Presse trufficole du net - Année 2016 16/010 Recueil des articles de Septembre
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Jean-Paul BATAILLE Presse trufficole du net Presse trufficole du net Année 2016 16/010 Recueil des articles de Septembre 1 / 28 16/010 Recueil des articles de Septembre 2016
Jean-Paul BATAILLE Presse trufficole du net Sommaire des articles du recueil 16/010 Page 03 Vaucluse : ils veulent que le sanglier soit classé espèce nuisible Page 06 Yves Caumard, de la tronçonneuse au couteau à greffer Page 08 Chiens de race : une couronne pour les rois de la truffe Page 10 Les chiens truffiers préparent les futurs business Page 12 Fête de la truffe à Is sur Tille Page 13 À 13 ans, il plantait sa première truffière Page 15 La truffe de retour au premier plant en Corrèze Page 17 THE 8TH INTERNATIONAL WORKSHOP ON EDIBLE MYCORRHIZAL MUSHROOMS (IWEMM8) OCTOBER, 10- 17, 2016, CAHORS, France 2 / 28 16/010 Recueil des articles de Septembre 2016
Jean-Paul BATAILLE Presse trufficole du net Vaucluse : ils veulent que le sanglier soit classé espèce nuisible Samedi 03/09/2016 à 18H00 Pujaut C'est le souhait des présidents des syndicats des trufficulteurs, de la cerise et du raisin de table dont les récoltes sont mises en péril par une population de suidés de plus en plus importante Les syndicats des trufficulteurs, de la cerise et du raisin de table du Vaucluse veulent que le sanglier soit classé comme espèce nuisible. PHOTO MARIO GRAZI "Ce n'est plus possible. Il faut que le sanglier soit classé comme une espèce nuisible." Patrice Goavec, président du syndicat des trufficulteurs de Vaucluse est à bout. Ce n'est pas que les services de la préfecture ne fassent pas leur travail... Non, bien au contraire. Mais la mesure doit être, selon lui, plus draconienne encore. "On dira que les trufficulteurs pleurent encore, 3 / 28 16/010 Recueil des articles de Septembre 2016
Jean-Paul BATAILLE Presse trufficole du net mais là, ça va être très dur. Déjà, la saison s'annonce plutôt difficile à cause du du manque de pluie. Et les saccages commis par les sangliers mettent en péril la pauvre récolte promise. Un sentiment partagé par Jean-Christophe Neyron, président national de l'association d'organisation de la production de la cerise. "Depuis deux ou trois ans, la population de ces sangliers a énormément augmenté. Elle pose de gros problèmes dans les vergers, à tous les niveaux. Par exemple, saviez-vous que lorsque les arbres sont en fruits, les sangliers arrivent à attraper les branches jusqu'à plus d'un mètre cinquante de haut. Ils se dressent, grimpent parfois dans les arbres et cassent les branches pour en prendre les cerises." "Ils grimpent aux arbres !" Patrice Goavec, président des trufficulteurs de Vaucluse et Jean-Christophe Neyron, président national de l'AOP cerise constatent les dégâts causés par les sangliers. Ci contre, avec l'aide de la fédération de chasse, des clôtures électriques ont été installées pour protéger les vignes. Dans un de ses vergers, Jean-Christophe Neyron montre, un peu désespéré, les stigmates de la saison passée. Effectivement les branches sont brisées. "Une branche cassée, ce n'est pas bien grave, mais des dizaines, ça fait perdre un rendement énorme pour une durée de trois ans", poursuit-il. "D'autant que si le Vaucluse arrive à tirer, peu ou prou son épingle du jeu quant à la saison malgré l'interdiction du traitement au diméthoate, -le département produit plus de 30 % de la production française-, nous n'avons pas besoin de ces éléments perturbateurs à quatre pattes en plus." Autre problème : les tuyaux d'arrosage des cerisiers. Les suidés à la recherche de fraîcheur creusent au pied des arbres, percent les canalisations avec leurs dents et se baugent dans les flaques. "Outre la perte d'eau, les racines sont mises à nu, ce qui n'est pas bon. Pire encore, le cerisier est un arbre sensible qui n'apprécie l'eau qu'en petite quantité. On ne s'en rend pas compte immédiatement, mais un arbre noyé a une espérance de vie très limitée, deux ou trois ans au maximum." Quant au raisin, c'est le met privilégié de cette rentrée. Parlant au nom de René Reynard, président de l'AOP raisin de table, MM. Neyron et Goavec font un constat 4 / 28 16/010 Recueil des articles de Septembre 2016
Jean-Paul BATAILLE Presse trufficole du net inquiétant : "Il n'y a d'autre solution que d'installer des clôtures électriques sous peine de ramasser uniquement des rafles en guise de grappes, ils bouffent tout !" "Des préconisations de bon sens" Et les trois présidents de préconiser les solutions suivantes : "Nous souhaitons de meilleures relations entre les sociétés de chasse qui doivent agir solidairement. Nous condamnons le nourrissage de ces fléaux et tous ceux qui favorisent l'hybridation." Ils souhaitent par ailleurs que les réserves départementales (300 ha à Venasque et 800 dans le Ventoux) soient ouvertes sous strict contrôle de l'ONF et de la Fédération des chasseurs puis que les battues soient multipliées. Dans un message qu'ils cosignent, ils vont adresser un courrier à Bernard Gonzalez, premier représentant de l'État dans le département. "Il est venu sur nos terres voici presque un an constater la situation catastrophique de nos truffières. Un phénomène qui s'est encore accentué cette année. Je ne doute pas qu'il fera gré à notre requête consistant à classer le sanglier en espèce nuisible, à l'image des des Bouches-du-Rhône, du Gard et du Var, eux aussi également touchés par cette prolifération. Sinon au rythme où vont les choses, ce sont les Vauclusiens qui finiront par habiter chez les sangliers..." Philippe Méron 5 / 28 16/010 Recueil des articles de Septembre 2016
Jean-Paul BATAILLE Presse trufficole du net ← Actualité Grand Sud Tarn-et-Garonne Caussade Publié le 12/09/2016 à 03:52, Mis à jour le 12/09/2016 à 07:43 Yves Caumard, de la tronçonneuse au couteau à greffer Société - Portrait Dans sa truffière qu'il est en train de convertir progressivement, avec sa chienne spécialiste elle aussi dans la détection de la fameuse tuber-melanosporum./ Photos DDM, Jean-Marc Barloy. Passionné par la taille et la formation des arbres, Yves Caumard manie aussi bien la tronçonneuse que le couteau à greffer ou le sécateur. A 65 ans, il avoue partager son temps entre ses trois passions, les arbres truffiers ou non, le karaté et le camping-car. Né à Cayrac, Yves a commencé par apprendre la taille des arbres fruitiers, sur le tas avec des équipes de saisonniers, avant de s'intéresser à la greffe. Il s'installera ensuite comme élagueur pour parcs et jardins, toujours en optant pour la formule d'autodidacte. Aujourd'hui, fort de son expérience, il est membre du syndicat de la truffe de Lalbenque et de celui du Tarn, et travaille régulièrement avec les techniciens du lycée agricole du Montat dans le Lot qui semblent apprécier ses conseils. Yves aime établir la comparaison entre la taille des arbres et le karaté, ancré sur le tatami, les pieds étant les racines ; les jambes, le tronc ; le corps, la charpentière et les bras, les branches latérales. Lors de ses démonstrations de taille dans les truffières, il évoque la réaction sur les racines où se trouve alors la truffe fine à son apparition comme une radicelle de la taille d'un cheveu. Pour les rosiers, il préconise la taille au moment de la vieille lune de mars, ce qui permet à l'œil qui va donner le bouton, puis la rose, de dormir la nuit, alors qu'à la pleine lune, l'œil s'étirerait comme un accordéon. 6 / 28 16/010 Recueil des articles de Septembre 2016
Jean-Paul BATAILLE Presse trufficole du net Sur les fruitiers, Yves repère l'œil qui donnera un fruit la saison suivante, tout en laissant quelques gourmands ne pas déséquilibrer l'arbre. «Je taille en échelle de perroquet sur les branches latérales, ce qui permet d'augmenter la pression de la sève et de former une voûte qui descend vers le bas. Plus il y a de pression et plus le fruit grossira» explique-t-il. Respect du terroir Toujours en recherche sur la truffe, Yves a remarqué que certaines erreurs avaient été commises, sur le choix des terrains et les variétés d'arbres. «Dans les années vingt, on récoltait 2 000 tonnes de truffes à Lalbenque, maintenant, on plafonne à 50» regrette-t-il. En conséquence, dans sa truffière, il remplace petit à petit les chênes verts par des espèces locales au pied desquelles la truffe poussait naturellement. La Dépêche du Midi 7 / 28 16/010 Recueil des articles de Septembre 2016
Jean-Paul BATAILLE Presse trufficole du net Actualité Grand Sud Lot-et-Garonne Villeneuve-sur-Lot Sorties Publié le 22/09/2016 à 03:55 , Mis à jour le 22/09/2016 à 08:05 Chiens de race : une couronne pour les rois de la truffe Week-end Du 24/09/2016 au 25/09/2016 Ne vous fiez pas à la bouille débonnaire du lagotto romagnolo : il est un extraordinaire chien truffier./ DR Un concours international de chiens truffiers se déroule ce week-end dans le Villeneuvois. En vedette, une vraie «tête chercheuse» : le lagotto romagnolo. 8 / 28 16/010 Recueil des articles de Septembre 2016
Jean-Paul BATAILLE Presse trufficole du net Un concours pas banal se déroulera samedi 24 et dimanche 25 septembre, en Lot-et-Garonne : une compétition entre une quinzaine de chiens truffiers. Mais attention, pas n'importe quel canidé, puisqu'il s'agit du club très sélect des «têtes chercheuses» de notre or noir, à savoir le lagotto romagnolo. Cette boule de poils frisés – que l'on nomme aussi chien d'eau romagnol – a une bonne bouille, et on l'imagine facilement gambadant dans les champs avec des enfants. Sauf que ce chien est un obsédé de la truffe, celle qui lui permet de renifler et de détecter les odeurs les plus masquées, et celle que l'on trouve dans notre sous-sol, dont la fameuse «tuber aesivum». «Il s'agit d'un véritable chien truffier, explique Christine Ollier, secrétaire du club français du lagotto romagnolo. Il est officiellement reconnu comme tel. Il était à l'origine spécialisé dans la chasse au gibier d'eau, en Emilie-Romagne (Italie), puis il a été intégralement tourné vers la recherche de truffe. Avec ce chien, on obtient des résultats exceptionnels, bien supérieur aux autres races.» On compte environ 200 naissances chaque année en France, et pour l'achat d'un chiot de race les prix varient entre 1000 et 1200 €. Deux juges venus d'Italie «Sa capacité à trouver des truffes arrive très vite, ajoute l'organisatrice du concours de Trentels. A 3 mois, un chiot va commencer à gratter. Samedi, nous aurons des chiens très expérimentés qui ont 12 ans, mais également des lagotto romagnolo de 4 mois.» Le concours se déroulera sur une parcelle délimitée, et trois truffes d'été (pesant entre 10 et 25 g) seront «planquées» à une dizaine de centimètres de profondeur. Aux chiens de jouer, et de gagner. «Ils ne seront pas nécessairement notés sur la rapidité. Ce qui compte, c'est efficacité, la manière, l'allure, l'interaction avec le maître». Deux juges transalpins viendront départager les concurrents, signe que le lagotto romagnolo reste la chasse gardée des Italiens. Ce concours international positionne à nouveau le Lot-et-Garonne comme un département ami, et spécialiste, de la trufficulture. S.Bo. 9 / 28 16/010 Recueil des articles de Septembre 2016
Jean-Paul BATAILLE Presse trufficole du net Indre - Issoudun - Loisirs Les chiens truffiers préparent les futurs business 20/09/2016 05:35 Les truffes sont des leurres réalisés à partir d'une boule de plâtre. Quarante-huit chiens étaient en lice, dimanche, lors du premier concours cavage du Berry qui s’est déroulé à La Champenoise. 10 / 28 16/010 Recueil des articles de Septembre 2016
Jean-Paul BATAILLE Presse trufficole du net Personne ne pourra dire qu'il a été perturbé par des aboiements, à La Champenoise, dimanche matin. Les quarante-huit animaux qui se sont retrouvés sur le stade de foot de la commune étaient on ne peut plus dociles. Et on ne pourra même pas dire qu'ils ont fait des trous dans la pelouse puisque ce sont les organisateurs de cette manifestation qui les ont faits : trois cents trous, afin d'enfouir des fausses truffes. Il y a encore quelques années, ce sont de vraies truffes qui étaient disposées dans les trous. Désormais, ce sont des boules de plâtre bourrées de coton imbibé d'huile de synthèse de truffe Des maîtres, venus de toute la France, ont participé à ce concours, sélectif pour le championnat de France. Deux juges, mandatés par la Société centrale canine, étaient présents pour évaluer chaque chien. « Il y a des parcelles de 5 m sur 5 sur lesquelles six leurres de truffe ont été enfouis. Les chiens doivent les trouver tous les six, le plus rapidement possible », résument Estelle Ferrari et Roger Moreau. Les 25 meilleurs sélectionnés Si le record de France est de 38'', la moyenne est généralement entre 2 et 3' pour un chien. « Cela peut être n'importe quel chien, explique Roger Moreau. Ce qui compte, c'est le maître et la relation qu'il entretient avec son animal. » Mazarine, jeune fille de 17 ans, a un malinois qui aura 2 ans en fin d'année. Il a trouvé les six truffes en 3'32''. Peu mieux faire, en quelque sorte, mais cette Castelroussine ne se décourage pas : « Il faut encore de l'entraînement. Au début, on a juste voulu le dresser, et on s'est pris au jeu du cavage. On va une fois par semaine aux séances de dressage. » Roger Moreau estime qu'il n'y a pas de temps imparti pour faire un bon chien de dressage : « Pour certains chiens, quinze jours suffisent. Pour d'autres, il faut trois ans. » A ce jour, il existe une vingtaine de concours en France, et chaque chien doit participer à quatre concours. C'est la moyenne de ses temps qui lui permettra de concourir aux championnats de France. où les vingt-cinq meilleurs sont sélectionnés. Un parcours du combattant pour ces chiens et leur maître qui doivent traverser la France en tous sens pour tenter la qualification. Le club d'éducation canine de Villedieu-sur-Indre avait organisé ce premier concours dans la région. Six participants étaient des environs. Et, déjà, ils pensent à la prochaine opération dans le Berry, terre truffière par excellence. E.B. 11 / 28 16/010 Recueil des articles de Septembre 2016
Jean-Paul BATAILLE Presse trufficole du net 12 / 28 16/010 Recueil des articles de Septembre 2016
Jean-Paul BATAILLE Presse trufficole du net À 13 ans, il plantait sa première truffière Publié le 26/09/2016 . Mis à jour le par Georges Longueville MON ESPACE ABONNÉ 0 COMMENTAIRE Le brûlé, partie dépourvue de végétation (en cercle), est la zone de pousse du champignon. © PHOTO G. L. Guillaume Duprat, 23 ans, fils de Jean-François et de Brigitte, a des journées bien remplies et de la suite dans les idées. Titulaire du baccalauréat SATV... Guillaume Duprat, 23 ans, fils de Jean-François et de Brigitte, a des journées bien remplies et de la suite dans les idées. Titulaire du baccalauréat SATV (Sciences et technologie de l'agronomie et du vivant), depuis 2010, après ses études au lycée agricole de Nérac, il s'est installé à son compte, seul, dans trois directions distinctes. Sur le territoire de Saint-Pierre, d'abord, ce sont 8 800 à 10 000 poulets ou pintades qui font l'objet de ses soins quotidiens dans deux bâtiments de 400 m² et 2,2 hectares de pâturage. Sur une quarantaine d'hectares des environs, c'est dans les cultures céréalières et de semences que s'exerce la seconde activité fermière de Guillaume. 140 tonnes de blé et 30 de maïs sont livrées chaque année aux silos de Terre du Sud, alors que les semences de betteraves, colzas et maïs sont réparties chez différents semenciers. Mais c'est une troisième activité qui fait la fierté du jeune homme : la trufficulture. Le terroir calcaire d'Estussan l'a incité (avec son père) à planter, en 2006, quelque 120 chênes truffiers (verts et pubescents) mycorhizés : « La mycorhize est le résultat de l'association symbiotique entre des champignons et les racines des plantes », qui ont commencé après six ans de soins à 13 / 28 16/010 Recueil des articles de Septembre 2016
Jean-Paul BATAILLE Presse trufficole du net produire leurs premières truffes. Sur les marchés locaux L'entretien doit être permanent : broyages des herbes, travail du sol au printemps, maintien aéré de celui-ci, taille judicieuse régulière, apport permanent de spores de truffes. Celle-ci prend forme en mai/juin et se récolte à partir de décembre. Craignant la sécheresse, elle doit être arrosée en période de grossissement et sa production est irrégulière d'un arbre et d'une année à l'autre. Un chien, dressé pour la récolte du célèbre champignon, a été acheté à cet effet. Des résultats encourageants ont poussé Guillaume à planter 60 nouveaux arbres pour des possibles récoltes après 2020. Sa production est vendue sur les marchés de Prayssas et Nérac en hiver. Une variété estivale, la « truffe blanche », cultivée et récoltée sur place en début d'été fait depuis cette année, l'objet d'un marché, initié par sa maman Brigitte, à Saint-Pierre de Buzet, début juillet. 14 / 28 16/010 Recueil des articles de Septembre 2016
Jean-Paul BATAILLE Presse trufficole du net LIMOUSIN > ASTAILLAC 29/09/16 - 06H45 La truffe de retour au premier plant en Corrèze Sylvie et Didier Celles sont déjà fiers de leurs jeunes plants de chênes truffiers. Ils sont toujours à l’écoute du moindre conseil et notamment ceux de Bernard Reynal et Michel Verger de la Fédération départementale des trufficulteurs. - photo E.A. Une quinzaine de nouvelles truffières ont vu le jour dans le Midi corrézien dont celle de Sylvie et Didier Celles à Astaillac. Des agriculteurs passionnés par ce mystérieux champignon noir. Leur jeune truffière, Sylvie et Didier Celles l'ont plantée en 2014, à la Sainte-Catherine. « Car, ce jour-là, tout plant prend racine », précise l'agriculteur dans un sourire. « Mycorhizé » par un certain « BR » au fil des années, Didier Celles s'est laissé convaincre. « Il m'a simplement parlé de quelque chose de magnifique qui remontait très loin, qui avait une histoire riche… Une histoire qui a une suite. J'ai donc décidé d'y participer, de prendre ce chemin ». L'homme parle de la mystérieuse truffe. Il en parle avec ses mains, des mains qui travaillent la terre chaque jour. Ce fameux « BR », c'est Bernard Reynal, président de la Fédération des trufficulteurs de la Corrèze, accessoirement maire d'Astaillac, où se trouve son exploitation. Devant lui, 120 jeunes plants de chênes truffiers pointent le bout de leur feuillage caractéristique. « Nous avons planté 60 % de chênes pubescents et le reste de chênes verts. Ces derniers ont des feuilles plus petites et qui piquent », montre-t-il. De très jolis plants bien 15 / 28 16/010 Recueil des articles de Septembre 2016
Jean-Paul BATAILLE Presse trufficole du net fournis sortent de terre. Une terre aux propriétés bien particulières pour espérer trouver d'ici six ou sept ans minimum la fameuse tuber melanosporum ou truffe noire. « Il faut un terrain argilo-calcaire au pH neutre, exposé plein sud avec de la pente mais pas trop non plus, précise Bernard Reynal. Et quand on a tout ça… On n'a pas fini ». « C'est une question de passion » En effet, les statistiques ne sont pas vraiment encourageantes et Didier Celles le sait très bien. « Sur 100 arbres que vous voyez là, il y en aura entre 30 et 33 qui vont donner à coup sûr », précise-t-il sans pour autant se montrer fataliste. « Mais en travaillant, en essayant de nouvelles techniques, en les bichonnant… On doit pouvoir progresser ». D'autant plus sur un territoire où la truffe a été à une époque ramassée en quantité. « Au début du siècle dernier, il y en avait beaucoup. Les gens de la commune remontaient avec des brouettes entières. Ils en ramassaient aux abords des vignes où poussaient des chênes, raconte l'agriculteur. Puis la Première Guerre mondiale arriva. Au retour des hommes, il fallait travailler pour manger. La truffe est alors passée au second plan ». Aujourd'hui, autour d'Astaillac, une quinzaine de nouvelles truffières ont vu le jour ces deux dernières années. « Avant, c'était naturel. Maintenant, c'est de la culture. Et parvenir à cultiver un champignon. C'est extraordinaire ». En revanche, Didier Celles assure qu'il ne fait pas ça pour l'argent. « C'est une question de passion. J'ai plus de 50 ans. Il faut attendre au moins six ou sept ans avant d'avoir les premières truffes. Je serai alors proche de la retraite ». Et pourtant, cet éleveur de vaches laitières voit plus loin. « Un jour, j'aurai un peu plus de temps pour m'en occuper. J'aurai un chien. Je me promènerai avec lui. On ira se faire plaisir à la découverte d'une nouvelle truffe. Et si, par chance, il y en a quelques-unes, cela permettra éventuellement un petit complément de retraite ». Émilie Auffret 16 / 28 16/010 Recueil des articles de Septembre 2016
Jean-Paul BATAILLE Presse trufficole du net THE 8TH INTERNATIONAL WORKSHOP ON EDIBLE MYCORRHIZAL MUSHROOMS (IWEMM8) OCTOBER, 10-17, 2016, CAHORS, France CONTACT us: pierre-sourzat@orange.fr 17 / 28 16/010 Recueil des articles de Septembre 2016
Jean-Paul BATAILLE Presse trufficole du net 8 INTERNATIONAL WORKSHOP ON EDIBLE MYCORRHIZAL MUSHROOMS, 6 TAUEG conference Congress program IWEMM8 PROGRAM th SUNDAY 9 OCTOBER 17 H 00 - 20 H 00: Registration at the Congress Space, place Bessières, CAHORS, France WELCOMEPoster set-up ____________________________________________________________ th MONDAY 10 OCTOBER 7 H 30 – 8 H 00: Late registration 8 H 00 – 8 H 20: WELCOME by the President and the Secretary. 8 H 20 – 10 H 00: ORAL SESSION 1 (TAXONOMY, BIOLOGY) ← 1. 8:20 – 8:40 TRUFFLES AND THEIR CULTIVATION IN CHINA (N5) LIU Pei-Gui et al. ← 2. 8:40 – 9:00 NEW SPECIES OF EDIBLE MYCORRHIZAL MUSHROOMS IN RURAL MARKETS IN GUATEMALA (N101)FLORES ARZÚ Roberto et al. ← 3. 9:00 – 9:20 STILL A LOT MORE TO DISCOVER: A HIGH NUMBER OF MUSHROOM SPECIES NEW TO SCIENCE FOUND IN A CHIMPANZEE RESERVE IN SENEGAL (N89) ROJO DE BLAS Carlos et al. ← 4. 9:20 – 9:40 THE NEW FRONTIER FOR PRODUCTION OF PLANTS MYCORRHIZED WITH TRUFFLES (N13)ZAMBONELLI Alessandra et al. ← 5. 9:40 – 10:00 SPORE GERMINATION AND ECTOMYCORRHIZATION OF Tricholoma matsutake ON HOST PINE ROOT SYSTEM IN VITRO (N18) YAMADA Akiyoshi et al. 10 H 00 – 10 H 40: Coffee tea break 10 H 40 - 12 H 00: ORAL SESSION 2 (BIOLOGY) 18 / 28 16/010 Recueil des articles de Septembre 2016
Jean-Paul BATAILLE Presse trufficole du net 1. 10:40 – 11:00 ÉTUDE DE L’ASSOCIATION MYCORHIZIENNE IN VITRO ENTRE Tirmania nivea ET DEUX HÉLIANTHÈMES (Helianthemum lippii ET Helianthemum kahiricum) (N57) HAMZA Amina and NEFFATI Mohamed ← 2. 11:00 – 11:20 CHARACTERIZATION OF INTRA- AND EXTRACELLULAR ALKALINE PHOSPHATASE OF Terfezia claveryi CHATIN MYCELIUM (N67) MARQUÉS-GÁLVEZ J. Eduardo et al. ← 3. 11:20 – 11:40 NATURAL HOSTS AND ECTOMYCORRHIZAL MORPHOLOGY OF A JAPANESE CAESAR’S MUSHROOM (N7)ENDO Naoki et al. ← 4. 11:40 – 12:00 TRUFFLE MONITORING IN SWITZERLAND AND HUNGARY (N25) EGLI Simon et al. 12 H 00 – 13 H 00: LUNCH BREAK 13 H 00 – 13 H 40: POSTERS 13 H 40 – 15H 20: ORAL SESSION 3 (BIOLOGY, ECOLOGY) ← 1. 13:40 – 14:00 EFFET DE QUELQUES FACTEURS CLIMATIQUES SUR LA PRODUCTIVITÉ DES TERFÈS DU SAHARA SEPTENTRIONAL ALGÉRIEN (N26) BRADAI Lyès et al. ← 2. 14:00 – 14:20 KALAHARI TRUFFLE – HOST PLANT INTERACTIONS (N35) DAMES Joanna F ← 3. 14:20 – 14:40 CONTRIBUTION TO THE STUDY OF THE ECOLOGY OF FOUR BLACK TRUFFLES IN MOROCCO: PHYTOSOCIOLOGICAL AND GEOLOGICAL ASPECTS (N36)KHABAR Lahsen ← 4. 14:40 – 15:00 EVALUATING MYCORRHIZAL DIVERSITY IN CISTACEAE SHRUBS IN A COASTAL MARITIME PINE FOREST IN PORTUGAL- PRELIMINARY RESULTS (N88) CARVALHO P et al. 15 H 00 – 15 H 40: AFTERNOON BREAK 19 / 28 16/010 Recueil des articles de Septembre 2016
Jean-Paul BATAILLE Presse trufficole du net 15 H 40 – 16 H 40: ORAL SESSION 4 (ECOLOGY) ← 1. 15:40 – 16:00 TRI-PARTITE INTERACTIONS BETWEEN THE BLACK TRUFFLE (Tuber melanosporum), THE HOLM OAK (Quercus ilex) AND HERBACEOUS TRUFFLE- GROUNDS PLANTS IN MESOCOSM (N99)TASCHEN Elisa et al. ← 2. 16:00 – 16:20 SPATIAL VARIATION OF SOIL DSDNA AND ENZYME ACTIVITIES IN RELATION TO CARPOPHORE PRODUCTION AND COLLECTION IN A Tuber aestivum TRUFFLE ORCHARD IN HUNGARY (N100)BRAGATO et al. 3. 16:20 – 16:40 ECOLOGICAL FACTORS DETERMINING THE POPULATION GENETIC STRUCTURE OF THE GENUS PICOA (N44)ZITOUNI-HAOUAR Fatima El-Houaria et al. 16 H 40: Posters 17 H 45: leave for the City Hall of Cahors (15 minutes walk) 18 H 00: WELCOME BY THE MAYOR AT THE CITY HALL, Jean-Marc VAYSSOUZE, with regional and local authorities. 20 H: Buffet dinner offered by the “Comity for the Promotion of Products from the Lot” at the Congress space. ___________________________________________________________________________ th TUESDAY 11 OCTOBER 8 H 00 - 10 H 00: ORAL SESSION 5 (MOLECULAR BIOLOGY) ← 1. 8:00 - 8:20 THE GENOME OF TRUFFLES PROVIDES NEW INSIGHTS INTO THE ECTOMYCORRHIZAL EVOLUTION AND HIGHLIGHTS THE IMPORTANCE OF GENE REGULATION IN TRUFFLE AROMA (N19) MURAT Claude et al. ← 2. 8:20 – 8:40 LIFE STRATEGY AND LIFE CYCLE OF Tuber melanosporum: A PIONEER HERMAPHRODITE WITH FUNCTIONAL DIOECISM (N93) SELOSSE Marc-André et al. ← 3. 8:40 – 9:00 20 / 28 16/010 Recueil des articles de Septembre 2016
Jean-Paul BATAILLE Presse trufficole du net FIVE YEARS OF RESEARCH REVEALED THE PÉRIGORD BLACK TRUFFLE (Tuber melanosporum VITTAD.) SEXUAL REPRODUCTION STRATEGY (N43) DE LA VARGA Herminia et al. ← 4. 9:00 – 9:20 SEASONAL DYNAMICS OF Tuber melanosporum MATING-TYPE STAINS IN PRODUCTIVE SOILS (N28)BARRY Dominique et al. ← 5. 9:20 – 9:40 EVOLUTION OF Tuber melanosporum MYCELIUM CONCENTRATION IN THE SOIL THROUGHOUT THE YEAR AND EVALUATION OF FUNGAL BIODIVERSITY IN PRODUCTIVE AND NON-PRODUCTIVE TREES (N109) MORCILLO Marcos et al. ← 6. 9:40 – 10:00 SOIL TRAPS AS A TOOL FOR STUDIES OF UNDERGROUND MYCELIA OF ECTOMYCORRHIZAL FUNGI: A CASE STUDY OF Tuber aestivum (N3) GRYNDLER Milan 10 H 00 – 10 H 40: COFFEE TEA BREAK 10 H 40 - 12 H 00: ORAL SESSION 6 (CLIMATE CHANGE, FOOD CHEMISTRY, HEALTH) ← 1. 10:40 – 11:00 THE SURVIVAL OF Tuber aestivum syn. T. uncinatum MYCORRHIZA IN A FLOODED ENVIRONMENT (N50)THOMAS Paul ← 2. 11:00 – 11:20 BIOTECHNOLOGICAL ADVANCES OF THE INOCULATION WITH EDIBLE ECTOMYCORRHIZAL MUSHROOMS IN NEOTROPICAL TREES IN THE CONTEXT OF GLOBAL CHANGE (N64)PÉREZ-MORENO Jesús et al. ← 3. 11:20 – 11:40 DETERMINATION OF ANTIOXIDANT, ANTICHOLINESTERASE ACTIVITIES AND PHENOLIC COMPOSITION OF Melanogaster broomeanus BERK. (N73) DURU Mehmet Emin et al. (presentation by Aziz TÜRKOĞLU) ← 4. 11:40 – 12:00 CONTRIBUTION OF PHENOLIC ACIDS TO THE ANTI-INFLAMMATORY ACTIVITY OF EDIBLE MYCORRHIZAL MUSHROOMS (N82) TAOFIQ Oludemi et al. (presentation by Anabela MARTINS) 21 / 28 16/010 Recueil des articles de Septembre 2016
Jean-Paul BATAILLE Presse trufficole du net 12 H 00 – 13 H 00: LUNCH BREAK 13 H 00 – 13 H 40: POSTERS 13 H 40 – 15 H 40: Oral session 7 (FOOD CHEMISTRY, HEALTH, MANAGEMENT OF NATURAL POPULATIONS AND CULTIVATION) ← 1. 13:40 – 14:00 CHEMICAL CHARACTERIZATION OF FOUR WILD EDIBLE MYCORRHIZAL MUSHROOMS: THE SAME GEOGRAPHICAL ORIGIN, BUT A GREAT BIODIVERSITY (N111) REIS Filipa S et al. (presentation by Anabela MARTINS) ← 2. 14:00 – 14:20 RECENT PROGRESS OF TRUFFLE RESEARCH IN CHINA (N1) WANG Yun ← 3. 14:20 – 14:40 IN SEARCH OF LOST TRUFFLE LANDSCAPES: ANALYZING LAND COVER CHANGES IN LOT, FRANCE (N8)VAN VLEET Eric ← 4. 14:40 – 15:00 EMPIRICAL MODELS FOR MUSHROOM PRODUCTION AND DIVERSITY IN Cistus ladanifer ECOSYSTEMS WITH SPECIAL ATTENTION TO Boletus edulis (N16) HERNÁNDEZ-RODRÍGUEZ Maria et al. ← 5. 15:00 – 15:20 IMPROVING SUMMER TRUFFLE (Tuber aestivum) QUALITY BY IRRIGATION REGULATION (N56)DANAY Ofer et al. ← 6. 15:20 – 15:40 ECTOMYCORRHIZAL FORMATION OF Tricholoma matsutake, T. bakamatsutake, AND T. fulvocastaneum ON PINE AND OAK SEEDLINGS IN VITRO AND CHLAMYDOSPORE FORMATION OF T. bakamatsutake (N45) KAWAI Masataka et al. (presentation by Takashi YAMANAKA) 15 H 40 - 17 H 00: Afternoon break and mushroom exhibition by the Mycological Society of Périgord (Société mycologique du Périgord). 17 H 00: leave for visiting truffle plantation in Lalbenque area Exhibition of truffle hunting with a trained pig. 19 H 30: Reception in the City Hall of Lalbenque Welcome address by the mayor, Jacques POUGET Aperitif offered by the municipality Buffet dinner offered by the Truffle growers association of Lalbenque. 22 / 28 16/010 Recueil des articles de Septembre 2016
Jean-Paul BATAILLE Presse trufficole du net ___________________________________________________________________________ th WEDNESDAY 12 OCTOBER 8 H 00 - 10 H 00: ORAL SESSION 8 (MANAGEMENT OF NATURAL POPULATIONS AND CULTIVATION) ← 1. 8:00 – 8:20 Cantharellus lutescens AND Hydnum albidum – POTENTIAL NEW COMMERCIAL FUNGI SPECIES IN CROATIA (N76) ZGRABLIĆ Željko and BRENKO Anton ← 2. 8:20 – 8:40 EDIBLE ECTOMYCORRHIZAL MUSHROOMS: THE NEW CALEDONIAN ORE (N81) DUCOUSSO Marc et al. ← 3. 8:40 – 9:00 CULTIVATION OF Tuber melanosporum IN ABANDONED PASTURES: PERSISTENCE OF THE FUNGUS AND FREQUENCY OF THE TWO COMPATIBLE MATING TYPES (N87)FISCHER Christine R et al. ← 4. 9:00 – 9:20 MYCORRHIZAL SYNTHESIS BETWEEN Tuber spp. AND MICROPROPAGATED PLANTS AND SEEDLINGS OF Castanea sativa IN NURSERY: EFFECTS ON GROWTH AND PHYSIOLOGICAL PARAMETERS. (N9) ÁLVAREZ-LAFUENTE A et al. ← 5. 9:20 – 9:40 COMPARING THE MYCORRHIZATION DYNAMICS OF DIFFERENT TRUFFLES SPECIES ON PUBESCENT OAK (N11) MABRU Dominique et al. ← 6. 9:40 – 10:00 PRODUCTION DE PLANTS DE PIN D’ALEP MYCORHIZÉS PAR DEUX ESPÈCES DE TRUFFES DU DÉSERT D’ALGÉRIE : PERSPECTIVES D’APPLICATION DANS LE REBOISEMENT DES RÉGIONS STEPPIQUES. (N14)FORTAS Zohra and ZITOUNI-HAOUAR Fatima El-Houaria 10 H 00 – 10 H 40: COFFEE TEA BREAK and mushroom exhibition by the Mycological Society of Périgord (Société mycologique du Périgord). 10 H 40- 12 H 00: ORAL SESSION 9 (CULTIVATION) 23 / 28 16/010 Recueil des articles de Septembre 2016
Jean-Paul BATAILLE Presse trufficole du net ← 1. 10:40 – 11:00 USING MYCORRHIZA HELPER BACTERIA TO ENHANCE MYCORRHIZATION BETWEEN Cistus ladanifer AND Boletus edulis: IMPLICATIONS FOR THE DOMESTICATION OF THIS CHARISMATIC FUNGI (N20)MEDIAVILLA Olaya et al. ← 2. 11:00 – 11:20 REPEATED FRUITING OF YELLOW CHANTERELLE IN POT CULTURE (N21) OGAWA Wakana et al. (presentation by Akiyoshi YAMADA) ← 3. 11:20 – 11:40 ARGENTINA, NEW AREA FOR TRUFFLE CULTIVATION IN THE SOUTHERN HEMISPHERE (N30)BARROETAVEÑA Carolina et al. ← 4. 11:40 – 12:00 PRODUCTION OF HIGH QUALITY EDIBLE MUSHROOM PLANTS UNDER ISO 9001 QUALITY LABEL AND THE RESULTS IN EDIBLE MUSHROOM ORCHARD®. (N32) ROBIN Bruno et al. ← 12 H 00 – 13 H 00: LUNCH BREAK ← 13 H 00 – 13 H 40: POSTERS AND MUSHROOM EXHIBITION by the Mycological Society of Périgord (Société mycologique du Périgord). 13 H 40 – 16 H 00: Oral session 10 (CULTIVATION) ← 1. 13:40 – 14:00 PLANTATION CANDIDATES: MYCORRHIZAL SYNTHESES BETWEEN Lactarius spp. Section Deliciosi AND Pinus spp IN SOUTHWESTERN CHINA (N47)WANG Ran et al. ← 2. 14:00 – 14:20 ADVANCES IN THE CULTIVATION OF SAFFRON MILK CAPS AND TRUFFLES IN NEW ZEALAND (N48) GUERIN-LAGUETTE Alexis and WANG Yun ← 3. 14:20 – 14:40 AXENIC MYCORRHIZAL SYNTHESIS OF EDIBLE ECTOMYCORRHIZAL FUNGI WITH FIVE CISTACEAE SPECIES (N51)MARTINS R et al. ← 4. 14:40 – 15:00 OPTIMIZATION OF CULTURE MEDIUM COMPOSITION FOR THE MYCELIAL 24 / 28 16/010 Recueil des articles de Septembre 2016
Jean-Paul BATAILLE Presse trufficole du net INOCULUM PRODUCTION OF THE DESERT TRUFFLE Terfezia claveryi CHATIN (N65)ARENAS Francisco et al. ← 5. 15:00 – 15:20 PROGRESS REPORT ON TRUFFLE CULTIVATION IN TURKEY (N52) TÜRKOĞLU Aziz and SOURZAT Pierre ← 6.15:20 – 15:40 TAMING THE TRUFFLE (Tuber melanosporum) LEARNINGS FROM TRUFFLE GROWERS’ PRACTICES FOR RESEARCH AND TRUFFLE PRODUCTION (N84) AUMEERUDDY-THOMAS Yildiz et al. ← 7. 15:40 – 16:00 PERMA-TRUFFICULTURE : A NEW CHANCE FOR THE CULTIVATION OF TRUFFLES (N42)CHEVALIER Gérard 16 H 00-17 H 00: Afternoon break and mushroom exhibition by the Mycological Society of Périgord (Société mycologique du Périgord). 17 H 00: leave for visiting the Truffle Research Centre of Cahors-Le Montat 18 H 10: presentation and visit of truffle experimental plantations. 19 H 30: wine tasting and buffet dinner offered by the “Agricultural and Environmental High School of Le Montat” ___________________________________________________________________________ th THURSDAY 13 OCTOBER 8 H 00 -10 H 00: ORAL SESSION 11 (CULTIVATION) ← 1. 8:00 – 8:20 CULTURTRUF: A NATIONAL PROJECT AIMING AT DETERMINING THE OPTIMAL HYDRIC POTENTIAL (N80) MURAT Claude et al. (presentation by Michel TOURNAYRE) ← 2. 8:20 – 8:40 SOIL WATER POTENTIAL RELATION TO TRUFFLE PRODUCTIVITY (N24) COLINAS Carlos et al. ← 3. 8:40 – 9:00 NATIVE BENEFICIAL BACTERIA IMPROVE DESERT TRUFFLE MYCORRHIZAL PLANT PRODUCTION AT SEMI-INDUSTRIAL SCALE (N69) 25 / 28 16/010 Recueil des articles de Septembre 2016
Jean-Paul BATAILLE Presse trufficole du net NAVARRO-RÓDENAS Alfonso et al. ← 4. 9:00 – 9:20 CHARACTERIZATION OF A YOUNG BURGUNDY TRUFFLE PLANTATION (N70) GOLLOTE Armelle and GUÉRIN Corentin ← 5. 9:20 – 9:40 A REPORT ON THE FEASIBILITY OF CULTIVATING TRUFFLES IN FORESTED LANDS (N71)PRINCE Raymond ← 6. 9:40 – 10:00 ADVANTAGE OF MYCORRHIZED PLANTS PRODUCED IN SOILLESS CONDITIONS FOR THE OCCURRENCE OF EDIBLE FRUITING-BODIES IN PLANTATION: THE EXAMPLE OF Lactarius deliciosus ASSOCIATED TO PINES (N78)MOUSAIN Daniel et al. 10 H 00 – 10 H 40: COFFEE TEA BREAK 10 H 40 - 12 H 00: SESSION 12 (CULTIVATION) ← 1. 10:40 – 11:00 GROWING TRUFFLES IN TERRA AUSTRALIS (N79) STAHLE Peter (presentation by Alexis GUERIN-LAGUETTE) ← 2. 11:00 – 11:20 A PERSPECTIVE ON THE NORTH AMERICAN TRUFFLE GROWERS’ ASSOCIATION (N103)BRUHN Johann et al. ← 3. 11:20 – 11:40 TRUFFICULTURE IN THE SOUTH OF FRANCE: HISTORY OF THE PRODUCTION, CULTIVATION AND TECHNICAL PROGRESS (N59) SOURZAT Pierre ← 4. 11:40 – 12:00 SUCCESSES AND CHALLENGES FOR THE BRITISH COLUMBIA TRUFFLE INDUSTRY (N96) BERCH Shannon M and GAMIET Sharmin (presentation by Johan BRUHN) 12 H 00 – 13 H 00: LUNCH BREAK 13 H 00 – 13 H 40: POSTERS 13 H 40 – 15 H 40: Oral session 13 (MYCOTOURISM, RURAL ECONOMY & OTHERS) 26 / 28 16/010 Recueil des articles de Septembre 2016
Jean-Paul BATAILLE Presse trufficole du net 1. 13:40 – 14:00 PSYCHOGRAPHIC CHARACTERISTICS OF MYCOTOURISTS IN CASTILLA Y LEÓN (SPAIN) (N41)LATORRE Joaquín and MARTÍNEZ-PEÑA Fernando ← 2. 14:00 – 14:20 THE « MUSHROOM TERRITORY »: A TERRITORIAL DEVELOPMENT APPROACH (N34)RONDET Jean and MARTÍNEZ-PEÑA Fernando ← 3. 14:20 – 14:40 MUSHROOM RESOURCES CAN DRIVE RURAL DEVELOPMENT: THE CASE OF SORIA, SPAIN (N40)MARTÍNEZ-PEÑA Fernando ← 4. 14:40 – 15:00 THE LAW OF ONE PRICE IN MUSHROOM MARKETS. THE SPANISH CASE (N102) ALFRANCA Oscar et al. ← 5. 15:00 – 15:20 1986-2016: STATE OF THE ART OF THREE DECADES OF RESEARCH ON AROMAS OF TRUFFLES (110)TALOU Thierry ← 6. 15:20 – 15:40 EUROPEAN TRUFFLE CULTIVATION WITH THE “GROUPEMENT EUROPÉEN TRUFFE ET TRUFFICULTURE” (GETT) OR EUROPEAN GROUP ON TRUFFLE AND TRUFFLE CULTIVATION (N97)SAVIGNAC Jean-Charles 15 H 40 – 16 H 40 Afternoon break 16 H 40 – 18 H 40: CLOSING SESSION 14 HIGHLIGHTS & DISCUSSION (Claude MURAT & Jesús PÉREZ-MORENO) PRESENTATION of IWEMM9 in Mexico (Jesús PÉREZ-MORENO) PRESENTATION of the next TAUESG conference (Johann BRUHN) Conclusion by Pierre SOURZAT Post-congress program As some outdoor excursions depend on weather conditions, in particular the fungal foray will require sufficient rainfall a couple of weeks before the congress, we may operate last minute changes. th FRIDAY 14 OCTOBER 27 / 28 16/010 Recueil des articles de Septembre 2016
Jean-Paul BATAILLE Presse trufficole du net Excursions: visit of the town of Sarlat and visit of the Périgord noir. Visit of plots dedicated to the production of Boletus edulis and Boletus aereus. Visit of the Musée du champignon (mushroom museum) at Villefranche de Périgord. Wine tasting and buffet dinner at the CAHORS VILLA MALBEC. th SATURDAY 15 OCTOBER Excursions: discovering Cahors city and its wine area. Visit of a truffle farm involved in agri-tourism. Wine tasting in a famous château “LE CEDRE” at Vire sur Lot. Foie gras and gourmet products tasting with different kind of wines at “La Mémé du Quercy » (10 km at the north of Cahors). h SUNDAY 16 OCTOBER Excursions: Saint-CirqLapopie (typical Middle-Age village), Cabrerets (prehistoric cave paintings, 30 000 year-old). Fungal foray in “forêt domaniale” (public forest) between Tour de Faure and Saulhiac-sur- Célé (Lactarius deliciosus, Lactarius sanguifluus, Tricholoma goniospermum, etc.) th MONDAY 17 OCTOBER Excursions: visit of the nursery of truffle mycorrhizal seedlings of AGRI-TRUFFE in Langon (Gironde).Tasting of Bordeaux wines in a famous château. 28 / 28 16/010 Recueil des articles de Septembre 2016
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