REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Vendredi 12 octobre 2018 Outre-mer - mayotte.pref.gouv.fr
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
A LA UNE IMMIGRATION; Pages, Mayotte, fortes tensions lors de l’ouverture partielle du bureau des étrangers. REFERENDUM; Pages, Nouvelle-Calédonie, Paul Néaoutine, « nos compétences régaliennes seront définies en fonction de nos besoins ». Quelles implications en cas de oui ou non ? CATASTROPHE AERIENNE JUSTICE; Pages, Polynésie, mon intime conviction : la cause du crash n’est pas la rupture du câble. INSECURITE DELINQUANCE; Pages, Polynésie, les chiffres de la délinquance en baisse. 2
Mayotte: des manifestants jettent du piment sur les forces de l'ordre Mamoudzou, France | AFP | vendredi 12/10/2018 - 12:43 UTC+3 | 322 mots Des manifestants protestant contre la réouverture partielle du service des migrations de la préfecture de Mayotte ont jeté du piment vendredi sur les forces de l'ordre venues sécuriser la zone à Mamoudzou (chef-lieu de l’île), a indiqué le directeur départemental de la sécurité publique, Philippe Jos, à l'AFP. Vers 08H00, une vingtaine de personnes, essentiellement des femmes, ont eu une altercation avec les gendarmes et policiers sécurisant la rue menant au service des migrations qui rouvrait le matin même. Les manifestants ont notamment arrosé les forces de l'ordre de "poutou", une préparation liquide locale à base de piment, et ont touché deux agents à l'œil, a rapporté un de leurs collègues à l'AFP. Un individu a été interpellé et placé en garde à vue pour "violences sur agent dépositaire de l'autorité publique", a indiqué Philippe Jos. Outre des agressions verbales, des manifestants ont également giflé une étrangère qui se rendait avec sa fille au service des migrations et de l'intégration de la préfecture et ont déchiré les papiers d'identité d'un autre étranger, a précisé la police. Depuis le 31 juillet, ce service public était complètement fermé en raison d'un sit-in devant l'entrée, de jour comme de nuit, par des frondeurs appartenant aux différents collectifs et à l'intersyndicale ayant mené en mars dernier le mouvement de lutte contre l'insécurité et l'immigration clandestine en provenance des îles voisines des Comores. Lundi, le préfet de l'île Dominique Sorain a ordonné la réouverture partielle de ce "bureau des étrangers", délogeant vers 04H00 la trentaine de manifestants qui dormaient devant et exacerbant la colère des frondeurs. Censé fonctionner de manière partielle dès jeudi, ce service n'a finalement rouvert que vendredi et ne reçoit les étrangers que sur convocation. Depuis lundi, la situation est tendue et la zone est sécurisée par des agents de la compagnie départementale d'intervention et des gendarmes mobiles, a détaillé le commissaire Philippe Jos. Ce dispositif sera maintenu "tant que nécessaire", a-t-il précisé. ol/ggy/pta 7
LES UNES DE LA PRESSE LOCALE 11
LES UNES DE LA PRESSE LOCALE 12
GUADELOUPE 13
14
15
16
17
18
GUYANE 19
20
21
MARTINIQUE 22
23
24
11/10/2018 L’ Édito d’Eric Boulard-Martinique : La CTM à la croisée des chemins © Serge Boissard Après l’euphorie de la victoire de 2015 qui a porté Alfred Marie-Jeanne à la tête de la collectivité territoriale de Martinique, première du nom, l’heure est désormais au bilan de mi-mandat pour la gouvernance. Aujourd’hui, la CTM traverse une période de turbulences et la défiance au sein et à l’extérieur de l’assemblée est telle que l’on se demande si la majorité actuelle va pouvoir tenir dans ces conditions jusqu’à la fin de la mandature. Comment en est- on arrivé là ? Récit . Vaincre ou périr La toute jeune histoire de la Collectivité territoriale de la Martinique se confond voire se conjugue avec celle plus ancienne et plus fournie de son président, Alfred Marie-Jeanne. Ce dernier, en dépit des limites sans cesse dénoncées de cette nouvelle entité – fusion des deux assemblées précédentes entre les Conseils régional et départemental – a tout fait pour en être le premier dirigeant. Le scrutin relatif à la gouvernance de la CTM a donc été synonyme pour lui de survie politique. Une nouvelle cure d’opposition aurait sonné le glas du reste de sa vie politique. Il fallait coûte que coûte gagner cette élection. Quitte à s’affranchir de certaines valeurs. Dès lors, compte tenu de ce mode d’élection qui accorde une prime structurelle aux alliances, faisant fi néanmoins de cet apophtegme qui soutient que « les alliances ne subsistent que dans la mesure où les intérêts qui les ont crées ne subsistent encore », AMJ n’hésita pas à élargir sa coalition jusqu’à une droite moribonde qui n’en demandait pas tant. Une stratégie gagnante puisque cet attelage quelque peu atypique fut porté au pouvoir, même si l’impréparation était manifeste avec les conséquences qui en découlent aujourd’hui. Mais l’essentiel était accompli. La conquête du pouvoir avait eu lieu. On verrait plus tard pour la pratique. AMJ avait atteint son graal. Il pouvait entrer dans l’histoire. Luttes de pouvoir Trois ans à peine se sont écoulés et nombre d’observateurs voire même d’acteurs s’accordent à penser que la Collectivité territoriale de Martinique (CTM) est aujourd’hui encalminée. Sa gouvernance se distingue moins par son travail que par l’accumulation de polémiques politiciennes. Une atmosphère délétère et de fin de règne s’y est installée. Le bateau n’avance plus. Les raisons en sont multiples. Certes, la nouvelle gouvernance a du essuyer les plâtres due à la mise en place de la nouvelle entité et au manque d’expérience des acteurs. Certes, elle n’a pas manqué d’invoquer « l’héritage » et les « cadeaux empoisonnés » laissés par les équipes précédentes de la région et du département. Mais, il n’en reste pas moins que le bateau s’est « enkayé » surtout à cause des conflits de personnes et des luttes intestines pour le pouvoir. Des tensions ressenties jusqu’au sein du propre parti du président – le Mouvement indépendantiste Martiniquais – où une partie de ses cadres est entrée en dissidence et conteste la toute-puissance de leur leader « maximo » accusé « d’autoritarisme » voire de « despotisme ». Désormais, la crise a atteint son paroxysme et le parti est au bord de l’implosion. Il faut dire que le MIM qui, historiquement se distinguait par sa radicalité, est un parti dont la sphère d’influence ne cesse de diminuer. Il est aujourd’hui incapable de se réformer car confronté à un dilemme : s’il se radicalise trop, il se marginalise et s’il se normalise, il se banalise. 25
11/10/2018 Alfred Marie-Jeanne et Yan Monplaisir lors de l’élection de la liste Gran Sanblé pou pa peyi an chans en décembre 2015 © People Bokay Divorce à l’italienne Prenant prétexte de ce nécessaire aggiornamento du MIM, Jean- Philippe Nilor. a tenté de s’affranchir et de s’émanciper de la tutelle encombrante de son mentor. Une démarche maladroite entreprise à son insu puisqu’il tirait plus ses références dans la mythologie grecque « où il faut tuer le père pour exister » plutôt que dans la religion chrétienne qui veut que « l’on doit honorer son père et attendre son adoubement pour prétendre lui succéder ». Pas étonnant donc qu’AMJ connu pour son tempérament bouillant et sanguin, ait pris la mouche et se soit senti agressé et trahi par l’actuel député du sud. Désormais, le désaccord entre les deux hommes est profond. D’autant qu’à ce conflit idéologique s’est ajoutée une inimitié croissante pour ne pas dire une détestation féroce. Ulcéré par cette rocambolesque affaire de G20 – du nom d’un groupe d’élus ayant vainement tenté de constituer une liste en vue du scrutin pour la gouvernance de la CTM – le poison de la méfiance s’est insinué chez l’ancien maire de Rivière-Pilote. Jean-Philippe Nilor est passé du statut de dauphin putatatif et de fils spirituel au stade de félon et de renégat. Pour AMJ, il est devenu l’ennemi juré et l’homme à abattre. Une histoire d’amour d’amour qui s’est achevée par un divorce à l’italienne avec pertes et fracas. Fonction tribunicienne Alors que d’aucuns se demandent s’il y a un capitaine aux commandes de ce bateau ivre, Alfred Marie-Jeanne a repris sa fonction tribunicienne. Un exercice dans lequel il excelle car lui permettant de se « victimiser » et de prendre directement à témoin le peuple martiniquais pour mettre en doute la loyauté de certains de ses soutiens et fustiger ses opposants coupables de s’élever contre sa dérive autoritaire et sa « paranoïa » de plus en plus en aigüe. Certain qu’il détient les clefs du pouvoir, sûr de sa force, « AMJ » voit, en effet, des « comploteurs » et des « traitres » partout. Un comportement qui agace même les plus stoïques de ses soutiens à commencer par Claude Lise. Le président de l’Assemblée territoriale qui, depuis deux ans tente vainement d’exister, s’accommodant bon gré, mal gré, de la conception dirigiste d’AMJ, n’en peut plus de cet incommodant partenaire. Claude Lise (à gauche) et Alfred Marie-Jeanne (à droite) © Antilla L’âme et le créateur de cette majorité Alors, de guerre lasse, il agite la menace ou le sceptre de la ligne rouge à ne pas franchir. Une manière de faire comprendre à demi- mots qu’il serait prêt à déposer avec ses amis une motion de défiance à l’encontre de l’omnipotent président de l’exécutif de la CTM pour le faire tomber. Même pas peur, s’amuse le patron de la CTM. Car pas sûr que le président du RDM (Rassemblement démocratique Martiniquais) ait les moyens de ses ambitions et de ses velléités. Au fond de lui, il sait que si AMJ est touché, il coulera avec lui. D’autant que « Chaben » n’est pas homme à pardonner à ceux qu’ils considèrent à tort ou à raison comme des traîtres. On est avec lui ou contre lui et malheur à ceux qui osent se dresser contre lui. Sa légitimité, croit-il, il la tient du peuple. Certains appellent cela du populisme. Mais lui n’en a cure. C’est sur son nom et son nom seul que se sont portés les suffrages des électeurs martiniquais. Les autres font de la figuration. Il a permis à certains d’exister. Il en a même façonné quelques uns, dont Jean-Philippe Nilor. Il en est intimement convaincu : il est l’âme et le créateur de cette majorité. Après lui, le déluge. Dès lors, prétendants et dauphins ont tous vocation à « s’échouer sur une plage ». 26
11/10/2018 « AMJ est coutumier de coups d’éclats et de prises de risque jusqu’ici couronnés de succès « © DR Maître du temps et des horloges Maitre du temps et des horloges, AMJ est coutumier de coups d’éclats et de prises de risque jusqu’ici couronnés de succès. Pour montrer sa force et faire la nique à ses détracteurs, il est parfaitement capable de prendre tout le monde de court et provoquer de nouvelles élections sur l’air de « qui m’aime me suit » afin d’obtenir une nouvelle majorité plus conforme à ses idées. Un pari certes risqué, mais jouable d’autant que le contexte politique n’est pas si défavorable : ses oppositions et principalement EPMN (Ensemble pour une Martinique nouvelle) en quête elles aussi d’une nouvelle dynamique et de nouveaux acteurs pour l’incarner, ne sont pas tout à fait prêtes à livrer bataille. Et puis, l’homme aime se mettre en danger et jouer la politique du pire. Et après tout, il n’a plus grand chose à perdre. A son âge, on ne se refait pas. Politique fiction, conjectures, élucubrations ? Rien n’est moins sûr tant l’homme est parfois déroutant. Nouveau souffle ? Reste que la situation est si dégradée et le crédit politique tellement entamé que l’on se demande jusqu’où iront les protagonistes de cette tragi-comédie et surtout comment feront-ils pour tenir encore trois ans-2021- date du prochain scrutin pour renouveler cette assemblée. En tout cas, il apparaît cependant urgent de débloquer d’une manière ou d’une autre la situation et de retrouver un nouveau souffle, pour éviter que « tout vient du pays, quand rien ne sort du pouvoir ». Auquel cas, plus dure pourrait être la chute. Eric Boulard, journaliste 27
28
MAYOTTE 29
30
31
32
33
34
Le Journal de Mayotte 12/10/2018 Fortes tensions lors de l’ouverture partielle du bureau des étrangers Les manifestants s'en sont pris aux personnes venues régulariser leur situation en ce vendredi de réouverture du Service des Migrations de la préfecture. Mais aussi aux policiers, ce qui vaut le placement en garde à vue de l'un d'entre eux. Par Anne PERZO - Dès 8h, la tension allait crescendo Il fallait s’y attendre, la trentaine de femmes qui manifestaient encore ce matin aux abords de la préfecture, ont tenté d’empêcher l’accès aux Service des étrangers. Elles justifient toujours leurs actions par l’absence de reconnaissance officielle de reprises des reconduites à la frontière, effectives pourtant depuis quelques semaines, selon le préfet Dominique Sorain. Seuls les dossiers urgents sont traités. Mais les personnes qui s’étaient rendues ce matin à la convocation de la préfecture pour régulariser leurs situations, en ont été physiquement empêchées. “Une maman a reçu une claque devant ses enfants, nous apprend le commissaire de Police Philippe Jos, et les papiers qu’un monsieur tenait en main ont été déchirés. Il a été coursé jusque devant l’ARS”. Forte mobilisation policière pour garder l’accès à la préfecture L’accès au service des étrangers se faisait par le haut, par la rue de la Préfecture, massivement gardée par un cordon de police, “ceux de la Compagnie départementale d’Intervention”, (un premier test grandeur nature de leur formation de la veille!), ainsi que des gendarmes mobiles. Autant de forces de l’ordre qui ne peuvent pas être envoyés sur d’autres interventions, et qui de plus, ont été copieusement arrosé de poutou (piment) stocké dans des bouteilles en plastique, “ça nous brûle sous nos polos”, se plaignait l’un d’eux. Un homme a été interpellé, “il nous a arrosé trois fois de piment”, il est actuellement en garde à vue au commissariat. Le dispositif sera maintenu, “autant que nécessaire”, expliquait Philippe Jos. A.P-L. 35
36
11/10/2018 Mayotte : manifestation, ce matin, du Collectif des citoyens La situation est toujours tendue à Mayotte. Ce matin les membres du Collectif des citoyens ont manifesté à Mamoudzou en bloquant l’accès au rond-point Barge. Selon nos informations, le Collectif reprocherait au représentant du gouvernement français en la personne de Dominique Sorain de ne pas défendre les droits du peuple mahorais. En effet, le blocage d’aujourd’hui fait suite à deux décisions prises récemment par le préfet Sorain. La première, le délogement des manifestants qui siégeaient depuis 3 mois devant la préfecture. La seconde, la réouverture partielle, ce matin, du service des migrations et de l’intégration de la préfecture fermée depuis juillet. C’est manifestement dans un climat très tendu que s’est faite cette réouverture. Pour les manifestants c’est l’incompréhension totale. Les messages envoyés par le Collectif sont les suivants : « Macron refuse 58 migrants à Marseille, Amaury renvoi 8 SriLankais, Sorain appelle 100 par jour », peut-on lire sur une banderole. D’autres manifestants brandissent une seconde bannière avec l’inscription suivante : « Préfet appliquez la loi ou dégagez ». Le Collectif des citoyens dénonce « une immigration clandestine cautionnée par l’Etat ». Depuis mars le gouvernement comorien refuse officiellement de ré-admettre sur son territoire les personnes expulsées de Mayotte, le préfet Dominique Sorain a assuré lundi dernier que des reconduites avaient de nouveau lieu mais que, « pour l’instant, il n’y a pas d’accord global » avec l’Union des Comores. Le préfet s’est refusé à tout autre commentaire afin, selon lui, de « ne pas interférer dans le travail diplomatique en cours ». 37
38
39
40
11/10/2018 Assises des Outre-mer | Uzuri wa dzia, la première coopérative laitière Chaque éleveur possède de trois à une vingtaine de bovins. À Mayotte, trois projets ont conquis le cœur du jury des Assises des Outre-mer, dans le cadre du concours Innovation. Ainsi, le territoire accueillera bientôt une coopérative de producteurs de lait, des laveries solidaires et un projet d’aide à la mobilité des jeunes. Chaque jeudi, Flash Infos vous présente un projet. Aujourd’hui : Uzuri wa dzia. Offrir du lait local et des produits laitiers locaux à la population mahoraise, tel est le projet de la coopérative Uzuri wa dzia. Créée en 2018, cette structure regroupe sept éleveurs des quatre coins de l’île, fédérés notamment autour de celui qui tient une laiterie à Mtsangadoua. Possédant chacun de trois à une vingtaine d’animaux (du zébu croisé à la race pure), ces éleveurs ont pour objectif de produire ensemble jusqu’à 500 litres de lait par jour, "pour monter jusqu’à 800 litres" dans un second temps, espère la directrice Élise Cantelé. "On démarre petit avec quelque chose qui fonctionne", explique la responsable mais "les éleveurs sont prêts, ils n’attendent que ça (le démarrage de l’activité, ndlr)". Ce projet a séduit le jury des Assises des Outre-mer, par son innovation (si le lait était transformé à Mayotte, il n’était pas produit localement auparavant), son éco-responsabilité puisqu’il se pose comme une alternative à l’importation, et son dynamisme économique pérennisant l’activité des agriculteurs. Il fait donc partie des trois lauréats mahorais de ce concours et se distingue dans la catégorie "Production économique". 41
11/10/2018 Du lait made in Mayotte Chaque éleveur a investi 6 000 euros, soit 42 000 euros pour l'ensemble des membres de la coopérative. À cette somme de départ s’ajouteront probablement des crédits du fonds européen agricole pour le développement rural (Feader), sollicité par la coopérative - ces crédits représentant "90 % des investissements", qui s’élèvent au total à 150 000 euros, se réjouit la directrice. Le temps d’effectuer les démarches administratives, de toucher les différentes subventions et de faire venir du matériel, la coopérative espère lancer son activité début 2019. Ainsi, le consommateur pourra-t-il acheter directement à la laiterie, en épicerie ou encore en grande surface du yaourt, du lait caillé et du lait pasteurisé "made in Mayotte" très probablement dès février. Les produits seront composés à 99 % d’ingrédients locaux (le reste devra être importé, tels que les ferments) et conçus à partir de lait entier, type fermier. "Nos recettes ont pour vocation de travailler le lait de la manière la plus naturelle possible, sans passer par une phase de poudre ou d’homogénéisation" et les emballages seront en carton et en plastique recyclables, souligne Élise Cantelé. La directrice ajoute : "Nous souhaitons mettre l’accent sur la qualité de nos produits en communiquant avec transparence sur la traçabilité et les conditions sanitaires de production". À terme, Uzuri wa dzia espère développer la filière, accueillir davantage d’éleveurs et diversifier son offre, avec du fromage blanc, par exemple. Uzuri wa dzia, un projet vertueux renforçant l’activité économique du territoire et offrant au consommateur des produits locaux. Le concours Innovation des Assises Sur les 850 candidatures, le jury des Assises des Outre-mer n’a retenu en septembre dernier que 19 lauréats pour l’ensemble des outre-mer dans les 6 catégories suivantes : numérique, mobilité, environnement, culture, production économique, lien social. Chaque lauréat recevra 10 000 euros et pourra compter sur l’accompagnement de l’Institut d’émission des départements d’outre-mer (Iedom), de l’Agence française de développement (AFD) et de Bpi France. Par exemple, le correspondant TPE de l’Iedom assurera quatre entretiens d’appui sur l’année avec les lauréats, qui seront également reçus par l’AFD, et Bpifrance établira un diagnostic complet de chaque projet. En outre, "l’AFD, Bpifrance et la Banque des Territoires faciliteront le parcours des candidats en accélérant leur accès aux réseaux des partenaires chargés de la formation, des garanties et du financement", promet le ministère des Outre-mer. 42
NOUVELLE-CALÉDONIE 43
44
45
46
47
48
49
50
12/10/2018 Organisation du référendum : la circulaire officielle envoyée aux maires La circulaire officielle précisant l'organisation du référendum du 4 novembre est envoyée par le ministère de l'Intérieur aux maires des 33 communes calédoniennes. Elle précise les conditions d'organisation du scrutin, notamment sur la question des drapeaux et des tenues vestimentaires. © NC 1ère Cette circulaire, envoyée aux maires des 33 communes de Nouvelle-Calédonie pour préciser les conditions d'organisation du référendum du 4 novembre, a été mise en ligne le 11 octobre sur le site du Haut-Commissariat. Elle est signée par le Premier ministre Edouard Philippe, qui assure également depuis la démission de Gérard Collomb la fonction de ministre de l'Intérieur. La circulaire précise plusieurs éléments concernant la campagne officielle qui démarrera le 22 octobre, les panneaux électoraux, mais aussi l'organisation des bureaux de vote le jour J. Ils seront ouverts de 8H à 18H. Un délégué dans chaque bureau de vote Elle confirme notamment que comme le prévoit la loi organique du 19 mars 1999, un délégué désigné par la commission de contrôle sera présent dans chaque bureau de vote. Les délégués sont chargés de veiller à la bonne organisation du scrutin. La question des drapeaux La circulaire ministérielle précise que les deux drapeaux (le drapeau français et le drapeau du FLNKS) pourront figurer sur les bâtiments publics qui abriteront les bureaux de vote le 4 novembre. Mais "le deuxième drapeau" (c'est le terme employé dans la circulaire) ne pourra pas figurer seul. Voici l'extrait de la circulaire : La présence du deuxième drapeau aux côtés du drapeau français sur les édifices des bureaux de vote ou lieux de vote délocalisés ne doit pas être considérée comme la revendication d'une opinion politique de nature à porter atteinte à la sincérité du scrutin. En revanche, lorsque le bureau de vote ou le lieu de vote se tient dans un bâtiment public, la présence du seul deuxième drapeau est quant à elle susceptible de constituer la revendication d'une opinion politique de nature à orienter le scrutin et doit être proscrite. Tenue vestimentaire libre pour les électeurs, pas pour les membres du bureau La question de la couleur des vêtements est également abordée par la circulaire. Si "la liberté en matière de tenue vestimentaire est la règle" pour les membres du bureau de vote (président et assesseurs) comme pour les électeurs, le gouvernement précise que les membres du bureau de vote doivent afficher une stricte neutralité, notamment concernant la couleur de leurs vêtements qui ne doivent pas rappeler celles d'un parti. Voici l'extrait de la circulaire : Dans le bureau de vote ou le lieu de vote délocalisé, la liberté en matière de tenue vestimentaire est la règle pour les membres du bureau de vote et du lieu de vote délocalisé comme pour les électeurs. Toutefois, dans ce domaine, des considérations de neutralité spécifiques s'imposent aux membres du bureau de vote et du lieu de vote délocalisé. En effet, à titre d'exemple, le fait pour un président et des membres d'un bureau de vote de porter des vêtements aux couleurs d'un parti est susceptible d'entacher les opérations électorales d'une manoeuvre altérant la sincérité du scrutin. 51
52
53
POLYNÉSIE 54
55
56
57
58
59
60
61
62
63
64
65
LA RÉUNION 66
67
68
Le Journal de l’Ile Réunion 12/10/2018 Le remaniement renvoie les visites ministérielles aux calendes grecques Gérald Darmanin, le ministre de l'Action et des Comptes publics ne viendra définitivement pas à la Réunion à la fin de la semaine. Prévu les 4 et 5 octobre à l'origine, le déplacement ministériel avait été d'abord reporté aux 11 et 12 octobre après l'annonce de la démission du ministre de l'intérieur, Gérard Collomb, et l'on parlait alors de sa possible succession par Gérald Darmanin. Le film du remaniement ayant connu un ajournement à samedi prochain, soit après le retour d'Arménie du président de la République, le ministre des Comptes publics a préféré ne prendre aucun risque en annulant tout bonnement sa venue dans l'océan Indien. Et la ministre des Outre-mer ? Viendra-t-elle à la Réunion ? Hier, son service de presse n'avait toujours pas publié son agenda hebdomadaire officiel. D'ailleurs, alors qu'elle aurait dû prononcer le discours d'ouverture du congrès de l'Union sociale de l'habitat le 9 octobre à Marseille, elle était à l'Assemblée nationale à la séance de question au gouvernement... Avec sa voiture, moteur chaud et chauffeur prêt, en cas d'annonce du nouveau gouvernement. Celui-ci était encore attendu, à ce moment-là, pour la soirée. Avec le report officiel du remaniement samedi prochain, difficile d'imaginer Gérald Darmanin ou Annick Girardin loin de Paris à ce moment-là ! Pour autant, mardi, si Annick Girardin semblait un peu tendue, elle n'avait pas l'air inquiète ! FXG, à Paris Emmanuel Macron à La Réunion au premier semestre 2019 C'est à l'occasion de son passage à la station F, où il a rencontré des membres de la délégation réunionnaise à Paris pour NxSE, que le président Emmanuel Macron a annoncé sa venue à la Réunion au premier semestre 2019. Ce forum destiné à offrir de la visibilité aux entreprises du numérique de toute la zone Afrique s'est tenu à Paris ce mardi et ce mercredi. De passage à la Station F, incubateur parisien où sont développées trois start-up réunionnaises actuellement, Emmanuel Macron a loué la capacité de La Réunion à devenir un hub dans le domaine du numérique. Avant d'annoncer qu'il serait sur notre département au premier semestre de l'année prochaine, et qu'il viendrait avec une approche spécifique sur le sujet numérique. Cette visite dans l'océan indien semble être dans les tuyaux depuis quelques temps, puisqu'il y a un peu plus d'une semaine, le président de la République avait déjà annoncé au sénateur mahorais Thani Mohamed Soilihi une visite à Mayotte en 2019 sans plus de précision. La dernière fois qu'Emmanuel Macron avait foulé le sol réunionnais, c'était dans le cadre de sa campagne en mars 2017. Il n'était alors pas encore président. 69
Le Journal de l’Ile Réunion 12/10/2018 Marché des déchets, le spectre de l'annulation Si du côté de la Cirest et de Jean-Paul Virapoullé le moral est au beau fixe depuis la décision rendue par le Conseil d'Etat mercredi (notre édition du 11/10), on ne peut pas en dire autant du côté des signataires, le 17 novembre 2017, du marché passé avec le seul vote des élus de la Cinor, sans publicité ni mise en concurrence préalables pour un montant de 243 millions d'euros et une durée de 15 ans pour le traitement des déchets du Nord et de l'Est. "Nous étions persuadés que la meilleure solution était d'aller vite avec tous les moyens que nous autorisaient la loi", a réagit hier le président de la Cinor, Gérald Maillot. Il en profite pour régler ses comptes avec Jean-Paul Virapoullé. "Qui en 2004 a dissout le syndicat mixte des déchets ? Si cela n'avait pas été le cas, nous ne nous serions pas retrouvés à faire de l'enfouissement", rappelle-t-il, un brin ironiquement en parlant de son homologue de la Cirest. Des marchés d'enfouissement qui ne sont pas régis, à l'écouter, par la mise en concurrence et signés de gré à gré. Pour lui, la meilleure solution réside dans l'installation de cette usine ... intégralement payée par le groupe Suez et validé par un arrêté préfectoral. Mais avec cette suspension, la Cinor dit réfléchir à un plan B. Lequel ? Pour le moment impossible de le savoir. "Je n'ai pas encore reçu l'arrêt du Conseil d'Etat", poursuit Gérald Maillot. Le président de la Cinor prendra attache avec son conseil pour évaluer les conséquences de cette suspension, mais surtout les répercussions à venir sur les autres procédures en cours et sur le fond dans ce dossier. « Le contrat n'a pas démarré » Pour le directeur du SYDNE, les conséquences de la suspension sont quasi nulles : « Il s'agit d'un marché pour prestation de services, on ne suspend pas un contrat qui n'a pas démarré. Il n'y a eu pour l'instant aucun paiement, le service n'ayant pas commencé ». Il précise que c'est bien Inovest qui porte seul la construction à Sainte- Suzanne du centre de traitement des déchets, pour un moment de 77 millions d'euros. Démarré en avril, le chantier doit être livré d'ici un an. Une clause est t-elle prévue en cas d'annulation du marché ? «De tels contrats comportent toujours des clauses en cas d'annulation venant de l'un ou l'autre des parties. Il y aurait forcément une négociation autour d'indemnités qui ne sont pas chiffrées aujourd'hui », précise t-il. Un spectre qu'il écarte pour l'instant dans l'attente des jugements sur le fond des recours déposés par la Cirest, contre l'arrêté préfectoral autorisant l'usine et pour obtenir l'annulation pure et simple du marché. Pour un connaisseur, « tout marché annulé ou suspendu engage la responsabilité de collectivité qui l'a signé s'il y a eu faute ». Dans l'entourage du président de la Cirest, on se dit confiant sur la suite : « Tout a été dit par le Conseil d'Etat, la messe est dite ». La bataille judiciaire s'annonce encore longue. Du temps perdu selon le SYDNE alors que l'échéance de la saturation du centre d'enfouissement approche et que l'Etat doit faire exploser la TGAP (taxe générale sur les activités polluantes) de 15 à 65 euros d'ici 2025. Au final, c'est tout le dossier du traitement des déchets qui pourrait à reprendre à zéro alors qu'une dissolution du SYDNE serait évoquée par certains. « Impossible, ce serait détourner la chose jugée », réagit Jean-Paul Virapoullé qui dit se battre « pour l'argent des contribuables ». Pas de «régularisation possible » : « Une fois tout ça fini, on mettra le projet à la poubelle et on relancera une procédure légale avec la Région sur les bases de ce qui était prévu (création d'une CEMOP) ». Le bras de fer se poursuit. P.M & J.D. 70
71
72
73
11/10/2018 La Réunion aura besoin de construire 169 000 logements d’ici 2035 Selon une étude de l’INSEE, La Réunion aura besoin de construire près de 169 000 logements d’ici 2035. Cette estimation se base sur les besoins des familles sans logement, mais aussi sur la croissance de la population. Par Laura Philippon L’Insee a rendu public, ce jeudi 11 octobre, les résultats d’une étude sur les besoins en logements à La Réunion, par intercommunalité. A La Réunion, 168 900 logements seraient à construire d’ici 2035. Cela représente en moyenne 7 700 logements par an. "Cette estimation tient compte des besoins des personnes ou des familles actuellement dépourvues de leur propre logement, de ceux liés à la croissance de la population et à l’évolution des modes de cohabitation", explique l’INSEE qui a aussi tenu compte dans cette étude des besoins dus "au renouvellement du parc de logements actuels et l’évolution de la vacance et des résidences secondaires". 419 100 ménages à l’horizon 2035 Les deux tiers des besoins en logements à l’horizon 2035 seraient liés aux besoins des nouveaux ménages. Si les tendances passées se maintenaient dans les années à venir en matière de démographie et d’évolution des modes de cohabitation, 419 100 ménages vivraient à La Réunion en 2035, soit 112 800 de plus qu’en 2013. D’après les estimations, en 2035, 993 400 personnes vivraient à La Réunion. La croissance démographique explique la moitié de la hausse du nombre de ménages Par intercommunalités Toujours d’après l’INSEE, les besoins en logements seraient "plus importants à la CINOR, à la Civis et au TCO (40 000 logements pour chaque intercommunation sur la période 2013-2035), qu’à la Cirest et à la CAsud (23 000 logements)". Evolution de l’existant D’autres éléments que les évolutions démographiques ou les modes de cohabitation sont à prendre en compte pour évaluer les besoins en logements. À l’heure actuelle, l'INSEE estime à 19 800 le nombre de personnes seules ou familles ne disposant pas de leur propre logement à La Réunion, ce qui nécessite autant de logements supplémentaires. Par ailleurs, 36 200 logements seraient nécessaires pour accompagner l’évolution du parc existant : destructions, fusions ou scissions de logements, maintien des taux de vacance et de résidences secondaires actuellement observés. 74
75
11/10/2018 Forum NxSE à Paris: « Les investisseurs se rendent compte que nous sommes le parfait prolongement de la Tech française dans l’océan Indien » Au terme de la 3ème édition du Forum Nxse qui s’est tenue à Paris du 9 au 10 octobre, le président de Digital Réunion, Philippe Arnaud a dressé un bilan positif de cette opération. « C’est un carton plein » s’est réjoui Philippe Arnaud à l’initiative de cet événement. Pour cette édition qui se déroulait pour la première fois à Paris, plusieurs dizaines d’entreprises réunionnaises avaient fait le déplacement dans la capitale française. Une opération qui a permis selon l’organisateur de glaner des informations pour mieux parfaire l’écosystème de la Réunion Tech. « Les rencontres que nous avons eu sont fructueuses. Nous revenons avec plein d’idées pour La Réunion sur les processions d’incubations et de levée de fonds. Il y a eu des rencontres BtoB, organisées par la CCI D’île-de-France, ce qui a permis à nos entrepreneurs de nouer des contacts ».Lors de leur visite à la station F, les entreprises du Forum NxSe ont pu interpellé le président Emmanuel Macron sur le secteur numérique à la Réunion. Emmanuel Macron a souligné sa volonté de voir la Réunion se positionner comme un véritable hub de la Tech française dans la région. Il a par ailleurs sa visite prochaine sur l’île au cours du premier semestre 2019. Les conférences variées -sur les thèmes de la blockchain, de l’intelligence artificielle, la greentech, le data ou encore le lien entre business et innovation- ont aussi permis au public et experts présents de découvrir le dynamisme de l’innovation en Afrique australe et dans l’océan indien. « La qualité des échanges ont mis en avant ce regard croisé entre l’offre réunionnaise, de nos collègues d’Afrique, sur la tech et sur ce grand continent numérique qui est en train de se former ». Un dynamisme qui a également séduit les investisseurs, précise Philippe Arnaud. « Les investisseurs se rendent compte que nous sommes le parfait prolongement de la tech française dans l’océan Indien. Nos innovations sont le prolongement du savoir-faire français qui est énorme en termes de technologie et dans le numérique. La Réunion défend bien les couleurs du numérique français dans cette zone. » Dans la lignée des éditions précédentes du Forum Nxse, cette troisième édition délocalisée à Paris fut très concluante pour les entreprises réunionnaises. Si la prochaine édition aura lieu à La Réunion, le président de Digital Réunion n’écarte pas l’idée d’une nouvelle édition ultérieure à Paris. « Il se passe aussi des choses ici, qui ne se passent pas à La Réunion et vice-versa. Finalement les deux formats se complètent. L’alternance de ces deux formats est une idée à creuser », a souligné Philippe Arnaud. 76
77
78
12/10/2018 Affaire Caizergues: Nicolas Dupont-Aignan s'adresse officiellement au ministre des Armées Comme le révèle le journal d'information de la Gendarmerie "Le Pandore et la Gendarmerie ", le député Nicolas Dupont-Aignan, après s'être entretenu avec Delphine Caizergues concernant la disparition de son fils Mathieu, s'est officiellement adressé à Florence Parny, ministre des Armées. Voici le contenu de sa missive : "M. Nicolas Dupont-Aignan appelle l'attention de Mme la ministre des armées sur le cas du gendarme Mathieu Caizergues, disparu dans des conditions non élucidées le 23 juin 2017 sur l'île de la Réunion. Ce militaire de 24 ans, détaché en qualité de gendarme mobile, en renfort de la brigade de gendarmerie de la Possession, a disparu alors qu'il effectuait une randonnée entre Roche-Plate et le Maïdo avec deux compagnons. Le parquet de Saint-Denis a ouvert, fin 2017, une information judiciaire pour non-assistance à personne en danger à l'encontre des deux randonneurs qui l'accompagnaient. Mais l'enquête pourrait désormais s'orienter vers leur mise en examen pour homicide involontaire par imprudence ou négligence puisque, contre toute attente, le 22 juin 2018, la gendarmerie a déclaré Mathieu Caizergues officiellement décédé, malgré l'absence de corps. Les parents du jeune militaire ne peuvent faire leur deuil tant qu'ils n'auront pas de réponse à ces deux questions : pourquoi les recherches pour retrouver leur fils dans ce secteur escarpé ont-elles si rapidement été abandonnées ? Pourquoi a-t-il été déclaré mort un an jour pour jour après sa disparition sans l'avis ou le consentement préalable de la famille ? En dehors de l'émotion légitime que suscite chez tout un chacun la disparition non élucidée d'un proche, et en particulier d'un enfant, on est en droit de s'interroger sur l'attitude de la gendarmerie nationale qui ne semble pas avoir assumé correctement ses responsabilités hiérarchiques vis-à-vis de cette jeune recrue, en mission opérationnelle pour le compte de la Nation. C'est pourquoi il lui demande si elle est disposée à faire procéder à une enquête interne auprès des services de la gendarmerie pour faire toute la lumière sur cette affaire." C'est "Le Pandore et la Gendarmerie", journal d'information indépendant, qui a organisé la rencontre entre Delphine Caizergues et le député de l'Essonne, Nicolas Dupont-Aignan, au sujet de la disparition de son fils. Au moment de sa disparition, Mathieu était gendarme d'active, il a été déclaré mort à la demande expresse de la Gendarmerie en Février 2018. Demande accordée par le procureur de la République du parquet de Saint-Denis en juin 2018. Pascal Robert 79
SAINT-MARTIN SAINT-BARTHELEMY 80
11/10/2018 Reprise de la fréquentation touristique , même si elle reste faible Le nombre de touristes sur l’île ne cesse de progresser depuis octobre 2017 selon les chiffres du gouvernement de Sint Maarten basés sur les arrivées à l’aéroport de Juliana. En huit mois, la fréquentation a augmenté de 83 %. Au premier semestre, le nombre de touristes accueillis est de 74 474, c’est grosso modo un quart de la fréquentation sur la même période en 2017. Aujourd’hui, l’Europe représente 45 % des arrivées sur l’île (33 537), l’Amérique du Nord 40 %. En revanche ce dernier marché accuse la plus forte baisse : - 84,5 % par rapport à l’année dernière sur la même période. Si le nombre d’Européens arrivant à Juliana est quasiment stable avec une moyenne de 5 400-5 600 personnes par mois entre janvier et juin, le nombre d’Américains, lui, croît chaque mois passant de 4 000 en janvier à plus de 6 260 en juin. Ils ont été 29 813 à venir au cours du premier semestre contre 193 250 en 2017 au cours de la même période. Au niveau de la croisière, 230 paquebots ont accosté à Philipsburg entre janvier et juin contre 368 en 2017 durant la même période, soit une baisse de 37 %. Cela représente 733 666 passagers accueillis au premier semestre 2018, soit moins 277 942 passagers par rapport à 2017 (-27,5 %). C’est en février et mars qu’il y a eu le plus de paquebots, avec respectivement 42 et 55 navires. Il est en outre intéressant de noter que le nombre de bateaux accueillis mensuellement diminue depuis avril selon une tendance habituelle à mesure que la haute saison se termine, mais leur nombre cette année reste supérieur à celui des années précédentes. En mai par exemple, 30 paquebots sont venus à Sint Maarten contre 23 en mai 2017 ; il faut remonter à 2014 puis à 2006 pour avoir 30 navires durant ce mois. Même constat en juin : cette année il y a eu 27 bateaux contre 20 en 2017. Il faut remonter à 2014 puis en 2004 pour avoir un nombre de paquebots si élevés à cette période de l’année (25 en 2014 et 32en 2004). En termes de passagers, le maximum accueillis est en mars en raison d’un grand nombre de navires avec 137 375 passagers (-39,5 % par rapport à 2017). L’évolution du nombre de passagers ne suit en revanche pas celle du nombre de bateaux. En effet, même si le nombre de bateaux est moins grand en mai-juin par rapport à janvier-février, le nombre de passagers accueillis est lui plus important. En début d’année, une moyenne de 113 000 passagers a débarqué contre plus de 120 000 en mai, juin. Signe que la destination est de nouveau privilégiée. Au niveau de la croisière, 230 paquebots ont accosté à Philipsburg entre janvier et juin contre 368 en 2017 durant la même période, soit une baisse de 37 %. Cela représente 733 666 passagers accueillis au premier semestre 2018, soit moins 277 942 passagers par rapport à 2017 (-27,5 %). C’est en février et mars qu’il y a eu le plus de paquebots, avec respectivement 42 et 55 navires. Il est en outre intéressant de noter que le nombre de bateaux accueillis mensuellement diminue depuis avril selon une tendance habituelle à mesure que la haute saison se termine, mais leur nombre cette année reste supérieur à celui des années précédentes. En mai par exemple, 30 paquebots sont venus à Sint Maarten contre 23 en mai 2017 ; il faut remonter à 2014 puis à 2006 pour avoir 30 navires durant ce mois. Même constat en juin : cette année il y a eu 27 bateaux contre 20 en 2017. Il faut remonter à 2014 puis en 2004 pour avoir un nombre de paquebots si élevés à cette période de l’année (25 en 2014 et 32en 2004). En termes de passagers, le maximum accueillis est en mars en raison d’un grand nombre de navires avec 137 375 passagers (-39,5 % par rapport à 2017). L’évolution du nombre de passagers ne suit en revanche pas celle du nombre de bateaux. En effet, même si le nombre de bateaux est moins grand en mai-juin par rapport à janvier-février, le nombre de passagers accueillis est lui plus important. En début d’année, une moyenne de 113 000 passagers a débarqué contre plus de 120 000 en mai, juin. Signe que la destination est de nouveau privilégiée. Estelle Gasnet 81
Vous pouvez aussi lire