EDITORIAL ONU - VATICAN & ORDRE DE MALTE ZOOM EN BREF - Delegation De l' Union eUropeenne pres le saint-siege, l' orDre De Malte et les nations ...
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Delegation de l’Union Europeenne pres le Saint-Siege, l’Ordre de Malte et les Nations Unies a Rome Numéro 6, Janvier - Avril 2010 EDITORIAL ONU - VATICAN & ORDRE DE MALTE ZOOM EN BREF
Numéro 6 Janvier - Avril 2010 Editorial Une des priorités de la Délégation de l’Union euro- Appelant les plus d’un milliard de personnes souffrant péenne à Rome est d’améliorer l’information diffu- de la faim dans le monde « notre tragique réalisation sée localement, y compris aux Ambassadeurs de l’UE des temps modernes », le Directeur général de la FAO accrédités près le Saint Siège et l’Ordre de Malte, Jacques Diouf a souligné la nécessité de produire des au sujet des activités que mène l’UE en coopération aliments là où vivent les pauvres et les affamés et de avec les Organisations des Nations Unies ayant leur stimuler l’investissement agricole dans ces régions. siège à Rome pour combattre la pauvreté et la faim, ainsi que de mieux rendre compte du dialogue ré- Lors de la cérémonie d’ouverture, le Président Barroso gulier et ouvert qui se tient avec le Saint Siège sur a souligné le lien entre sécurité alimentaire, change- la base du nouvel article 17 du traité de Lisbonne. ment climatique et sécurité mondiale. Dans son dis- cours aux dirigeants du monde, Barroso a dit que « nous Avec l’entré en vigueur du Traité de Lisbonne et le ne pourrons pas résoudre l’insécurité alimentaire tant futur Service européen pour l’action extérieure, la que nous n’aurons pas résolu avec succès le change- représentation locale de l’UE n’a jamais été aussi riche ment climatique ». Il a mis en exergue à quel point d’enjeux. La Délégation de l’UE redoublera d’efforts il était absolument essentiel pour la lutte contre la pour faire en sorte que l’UE parle d’une seule voix à faim de parvenir à un résultat positif à Copenhague, Rome, en vue de réaliser l’esprit de Lisbonne. Nous et a appelé de ses vœux un système d’alerte précoce chercherons également à resserrer la collaboration en matière de sécurité alimentaire fondé sur la sci- avec la Représentation de la Commission européenne ence. Les Commissaires à l’agriculture, Marian Fischer- et avec le Bureau d’information du Parlement euro- Boel, et au développement et à l’aide humanitaire, péen en Italie, en vue d’accroître la visibilité de l’UE. Karel De Gucht, ont également pris part au Sommet. Yves Gazzo La participation de Barroso au Sommet de la FAO s’inscrit Chef de la Délégation de l’UE à Rome pleinement dans l’engagement vigoureux de la Commis- sion envers la sécurité alimentaire. L’UE est de loin le premier donateur à la FAO et la Commission est le princi- Onu - Vatican & Ordre de Malte pal donateur hors budget. La FAO est parmi les principaux bénéficiaires de la Facilité alimentaire de l’UE approu- vée en décembre 2008 à hauteur de un milliard d’euros. Le Sommet mondial sur la sécurité alimentaire Le Sommet mondial sur la sécurité alimentaire, qui s’est 36ème Conférence de la FAO tenu du 16 au 18 novembre 2009 au siège de la FAO, a réuni plus de 60 chefs d’État, dont le Pape Benoît XVI. La 36ème Conférence de la FAO s’est tenue juste après le Sommet mondial de l’alimentation, du 18 Les dirigeants mondiaux ont adopté à l’unanimité une décla- au 23 novembre. La Conférence a fait du Comité de ration renouvelant leur engagement à prendre d’urgence la sécurité alimentaire mondiale (CSA) un forum plus des mesures en vue d’éradiquer la faim dans le monde. inclusif, accueillant en son sein des représentants d’organisations internationales, d’ONG, du secteur Les pays sont convenus d’inverser la tendance à la privé et de la société civile. Le CSA renouvelé est diminution des financements nationaux et inter- conçu comme une plateforme inclusive d’échanges, nationaux consacrés à l’agriculture et de promou- de coordination et de convergence politique autour voir de nouveaux investissements dans le secteur, des questions de sécurité alimentaire, devenant ainsi d’améliorer la gouvernance des questions relatives à une composante centrale du Partenariat mondial pour l’alimentation à l’échelon planétaire en partenariat l’agriculture, la sécurité alimentaire et la nutrition. avec les parties prenantes compétentes des sect- eurs tant public que privé et de prendre les devants Les membres sont convenus de la création d’un Groupe pour faire face aux problèmes que pose le change- d’experts de haut niveau afin de porter assistance au tra- ment climatique en matière de sécurité alimentaire. vail du CSA et de fournir une légitimité à ses délibérations. 1
Numéro 6 Janvier - Avril 2010 Les membres se sont en outre engagés à envoyer au Le Président du FIDA a insisté sur la néces- CSA leurs représentant de plus haut niveau afin de sité de les encourager à développer leur esprit lui conférer un rôle politique renforcé et amplifié. d’entreprise afin qu’ils puissent devenir les chefs d’entreprise de demain. L’Union européenne a La Conférence a également décidé d’augmenter le pris part à cette session en qualité d’observateur. budget ordinaire de la FAO pour l’exercice bien- nal 2010-2011 (de 7,7 %, pour atteindre 1 000,5 mil- Des événements parallèles ont été organisés, par ex- lions de dollars) et a adopté un nouveau programme emple sur la gestion des ressources naturelles en Af- de travail basé sur les résultats ainsi qu’un Plan rique subsaharienne et sur la réponse du FIDA au d’action immédiat pour le renouveau de la FAO. tremblement de terre en Haïti et les efforts con- certés pour la réhabilitation des régions agricoles. La Conférence a élu M. Luc Guyau à la présidence indépen- dante du Conseil, chargé de superviser les progrès enregis- Conférence “Foi et Science” trés par le programme de réforme et de renouveau de la FAO. Dans le cadre de la célébration du bicentenaire de la Première session ordinaire du Conseil naissance de Charles Darwin s’est déroulée, le 2 octo- d’administration du Programme bre 2009, à l’Ambassade de France près le Saint-Siège alimentaire mondial (PAM) la conférence “Foi et Science” avec le soutien de la Délégation de l’Union européenne près le Saint-Siège, La première session ordinaire du Conseil d’administration l’Ordre de Malte et les Organisations de Nations unies à du Programme alimentaire mondial (PAM) en 2010 s’est Rome. Ce fut l’occasion pour le scientifique, généticien tenue à Rome du 8 au 11 février. Le rôle du PAM dans le reconnu, le professeur Axel Kahn, de s’entretenir avec système d’assistance humanitaire et la mise en œuvre Mgr Gianfranco Ravasi, Président du Conseil Pontifi- du cadre de résultats stratégiques (2008-2013) ont été cal de la Culture. La rencontre fut propice à un débat parmi les principales questions politiques abordées par sur la relation d’aujourd’hui entre la science et la foi. les membres du Conseil d’administration. Le programme national pour le Guatemala (2010-2014) et les interven- Dans son intervention, le Chef de Délégation, M Yves tions prolongées de secours et de redressement en Af- Gazzo, a fait le parallélisme avec le débat en Europe ghanistan et en Irak ont été les principales questions entre les besoins d’élargissement (géographique) d’une opérationnelles adoptées par le Conseil d’administration. part et ceux d’approfondissement (politique) du pro- La Commission européenne a pris part au Conseil jet européen, d’autre part. Ce débat transposé au rap- d’administration en qualité d’observateur spécial. port entre la foi et la science, peut faire penser que les sciences ont progressé depuis quelques décennies de façon débridée, et d’aucuns suggère que le temps 33ème Conseil des Gouverneurs du Fonds est venu de rétablir un meilleur équilibre entre la foi inter national pour le développement agricole et les sciences afin que ces dernières soient au ser- (FIDA) vice de l’Homme dans son développement intégral et pour un développement harmonieux de notre planète. La 33ème session du Conseil des Gouverneurs du Fonds international pour le développement agricole (FIDA) Synode sur l’Afrique s’est tenue à Rome les 17 et 18 février. Dans sa déclara- tion, le Président du FIDA M. Kanayo F. Nwanze a présen- Du 4 au 25 octobre 2009 s’est déroulé à Rome la sec- té le nouveau cadre stratégique du FIDA qui va guider onde Assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode le travail de l’institution pour la période 2011-2013. des Evêques, avec la participation de 244 Pères syn- La conception de l’agriculture comme une activité com- odaux, dont 228 évêques. La majorité des Pères syn- merciale sous-tend la nouvelle stratégie, qui vise à étab- odaux (197) provenait d’Afrique. Ont pris part égale- lir des liens commerciaux clairs tout au long de la chaîne ment au Synode des représentants de 6 Eglises et de valeur, de la production à la consommation en passant communautés ecclésiales présentes en Afrique et avec par la transformation et la commercialisation. De tels lesquelles l’Eglise catholique dialogue et collabore. liens exigeront d’axer l’assistance sur les jeunes paysans et entrepreneurs et notamment sur les femmes qui tra- vaillent dans l’agriculture, les marchés et les services. 2
Numéro 6 Janvier - Avril 2010 Certaines des principales améliorations : Le premier Synode pour l’Afrique a eu lieu à Rome en • Une Union plus démocratique, plus ouverte et 1994. Le génocide rwandais a eu lieu peu de temps plus transparente - Le Parlement européen et les après. Celui-ci aura profondément meurtri les Af- parlements nationaux voient leur rôle renforcé ricains et l’Église. Ainsi, l’Eglise se voit conférée sur dans le processus décisionnel de l’UE, et les cit- le continent africain une mission de réconciliation oyens ont le droit de savoir ce que leurs ministres et d’unité. Cela a d’ailleurs été le thème de ce sec- sont en train de décider au niveau de l’UE. Tous ond Synode sur l’Afrique : L’Eglise en Afrique au ser- les citoyens européens ont la possibilité d’influer vice de la réconciliation, de la justice et de la paix. sur la législation communautaire proposée. En ouvrant le second Synode africain, Benoît XVI a sig- • Une Union plus efficace - Grâce à des institu- nalé lors de son homélie que l’Afrique constitue pour le tions fonctionnelles et rationalisées, dotées d’un monde actuel un immense poumon spirituel pour une processus décisionnel plus rapide et cohérent sur humanité en crise de fois et d’espérance mais que ce les questions relatives à l’application de la loi poumon est attaqué par deux pathologies dangereus- et à la sécurité, donnant à l’UE une plus grande es : le matérialisme et le fondamentalisme religieux. capacité de lutte contre la criminalité, le ter- Les problèmes de l’Afrique ne résideraient donc pas rorisme et la traite des personnes humaines. seulement dans la société mais aussi dans l’Eglise. • Davantage de droits pour les Européens - Les Pour le Pape, l’Afrique doit échapper aux “déchets tox- valeurs et objectifs de l’UE sont établis de iques spirituels” qui menacent sa santé morale tels que manière plus claire que jamais auparavant. Et la le matérialisme associé à une pensée nihiliste. Par ail- charte des droits fondamentaux a le même stat- leurs, elle doit se protéger aussi de l’offensive des sect- ut juridique que les traités de l’UE eux-mêmes. es qui agissent dans l’intolérance et la violence au nom de Dieu et de certaines pratiques “occultes” de membre • Un acteur mondial de premier plan - L’on a créé du clergé catholique. L’Église d’Afrique se doit d’être les fonctions de Président du Conseil européen “prophétie et ferment de réconciliation entre différents et de Haut représentant de l’Union pour les af- groupes ethniques, linguistiques et aussi religieux, à faires étrangères et la politique de sécurité, qui l’intérieur de chaque nation et sur tout le continent”. s’inscrivent dans la recherche d’une cohérence accrue entre les différents éléments de la poli- tique extérieure de l’Union, tels que la diplomatie, Zoom la sécurité, le commerce et l’aide humanitaire. 10 exemples d’ avantages pour les citoyens européens : Le traité de Lisbonne • Le droit pour les citoyens de demander à la Com- Le traité de Lisbonne est entré en vigueur le 1er décem- mission qu’elle propose une nouvelle initiative (le bre 2009. Le nouveau traité institue de nouveaux avan- « droit d’initiative citoyenne »); tages significatifs pour les citoyens et amende les traités CE et UE en vigueur, sans les remplacer. Il dote l’Union du • Une protection renforcée pour les citoyens grâce cadre juridique et des moyens nécessaires pour faire face au nouveau statut accordé à la Charte des droits aux enjeux futurs et répondre aux attentes des citoyens. fondamentaux; Le traité de Lisbonne permet que les citoyens euro- • Une protection diplomatique et consulaire pour péens aient directement voix au chapitre sur les ques- tous les citoyens de l’UE qui travaillent ou vivent à tions européennes et voient leurs droits fondamen- l’étranger; taux inscrits dans une charte. L’UE est mieux équipée pour répondre aux attentes en matière d’énergie, de • Une assistance mutuelle en cas de catastrophe changement climatique, de criminalité transfrontal- naturelle ou d’origine humaine au sein de l’Union, ière et d’immigration. Elle sera en outre en mesure de comme les inondations ou les feux de forêt; mieux faire entendre sa voix sur la scène internationale. 3
Numéro 6 Janvier - Avril 2010 • De nouvelles possibilités de traiter les aspects Le personnel du SEAE proviendra de trois sources : les transfrontaliers de la politique énergétique et la services compétents du Secrétariat du Conseil et de la protection civile et de lutter contre les graves Commission, ainsi que du personnel des États membres. menaces transfrontalières à la santé; Avec l’entré en en vigueur du traité de Lisbonne, les délé- • Une action commune contre les filières criminelles gations de la Commission deviennent des délégations de qui monnaient le passage clandestin des frontières; l’Union placées sous l’autorité du Haut Représentant, et font partie de la structure du SEAE. Les délégations seront • Des règles communes pour éviter les multiples composées à la fois de membres du personnel permanent tentatives d’obtenir l’asile par le biais de dépôts du SEAE (y compris les chefs de délégations) et du per- de demandes d’asile auprès de différents États sonnel issu des services compétents de la Commission. membres; L’ensemble du personnel travaillera sous l’autorité • Contribuer à la lutte contre le terrorisme par le gel du chef de délégation. Les délégations recevront des des avoirs; instructions du haut représentant/SEAE et des ser- vices compétents de la Commission, selon le cas. • Une approche plus démocratique de la prise de dé- cisions au sein de l’UE (rôle renforcé du Parlement L’une des premières priorités du Haut Représentant européen et des parlements nationaux); sera d’élaborer une feuille de route et un calendri- er en vue de l’adaptation des délégations de l’UE en • La capacité de fournir une aide financière étroite coordination avec les futures présidences. Cela d’urgence à des pays tiers. permettra aux délégations de l’UE d’assumer dès que possible le rôle et les fonctions qui incombent actu- Le Service européen pour l’action extérieure ellement à la présidence tournante en termes de co- (SEAE) ordination locale et de représentation de l’Union. Avec l’entré en en vigueur du traité de Lisbonne, le Haut Les délégations de l’UE doivent jouer un rôle Représentant de l’Union pour les affaires étrangères de soutien sur le plan de la protection diploma- et la politique de sécurité bénéficiera de l’assistance tique et consulaire des citoyens de l’Union dans du Service européen pour l’action extérieure (SEAE). les pays tiers. Il convient de poursuivre l’examen, cas pas cas, des dispositions concernant les déléga- Le SEAE regroupera en son sein des “desks” tions de l’UE auprès d’organisations internationales. géographiques et thématiques qui continueront à ac- complir, sous l’autorité du Haut Représentant, les tâch- es incombant actuellement aux différents services com- pétents de la Commission et du Secrétariat du Conseil. En Bref Le SEAE comprendra des “desks” géographiques Accord avec la présidence espagnole s’occupant des pays candidats pour ce qui est de la poli- tique étrangère dans son ensemble, mais l’élargissement • Suite à l’entrée en vigueur du traité de Lis- continuera à relever de la Commission. La politique du bonne, certaines modalités et dispositions pra- commerce et du développement telle que définie par le tiques ont été convenues pour une période de tran- traité demeurera sous la responsabilité des Commissaires sition avec la présidence espagnole au niveau local et Directions générales compétents de la Commission. et avec les États membres concernés par la coordi- nation de l’UE et la représentation de l’UE auprès Le SEAE sera un service sui generis, distinct de la Com- des organisations de l’ONU ayant leur siège à Rome. mission et du Secrétariat du Conseil. Il dispose d’une autonomie en termes de budget administratif et de ges- tion du personnel. 4
Numéro 6 Janvier - Avril 2010 Signature d’un premier accord en tant que Délégation de l’UE Rencontre de M. Luc Guyau avec des Commissaires européens • Suite à l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne, M. • Le 11 mars, M. Luc Guyau, président du CoC-EEI, a ren- Yves Gazzo, chef de Délégation, a signé à Rome le 10 contré à Bruxelles le Commissaire européen au dével- décembre 2009, pour la première fois au nom de l’Union oppement, M. Andris Piebalgs, ainsi que le Commissaire européenne, le Protocole portant sur les questions spéci- européen à l’agriculture et au développement rural, M. fiques au matériel roulant ferroviaire à la Convention Dacian Ciolos. M. Guyau leur a présenté le point de la relative aux garanties internationales portant sur des situation en ce qui concerne le processus de réforme matériels d’équipement mobiles ; il a prononcé à cette de la FAO ainsi que les principaux aspects encore en occasion une déclaration au nom de l’Union européenne. suspens pour accroître l’efficacité de l’organisation. La cérémonie s’est déroulée dans les locaux de la FAO. Entrée en fonction du nouveau Premier Conseiller Présentation à un groupe d’étudiants des États-Unis • Le 16 mars, M. Alessandro Villa, nouveau Premier Con- • Le 26 janvier, le chef de Délégation, M. Yves Gaz- seiller, s’est joint à la Délégation. Il a travaillé à la DG zo, a prononcé un discours de présentation, destiné RELEX au sein de la Plateforme de crise - Direction pour à un groupe d’étudiants des États-Unis de l’université la coordination politique de la Politique extérieure et de d’Elon, sur le rôle de la Commission européenne sécurité commune, à l’unité de la gestion des crises et et des ses Délégations et sur ses relations avec les de consolidation de la paix. Il avait auparavant travaillé organisations de l’ONU ayant leur siège à Rome. pour la Délégation de l’UE en Ouganda et au Rwanda. Visite de M. Sabathil au Vatican Rencontre avec la Directrice Exécutive du PAM • Le 9 février, M. Gerhard Sabathil, Directeur pour la • Tout comme il l’avait fait auprès du Direct- stratégie, la coordination et l’analyse de la DG REL- eur général de la FAO et du Président du FIDA, le EX, a rencontré au Vatican le Chef du Protocole, Mgr. chef de Délégation, M. Yves Gazzo, a rencontré le Fortunatus Nwachukwu, ainsi que le Sous-Secrétaire 22 mars Mme. Josette Sheeran, Directrice Exécu- pour les relations avec les États, Mgr. Ettore Balles- tive du PAM, pour présenter le traité de Lisbonne. tero. L’Alliance des Civilisations, l’immigration et la « christianophobie » ont été parmi les sujets débattus. Journée de l’Europe Conférence d’Olivier Roy • La Délégation organisera, le 6 mai, dans ses locaux, au « Spazio Europa » son cocktail annuel pour célébrer • Le 22 février, le Chef de Délégation, M. Yves Gaz- la Journée de l’Europe en collaboration avec le Bureau zo, a participé à la conférence “Le temps de la reli- de Représentation de la Commission européenne et le gion sans culture” du Professeur Olivier Roy, Direc- Bureau d’information du Parlement européen en Italie. teur de recherches au CNRS, spécialiste de l’Asie centrale contemporaine et de l’islam politique, or- 60ème anniversaire de la Déclaration Schuman ganisée par le Centre culturel Saint-Louis de France. • Le Comité pontifical des sciences histo- La culture sans religion est un processus désormais con- riques organisera une session académique spé- nu comme « sécularisation » mais Olivier Roy a posé la ciale le 14 mai au Vatican pour commémorer question de la religion séparée de sa culture d’origine. le 60e anniversaire de la Déclaration Schuman. Il s’est posé la question à partir d’observations ré- centes sur la « déculturation » des religions entraînée par les mouvements migratoires et la mondialisation. Delegation of the European Union to the Holy See, Arrivée de deux nouvelles stagiaires to the Order of Malta and to the UN Organisations in Rome • Le 1er mars, la Délégation a accueilli deux nou- Official WebSite: velles stagiaires, Mlle. Alice Luraghi et Mlle. Val- http://ec.europa.eu/delegations/delita/index.htm entina Salvato, de l’Université de Bologne avec laquelle la Délégation a une convention de stage. 5
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