Programmation Centre d'exposition d'Amos - Ville d'Amos
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Centre d’exposition colorier, colorer, couleurer La couleur écrite d’Amos Fragments d’humanité – Archéologie du Québec Si tu m’écrivais, écrirais-tu le mot eau? Programmation Folie d’artiste Ciel d’Abitibi et pattes de mouche Le noir de l’encre Œuvres récentes L’insaisissable L’idéal n’a pas de modèle Plongeons
L’art pour voir En 2021, onze (11) expositions prennent place dans l’une ou l’autre des trois salles du Centre d’exposition. le monde sous D’emblée, nous amorçons • La création et l’imagination chez l’artiste seront abordées d’une part par Patricia Gauvin en seront quant à eux soutenus par la proposition sculpturale de Marie‑Ève Fréchette. • Les nouvelles un angle l’année en mettant de la couleur dans nos utilisant la métaphore du laboratoire pour présenter l’énergie créative sous forme de virus colorés et d’autre part avec un collectif de la Société des technologies seront mises de l’avant par un projet de réalité augmentée de l’artiste Sven sollicitant l’interaction du public. • Finalement, nous différent… vies entre autres par une exposition produite spécialement pour la arts Harricana qui invite à créer sans retenue. • La compréhension de notre monde et surtout sa complexité est source d’inspiration chez plusieurs sommes heureux de pouvoir vous présenter une coproduction du Centre d’exposition d’Amos et du Centre d’exposition de Val-d’Or afin de découvrir clientèle jeunesse des artistes sous différents angles; on la retrouve et parcourir différemment le territoire abitibien et 3 à 10 ans et mise en circulation par le Centre notamment dans les propositions d’Agnès Riverin, pourquoi pas à vol de mouche. d’exposition Raymond-Lasnier de Trois-Rivières. et de Johannie Séguin sous l’angle de l’espace- L’artiste amossoise Renée Carrier poursuit quant temps. Mais également dans l’exposition produite La pandémie a obligé le milieu des arts et de la à elle sa réflexion sur l’impact de la couleur sur les et mise en circulation par Pointe-à-Callière, cité culture à suspendre leurs activités… pour certains perceptions ressenties, et ce, en explorant l’œuvre d’archéologie et d’histoire qui nous propose plus longtemps que d’autres. Cette situation nous littéraire de Marcel Proust. Un autre collectif un parcours célébrant 50 ans de découvertes a fait prendre davantage conscience de ce que principalement composé d’artistes de la région archéologiques au Québec. • Notre rapport à nous apporte le côtoiement des arts et de la s’intéresse quant à lui au noir de l’encre. l’objet et son impact sur notre environnement culture dans nos vies. Souhaitons-nous de pouvoir poursuivre de belles découvertes sur le monde tout au long de l’année, mais surtout beaucoup de plaisir à les faire !
Et si les couleurs avaient Exposition produite par le disparu ? Et si le monde Centre d’exposition se présentait tout à coup Raymond-Lasnier - comme une immense Culture Trois-Rivières colorier, colorer, couleurer feuille blanche ? colorier, colorer, couleurer est une exposition itinérante en art actuel, dédiée aux enfants de 3-10 ans, faisant récit de l’histoire Tirer ses ficelles, de l’auteur Diane Longpré. Abordant des sujets tels que l’identité, la différence et l’affirmation de soi, le visiteur est appelé à remettre de la couleur dans le paysage de différentes façons et à découvrir les œuvres de Geneviève Baril, Suzie Bergeron, Martin Brousseau, Cinétic, Valérie Morrissette et Eve Tellier-Bédard. Cette exposition a été soutenue financièrement par le ministère de la Culture et des Communications du Québec dans le cadre du programme « Soutien aux expositions itinérantes ». Culture Trois-Rivières, 2019. Œuvre d’Eve Tellier-Bédard © Du 15 janvier au 21 mars 2021 Exposition participative pour le jeune public
Comment peut-on transposer en nuances « Un coucher de soleil plus rose, plus durable et Renée Carrier plus humain » ou encore La couleur écrite L’artiste Renée Carrier poursuit sa réflexion « Un lointain sur la couleur, influencée ici par l’œuvre de Marcel Proust, À la recherche du temps perdu. L’exposition aborde la transparent » ? phénoménologie de la couleur d’une façon plus subjective, en tentant d’instaurer un dialogue entre la forme littéraire et la force singulière de la couleur. Elle nous invite à découvrir la poésie chromatique de cet auteur à travers des dégradés de couleurs qui se déploient au rythme du récit. En créant des contrastes de nuances dissemblables, qui déstabilisent et questionnent la représentation physique, l’artiste explore ainsi l’impact de la couleur sur les perceptions ressenties. Rouge comme un rocher de corail, acrylique sur panneau de bois et résine, 61 cm de diamètre, 2019 © Du 15 janvier au 14 mars 2021 Peinture
Saviez-vous que le Québec compte plus de Exposition réalisée par 10 000 sites archéologiques répertoriés Pointe-à-Callière, à ce jour et que certains confirment cité d’archéologie et que des êtres humains étaient d’histoire de Montréal Fragments d’humanité – ici il y a 12 000 ans ? Archéologie du Québec Fragments d’humanité célèbre 50 ans de découvertes archéologiques au Québec. Elle présente quelque 210 pièces significatives dont plusieurs sortent pour la première fois des grands tiroirs de la Réserve d’archéologie du ministère de la Culture et des Communications du Québec. À travers une approche chronologique et thématique, cette exposition invite le public à découvrir des histoires racontées grâce aux découvertes archéologiques et ravive des évènements et modes de vie derrière des fragments d’humanité qui, chacun à sa manière, révèlent diverses facettes de notre patrimoine. Ce projet a été rendu possible en partie grâce au gouvernement du Canada, et avec la collaboration du gouvernement du Québec. © Pointe-à-Callière. Photo Luc Bouvrette. Du 1 avril au 6 juin 2021 er Archéologie
Où en sommes-nous Agnès Riverin avec nous-mêmes, Si tu m’écrivais, écrirais-tu le mot eau? avec les autres, Agnès Riverin nous propose une exposition qui se compose de différents corpus, puisant à même l’iconographie avec la terre ? relative à la nature, au monde animal et la mythologie cosmologique. Ayant un parti pris pour l’assemblage, l’accumulation et le foisonnement, l’artiste cherche à traduire la complexité du monde, mais surtout, sa cohérence nébuleuse et organique. En résulte un désordre fécond où l’ensemble des œuvres forme un recueil de significations et d’associations. Objets familiers, lièvres, oiseaux ou chevreuils sont devenus, dans cette recherche, de véritables réceptacles de récits. Une exposition installative proposant un espace où le regard est partie prenante, où la lecture des codes et des textes apporte une féerie décousue, fenêtre ouverte sur l’incommensurable. Constellation du lièvre no 5, huile, crayon, acrylique, terraskin sur panneau de bois, 102 cm de diamètre x 5 cm, 2019 © Du 1 avril au 16 mai 2021 er Techniques mixtes
Et si on prenait prétexte à se libérer de sa normalité, Société des arts à créer sans retenue, Harricana à laisser libre cours à Folie d’artiste Depuis plusieurs années, nous dédions son imaginaire ? un espace exposition à des gens de la MRC d’Abitibi, alors que la Société des arts Harricana en assure l’organisation. À différents niveaux de pratique de leur art, les participants, pour la très grande majorité, s’adonnent aux arts visuels comme loisirs, pour le plaisir bien sûr, mais souvent avec grande passion. En 2021, les participants ont été conviés à travailler sur le thème Folie d’artiste ! Détail d’une œuvre de Joanne Lavoie, 2020 © Du 21 mai au 6 juin 2021 Exposition collective
Aimeriez-vous vivre une expérience Exposition coproduite par les à vol de mouche ? Centres d’exposition d’Amos et de Val-d’Or Ciel d’Abitibi et pattes de mouche Sans être une espèce rare, la mouche fait « mouche » comme cible de choix des clichés urbains sur l’Abitibi. Incarnant le dehors, le déplacement, le mouvement instinctif et l’acharnement obsessif, la mouche nomadise à travers le ciel, des voies d’exploration géopoétique reflétées sur l’eau des archipels abitibiens. Explorer, marcher, découvrir et révéler ce monde abitibien qui se forme, se transforme et se déforme par la rencontre du territoire et de ses habitants transnationaux d’aujourd’hui, et par esprit héréditaire d’hier jusqu’à demain. Des habitants dont les archétypes de l’inconscient collectif abitibien se nomment les propulseurs, les extracteurs, les voyageurs, les rassembleurs, les travailleurs et les patenteurs. Marie Andrée Gouin, montage numérique, 2019 © Du 23 juin au 29 août 2021 Exposition collective
Auriez-vous pensé que le noir soit une source de réflexions et Le noir de l’encre d’orientations Le noir de l’encre. Ces mots évoquent une époque lointaine et révolue au cours de laquelle le noir de l’encre a investi le dessin, la calligraphie et l’estampe. Aujourd’hui, il est aussi diverses? une référence pour qui travaille le monde de l’image et il constitue le sujet de compositions à variations infinies. Douze artistes ont répondu à l’invitation de développer en duo une réflexion sur le noir de l’encre : Gabrielle Demers/Donald Trépanier, Isabelle Roby/Luc Boyer, Joanne Poitras/Luc Brévart, Martine Cournoyer/André Gagnon, Nicole Gingras/Louis Brien, Violaine Lafortune/Ram Samocha. Leur pratique respective varie de l’art imprimé à la sculpture en passant par la peinture, le dessin et la performance. André Gagnon, Chercher la bête noire, 2020 © Photo Sylvain Tanguay Du 10 septembre au 31 octobre 2021 Exposition collective
Quel est notre rapport à l’objet ? Marie-Ève Fréchette Œuvres récentes L’humain étant une machine biologique instable, il transforme son environnement et ce dernier le transforme en retour. La collecte et l’archivage d’objets obsolètes et de matériaux divers constituent autant une méthode de travail pour l’artiste qu’une réflexion sur notre rapport à l’objet et notre impact en tant qu’humain sur notre environnement. Les sculptures de Marie-Ève Fréchette élaborées à partir d’une sélection d’objets, d’artefacts et de matériaux trouvés, puis transformés explorent le potentiel poétique de la rencontre entre le travail fait main et les objets usinés, entre l’organique et le construit. La facture organique de ses constructions hybrides et objets insolites reflète son intérêt pour les systèmes biologiques, la matière organique et les désordres qui s’y développent. Son travail propose un questionnement sur le vivant, sa complexité, ses paradoxes, sa force et sa fragilité, sa puissance et ses limites. Particules élémentaires I, vue partielle de l’exposition -2018- polystyrène profilé, 275 x 275 x 30 cm © Photo Martin Lépine Du 10 septembre au 7 novembre 2021 Sculpture/installation
La pulsion de créer fait-elle partie Patricia Gauvin de nos besoins L’insaisissable Patricia Gauvin s’intéresse à l’équilibre précaire de fondamentaux ? l’imagination d’un artiste. Ce moment d’hésitation entre donner vie à l’idée qui vient de germer en lui ou la repousser dans un jugement défavorable. L’artiste se révèle par son intuition et son discernement. Cette harmonie reste périlleuse, mais nécessaire à la créativité. L’insaisissable propose une installation de type parcours où le spectateur peut visualiser le chaos qui nous habite comme artiste. Dessin grand format et sculptures nous transportent dans le cerveau parmi les connexions neuronales. Patricia Gauvin utilise la métaphore du laboratoire pour présenter l’énergie créative sous forme de virus colorés et invite les visiteurs à se laisser contaminer par le plaisir de l’expression. Détail de Virus cilé E4R1 © Du 12 novembre 2021 au 9 janvier 2022 Techniques mixtes
Pourquoi ne pourrais-je pas croire ce qui semble ne pas pouvoir exister ? Johannie Séguin L’idéal n’a pas de modèle « Le temps et l’espace ne sont pas des conditions d’existence, le temps et l’espace sont un modèle de réflexion » (A. Einstein). L’idéal n’appartient pas au monde du réel, il y trouve peut-être son ancrage, mais doit élargir les champs du possible et encourager l’imaginaire ; il fait partie du rêve. Johannie Séguin aborde ici les concepts du vrai et du faux, et notre façon de reproduire des schémas de pensées pour combler ce sentiment de confusion face à notre réalité. La nuance est subtile entre ce qui t’appartient et ce qui te possède, acrylique sur bois, 12 x 12 po, 2019 © Photo Donald Trépanier Du 12 novembre 2021 au 2 janvier 2022 Peinture
Et si l’art de la falsification Sven était aujourd’hui Plongeons à la portée Plongeons est un projet de réalité augmentée conçu à partir de situations historiques détournées de leurs contextes réels. À première de tous ? vue, des personnages isolés semblent plonger volontairement dans un environnement ni vraiment rassurant, ni spécifiquement hostile, juste totalement vide. Les fonds monochromes évoquent les écrans bleus et verts utilisés pour l’incrustation d’effets spéciaux cinématographiques. À l’aide de l’application dédiée au projet, le public est invité à revisiter ces remix photographiques en utilisant téléphones intelligents et tablettes numériques où chaque image devient alors une œuvre à tiroirs. Les appareils mobiles révèlent du contenu enrichi par écrans interposés et ajoutent une dimension parasite entre vérité documentaire et manipulation fictionnelle. La création de ce projet est rendue possible grâce à l’appui financier du Conseil des arts et des lettres du Québec. L’application mobile Plongeons a été développée en collaboration avec Paul Gascou-Vaillancourt. © Photo Luc Girouard Du 12 novembre 2021 au 2 janvier 2022 Art numérique
Le Centre d’exposition d’Amos est une institution muséale relevant de la Ville d’Amos, agréée par le Gouvernement du Québec et soutenu à la mission par le Conseil des arts et des lettres du Québec. Majoritairement sélectionnées par un comité bénévole formé d’artistes et d’autres ressources du milieu des arts visuels ou de la culture, les expositions de la programmation poursuivent surtout des objectifs de sensibilisation, d’initiation et d’élargissement de connaissances aux différentes tendances artistiques. Les expositions en art contemporain réalisées par des artistes professionnels sont privilégiées. Vous êtes un artiste professionnel et vous désirez nous soumettre un projet d’exposition ? Le Centre d’exposition reçoit les demandes d’exposition jusqu’au 31 janvier de chaque année alors que la sélection se fait pour le calendrier de l’année suivante. Pour de plus amples informations à ce sujet, consultez notre site Web amos.quebec (section Centre d’exposition) ou communiquez directement avec nous. Sculpture de Daniel Corbeil, 1993 © Photo Sylvain Tanguay
Plus que des expositions ! Le Centre d’exposition c’est aussi… • Une série de programmes éducatifs destinés à la clientèle scolaire combinant visite animée d’une exposition et atelier d’expérimentation en arts plastiques. • CAMP’ART, un camp de jour estival, spécialisé en arts plastiques et destiné à la jeunesse ! • Des activités ponctuelles qui se greffent tout au long de l’année pour explorer les thèmes des expositions; atelier de création, conférence-causerie, etc. • Un service de boutique où l’on peut acheter des œuvres d’art et des produits métiers d’art réalisés ici en Abitibi Témiscamingue. • Et finalement, de belles rencontres avec les artistes à presque chacun des vernissages ! Pour être sûr de ne rien manquer, demandez à être inscrit sur notre liste d’envoi. Il vous suffit de nous transmettre vos coordonnées.
Centre d’exposition d’Amos 222, 1re Avenue Est Amos (Québec) J9T 1H3 Heures d’ouverture (durant les périodes d’exposition) Téléphone : 819 732-6070 Mardi-mercredi de 13 h à 17 h 30 Jeudi-vendredi de 13 h à 17 h 30 et de 18 h 30 à 20 h 30 Grâce au soutien financier du exposition@amos.quebec Samedi de 10 h à 12 h et 13 h à 17 h centredexpositionamos Dimanche de 13 h à 17 h
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