de regroupement en cohorte pour faciliter le flux de lits dans les milieux de soins actifs
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MÉMOIRE TECHNIQUE (ARCHIVÉ) Stratégies de regroupement en cohorte pour faciliter le flux de lits dans les milieux de soins actifs Publication : janvier 2022 Archivé : décembre 2023 VÉ ARCHIVÉ Ce matériel archivé est disponible uniquement à des fins de recherche historique et de référence. Celui-ci n'est plus mis à jour et il se peut qu’il ne reflète plus les directives actuelles. Introduction I CH Le présent document décrit les stratégies de regroupement en cohorte pour les patients chez qui une infection à la COVID-19 est soupçonnée ou confirmée, afin de faciliter le flux de lits dans les milieux de soins actifs. Il ne comprend pas de recommandations de regroupement en cohorte pour les patients atteints d’infections causées par des organismes résistants aux antibiotiques (ORA) ou d’autres infections. Principales constatations AR Bien qu’il soit recommandé de placer les patients chez qui une infection à la COVID-19 est soupçonnée ou confirmée dans des chambres individuelles avec accès à leur propre toilette dans la mesure du possible, le regroupement en cohorte des patients peut être nécessaire lorsqu’on ne dispose pas d’un nombre suffisant de chambres individuelles. Le regroupement en cohorte devrait être effectué en consultation avec l’équipe clinique et l’équipe de prévention et de contrôle des infections (PCI). Le regroupement en cohorte des patients et les affectations de personnel constituent l’une des nombreuses couches de protection disponibles pour prévenir la propagation des infections, les autres étant la vaccination, le dépistage, le port du masque, la ventilation, l’hygiène des mains, le nettoyage de l’environnement et l’utilisation de l’équipement de protection individuelle. Toutes les couches de protection de la hiérarchie des contrôles devraient être optimisées afin de réduire et d’atténuer le risque d’exposition des personnes dans le milieu des soins de santé. Il existe une vaste expérience de regroupement en cohorte avec des variants antérieurs préoccupants. Les décisions relatives au regroupement en cohorte devraient tenir compte de la (ARCHIVÉ) Stratégies de regroupement en cohorte pour faciliter le flux de lits dans les milieux de soins actifs 1
période d’infectivité et du risque de réinfection selon le statut du variant et les taux de transmission communautaire. Les données probantes limitées disponibles à ce jour semblent indiquer que la période d’infectivité avec le variant Omicron (B.1.1.529) est similaire ou accrue par rapport aux lignées antérieures. Au moment de la recherche, il n’y avait pas de données probantes disponibles sur la durée de l’intervalle de réinfection par Omicron pour les personnes ayant déjà été infectées par le variant Omicron. Dans le cas des personnes ayant déjà été infectées par un variant autre qu’Omicron et qui sont ensuite réinfectées par le variant Omicron, les données probantes sont limitées, mais semblent indiquer un intervalle de plus de 90 jours entre les dates des épisodes. Contexte L’Ontario continue de connaître des vagues d’activité de la COVID-19, ce qui provoque des hausses périodiques d’admissions dans les hôpitaux et les unités de soins intensifs. La transmission continue du SRAS-CoV-2 dans le monde entier a entraîné l’émergence de multiples variants préoccupants (VP), le variant dominant en Ontario étant Omicron.1 VÉ L’augmentation des admissions dans les hôpitaux de soins actifs a soulevé des préoccupations quant au nombre de patients admis qui restent aux services d’urgence et qui ne peuvent être admis dans une Unité des malades hospitalisés.1 Omicron est plus transmissible que les variants précédents en Ontario.2 Les contributions relatives de l’augmentation de la transmissibilité inhérente au variant Omicron et à l’échappement immunitaire (dues aux mutations Omicron et au déclin de l’immunité) ne sont I pas encore entièrement établies. CH Il existe peu de données probantes sur l’infectivité du variant Omicron par rapport aux autres variants. (Voir l’Annexe A). Les données de modélisation de SPO/LSPO semblent indiquer qu’Omicron ne semble pas être moins infectieux que les autres variants et que la période d’infectivité n’est pas réduite par rapport aux lignées antérieures et peut même être augmentée dans certains cas. Les données probantes concernant les personnes ayant déjà été infectées par un variant autre qu’Omicron et qui sont ensuite réinfectées par le variant Omicron sont limitées, mais elles AR semblent indiquer un intervalle de plus de 90 jours entre les dates des épisodes. (Voir l’Annexe B). On n’a trouvé aucune donnée probante sur la durée de l’intervalle de réinfection par Omicron pour les personnes qui ont déjà été infectées par le variant Omicron. Des données probantes limitées semblent indiquer que les personnes infectées par le variant Omicron produisent une réponse de neutralisation des anticorps contre le variant Omicron. On n’a trouvé aucune donnée probante concernant la durée de cette immunité neutralisante. D’après le document Variant préoccupant Omicron de la COVID-19 (B.1.1.529) : Évaluation du risque, 29 décembre 2021 de SPO, le risque actuel d’augmentation de la transmission d’Omicron en Ontario est élevé, avec un degré d’incertitude faible.2 Le risque de réinfection et d’infection post-vaccinale (après deux doses des vaccins Pfizer, Moderna, AstraZeneca ou une recombinaison hétérologue) en Ontario est élevé avec un degré d’incertitude faible. Les deux doses des vaccins courants contre la COVID-19 sont moins efficaces pour prévenir les infections post-vaccinales par Omicron, par rapport à la protection contre d’autres variants préoccupants (VP) et le SRAS-CoV-2 « de type sauvage ». Une troisième dose de vaccin augmente la protection à court terme contre l’infection symptomatique par Omicron; la durée de protection à partir d’une troisième dose n’est pas certaine, et il existe des données probantes précoces d’une (ARCHIVÉ) Stratégies de regroupement en cohorte pour faciliter le flux de lits dans les milieux de soins actifs 2
efficacité réduite du vaccin environ neuf à dix semaines après une troisième dose. Le risque de gravité accrue de la maladie est réduit avec un degré d’incertitude élevé. L’évaluation globale du risque peut changer à mesure que de nouvelles données probantes deviennent disponibles. La transmission d’un VP différent à une personne qui présente déjà une infection active à la COVID-19 n’a pas été décrite. Cependant, avec 100 % d’Omicron en circulation, le regroupement en cohorte des cas actifs de COVID-19 dont le statut de VP est inconnu n’exposerait pas les patients à un risque important. Aux fins du présent document, d’après les données examinées sur la réinfection par Omicron en Ontario, on entend par patients récemment rétablis ceux qui ont été retirés des précautions supplémentaires ET qui se trouvent dans la période de 90 jours suivant leur infection ET qui ont reçu un diagnostic de COVID-19 le 20 décembre 2021 ou après (lorsque Omicron représentait plus de 90 % des cas en Ontario). Méthodologie VÉ Une recherche documentaire a été effectuée les 1er et 2 janvier 2022 par Services de bibliothèque de Santé publique Ontario (SPO) afin de trouver des articles traitant de la période d’infectivité d’Omicron et de Delta. La recherche a visé une base de données (Ovid MEDLINE; du 1er janvier au 30 décembre 2021) et des prépublications (du 1er octobre 2021 au 1er janvier 2022). Les termes de recherche comprenaient, mais non exclusivement, les suivants : Omicron, Delta et infectivité. Les titres et les résumés ont été examinés par trois examinateurs. Deux articles ont été inclus. Un article supplémentaire a été repéré lors d’une analyse antérieure des VP. Des articles supplémentaires et de la littérature grise repérés pour d’autres demandes scientifiques et techniques et des travaux connexes pertinents pour cette demande I ont également été inclus. Voir l’Annexe A pour un résumé de la littérature trouvée dans le cadre de cette recherche. CH L’équipe de Services de bibliothèque de SPO effectue un examen rapide de la littérature existante sur l’infectiosité des infections par le variant Omicron sur une base hebdomadaire (chaque mercredi). On a utilisé la base de données Ovid MEDLINE pour rechercher la littérature évaluée par les pairs jusqu’au 29 décembre 2021. La stratégie de recherche a permis d’extraire des articles contenant au moins un terme de recherche lié à la COVID-19, un terme de recherche lié aux variants Omicron et un terme de recherche lié à l’infection/réinfection dans les champs du titre, du résumé, de la vedette-matière ou des mots-clés. Une recherche de littérature grise, y compris les prépublications, a également été effectuée AR pour la même période. Les articles étaient limités à la langue anglaise et les doublons ont été supprimés de la recherche. Compte tenu de l’incertitude concernant la réinfection par Omicron et pour comprendre l’intervalle entre les infections ultérieures, aucun intervalle de temps précis n’a été utilisé dans cette réponse. Voir l’Annexe B pour un résumé de la littérature trouvée dans le cadre de cette recherche. Analyse des administrations Les hôpitaux de la région du Grand Toronto (RGT) ont mis à jour leurs directives de PCI le 31 décembre 2021 (communication personnelle, Susy Hota). Les considérations pour l’examen étaient la transmission rapide du variant Omicron, maintenant considéré comme la souche dominante dans la communauté, et la pression subséquente sur les ressources humaines pour les milieux de soins de santé lors de la mise en œuvre de l’approche standard de quarantaine et d’isolement. Les hôpitaux de la RGT ont déterminé les conditions et les déclencheurs de capacité interne pour ajuster leurs stratégies de PCI, notamment le retour précoce des cas et des contacts des travailleurs de la santé et le regroupement en cohorte des patients. Les directives utilisent un système de codes de couleur pour catégoriser la tension exercée sur (ARCHIVÉ) Stratégies de regroupement en cohorte pour faciliter le flux de lits dans les milieux de soins actifs 3
le système de soins de santé : vert pour le maintien du statu quo, jaune pour une tension modérée et rouge pour une tension élevée. Stratégies de regroupement en cohorte des patients Le regroupement en cohorte consiste à regrouper des patients présentant des traits/problèmes communs et/ou des infections communes. On utilise souvent le regroupement en cohorte pour confiner et contenir la transmission de virus, mais on peut également utiliser cette approche pour améliorer l’efficience des activités de dotation et optimiser la capacité. Dans l’idéal, lorsque les ressources en personnel et les lits d’hôpitaux ne sont pas à risque, les patients chez qui une infection à la COVID-19 est soupçonnée ou confirmée devraient être soignés dans une chambre individuelle avec des précautions supplémentaires et avoir accès à leur propre toilette dans la mesure du possible.3 En cas d’importantes pénuries de personnel et/ou de lits, des stratégies de regroupement en cohorte des patients pourraient être envisagées (voir le Tableau 1). VÉ Tableau 1. Options de regroupement en cohorte des patients dans les milieux de soins actifs Option de Conceptions des Type de patient Option privilégiée remplacement chambres Patients chez qui la Envisager des chambres COVID-19 a été I confirmée par un test Regroupement en cohorte des patients Regroupement en cohorte des patients à deux lits ou plus avec une séparation spatiale CH moléculaire (p. ex. PCR) chez qui la optimisée (idéalement récemment rétablis* ou un test antigénique COVID-19 est confirmée > deux mètres entre les rapide. lits de chaque patient). Patients chez qui la Regroupement en Regroupement en Chambre individuelle COVID-19 est cohorte non cohorte non privilégiée soupçonnée recommandé recommandé Patients ayant eu une Regroupement en Regroupement en AR exposition à risque cohorte non cohorte des patients élevé au SARS CoV-2 recommandé récemment rétablis* Regroupement en Regroupement en cohorte des patients Envisager des chambres cohorte des : chez qui la COVID-19 à deux lits ou plus avec Patients récemment n’est PAS soupçonnée Patients chez qui la une séparation spatiale rétablis* ou confirmée COVID-19 est confirmée optimisée (idéalement > deux mètres entre les Patients récemment lits de chaque patient). rétablis *Les patients récemment rétablis sont ceux qui ont été retirés des précautions supplémentaires ET qui se trouvent dans la période de 90 jours suivant leur infection ET qui ont reçu un diagnostic de COVID-19 le 20 décembre 2021 ou après (lorsque Omicron représentait plus de 90 % des cas en Ontario). (ARCHIVÉ) Stratégies de regroupement en cohorte pour faciliter le flux de lits dans les milieux de soins actifs 4
Stratégies de regroupement en cohorte du personnel Le regroupement en cohorte du personnel consiste à affecter les fournisseurs de soins de santé précisés aux soins de seulement les patients connus pour être colonisés ou infectés par le même micro- organisme. Le regroupement en cohorte du personnel peut être utilisé en plus du regroupement en cohorte des patients et du regroupement en cohorte géographique en affectant du personnel spécialisé aux soins des patients infectés ou non. Cette pratique peut être utilisée, en particulier pendant les éclosions, pour réduire le potentiel d’infection croisée entre les patients et limiter le nombre de travailleurs de la santé et d’autres membres du personnel exposés aux cas infectés en limitant le nombre de membres du personnel interagissant avec les patients. Voir le Tableau 2 pour les options de regroupement en cohorte du personnel. Tableau 2. Options de regroupement en cohorte du personnel dans les milieux de soins actifs Type de personnel Option privilégiée Option de remplacement VÉ Pourrait être affecté aux : Affectations habituelles, mais dans la mesure du possible, éviter les soins Patients chez qui la COVID-19 est directs aux patients présentant le plus Personnel chez qui la COVID- confirmée grand risque de maladie grave (p. ex. les 19 est confirmée qui retourne Patients qui se sont récemment patients âgés non vaccinés). au travail durant sa période rétablis d’auto-isolement** Maintenir l’affectation du Maintenir l’affectation du personnel I personnel cohérente pour réduire au minimum les expositions. cohérente pour réduire au minimum les expositions. CH **Consulter le Document d’orientation provisoire sur la COVID-19 : Dépistage et gestion des cas, des contacts et des éclosions intégrés : recrudescence liée au variant omicron4 du ministère de la Santé pour d’autres précautions en milieu de travail. Stratégies de gestion des partenaires de soins essentiels des patients regroupés en cohorte AR Les considérations relatives au choix et à la gestion en toute sécurité des partenaires de soins essentiels des patients regroupés en cohorte devraient être documentées dans le plan de soins du patient et pourraient inclure les éléments suivants : Leur risque d’acquisition et/ou de transmission de la COVID-19, c.-à-d. s’ils sont actuellement infectés à la COVID-19, s’ils y sont exposés ou s’ils s’en sont rétablis (risque le plus faible pour ceux qui se sont récemment rétablis d’une infection par le variant Omicron). Leur risque d’infection et de maladie grave (p. ex. âge, statut vaccinal, y compris la dose de rappel). Leur capacité à comprendre et à suivre les instructions relatives aux pratiques de PCI, notamment la façon de mettre et d’enlever l’EPI, l’hygiène des mains et les déplacements directs vers/depuis l’environnement de soins aux patients et le fait de rester dans cet environnement. (ARCHIVÉ) Stratégies de regroupement en cohorte pour faciliter le flux de lits dans les milieux de soins actifs 5
La conformité aux exigences de l’organisation en matière d’auto-isolement, de dépistage et de test. Facteurs à prendre en considération pour le regroupement en cohorte des patients Outre l’application des données probantes disponibles, il existe de nombreux facteurs contextuels importants qui doivent être pris en compte dans le cadre de toute évaluation des risques et des recommandations :5 Le regroupement en cohorte des patients ne devrait être envisagé que lorsque les installations et le personnel appropriés sont disponibles. Le regroupement en cohorte géographique consiste à restreindre les patients infectés ou colonisés par le même micro-organisme à plusieurs pièces d’un couloir ou à une unité clinique entière. L’utilisation de cette pratique peut limiter la transmission en séparant et en éloignant VÉ dans une zone précise les personnes infectées ou colonisées de celles qui ne le sont pas. Les déplacements multiples de lits pour répondre aux besoins du regroupement en cohorte peuvent avoir des conséquences inattendues, notamment un risque accru de transmission, une pression accrue sur le personnel et des effets négatifs sur les soins et la sécurité des patients, tels que l’augmentation des chutes et la désorientation.6 Lorsque le regroupement en cohorte est envisagé, il convient d’évaluer d’autres facteurs qui ont une I incidence à la fois sur le regroupement en cohorte et sur le flux de lits : CH les délais d’exécution des résultats des tests de diagnostic pertinents; les ressources des services environnementaux et de transport; la nécessité d’accueillir un fournisseur de soins/parent/aide; les besoins médicaux et de sécurité du patient; les compétences du personnel clinique. AR Le regroupement en cohorte ne devrait jamais compromettre les pratiques de contrôle des infections, et les précautions supplémentaires doivent être appliquées individuellement pour chaque patient de la cohorte, le cas échéant. Des protocoles clairs devraient être disponibles pour guider le personnel dans l’utilisation appropriée de l’EPI au sein d’une même cohorte et entre les cohortes, y compris les pratiques pour mettre et enlever l’EPI.7 Le matériel de soins doit être dédié à chaque patient ou nettoyé entre deux utilisations sur des patients/résidents de la même cohorte. Les patients ne devraient pas être regroupés en cohorte s’il existe un risque de transmission d’autres infections, p. ex. l’infection à Clostridium difficile. Les patients chez qui la COVID-19 est confirmée peuvent être regroupés en cohorte, quel que soit le statut du VP. (ARCHIVÉ) Stratégies de regroupement en cohorte pour faciliter le flux de lits dans les milieux de soins actifs 6
Les patients chez qui la COVID-19 est soupçonnée ne devraient pas être regroupés en cohorte.8 Les patients récemment rétablis peuvent être regroupés en cohorte avec : les patients chez qui la COVID-19 n’est PAS soupçonnée ou confirmée; les patients chez qui la COVID-19 est confirmée, en commençant par les patients qui se sont le plus récemment rétablis; d’autres patients récemment rétablis; les patients qui ont eu un risque élevé d’exposition au SRAS CoV-2, en commençant par les patients qui se sont le plus récemment rétablis. Privilégier les chambres individuelles pour : les patients chez qui la COVID-19 est soupçonnée; VÉ les patients qui ont eu un risque élevé d’exposition au SRAS CoV-2. Privilégier les chambres à plusieurs lits pour le regroupement en cohorte : des patients chez qui la COVID-19 est confirmée; des patients qui se sont récemment rétablis de la COVID-19. Le regroupement en cohorte dans des espaces non classiques (couloirs, baies ouvertes, salles I non cliniques réaffectées) devrait être évité pour les patients chez qui le SRAS Co-V-2 est soupçonné ou confirmé ou qui ont eu une exposition à risque élevé à ce virus. CH Les espaces utilisés pour le regroupement en cohorte devraient : prévoir la séparation spatiale nécessaire entre les patients d’une même cohorte (idéalement plus de deux mètres entre les lits), y compris une chaise d’aisance individuelle au chevet du patient si possible; optimiser la ventilation; AR répondre à tout besoin de sécurité ou médical des patients. (ARCHIVÉ) Stratégies de regroupement en cohorte pour faciliter le flux de lits dans les milieux de soins actifs 7
Annexes : Résumé de la littérature Annexe A : Durée de l’infectivité La méthodologie utilisée pour repérer la littérature résumée ci-dessous est documentée dans la section Méthodologie. Considérations relatives aux laboratoires Définition de l’infectivité fondée sur des critères de tests La probabilité de transmission secondaire d’une personne infectée par la COVID-19 à une personne non infectée est multifactorielle. Deux facteurs qui influent sur la transmission sont 1) la présence et 2) la quantité de virus réplicatifs (infectieux) dans les voies respiratoires. VÉ La méthode standard pour détecter les virus réplicatifs est la culture virale. Cependant, la culture prend du temps et nécessite une expertise et une infrastructure particulières. La culture virale nécessite généralement une charge virale élevée pour que les virus viables soient détectables sur les cellules cultivées et n’est donc pas très sensible.9 Une culture négative ne signifie pas nécessairement l’absence de virus réplicatifs dans l’échantillon testé. Étant donné que la quantification du virus nécessite une analyse parallèle d’échantillons précédemment quantifiés, la plupart des laboratoires ne mesurent pas systématiquement le I nombre de copies du SRAS-CoV-2 dans les échantillons cliniques. Un marqueur de substitution de la charge virale est le nombre de cycles de thermocyclage PCR au-delà duquel le signal CH d’amplification détecté dans l’échantillon est supérieur au signal de fond du test. Plus la charge virale est élevée, plus le nombre de cycles nécessaires pour détecter un signal est faible. Les tests PCR varient sur les plans de l’efficacité et de la capacité de détection. Par conséquent, la valeur de cycle seuil (Ct) qui définit un échantillon détecté pourrait varier de manière considérable selon le test utilisé. Données de laboratoire de SPO sur les valeurs Ct des échantillons positifs d’Omicron Entre le 1er juillet et le 30 novembre 2021, lorsque le variant Delta était la lignée dominante, la AR valeur Ct médiane des échantillons positifs de SRAS-CoV-2 sur la plateforme de test PCR développé en laboratoire (TDL) à SPO variait entre 23,6 et 26,7 pour les cas asymptomatiques et entre 21 et 22,1 pour les cas symptomatiques. Du 15 au 20 décembre 2021, alors que le variant Omicron est devenu la lignée prédominante, la valeur Ct médiane des échantillons positifs variait entre 20,7 et 24,1 pour les cas asymptomatiques et entre 18,3 et 22,1 pour les cas symptomatiques (voir le Tableau A1). (ARCHIVÉ) Stratégies de regroupement en cohorte pour faciliter le flux de lits dans les milieux de soins actifs 8
Tableau A1. Valeurs Ct des échantillons confirmés de SRAS-CoV-2 (n = 2 271) provenant de cas symptomatiques et asymptomatiques, par statut vaccinal, du 15 au 20 décembre 2021 (laboratoire de SPO) VÉ Légende du tableau A1 : N, nombre de cas; Ct, cycle seuil; TDL, test développé en laboratoire; E, enveloppe; P25, quartile inférieur (25e centile); P75, quartile supérieur (75e centile); IPV, infection post-vaccinale. Dans l’ensemble, il semble y avoir une tendance vers des valeurs Ct légèrement inférieures I pendant la période du 15 au 20 décembre 2021 par rapport à la période du 1er juillet au 30 novembre 2021, en particulier parmi les infections post-vaccinales. Cela pourrait indiquer un CH risque d’infectivité légèrement accru au sein de ces populations, bien que des analyses supplémentaires soient nécessaires pour déterminer si ces différences sont statistiquement significatives. Une hypothèse pourrait être que l’efficacité réduite du vaccin contre Omicron pourrait conduire à des charges virales plus élevées au sein des populations vues vaccinées. Valeurs Ct et dynamique virale pour Omicron d’après l’apparition des symptômes La modélisation des données de laboratoire de SPO et de l’outil de gestion des cas et des contacts (GCC) pour la santé publique confirme également qu’Omicron ne semble pas être AR moins infectieux que les autres variants (voir la Figure 1). D’après les estimations des valeurs Ct selon le nombre de jours écoulés depuis l’apparition des symptômes, les données de modélisation semblent indiquer des charges virales équivalentes (voire légèrement plus élevées) vers le moment de l’apparition des symptômes comparativement aux lignées antérieures. La dynamique de la charge virale au fil du temps donne également à penser que la période d’infectivité n’est pas réduite comparativement aux lignées antérieures et pourrait même être augmentée dans certains cas. Avec d’autres variants préoccupants, une réduction plus rapide de la charge virale de l’infection a été observée au sein des cohortes vaccinées par opposition aux personnes non vaccinées.10,11 Dans le cas d’Omicron cependant, il ne semble pas y avoir de clairance virale plus rapide au sein des groupes vaccinés (communication personnelle, Kevin Brown). (ARCHIVÉ) Stratégies de regroupement en cohorte pour faciliter le flux de lits dans les milieux de soins actifs 9
VÉ Figure 1. Charge virale au fil du temps depuis l’apparition des symptômes et groupée par âge en années (20, 40, 60) et par statut vaccinal (non vacciné par opposition à deux doses). La charge virale est représentée par une échelle inversée de l’axe des y du cycle seuil (-Ct), les valeurs du cycle seuil étant inversement proportionnelles à la charge virale. L’axe des x représente le nombre de jours depuis l’apparition des symptômes I (jours_sympt_avant_échantillon), les valeurs négatives représentant la phase présymptomatique de la maladie. CH Littérature sur la durée de l’infectivité Un examen rapide n’a pas permis de trouver de données probantes concernant la durée de l’infectivité et le variant Omicron. Aux États-Unis, le New York Times a rapporté que lorsque le CDC a formulé ses récentes recommandations visant à faire passer les périodes d’isolement des personnes infectées de 10 à 5 jours, il a intégré une modélisation non publiée sur la propagation du variant Delta qui a révélé que le risque de transmission était de 13 % cinq jours après qu’une AR personne a été déclarée positive, et que le CDC travaillait à rendre ces données publiques.12,13 Une étude de modélisation de la transmission d’Omicron dans les foyers danois (prépublication) semble indiquer une augmentation des taux d’attaque secondaire (TAS) pouvant atteindre 31 % au septième jour suivant l’identification du cas primaire, comparativement à 21 % pour les infections par le Delta.14 La différence entre les deux lignées était plus importante au sein des groupes vaccinés qu’au sein des groupes non vaccinés. Le TAS semblait se stabiliser vers le septième jour, bien que la proportion de membres du foyer testés se soit également stabilisée au septième jour, à environ 87-89 % des membres du foyer. Des données très limitées sur la durée de l’infectivité et le variant Delta semblent indiquer que les cultures virales sont positives pendant cinq à sept jours après le début de la maladie/le test positif, et que les cultures sont habituellement positives pendant la même période ou plus longtemps comparativement aux infections par le CoV-SRAS de type sauvage. (ARCHIVÉ) Stratégies de regroupement en cohorte pour faciliter le flux de lits dans les milieux de soins actifs 10
Une petite étude réalisée par Siedner et coll. a examiné la durée de l’excrétion virale et la positivité des cultures avec les infections post-vaccinales par le Delta (n=10) comparativement aux infections autres que par le Delta (n=14).15 Les personnes atteintes d’une infection post-vaccinale par le Delta présentaient une charge virale initiale plus élevée, une décroissance plus lente de la charge virale évaluée par PCR (médiane de 13,5 par opposition à quatre jours) et une durée plus longue de virus cultivable (médiane de sept par opposition à trois jours) par rapport aux variants autres que Delta, bien que la différence de durée des virus cultivables n’ait pas été statistiquement significative. Toutes les cultures étaient négatives au 10e jour, à l’exception d’une personne atteinte du variant Delta qui avait une culture positive au 11e jour et était toujours symptomatique au moment de la culture. Une prépublication de Salvatore et coll. a suivi les marqueurs d’excrétion virale chez des personnes vaccinées et non vaccinées dans une prison fédérale américaine lors d’une éclosion de Delta.16 L’étude comprenait 95 cas (78 entièrement vaccinés, 17 non entièrement vaccinés). Des écouvillons nasaux du cornet nasal moyen ont été prélevés pendant les 10 jours suivant la confirmation par test de l’infection d’une personne; au VÉ total, 978 échantillons nasaux du cornet nasal moyen ont été prélevés (du 12 juillet au 4 août 2021) et testés par PCR. Aucune différence importante n’a été détectée dans la durée de la positivité des tests PCR entre les participants entièrement vaccinés et ceux qui ne l’étaient pas (médiane : 13 jours). Pour la durée de la positivité de la culture, aucune différence importante n’a été détectée entre les participants entièrement vaccinés et ceux qui ne l’étaient pas (médiane : cinq jours). On n’a trouvé aucune donnée probante concernant le variant Omicron et le risque résiduel de I transmission de la COVID-19 par les personnes infectées selon le nombre de jours depuis l’apparition des symptômes. Les études de modélisation réalisées avant l’émergence des VP CH semblent indiquer que le risque résiduel est d’environ 3 % après cinq jours. Les données limitées sur la transmission du Delta semblent indiquer que la majorité des transmissions ont eu lieu dans les quatre jours suivant l’apparition des symptômes. Les données de modélisation pré-VP ont évalué le risque résiduel de transmission de la COVID-19 par les personnes infectées selon le nombre de jours écoulés depuis l’apparition des symptômes, et ont estimé le risque à 10,9-13,7 % après cinq jours, 2,7-3,1 % après sept jours et 0,3 % après 10 jours.17 AR Kang et coll. (prépublication) ont analysé rétrospectivement les données relatives aux cas et aux contacts étroits qui sont devenus des cas secondaires, tous ayant été infectés par le variant Delta (B.1.617.2) du SRAS-CoV-2 confirmé en laboratoire à Guangdong, en Chine, entre mai et juin 2021.18 À partir de 94 paires de transmissions, on a estimé que le pic d’infectiosité était atteint 2,1 jours (IC à 95 % : 1,5-2,7 jours) avant l’apparition des symptômes; 73,9 % des transmissions ont eu lieu avant l’apparition de la maladie et 97,1 % des transmissions ont eu lieu dans les quatre jours suivant l’apparition de la maladie. SPO a également publié le document Options de quarantaines réduites pour les proches contacts asymptomatiques abordant le rôle de la réduction de la période de quarantaine, y compris les données probantes limitées liées au risque de transmission du Delta.19 La plupart des données probantes se rapportaient aux approches d’autorisation fondée sur un dépistage. (ARCHIVÉ) Stratégies de regroupement en cohorte pour faciliter le flux de lits dans les milieux de soins actifs 11
Annexe B : Données probantes actuelles sur la réinfection La méthodologie utilisée pour repérer la littérature résumée ci-dessous est documentée dans la section Méthodologie. Nouvelles données probantes sur la réinfection pré-Omicron En Ontario, le document Personnes entièrement vaccinées contre la COVID-19 et précédemment positives : Document d’orientation provisoire sur la gestion des cas, des contacts et des éclosions définit une personne précédemment positive comme ayant une infection confirmée par le SRAS-CoV-2 dans les 90 jours après avoir été déclarée guérie de sa première infection.20 Cette orientation ne signifie pas que la réinfection n’est pas possible dans les 90 jours suivant l’infection initiale, mais elle est plutôt fondée sur le risque plus faible que les cas résolus exposés contractent l’infection dans la période de 90 jours. VÉ En date du 4 janvier 2022, l’Ontario n’a pas encore adopté une définition de cas de réinfection établie d’après des critères de temps. En décembre 2021, l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) a publié une définition de cas de réinfection établie d’après des critères de temps.21 Cette définition de cas comprend les cas confirmés classés comme résolus qui présentent une nouvelle infection confirmée par le SRAS-CoV-2 plus de 90 jours après une infection antérieure, d’après la date des épisodes. I Les données probantes soutenant l’utilisation d’un intervalle de 90 jours pour les réinfections comprennent les suivantes : CH Selon le US Centers for Disease Control and Prevention (CDC), les adultes rétablis peuvent continuer à excréter de l’ARN du SRAS-CoV-2 détectable mais non infectieux dans les échantillons des voies respiratoires supérieures jusqu’à trois mois après le début de la maladie.22 Ainsi, chez les adultes s’étant rétablis d’une infection par le SRAS-CoV-2, un résultat positif à la RT-PCR du SRAS-CoV-2 sans nouveaux symptômes pendant les 90 jours suivant l’apparition de la maladie représente plus probablement une excrétion persistante d’ARN viral qu’une réinfection. Plusieurs études soutiennent l’utilisation d’un intervalle de 90 jours ou plus pour définir la AR réinfection : Lee et coll. ont étudié des patients (n=73) présentant une réinfection potentielle par le SRAS-CoV-2 aux États-Unis (mai-juillet 2020) et n’ont pas confirmé de réinfection par le SRAS-CoV-2 dans les 90 jours suivant l’infection initiale d’après les caractéristiques cliniques et de laboratoire des cas.23 Nicholson et coll. ont identifié 11 personnes (cas positifs entre le 18 mars 2020 et le 31 octobre 2020) dont l’ARN viral a été détecté dans les voies respiratoires supérieures >70 jours après leur infection primaire par le SRAS-CoV-2.24 Sept d’entre elles correspondaient à une réinfection probable (établie selon des critères de temps et de tests), tandis que quatre étaient considérées comme des cas de primo-infection avec excrétion prolongée d’ARN viral. Chez les sept personnes, il s’est écoulé au moins 90 jours entre leur primo-infection par le SRAS-CoV-2 et leur réinfection probable. (ARCHIVÉ) Stratégies de regroupement en cohorte pour faciliter le flux de lits dans les milieux de soins actifs 12
Certaines données probantes, fondées sur un petit nombre de réinfections confirmées par le SRAS-CoV-2, soutiennent l’utilisation d’un intervalle 90 jours et auraient donc été définis comme une réinfection d’après la définition de la surveillance au R.-U. (un intervalle > 90 jours entre deux résultats positifs consécutifs de tests de dépistage du SRAS-CoV-2). Dans 1 cas sur 17, l’intervalle entre deux épisodes positifs était de 88 jours. AR Un rapport plus récent de la UKHSA (23 décembre 2021) signale que sur les 116 683 personnes identifiées comme ayant une infection par Omicron entre le 1er novembre et le 18 décembre 2021, 11 103 personnes (9,5 %) avaient une infection antérieure confirmée (par PCR ou test antigénique rapide).28 L’intervalle avant la réinfection variait de 90 à 650 jours, avec une médiane de 343 jours. Il s’agissait du troisième épisode d’infection pour 69 personnes (>=90 jours entre chaque épisode). Un article norvégien évalué par les pairs s’est penché sur une éclosion d’Omicron, au cours de laquelle 81 des 117 personnes présentes à une fête de Noël ont été infectées.29 Au total, huit des personnes avaient déjà eu la COVID-19, mais aucune ne l’a contractée au cours des quatre derniers mois. (ARCHIVÉ) Stratégies de regroupement en cohorte pour faciliter le flux de lits dans les milieux de soins actifs 13
Une prépublication réalisée en Afrique du Sud a permis d’identifier 2 796 982 personnes atteintes du SRAS-CoV-2 confirmé en laboratoire et dont le résultat du test était positif avant le 29 août 2021.30 Il y a eu 35 670 réinfections suspectes entre le 1er et le 27 novembre 2021 (période Omicron). Cette prépublication n’a inclus les réinfections que si le délai entre les tests positifs séquentiels était d’au moins 90 jours. Le délai entre les tests positifs successifs pour les personnes chez qui une réinfection était soupçonnée était réparti de manière bimodale, les pics se situant autour de 180 et 360 jours, fortement influencés par le moment des vagues épidémiques en Afrique du Sud. Une autre prépublication provenant d’Afrique du Sud a examiné 17 650 cas d’infections post- vaccinales (IPV) infectieuses après deux doses contre le variant Omicron survenues entre le 15 novembre et le 15 décembre 2021.31 Il y a eu 28 cas de réinfection, infectés précédemment pendant la période Beta (17 février – 17 mai 2021) et 786 cas de réinfection, infectés précédemment pendant la période Delta (18 mai – 14 novembre 2021). La circonscription sanitaire de Kingston, Frontenac et Lennox et Addington est confrontée à une importante éclosion due au variant Omicron qui a débuté au début de décembre 2021. Au 22 VÉ décembre 2021, il y a eu un total de 11 réinfections confirmées, aucune n’ayant eu lieu dans les 90 jours suivant l’infection initiale. Le Résumé épidémiologique détaillé de Santé publique Ontario (SPO) signale les données disponibles dans la Solution de gestion des cas et des contacts (Solution GCC) pour tous les bureaux de santé publique (BSP) de l’Ontario.32 Au 29 décembre 2021, 186 (0,6 %) des cas confirmés avec le variant de la lignée B.1.1.529 (Omicron) ou la défaillance de la cible du gène S sont classés comme des réinfections. Ces données sous-représentent toutefois le nombre de I réinfections, car elles ne tiennent compte que des cas identifiés comme réinfections par le ministère de la Santé : Définition de cas – maladie à coronavirus (COVID-19), comme indiqué par CH les bureaux de santé publique qui ont coché la case de réinfection. D’une infection par Omicron à une réinfection par Omicron On n’a trouvé aucune donnée sur la durée de l’intervalle de réinfection par Omicron pour les personnes qui ont déjà été infectées par Omicron. Des données probantes limitées semblent indiquer que les personnes infectées par le variant Omicron produisent une réponse de neutralisation des anticorps contre le variant Omicron. AR Aucune donnée probante n’a été trouvée pour préciser la durée de cette immunité neutralisante. Une prépublication d’Afrique du Sud a cherché à savoir si l’infection par le variant Omicron chez 15 personnes provoque une immunité neutralisante contre les variants Omicron et Delta au moment de l’inscription, par opposition à une médiane de 14 jours après l’inscription.33 La neutralisation du variant Omicron a été multipliée par 14 au cours de cette période, ce qui montre le développement d’une réponse anticorps contre ce variant. Il est important de noter que la neutralisation du variant Delta a été multipliée par 4,4, ce qui indique que l’augmentation de la neutralisation du variant Delta chez les personnes infectées par le variant Omicron peut entraîner une diminution de la capacité du variant Delta à réinfecter ces personnes. Au 4 janvier 2022, cela fera 57 jours qu’Omicron a été détecté pour la première fois en Afrique du Sud, et il est prudent de continuer à surveiller les données probantes concernant la (ARCHIVÉ) Stratégies de regroupement en cohorte pour faciliter le flux de lits dans les milieux de soins actifs 14
possibilité que les personnes infectées par Omicron soient réinfectées par Omicron dans les 90 jours suivant la date de leur épisode initial. I VÉ CH AR (ARCHIVÉ) Stratégies de regroupement en cohorte pour faciliter le flux de lits dans les milieux de soins actifs 15
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