NEXUS RAINER The YVONNE RAINER PROJECT - Palais de Tokyo, 12 décembre 13:00-20:00

 
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NEXUS RAINER The YVONNE RAINER PROJECT - Palais de Tokyo, 12 décembre 13:00-20:00
NEXUS RAINER
                   [The YVONNE RAINER PROJECT]
             Palais de Tokyo, 12 décembre 13:00-20:00
                  gratuit sur présentation du billet d’entrée du Palais

Colloque organisé par : Barbara Formis, Julie Perrin et Chantal Pontbriand.
Avec : Emmanuel Alloa, Pauline Boudry, Yael Davids, Vanessa Desclaux, Myrto
Katsiki, Isabelle Launay, Julie Pellegrin, Denis Pernet, Catherine Queloz, Liliane
Schneiter, Noé Soulier, David Zerbib.

                           http://www.palaisdetokyo.com/

Présenté dans le cadre du Yvonne Rainer Project conçu par Chantal Pontbriand
(commissaire et critique d’art), NEXUS RAINER est un colloque international organisé par
Barbara Formis (philosophie de l’art, Université Paris 1, Panthéon Sorbonne, UMR ACTE
8218, et co-directrice du Laboratoire du Geste), Julie Perrin (chercheuse en danse,
université Paris 8), et Chantal Pontbriand.

Ce colloque international réunit différents chercheurs en art, commissaires d’exposition et
artistes, afin d’aborder les divers aspects de l’œuvre d’Yvonne Rainer : quelle est sa
résonance aujourd’hui dans la recherche en art et dans l’art contemporain (chorégraphie,
art visuel ou cinéma) ? Il s’agit d’envisager Rainer tout autant comme chorégraphe et
danseuse, que comme cinéaste, théoricienne de l’art (l’on songe aussi bien à ses écrits sur
la chorégraphie que ceux sur le cinéma et le genre) ou encore l’écrivain (elle est l’auteure
d’une autobiographie et d’un recueil de poésie).

NEXUS RAINER est l’occasion de tisser des liens entre les aspects multiples de son œuvre
pour tenter sinon de dénouer les complexités au moins d’en entrevoir les intrications et de
dégager l’importance de son œuvre pour l’art et la pensée aujourd’hui.
Programme NEXUS RAINER

13:00 Introduction par Chantal Pontbriand : Rainer et l’Idée de communauté
En 1980, Yvonne Rainer imagine sous forme de diagramme une arborescence de ses liens dans le monde de l’art
(arts visuels, film, danse et musique), au passé, au présent, et même au futur, alors qu’elle y inscrit la phrase
« and others too numerous to name » (et d’autres trop nombreux à nommer.) Ce tableau est à l’image de son
travail chorégraphique et cinématographique qui traite de l’en-commun, de ‘comment faire’ pour que les uns
et les autres puissent dessiner une communauté en devenir. À travers une communauté d’affinités qui se
poursuit donc, ce colloque réunit des artistes, des historiens de l’art et des commissaires d’exposiiton qui
constituent aujourd’hui un « nexus » Rainer.

13:30 1ère session : « I WANT MY DANCING TO BE THE SUPERSTAR »
Introduction par Julie Perrin : Écriture et montage dans Work 1961-73
L’œuvre de Rainer, dans sa complexité, ne cesse d'ouvrir des pistes pour regarder et penser la danse, et pour
réfléchir à comment se constituent les théories en danse. Par ailleurs, les contradictions dans les textes de
Rainer ne cessent de bousculer le chercheur face à ses certitudes et questionnent l'usage qu'il fait de la parole
de l'artiste. Cette œuvre tentaculaire semble résister à toute synthèse ou conclusion définitive, non seulement
par l’évolution progressive qui la caractérise, mais aussi par la pratique de la juxtaposition et du montage. Une
forme de polyphonie s’instaure dans l’œuvre chorégraphique, cinématographique et textuelle. Je m’en
tiendrai à l’examen de quelques-uns de ses procédés d’écriture (au fond assez proches de certains de ses
procédés chorégraphiques), à partir de l’analyse de son premier livre Work 1961-73 (The Press of the Nova
Scotia College of Art and Design, Halifax, New York University Press, New York, 1974).

14:00 Catherine Queloz avec Pauline Boudry, Denis Pernet et Liliane Schneiter : 1993. Rainer
au séminaire. Scénariser le texte, performer la langue : les méthodes de l’artiste-chercheur.
Le livre des écrits d’Yvonne Rainer en français est une des conséquences d'un long séminaire organisé en 1993
dans le cadre d'enseignements donnés à l'école d'art de Genève (actuellement Haute école d'art et de
design_HEAD). Un atelier d'une semaine avec Yvonne Rainer, couplé à l'organisation de la projection publique
de l'ensemble de ses films, était pour nous l'occasion de prolonger un reading group, initié en dehors des cours
officiels, pour introduire un débat sur des questions encore peu traitées dans l'école d'art, telles que le genre,
les théories postcoloniales, l'histoire sociale de l'art, la théorie-fiction… et aussi une opportunité de présenter
des formats inédits de pratiques artistiques inclusives du langage.

15:00 Noé Soulier : Agir pour agir. Le paradoxe des tasks.
Les tasks présentes dans les performances d'Yvonne Rainer visent à exécuter des actions motivées par un but
pratique. Pourtant comme c'est l'action elle-même qui est visée et non son résultat, le but pratique devient un
moyen pour que l'action ait lieu. On tentera d'explorer les implications de cette tension interne en comparant
les tâches à d'autres actions chorégraphiques qui mobilisent des buts pratiques et à des œuvres qui à l'inverse
cherchent à viser l'action elle-même pour en recueillir la trace.

Isabelle Launay : L’humour de/dans/par l’histoire
En reprenant une activité de chorégraphe depuis les années 2000, après plusieurs décennies consacrées au
cinéma, Yvonne Rainer fait dans le même temps à sa façon avec des danseuses interprètes de générations
différentes un retour sur l'histoire de la danse, notamment à Georges Balanchine et Nijinski. Dans quelle
perspective, à partir de quel point de vue, et quel regard pose-t-elle sur Agon de Balanchine et sur le Sacre du
printemps de Nijinski ? Et quelle histoire de la danse propose-t-elle au sein même de ces œuvres ? On
proposera ici quelques hypothèses sur son humour historique.

16:00 PAUSE

16:30 2e session : « THE MIND IS A MUSCLE »
Introduction par Barbara Formis : L’Esprit est un muscle
L’œuvre d’Yvonne Rainer porte en son sein une véritable vision philosophique du monde et de l’art. Ainsi,
cette idée centrale selon laquelle l’esprit serait un muscle, dévoile une vision organique des concepts et des
expériences qui rend notre relation au monde beaucoup plus complexe que dans un système dualiste classique
où le corps serait à jamais séparé de l’esprit. Aussi, le titre qu’elle choisit pour sa biographie Feelings are
Facts peut se lire, comme dans un effet de miroir, dans le droite ligne d’une théorie matérialiste du savoir et
de la création.

17:00 David Zerbib : Yvonne Rainer, de l’acte de langage au langage de l’acte
Comment le travail d'Yvonne Rainer, nourri de nombreux apports en matière de théories du signe et producteur
lui-même d'une pensée singulière du rapport entre corps et langage, s'inscrit-il dans la question générale de la
"performativité" ? Le fait que le langage constitue un acte avant même de transmettre un contenu quelconque
travaille profondément non seulement le domaine de l'art, mais au-delà celui de la culture, de la technique ou
de la société dans son ensemble. Mais qu'en est-il lorsque l'acte, le corps ou le geste semblent faire signe,
constituer un langage ? À quel genre de "performativité" avons-nous affaire ici ?
Myrto Katsiki : Activations du « neutre » dans Trio A
Cette intervention propose d’activer le neutre au sein de Trio A sous l’angle de la lecture que Roland Barthes
fait de cette notion : lors de son séminaire au Collège de France, en 1977, Barthes décrit le neutre comme
toute opération qui déjoue une logique oppositionnelle. Il s’agit de voir comment cette proposition pourrait
permettre de revisiter les questions de neutral doer ou d’une esthétique de neutralité et d’aller au-delà de
certaines évidences qui semblent les travailler.

18:00 Yael Davids, Vanessa Desclaux, Julie Pellegrin et Chantal Pontbriand : La Réception de
Rainer en arts visuels : un état des lieux sur la question de « l’Autre » en art contemporain
Divers points de vue seront évoqués à travers des experiences d’artistes et de commissaires.
Pour Yael Davids, comme pour Rainer, le corps constitue un champ de conflits et de contradictions à
l’intersection du privé et du politique, et au cœur de la pratique artistique. L’intérêt de Davids pour Rainer
inclut également le parallèle entre performance et expérience vécue, la manière dont le corps individuel ou
social occupe un espace et l’utilisation de la narration et des émotions pour exprimer des positions politiques
et formelles radicales.
La pratique artistique d’Yvonne Rainer est un des prismes à travers lesquels Vanessa Desclaux interroge les
modes d’exposition possibles des pratiques artistiques liées à la performance, s’intéressant en particulier à
juxtaposition de fragments hétérogènes et sa mise en œuvre dans les « performance demonstrations » de
Rainer.
Julie Pellegrin évoque l'importance d’Yvonne Rainer pour les arts visuels, en revenant sur l’exposition qui lui
est consacrée à la Ferme du Buisson, « Lives of performers », en relation avec d’autres projets du Centre d’art
(de « Une exposition chorégraphiée » à « Treasures for Theatre », en passant par Mathieu Abonnenc, Virginie
Yassef, Loreto Martinez Troncoso ou Phill Niblock).

19:00 Emmanuel Alloa : The Lies of Performance. De la médiateté du direct
Revenir aujourd’hui sur les avant-gardes de la performance des années 60 et 70 suppose une réflexion sur les
possibilités d’une reprise ou d’un « re-enactment » d’œuvres qui avaient pour principe de n’exister que dans
l’instant. Aussi se demande-t-on aujourd’hui s’il est possible de faire « revivre » ces pièces éphémères dont on
n’a souvent que des témoignages très indirects, puisque qu’elles n’ont pas pour vocation d’être rejouées, mais
supposent au contraire une adhésion sans faille au principe de la présence physique, unique et irremplaçable.
L’œuvre d’Yvonne Rainer met cependant en évidence dans quelle mesure le « live » ne va jamais de soi, et que
toute présence est déjà le résultat d’une présentation. Il s’agira de réfléchir au per- dans la performance, à ce
médium permettant la disposition et la mise en forme de la présence.

19:30 Discussion de clôture

20:00 Fin

Colloque organisé par Pontbriand W.O.R.K.S. [We_Others and Myself_Research_Knowledge_Systems]
avec le soutien du Laboratoire d’analyse des discours et pratiques en danse de l’Université
Paris8, Le Laboratoire du Geste ( Université Paris1), et le Palais de Tokyo.

                                    http://www.pontbriandworks.com/
NEXUS RAINER
                          [The YVONNE RAINER PROJECT]
BIOGRAPHIES

Emmanuel Alloa est maître de conférences en philosophie à l’Université de Sankt Gallen et Senior Research
Fellow au Pôle national de recherche sur l’image « Eikones ». Ses recherches portent notamment sur la
phénoménologie allemande et française, l’esthétique, la théorie de l’image et les pratiques corporelles. Au
T2G, il dirige depuis 4 ans les Rencontres philosophiques de Gennevilliers. Parmi ses dernières publications : La
résistance du sensible. Merleau-Ponty critique de la transparence, préface R. Barbaras, Kimé 2014 ; (dir.)
Penser l’image II. Anthropologies du visuel, Presses du réel 2014..

Pauline Boudry, née à Lausanne, vit et travaille à Berlin, et a étudié à la Haute école d’art et de design
(HEAD), à Geneva. Depuis 2004, elle travaille et expose avec Renate Lorenz. Leur oeuvre revisite des
matériaux et des pratiques du passé, généralement des photographies ou des films qui exposent des moments
de l’histoire queer non-représentés ou illisibles. Leurs travaux présentent des corps qui non seulement
traversent des temporalités différentes, mais créent aussi des liens entre ces différentes temporalités,
révélant les possibilités d’un futur queer.

Yael Davids, artiste d’origine israëlienne, vit et travaille à Amsterdam. Elle a étudié les beaux arts au Gerrit
Rietveld Academie (Amsterdam), la sculpture au Pratt Institute (New York) et la chorégraphie et la danse à la
Remscheid Academie (Remscheid). Dans ses travaux récents, le développement d’une partition, d’un script, et
sa manière de les inscrire dans un espace, un corps et un objet, sont devenus essentiels. L’oeuvre de Yael
Davids s’intéresse à l’émergence de soi comme résultat de la corrélation entre le collectif et l’expérience
individuelle.

Vanessa Desclaux est critique d’art et commissaire d’exposition indépendante. Elle est doctorante en
Art/Curating à Goldsmiths College, University of London, et enseigne à l’école nationale supérieure d’art de
Dijon. Ses projets récents incluent « Une exposition qui bégaie », conférence présentée au CRAC Alsace en
Septembre 2014 ; « Anna Barham, Agnès Geoffray, Nathania Rubin », exposition à la galerie Jousse en 2013 ;
« In a sentimental mood », exposition présentée à la galerie des galeries, galeries Lafayette, 2013. Elle est
l’auteur du livre « Matt Mullican, Projection landscapes », publié par If I Can’t Dance, Amsterdam, dans le
contexte de la série « Research in residence », 2014. De 2005 à 2009, Vanessa Desclaux a travaillé à la Tate
Modern en tant qu’assistante commissaire pour le programme de performances. En 2008, elle est commissaire
à la Tate Modern de l’exposition « Here We Dance » dans laquelle elle présente des œuvres des artistes
Johanna Billing, Yael Davids, Gail Pickering, Katinka Bock, Ian Hamilton Finlay et Yvonne Rainer, à travers les
photographies de Peter Moore.

Barbara Formis, docteure en philosophie, est Maître de conférences en Esthétique et Philosophie de l'art au
département d'Arts Plastiques et Sciences de l'Art de l'Université Paris I, Panthéon-Sorbonne, membre
permanent de l’Institut ACTE (Arts Créations Théories Esthétiques, UMR 8218, C.N.R.S.). Elle est co-directrice
avec Mélanie Perrier, du Laboratoire du Geste, plateforme qui promeut la recherche, la diffusion et la
création dans le champ des arts vivants. Elle est l’auteur de : Esthétique de la vie ordinaire (P.U.F. 2010), où
elle dédie un chapitre au travail chorégraphique de Rainer, ainsi qu’à l’apport du Grand Union au sein de
l’avant-garde américaine. Elle a aussi assuré la direction scientifique de : Gestes à l’œuvre (L’Incidence,
2008) et Penser en Corps. Soma-esthétique, art et philosophie (L’Harmattan, 2009). Elle a été responsable
de séminaires extérieurs au Collège International de Philosophie et chercheuse au département de théorie de
la Jan van Eyck Academie de Maastricht. Elle a été danseuse et poursuit un travail en tant que dramaturge
(notamment avec Richard Siegal sur la pièce ©opirates, 2010, et avec Collette Sadler sur la pièce Making of
the Doubt, 2008).

Myrto Katsiki est chercheuse en danse et danseuse. Elle mène une thèse sur la notion de neutre au
département Danse de l’Université Paris 8. Elle intervient actuellement dans le cadre du master ex.e.r.ce au
CCN de Montpellier. Elle a aussi enseigné au sein du master Essais au CNDC d’Angers (dir. Emmanuelle Huynh)
et au département Danse de l’Université Paris 8. Depuis 2013, elle est membre du comité de rédaction de
Repères, Cahier de danse.

Isabelle Launay, enseignante-chercheuse au département Danse de l’université de Paris 8, en Histoire et
Esthétique de la danse contemporaine. Auteur d’ À la recherche d’une danse moderne, Rudolf Laban et Mary
Wigman, (Chiron, 1996) ; avec Boris Charmatz, Entretenir, à propos d’une danse contemporaine, Dijon, Les
presses du réel, 2002 (Undertraining, on a Contempory Dance, 2012) ; Les Carnets Bagouet, Éditions des
Solitaires Intempestifs, 2008 ; avec Sylviane Pagès, Mémoires et histoire en danse, (Paris, L’Harmattan, 2011)
; avec Marie Glon, Histoires de gestes, (Actes Sud, 2012). Elle a enseigné à l’École du CNDC d'Angers sous la
direction d’Emmanuelle Huyhn entre 2003 et 2012, et elle a collaboré à divers projets d’artistes dans le champ
de la danse contemporaine (Mathilde Monnier, Loïc Touzé, Boris Charmatz, Emmanuelle Huyhn, Lia Rodriguez,
notamment). Depuis plusieurs années, elle travaille avec Latifa Laâbissi.

Julie Pellegrin est commissaire d’exposition et directrice du Centre d’art contemporain de la Ferme du
Buisson. Sa programmation fait dialoguer l’art contemporain avec d’autres disciplines (en particulier le théâtre
et la danse) en se concentrant sur une dimension performative et processuelle de l’art. Elle vient de publier
avec Mathieu Copeland un ouvrage intitulé Chorégraphier l’exposition, réunissant de nombreux artistes,
chorégraphes, théoriciens et cinéastes. En 2013, elle était co-directrice artistique de Nuit Blanche avec Chiara
Parisi, proposant une expérience de la durée et de la dérive à l’échelle de la ville (avec Fujiko Nakaya, Rosa
Barba, Michael Portnoy, Peter Watkins, Chantal Akerman, Liam Gillick…) intégrant la réactivation de pièces
historiques (The Model de Palle Nielsen ou le quartet pour hélicoptères de Karlheinz Stockhausen).

Denis Pernet Curateur indépendant et critique d’art. A organisé de nombreuses expositions monographiques
d’artistes chercheurs engagés dans les domaines des études politiques, critiques et de genre parmi lesquelles
Pauline Boudry/Renate Lorenz, Contagious! Reports Against Normality. Commissaire d’exposition au Centre
d’art contemporain de Genève (2003-2010). Il écrit régulièrement pour les magazines Annual, Fantom,
Novembre, Dorade, Edelweiss et Kunst-Bulletin. Associé à la recherche sur les pratiques artistiques dans les
politiques mémorielles au Programme Master de recherche CCC (Critical Curatorial Cybermedia), HEAD –
Genève.

Julie Perrin est enseignante-chercheuse au département danse de l’université Paris 8 Saint-Denis. Ses travaux
portent sur la danse contemporaine à partir de 1950 aux États-Unis et en France. Elle consacre un chapitre à
Yvonne Rainer dans son livre Figures de l’attention. Cinq essais sur la spatialité en danse (Les presses du réel,
2012). Elle est membre du comité scientifique éditorial de la revue Recherches en danse, publiée sur
revue.org. Elle a également édité avec Emmanuelle Huynh et Denise Luccioni, Histoire(s) et lectures : Trisha
Brown / Emmanuelle Huynh (Les presses du réel, 2012) et avec Françoise Michel, Odile Duboc. Les mots de la
matière. Écrits de la chorégraphe (Les Solitaires intempestifs, 2012). Articles disponibles sur :
www.danse.univ-paris8.fr

Chantal Pontbriand, commissaire et critique d’art, est directrice-fondatrice de la revue d'art contemporain
PARACHUTE, dont elle a dirigé 125 numéros entre 1975 et 2007. Son travail porte sur les questions de
mondialisation et d’hybridité culturelle. Elle a été commissaire de nombreux événements internationaux,
expositions, festivals et colloques, principalement dans les champs de la performance, l'installation multimédias,
la vidéo et la photographie. Après avoir mis-sur-pied plusieurs évènements en rapport avec la performance, elle
a co-fondé et dirigé le FIND (Festival international de nouvelle danse) à Montréal, de 1982 à 2003. En 2010, elle
a été nommée Head of Exhibition Research and Development à la Tate Modern à Londres et a fondé par la suite
PONTBRIAND W.O.R.K.S. [We_Others and Myself_Research_Knowledge_Systems]. Elle a récemment publié
The Contemporary, The Common: Art in A Globalizing World, Sternberg Press, 2013, PARACHUTE :The
Anthology, Volume II Performance & Performativity, (ed.), JRP Ringier, 2013, et PER/FORM, How to do things
with[out] words, (ed.), Sternberg/CA2M, 2014 . Concordia University lui a décerné un doctorat honoris causa.

Catherine Quéloz professeure en l’histoire/théorie de l’art et Cultural Studies. Chercheur sur la
transformation et l’extension des pratiques artistiques situées depuis les années soixante, les histoires
« mineures », les effets de l’histoire sociale et des théories de genre et postcoloniales sur l’art et l’écriture de
l’histoire de l’art. Collabore à des recherches sur les cultures émergentes de la durabilité, sur l’économie de
l’éducation et codirige un projet de recherche, soutenu par le Fonds National Suisse de la Recherche
Scientifique (FNS) sur les pratiques artistiques dans les politiques mémorielles. Co-fondatrice du Programme
Master de recherche CCC et le Séminaire Pré-Doctorat/PhD à la Haute école d’art et de design, Genève.

Liliane Schneiter Professeure, historienne de l’art, médiéviste et moderniste. A enseigné aux Universités de
Genève et Lausanne. Chercheure indépendante sur la théorie critique de l’histoire (Walter Benjamin, Ecole de
Francfort, les transformations contemporaines de la souveraineté). Enseignement d’histoire morale et
politique, inscrite dans la philosophie continentale et ses relectures anglo-saxonnes, sur l’art des réseaux et les
actions des collectifs d’artistes. Co-fondatrice du Programme Master de recherche CCC et du Séminaire Pré-
Doctorat/PhD à la Haute école d’art et de design, Genève.

Noé Soulier, Paris 1987, a étudié au CNSM de Paris, à l’École Nationale de Ballet du Canada, et à PARTS –
Bruxelles. Il a obtenu un master en philosophie à l’Université de la Sorbonne (Paris IV) et participé au
programme de résidence du Palais de Tokyo : Le Pavillon. Noé Soulier interroge la manière dont on perçoit et
dont on interprète les gestes à travers des dispositifs multiples : chorégraphie, installation, essai théorique et
performance.

David Zerbib enseigne la Philosophie de l'art à la HEAD – Haute Ecole d’Art et de Design de Genève. Membre du
centre Culture Esthétique et Philosophie de l’Art (CEPA) de l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ses
recherches portent en particulier sur les différentes formes et concepts de performance. Il a dirigé récemment
la publication de Performance Studies in Motion, International perspectives and practices (Bloomsbury,
Londres, 2014, en collaboration avec A. Citron et S. Aronson) et de In octavo. Des formats de l'art (Presses du
réel - ESAAA, coll. Fabula, à paraître en 2014).
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