REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Mardi 21 mai 2019 Outre-mer - Mayotte.gouv

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REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Mardi 21 mai 2019 Outre-mer - Mayotte.gouv
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    REVUE DE PRESSE
ET DES RESEAUX SOCIAUX
    ˂˂ Outre-mer ˃˃
   Mardi 21 mai 2019

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A LA UNE
 IMMIGRATION;
Pages, 7, 43 à 45.
Mayotte, deux morts dans le naufrage d'une embarcation de
clandestins comoriens.

 ELECTIONS EUROPEENNES;
Pages, 10 à 13, 23, 36 à 39, 57, 68 à 70.

Les Outre-mer, si loin, si proches de l'Europe.
Younous Omarjee « Je suis le mieux placé des Ultramarins »
pour les Européennes.

 JUSTICE;
Pages, 58 à 60.
Polynésie, le haut-commissaire, René Bidal ne démettra pas
Putai taae de ses fonctions de représentant à l’Assemblée
Territoriale.

 JUSTICE;
Pages, 65 à 66.
La Réunion, pour la première fois, une délégation belge
souhaite s’implanter dans l’économie locale.

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L’OUTRE-MER
DANS LA PRESSE
MÉTROPOLITAINE

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L’Opinion
 21/05/2019

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Deux morts à Mayotte dans le naufrage d'une embarcation de clandestins comoriens
Mamoudzou, France | AFP | lundi 20/05/2019 - 17:34 UTC+3 | 160 mots
Deux personnes sont mortes dimanche au large de Mayotte lors du naufrage d'une embarcation de Comoriens
clandestins, a indiqué lundi la préfecture de l'île dans un communiqué. Ce "bilan provisoire" fait également état
d'un disparu, a déclaré la préfecture.
La Police aux frontières a pu "récupérer" 14 personnes, dont une fillette de 10 ans qui était en arrêt cardiaque.
"Ranimée par un policier", elle est actuellement prise en charge par l'hôpital de Mayotte, comme trois autres
passagers blessés. Les onze autres passagers "ont été pris en charge en Petite-Terre pour une évaluation
médicale". Le parquet a ouvert une enquête, a encore précisé la préfecture.
Le 101e département français subit une forte pression migratoire des îles voisines des Comores dont la plus
proche, Anjouan, est située à 70 kilomètres de ses côtes. L'île a enregistré en 2018 plus de 15.000 reconduites
aux frontières. En septembre 2018, une fillette avait été retrouvée morte sur une plage de Mayotte, après un
probable voyage clandestin.
ol/caz/or
© Agence France-Presse

                                                  Le Figaro
                                                   21/05/2019

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Jusqu'à six ans de prison pour un trafic de cocaïne entre Guyane et Moselle
Nancy, France | AFP | lundi 20/05/2019 - 17:25 UTC+3 | 385 mots
Huit personnes ont été condamnées lundi à des peines de trois à six ans de prison par le tribunal correctionnel
de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Nancy pour un trafic de drogue entre le Suriname, la
Guyane et la Moselle.
Le procureur avait requis sept ans de prison à l'encontre de quatre hommes âgés de 29 à 47 ans et considérés
comme les organisateurs du réseau. Ils ont été condamnés à des peines allant de quatre à six ans de prison.
Deux femmes trentenaires qui ont hébergé des mules et récupéré la marchandise ainsi que deux hommes de 25
ans et 51 ans, dont le rôle était notamment de revendre la drogue, ont écopé de trois ans de prison. Trois et
quatre ans avaient été requis contre eux.
L'équipe était jugée depuis jeudi pour un trafic de cocaïne du Suriname jusqu'à la Moselle en passant par la
Guyane française, entre 2015 et 2017. Des mules étaient recrutées en Guyane pour récupérer de la drogue au
Suriname. Elles ingéraient des boulettes contenant en tout 300 g à 600 g de cocaïne, selon les déclarations d'un
suspect, puis prenaient l'avion pour Paris.
A l'aéroport, elles étaient accueillies par un membre du réseau, puis conduites dans un logement de la région
messine pour expulser les ovules. Elles retournaient rapidement en Guyane et étaient payées de 2.800 à 4.000
euros une fois la drogue revendue. Les prévenus, frères et soeurs ou concubins pour la plupart, avaient été
arrêtés au printemps 2017 par la police judiciaire en Moselle et en Guyane. L'un d'eux avait été arrêté aux Pays-
Bas puis remis aux autorités françaises.
Lors des perquisitions, près de 14.000 euros en liquide, une quarantaine d'ovules de cocaïne et une balance de
précision avaient notamment été saisis. Les six hommes avaient été placés en détention provisoire et les deux
femmes laissées libre sous contrôle judiciaire. Le procureur Jean Richert, lors de ses réquisitions, avait souligné
"l'impact croissant des passeurs aériens (de drogue) en provenance de Guyane", rappelant qu'une mule pouvait
transporter "in corpore ou dans ses bagages des quantités généralement comprises entre un et vingt kilos de
cocaïne". En 2018, plus de 1.300 passeurs ont été interpellés, contre quelque 600 l'année précédente, et 2,3
tonnes de drogue ont été saisies, contre 921 kilos en 2017, selon M. Richert.
mk/maj/or
© Agence France-Presse

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Parcoursup: le rapporteur public du Conseil d'Etat opposé à la publication d'algorithmes
Paris, France | AFP | lundi 20/05/2019 - 18:47 UTC+3 | 450 mots
Le rapporteur public du Conseil d'Etat a préconisé lundi l'annulation d'une décision du tribunal administratif de
la Guadeloupe qui a "enjoint" l'université des Antilles à publier les algorithmes locaux qu'elle utilise sur la
plateforme Parcoursup pour classer les candidats à ses licences. Dans un jugement du 4 février, le tribunal
administratif de Basse-Terre avait demandé à cette université de "communiquer" au syndicat étudiant Unef, à
l'origine du litige, "les procédés algorithmiques utilisés dans le cadre du traitement des candidatures d'entrée en
licence via la plateforme Parcoursup, ainsi que le ou les codes source correspondants".
L'établissement s'était pourvu en cassation devant le Conseil d'Etat car, soulignait-il, cette décision
"diverge(ait)" de celle de la Commission d'accès aux documents administratifs (Cada), qui avait émis en janvier
un avis défavorable à la communication des éléments demandés. Lors de l'audience devant le Conseil d'Etat, le
rapporteur public a jugé la décision de la juridiction de Guadeloupe "absurde et erronée". Revenant sur les
articulations entre les différents articles du Code de l'éducation et du Code des relations entre le public et
l'administration (CRPA), il a conclu que "la seule communication possible est celle à destination des
candidats", portant uniquement sur la décision d'un établissement le concernant, et non une large "publication"
des algorithmes.
Pour l'université des Antilles, comme pour la Conférence des présidents d'université (CPU) qui soutient sa
requête, le classement des candidatures relève du principe souverain de la délibération. "Le danger serait
d'ouvrir une boîte de Pandore de l'atteinte au secret des délibérations", a ainsi mis en garde Cédric Uzan-
Sarano, avocat de la CPU.
Pour l'Unef, les algorithmes interviennent non pas dans la phase ultime de délibération, mais en amont dans
celle de sélection. L'Unef a lancé des procédures auprès de plusieurs tribunaux administratifs pour réclamer la
publication de ces "algorithmes locaux" qui listent, selon lui, les critères définis par une université pour
sélectionner les bacheliers. Les "attendus" fixés pour chaque établissement sur Parcoursup étant "extrêmement
larges", "les établissements et les commissions des voeux vont ajouter des critères et faire des sous-attendus,
des pré-requis", a expliqué Paul Mathonnet, avocat de l'Unef, après l'audience.
"Ce qu'un établissement d'enseignement supérieur réalise en définissant des pré-requis et en les plaçant dans un
algorithme ne participe pas de la délibération. (...) Il ne s'agit pas de préciser des critères d'appréciation mais
bien de fixer des critères complémentaires à ce qui a été déterminé sur la plateforme", affirme-t-il.
L'Unef, comme d'autres organisations opposées à Parcoursup (dont le Snesup-FSU, syndicat d'enseignants du
supérieur, et la FCPE, première fédération des parents d'élèves), soupçonnent les universités de s'appuyer sur le
lycée d'origine des candidats et de discriminer les jeunes de banlieue notamment. Le Conseil d'Etat rendra sa
décision dans les prochaines semaines.
sva/asl/fmp/blb/cbn
© Agence France-Presse

                                                 Le Parisien

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Élections européennes: les Outre-mer, si loin, si proches de l'Europe
Papier d'angle Paris, France | AFP | mardi 21/05/2019 - 08:52 UTC+3 | 777 mots par Cécile AZZARO
Les territoires ultramarins français, si loin géographiquement de l'Europe, votent particulièrement peu aux
élections européennes, alors qu'ils bénéficient énormément des fonds de l'UE, qui finance tous les grands
projets outre-mer. Si l'abstention est toujours très forte au niveau national pour les européennes, elle atteint des
sommets outre-mer: 77% en 2009 et un record à 83% en 2014. La palme revient à la Guadeloupe (90,74%
d'abstention) et la Guyane (89,99%), tandis que Wallis-et-Futuna atteignaient 51%.
"Il y a une distanciation par rapport aux politiques européennes et cette distanciation est aggravée en Outre-mer,
pour des raisons propres à l'histoire et aux identités", note Younous Omarjee, député européen sortant (LFI), de
La Réunion. "On se sent davantage caribéen ou océanien qu'européen". Il évoque aussi "une colère par rapport
aux politiques en général, et aux politiques européennes en particulier parce que ces politiques ont un impact
redoublé chez nous", dans ces territoires majoritairement insulaires, aux nombreux problèmes économiques et
sociaux. Pour la politologue Christiane Rafidinarivo, "les ultramarins n'ont pas forcément l'impression que c'est
le Parlement européen et les députés ultramarins qui seraient l'acteur majeur de l'action de l'Europe dans leur
territoire". Mais il faut "distinguer l'intérêt des ultramarins pour l'Union Européenne du faible intérêt des
électeurs pour l'élection des députés européens", dit-elle. "Le sentiment d'appartenance à l'UE y est indéniable.
Les ultramarins se sont par exemple appropriés citoyenneté et passeport européens".
L'UE distingue deux catégories de territoires ultramarins: Les régions ultrapériphériques (RUP), pleinement
intégrées à l'UE, et les Pays et territoires d'Outre-mer (PTOM), qui ne sont qu'"associés" (N-Calédonie,
Polynésie, Saint-Pierre et Miquelon, Wallis et Futuna, St-Barthélemy, Terres australes et antarctiques
françaises). Les citoyens de tous ces territoires ont un passeport européen. Beaucoup d'ultramarins dénoncent
les normes européennes souvent peu adaptées à leur territoire, notamment en matière d'agriculture ou d'habitat.
"C'est vrai, mais c'est en train de changer", souligne Didier Blanc, professeur à l'Université Toulouse I Capitole.
- Intérêt stratégique -
Car les RUP, "bien qu'intégrées dans l'Europe, bénéficient de statuts particuliers" et profitent d'adaptations liées
à leurs spécificités (éloignement, faible marché, etc.), rappelle-t-il, citant l'octroi de mer, un impôt réservé aux
Outre-mer. Six des neuf RUP sont françaises: Martinique, Guadeloupe, St-Martin, Guyane, Réunion, Mayotte.
Alors qu'elles ne représentent que 3,2% de la population nationale, elles recueillent près d'un cinquième des
fonds européens structurels et d'investissement attribués à la France, soit 3,9 Md d'euros pour la période 2007-
2013 et 4,8 Md pour 2014-2020. L'Europe a par exemple financé la nouvelle Route du Littoral à La Réunion, le
haut débit en Guyane, la création du Memorial Act en Guadeloupe, ou le projet de "transport en site propre" en
Martinique."L'UE est une des plus importantes sources de financement des Outre-mer et plus spécifiquement
des RUP", souligne Mme Rafidinarivo, citant "les fonds de développement du Feder pour financer les
infrastructures routières, éducatives et hospitalières", ou la politique agricole commune qui "soutient à bout de
bras les filières sucre".
"Si on rapporte à la population, les Outre-mer profitent plus des fonds européens, mais c'est normal, puisqu'ils
sont moins riches et moins développés que les territoires européens", insiste Didier Blanc. Bien que seuls trois
pays européens (France, Espagne, Portugal) possèdent des RUP, l'UE trouve un intérêt à aider les Outre-mer
"pour des raisons stratégiques de présence de l'Union dans le monde", dit-il. Avec les Outre-mer, l'UE dispose
d'"un domaine maritime exceptionnel, de la puissance spatiale avec Kourou en Guyane, d'une biodiversité
extraordinaire", ajoute Younous Omarjee.
Le député sortant a défendu les territoires ultramarins dans chaque décision européenne - par exemple le sucre
réunionnais face à un accord commercial UE-Vietnam ou la banane antillaise face à un accord UE-Equateur.
Mais ils n'étaient que trois élus ultramarins lors de la dernière mandature et cette fois encore ils sont peu
nombreux à être en position éligible sur les listes. On en trouve uniquement chez La France insoumise
(Younous Omarjee, 4e), La République en Marche (Stéphane Bijoux, La Réunion, 10e, et Max Orville,
Martinique, 25e), et le Rassemblement national (Maxette Pirbakas-Grisoni, Guadeloupe 12e, Eric Minardi,
Polynésie, 25e).
caz/jk/ao/shu

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Européennes: Aubry raille "l'hypocrisie" de "Docteur Loiseau et Mister Macron"

Paris, France | AFP | lundi 21/05/2019 - 00:40 UTC+3 | 382 mots

La tête de liste LFI aux élections européennes, Manon Aubry, a dénoncé lundi sur le plateau de LCI un supposé
double discours de la majorité sur l'écologie, affirmant avoir l'impression d'être face à "Docteur Loiseau et
Mister Macron".

"Vous nous parlez des traités de libre échange et d'une taxe aux frontières de l'UE, mais qui a soutenu l'accord
de libre-échange avec le Canada, Emmanuel Macron ? Vous nous parlez de l'interdiction du glyphosate, vous
avez sur votre liste M. (Jérémy) Decerle, qui a été fiché par Monsanto comme un des plus fervents soutiens au
glyphosate", a-t-elle lancé à la tête de liste LREM, Nathalie Loiseau, au cours d'un débat organisé à six jours
des européennes.

"Vous défendez les énergies renouvelables, vous n'atteignez même pas l'objectif de 20% d'énergie renouvelable
fixé par l'Union européenne. C'est sur cette base-là qu'il y a eu une pétition lancée par quatre ONG et un recours
juridique avec plus de deux millions de signatures. Vous êtes d'une hypocrisie sans nom", a-t-elle poursuivi.

Le candidat EELV, Yannick Jadot, avait lui aussi mis en doute la sincérité du projet de Mme Loiseau sur le
plan écologique, lui demandant si le gouvernement allait mettre fin au projet minier Montagne d'or en Guyane,
et l'accusant de défendre l'importation d'huile de palme.

"Je sais que c'est très douloureux pour vous de voir des gens qui ont quitté Europe Écologie-Les Verts parce
qu'ils ont considéré que c'était un mouvement extrêmement sectaire", lui a répondu Mme Loiseau, rappelant la
présence sur sa liste de deux anciens EELV, Pascal Durand et Pascal Canfin.

"Nous prônons l'écologie au sérieux, une écologie de solution pas une écologie d'incantation", a-t-elle souligné.

La tête de liste LREM a de nouveau subi le feu croisé de ses adversaires sur la question migratoire.

"Quand les gens ont, au péril de leur vie, traversé la Méditerranée (...) vous allez les regarder droit dans les
yeux et leur dire: +allez mourir en mer Méditerranée !+, comme a fait Emmanuel Macron, qui a refusé
d'accueillir l'Aquarius ?", l'a interpellée Mme Aubry.

"Nous avons accueilli les naufragés de l'Aquarius", a rétorqué Mme Loiseau, avant d'être prise à partie par la
tête de liste PS-Place publique, Raphaël Glucksmann: "Allez-vous donner un pavillon à l'Aquarius ? (...)
Aujourd'hui les humanitaires sont traités comme des pirates", a-t-il dénoncé.

sl/bpa/cam

© Agence France-Presse

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17/05/2019

Les Outre-mer, des terres européennes
Angélique Le Bouter Les 25 et 26 mai 2019, les électeurs de l'Union Européenne voteront pour élire de nouveaux
représentants. Historiquement, l'abstention atteint des sommets Outre-mer lors de ce scrutin. Pourquoi un tel
désintérêt ? A quoi sert réellement l'U.E. en Outre-mer ? Décryptage.

Décryptage : les Outre-mer et l'Union Européenne
Terres européennes à travers le monde

Loin des yeux, loin du cœur ?
Outre-mer, seuls 17% des électeurs se sont rendus aux urnes en 2014, lors des dernières élections européennes, contre
plus de 42% au plan national. Un taux d'abstention record.

À en croire les électeurs ultramarins, l'une des raisons de ce désintérêt tient au fait que les actions de l'U.E. en Outre-
mer seraient trop abstraites. Pourtant, de nombreuses infrastructures y ont été financées, au moins en partie, par
l'Union Européenne :

       la construction de la Nouvelle Route du Littoral à La Réunion
       la mise aux normes et l'extension de l'aéroport Guadeloupe - pôle Caraïbes
       le système d'évacuation des eaux usées de communes de Polynésie
       le quai en eaux profondes de Saint-Pierre et Miquelon
       etc etc etc

                                                                                  Deux exemples de projets qui ont
                                                                                  bénéficié d'aides européennes : la
                                                                                  nouvelle route du littoral à La Réunion
                                                                                  et le quai en eaux profondes à Saint-
                                                                                  Pierre et Miquelon Mais attention, les
                                                                                  Outre-mer de l'U.E. n'ont pas tous le
                                                                                  même statut, ni les mêmes droits...

Les RUP, des territoires intégrés
Les RUP sont les régions ultrapériphériques de l'Union Européenne. Il en existe neuf au total. Cinq sont français : la
Guyane, la Martinique, la Guadeloupe, Saint-Martin, La Réunion et Mayotte. Deux archipels portugais, les Açores et
Madère complètent la liste, ainsi que l'archipel espagnol des Canaries.

                                                                Les RUP font partie intégrante de l'Union Européenne.
                                                                Le droit européen s'y applique, même s'il prend en
                                                                compte quelques caractéristiques :

                                                                © DR

                                                                       l'éloignement du continent
                                                                       l'insularité
                                                                       une faible superficie
                                                                       une faible population
                                                                       un relief et un climat souvent difficiles.

                                                             12

                                                      17/05/2019
De ces "handicaps structurels" découlent des dérogations et des subventions spécifiques aux Régions
Ultrapériphériques.

Les PTOM, des territoires associés
L'autre statut, c'est celui des PTOM, les Pays et Territoires d'Outremer. C'est le cas de la Nouvelle-Calédonie, la
Polynésie, Wallis et Futuna, Saint-Pierre et Miquelon, Saint-Barthélémy, les Terres Australes et Antarctiques Françaises
etc etc...

                                                          © DR

                                                          Ces territoires ne sont pas membres de l'Union
                                                          Européenne. Les citoyens sont français, donc européens,
                                                          ils possèdent un passeport européen. Le droit
                                                          communautaire n'y est pas appliqué. Ces PTOM
                                                          bénéficient tout de même d'accords commerciaux
                                                          avantageux avec l'UE, mais pas seulement.

                                                     Un hôpital, un abattoir, l'assainissement des eaux usées,
le programme Erasmus Plus... rien qu'en Polynésie, des enveloppes ont permis l'aboutissement d'une trentaine
de projets depuis 1959.

La stratégie du gagnant gagnant
Si l'Union Européenne verse des milliards d'euros à ses Outre-mer, c'est qu'elle y trouve son compte. "Ce sont des
opportunités pour l'UE d'être présente dans le Pacifique et aussi pour aider les PTOMs d'affronter les défis qui sont
communs", explique Efstratios Pegidis, ancien chef du bureau de la Commission européenne pour les PTOM du
Pacifique. Grâce à ses Outre-mer, l'Union Européenne se trouve sur toutes les grandes routes maritimes. Elle peut aussi
se prévaloir d'un accès autonome à l'espace avec la b

                                                          ase spatiale de Kourou en Guyane, d'une biodiversité
                                                          inégalable...

                                                          L'Union Européenne peut se prévaloir d'un programme spatial,
                                                          notamment grâce à la base de Kourou en Guyane. © Ody
                                                          Amiet / AFP

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Le gwoka, identité culturelle de la Guadeloupe, sous les projecteurs
Papier d'angle Pointe-à-Pitre, France | AFP | mardi 21/05/2019 - 09:36 UTC+3 | 632 mots par Amandine ASCENSIO
Il a fait frissonner la Guadeloupe lors de ses apparitions: Fanswa Ladrezeau a mis sous les projecteurs de The
Voice, le télécrochet musical de TF1, les rythmes du gwoka, cette musique issue de l'esclavage et symbole de
l'identité culturelle de l'île antillaise.
Le gwoka, à la fois instrument, chant et danse typiquement guadeloupéen est "un héritage, un socle, un vecteur
de dialogue", explique à l'AFP Fanswa Ladrezeau, critiqué par certains dans sa "démarche", qui est de "mettre
la Guadeloupe devant la face du monde". Modèle pour beaucoup, celui qui s'est présenté sur le plateau de TF1
"en chair et en locks", a finalement été éliminé samedi de l'émission.
Issu du groupe Akiyo, à la fois groupe de musique et mouvement culturel historiquement indépendantiste,
Fanswa Ladrezeau pratique le "kà", un tambour haut, rond, tendu de peau de chèvre, avec un talent
incontesté. Le chanteur de 49 ans, à la longue barbe, se produit régulièrement dans les rues de Pointe-à-Pitre, et
notamment au Memorial ACTe. Dans le camp des indépendantistes, certains lui ont reproché sa participation à
une émission française et de surcroît commerciale.
Cette participation n'était pourtant pas prévue, le chanteur étant simplement venu, au départ, accompagner une
jeune fille candidate. C'est finalement lui qui a été repéré. "J'ai fini par accepter pour donner de la visibilité à la
Guadeloupe", a confié Fanswa Ladrezeau.
Car le gwoka ou gros ka, en français, est indissociable de l'île, de sa population et de son histoire. Inscrit au
patrimoine culturel immatériel de l'Humanité en 2014, "il est une culture entière car nombre de traditions
qu'elles soient culinaires, vestimentaires, historiques, populaires, sont liées à lui", indique Patrick Solvet,
membre de l'association Rèpriz. Ce centre culturel des musiques et danses traditionnelles et populaires est à
l'initiative de la démarche d'inscription à l'Unesco et du festival annuel de gwoka qui se tient dans la commune
de Sainte-Anne depuis plus de 30 ans.
- Quasi mystique -
En Guadeloupe, une estimation faite à partir du nombre de personnes qui fréquentent les écoles de musique,
donne 30.000 à 40.000 pratiquants au total. "C'est plus de 10 % de la population guadeloupéenne, et cela exclut
la voie de transmission informelle qu'est la famille", souligne Patrick Solvet.
À l'origine du gwoka: la traite négrière, l'esclavage et le contournement de l'interdiction de communiquer grâce
à des rythmes, tirés des musiques des pays d'origine des Africains déportés. "Le gwoka porte les enjeux d'un
territoire", rappelle Patrick Solvet. En Guadeloupe, la discipline se revêt d'une dimension quasi mystique. "Un
appel", selon le rappeur Soprano, jury de l'émission, le premier à s'être retourné lors de la prestation du maître
ka (pour signifier son intérêt, ndlr).
Julien Clerc, autre jury de l'émission et dont le grand-père était Guadeloupéen, avait lui aussi salué sa première
prestation. "On entend dans votre prestation le legs qu'a fait l'Afrique aux Antilles françaises. C'est beau, je
crois, pour la France d'avoir aujourd’hui entendu cette musique-là qui vient des esclaves."
"C'est une musique à part entière. Le gwoka est langage(s), rythmes, spiritualité... Sa force est à la fois
militante, thérapeutique, immersive et sans cesse régénérante", confirme Fanswa Ladrezeau. Et bien que
certaines opinions fustigent un mélange des genres, le chanteur l'assure : "De nombreux Guadeloupéens et
Guadeloupéennes voient leur musique, ici, visible, et me partagent leur joie". Sur les réseaux sociaux, la
population a laissé éclater sa fierté, à l'heure où la suppression programmée de la chaîne des Outre-mer France
Ô attise la crainte de voir s'effacer l'un des rares vecteurs de la représentation des ultramarins à la télé.
asa/caz/jk/cam-mm
© Agence France-Presse

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20/05/2019

À l’Aquarium de Paris, le Pacifique à l’honneur jusqu’au 30 juin

L’Aquarium de Paris inaugure ce lundi soir une exposition dédiée à la Polynésie française, la Nouvelle-
Calédonie et Wallis et Futuna. Jusqu’au 30 juin, plusieurs animations sont prévues, parmi lesquelles des
conférences, des ateliers pour enfants, des spectacles de danses et de chants.

« La Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie de même que Wallis et Futuna sont depuis toujours au cœur
des activités de l’Aquarium de Paris », indique l’établissement. « Cette année, l’Aquarium de Paris souhaite
mettre en avant la beauté du patrimoine culturel et marin de ces territoires lointains de la République afin de
sensibiliser ses visiteurs sur l’urgence de la préserver à travers une exposition dédiée ». Tandis que la
Polynésie sera mise en valeur à travers sa culture, sa nature, l’art, l’artisanat, le tatouage, les danses ou encore,
son emblématique fleur de Tiare, la Nouvelle-Calédonie sera mise en avant à travers le Parc naturel de la Mer
de corail, « la plus grande aire marine protégée française ». Pour Wallis et Futuna, il s’agira de découvrir son
patrimoine à travers des vidéos. Une exposition d’environ 12 photos grand format sera également présentée sur
l’expédition Under The Pole III « À la recherche des coraux de la « Twilight Zone » de la Polynésie
française ». Pendant cette exposition, les visiteurs de l’Aquarium de Paris pourront participer à un grand jeu
concours organisé en partenariat par Air Tahiti Nui et Tahiti Tourisme pour gagner un voyage pour deux
personnes en Polynésie française.

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20/05/2019

Programme:

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L’OUTRE-MER
DANS LA PRESSE
   LOCALE

      17
LES UNES DE LA PRESSE LOCALE

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LES UNES DE LA PRESSE LOCALE

             19
GUADELOUPE

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22
23
24
25
GUYANE

  26
27
28
MARTINIQUE

    29
20/05/019

Des députés jugent sévèrement la situation des
hôpitaux martiniquais
La visite parlementaire consacrée à l’état des hôpitaux publics en Martinique, s'est achevée vendredi dernier (17
mai 2019).

                                                            © @Alain_Bruneel Le député Jean-Philippe Nilor, le
                                                                président de l'Assemblée de Martinique
                                                                       et le dépité Alain Bruneel.

                                                               Par Guy Etienne Le groupe de députés était
                                                          composé de Manuella Kéclard-Mondésir, (députée de
                                                          la 2e circonscription nord de la Martinique), de Jean-
                                                          Philippe Nilor, (pour le sud), et d'Alain Bruneel,
                                                          représentant de la 16e circonscription du Nord de la
                                                          France (Goupe GDR). Le député du nord se déclare
       stupéfait de l'état des établissements en Guyane comme en Martinique. "Je n'ai jamais vu ça", s'écrit-il.

                                                                Cette mission de 2 jours a conduit ces élus sur
                                                                plusieurs sites de santé et dans des
                                                                établissements d'hébergement pour personnes
                                                                âgées dépendantes (EHPAD), de l’île. Le Centre
                                                                Hospitalier du Nord Caraïbes, les hôpitaux du
                                                                Carbet, de Clarac, du Marin, le centre Emma
                                                                Ventura, ainsi que l'hôpital de la Meynard à
                                                                Fort-de-France ont été visités.

                                                                L’occasion de mesurer une fois de plus les
                                                                besoins criants de ces établissements de soins,
                                                                où le constat est partagé : La situation reste
                                                                critique. Le docteur Jean-Luc Fanon, de
                                                                l’association "sauver la santé en Martinique" a
                                                                pu échanger avec la délégation. Écoutez son
                                                                ressenti.

                                                                Alors pourquoi-pas une quête de dons, comme
                                                                pour la cathédrale Notre-Dame de Paris ? Le
                                                                docteur Jean-Luc Fanon y est très favorable…en
                                                                attendant le projet de loi spécifique prévu dans
                                                                les prochains mois.

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MAYOTTE

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Younous Omarjee « Je suis le mieux placé des Ultramarins » pour les Européennes

A quelques jours des élections européennes, le candidat sortant Younous Omarjee est à Mayotte en campagne
pour sa réélection. Il est placé en position éligible par La France Insoumise. Nous l'avons rencontré.

Par YD

Pourquoi venir en campagne à Mayotte ?

« Il y a eu une modification de la loi électorale et la circonscription outre-mer a disparu au profit de listes
nationales. Contrairement à 2014, où on avait proposé des listes ultramarines, cette fois-ci les outre-mer sont à
la merci des partis nationaux. La France Insoumise a fait le choix d’assurer la réélection du député sortant que
je suis en me plaçant à la 4e place, les autres listes n’ont pas fait ce choix. Je suis donc le mieux placé des
candidats ultramarins. Ma présence à Mayotte a une signification forte. Je m’inscris dans une action de député
qui consiste à continuer le travail pour défendre Mayotte. Jusqu’alors, les Mahorais ont été représentés, à La
Réunion comme dans les Outre-mer. Je leur demande, même s’ils n’ont pas une affection particulière pour la
France Insoumise, de faire le choix du seul ultramarin sur d’être élu, et qui combat la politique d’Emmanuel
Macron. J’ai toujours inscrit mon action au-delà des clivages partisans, leur vote ne sera pas instrumentalisé à
des fins de politique locale.

Justement, quelles seront vos actions au parlement européen ?

Pendant mon mandat est intervenue la rupéisation. Je me suis battu, comme je l’ai fait pour la
départementalisation en 2011. On est à l’aube de la programmation des fonds 2020-2027, l’enjeu est de faire en
sorte que Mayotte retrouve la plénitude de son enveloppe. Pour rappel, Mayotte aurait dû bénéficier de 575
millions d’euros. François Hollande a sacrifié Mayotte en lui accordant une contribution forfaitaire de 300
millions d’euros, en dépit des critères. Quand j’avais dénoncé ce forfait, le ministre Lurel avait promis une
clause de revoyure, il n’y en a jamais eu. Mayotte doit avoir son enveloppe intégrale. Or, lors d’un conseil des
ministres en Roumanie auquel j’ai assisté en tant que député européen, on m’a alerté sur le fait que la France
pourrait attribuer à Mayotte une enveloppe moindre, au motif que Mayotte n’utilise pas les fonds, et que 300
millions ce serait déjà bien assez. Or, si l’Etat est incompétent, il ne doit pas le faire payer aux Mahorais.

Quel est le taux d’utilisation de ces fonds ?

Je pense que c’est très bas, il faudrait demander à la préfecture. Mais il est hors de question que Mayotte ne
bénéficie pas de ce à quoi elle a droit.

Vous êtes engagé sur le domaine de la pêche…

J’ai vu des petits pêcheurs artisanaux hier soir (dimanche NDLR), tous reconnaissaient la vaillance du combat
qui a été le mien pour faire admettre à l’Union européenne qu’il fallait autoriser le renouvellement et la
modernisation des petites embarcations. C’est enfin acté. Jusqu’à présent, l’UE interdisait la modernisation des
flottes estimant que les grands équilibres étaient rompus, ce qui s’appliquait aussi en outre-mer.

Vous dénoncez sur les réseaux sociaux la surpêche ?

Vous avez environ 400 bateaux européens, principalement espagnols, et étrangers, qui font une pression
considérable sur la ressource halieutique, ce qui fait qu’il n’en reste plus. Les petits pêcheurs, ce qu’ils pêchent,
c’est le reste, ce qui a survécu.

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Le Journal de Mayotte
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Et l’agriculture ?

« On a installé un ensemble de règles. Le problème c’est qu’il y a beaucoup de complications pour les dossiers
Feader et Poséi (des fonds européens NDLR). Les agriculteurs n’ont pas les fonds pour l’amorçage de leurs
dossiers. Il faut trouver des moyens pour simplifier tout ça considérablement.

En avançant l’argent, au lieu de fonctionner par remboursement de dépenses ?

Rien n’empêche l’Etat ne créer un environnement plus favorable, Bruxelles ne l’interdit pas. Il faut voir
comment la banque publique d’investissement, ou un autre organisme, peut entrer en action. C’est vrai pour
l’agriculture comme pour la pêche, ils n’ont pas de trésorerie et se trouvent dans des situations limites .C’est un
comble qu’on en soit à ce niveau de développement alors que nous sommes entourés d’eaux poissonneuses.
Au-delà de ça, il y a un avenir pour l’agriculture à Mayotte. On peut par exemple créer une filière vertueuse
pour que des produits péi, comme on dit à La Réunion, puisse être servis aux scolaires, ça permettrait de faire
vivre des milliers de familles.

Quels sont vos autres thèmes de campagne ?

Je considère que c’est une honte pour la France de compter en son sein les régions les plus pauvres d’Europe.
Mayotte est la région la plus pauvre de l’UE. Les 300 millions d’euros d’enveloppe arrivent sur un territoire
dévasté. Les conditions pour que ces fonds puissent atteindre le stade de la performance ne sont pas réunies. Le
préalable, ce sont des investissements de l’Etat dans la santé, l’éducation, le social, la sécurité… Mais il y a tout
un environnement qui fait que les fonds européens sont investis un peu à perte. L’Etat n’est pas à la hauteur de
son devoir vis-à-vis de Mayotte. Il faut ici un plan pluriannuel d’investissement bien plus important que ce qui
est fait. Tout cela est lié aux questions européennes car du coup, les efforts de l’Europe ne produisent pas les
effets attendus.

Un mot sur l’immigration, Mayotte doit-elle intégrer l’espace Schengen ?

Les migrations sont un sujet très complexe qui concerne le monde entier. Mayotte est aux premières loges de ce
bouleversement. On oublie trop souvent que Mayotte est à la porte d’un continent qui va voir passer sa
population d’un milliard d’habitants à plus de 4 milliards en 2100. Pour aucun pays une telle situation ne serait
supportable. C’est toujours un défi, et pour une île c’est un facteur de déstabilisation considérable. Personne ne
peut faire la leçon aux Mahorais, c’est à la France de faire aussi respecter un certain nombre de règles.Par
ailleurs, toute aide aux Comores est une aide pour Mayotte, mais il faut aussi que la France sorte de sa politique
néo-coloniale envers les Comores. Suite aux présidentielles, plusieurs pays ont condamné la réélection du
président comorien, qui a reçu le soutien de la France malgré les craintes d’un totalitarisme excessif, ce qui va
aggraver le risque de départs. Il faut qu’Emmanuel Macron, avant sa venue ici, réalise que Mayotte est
française et qu’on ne peut pas revenir sur l’histoire. Concernant Schengen, si Mayotte est en dehors, c’est que
tous les DOM sont en dehors. Pour y entrer, il faudrait que la France le demande.

Le Rassemblement national est bien placé dans les sondages nationaux…

Je peux comprendre dans ce contexte une sanction par un vote extrême, mais ce n’est pas la solution. Il s’agit
d’un scrutin européen. Les eurodéputés frontistes sont des députés inutiles qui ne sont pas intéressés par
Mayotte en dehors des élections. Il faut que les Mahorais aient confiance en leurs propres forces. Il faut des
députés qui ne baissent pas la tête, et disent ce qui doit être dit. La dignité d’un politique, c’est de ne pas être
dans les petits papiers du pouvoir. »

Propos recueillis par Y.D.

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20/05/2019

La préfecture de Mayotte confirme la mort de deux migrants dans le naufrage d'un
kwassa

Un kwassa kwassa transportant des passagers comoriens a chaviré à l'Est de Petite-Terre le 19 mai.

       Mayotte la 1ere

Deux personnes sont décédées et une troisieme est portée disparue. Le bilan est lourd finalement au lendemain du
naufrage d’un kwassa kwassa. L’embarcation a chaviré à l’Est de petite terre.
La préfecture de Mayotte a publié un communiqué ce lundi en fin d’après midi pour annoncer la nouvelle.
14 personnes ont été récupérées par les équipages de la paf dont une fille de 10 ans en arrêt cardiaque et ré-animée par
un policier.
Elle, ainsi que deux autres passagers ont été pris en charge par le CHM.
Une enquête diligentée par le parquet de Mamoudzou est en cours.

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Naufrage d’un kwassa: le bilan provisoire fait état de deux décès et d’un disparu

Une nouvelle fois, la traversée du bras de mer entre Anjouan et Mayotte s'est soldée par le chavirage de
l'embarcation. Au moins deux passagers sont décédés, une jeune fille a pu être ranimée.

Par Anne Perzo

- Ce dimanche en début de soirée, un kwassa kwassa transportant des passagers comoriens a chaviré à l’Est de Petite-
Terre. 14 personnes ont été récupérées par les équipages de la PAF dont une jeune fille de 10 ans en arrêt cardiaque
ranimée par un policier.

L’intercepteur de la gendarmerie (Mtontso) a rejoint la zone pour participer aux recherches. Le deuxième
intercepteur de la PAF (Mawamba) armé en urgence a également été mobilisé.

Les recherches se sont poursuivies jusqu’à 22h. Le bilan provisoire est de deux personnes décédées et un
disparu. Trois passagers ont été déposés à Mamoudzou et pris en charge par le CHM. 11 passagers ont été pris
en charge en Petite-Terre pour une évaluation médicale.

Une enquête diligentée par le parquet de Mamoudzou est en cours.

Le préfet de Mayotte, délégué du gouvernement, adresse ses sincères condoléances aux familles et aux proches
des victimes.

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POLYNÉSIE

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LA RÉUNION

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Européennes ce dimanche : la tribune de Farid Mangrolia LREM

Farid Mangrolia est le Référent Territorial de La République En Marche ! Quelques jours avant le scrutin, il
tient à expliquer aux réunionnais pourquoi voter le 26 mai 2019.

« Parce que nous sommes tous concernés par le vivre ensemble en danger, car nous sommes tous heureux de
vivre en paix, en harmonie , et que nous sommes tous fiers de nos origines diverses mais restons malgré tout
unis.
Soyons cette Réunion d’espoir que nous avons connu enfant et qu’on vécu nos grands parents et non cette
Réunion qui baisse les bras et se laisse tenter par les extrêmes ! Face aux Populismes, Nationalismes et
Indépendantistes soyons ferme dans nos convictions et tous ensemble votons le 26 mai 2019 la seule liste pro
européenne Renaissance avec un réunionnais en position éligible Stéphane Bijoux !
Je le disais il ya quelques mois déjà lors de ma prise de fonction en tant que Référent Territorial pour La
Réunion, que notre île ne serait pas ce qu’elle est sans l’Europe ! Que l’intelligence collective de nos élus était
une condition nécessaire pour faire gagner La Réunion !
Nos élus et partenaires le savent mieux que quiconque c’est pour cela que nous devons ensemble empêcher les
Nationalismes de prendre le dessus à La Réunion, en France et en Europe!
Nos soutiens à La Réunion conscients qu’il faut sauver la place de la France dans l’Europe sont chaque jour de
plus en plus nombreux et engagés à faire gagner la liste Renaissance à La Réunion n’en déplaise à ceux qui
voient leurs champs d’action réduire comme peau de chagrin.
Tous les jours la seule liste progressiste et profondément européenne gagne en soutien à l’ile de La Réunion Le
Sénateur En Marche Michel Dennemont, Le Président du Département de La Réunion Cyrille Melchior Le
Président de La Région Réunion Didier Robert, Le Maire de Sainte-Rose Michel Vergoz, Le Maire de l’Entre-
Deux Bachil Valy, Le Maire de Saint-Philippe Olivier Rivière, Le Maire de Trois-Bassins Daniel Pause, Le
Maire de Saint-André Jean-Paul Virapoullé et leurs majorités.
Pour rappel Renaissance, c’est une liste de rassemblement comprenant LaREM, le MoDem, Le Mouvement
Radical Social Libéral, Agir La droite constructive.
Le 26 Mai il n’y aura qu’un tour « , conclut dans cette tribune Farid Mangrolia, le Référent Territorial de La
République En Marche !

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20/05/2019

Elections européennes : Le LPA ne croit en aucun candidat!

La Réunion fait partie de l'ensemble français et européen. Cependant il est difficile d'accepter que nos spécificités ne
soient pas prises en compte. La faute en incombe certes, en partie, aux décisions de la Commission Européenne qui,
pour l'instant, neutralisent souvent les travaux du Parlement. Mais la faute principale est celle des élus que l'on envoie
avec un programme et qui, au final, votent tout autre chose.

Cette élection de députés au Parlement Européen est déjà décevante avant même d'avoir commencé.

Aucun des candidats ne porte de projets crédibles et impactant positivement notre île.
Quel que soit le vote des Réunionnais, l'Europe, qui n'a pas que des défauts, aura ses parlementaires.

Mais aucun des programmes ne prend en compte l'ensemble des réalités et des besoins essentiels de La Réunion. Aussi,
le LPA ne croit en aucun des candidats en lice.

Au delà de cette réalité, nous avons de la mémoire. Par le passé, lors d'autres élections, nous avons fait confiance,
comme beaucoup de Réunionnais et nous avons appelé à voter pour un candidat qui a fait totalement autre chose que
son programme. C'est d'ailleurs pour cela que les gilets jaunes sont dans la rue depuis plusieurs mois et que
l'insatisfaction grandit à La Réunion.

Assez de déceptions, assez de promouvoir des politiques qui, au final, trompent leurs électeurs.
Le LPA ne se laissera plus prendre aux promesses mensongères. En aucun cas nous n'engagerons le peuple dans des
voies trompeuses.

Donc le mot d'ordre est : le LPA ne croit et ne soutiendra aucun candidat pour ces élections européennes !

Pierrick ROBERT
Porte-parole du LPA

zinfos974

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