Parutions Espace Sculpture - Érudit
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Document generated on 03/07/2022 10:30 p.m. Espace Sculpture Parutions La conquête de l’espace The Conquest of Space Number 65, Fall 2003 URI: https://id.erudit.org/iderudit/9106ac See table of contents Publisher(s) Le Centre de diffusion 3D ISSN 0821-9222 (print) 1923-2551 (digital) Explore this journal Cite this review (2003). Review of [Parutions]. Espace Sculpture, (65), 45–47. Tous droits réservés © Le Centre de diffusion 3D, 2003 This document is protected by copyright law. Use of the services of Érudit (including reproduction) is subject to its terms and conditions, which can be viewed online. https://apropos.erudit.org/en/users/policy-on-use/ This article is disseminated and preserved by Érudit. Érudit is a non-profit inter-university consortium of the Université de Montréal, Université Laval, and the Université du Québec à Montréal. Its mission is to promote and disseminate research. https://www.erudit.org/en/
PARUTIONS charge dans un article qui résume les grandes lignes de son oeuvre maîtresse. Depuis longtemps, le Les Visages d'Orlan finir une rrk-t twv du pott-rmiium discours qui se veut critique s'appuie sur des interprétations philosophiques qui tiennent lieu de vérité. Rochlitz, quant à lui, sou- haite remettre le débat au centre Sympo les Avins de notre lecture des œuvres afin de rendre au processus d'évaluation B., Jciutc jrtinVirllc qui >r donne li peju dt l u i , Orhn fui diUfereme n pinup dun L pioblrii inique du nutuiic de l'identique r i du double d'une œuvre sa validité. En ce • Hille de l'an >,rilt J nibi à peu pnH tout Ici iHimgn. Symposium de sculpture en sens, même si « la critique est un caboaee. *nr«héu«. découper, mÙLCe. cihthrr tout louKi le» louture». Vif et cm d'une châ» ouvert* tpéculiriiér i 11H7JIK r Objet vivant de trulpruie, elle »'«« potée en «obtu- Belgique (près de Liège). Il s'agit genre menacé », elle demeure, re lu centre de uni monde a rtutioue. preuve un^iNc .lu ièlè bre . On ecrk M ifc • * • tic Kubmd Uanhei. d'un symposium de taille manuelle selon l'auteur, toujours possible. Comme uim Hinlirlrim. elk ulfrt- n pe»u Connut' Gilbert Si George, elle nilnve une tdenntè M u t e , nu» ni Après tout, l'analyse d'une œuvre floue ni brouille» Elle en et rewe ellr-meme. «yiuil f*H lien afin de valoriser le travail de la le mot d'unité Je UiiKirj Kruuer • | W r\vly u 41 tatffc< d'art plastique n'est pas différente gr&aii • Ov.lv>). Entre te prudent • Ldnrntm ptvito • de pierre dans une ambiance de de celle d'une œuvre littéraire. La concentration et d'échange entre pertinence des œuvres, qu'elles les artistes. Cette première ren- RAINER ROCHLITZ, Feu la critique. soient littéraires ou visuelles, Essais sur l'art et la littérature. trouve sa place dans ce qu'elles JOËLLE BUSCA, Les Visages d'Orlan. contre internationale sera renou- dégagent sur le plan symbolique. Éd. La Lettre volée, coll. Essais, Pour une relecture du post- vellée tous les deux ans. En tant que critique, ce ne sont pas humain. Éd. La Lettre volée, Bruxelles, 2002,160 pages. Cette année, huit artistes ont tra- les intentions artistiques qui comp- coll. Palimpsestes, Bruxelles, 2002, e philosophe et chercheur au vaillé dans les Carrières Jullien, rue de la Quinette, du 2 au 27 juin 2003 : L CNRS (Paris) Rainer Rochlitz, auteur de Subversion et subven- tent, mais le résultat du travail exposé. Ce n'est d'ailleurs que 73 pages. a collection « Palimpsestes » des Anne Cornil, Marcus De Vestele, Pol Lemaire, Mary Mac Ginty, Arie Molendijk, tion. Art contemporain et argumen- sur ce plan qu'une discussion peut être possible. Et, à ce titre, l'art L éditions La Lettre volée nous offre tation esthétique (Gallimard, 1994) en format de poche des ouvrages trai- Alexander Molev, Daniel Priese, Paty comme la politique fait partie de et de L'art au banc d'essai. tant soit des arts visuels, soit de la lit- Sonville. Exposition des sculptures l'espace commun. Mais, contraire- Esthétique et critique (Gallimard, térature. Des textes, ayant pour sujets en juillet, août et septembre.
Si ce n'est pas dans sa propre chair, some comments on how identity poli- tage [des] grands devanciers, de aussi sur leur engagement respectif c'est en sculpture ou en photo qu'elle tics can attenuate the voices of actual, mesurer le terrain parcouru et de vis-à-vis l'autre lorsqu'il s'agit de le construit des personnages hybrides, embodied individuals. Also, some of poser de nouveaux jalons. On y trou- rencontrer dans un milieu non mélanges du près et du lointain, de the conversations touch on more vera aussi un message aux jeunes conventionnel. soi en l'autre. Rencontres, pense tou- recent difficulties around how "cul- chercheurs de la relève, à savoir qu'il tefois l'auteure, de deux mondes tural race politics" relate to a world y a encore un butin patrimonial à Sans traces I An Ummerkja I impossibles qui s'accomplissent dans increasingly — and materially — découvrir du côté de la sculpture Without a trace. Publié en le faux-semblant et la simple décora- defined by globalization. ancienne, pour peu que l'on ouvre français, islandais et anglais par tion. Au-delà des divers aspects de la Nor should the objection to the l'œil et le bon. De fait, le patrimoine Boréal art/nature, novembre 2002. démarche de l'artiste française pro- undue "familiarity" ofthe arguments artistique du Québec est souvent là 70 pages. posés par Busca, ce court essai n'en put forward here be taken to imply the qui dort, attendant le jour de sa a publication témoigne de l'expé- demeure pas moins critique lorsque vient le moment d'évaluer la portée political dead-end duly identified by Andrea Fatona in the volume's résurrection.» L dition qui, en 1999, a réuni des Gestes d'artistes/Artists'Gesture, artistes québécois et islandais : politique de son geste. Framings section, in which she Luc Beauparlant, Julie Durocher, ANDRÉ-LOUIS PARÉ addresses the art-world's "its been Commissaires : Marie Fraser et Eyvindur Eiriksson, Jeane Fabb, done" stance on questions of identity. Marie-Josée Lafortune, Optica, Lorraine Gilbert, Einar Màr This objection wants to inquire after Montréal, 2003, 88 pages. MONIKA KIN GAGNON and RICHARD Gudvardarson, Ginette Piché, new strategies that might move us for- e catalogue témoigne d'une expo- FUNG, ; j Conversations about Art and Cultural Race Politics, ward, given that ten years after all the debating, so much still remains to be C sition organisée par la galerie Optica et qui devait avoir lieu à New Daniel Poulin, Anna Sigridur Sigurjonsdôttir, Tedi Tafel. Elle regroupe des documents photogra- Artextes Éditions, Montreal, 151 accomplished. York à l'automne 2001, dans le cadre phiques, des essais critiques et des pages. PETER DUBÉ de la Saison du Québec à New York. textes poétiques : « un regard incisif amiliarity, it is said, is a source of F both comfort and contempt — if one might resume two opposing LIVRES REÇUS Le coup spectaculaire d'un terrorisme à visage humain, trop humain, en a posé sur un parcours artistique improbable et sur les œuvres sub- décidé autrement. Mais au lieu de séquemment réalisées ». truisms — and both of them come to Les pierres sculptables du Québec. mind when reading the dialogues col- Granites et roches dures L'emploi du temps. Acquisitions lected by Kin Gagnon and Fung. This is récentes en art actuel, Musée e livre fait suite à un premier not to imply too harsh a judgement of the book, however, since it serves the L ouvrage intitulé Marbres, calcaires et roches tendres, paru en 1988. Une national des beaux-arts du Québec, 2003. 80 pages. useful function of drawing together équipe, constituée de trois sculpteurs e catalogue bilingue accom- many ofthe debates that animated cultural work from the 'eighties et d'un géologue, a visité et compilé les informations sur près de deux C pagne l'exposition L'emploi du temps. Acquisitions récentes en art through the early 'nineties, and pre- cents carrières de granite au Québec, actuel /Timepieces. New sents them in a truly accessible form. en Ontario, au Nouveau-Brunswick et Acquisitions in Contemporary Art, It is, rather, to underline some ofthe en Nouvelle-Ecosse. « Notre désir de GESTES DARTISTES organisée par Anne-Marie Ninacs, implicit difficulties of such politics, comprendre la pierre, précisent les A R T I S T S ' G K S T Ll K E S conservatrice de l'art actuel et de la and ofthe established, not to say auteurs, d'en utiliser toutes les com- collection Prêt d'œuvres d'art. Le «familiar,» approaches to cultural pro- posantes en respectant ses caracté- document regroupe les artistes duction informed by them. ristiques séculaires, a nourri toutes Raymonde April, Nicolas Baier, les étapes de recherche et de compi- Those who remember those years Mathieu Beauséjour, Stéphane La lation de cet ouvrage qui se veut will recognize many of the themes in Rue, et Rober Racine « dont les avant tout un outil accessible aux 13 Conversations; representation, the œuvres sont de véritables incarna- artistes en arts visuels et à tous ceux disciplinary function of institutions, tions des minutes qui s'écoulent ». et celles qui désirent mieux connaître alterity, cultural appropriation, and le monde du granit. » Le livre com- mettre fin brutalement à cette possi- the "formation" of racialized subjects prend également un texte de Serge bilité de présenter sur la place Sculpture de Derain à Séchas. for example(s). They inspired both Collection du Centre Pompidou, Fisette qui retrace « l'utilisation mul- publique new-yorkaise divers gestes passion and a great deal of creative Musée national d'art moderne. tiple du granit par les sculpteurs ». d'artistes du Québec (Rachel activity during the period; some of it On peut commander le document en Echenberg, Raphaëlle de Groot, Éditions du Centre Pompidou, good, some of it less so. To the visitant le site : Massimo Guerrera, Dévora Neumark Paris, 2003 et Carré d'Art-Musée volume's credit the individuals pierressculptablesduquebec.com et le duo Cari Bouchard et Martin d'art contemporain de (largely Toronto-based) discussing Dufrasne), les commissaires (M. Nîmes. 120 pages. them do so with aplomb, notably a Questions de sculpture ancienne Fraser et M.-J. Lafortune), en collabo- fascinating exchange on the Pomelo 'ouvrage a été Projects between Kin Gagnon and Scott Toguri McFarlane that ranges (Sous la direction de Mario Béland), Musée du Québec, 2003. ration avec le Lower Manhattan Cultural Council (LMCC), ont eu la L publié lors de l'exposition Sculpture, from artist self-organizing to biotech- ublié par le Musée national des bonne idée de déplacer leurs actions présentée à Nîmes à nology. The problem, however, is that P beaux-arts du Québec, ce cahier de recherche réunit trois textes artistiques sur le territoire montréa- lais. C'est ainsi que du 7 au 14 l'été 2003, visant à many of the conversations, despite montrer la collection the references to changes in or muta- inédits portant sur la sculpture reli- octobre 2001, les projets élaborés du Centre Pompidou, sculpture tions of "identity politics" still sound gieuse ancienne : À propos de deux pour New York ont été adaptés à de «l'une des premières de derain à séchas so — well — tired. In many cases the Christ en croix du Musée du Québec nouveaux espaces urbains. Le texte au monde pour l'art arguments and strategies outlined (Mario Béland) ; L'ancien maître-autel des commissaires souligne avec intel- moderne et contempo- seem not to have moved forward since de Sainte-Anne-de-la-Pérade (Claude ligence et justesse l'implication de rain. [...] Le choix the mid 'nineties. Payer) ; et Le reliquaire de Sainte- ces gestes d'artistes sur la place effectué au sein de ce Happily, this concern does not Geneviève (Gérard Lavallée). publique. Celui de Moukhtar Kocache fonds par Françoise apply across the board. Some ofthe L'ouvrage comprend également un du LMCC raconte avec beaucoup de Cohen et Marielle interlocutors do offer new contribu- hommage de Jean Trudel intitulé ferveur cette aventure avortée tout en Tabart permet ainsi tions. One good example is Ken Lum's Gérard Lavallée ou l'éternel cher- rappelant l'historique de son institu- d'offrir un parcours à comments in the Art+/or Politics sec- cheur. « Malgré ses prétentions tion eu égard au projet québécois. travers la sculpture du XXe siècle tion. Therein, he raises the currently modestes, souligne John R. Porter, Enfin, les artistes participants répon- qui met en valeur la qualité excep unpopular question ofthe quality of Directeur général, le présent recueil dent aux questions des commissaires tionnelle d'ensembles some identity-based work, and fields se veut une occasion de saluer l'héri- sur leur pratique particulière, mais historiques...» (Bruno Racine). 46 ESPACE 65 AUTOMNE / FALL 2003
L'exposition, qui regroupait 74 œuvres de 48 sculpteurs (dont Cari Andre, Jean Arp, Constantin Brancusi, Daniel Buren, Christo, Tony Cragg, Lucio Fontana, Alberto Giacometti, Robert Morris, Germaine Richier, Takis), s'articulait autour de deux axes : « Forme » et « Espace » : « d'une part, l'évolution de la forme autour du plein et du vide, du concept d'antiforme et de la conti- nuité de la figure, d'autre part, le dia- logue de la forme et d'un espace réel WWW.SCULPTURE et figuré » (Alfred Pacquement). Abondamment — et magnifique- Monument du vide/la voix ment — illustrée de photographies MARIE-CHRISTIANE MATHIEU couleurs, la publication comprend un essai de Sylvie Coëllier — qui s'ajoute à ceux des deux conservateurs. Elle y onument du vide (MdeV) est vaste territoire. Léonie Clermont et Dans certains cas, on voit qu'eux avance l'hypothèse «que, pendant une grande partie du XXe siècle, la M une performance réseau (Net Art) qui met en relation une commu- Marie-Christiane Mathieu (auteure du texte), sont installées dans ce aussi aménagent et organisent leur environnement. Certains cyberprome- sculpture s'est engagée dans un pro- lieu. On voit, projetée sur notre neurs, témoins de cette activité du cessus de définition menant à cette nauté d'artistes dispersées sur le écran, l'image en provenance de Monument du vide, émettent des «malléabilité infinie» qui a mis en jeu Hull où se trouvent Andrée commentaires de surprise sur ce territoire géographique. Il regroupe la propre définition de l'art. Ce pro- Préfontaine et laura Jeanne lefave. qu'ils voient. Ce qui étonne dans cessus se serait apaisé, non sans que des participantes installées à Grâce à leur webcam, on voit cette mise en réseau est l'effet qu'ont l'approche de l'art en général et sa Montréal, Hull, Trois-Rivières, qu'elles aussi ont aménagé leur les dispositifs de Daimon et du 3e définition aient vécu une mutation. Barcelone et Cologne. Le Monument espace pour le public réel. Elles pro- Impérial sur ceux-ci. Ces internautes La sculpture serait en cela une articu- jettent les images des différents voient par leur fenêtre la même chose lation majeure des transformations du vide se construit via le réseau points du réseau sur un grand écran que les artistes. Ils sont témoins des artistiques du XXe siècle : la regarder Internet lors de sessions intensives activités et des échanges qui ont dans le studio multimédia de et la comprendre ouvrirait un accès à qui se déroulent pendant plusieurs cours. Ils passent des commentaires Daimon. On sent la grandeur du lieu la compréhension actuelle de l'art. » et posent des questions. heures, voire jours de travail. Le par l'envergure de la projection, la hauteur du plafond et la proportion Ilya dans ces fenêtres projetées Manières et matières. La collection projet utilise la métaphore du corps sur l'écran du 3e Impérial des actions de leurs corps. L'espace est vaste. du Musée des beaux-arts de pour élaborer la structure narrative parallèles et convergentes. Le dispo- Tout au long de la journée, on aper- Sherbrooke. Musée des beaux-arts du projet numérique. Chacun des cevra des visiteurs circuler dans sitif reçoit et rassemble tous ces de Sherbrooke, 2003.152 pages. leur espace. On verra les deux espaces dispersés : ceux des work in progress exploite un aspect artistes, ceux des internautes, celui e catalogue, qui accompagne artistes expliquer au public ce C l'exposition Manières et matières. La collection du Musée des beaux-arts différent de la nature humaine. Jusqu'à aujourd'hui, le collectif qu'elles font et ce qu'est le projet du MdeV. de l'œuvre qui est en train de se faire, et finalement, celui des visi- d'artistes aura travaillé sur le cœur, teurs réels qui déambulent à l'inté- de Sherbrooke, est le premier ouvrage On voit sur une autre fenêtre rieur de l'enceinte lumineuse. Ce publié sur l'ensemble de la collection la circulation, la voix et la mémoire Gabriela Golder à Cologne. Elle est dispositif soulève une question qui du musée. On y retrouve 60 œuvres de du monument. L'intention du projet chez elle et plie des vêtements se rapporte à la structure architectu- 57 artistes. Les textes et notices sont reprend l'idée de la figure techno- devant la caméra. Puis elle joue avec rale de l'espace que nous habitons. signés Suzanne Pressé, conservatrice, mythique que Dona Haraway propo- des images découpées et crée des Étudiée autour des valeurs de temps, alors que les photos des œuvres sont sait dans son essai Cyborg effets d'anamorphose qu'elle saisit d'histoire et de connaissances, de François Lafrance. Parmi les sculp- Manifesto, c'est-à-dire la construc- avec sa webcam. Elle termine sa par- l'architecture, comme nous l'avons teurs, on y retrouve Louis-Philippe tion d'un système hybride constitué ticipation par un repas à la chandelle toujours connue, ordonne, protège Hébert, Henri Hébert, Alfred Laliberté, d'espaces réels, virtuels, domes- avec des amis. Tout comme pour Julie et encadre les individus. L'architec- Charles Daudelin, Armand tiques, économiques, publics, Lapalme et Stéphanie Lagueux instal- ture mise sur la pérennité, sur la Vaillancourt, Yves Trudeau, André politiques et subjectifs, lesquels, inter- lées au Studio XX, Elisabeth Mathieu résistance et la durabilité du maté- Fournelle, Michel Goulet, Juan Geuer, reliés par les réseaux d'information à Presse-Papier recevra peu de visi- riau, bref sur la monumentalité de Olaf Hanel, Gérard Gendron et Bill et les technologies numériques, se teurs. Mariela Yeregui à Barcelone notre histoire. En revenant alors du Vazan. fusionnent dans une forme encore restera invisible. Elle nous écrira en côté réel, du côté du lieu et du temps insaisissable. utilisant l'interface de clavardage et historique, celui du 3e Impérial où se DIDIER MÉHU, Gratia Dei. Dans la présentation du 26 nous fera parvenir beaucoup déploie le Monument du vide, nous Les chemins du Moyen Age. octobre 2002, dans le cadre de d'images et de séquences vidéo. Tout espérons faire vivre au public cette Éditions Fides, Musée de la SIGNAUX lors de la rencontre au long de la journée, ces artistes se fusion des lieux que nous expérimen- Civilisation, 2003.223 pages. annuelle du RCAAQ (Regroupement concentreront sur la production tons. En découvrant l'architecture a publication, qui accompagne des centres d'artistes autogérés du visuelle, sonore et interactive qui intérieure de l'œuvre, celle du L l'exposition qui se tient au Musée de la civilisation jusqu'au 28 mars 2004, Québec) au 3e Impérial, le dispositif est composé d'un immense écran constitue la trace unique de l'événe- ment et le matériau de base dans la réseau, nous ressentons fortement le clivage de l'architecture qui nous nous invite « à parcourir les voies en forme de demi-ovale qui permet formation du Monument du vide. abrite. Nous transformons malgré qu'empruntèrent jadis les chevaliers, les aux visiteurs de se sentir entourés Cette trans-apparence, cette nous l'architecture que nous habi- vilains, les trouvères, les paysans, les par les images en provenance des vision trans-écran perce la nature tons, la réelle, celle où nous avons prélats, les seigneurs et leurs dames ». autres points du réseau. Des haut- opaque de ce qui nous sépare pour installé nos écrans et nos projecteurs Un ouvrage somptueux dont les textes parleurs ont été placés à l'extérieur ouvrir sur le décor des autres. Ces en une machine d'exclusion. Nous sont signés Didier Méhu, conseiller de cette enceinte pour permettre la fenêtres révèlent aussi d'autres constatons que les visiteurs entrent scientifique de l'exposition et professeur diffusion des sons qui seront espaces, ceux des cyberpromeneurs dans l'enceinte sans jamais vraiment d'histoire et d'histoire de l'art du Moyen envoyés tout au long de la journée qui interviennent dans les actions et pénétrer ou comprendre ce qui se par les artistes dispersées sur le les conversations entre les artistes. passe. En voyant les visiteurs entrer Âge à l'Université Laval.
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