Priorités politiques 2010-2012 - Comité des Régions - Committee of the Regions
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Photo en couverture : immeuble Jacques Delors © bureaux d’architecture Atelier Paul Noel sprl - Art & Build s.a. Photographe Marc Detiffe
TABLE DES MATIÈRES Comité des régions, Priorités politiques 2010-2012 ■ Avant-propos de Mercedes Bresso, Présidente du Comité des régions : Donner la mesure d’une nouvelle stature institutionnelle 2 ■ Déclaration de Ramón Luis Valcárcel Siso, Premier vice-président du Comité des régions : L’Europe se construit dans la solidarité 3 ■ Déclarations des Présidents des groupes politiques 4 ■ 10 Priorités d’action 6 ■ Les commissions du Comité des régions 8 ■ Les réseaux du Comité des régions 12 Jerzy Zająkała Flo Clucas Michael Schneider Mercedes Bresso Ramón Luis Valcárcel Siso Karl-Heinz Klär
AVANT-PROPOS DE MERCEDES BRESSO DONNER LA MESURE D’UNE NOUVELLE STATURE INSTITUTIONNELLE Les années 2010-2012 constituent des charnières dans la dynamique d’intégration européenne, au sortir d’une crise aux conséquences sociales et financières lourdes pour nos concitoyens. Un agenda communautaire chargé se profile, avec la montée en régime de la stratégie Europe 2020 pour “une croissance intelligente, durable et inclusive”, les négociations du futur budget européen et des grandes réformes, comme celles de la politique de cohésion et de la politique agricole commune. Ces échéances offriront de multiples occasions au Comité des régions de donner la mesure de sa nouvelle stature institutionnelle, héritée du Traité de Lisbonne, et de promouvoir la gouvernance à multi-niveaux. Le Comité a depuis toujours soutenu une Commission forte, en tant que moteur de l’intégration européenne et gardienne de l’intérêt général communautaire. Nous resterons donc son allié objectif et davantage encore dans le contexte actuel. Mais nous serons aussi amenés à renforcer notre coopération avec le Parlement européen et à dialoguer plus régulièrement avec le Conseil, sans oublier bien entendu les autres institutions. L’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne et la nouvelle organisation des responsabilités au sein de l’Union européenne sont maintenant effectives. Il est important que le Comité exerce pleinement les nouvelles com- pétences qui lui ont été données et qu’il explore toutes les potentialités. Dans l’immédiat, trois sujets s’y prê- teront particulièrement : la cohésion territoriale, l’initiative citoyenne, et le contrôle du principe de subsidiarité. En tant qu’élus locaux et régionaux, nous devrons actionner le levier que représente l’instauration d’un nouvel objectif de cohésion territoriale pour protéger la politique de cohésion des tentatives de renationalisation ou d’affaiblissement. Ainsi, nous continuerons de veiller au maintien d’une politique régionale à l’intention de toutes les régions européennes et de réclamer des analyses d’impact territorial en amont et en aval de l’adop- tion des nouvelles législations communautaires. Par ailleurs, je crois qu’il est temps de concrétiser “l’initiative citoyenne” que nous avons promis à nos conci- toyens. Nous savons que nos collectivités peuvent jouer un rôle catalyseur et fédérateur de telles initiatives. Le Comité des régions s’emploiera donc, avec le Parlement européen, à en faire un outil au bénéfice du renfor- cement de la construction européenne. Enfin, pour ce qui est du principe de subsidiarité, notre ambition est d’avoir le moins possible recours à la dimension “coercitive” de la subsidiarité mais de s’assurer que la phase en amont d’une proposition législative réponde déjà aux exigences d’implication partenariale des collectivités territoriales. Sur un grand nombre de sujets, il nous faudra travailler ensemble avec tous les niveaux de gouvernance pour aboutir à l’adoption de règles européennes plus claires et donc plus facilement applicables. Nous veillerons, de manière tatillonne s’il le faut, à ce que les collectivités territoriales, responsables de la gestion et du financement de pans essentiels des secteurs couverts par les futures réformes soient parties prenantes à la décision et dans la mise en œuvre. Á ce titre, la conclusion de Pactes territoriaux pour Europe 2020 constituera un test de notre capacité à créer un mouvement de mobilisation, non seulement à l’échelle européenne mais aussi dans les Etats membres. Nous devons garder à l’esprit que la gouvernance à multi-niveaux est pour l’Union européenne une garantie d’efficacité autant que de démocratie, alors qu’elle a plus que jamais besoin de nouvelles régulations pour pratiquer en son sein et promouvoir dans le reste du monde un modèle de développement plus durable et plus solidaire. A ce titre, je poursuivrai au nom du Comité des régions le dialogue politique entamé avec les pays partenaires de l’UE. Je pense notamment au Pacte des maires sur le dépassement des objectifs post-Kyoto qui vient d’être étendu à la Conférence des maires américains, et aussi à l’Assemblée régionale et locale euro-méditerra- néenne où nous disposons d’un formidable levier pour illustrer concrètement les solidarités autour du bassin méditerranéen au-delà de la diplomatie des États. Mercedes BRESSO, Présidente du Comité des régions, Conseillère régionale du Piémont (PSE/IT) 2 Avant-propos de Mercedes Bresso : Donner la mesure d’une nouvelle stature institutionnelle
DÉCLARATION DE RAMÓN LUIS VALCÁRCEL SISO L’EUROPE SE CONSTRUIT DANS LA SOLIDARITÉ Les priorités politiques du Comité des régions coïncident avec les préoccupations des collectivités régio- nales et locales – et de tous les Européens – en ce qui concerne la capacité d’assurer la relance économique de notre continent et de faire face aux problèmes sociaux et environnementaux qui sont prioritaires dans nos agendas politiques. La crédibilité de l’Union européenne se mesure à l’aune de sa capacité de réaction, principalement dans les moments de difficulté, et les autorités régionales et locales sont préparées – par l’intermédiaire du CdR – à jouer le rôle qui est le leur avec les autorités de Bruxelles, en vue de mettre au point conjointement les instruments les plus adéquats pour le renforcement de notre projet commun, à savoir un projet axé sur le développement socio-économique durable et équilibré de notre continent. Aucune grande réforme de l’Union européenne ne pourra être menée sans un véritable “engagement commun” des différents niveaux de gouvernance existant en Europe : depuis le cadre financier pluriannuel jusqu’à la réforme des politiques européennes comme la PAC ou la politique régionale, et au moyen des outils proposés par la stratégie Europe 2020, les autorités régionales et locales sont appelées à jouer dans leur ensemble un rôle dynamique qui constitue une véritable valeur ajoutée pour l’UE. En particulier, nous allons débattre du cadre financier de l’UE et lutter pour que le budget de l’Union soit un budget solidaire, dès lors que ce principe figure au centre du processus d’intégration européenne, tout à la fois raison d’être du passé et point de référence pour l’avenir. De notre point de vue, les fonds consacrés à la politique régionale représentent non une “dépense” budgétaire, mais bien un véritable “investissement” stratégique tourné vers l’avenir, surtout dans cette phase de difficultés économiques. Nous allons également approfondir les instruments prévus par le Traité de Lisbonne, en particulier pour ce qui concerne l’amélioration de la gouvernance européenne au moyen d’une législation communautaire “inclusive”, c’est-à-dire une législation respectueuse des principes de subsidiarité et de proportionnalité, que nous allons promouvoir en collaboration avec les parlements régionaux associés au contrôle de la subsidia- rité. Nous défendrons ces principes en accomplissant notre tâche d’analyse territoriale, tout au long de la première phase de gestation des instruments législatifs européens. La cohésion territoriale sera notre fil conducteur ainsi que notre horizon, de sorte qu’elle représente un objectif commun pour toutes les autorités régionales et locales, créateur d’une valeur ajoutée européenne dans tous les aspects de la coopération : transfrontalière, interrégionale, au sein de l’UE ou à ses frontières orientales ou méditerranéennes. L’Europe se construit dans la solidarité. Ramón Luis VALCÁRCEL SISO, Premier vice-président du Comité des régions, Président de la Communauté autonome de Murcie (PPE/ES) Déclaration de Ramón Luis Valcárcel Siso : L’Europe se construit dans la solidarité 3
DÉCLARATIONS DES PRÉSIDENTS GROUPE PSE Comité des Régions DES GROUPES POLITIQUES Groupe du Parti des Socialistes Européens (PSE) La crise financière, économique et sociale que l’Europe traverse depuis 2008 et dont les conséquences devront être traitées dans les années à venir constitue un véritable test de résistance pour l’in- tégration européenne. Les avancées réalisées dans ce domaine au cours des vingt dernières années – à commencer par l’euro – sont en jeu. Le risque de revenir à un pur intergouvernementalisme, à savoir à un système dans lequel quelques chefs d’État ou de gou- Groupe du Parti Populaire vernement font passer des accords conclus à huis clos, se dessine. Européen (PPE) Il est donc important aujourd’hui que le Comité des régions campe fermement sur ses fondamentaux : nous devons continuer En 2010, le lancement de la stratégie Europe 2020 pour une à renforcer l’appropriation politique et citoyenne de l’intégration croissance intelligente, durable et inclusive ainsi que les réflexions européenne en optimalisant la participation des régions et des sur l’avenir du budget et de la politique régionale ont été au villes au processus décisionnel de l’UE. En outre, il importe de cœur de nombreuses décisions et propositions importantes de mettre en place une politique européenne de cohésion forte, l’UE. Dans la mesure où ces initiatives ont un rôle central dans capable de rendre l’Union européenne visible, concrète sur le les plans de relance de l’UE, il est indispensable de les mettre en terrain et accessible à l’ensemble des collectivités territoriales œuvre en coopération aves les collectivités locales et régionales. de l’UE désireuses de poursuivre leur développement dans une C’est pourquoi le groupe PPE du Comité des régions vit pour perspective européenne. l’instant une période d’activité intense et passionnante. Toutefois, la situation actuelle est aussi une occasion pour Notre groupe se réjouit que la capacité des villes et des régions l’Union européenne de franchir d’importantes étapes qualita- à stimuler la croissance et le développement ait été reconnue tives, reprises pour nombre d’entre elles dans la résolution rela- tive aux priorités 2011 adoptée par le CdR le 2 décembre 2010. à un moment où l’Europe est toujours en train de se remettre Notre conviction est que l’Union européenne doit revenir sur la de la crise financière. Toutefois, notre tâche ne s’arrête pas là. Le tendance au laissez-faire et à la dérégulation qu’elle a manifestée groupe PPE va donc continuer à faire progresser ses idées sur par le passé. En lieu et place de celle-ci, nous souhaiterions que les pactes territoriaux dans le cadre de la mise en œuvre de l’UE devienne une pionnière mondiale en matière de réglemen- la stratégie Europe 2020 afin de s’assurer que les collectivités tation financière, qu’elle place l’intérêt général et public à l’avant- locales y sont suffisamment associées. Il est important de veiller plan. Nous avons besoin d’un budget européen qui corresponde à une bonne articulation entre la politique de cohésion et cette aux engagements pris dans le traité de Lisbonne ; l’Union eu- stratégie. Forte de son approche décentralisée et de son sys- ropéenne doit disposer de ressources budgétaires propres et tème intégré de gouvernance à plusieurs niveaux, la politique de non dépendre des marchandages de dernière minute des États cohésion doit être considérée comme un instrument financier membres. Il nous faut progresser dans la révision de notre mo- important à la fois pour sortir de la crise et pour garantir la dèle de croissance vers une approche plus durable. Nous sou- poursuite du développement territorial et de la croissance. À haitons par ailleurs que l’Union européenne prenne des mesures l’heure où progressent les discussions sur l’avenir de la politique concrètes en faveur du progrès social. de cohésion après 2013, le groupe PPE du CdR insiste pour que celle-ci reste une politique forte, à part entière. Plus particulièrement, cela veut dire appliquer une clause sociale horizontale qui veille à ce que la réglementation européenne Par ses événements et séminaires hors siège, ainsi que par l’in- tienne compte des exigences liées à la promotion d’un niveau termédiaire du groupe de travail Europe 2020 que nous avons d’emploi élevé, à la garantie d’une protection sociale adéquate, à récemment créé, notre groupe veille à ce que les régions et la lutte contre l’exclusion sociale, à un haut degré d’éducation et les villes jouent un rôle actif dans l’élaboration et la mise en de formation et à la protection de la santé des personnes et ne œuvre des initiatives phares sur le terrain. Nous allons égale- limite en aucune façon l’exercice des droits fondamentaux. Cela ment poursuivre nos activités qui attirent chaque année au CdR passe par l’adoption d’une approche volontariste et territoriale des homologues politiques, des journalistes des médias locaux de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale qui s’appuierait et régionaux et des étudiants, afin de promouvoir les valeurs sur les Fonds structurels. Cela signifie créer la clarté et la sécurité de la coopération territoriale et la participation des collectivités juridique autour de ce qui apparaît toujours aujourd’hui comme territoriales au processus de prise de décision de l’UE. le trou noir de l’UE en matière de services d’intérêt général. Michael SCHNEIDER, Karl-Heinz KLÄR, Président du groupe PPE du CdR Président du groupe PSE du CdR Secrétaire d’Etat aux Affaires européennes du Land de Saxe- Secrétaire d’Etat aux Affaires européennes et fédérales Anhalt et représentant plénipotentiaire auprès de l’Etat fédéral (DE) du Land de Rhénanie-Palatinat (DE) 4 Déclarations des Présidents des groupes politiques
Alliance of Liberals and Democrats for Europe Alliance des Démocrates et des Libéraux pour l'Europe Groupe de l’Alliance des Groupe Alliance Européenne (AE) Démocrates et Libéraux Le CdR doit être innovateur, interactif et influent. pour l’Europe (ADLE) En notre qualité de représentants élus des collectivités locales Si l’on veut que l’Europe ait une signification pour les citoyens, et régionales européennes, il nous revient de faire entendre elle doit aller au-devant d’eux. Elle doit devenir la championne une voix forte, représentative et influente au sein du processus des collectivités ; la famille inclusive qui fournit des moyens, non décisionnel de l’UE. À cette fin, nous devons innover, tant dans celle qui limite ; l’ami qui écoute, non celui qui ignore. nos méthodes de communication et dans la manière dont nous ciblons notre message que dans la nature de nos relations avec Parce que les citoyens sont l’Europe. Nos communautés, les citoyens qui vivent dans nos régions. qu’elles soient rurales ou urbaines, maritimes ou de montagne, grandes ou petites, sont le moteur principal de son succès. Le Au cours des prochaines années, des débats fondamentaux Comité des régions, dont les membres sont quotidiennement auront lieu sur des questions d’une importance capitale pour en contact direct avec les citoyens, constitue un élément essen- nos citoyens. Le futur budget doit être ciblé de telle manière tiel du bien-être futur de l’Europe. qu’il contribue à réduire les disparités interrégionales au sein de l’Union européenne. S’agissant de la politique agricole com- Le groupe ADLE se félicite de ce contact et encourage tous mune, elle devra veiller à l’avenir à ce que l’UE puisse subvenir ceux qui ne font pas partie du cadre institutionnel à y parti- à ses besoins et assurer aux communautés rurales et aux agri- ciper. Le prix ADLE des LeaDeRs, instauré dans le cadre de culteurs européens des revenus décents. L’Union européenne ce processus, a réuni de nombreuses personnes à Bruxelles à doit tirer parti de ses diversités linguistique et culturelle et les l’occasion d’une cérémonie destinée à rendre hommage à des promouvoir activement. réalisations importantes dans de nombreux domaines d’acti- vité. Des conseillers locaux et régionaux ainsi que des simples Pour faire en sorte de pouvoir réaliser nos objectifs ambitieux, citoyens ont été mis à l’honneur pour leur contribution à l’idéal il importe d’encourager tous les citoyens, jeunes ou moins européen au sein de leurs collectivités respectives. jeunes, à prendre part au débat sur l’Union européenne et ce qu’elle signifie pour eux. Nous devons influencer nos par- Toutes ces personnes possèdent une expérience et des capaci- tenaires dans le processus décisionnel de l’UE ; le Parlement tés permettant de promouvoir le rôle du citoyen dans les insti- européen, la Commission et les États membres doivent com- tutions de l’UE. Le groupe ADLE veille à ce que cette expertise mencer à écouter les régions, les autorités locales, les villes et ne soit pas perdue en créant un réseau réunissant tous ceux les communautés afin de vraiment lancer un véritable dialogue qui ont été nominés pour un prix. Ce réseau sera au service du sur notre avenir. Comité des régions et grandira année après année. À l’occasion de la prochaine édition, nous ouvrirons une catégorie pour les personnes qui ne sont affiliées à aucun parti. Nous voulons voir le citoyen au cœur de l’Europe, mais nous voulons également voir l’Europe au cœur de nos collectivités territoriales. Dans les discussions sur le budget, la cohésion et la politique rurale qui se tiendront au cours des deux prochaines années, la proximité des citoyens de l’Union européenne, sera le facteur qui assurera un soutien à l’UE ou déterminera un refus total ou partiel. Il est de la plus haute importance de développer la citoyenneté et la place du citoyen dans la struc- ture européenne. Flo CLUCAS, Présidente du groupe ADLE du CdR Jerzy ZAJĄKAŁA, Adjointe au maire de la ville de Liverpool, chargée du déve- Président du groupe AE du CdR loppement économique et des questions européennes (UK) Maire de Łubianka (PL) Déclarations des Présidents des groupes politiques 5
10 PRIORITÉS D’ACTION 1. Le futur budget européen Grâce au travail de sa commission ad hoc, le CdR fera entendre les préoccupations et les propositions des autorités locales et régionales dans une négociation majeure mais difficile, compte tenu de la crise. Il devra travailler en étroite liaison avec le Parlement et suivre de très près ce que font la Commission et le Conseil. 2. La gouvernance de la stratégie Europe 2020 Europe 2020 constitue la ligne d’horizon des 10 prochaines années pour l’UE et pour les collectivités territoriales. Le CdR mettra l’accent sur la gouvernance d’Europe 2020 comme condition du succès à venir : les Pactes territoriaux pour définir et mettre en œuvre les plans nationaux de réforme, la prise en compte de la contribution des collectivités dans les initiatives-phares. La plate- forme Europe 2020 permettra d’animer le suivi et de participer aux échanges de bonnes pratiques. 3. La politique de cohésion Les mois à venir sont jalonnés de multiples rendez-vous, conférences et avis, au cours desquels la nouvelle stature du CdR et le «lobby des régions» pourront encore s’affirmer, en mettant l’accent sur des propositions précises pour rendre la politique de cohésion encore plus efficace et en défendant sa valeur ajoutée au sein des politiques de l’UE. Sujet majeur de mobilisation pour les membres aux niveaux local, régional et national, le CdR relaiera leur effort au niveau européen. 4. Le changement climatique et l’énergie Ce sont deux priorités qui visent le même but d’un développement plus durable. Les autorités locales et régionales sont déjà très actives sur le terrain. Pour le CdR, il s’agit de promouvoir leur rôle au niveau global, leur donner une plus grande visibilité et s’assurer d’une meilleure cohérence. Le monitorage du processus représente pour le CdR un gros travail de coordination interne et externe. 5. La réforme de la politique agricole commune PAC Le CdR entend pousser la dimension territoriale des deux piliers de la future PAC et renforcer les synergies entre les politiques de développement rural et de cohésion. Il veillera à ce que l’autre grande politique de l’UE soit encore plus orientée vers les besoins de nos concitoyens, qu’ils soient producteurs ou consommateurs. 6 10 Priorités d’action
6. La relance du Marché unique Elle aura des retombées majeures pour les collectivités, notamment les marchés publics, les services d’intérêt général, le tissu économique de PME et de l’économie sociale. 7. La gouvernance à multi-niveaux Le Livre blanc a marqué les esprits et on ne compte plus les exemples où la gouvernance à multi-niveaux progresse. Le CdR doit s’engager vers un suivi plus systématique et préparer une charte pour sceller ce processus. 8. L’initiative citoyenne Bien que ce nouvel instrument du Traité de Lisbonne se mette en place lentement, le CdR s’emploiera à aider les collectivités à jouer leur rôle catalyseur et fédérateur au bénéfice de la construction européenne. 9. La politique de voisinage Le CdR s’engagera fermement pour faire de l’ARLEM en Méditerranée et du Partenariat oriental, des instruments de dialogue et de coopération au service de la solidarité, au-delà de la diplomatie des États. 10. Le Sommet 2012 des villes et des régions Le Sommet aura lieu au printemps 2012 alors que le Danemark exercera la présidence de l’UE. Conçu dans la perspective de RIO + 20, il aura pour thème la qualité de vie urbaine. Cet événement, à plusieurs dimensions, permettra de montrer comment les autorités locales et régionales à travers leurs choix architecturaux, énergétiques, économiques, culturels, et autres peuvent donner aux citoyens un cadre de vie, de travail et de participation démocratique adapté aux défis du XXIe siècle. 10 Priorités d’action 7
LES COMMISSIONS DU COMITÉ DES RÉGIONS Commission de la citoyenneté, de la gouvernance, des affaires institutionnelles et extérieures (CIVEX) ➔ http ://www.cor.europa.eu/civex or contact civex@cor.europa.eu PRÉSIDENT : Luc VAN DEN BRANDE (PPE/BE) Président de l’Agence de liaison Flandre-Europe PREMIÈRE VICE-PRÉSIDENTE : Sonia MASINI (PSE/IT) Présidente de la province de Reggio d’Émilie SECOND VICE-PRÉSIDENT : Theodoros GKOTSOPOULOS (PSE/EL) Conseiller municipal de la ville de Pallini, en Attique • Espace de liberté, de • Mise en œuvre du traité sur l’UE sécurité et de justice • Politique de voisinage, • Politique d’immigration, asile et visas partenariat oriental et politique • Charte des droits fondamentaux de l’UE méditerranéenne de l’UE • Citoyenneté active • Coopération décentralisée pour le développement • Décentralisation • Élargissement (les questions globales • Gouvernance qui ne sont pas couvertes par les • Mieux légiférer (y compris la réduction groupes de travail du Bureau). des charges administratives) Commission de la politique de cohésion territoriale (COTER) ➔ http ://www.cor.europa.eu/coter or contact coter@cor.europa.eu PRÉSIDENT : Michel DELEBARRE (PSE/FR) Maire de Dunkerque PREMIER VICE-PRÉSIDENT : Marek WOŹNIAK (PPE/PL) Maréchal de la voïvodie de Grande-Pologne SECONDE VICE-PRÉSIDENTE : Pauliina HAIJANEN (PPE/FI) Membre de l’exécutif du conseil municipal de Laitila • Cohésion économique, • Logement sociale et territoriale • Transport, y compris les RTE-T • Fonds structurels • Macro-régions • Aménagement du territoire • Coopération territoriale, • Politique urbaine y compris les GECT 8 Les commissions du Comité des régions
Commission de la politique économique et sociale (ECOS) ➔ http ://www.cor.europa.eu/ecos or contact ecos@cor.europa.eu PRÉSIDENT : Arnoldas ABRAMAVICIUS (PPE/LT) Maire et membre du conseil municipal de la commune-district de Zarasai PREMIÈRE VICE-PRÉSIDENTE : Nicola BEER (ADLE/DE) Secrétaire d’État aux affaires européennes, ministère de la justice, de l’intégration et des affaires européennes du land de Hesse SECONDE VICE-PRÉSIDENTE : Catarina SEGERSTEN LARSSON (PPE/SE) Membre du conseil du comté du Värmland • Emploi • Innovation • Politique sociale • Politique économique et monétaire • Protection sociale • Marché intérieur • Égalité des chances • Questions relatives à l’OMC • Politique de l’entreprise, concurrence et fiscalité Commission de l’éducation, de la jeunesse, de la culture et de la recherche (EDUC) ➔ http ://www.cor.europa.eu/educ or contact educ@cor.europa.eu PRÉSIDENT : Alin Adrian NICA (ADLE/RO) Maire de Dudeştii Noi PREMIER VICE-PRÉSIDENT : Norbert KARTMANN (PPE/DE) Député au Parlement du land de Hesse SECOND VICE-PRÉSIDENT : Henning JENSEN (PSE/DK) Maire de la ville de Næstved • Jeunesse • Multilinguisme et promotion • Sports des langues minoritaires • Éducation • Recherche et technologie • Stratégie d’information et de • Société de l’information et réseaux communication de l’UE transeuropéens en matière de télécommunications • Apprentissage tout au long de la vie et formation • Communications, industrie de l’audiovisuel et technologies des médias • Culture et diversité culturelle Les commissions du Comité des régions 9
Commission de l’environnement, du changement climatique et de l’énergie (ENVE) ➔ http ://www.cor.europa.eu/enve or contact enve@cor.europa.eu PRÉSIDENT : Ilmar REEPALU (PSE/SE) Conseiller municipal de Malmö PREMIER VICE-PRÉSIDENT : Ugo CAPPELLACCI (PPE/IT) Président de la région Sardaigne SECOND VICE-PRÉSIDENT : José CORREIA (PPE/PT) Maire de Faro • Changements climatiques : • Réseaux transeuropéens dans adaptation et atténuation le secteur énergétique • Énergies renouvelables • Nouvelles politiques énergétiques • Environnement • Politique spatiale (Galileo, GMES/ Kopernikus et questions connexes) Commission des ressources naturelles (NAT) ➔ http ://www.cor.europa.eu/nat or contact nat@cor.europa.eu PREMIER VICE-PRÉSIDENT ET PRÉSIDENT F.F. : Michael COHEN (PSE/MT) Maire de Kalkara SECOND VICE-PRÉSIDENT : Ossi MARTIKAINEN (ADLE/FI) Président du conseil municipal de Lapinlahti • PAC et développement rural • Protection des consommateurs • Pêche • Sylviculture • Production de denrées alimentaires • Protection civile • Politique maritime • Tourisme • Santé publique 10 Les commissions du Comité des régions
Commission des affaires financières et administratives (CAFA) ➔ http ://www.cor.europa.eu/cafa PRÉSIDENT : Gábor BIHARY (PSE/HU) Membre de l’assemblée générale de Budapest-Capitale PREMIER VICE-PRÉSIDENT : Michel LEBRUN (PPE/BE) Membre du Parlement de la Communauté française SECONDE VICE-PRÉSIDENTE : Agnès DURDU (ADLE/LU) Conseillère municipale de Wincrange • Budget : préparation, • Questions relatives aux bâtiments exécution et décharge • Règlements s’appliquant aux membres • Affaires administratives et gestion du personnel Les commissions du Comité des régions 11
LES RÉSEAUX DU COMITÉ DES RÉGIONS 1. LA PLATEFORME DE SUIVI “EUROPE 2020” EUROPE 2020 Monitoring Platform La plateforme de suivi «Europe 2020» : un réseau de régions et de villes pour suivre de près la mise en œuvre de la nouvelle stratégie Europe 2020, échanger les expériences et les bonnes pratiques et contribuer ainsi au débat européen sur une croissance intelligente, durable et inclusive. En outre, le dialogue territorial donne aux membres de la plateforme de suivi «Europe 2020» l’occasion de débattre de la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020 avec des représentants de haut rang des institutions de l’UE. Les objectifs de la plateforme de suivi «Europe 2020» sont les suivants : • vérifier si les programmes nationaux de réforme sont mis en œuvre en partenariat entre les pouvoirs nationaux, régio- naux et locaux. Ce suivi concerne également les initiatives phares et l’Acte pour le marché unique ; • vérifier si la politique de cohésion est gérée d’une manière permettant la poursuite des objectifs d’Europe 2020, tout en continuant à accorder la priorité aux régions les moins développées de l’UE ; • stimuler l’échange d’informations, d’expériences et de bonnes pratiques, afin de mettre en lumière les enjeux et les chances que représente pour les collectivités locales et régionales la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020. Actuellement (en février 2011), la plateforme de suivi «Europe 2020» rassemble plus de 145 collectivités régionales et locales des 27 États membres de l’UE, qui : • collaborent au processus de suivi de la stratégie «Europe 2020» ; • procèdent à des échanges de vues, d’expériences, de meilleures pratiques et s’instruisent mutuellement ; • participent aux manifestations de la plateforme de suivi «Europe 2020» (ateliers, conférences politiques). Les conclusions résultant de l’activité de suivi de la plateforme sont résumées dans le rapport annuel de suivi de la stratégie Europe 2020 du CdR. La plateforme de suivi «Europe 2020» dispose de deux coordonnateurs politiques, Mme Christine Chapman (Royaume-Uni/PSE, membre de l’Assemblée du pays de Galles) et M. Nichi Vendola (Italie/PSE, président de la région des Pouilles), qui donnent une impulsion à ses activités et rendent compte de ses travaux au Bureau et aux autres institutions. Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site de la plateforme à l’adresse http ://www.cor.europa.eu/europe2020 ou contacter analysis@cor.europa.eu. 12 Les réseaux du Comité des régions
2. LE RÉSEAU DE MONITORAGE DE LA SUBSIDIARITÉ SUBSIDIARITY NETWORK Le Comité des régions a créé le réseau de monitorage de la subsidiarité (RMS) en 2007. À partir de décembre 2009, ce réseau a encore gagné en utilité en devenant un outil destiné à aider le CdR et les collectivités locales et régionales à mettre en œuvre les nouvelles dispositions du Traité de Lisbonne en matière de subsidiarité : • le droit de saisir la Cour de justice de l’Union européenne contre un acte législatif de l’UE en cas d’infraction au principe de subsidiarité ; • l’introduction de la dimension régionale et locale de la subsidiarité dans la définition qu’en donne le traité ; • le Système d’alerte rapide. Le réseau de monitorage de la subsidiarité est placé sous la responsabilité politique de la Présidente du CdR et de son premier vice-président. Ce dernier exerce également la fonction de coordinateur politique. Un réseau qui compte plus de 100 partenaires Le réseau a pour partenaires des assemblées et des gouvernements de régions dotés de pouvoirs législatifs, des collectivités locales et régionales sans pouvoir législatif, et des associations de pouvoirs locaux. Il est également ouvert aux délégations nationales du CdR et aux assemblées parlementaires nationales. Objectifs Le réseau est destiné à jouer le rôle d’un point d’accès permettant non seulement d’obtenir des informations, mais aussi de partager des points de vue sur les politiques et les réglementations de l’UE, en amont du processus législatif ou pendant son déroulement. Ses principaux objectifs sont de : • permettre une participation active des collectivités locales et régionales au monitorage de la mise en œuvre des principes de subsidiarité et de proportionnalité ; • améliorer la sensibilisation au sujet de l’application pratique des principes de subsidiarité et de proportionnalité ; • tenir les rapporteurs et les membres du CdR informés des contributions en matière de subsidiarité et de proportionna- lité émanant d’un réseau représentatif d’acteurs locaux et régionaux ; • identifier les mesures susceptibles d’améliorer la législation, de simplifier les procédures administratives et d’accroître l’acceptation des politiques de l’UE par les citoyens. Les réseaux du Comité des régions 13
Activités Le réseau agit surtout par le biais de son site Internet, www.cor.europa.eu/subsidiarity Consultations Consultations ouvertes Les partenaires peuvent soumettre de leur propre initiative une analyse de subsidiarité de tout document politique ou législatif de l’UE, quel qu’il soit. Une grille d’évaluation de la subsidiarité a été spécialement conçue pour aider les partenaires du réseau. Ces contributions sont transmises aux rapporteurs des avis du CdR et sont donc susceptibles d’apporter une contribution aux avis. Consultations ciblées Les partenaires peuvent également être invités par un rapporteur du CdR chargé de la rédaction d’un avis sur une initiative de l’UE à exprimer leur point de vue sur des questions relevant de la subsidiarité et de la proportionnalité ou sur des sujets spécifiques. Consultations sur les analyses d’impact La contribution du réseau de monitorage de la subsidiarité peut également être sollicitée en amont du processus décisionnel dans le cadre de consultations sur l’évaluation d’impact, par lesquelles les données quantitatives et qualitatives fournies par les collecti- vités territoriales peuvent contribuer à évaluer l’impact territorial d’initiatives de l’UE sélectionnées, et peuvent être utilisées par la Commission européenne pour ses évaluations d’impact. Échange des meilleures pratiques – Plan d’action Le réseau sert de laboratoire d’identification et d’échange des meilleures pratiques et expériences entre collectivités locales et régionales en matière d’application du principe de subsidiarité et de mise en œuvre des politiques de l’UE au niveau local. À cette fin, des groupes de travail thématiques sont constitués pour examiner des domaines d’action politique précis sur lesquels ils font rapport. Manifestations Conférence sur la subsidiarité Des conférences sur la subsidiarité sont organisées par le CdR depuis 2004. Elles rassemblent des institutions issues de tous les niveaux de gouvernance concernés par le monitorage de la subsidiarité. 5e édition : “Le monitorage de la subsidiarité un an après Lisbonne – approches communes au niveau local et régional”, le 18 mars 2011, Bilbao, Pays basque, Espagne. Ateliers thématiques sur la subsidiarité – Open Days Des ateliers sont organisés afin de stimuler le débat sur la subsidiarité entre les collectivités locales et régionales, les institutions européennes ou le monde universitaire, par exemple dans le cadre des Open Days du CdR. 14 Les réseaux du Comité des régions
3. PLATE-FORME DU GROUPEMENT EUROPÉEN DE COOPÉRATION TERRITORIALE (GECT) Le groupement européen de coopération territoriale est un instrument créé par le règlement (CE) n° 1082/2006, qui permet à des entités publiques de différents États membres de se regrouper dans une structure dotée d’une personnalité juridique. La nouvelle entité possède son organisation, son budget, ses actifs et son personnel propres. Un GECT peut mener de nombreuses activités de coopération. Il peut mettre en œuvre des programmes et des projets de coopération transfrontalière, transnationale ou interrégionale, avec ou sans financement de l’UE. Un GECT peut exécuter des tâches telles que la gestion d’une infrastructure ou la fourniture de services d’intérêt général. En sont exclues les tâches relevant de la police, de la justice et de la politique étrangère. Le GECT a été l’une des priorités politiques du Comité des régions depuis que le règlement prévoit que l’établissement de nouveaux GECT doit être notifié au CdR (Art. 5 du règlement) et que celui-ci possède une compétence consultative spécifique dans le domaine de la coopération transfrontalière (article 307 du traité). Le Comité des régions anime le débat politique sur le GECT. Il a adopté un avis consultatif en 2008 et un avis d’initiative en 2011, dans la perspective de la révision du cadre réglementaire. Il apporte un soutien politique à la pleine application du règlement GECT, publie des études, organise des réunions de haut niveau et entretient des contacts permanents avec tous les GECT, existants ou en voie de constitution, ainsi qu’avec des experts en la matière. Depuis 2006, un groupe d’experts coordonné par le CdR fournit des services d’appui, de suivi et d’expertise. En janvier 2011, le Comité des régions a lancé la plate-forme GECT, qui réunit des représentants politiques et techniques de tous les GECT existants, ainsi que des membres du groupe d’experts. Les GECT en voie de constitution, les experts en la matière, ainsi que les associations et les acteurs spécialisés sont invités à y participer. La plate-forme est coordonnée par le Président de la commission COTER. Les réseaux du Comité des régions 15
Mission de la plate-forme GECT Suivre l’adoption et la mise en œuvre des dispositions relatives au GECT aux niveaux européen et national Faciliter l’échange d’expériences sur la création de GECT au niveau territorial et partager les connaissances sur les meilleures pratiques en la matière Promouvoir le GECT comme outil de cohésion territoriale et donner de PLATE-FORME Fournit des la visibilité aux GECT existants éléments probants concrets à l’appui de l’action politique et des travaux Améliorer la communication sur les possibilités et les défis des GECT au niveau territorial consultatifs du CdR Mettre en évidence les possibilités d’utilisation du GECT pour favoriser le développement territorial cohésif Soutenir les travaux consultatifs du CdR en fournissant des informations factuelles sur la gouvernance à plusieurs niveaux et les aspects transfrontaliers de la réglementation et des politiques de l’UE Toutes les informations sur le GECT sont disponibles sur le portail thématique www.cor.europa.eu/egtc 16 Les réseaux du Comité des régions
4. L’ATLAS DE LA COOPÉRATION DÉCENTRALISÉE Cet atlas est un site Internet (http ://portal.cor.europa.eu/atlas) qui permet aux collectivités locales et régionales de fournir des informations sur les projets de coopération qu’elles mènent avec leurs partenaires de pays en voie de développement. L’atlas comprend une base de données contenant des informations sur les actions de développement financées et/ou menées par les collectivités locales et régionales de l’UE. L’atlas permet de rassembler et d’ordonner les données disponibles en matière de coopération décentralisée, proposant ainsi un aperçu d’ensemble des initiatives de coopération menées par les collectivités locales et régionales de l’UE partout dans le monde. À partir de ces données, il présente une série de cartes interactives qui reprennent les principales données factuelles et chiffrées concernant les activités de coopération décentralisée et exposent clairement qui fait quoi, où et quand. Plus particulièrement, les cartes présentent de manière détaillée les tendances des activités de coopération décentralisée des collectivités locales et régionales de l’UE. Elles indiquent aussi quels sont les partenaires de pays en développement et l’endroit précis où ces activités de coopération sont mises en œuvre. Comment fonctionne l’Atlas ? D’un point de vue pratique, toutes les collectivités locales et régionales de l’UE peuvent participer à l’Atlas en s’y inscrivant. Elles sont également invitées à déclarer et partager des informations précises concernant leurs activités de développement, en utilisant les formulaires-types en ligne. L’atlas est un outil commun qui se fonde avant tout sur un processus d’autodéclaration à distance par les collectivités territoriales de l’UE. Les informations figurant dans ces déclarations sont ensuite importées dans une base de données, traitées et utilisées pour enrichir une série de cartes, qui sont présentées de manière dynamique et accessible. Ces cartes montrent l’étendue (sur le plan géogra- phique et/ou sectoriel) des activités de coopération décentralisée, tant pour les collectivités locales et régionales de l’UE que pour leurs homologues des pays en développement. De plus, l’interface de recherche de l’Atlas permet aux collectivités enregistrées d’extraire de la banque de données des séries de renseignements spécifiques, à partir de critères de sélection. Toutes les informations sur l’Atlas de la coopération décentralisée sont disponibles sur : portal.cor.europa.eu/atlas Les réseaux du Comité des régions 17
5. ASSEMBLÉE RÉGIONALE ET LOCALE EURO-MÉDITERRANÉENNE (ARLEM) Assemblée Régionale et Locale Euro-Méditerranéenne Euro-Mediterranean Regional and Local Assembly L’assemblée régionale et locale euro-méditerranéenne (ARLEM) est une assemblée consultative mixte réunissant 84 représentants locaux et régionaux de l’UE et 16 partenaires méditerranéens dont l’objectif est de renforcer la participation des acteurs locaux et régionaux dans l’Union pour la Méditerranée (UpM) afin de conférer à cette dernière une dimension territoriale et de favoriser le lancement de projets. L’assemblée est coprésidée par la Présidente du CdR et un coprésident représentant les partenaires de l’UpM. Les objectifs de l’ARLEM sont les suivants : • sensibiliser les citoyens aux actions et aux besoins des collectivités locales et régionales, et associer ces dernières à la gouvernance de l’Union pour la Méditerranée ; • assurer la représentation des collectivités locales et régionales aux conférences ministérielles euro-méditerranéennes et auprès des instances constitutives de l’Union pour la Méditerranée ; • soutenir le lancement de projets innovants au niveau local et régional afin de contribuer au développement et aux objec- tifs de l’Union pour la Méditerranée ; • encourager le dialogue Nord-Sud et Sud-Sud entre les collectivités locales et régionales ainsi que l’échange de bonnes pratiques, de connaissances et d’expérience technique à propos de questions et de projets spécifiques ; • promouvoir la démocratie locale, la gouvernance à multiniveaux et la coopération décentralisée. Activités : Les membres de l’ARLEM tiennent une fois par an une session plénière, en préparation de laquelle ils se réunissent en deux com- missions : ECOTER (affaires économiques, sociales et territoriales) et SUDEV (développement durable). En 2010, l’ARLEM a travaillé sur les thèmes du développement urbain et de la gestion locale de l’eau et a adopté des rapports y afférents et contenant des recommandations pour l’UpM. L’assemblée a également adopté un premier rapport général sur la dimension territoriale de l’UpM. En 2011, les travaux de l’ARLEM portent sur le changement climatique et la désertification ; les énergies renouvelables ; les petites et moyennes entreprises ; et la préservation du patrimoine culturel et la jeunesse. Vous trouverez de plus amples informations concernant l’ARLEM sur le site www.cor.europa.eu/arlem ou en écrivant à l’adresse arlem-secretariat@cor.europa.eu 18 Les réseaux du Comité des régions
THE REGIONS OF THE EUROPEAN UNION NUTS Region Boundaries NUTS 2 NUTS breakdown valid on 01/01/2008 NUTS 3 © EuroGeographics Association for the administrative boundaries 0 500 Km Note: NUTS 3 regions in Belgium, Germany, The Nederlands and United Kingdom are not labeled on this map EUROPEAN UNION EUROPEAN COMMISSION DG Regional Policy Committee of the Regions
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