REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Mercredi 19 septembre 2018 Outre-mer - Mayotte.gouv
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Service de presse REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX ˂˂ Outre-mer ˃˃ Mercredi 19 septembre 2018 1
A LA UNE VOYAGE PRESIDENTIEL; Pages, 67 à 72. Saint-Martin, Saint-Barthélemy, le gouvernement fait un nouveau point d'étape avant la visite du Président. Le retour périlleux d’Emmanuel Macron. EDUCATION JUSTICE; Pages, 24 à 28. Martinique, les trois responsables du Ceregmia révoqués de la fonction publique. REFERENDUM; Pages, 39 à 44. Nouvelle-Calédonie, combien d’électeurs Kanak sur la liste électorale référendaire ? CONGRES DES MAIRES; Pages, 48 à 52. Polynésie, la « crise de vocation des élus locaux » au cœur des débats pour le 29 ème congrès des maires. CONTINUITE TERRITORIALE; Pages, 56 à 57. La Réunion, Didier Robert veut une continuité régionale européenne. 2
Mayotte: une fillette retrouvée morte sur une plage, après un probable voyage clandestin Paris, France | AFP | mardi 18/09/2018 - 13:12 UTC+3 | 197 mots Une fillette a été retrouvée morte sur une plage du nord de Mayotte, après un probable voyage clandestin pour traverser le bras de mer entre les Comores et le 101ème département français, a confirmé mardi la gendarmerie. Le corps sans vie de la petite fille, âgée de 8 ans environ, a été découvert dans la nuit de samedi à dimanche par des habitants dans des conditions "qui laissent supposer que c’est une enfant qui est arrivée en kwassa (embarcation de fortune qu’utilisent les clandestins, NDLR)" en provenance des Comores, a indiqué la gendarmerie de Mayotte à l'AFP. Le 101ème département français subit une forte pression migratoire des îles voisines des Comores dont la plus proche, Anjouan, est située à 70 km de ses côtes. Chaque année, Mayotte effectue en moyenne entre 18.000 et 22.000 reconduites à la frontière, avait rappelé en mai dernier le préfet de l’île. La fillette était "probablement atteinte d’une infection" qui aurait motivé son voyage clandestin vers Mayotte, afin d’être prise en charge par le centre hospitalier. La gendarmerie suppose que le corps "a été déposé" sur la plage car "il n’y a pas eu de chavirage" et "pas d’autres corps" retrouvés. ol/ggy/mm © Agence France-Presse 7
LES UNES DE LA PRESSE LOCALE 11
LES UNES DE LA PRESSE LOCALE 12
GUADELOUPE 13
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GUYANE 18
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17/09/2018 Montagne d'or : les propositions d'Or de question... un autre développement est possible Quel développement pour la Guyane ? La question se pose après le débat controversé sur la Montagne d’or. Regroupés dans le collectif « Or de question », les opposants au projet de mine d'or industrielle défendent un développement s’appuyant sur 25 filières d’emplois d’avenir. © FB Or de question Laurent Marot / MCT Opposé radicalement au projet de la Montagne d’or à Saint-Laurent du Maroni, le collectif « Or de question », regroupe trente associations et organisations. Des propositions de développement pour la Guyane Après plusieurs mois de mobilisation, ses membres ont eu une prise de conscience. Pour aller au bout de leur action, il leur fallait une vision plus large des perspectives de croissance de la Guyane. Une idée a fait son chemin : offrir de nouvelles pistes de développement afin d'avoir une démarche cohérente et positive comprise de tous. Isabelle Guillard secrétaire du collectif « Or de Question », présidente association « Maiouri Nature Guyane » s'explique : "On s’est rendu compte en rencontrant la population, que souvent on nous disait : vous êtes opposés à tout ! On s’est dit pourquoi on ne se lancerait pas dans un tract plus positif. Pourquoi ne pas changer et mettre en avant des filières d'emploi d'avenir, des filières qui créeraient plus d'emplois que le projet Montagne d’or que nous dénonçons" 25 filières d'avenir Le collectif « Or de question » met en avant 25 filières d’avenir qui peuvent créer des milliers d’emplois durables bien plus que les 750 emplois directs de la Montagne d’or. Pour cela, il plaide pour le développement de la pêche soutenable, de l’agriculture bio, de l’horticulture, de l’agroforesterie…et des fruits de palmiers. Il y a aussi un gros potentiel dans l’éco-tourisme, l’art et l’artisanat traditionnels, les métiers du bois, les énergies renouvelables…mais aussi la recherche sur la biodiversité et l’exploitation des plantes. Marie Fleury, chercheuse en ethnobiologie, présidente de l’association Gadepam, membre du collectif « Or de Question » précise : "L’idée c’est d’exploiter la biodiversité pour en tirer des ressources locales. On peut s'inspirer des peuples autochtones qui ont toujours su profiter des ressources naturelles. La première des choses est d'avoir l'autonomie alimentaire pour la Guyane" Le collectif compte s’engager sur le long terme pour promouvoir ces emplois verts. Ses membres rappellent qu’ils ne sont que des bénévoles…et que l’aide au développement de ces filières incombe aux pouvoirs publics…Europe, Etat et collectivités. 20
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MARTINIQUE 23
18/09/2019 Fred Célimène, directeur de l'ex-CEREGMIA à nouveau révoqué : honte à toutes celles et tous ceux qui l'ont soutenu ! Raphaël Confiant Le bloc-notes de Raphaël CONFIANT / Blocs-notes Le couperet vient donc de tomber pour la deuxième fois ce mercredi 18 septembre. Fred CELIMENE, qui avait été révoqué de la fonction publique une première fois par le CNESER (Conseil National de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche) et avait fait appel, a donc été rejugé à Paris et la même très lourde sanction a été prononcée à son encontre : révocation de la fonction publique. C'est la deuxième fois dans toute l'histoire de l'université française que pareille chose se produit. La première avait concerné, il y a une décennie de cela, un président de l'Université de Toulon qui vendait des diplômes à des Chinois ne sachant pas parler le français ! Presque anecdotique : ses deux comparses Kinvi LOGOSSAH et Eric CARPIN, qui, avaient écopé, lors de leur premier passage devant le CNESER, d'une suspension de poste de 5 ans sans salaire pour le premier et de 2 ans pour le second, voient leurs peines considérablement alourdies cette fois puisqu'ils sont tout comme leur patron, révoqués ! Il est probable que le Rapport de l'OLAF (le "FBI européen"), qui n'était pas prêt lors du premier procès et qui cette fois l'a été, a dû jouer un grand rôle dans la décision du CNESER. Précisons qu'il ne s'agit pourtant là, s'agissant de F. CELIMENE et ses deux acolytes, que d'une simple sanction administrative et que la justice pénale n'a toujours pas dit son mot sur la douzaine de millions d'euros dont 4 rapports (parmi lesquels 2 de la Cour des comptes) dénoncent depuis des lustres la disparition. Toujours est-il qu'au nom des peu nombreux combattants anti-corruption au sein de l'Université des Antilles sur lesquels CELIMENE et ses sbires non cessé de cracher durant quatre ans et qu'ils ont copieusement injuriés et diffamés par mail interposé, JE DIS HONTE A TOUTES CELLES ET TOUS CEUX QUI ONT SOUTENU LA MAFIA CEREGEMIA ! Qui sont ces personnes ? Il y a d'abord nos politiciens de tous bords qui soit ont ouvertement porté leur appui au CEREGMIA comme Serge LETCHIMY et le parti qu'il préside, le PPM (salissant ainsi la mémoire de l'incorruptible Aimé CESAIRE) soit se sont contentés de déclarations dénonciatrices qui ne mangent pas de pain à l'Assemblée nationale ou aux Antilles au prétexte de "ne pas s'immiscer dans les affaires de l'Université". Comme si le sort des milliers d'étudiants du campus de Schoelcher n'étaient pas une affaire martiniquaise et non simplement interne à l'établissement ! Qu'aucun politicien, quel qu'il soit, ne vienne donc tirer la couverture à lui maintenant que la moitié du combat a été gagnée ! L'autre moitié étant le volet pénal. Il y a ensuite la gouvernance de l'Université et sa prétendue "politique d'apaisement" qui n'a été qu'une manœuvre pour permettre le retour du trio du CEREGMIA sur le campus de Schoelcher. Cela a consisté à renvoyer l'avocat recruté par l'ancienne gouvernance et à le remplacer par un avocat guadeloupéen spécialiste de...droit maritime. Certes, le fonctionnaire Fred CELIMENE a été reconnu coupable de diriger trois sociétés de pêche en Haïti, chose formellement interdite dans la fonction publique française, mais trêve de plaisanterie ! Il s'est agi là, avec ce changement d'avocat, d'une façon de minimiser les torts des dirigeants du CEREGMIA et de les absoudre alors qu'à cause d'eux, notre université rembourse 750.000 euros par an jusqu'en 2021. Sans parler de l'injonction de cette gouvernance adressée aux responsables de la Faculté de Droit et d'Economie afin qu'ils préparent des emplois du temps pour les trois du CEREGMIA en cette rentrée de septembre. 24
18/09/2019 Nous n'oublierons pas non plus que des voyous déguisés en vigiles avaient été placés à l'entrée du campus pour intimider étudiants et enseignants opposés à la corruption ! Salissant cette fois la mémoire de Frantz FANON dont une sculpture en son honneur, réalisée par le grand artiste KHOKHO RENE-CORAIL, se trouve en face de ladite entrée. Il y a une certaine presse qui soit s'est complètement tue sur le scandale du CEREGMIA pendant 4 longues années comme le magazine ANTILLA soit, insidieusement ou carrément, a pris parti pour le CEREGMIA comme RCI ou KMT. La palme de l'ignominie revenant à des blogs-poubelle tels que LE NAIF ou MAKAK LA. Seule MARTINIQUE 1è, une fois n'est pas coutume, s'est montrée à la hauteur dans ce dossier. De même que des sites-web tels que BONDAMANJAK, FREE PAWOL, MONTRAY KREYOL ou encore LA TRIBUNE DES ANTILLES. Il y a une certaine franc-maçonnerie qui au sein de l'ex-Conseil régional, au sein de l'INTERREG, au sein des préfectures de Martinique et Guadeloupe, au sein de divers ministères parisiens et même à Bruxelles s'est employée à sauver par tous les moyens possibles et imaginables le soldat CELIMENE et ses affidés. Il y a enfin cette majorité silencieuse d'enseignants et d'administratifs de l'université, sur les deux pôles que compte cette dernière, qui, par leur silence, leur inaction et pour tout dire leur lâcheté, a rendu mille fois plus difficile le combat de leurs collègues qui s'efforçaient de nettoyer les écuries d'Augias. NOUS, LES COMBATTANTS DE L'ANTI-CORRUPTION, NOUS VOUS DISONS A TOUTES ET A TOUS : HONTE SUR VOUS ! TROIS FOIS HONTE !... Et merci à toutes ces personnes de la société civile qui ont considéré à juste titre qu'un problème concernant un campus où étudient des milliers de jeunes Martiniquais ne pouvait en aucune façon être un simple problème interne à l'université ! MERCI MILLE FOIS ! Mais le combat est loin d'être terminé. Il faudra désormais se préparer pour la deuxième manche à savoir le versant pénal du scandale de l'ex-CEREGMIA. Il faut que les révoqués et leurs 43 complices dument listés dans le Rapport de l'IGAENER (Inspection Générale e l'Education Nationale et de la Recherche) remboursent les 12 millions d'euros envolés ! Que les mafieux et leurs alliés, déclarés ou passifs, sachent qu'il 'y aura ni cessez-le-feu ni trêve ni calumet de la paix ni armistice ! Sé RACHMABAB ki ké ni !... 25
18/09/2019 Appel à la population contre le culot monstre de Fred Célimène, ex-directeur de l'ex- CEREGMIA Raphaël CONFIANT Le bloc-notes de Raphaël CONFIANT / Blocs-notes Pour la 2è fois, Fred CELIMENE et ses deux comparses de l'ex-CEREGMIA, ont été lourdement sanctionnés par le CNESER (Conseil National de l'Enseignement Supérieur) : la révocation de la fonction publique du premier a été une nouvelle fois confirmée tandis que Kinvi LOGOSSAH et Eric CARPIN qui, la première fois, avaient été suspendus sans salaire pour plusieurs années, ont été cette fois-ci, eux aussi, révoqués. Ils ont beau essayer, par RCI interposé, radio qui n'est pas à une ignominie près, de faire croire au grand public qu'ils interjetteront appel__si ça les amuse d'être jugés une troisième fois, c'est leur problème !__, il y a tous ces rapports accablants contre leurs activités et surtout le tout dernier sorti, celui de l'OLAF (ou "FBI européen") que personne ne saurait ignorer. Cela s'appelle la matérialité des faits. Or, avec le culot monstre qui le caractérise, Fred CELIMENE a porté plainte devant la justice contre moi pour "diffamation" à cause d'un article paru sur le présent site, MONTRAY KREYOL. Je le diffame soi-disant, mais il vient d'être révoqué pour la deuxième fois de la fonction publique et cela pour exactement les mêmes faits délictueux que j'évoque dans mon article. Cherchez l'erreur ! J'invite donc toutes les Martiniquais et Martiniquaises épris de justice et opposés à cette gangrène sociale qu'est la corruption ainsi que toute personne établie ou vivant en Martinique (Guadeloupéens, Guyanais, Métros, Caribéens, Latinos ect.) à venir m'apporter leur soutien ce VENDREDI 21 SEPTEMBRE A 8h30 AU TRIBUNAL DE FORT-DE-FRANCE. Il ne s'agira pas simplement d'apporter un soutien à un individu (j'en ai vu d'autres !), mais de saisir l'occasion de manifester publiquement notre désapprobation envers non seulement l'ex-CEREGMIA, mais envers toutes les formes de corruption, quelles qu'elles soient, qui minent la société martiniquaise depuis trop longtemps. 26
18/9/2018 Les trois responsables du Ceregmia révoqués de la fonction publique Par Jean-Marc Party C’est l’épilogue dans le volet disciplinaire de l’affaire du Ceregmia. Ses trois responsables sont révoqués. Le directeur et deux membres du Centre d’Étude et de Recherche en Economie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée (CEREGMIA), un laboratoire de l’Université des Antilles, sont définitivement radiés des cadres de la fonction publique. Les professeurs Fred Célimène, Kinvi Logossah et Eric Carpin ne peuvent plus exercer leur profession dans un établissement d’enseignement. Les trois enseignants-chercheurs en économie ont comparu en appel, le 11 septembre dernier, devant le CNESER (Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche). Le CNESER met un terme à la carrière de ces trois professeurs En première instance, en juin 2016, seul le directeur du Ceregmia, Fred Célimène, avait été révoqué. Les deux autres professeurs avaient été suspendus durant cinq ans pour Kinvi Logossah et deux ans pour Eric Carpin. Statuant en dernier ressort après l’annulation de ces sanctions en novembre 2017 par le Conseil d’État, le CNESER met donc un terme à la carrière de ces trois professeurs. Le président de l’Université des Antilles, le Professeur Eustase Janky, souligne dans un communiqué qu’il ne souhaite pas commenter une décision disciplinaire. Les trois professeurs ont décidé d'interjeter appel à nouveau devant le Conseil d'Etat. La juridiction administrative suprême devra se prononcer sur la conformité de cette nouvelle condamnation. Le volet judiciaire n'est pas clos Le volet pénal de ce dossier complexe n’est toujours pas clos. Les trois enseignants sanctionnés par leurs pairs ont été mis en examen à partir de janvier 2016, avec d’autres universitaires, notamment pour détournement de fonds au détriment de l’Union européenne. Il leur est reproché d’avoir frauduleusement utilisé des crédits de recherche attribués au Ceregmia pour un montant d'environ 10 millions d’euros. L'université a été contrainte de rembourser les sommes indûment perçues. L'enquête judiciaire se poursuit. 27
18/9/2018 CEREGMIA : sanctions alourdies pour les 3 enseignants Le conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche a jugé de nouveau les cas des enseignants dans le dossier du CEREGMIA. Les sanctions ont été alourdies. Par Sullyvan Daphné avec Cédric Catan I Image d'illustration. Le cas des trois enseignants dans le dossier du CEREGMIA, Fred Célimène, Kinvi Logossag et Eric Carpin a de nouveau été jugé par le conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche. Les sanctions envers ces 3 enseignants ont été alourdies, ce mardi 18 septembre 2018. Ils ont été révoqués. Pour rappel, la toute première décision de l'organisme disciplinaire avait été cassé par le conseil d'Etat. Le président de l'Université des Antilles Eustase Janky, dans un communiqué de presse rendu public, ce mardi a indiqué ne pas souhaiter commenter une décision disciplinaire. 28
19/9/2018 Le plan santé d’Emmanuel Macron ne suscite pas vraiment l’enthousiasme en Martinique Le Président de la République, Emmanuel Macron a dévoilé ce mardi (18 septembre 2018), les grandes mesures de sa "stratégie nationale de transformation du système de santé". Les avis des professionnels interrogés sont mitigés. © Martinique 1ère Le personnel et les chefs de pôle sont mobilisés pour l'amélioration des conditions des hôpitaux de Martinique Guy Etienne Lutte contre les déserts médicaux, fin du numerus clausus, création de 4 000 postes d'assistants médicaux pour décharger les médecins de la paperasse. Emmanuel Macron a dévoilé ce mardi (18 septembre 2018), les grandes mesures de sa "stratégie nationale de transformation du système de santé". Il y en a 54 au total, et parmi ces mesures, le chef de l’État a annoncé une enveloppe de 920 millions consacrés à l'investissement hospitalier, donc dédiés à priori aux moyens et à la rénovation des bâtiments. Parmi les premières réactions chez nous, Jean-Luc Fanon, chef de pôle de gériatrie et président de "l’association sauver la santé en Martinique" estime qu’on est loin du compte sur les chiffres. En revanche, Jean-Luc Fanon salue la réforme du numérus-clausus, ainsi que le recrutement de 400 médecins généralistes volontaires, à l’échelle de toute la France, par des centres hospitaliers de proximité ou de santé, dans le cadre de la lutte contre les déserts médicaux. De son côté, le président du syndicat des médecins de Martinique, estime que ce plan santé 2002 va globalement dans le bon sens. Jean Mogade insiste notamment sur la réforme du parcours de soins coordonnés. Jean Mogade 29
18/9/2018 Le député Nilor veut le retrait de l'emblème aux 4 serpents qui symbolise la Martinique Dans le cadre du projet de réforme constitutionnelle, le député Jean-Philippe Nilor entend déposer un amendement afin que le drapeau bleu de Martinique, avec l’emblème aux 4 serpents, soit retiré car "il rappelle l'esclavage". © Martinique La 1ère Le député Nilor souhaite la disparition de l'emblème de Martinique aux 4 serpents. Maurice Violton Il y aura bientôt, des discussions au parlement, sur le projet de réforme constitutionnelle. Des débats qui auraient dû débuter il y a quelques semaines, sauf que l’affaire Benala est passée par là. Nous n’avons pas encore de date pour le début des échanges, mais il sera question du drapeau bleu de Martinique, avec l’emblème aux 4 serpents. Le député Jean-Philippe Nilor entend déposer un amendement afin que ce drapeau soit retiré. Un symbole de l'esclavage Jean-Philippe Nilor voudrait que soit rattaché au projet de réforme, un amendement visant à interdire tout emblème ou drapeau qui rappelle le passé colonial. Le député souligne que le drapeau pavillon bleu et blanc est infamant, qu’il est apparu en pleine période esclavagiste, qu’il est lié à la traite négrière. C’est donc un symbole lié à ces deux crimes contre l’humanité perpétrés à l’encontre de nos ancêtres. Le drapeau aux serpents figure sur les bâtiments officiels de l’État en Martinique Autre argumentation, les serpents du pavillon sont des couleuvres qui apparaissent sur les armoiries de la famille de Colbert. C’est l’auteur du code noir, en 1665. Jean-Philippe Nilor ose une comparaison, "si la croix gammée représentative du nazisme renvoie à l’holocauste, ce drapeau bleu avec sa croix blanche et ses 4 serpents est lui, représentatif de l’esclavage et de la traite négrière". Un drapeau présent aujourd’hui sur les bâtiments officiels de l’État en Martinique et sur les uniformes des gendarmes. Jean-Philipe Nilor n’est pas le seul à porter cet amendement. À ses côtés, un autre député de la Martinique, Manuela Keklard-Mondesir, le polynésien Moetai Brotherson, le guyanais Gabriel Serville et le corse Jean Felix Acquaviva. 30
Isaac : 5 choses à savoir sur la journée non travaillée Céline Guiral Mardi 18 septembre 2018 Frédérique Ursule, avocate spécialisée en droit du travail et droit social, revient avec nous sur ce que dit la loi concernant la journée de jeudi, et qui a vu de très nombreuses entreprises rester fermées. 1. Les entreprises n'avaient pas le choix Les entreprises ont dû cesser leur activité à la suite de la décision du préfet de placer la Martinique en alerte rouge. Ce dernier a agi dans le cadre de son pouvoir de police. Il s'agit d'une décision d'ordre public à laquelle aucune entreprise ne pouvait se défausser sauf si l'entreprise était réquisitionnée en vue de concourir à la sécurité des biens publics et des personnes. 2. Aucune rémunération n'est due aux salariés, sauf... En premier lieu, il appartient à l'entreprise de vérifier si une disposition imposant le paiement des salaires en cas de tempêtes, cyclones, ou intempéries est prévue dans la convention collective applicable, dans un accord d'entreprise ou s'il est d'usage dans l'entreprise de maintenir le salaire dans l'hypothèse étudiée. Si rien en ce sens est prévu, selon le Droit commun, aucune rémunération n'est due aux salariés pour les heures perdues pendant cette période. 3. Récupérer les heures ? C'est possible En principe, l'employeur ne peut pas exiger de ses salariés qu'ils récupèrent les heures de travail perdues. Toutefois, ce principe souffre une exception posée par l'article L 3121-50 du Code du travail. En effet, cette disposition permet à l'employeur de récupérer les heures perdues par suite d'une interruption collective du travail résultant d'intempéries. Ce dispositif permet aux salariés de bénéficier du maintien de leur salaire. A noter que la récupération collective est une faculté pour l'employeur et une obligation pour les salariés. 4. Penser à informer l'inspection du travail Les salariés ne peuvent pas obliger l'employeur à leur faire récupérer les heures perdues. En revanche, l'employeur peut leur imposer de récupérer ces heures. Siles salariés ne suivent pas les modalités retenues, ils perdent le droit au maintien de leur salaire. Enfin, la récupération doit s'effectuer au plus tard dans les 12 mois suivant l'interruption collective de travail. L'employeur est censé informer l'inspecteur du travail avant la mise en place de la récupération. 5. Poser un CP ? Pourquoi pas Un accord peut être instauré entre les salariés et l'employeur. Ainsi, il est envisageable de défalquer les heures perdues des congés payés, des jours de RTT ou des jours de repos. Autre option : le salarié peut les récupérer de manière contractuelle. 31
MAYOTTE 32
LE JOURNAL DE MAYOTTE 19/9/2018 Mission parlementaire : « Nous serons les ambassadeurs de Mayotte à l’Assemblée Nationale » C’est une mission importante qui rencontre actuellement les acteurs de l’Education, de la jeunesse et de la culture : deux députés, de la majorité et de l’opposition, prennent note des mesures gouvernementales applicables ou non à Mayotte, pour ensuite quand il le faut, les adapter au territoire lors du vote au Parlement. Par Anne PERZO runo Studer et Régis Juanico ont pris de nombreuses notes Entre deux visites de ministres, des commissions, des missions, des délégations… du beau monde au chevet de Mayotte. Cela nous change des visites sporadiques de maigres secrétaires d’Etat il y a 10 ans, mais que va apporter la Commission des Affaires culturelles et de l’Education, dont une délégation est actuellement à Mayotte ? Nous avons posé la question aux deux députés qui la composent, Bruno Studer, président de la Commission, et député LaRem du Bas-Rhin, et Régis Juanico, Député Nouvelle gauche de la Loire. Bruno Studer : « Lorsque j’ai été élu président de la commission l’année dernière, j’ai décidé d’organiser des déplacements outre-mer, comme nous l’avions annoncé lors de notre campagne, avec comme objectif de s’imprégner des territoires. Nous sommes allés en Guadeloupe et en Martinique, nous passons presque 4 jours à Mayotte, et deux à La Réunion. D’abord, nous témoignons par notre présence, de l’intérêt porté par l’Assemblée nationale pour ce qui se passe dans les DOM. Ensuite, nous affinons notre connaissance du territoire, et enfin, tout cela nous permet d’assurer notre fonction parlementaire qui est de voter les lois, d’évaluer les politiques publiques, et de contrôle l’action du gouvernement. Par exemple, sur la mise en place des nouvelles mesures de l’Education nationale, comme le dédoublement des CP en REP et REP+, ou le dispositif ‘devoirs faits’. Ou encore l’évolution du vice-rectorat en rectorat, ou la scolarité obligatoire à 3 ans ». JDM : Jusqu’où peut aller votre action, en modifiant des mesures annoncées comme celle du rectorat, ou sur la scolarisation des 3 ans ? 33
LE JOURNAL DE MAYOTTE 19/9/2018 La délégation devant le MuMa (Photo préfecture de mayotte) Bruno Studer : « Oui, pas sur le rectorat, mais nous devons nous assurer que les mesures lancées au national cadrent bien avec les besoins identifiés du territoire. Ce que font déjà remonter les deux députés et les deux sénateurs de Mayotte » Régis Juanico : « Par exemple, nous nous sommes rendus compte que la scolarité obligatoire dès 3 ans allait être difficile à mettre en place partout, étant donné qu’il faut déjà s’assurer d’une scolarisation en moyenne section de maternelle pour tous, nous n’y sommes pas. Nous en tiendrons compte lorsqu’il faudra légiférer. » Dommage qu’une telle commission ne soit pas passée au moment où Mayotte devait appliquer les nouveaux rythmes scolaires ! Bruno Studer : « C’est clair ! Nous nous sommes aperçus que la mise en place de cette mesure aurait nécessité une vision plus proche du territoire. Il fallait les adapter en fonction des classes en rotation. Autre exemple, la loi agriculture et alimentation 2018 invite à mettre en place une agriculture bio et locale pour fournir les cantines, c’est impossible ici où on en est à chercher à mettre en place ne serait ce qu’un repas chaud pour tous les élèves. » Pouvez-vous faire remonter l’absence de continuité des politiques de l’Etat, avec la fin des emplois aidés qui avaient pourtant permis la mise en place des activités périscolaires ? Bruno Studer : « Ils sont remplacés par un autre dispositif, le Parcours Emploi Compétence, mais je tiens à souligner que tous les crédits n’ont pas été consommés sur ces postes. » Vous avez pu noter le nombre important et croissant d’élèves non lecteurs et non scripteurs… Bruno Studer : « Oui, et une première réponse est apportée avec le dédoublement des CP. Nous avons aussi salué la mise en place de classes d’unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants, dites UPE2A, et le dégagement de 350 postes d’Equivalent Temps plein. Mais un problème de langue demeure. » Les nombreuses notes qu’ils ont prises vont abonder le bilan remis au ministre de l’Education nationale, « le rapport sera inscrit à l’ordre du jour de la commission, dans trois mois environ, et donnera lieu à un débat public. Nous partons avec la conviction que ce territoire nécessite une attention particulière, c’est pourquoi nous y restons plus longtemps qu’à La Réunion. Nous serons les ambassadeurs de Mayotte à l’Assemblée nationale. » Propos recueillis par Anne Perzo-Lafond Lejournaldemayotte.com 34
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18/09/2018 Référendum en Nouvelle-Calédonie : Combien d’électeurs Kanak sur la liste électorale référendaire ? ©Archives / Albert Huber Lors d’une conférence de presse ce mardi 18 septembre en Nouvelle-Calédonie, le parti indépendantiste FLNKS a estimé que 63% des 174 154 électeurs inscrits sur la liste électorale spéciale (LESC) sont Kanak, de statut relevant du droit coutumier ou civil. Pierre-Christophe Pantz, docteur en Géopolitique des Territoires Kanak, tempère. Selon les calculs du FLNKS, 109 892 électeurs inscrits sur la liste électorale spéciale (ou référendaire) seraient Kanak, sur les 174 154 au total. Pour en arriver à ce résultat, il faut faire le total des électeurs de droit coutumier, 80 120 inscrits recensés par l’État, ajouté à celui des électeurs Kanak ne relevant pas du droit coutumier, 29 772. « C’est une bonne nouvelle », estime Aloisio Sako, membre du bureau politique du parti indépendantiste Kanak. « C’est bien pour cela qu’on s’est battus pour geler le corps électoral, parce qu’il y a eu cette politique de mettre en minorité les Kanak. Eh bien, en bloquant le corps électoral, on voit maintenant apparaître les Kanak en majorité et ça, c’est salutaire pour le pays », poursuit-il au micro de NC 1ère. « Les Kanak seront-ils majoritaires ou minoritaires sur la LESC ? » Dans un article publié sur Facebook lundi, le docteur en Géopolitique des Territoires Kanak, Pierre-Christophe Pantz, aborde prudemment la question tout en y apportant les nuances nécessaires à la lecture des évolutions démographiques calédoniennes. « Lors du dernier recensement de la population (2014), l’ISEE comptabilisait 39% de Kanak (soit 105 000 sur 269 000 personnes). Compte tenu des conditions d’éligibilité, les Kanak seront-ils majoritaires ou minoritaires sur la LESC ? », s’interroge-t-il. « Il semble nécessaire de faire preuve de vigilance et de précaution, notamment par rapport à ce que l’on entend par « Kanak » et par rapport aux délimitations relativement variables, selon le sentiment d’appartenance des membres à ce peuple. (…) Mais globalement, seuls deux éléments quantitatifs permettent d’éclairer cette question : le statut (coutumier ou de droit commun) et la communauté d’appartenance déclarée lors du dernier recensement ». 40
18/09/2018 L’abstention chez les jeunes Kanak est un éléments à prendre en compte pour le référendum du 4 novembre ©Marc Le Chelard / AFP « Les décomptes du corps électoral dans les années 1960 ainsi que les recensements de population à partir de 1963 témoignent d’une mise en minorité des Kanak par l’intensification des vagues migratoires concomitantes du boom économique de l’époque et par la politique conservatrice en vigueur », indique-t-il. « Le basculement du rapport de force démographique et électoral pendant cette période explique sans doute pourquoi les Kanak n’ont pas réussi à accéder à l’indépendance au moment de la « vague des indépendances océaniennes » des années 1970-1980 ». Pour le spécialiste, cette mise en minorité entraine le durcissement du mouvement indépendantiste qui arrive à son paroxysme lors des Événements des années 80, puis par la signature des Accords de Matignon (1988) et de Nouméa (1998). « Par leur potentiel démographique et électoral, les Kanak ont réussi à s’imposer comme légitimes, à faire entendre leur revendication et à initier le processus des Accords (Matignon puis Nouméa). C’est cette équation démographique et politique singulière sans équivalent dans le reste du monde qui explique pourquoi nous assistons depuis plus de 20 ans à un processus institutionnel progressif de décolonisation ». « Les personnes de statut coutumier représenteront 46% de la LESC » « Avant la procédure d’inscription d’office », acté lors de la modification de la loi organique de mars 2018, « il y avait 158 000 inscrits (88 000 de droit commun et 70 000 de statut coutumier). Avec la publication des chiffres définitifs, il y a donc 174 154 inscrits. On peut donc déduire qu’il y a globalement eu 10 120 inscriptions d’office pour les natifs de droit coutumier et 6 034 pour les natifs de droit commun (soit un ratio de 63% contre 37%) ». Avec l’inscription d’office des natifs calédoniens, « on est donc dans un ratio de 80 120 personnes de statut coutumier et 94 034 droit commun », confirme-t-il, « soit respectivement 46% et 54% du corps électoral ». « Toutefois, il me semble important d’utiliser ces chiffres avec beaucoup de précaution pour éviter les constats simplistes et erronés. En effet, s’il ne fait aucun doute que la quasi-totalité des personnes de statut coutumier sont d’origine kanak, en revanche, aucune étude n’a réussi à mesurer l’évolution de la part de Kanak parmi les personnes relevant du droit commun ». Prudent et méticuleux dans son analyse, Pierre-Christophe Pantz relève de multiples « éléments » à prendre en compte, comme « les données concernant les « communautés d’appartenance » collectées par l’ISEE lors de chaque recensement », le métissage, le déterminisme et « le potentiel du vote indépendantiste » appuyé sur des critères ethniques, et surtout, « la prévalence d’un fort taux d’abstention chez la population kanak et en particulier, chez les plus jeunes ». 41
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ipreunion.com 19/9/208 Nadia Ramassamy déçue par la non prise en compte des Outre-mer Dans un communiqué de presse, la députée Nadia Ramassamy réagit aux annonces du plan santé dévoilé par le président de la République Emmanuel Macron. Saluant le montant de l'enveloppe consacré à cette réforme, la députée parle d'un "constat lucide et réaliste" tout en exprimant sa "déception quant à l'absence des territoires ultramarins dans les mesures qui ont été annoncées". Mardi 18 septembre, le Président de la République Emmanuel MACRON a dévoilé sa stratégie de transformation du système de santé. Parti d’un constat lucide et réaliste sur notre système de santé actuel, le chef de l’État a annoncé une série de mesures qui feront l’objet d’une loi en 2019. Si l’on veut toujours plus, il convient d’abord de saluer l’enveloppe (3,4 milliards d’euros d’ici 2022) qui sera allouée pour la mise en oeuvre de cette réforme. En outre, je considère comme positive la suppression, tant attendue mais maintes fois repoussée, du numerus clausus en fin de première année de médecine. Pendant trop longtemps, ce dispositif a obéré le dynamisme de la démographie médicale. Aussi, le bon fonctionnement du système de santé est indissociable de la valorisation des professionnels de santé. À ce titre, la création de 4 000 assistants médicaux permettra aux médecins de se concentrer sur le coeur de leur métier. De même, la réduction progressive de la tarification à l'activité (T2A) constitue une avancée qui va dans le bon sens dans la réduction des inégalités entre les territoires et les établissements hospitaliers. L’incitation au regroupement des professionnels de santé et le maintien d’une offre hospitalière de proximité représentent une première pierre dans la lutte contre les déserts médicaux. Mais le respect de la médecine libérale et l’aspect proprement incitatif dans l’application de ces deux mesures devront être préservés. Cependant, en tant que Députée de La Réunion, et Présidente de l’Intergroupe parlementaire des Outre-mer, je tiens à témoigner ma déception quant à l’absence des territoires ultramarins dans les mesures qui ont été annoncées. Nadia RAMASSAMY 58
ipreunion.com 19/9/208 Plan Santé - Réaction de Nassimah Dindar "Des mesures attendues qui vont dans le bon sens" Dans un communiqué de presse, la sénatrice Nassimah Dindar estime que les mesures du plan santé dévoilé par le président de la République Emmanuel Macron "vont dans le bon sens", indiquant par ailleurs avoir invité la ministre des Solidarités Agnès Buzyn à venir à La Réunion "afin qu'elle se rende compte par elle-même des enjeux que notre département doit relever notamment en termes de dépendance et de vieillissement". Le président Macron vient de présenter le plan Santé ayant pour objectif de garantir la continuité des soins et l’accès des soins à tous. Ce plan comprend des mesures qui vont dans le bon sens telles que la création de 4.000 postes d'assistants médicaux, ou l'envoi de 400 médecins dans les déserts médicaux qui devraient permettre un véritable accès des soins à tous. De même que la mise en place de communautés territoriales de santé ouvertes jusqu'à 20 heures, et qui devraient pouvoir soulager des urgences saturées. Enfin je tiens à saluer l’annonce de la fin du numerus clausus en facultés de médecine. C’est une annonce cohérente par rapport aux besoins en médecins que connaît notre pays et qui va soulager nombre de familles confrontées de manière injuste à cette limitation abusive. J’étais d’ailleurs personnellement intervenue au sénat sur ce sujet et je me réjouis donc de cette annonce. Ma collègue Viviane Malet et moi-même avons par ailleurs invité la ministre Agnès Buzin à La Réunion, afin qu’elle se rende compte par elle-même des enjeux que notre département doit relever notamment en termes de dépendance et de vieillissement. Elle pourra de la même manière juger de certains dispositifs novateurs que nous avons mis en œuvre comme le chèque santé pour les personnes âgées les plus pauvres ou les maisons d’accueillants familiaux, nouveau maillon de la prise en charge situé entre le domicile et l’établissement médico-social. Nassimah DINDAR 59
19/09/2018 Une stèle érigée à Verdun, en novembre prochain, à la mémoire des « Poilus » réunionnais Elle sera plus précisément implantée à Douaumont, pas loin de Verdun, le champ de bataille de la première guerre mondiale, où 55 soldats réunionnais sont tombés au champ d’honneur. L’installation de cette stèle s’inscrit dans le cadre d’un projet de commémoration des combattants réunionnais de la Guerre 14-18. Projet « exceptionnel et historique » porté localement par Benoit Forestier (au centre, il salue le préfet), le concepteur, qui a fait de l’entretien de la mémoire de ces combattants son cheval de bataille. Il travaille en étroite collaboration avec Serge Barcellini, le président général du « Souvenir Français », association qui compte des délégués dans 160 pays. Ce projet « ambitieux et novateur » de commémoration qui tient tant à cœur Benoît Forestier a ainsi abouti. Ce dernier partira prochainement pour la construction de la stèle qui sera donc implantée à Douaumont, près du célèbre ossuaire (qui rassemble 170 000 ossements des combattants français morts pour le pays), connu dans le monde entier. La Guerre de 14-18 a fait au total près de 700 000 morts dans le monde. 14 500 combattants réunionnais ont été concernés par ce premier conflit mondial. 1 430 d’entre eux ne sont jamais revenus de cette guerre dont 55 tombés au Champ d’honneur à Verdun. « Ces soldats qui ont sacrifié leur vie pour la France ont en quelque sorte directement contribué à la départementalisation de La Réunion », souligne Benoît Forestier. Raison pour laquelle, il a toujours tenu à rendre hommage aux « poilus » réunionnais. 60
19/09/2018 « Cérémonie de dépôt de terre le 13 octobre à Saint-Paul » Dans un premier temps, Mr Forestier s’est consacré à la réalisation d’une stèle au niveau de La Réunion. Celle- ci a été installée à Saint-Paul le 26 novembre 2016. Parallèlement, Marie-Gertrude Carpanin, professeur au lycée hôtelier de la Renaissance à Plateau Caillou (Saint-Paul) et également élue de la majorité municipale saint-pauloise, déléguée aux anciens combattants et conseillère départementale, avait mené un travail de recherches avec ses élèves sur le thème : « De La Réunion à Verdun ». Mr Forestier a également mené un travail auprès des élèves de Cm2. « Le projet de commémoration des combattants Réunionnais de 14/18 est expliqué dans les classes de CM2 de Saint-Paul. Le devoir de mémoire transgénérationnel passe par ces démarches éducatives auprès des jeunes générations. Mr Benoît Forestier, délégué général du Souvenir Français à la Réunion et concepteur/créateur de la stèle commémorative implantée et inaugurée à Saint-Paul en 2016 et de la stèle jumelle qui sera implantée à Douaumont pour le centenaire de l’armistice de la Grande Guerre le 11 novembre 2018, offre aux enfants de CM2 de Saint-Paul un éclairage vivant et dynamique de ce premier conflit mondial et du devoir de mémoire nécessaire pour nos combattants Réunionnais de 14/18″, précise Marie-Gertrude Carpanin. Une stèle jumelle à celle de Saint-Paul que Benoît Forestier va faire construire à Douaumont en mémoire aux soldats réunionnais. La cérémonie d’installation devrait se dérouler dans l’hexagone entre le 8 et 10 novembre prochain dans le cadre des cérémonies du centenaire de l’armistice la Grande Guerre. Une délégation réunionnaise, vraisemblablement composée des représentants de la mairie de Saint-Paul et du Département, sans compter des scolaires, devrait effectuer le déplacement en métropole à cette occasion pour assister à cette installation. Seraient également présents à Douaumont : le président de la République Emmanuel Macron et la ministre de l’Outre-mer Annick Girardin. Mais avant de s’envoler pour Douaumont, Benoit Forestier a prévu une autre cérémonie à Saint-Paul, cérémonie « de la remise de la terre », qui aura lieu le 13 octobre, à 10 heures, au jardin des Libertés (18 mai 1940), au cours de laquelle les maires des vingt quatre communes de la Réunion accompagnés d’un enfant de leur conseil municipal des jeunes déposeront une poignée de terre de leur territoire dans une urne destinée à être insérée dans une stèle commémorant les combattants Réunionnais de 14/18 qui sera implantée à Douaumont. « Une symbolique forte pour que les soldats réunionnais morts pour la France à Verdun gardent toujours ce lien avec leur île natale. Ainsi, les combattants Réunionnais tombés au Champ d’honneur pendant la Grande Guerre retrouveront cent plus tard la terre natale de leur île qu’ils n’ont jamais pu revoir», explique Benoit Forestier, très satisfait de l’aboutissement de ce projet qui honore ceux qui, au péril de leur vie, ont combattu pour la France, pour notre liberté. Afin de présenter ce projet historique et labellisé par la mission Nationale du centenaire de la Grande Guerre, Marie-Gertrude Carpanin et Benoît Forestier, le concepteur de « ce projet ambitieux et novateur dans l’histoire des commémorations en France » et également créateur de la stèle commémorative rendant un hommage National aux combattants Réunionnais de 14/18 exposeront, ce vendredi à A4 heures, à saint-Paul, le projet de stèle sur Douaumont et la cérémonie de dépôt de terre à la Réunion le 13 octobre 2018. 61
19/09/2018 CINOR: Le coût du futur tramway urbain estimé entre 300 et 400 millions d'euros Le tramway de la CINOR devrait fortement s'inspirer de celui du Havre ici en image (Photo non contractuelle) On en sait un peu plus sur le futur projet de tramway de la CINOR. Invité de notre émission L'invité de Zinfos, le président de la communauté de communes du nord de l'île, Gérald Maillot, a dévoilé en exclusivité les grandes lignes de ce projet, complémentaire avec celui porté par la Région Réunion. L'étude de faisabilité du projet, d'un coût estimé entre 300 et 400 millions d'euros pour un tracé de 12 km, a été lancé lors du dernier bureau communautaire de la CINOR. Pour rappel, deux projets de tramway sont actuellement en cours d'étude : celui de la CINOR donc, urbain, qui partirait du pôle d'échanges de Duparc en passant par la Rivière des Pluies pour emprunter la ligne TCSP et desservir le chef-lieu. L'autre projet, porté par la Région Réunion, serait plus interurbain et emprunterait le Boulevard Sud pour faire une liaison de ville à ville. "On connaît l'itinéraire, l'emprise elle est là, il n'y a pas besoin d'expropriation", affirme Gérald Maillot puisque la CINOR a obtenu une partie des études de la Région sur le Tram-train. Si tout va bien, les premiers coups de pioche devraient intervenir dans le courant de l'année 2020. SI 62
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