Saint-Valentin 2006 Roman d'amour - www.prixsaintvalentin.com
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Prix n t i n sa i n t - V a l e 2006 Roman d’amour www.prixsaintvalentin.com Contact : Marie-Laure Lavenir luciole.mll@free.fr - 06 70 06 47 21
Marie-Laure Lavenir © Maxime Rebière Édito Sept ans déjà ! Sept ans que le Prix Saint-Valentin, éventail voluptueux du sentiment amoureux, donne ses rendez-vous littéraires. Sept ans que la séduction et la plume associent talent, esthétisme, qualité du style, humour, pertinence et impertinence. Sept ans que le valentinage, les ordres et les désordres amoureux sont devenus un art littéraire. Sept ans que, grâce à vous tous – auteurs, éditeurs, lecteurs, libraires, partenaires, Grandes Valentines et Grands Valentins, médias, bénévoles, aficionados… –, le Prix Saint-Valentin peut entrer dans son année de sagesse et se tenir par-devers vous pour vous offrir, malgré les frimas, un bouquet d’amours littéraires. Une saison de plus juste pour vous… Juste pour vous dire merci… d’être là… fidèles et attentifs… complices et exigeants… Parce que la littérature et le genre amoureux méritent un hommage et même bien plus que cela. Votre présence depuis sept ans l’illustre et le défend. L’amour de la littérature et la littérature d’amour n’ont-ils pas pris leurs racines dans la même terre ? Celle qui berce notre approche occidentale de la passion… Orphée et Eurydice, Sigmund et Brunhild, Lancelot et Guenièvre, Tristan et Iseult, Abélard et Héloïse, Roméo et Juliette, Julien et Mme de Rénal, Youri et Lara, Ariane et Solal, etc. A l’orée de ce troisième millénaire, le roman d’amour redore son blason, fier de ses ancêtres d’encre et de papier, fort d’une tradition qui depuis Platon nous fait pleurer, rire, rêver, parler, tourbillonner, écrire un nom sur de l’air, regarder tourner la Terre, chanter, danser, échafauder, scénariser, chercher, trouver, perdre, cogiter, paniquer, foncer, courir, lire, souffler, murmurer… Que l’édition 2006 du Prix Saint-Valentin demeure comme une indicible fragrance de délices ! Marie-Laure Lavenir 1
Michel Audiard est avant tout un sculpteur amoureux de l’écriture. C’est cet amour qui l’a conduit un jour à créer des stylos, « lien charnel entre l’esprit et le papier ». Les stylos Audiard sont des sculptures de poche, des objets rares et précieux. Audiard crée dans toutes sortes de matières, qu’il s’agisse de bronze, de béton, de bois, d’argent, d’or, ou, plus étonnant, de météorites, d’ivoires de mammouth et de verres libyques. Riche de collectionneurs fidèles et parfois célèbres, Madonna, Chirac, Clinton, le sultan de Brunei, Johnny, et bien d’autres, Audiard a pu matérialiser nombreuses de ses idées les plus folles : stylos, sculptures, portraits grandeur nature, meubles, bijoux… et avec beau- coup de plaisir le trophée récompensant le roman d’amour de l’année 2006.
bord se don ner . Se donner à un lecteur ou une lectrice ? « Ecrire, c’est d’a ssi souvent se don ner à un être aimé, C’est déjà un acte d’a mo ur. C’ est au offrir pa r le rom an une lettre qu ’on n’a pas osé lui lui r, à lire. écrire. C’est en effet se donner à voi Et le don, c’est l’amour… » Le parrain Patrick Poivre d’Arvor Licencié en droit, en sciences politiques, diplômé de Langues O (russe et serbo-croate) et du CFJ, Patrick Poivre d’Arvor débute sa carrière de journaliste en remportant le concours « Envoyé spécial » de France Inter et devient grand reporter. En 1975, il entre à Antenne 2 et devient responsable du service de politique intérieure puis chef du service politique, économique et social, rédacteur en chef adjoint et présentateur du journal de 20 heures. Depuis le 31 août 1987, il présente le journal de 20 heures et il est directeur délégué de l’information, depuis 2002, sur TF1. Producteur et présentateur d’émissions littéraires comme Ex-Libris puis Vol de Nuit sur TF1 et Place aux livres sur LCI, Patrick Poivre d’Arvor est l’auteur de nombreux livres, dont Les Enfants de l’aube (JC Lattès, 1982), Deux amants (JC Lattès, 1984), Lettres à l’absente (Albin Michel, 1993), Petit Homme (Albin Michel, 1999) et L’Irrésolu (Albin Michel) qui a obtenu le Prix Interallié 2000. En 2004, il reçoit le Prix Maurice Genevoix pour La Mort de Dom Juan (Albin Michel). Il publie entre autres avec son frère Olivier Poivre d’Arvor Le Roman de Virginie (Balland, 1985), Coureurs des mers (Place des Victoires, 2003), Pirates des mers (Place des Victoires, 2004), Chasseurs de trésors et autres flibustiers (Mengès, 2005), Les Aventuriers du ciel (Albin Michel Jeunesse, 2005) et, en collaboration avec Yann Arthus Bertrand, Une France vue du ciel (La Martinière, 2005). 3
r « Je n’ai rien que beaucoup d’amou à vous offrir. » Louisa May Alcott Contact : Marie-Laure Lavenir luciole.mll@free.fr - 06 70 06 47 21 www.prixsaintvalentin.com
Prix Saint-Valentin 99 Les Jolies Choses éd. Grasset & Fasquelle Virginie Despentes Adaptaté au cinéma par Gilles Paquet-Brenner Historiquerix Prix Saint-Valentin 2000 Cet amour-là du p éd. Pauvert Yann Andréa Unique en France, le Prix Saint-Valentin Adapté au cinéma est né, en 1999, d’une envie folle, par Josée Dayan initiée par Marie-Laure Lavenir, chargée de communication, et Thierry Nahon, cinéaste et créateur du Saint-Valentin Film Prix Saint-Valentin 2001 Festival : les rendez-vous du film d’amour. Festin d’amour Parrainé par Patrick Poivre d’Arvor, éd. Belfond le prix du meilleur roman d’amour de l’année Charles Baxter se singularise par des critères de sélection où l’impertinence du discours, la pertinence du style et la modernité littéraire ont Prix Saint-Valentin 2002 toujours primé pour renouveler sans cesse Un cerisier le genre amoureux. dans l’escalier Jouant sur une variation à trois temps, Bernard Campiche éditeur ce prix littéraire ouvre d’abord ses bras Thierry Luterbacher aux romans d’amour parus dans l’année, inscrits par leurs éditeurs respectifs, ensuite un comité de lecteurs grand public se penche Prix Saint-Valentin 2004 avec passion et sagesse sur ces livres avant Le jour où j’ai quitté de soumettre enfin une sélection finale au jury ma femme, éd. JC Lattès qui, après délibération, décerne le prix. Pierre Vavasseur Un stylo-sculpture, pièce unique – en bronze et argent – créée spécialement par Michel Audiard, sera remis au lauréat lors Prix Saint-Valentin 2005 de la Nuit du Roman d’Amour. Catin éd. La Table Ronde Astrid d’Ozan 5
Photo DR Nikos Aliagas © Le président Nikos Aliagas Né le 13 mai 1969 à Paris. Etudes de littérature à la Sorbonne. Entre 1992 et 1999 journaliste à RFI, TMC et grand reporter pour Euronews. Rédacteur en chef et chroniqueur grec de l’émission Union libre sur France 2 avec Christine Bravo. Présentateur du journal de 20 heures sur la chaîne Alter en Grèce et, depuis septembre 2001, animateur du show de TF1 Star Academy. Depuis 2003, présentateur du magazine culturel de LCI, Ça donne envie. Editorialiste culturel dans le plus gros journal dominical grec To thema. Auteur de Allez voir chez les Grecs chez JC Lattès et au Livre de Poche. 6
Le jury DR Michel Audiard © Photo Michel Audiard Michel Audiard est né à Paris en 1951. Après un passage aux Beaux-Arts en 1968, il brosse des portraits à Saint-Germain et sculpte dans de nombreux matériaux. Pour lui, la technique du bronze à la cire perdue est la voie royale de la sculpture. En 1978, il monte sa première fonderie d’art en Normandie afin de contrôler la qualité artistique et technique de son travail. Michel Audiard est aujourd’hui installé en Touraine, région qu’il apprécie à la fois pour sa douceur de vivre et sa proximité de Paris, là où rayonne l’essentiel de son activité artistique (expositions, collections, ventes aux enchères). Il crée statues, meubles, stylos à plume, bijoux, accessoires et autres objets du quotidien en bronze, argent, or, acier et plâtre. Dix années se sont écoulées depuis la création de son premier stylo et Audiard est aujourd’hui l’un des plus grands créateurs de stylos dans le monde. Catherine Enjolet DR et © Photo Autodidacte, Catherine Enjolet s’est aventurée Catherine Enjol sur différents parcours. Scénariste, réalisatrice, elle a été chargée de mission à l’INA sur les relations de la littérature et de l’audiovisuel en France. Elle a enseigné aux Etats-Unis puis à la Sorbonne la communication et la culture générale. Elle préside Parrains par’Mille, ONG qu’elle a fondée en 1990. Elle développe son concept « Les liens du sens » grâce à ses livres, ses conférences, son engagement sur le terrain partout en France et bientôt en Europe. Elle a reçu en 1990 le prix Georges Brassens pour son premier roman, Rousse comme personne (Stock). Depuis sont parus Princesse d’ailleurs (Phébus, 1997), En danger de silence (R. Laffont, 1997), L’Amour et ses chemins (Pocket, 1999) et Les Liens du sens (Ramsay, 2003). 7
Le jury Eric Giacometti 42 ans. Chef de service au Parisien. Vice-président du Press Club de France. Journaliste d’investigation, cynique, sans cœur et cruel, s’acharnant de longues années contre les laboratoires pharmaceutiques et d’autres entités, il s’est longtemps épanoui dans le rapport de force. Auteur de romans policiers — Pannes de cœur (Fleuve noir, 2004), eux aussi cruels, et pour le dernier franc-maçonnique, Le Rituel de l’ombre, (Fleuve noir, 2005), il compte bien goûter aux douces heures de lecture de la sélection du Prix Saint-Valentin pour se bonifier. ulder p © Joseph Vanm Ysabelle Lacamp Coréenne par ma mère, cévenole par mon père, Isabelle Lacam sang-mêlé d’ascendance confucéano-huguenote (!), je suis née des amours de deux montagnes, entrechat entre Orient et Occident. Mais si j’ai hérité de ma mère sa passion pour la blanquette de veau et la Princesse de Clèves, c’est à mon père, grand reporter, écrivain, que je dois celle de l’écriture et, étrangement, celle de l’Asie ! Née sous le signe « touche à tout ». Etudes de chinois et de coréen à l’université de Londres, aux Langues O puis, après une parenthèse dans l’audiovisuel (production, vente de films à l’étranger, relations publiques), touche à la comédie. L’écriture ? une façon comme une autre de retrouver — style tapis volant — mes « racines de ciel », qu’elles soient Far-Ouest : Une jeune fille bien comme il faut (Albin Michel, 1991), L’Homme sans fusil (Le Seuil, 2002), ou Orient extrême : Le Baiser du Dragon (JC Lattès, 1987), La Fille du ciel (Albin Michel, 1988) ou encore un mélange des deux : L’Eléphant bleu (Albin Michel, 1990), La Jalousie des fleurs (Le Seuil, 2004), etc. Ce qui ne m’a jamais empêchée de pousser pour rire la chansonnette, de doubler les méchantes sorcières dans les dessins animés ou de succomber aux piquants délices de la maternité ! 8
Astrid d’Ozan Rien à signaler sinon mon goût pour la littérature, Astrid d’Ozan ® Hannah un métier (journaliste dans le supplément littéraire d’un quotidien), et un roman dont je rougis : Catin (Prix Saint-Valentin 2005, éd. La Table Ronde). Je suis une petite fille torturée de désirs qui a préféré foncer dans le décor plutôt que d’emprunter les chemins droits. Dans le décor, avec un homme. Un jour, pendant qu’il dormait, je l’ai laissé sur le bord de la route tandis qu’avec nos deux enfants, adolescente attardée, j’attelais une charrette à bras et tirais. J’ai ahané dans un journal où j’ai appris à gribouiller des articles. J’ai ahané des heures de nuit pour écrire des romans sans queue ni tête mais bourrés de force. Je suis, enfin, à près de 34 ans en train de naître femme, et plus proche de sa source. DR nchon © Phtoto Marie-Pierre Planchon Marie-Pierre Pla La question est posée chaque dimanche à l’aube. Comme une primeur à la journée, un petit coup de frais, il est 6h10 sur France Inter et la journaliste Marie-Pierre Planchon interroge un invité célèbre : « Quel est pour vous le sens de la vie ? » Ce rendez-vous dominical donne lieu à des témoignages à la fois profonds et vivants où se mêlent biographie personnelle et réflexion sur le monde. « Chacun reste libre d’interpréter ma question comme il le souhaite », explique Marie-Pierre Planchon. La vie a-t-elle une direction et laquelle, ou lui donne-t-on soi-même le sens que l’on veut ? De nombreuses personnalités se sont déjà prêtées à l’exercice. Venant de tous les horizons : scientifiques, artistes, philosophes, politiciens. « Mais je me suis aperçue que l’amour et le désir d’une relation réussie avec les autres sont les deux dénominateurs communs à tous », remarque la journaliste. Loin de clore le sujet, ils l’élargissent et font écho aux interrogations de chacun. C’est également chaque soir à 20h05 que Marie-Pierre Planchon charme les auditeurs en présentant la météo marine. Tous les navigateurs et marins fran- cophones connaissent bien cette voix, qui les informe des conditions climatiques en mer en les transportant chaque soir dans un flot poétique et musical. 9
Saragosse © Ph oto DR Le jury Marie-Christine Saragosse Marie-Christine Je suis née en Algérie, à Philippeville devenue aujourd’hui Skikda. Quand ?… On va dire avec l’indépendance. J’ai grandi plus tard à Cannes, au pied des marches du Palais des Festivals (l’ancien, remplacé par l’horrible NogaHilton, et le nouveau, horrible, qui a remplacé le casino des fleurs). C’est donc naturellement, en somme, que j’ai eu envie de travailler à la télé. Mais pour cela, il fallait « monter à Paris » pour devenir, par exemple, journaliste. Le bac, passé au « célèbre » lycée Carnot, en poche, Sciences po Paris me semblait une bonne adresse. Après trois ans rue Saint-Guillaume, j’étais persuadée — allez savoir pourquoi — qu’avant de faire quoi que ce soit d’autre en France, il valait mieux faire l’ENA ! J’ai intégré l’Ecole en 1985 grâce à de très bonnes performances en sport (père prof de gym) et en italien (mère d’origine piémontaise). Ça m’a valu de vivre un an à Rome, en stage à l’ambassade de France. À la sortie de l’ENA en 1987, j’ai essayé de renouer avec mon idée de départ (le journalisme, pour ceux qui ne suivent pas), en choisissant le ministère de la Communication (DDM aujourd’hui) où, pendant quatre ans, je me suis occupée du département des Affaires économiques et financières du secteur public audiovisuel, d’abord aux côtés de Marc-André Feffer et Didier Sapaut, puis de Thierry Leroy et André-Michel Besse, avec lesquels on a beaucoup travaillé en riant souvent. Après un rapide passage à RFI en 1991, j’ai rejoint le cabinet de Catherine Tasca, ministre déléguée à la Francophonie, pour m’occuper de l’action audiovisuelle extérieure de la France. J’ai ensuite été nommée chargée de mission, puis sous-directrice, puis directrice adjointe à la direction de l’action audiovisuelle extérieure du ministère des Affaires étrangères, aux côtés de deux « mecs géniaux » : Stanislas de Laboulaye d’abord, Jean-Claude Moyret ensuite. En 1997, un autre « mec génial », le président de TV5 Patrick Imhaus, m’a demandé de rejoindre son équipe pour passer, après la théorie, aux travaux pratiques. 10
Cela fait donc huit ans que je ne suis toujours pas journaliste mais que, les mains dans le cambouis, avec une équipe du tonnerre de Zeus et des présidents qui tous donnent une nouvelle impulsion salutaire — après Patrick Imhaus, Jean Stock, puis le regretté Serge Adda et, depuis neuf mois, Jean-Jacques Aillagon —, je participe en première ligne, en tant que directrice générale et vice-présidente de la chaîne, à l’édification de ce qui est devenu aujourd’hui le deuxième réseau mondial de télévision, derrière MTV, certes, mais devant CNN et BBC World ! Et je n’en suis pas peu fière même si les performances de la chaîne n’ont guère le don d’émouvoir les décideurs français… Mais l’essentiel n’est évidemment pas là (encore que les copains du boulot ça compte énormément) : j’ai un mari (depuis vingt ans le même !) qui m’a donné trois beaux petits (Arthur 14 ans, Chloé 11 ans, Milou 7 ans) et ces quatre-là sont mes points cardinaux (OK, je sais, j’ai tendance à me mettre au centre !). J’aimerais croire en Dieu mais, à défaut, je suis une groupie de sœur Emmanuelle et je prie parfois si fort que je suis exaucée. Quand je vais mal ou quand je vais bien, j’adore par-dessus tout écouter du jazz et encore plus danser, aussi bien « aux temps chauds » que le reste de l’année. Daniel Vigne DR Photo Né à Moulins, Daniel Vigne est diplômé de l’IDHEC, Daniel Vigne © section prises de vues. Il a été assistant opérateur sur une dizaine de longs métrages. Parallèlement, il commence à réaliser des films pour le cinéma et la télévision, notamment Le Retour de Martin Guerre (César 1982 du meilleur scénario, meilleur décor et meilleure musique ; nommé aux Oscars 1982, au Golden Globe Award 1982 et au Meilleur Film étranger en Angleterre), Le Mal des Femmes et Pêcheurs d’Islande. En 2001, Fatou la Malienne remporte le FIPA d’or à Biarritz et le Sept d’or du meilleur film étranger, qui sera suivi trois ans plus tard de Fatou l’espoir. La même année, il réalise L’Enfant des lumières, d’après le roman de Françoise Chandernagor, avec Nathalie Baye, puis, en 2004, Les Aventuriers des mers du Sud. 11
l’académie Inaugurée le 13 février 2000, l’académie Saint-Valentin a pour tâche de travailler à la réalisation de grands œuvres mais aussi d’ouvrages plus ponctuels (contes, nouvelles, légendes, mythes, coups de cœur) publiés régulièrement. Des discussions, conférences, petits déjeuners, dîners, sont régulièrement organisés. Pour ces académiciens réunis, amour et convivialité sont de mise, comme au meilleur temps des salons littéraires du XIXe siècle. Sont parus à ce jour : Amours académiques : premier cahier littéraire publié par l’académie Saint- Valentin dans lequel trente-trois académiciens ont donné leur définition des mots « amour » et « valentinage ». En 2002, trente et un académiciens se sont penchés sur la définition d’un autre mot essentiel au vocabulaire amoureux : le baiser. Leurs travaux regroupés ont donné naissance au cahier littéraire n° 2, sous le titre Baisers académiques, dis- tribué à l’ensemble des invités de la Nuit du Roman d’Amour. A paraître en 2006, Caresses académiques et Désirs académiques. Sous le haut parrainage de Patrick Poivre d’Arvor, l’académie Saint-Valentin intronise chaque année des Grands Valentins et Grandes Valentines. Ils sont nou- veaux membres du jury, auteurs sélectionnés et partenaires du prix. 12
Saint-Valentin A ce jour, l’académie Saint-Valentin compte 78 Grands Valentins et Grandes Valentines. Eliette Abécassis (écrivain), Yann Andrea (écrivain), Rachid Bahri (chanteur), Marie- Christine Barrault (comédienne), Charles Baxter (écrivain), Marlène Belilos (psychana- lyste), Pierre Bordage (écrivain), Poppy Z. Brite (écrivain), Nicole Calfan (comédienne), Claire Castillon (écrivain), Andrée Chédid (écrivain), Frédéric Clément (écrivain), Laure Delmas (écrivain), Virginie Despentes (écrivain), Catherine Enjolet (écrivain), Marc Esposito (écrivain), Alice Ferney (écrivain), Luc Ferry (philosophe), Vera Feyder (écrivain), Colin Field (chef barman Bar Hemingway-Ritz), Ursula Freiss (traductrice), Stéphane Freiss (comédien), Emilie Frèche (écrivain), Emmanuelle Gaume (journaliste), Isabelle Gélinas (comédienne), Ivry Gitlis (musicien), Sylvie Granotier (écrivain), Lilia Guignabodet (écri- vain), Philippe Jaenada (écrivain), Colette Kerber (libraire), Vénus Khoury-Ghata (écri- vain), Gérard Krawczyk (cinéaste), Denis Labayle (gastroentérologue), Ysabelle Lacamp (écrivain), Marc Lambron (membre du Conseil d’État), Fouad Laroui (écrivain), Delphine Lebensart (éditrice), Alain Leblanc (scénariste), Marc Lévy (écrivain), Arouna Lipschitz (écrivain), Thierry Luterbacher (écrivain), Marcus Malte (écrivain), Philippe Olivier (édi- teur), Christine Orban (écrivain), Erik Orsenna (membre de l’Académie française), Astrid d’Ozan (jounaliste), Anthony Palliser (artiste peintre), Katherine Pancol (écrivain), Marie-Pierre Planchon (journaliste), Patrick Poivre d’Arvor (journaliste), Hernan Rivera-Letelier (écrivain), Serge Safran (éditeur), Jacques Salomé (psychosociologue), Claude Sarraute (journaliste), Claude Sérillon (journaliste), Alain Spira (journaliste), Jean-Baptiste Tuzet (journaliste), Pierre Vavasseur (journaliste), Daniel Vigne (cinéaste), Christian Vincent (cinéaste), Bernard Werber (écrivain), Michel Zink (professeur au Collège de France). Académiciens d’honneur Feu Serge Adda (TV5), Michel Audiard (Fonderie Audiard), Isabelle Beaumenay- Joannet (Beaumenay Joannet), Jean-Maurice Belayche (Bouvet Ladubay), Madame J. Courrèges (Courrèges), Rémi Fernandez (Créaction), Valérie Larsonneur (A Nous Paris), Janine Marmorat (Face à Face), Pascal Mousset (Chez Françoise), Thierry Nahon (Cyclope Interactive Productions), Huguette Pantel (Fnac Toulouse), François Saugier (Amazon.fr), Elisabeth Sirot (Guerlain), Jean-Christophe Trubert (Chez Françoise), Farid Zehouane (Royal Majestic Orchestra). 13
Le Porteur d’ombre éd. Fayard Yves Bichet Jamil, rescapé d’un voyage clandestin dans un train d’atterrissage, rencontre Léandra, une jeune mère élevant seule son enfant. Jamil ne parle pas, ne révèle rien de son passé. Il vit dans les airs et y entraîne Léandra. Un monde s’ouvre, vertigineux, au moment où Jamil est accusé de meurtre. Léandra s’obstinera à comprendre le secret de cet ange mutique. mour aux endroits « Je m’en fous, Jamil, de faire l’a de pont, au bord que tu choisis, sur une rambarde manège, dans des ir, au sommet d’un d’une falaise, dans l’eau, dans l’a ns de la seule fois où nous avons fait nacelles en plastique… Tu te souvieement désarçonné, coupable, tu guettais l’amour dans un lit ?... Tu étais tellres signes du plaisir… Evidemment, ma respiration, attendant les moind s arriver. Tu ne parlais même pas. dans ce contexte, rien ne pouvait nourles vraiment qu’aux vieillards et aux Je n’avais pas compris que tu ne pa enfants. » Yves Bichet, né à Jallieu (Isère) en poète, il a publié plusieurs recueils 1951, vit dans la Drôme, à Grignan. Il remarqués. Certains de ces textes ont travaille dans le bâtiment (maçon). été traduits en anglais, italien, alle- Son premier roman, La Part animale, mand et bulgare. Il a également écrit soutenu par Pascal Quignard, paru pour le théâtre La Cérémonie (éd. chez Gallimard en 1994 a été salué Paroles d’Aube, 1998) ainsi que des fic- unanimement. Ce texte est en cours tions pour la radio. d’adaptation au cinéma avec Niels Arestrup et Rachida Brachni. Il a obtenu le Prix GLM 1982, le Prix Rhône-Alpes du Livre 1993 pour sa Il a publié depuis quatre autres romans traduction du poète anglais David Yves Bichet © Photo DR aux éditions Fayard, Le Nocher, Les Constantine, le Prix Nord-Isère pour Terres froides (Prix lettres-Frotières La Part animale, qui a fait l’objet 2001), La Femme-Dieu (Prix Lucioles) d’une adaptation radiophonique au et Chair. Par ailleurs, Yves Bichet est Prix Italia 1993. 14
Voix sans issue éd. Actes Sud Céline Curiol Elle vit à Paris et travaille à la gare du Nord. Invisible, elle annonce les horaires et les voies. Elle accompagne le départ, l’éloignement, la séparation ou l’espoir. Seule, la jeune femme quitte son appartement pour tuer le temps dans les rues de la ville, dans ces quartiers dangereux à la nuit tombée, ces boîtes et ces cafés où la beauté est encom- brante. Elle vit bien, là, au centre de cette métropole, en équilibre précaire et sans jamais évincer la misère, louvoyer, faire semblant, se corrompre ou devenir aveugle. Elle ne se dérobe pas, elle convoque le hasard et la sincérité comme on joue au poker. Juste pour voir, pour entendre le réel. Pour séduire celui qu’elle aime, elle « Elle ne pouvait rien im aginer de meil- ne fera pas non plus de cinéma, pas leur que d’embrasser celui qu’elle nom- de jeu de rôle, aucune concession. Un soir d’ivresse, ils se sont embras- mait, par manque d’originalité, son sés mais l’homme est amoureux prince charmant. Elle pa sse le bras sur d’un ange, une créature ineffaçable. la portion de drap vide à côté d’elle. Il y Lentement elle l’interpelle, lente- aurait son corps à cet endroit. Une ment il vient vers elle… chaleur viendrait l’enve- masse de douce ain lopper tout entière, une odeur d’humtant distincte de la sienne, imperceptible droit elle y serait habituée. Elle aurait le peau de caresser ce corps, de frotter sa om- Céline Curiol © Photo DR contre la sienne et de chaque soir rec las- mencer ce rituel. Jamais elle ne s’en en serait. La répétition avec lui, elle là, Céline Curiol est une Lyonnaise de rêvait : avoir la certitude qu’il serait trente ans qui vit à New York. Elle tra- vaille en free lance pour différents le soir d’après. » médias. Elle a publié en avril 2005 son premier roman, Voix sans issue, aux éditions Actes Sud. Elle est également l’auteur d’Un guide culturel sur New York dans la collection Autrement. 15
Respect, tendresse, bonheur Clarins et les femmes ? Une histoire d’amour Une histoire de confiance Pour toute la vie en beauté Une beauté qui se voit, Une beauté qui fait aimer la vie, Qui vous fait aimer des autres, La beauté qui rend heureuse. Clarins, les femmes et la beauté De la beauté au parfum Une histoire de bonheur… Quel est le chemin ? De bien-être tout de suite C’est le sillage d’une femme De jeunesse et d’éclat longtemps Le souvenir de son parfum Et « d’amour… toujours » … inoubliable Etre belle, se sentir belle De la beauté au parfum ! Plaire, se sentir aimée Le chemin, c’est l’amour En un mot « Exister » L’amour des femmes Pour soi, sous le regard des autres L’amour de la beauté Sous le regard de l’autre L’amour d’un parfum Clarins, les femmes et la nature Un parfum qui fait aimer Une histoire d’amitié Clarins en connaît le secret Un élan de tendresse Un parfum qu’on n’oublie pas Voir, caresser, sentir, Un parfum qui laisse un sillage A fleur de peau Léger, frais, discret mais fidèle et présent Laisser les fleurs s’exprimer Un parfum qui porte bonheur… Aimer leur senteur, leur pouvoir Et n’oubliez jamais… jamais Tout ce que fait Clarins C’est… par amour. Les deux premiers parfums Clarins
par Amour, par Amour toujours. www.clarins.com
Les Lys Casablanca Dassault éd. du Rocher Martine C’est dans son passé qu’Hélène va chercher l’homme des lys. Il est dans sa vie depuis long- temps, elle dîne avec lui chez Lipp tous les samedis, il n’est pas son amant, il est psychiatre, mais elle n’a jamais été sa patiente. Il a une vingtaine d’années de plus qu’elle, ils s’attirent et pourtant leur temps n’est pas écrit. Claude comme un damné. Jamais il ne laissera l’amour entrer dans sa vie. Claude stigmatise tous les dangers, tous les risques. Il est la part de noir dans l’histoire, la tentation du noir. Hélène ne l’ignore pas. Pourtant elle ira jusqu’au bout, fascinée, quitte à en payer le prix fort. Les deux destins vont se croiser, se brûler, et déclarer leur impossibilité. lui éta it un e urg enc e, l’in itia tio n une nécessité, le rite une « Le feu ce. El le s’e ng ouf fra san s hés ite r, quitte à brûler, peut-être éviden pou r brû ler . O n l’a vai t con nu e timide et réservée ; sa liberté même tait pas seulement qu’elle sai t fem me , et enc ha nté e. Ce n’é la fai ciselait. » s’ouvrait. On aurait dit qu’elle se Brune. Elle se définit ainsi, elle pense khâgne, admissibilité à Normale supé- que cela conditionne tout le reste. rieure Fontenay, Mademoiselle se des- Son âge, un jour de Saint-Valentin, tinait à la critique littéraire. Après ça elle n’éprouve pas l’urgence de le cla- la Sorbonne, le mariage entre deux, mer. L’écouter plutôt parler de sa l’Ecole du Louvre en vraie spectatrice, féminité. A ce sujet, même si cela peut les débuts de journaliste d’art, encore surprendre, rien de trouble, que l’on et encore, le divorce, la direction d’un se rassure, mais sa féminité com- magazine d’art sur un site internet, mence par là, elle veut parler de ses un article en passant chez Larousse fils. Parce que cela est essentiel, sans (encyclopédie, article « Air du temps »), eux pas de personnage, elle se dit la mort de la mère, l’écriture du premier Martine Dassault © Photo DR qu’ils l’ont faite. Ils sont deux, Julien roman en 2004 (Crash), puis du second 26 ans, Adrien, bientôt 22. en 2005 (Les Lys Casablanca), puis du troisième qui s’achève en ce moment. Ça donne une échelle. Elle n’a sûre- ment pas 20 ans, ni 30 d’ailleurs. Voilà. Pas de tricherie, c’est promis. Mettons, à part cela, qu’elle a mené de bonnes études, comme on dit, ça commençait très bien, hypokhâgne, 18
La pluie ne change rien au désir éd. Grasset Véronique Olmi Un homme, une femme… Ils sont, l’un et l’autre, un peu cabossés par la vie ; ils se sont donné rendez-vous sur un banc du Luxembourg un jour pluvieux de fin d’été ; ils s’observent, se choisissent, et vont dans un hôtel tout proche pour y passer l’après-midi. de bains « Elle entendit la porte de la salle encore, s’ouvrir, releva la tête, il était nu tue, sta le sexe abandonné, sexe mort de ’il ne se il s’approcha d’elle, elle remarqua qu griffes coupait pas les ongles des pieds, des de sueur de sel et d’acidité, elle cor ps pro tég é, ses poi ls mé lan ge pour son ven ait elle l’a vai t en elle gra vée dans sa mémoire et à l’empreinte de se sou l’odeur de sa peau dans le travail gts , son ode ur d’h om me viv an t, ses doi matin avec, dans cet instant, dans res , sa sue ur d’h om me dep uis le des heu peu de son parfum et de sa peur, el, un peu de son goû t à elle , un cet hôt tre l’autre pour brouiller les pistes sav oir déj à leu r ode ur l’u ne con sans le de l’habitude et du temps. » Véronique Olmi écrit, depuis une dizaine d’années, des pièces de théâtre Chaos debout, Jardin des apparences et, plus récemment, Mathilde ainsi que des romans : Bord de mer, Numéro six, Un si bel avenir. Son Olmi-nb © R. Dumas œuvre est traduite en douze langues et ses pièces de théâtre sont jouées partout en Europe. 19
Un soir de décembrede Vigan éd. Jean-Claude Lattès Delphine Matthieu Brin, quarante-cinq ans, publicitaire, une femme délicieuse et deux enfants. Il a écrit un livre, a connu un très grand succès et obtenu un prix. Il reçoit des lettres d’admirateurs mais n’arrive plus à écrire. Un jour, il découvre la lettre d’une femme, une lettre étrange, différente, qu’il relit plusieurs fois et ne range pas avec les autres. sus, sur le désir « Tout ce que je pourrais écrire là-des le trottoir, tout de l’autre, à se coucher par terre, surps qui vacillent, ce que je pourrais écrire sur les corte onde tiède au le sang qui bat dans les veines, cet Je suis remontée tre , tou t ça ser ait tou t jus te bon pour la fille de l’avion. ven n corps. Juste le visage. » chez moi. Tu n’avais pas touché mo Jusqu’à l’âge de douze ans, Delphine de la vie n’est pas si compliquée, elle Vigan vit en banlieue parisienne. Elle n’a reprend des études, trouve un travail, pas la télévision, dessine sur les murs, fait rencontre un Grand Amour, a deux des farces au téléphone, des maisons en enfants magnifiques et drôles. carton et des crocodiles en perles. Elle lit Lucky Luke, Gaston Lagaffe, a peur du Quand tout lui semble paisible et doux chien jaune du voisin et part l’été dans autour d’elle, elle écrit un manuscrit une 403 peinte en vert pomme. qu’elle envoie par La Poste. La vie se complique un peu, comme Ce sera Jours sans faim (Grasset, 2001). cela arrive souvent, et Delphine part Au-delà de ce livre, il y a l’envie d’écrire. avec sa sœur vivre à la campagne, change de décor, d’univers, d’éducation. Aujourd’hui, Delphine travaille dans un Passée directement de Rantanplan à institut d’études spécialisé dans l’obser- Madame Bovary, elle aime Maupassant, vation sociale en entreprise, elle écrit le Dostoïevski, écrit des poèmes, des nou- soir, ou plus tard dans la nuit. velles, des lettres… elle a tout jeté. Après Jours sans faim, elle écrit un A dix-sept ans, Delphine de Vigan recueil de nouvelles sur l’illusion amou- revient à Paris pour entrer en classe reuse Les Jolis Garçons (JC Lattès, prépa, étant parallèlement démonstra- 2005). Parfois, elle doute encore de sa trice en hypermarchés pour diverses légitimité à écrire, c’est quelque chose marques de fromages et de steak haché, qui la hante, lui fait perdre du temps, scripte dans des réunions de groupe, mais cette nécessité l’habite… Elle se hôtesse d’accueil. remet au travail. Quelques mois plus tard, elle cesse de Delphine de Vigan © AndersenULF/GAMMA s’alimenter, peut-être pour ne plus grandir. Une fois sortie de l’hôpital, elle se dit qu’un jour elle écrira un livre, pour raconter ça, et peut-être d’autres cho- 20 ses, si elle parvient à oublier qu’elle a tant lu. Guérie, elle se rend compte que
PRIX - VA L E N T I N SAINT 2006
La Nuit Roseacide du Roman d’Amour Lors de la Nuit du Roman d’Amour, le rideau s’ouvrira sur l’intronisation des nouveaux membres de l’académie Saint-Valentin. Chacun recevra un insigne, logo-cœur appelé « Valentin » et « Valentine » sous forme de broche, signé Isabelle Beaumenay-Joannet. Le Prix Saint-Valentin 2006 ayant présenté une sélection finale où l’amour a fait la part belle au temps et aux anges, à la sensualité et à l’audacieuse impudeur de la séduction. Cinq romans… Parce que la pluie ne change rien au désir, le porteur d’ombre a choisi de déposer les lys Casablanca, un soir de décembre, au bout de cette voix sans issue. Le jury remettra le trophée à son lauréat puis ouvrira le Grand Bal de la Saint-Valentin, grâce aux notes chalou- pées du Royal Majestic Orchestra dirigé par Farid Zehouane. Le Royal Majestic Orchestra , narrateur de ses folies et de ses voyages, nous rapportera ses mémoires d’orchestre, son histoire de famille et son héritage musical. Il mélangera couleurs, souvenirs, folklores, saveurs du bout du monde à travers chanteurs, danseuses, instruments de musique, rumbas et tonkinoises, jazz et bossa-nova, danses africaines ou orientales, cithares, castagnettes et doojeridoo pour le plaisir de croiser et d’entrecroiser des extravagances musicales… celles du monde… des peuples, des paysages et des sonorités. © Maxime Rebière 22
Roseacide La Nuit du Roman d’Amour aura des teintes Roseacide en cette veille de la Saint-Valentin parce que Roseacide, du nom d’une pomme médiévale qui a désormais disparu, fait référence à notre logo et parce que Roseacide est le projet incongru de nos grains de folie ordinaire qui nous a poussés à donner naissance à une revue, celle des ordres et désordres amoureux au service d’un lectorat féminin comme masculin en quête d’art, de culture et d’émotion, prêt à effeuiller Roseacide, cette revue ultrathématique au cœur de l’amour dont chaque invité recevra une plaquette après la 7e Nuit du Roman d’Amour. 23
Merci à Nikos Aliagas, Meddy Allaf, Gilbert Anastase, Michel Audiard, Jean Barat, Fred Beauchêne, Isabelle Beaumenay Joannet, Thierry Bertoux, Yves Bichet, Bertrand de Camaret, Vanessa Caracci, Guillaume di Caro, Michel Cerdan, Philippe Clairé, Christine Collot, Marie-Christine Combes, Céline Curiol, Martine Dassault, Gary Dejean, DJ DOV, Philippe Dorey, Catherine Enjolet, Danielle Escher, Patrice Fabre, Rémi Fernandez, Gil Ferrand, Louis Ferrero, Petros Fitsialos, Isabelle Fromager, Tonton Gadget, Eric Giacometti, Paul Gilonne, Donaïck Gombault, Olivier Gomel, Pierre Gradenigo, Antoine Granger, Ysabelle Lacamp, Philippe Landecker pour les « Pepito », Janine Marmorat, Véronique Olmi, Astrid d'Ozan, Marie- Pierre Planchon, Yoram Perez, Patrick Poivre d'Arvor, Puce, Joseph Racaille, Elisabeth Rapp, Cécile Quéniart, Maxime Rebière, Frédéric Ruault, Dominique Sainty, Marie-Christine Saragosse, Mario Scappaticci, Fanny Schwarczfeld, Faïza S'Lika, Chico Terto, Catherine Thomas, Hélène Titre, Jean-Christophe Trubert, Pierre Vavasseur, Sophie Verdier, Delphine de Vigan, Daniel Vigne, Nadège Vissostsky, Farid Zehouane et les musiciens du Royal Majestic Orchestra, Carole, Irina et sa sœur, Karine, Nadège, la maman d'Alexandre et Solal bien sûr ! média Photo mat concept création et l’aimable participation de VALRHONA 24
nts, Léalte Communication & Eve e, munication événementiell agence spécialisée en com s e ou partielle d’événement propose la maîtrise global : l’étude et le conseil, à travers trois grands axes tion événementielle. n, la production et la réalisa la conception et la créatio lealte.com www. Champagne de Castellane porte le nom de l’une des plus anciennes familles de France, dont les origines remontent au Xe siècle et aux comtes d’Arles et de Provence. C’est en 1895 que le vicomte de Castellane crée sa maison à Epernay. Homme de communication avant l’heure, il choisit comme emblème de sa marque la croix de Saint-André de couleur rouge, en hommage à l’étendard du plus ancien régiment de Champagne. Rapidement, de Castellane devient le champagne des fêtes du Tout-Paris de la Belle Epoque, porté par son originalité, son audace, et par la renommée aristocratique et mondaine de la famille de son créateur. Depuis 1902 et la “réclame” de Leonetto Capiello, de Castellane a développé un véritable mécénat de l’affiche. Photo mat Photographe officiel de la 7 Nuit du Roman d’Amour e 64, boulevard de Stalingrad, 94600 Choisy-le-Roi 01 46 80 83 09 25
Isabelle Beaumenay-Joannet © Maxime Rebière 2006 Saint-Valentin Isabelle Beaumenay Joannet vous invite chaque saison et chaque collection à entrer dans une nouvelle histoire. Ecoutez le story-board de cet hiver, les demoiselles Beaumenay Joannet ont une gaieté « confetti ». Pour une sortie tour Eiffel, elles portent manteau de tweed anglais multicolore et manteau de tweed angora. Une écharpe alpaga-renard autour du cou et, bottées de noir, elles arpentent le macadam. En s’esclaffant, elles croisent Madame de... en tailleur pied-de-coq géant bleu. Et le même scénario se reproduit le soir, en tailleur maille brillante, en robe de crêpe et boléro tricot pour réchauffer les épaules. A voix rieuse et moqueuse, elles préparent la liste des invités de la saison suivante. Valentin 2006, « Tenue de séduction, pour la Nuit Roseacide du Roman d’Amour », sera le thème de la prochaine party. Dress code « Beaumenay Joannet » bien sûr ! Pour l’été 2006, « Libre choix, free choice », dira-t-elle oui à Paris en robe de mousseline ou à Bahia en bustier et jupon d’organza ? Rendez-vous pris à Paris à la boutique Cinq Espace Créateur, niveau -1, porte Berger Forum des Halles, 75001 Paris Du lundi au samedi de 11h à 19h30 Tél. : 01 42 21 41 48 26 www.beaumenay-joannet.com
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Table des… Déléguée générale Marie-Laure Lavenir Coordination Thierry Nahon Régie Bertrand de Camaret Gary Dejean Conception graphique Edito p1 Hélène Titre Couverture Hélène Titre Le parrain p. 3 d’après une illustration de Louis Ferrero et un logo de Dominique Sainty Historique du prix p. 5 Site Internet TV5monde/Yoram Perez Billboard Le jury p. 6 Vibrisse/Olivier Gomel Relations presse Agence Face à Face L’académie Janine Marmorat 01 41 11 54 50 Saint-Valentin p. 12 jmarmorat@faceaface.fr www.faceaface.fr Agence marketing Les livres sélectionnés p. 14 Léalte Communications & Events Christine Collot et Catherine Thomas La Nuit Roseacide 06 60 52 81 88 – 06 60 61 44 51 cath.thomas@lealte.com du Roman d’Amour p. 22 chris.collot@lealte.com www.lealte.com Organisation Merci à p. 24 académie Saint-Valentin Cyclope productions 124, boulevard Malesherbes 75017 Paris 06 70 06 47 21 luciole.mll@free.fr www.prixsaintvalentin.com 32 © Prix Saint-Valentin 2006
Direction Artistique & Relation Presse David Maganinho / 06 03 73 67 80 LA VILLA / 37, avenue de Friedland 75008 Paris / Tèl : 01 42 89 99 60 / Fax : 01 42 25 11 76
Conception Dream On © Les films du losange CINÉMA TV5MONDE, partenaire fidèle du prix Saint-Valentin Sur le site, découvrez les auteurs en sélection, leur vie, leurs livres, le jury et participez au concours pour gagner le roman du lauréat. www.tv5.org/saint-valentin TV5MONDE sur le câble, le satellite et l’ADSL Pauline à la plage, Eric Rohmer, 1983 Diffusé le 13 février à 22h20 sur TV5MONDE FBS
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