Prospective filière française du végétal d'ornement - tome 2 : Hypothèses les études de
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> Édition septembre 2014 Prospective filière française du végétal d’ornement FranceAgriMer 12, rue Henri Rol-Tanguy / TSA 20002 / 93555 Montreuil cedex www.franceagrimer.fr / www.agriculture.gouv.fr tél. : +33 1 73 30 30 00 Tome 2 : Hypothèses LES ÉTUDES de FranceAgriMer /Prospective filière française du végétal d’ornement/ édition septembre 2014 / Directeur de la publication : Éric Allain / Rédaction : FranceAgriMer Mission Prospective / Conception et réalisation : FranceAgriMer, service de la Communication, studio PAO / Impression : atelier d’impression de l’Arborial /Crédits photos : pixtal - FranceAgriMer / © : tous droits de reproduction réservés, sauf autorisation de FranceAgriMer. N° ISSN : 2258-1200 les études de
TOME 2 Hypothèses Les 83 fiches hypothèses 3 Thématique Circuits de commercialisation : 4 hypothèses 4 Thématique Production : 8 hypothèses 9 Thématique Environnement : 7 hypothèses 18 Thématique Dynamique de filière : 12 hypothèses 26 Thématique Marché mondial : 9 hypothèses 39 Thématique Offre et demande : 14 hypothèses 49 Thématique Recherche : 4 hypothèses 64 Thématique Santé - éducation : 6 hypothèses 69 Thématique Segmentation – valeur : 13 hypothèses 76 Thématique Urbanisme : 6 hypothèses 90
Les 83 fiches hypothèses Hypothèse = processus choisi pour son importance pour l’avenir du système. Elle est envisagée dans son recto et son verso. Exemple de processus : depuis plusieurs années le nombre d’entreprises horticoles diminue en France. Dire « la baisse du nombre d’entreprises horticoles se poursuit jusqu’à atteindre 3000 entreprises versus le nombre d’entreprises se stabilise autour de 4000 », en fait une hypothèse. Les 83 hypothèses sélectionnées dans le présent exercice sont illustrées afin de fournir un éclairage sur ce qui a motivé leur choix par les membres de la cellule d’animation de la prospective. Thématique Circuits de commercialisation : 4 hypothèses 4 Thématique Production : 8 hypothèses 9 Thématique Environnement : 7 hypothèses 18 Thématique Dynamique de filière : 12 hypothèses 26 Thématique Marché mondial : 9 hypothèses 39 Thématique Offre et demande : 14 hypothèses 49 Thématique Recherche : 4 hypothèses 64 Thématique Santé - éducation : 6 hypothèses 69 Thématique Segmentation – valeur : 13 hypothèses 76 Thématique Urbanisme : 6 hypothèses 90 LES ÉTUDES de FranceAgriMer 2014 / HORTICULTURE / Végétal d’ornement / Tome 2. /3
Thématique Circuits de commercialisation : 4 hypothèses H20 - L’application stricte des normes ERP (établissement recevant du public) limite le développement de points de vente à la production. Vs Les producteurs détaillants développent leur part de marché grâce à un engouement des consommateurs pour "la proximité et les circuits courts" et à des dérogations en matière de normes pour l’accueil du public H239 - Les entreprises du paysage s'approvisionnent en végétaux préférentiellement au plus près des chantiers Vs les entreprises du paysage s'approvisionnent en végétaux au moins cher. H330 - La part du végétal se réduit dans les jardineries au profit de produits liés au loisir. Vs L'innovation dans les services permet au végétal de maintenir sa place dans le commerce. H395 - La concentration des enseignes de jardinage se réalise. Vs Le métier est trop technique pour favoriser l'éclosion de grands groupes de jardineries. 4/ Prospective Filière du végétal d’ornement > FranceAgriMer 2014/
Hypothèse : H20 L’application stricte des normes ERP (établissement recevant du public) limite le développement de points de vente à la production. Les dérogations d'accessibilité pour les ERP Il est possible de demander une dérogation : → pour les ERP existants et en cas de difficultés à mettre en œuvre la nouvelle règlementation d'accessibilité sous réserve de motifs formellement encadrés comme : • impossibilité technique, • préservation du patrimoine architectural, • conséquences excessives sur l'activité de l'établissement. → pour les ERP créés par changement de destination : seule la sauvegarde du patrimoine architectural est susceptible de dérogation. Commentaires / Argumentaire / conditions d’emploi / versus Versus :Les producteurs détaillants développent leur part de marché grâce à un engouement des consommateurs pour "la proximité et les circuits courts" et à des dérogations en matière de normes pour l’accueil du public LES ÉTUDES de FranceAgriMer 2014 / HORTICULTURE / Végétal d’ornement / Tome 2. /5
Hypothèse : H239 Les entreprises du paysages s'approvisionnent en végétaux préférentiellement au plus près des chantiers Balance commerciale 2013 de l’horticulture ornementale en millions d’euros Source : direction générale des Douanes / GTA 400 302,9 300 255,5 206,0 200 85,6 100 28,6 33,1 8,8 7,3 14,7 3,3 0 ur es ieur rais hes érie Bulb -29,9 ntér f raî c es f -100 -70,9 'ext ill ag d'i xd ées tes étau Feu oup -200 Plan -177,4 Vég rs c Fleu -248,2 -300 -294,1 import export déficit -400 Evolution du déficit sur les 3 dernières années en millions d’euros Fleurs coupées Plantes Végétaux Feuillages Bulbes Total fraiches d'intérieur d'extérieur frais 2013 294,1 248,2 177,4 70,9 29,9 820,5 2012 297,7 256,5 170,4 59,2 28,8 812,6 2011 304,4 260,7 157,7 60,1 36 818,9 Commentaires / Argumentaire / conditions d’emploi / versus Versus : Les entreprises du paysage s'approvisionnent en végétaux au moins cher. 6/ Prospective Filière du végétal d’ornement > FranceAgriMer 2014/
Hypothèse : H330 La part du végétal se réduit dans les jardineries au profit de produits liés au loisir. L’impératif de la diversifica tion La consolidation du secteur passe par les regroupements, mais aussi par une redéfinition du périmètre d’activité avec l’introduction accrue de produits contre cycliques, pour ne pas être pieds et poings liés au rythme des saisons (les mois de mars, avril et mai peuvent représenter jusqu’à 40% des ventes). part des végétaux dans le CA Voilà pourquoi les 100% jardineries sont aussi des animaleries et 80% intègrent des rayons alimentaires et de textile. Botanic 60% développe ainsi des espaces « marché 40% bio », qui représentent moins de 10% de l’activité. 20% LSA 24/04/2014 Morgan LECLERC 0% 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Commentaires / Argumentaire / conditions d’emploi / versus Versus :L'innovation dans les services va permettre au végétal de maintenir sa place dans le commerce LES ÉTUDES de FranceAgriMer 2014 / HORTICULTURE / Végétal d’ornement / Tome 2. /7
Hypothèse : H395 La concentration des enseignes de jardinage se réalise. Changements d’actionnaires, regroupements d’enseignes… Le secteur cherche une parade à deux années de météo morose et voit s’accélérer les mouvements de capitaux autour de jardineries fragilisées. La phase de concentration des jardineries n’est plus du domaine du virtuel. Annoncée comme inéluctable, elle est entrée dans une phase active. Avec en point d’orgue le rapprochement entre Gamm vert et son concurrent, Nalod’s, dévoilé le 16 avril. Après le changement d’actionnaire de Jardiland fin janvier, c’est une nouvelle étape qui se déroule dans un paysage plutôt sinistré. Par nature très dépendantes des ventes de végétaux, les jardineries ont été fragilisées en 2012 et 2013 par une météo catastrophique qui a éloigné les clients des magasins. Selon l’association Promojardin, les jardineries sont d’ailleurs le circuit qui a le plus souffert l’an dernier, avec une chute des ventes de 11%, loin derrière les grandes surfaces alimentaires (- 6%) et de bricolage (- 2%). Avec des indicateurs aussi bas, il y a forcément de la casse, surtout dans un marché très atomisé où nombre d’entreprises n’ont pas les reins suffisamment solides d’un point de vue financier. Gamm vert, qui se revendique leader du secteur, avec 1,16 milliard d’euros de chiffre d’affaires, n’a ainsi qu’une part de marché de 8%. D’où l’envie – ou la nécessité – de grandir qui a motivé la décision d’acquérir Nalod’s (250 millions d’euros de CA, avec ses enseignes Delbard et Jardineries du Terroir). Comme l’indique un dirigeant à LSA, « devant un marché mature depuis des années, le seul moyen de progresser est de gagner de la part de marché en reprenant des réseaux existants ». Thierry Blandinières, directeur général du groupe coopératif InVivo (maison mère de Gamm vert) ne dit pas autre chose quand il commente le rapprochement avec Nalod’s. « Nous affichons notre volonté de participer à la restructuration du secteur […]. La jardinerie, et plus globalement la distribution grand public, est un domaine d’activité stratégique pour InVivo », indique le patron, qui a l’ambition de faire doubler de taille le groupe coopératif. L’union (commerciale) fait la force, mais, pour le moment, Gamm vert, Delbard et les Jardineries du Terroir continueront leur évolution sous leurs enseignes respectives. Viser les économies d’échelle L’intérêt réside dans les possibles économies d’échelle, toujours appréciables quand on connaît le faible chiffre d’affaires dégagé au mètre carré par les jardineries, de l’ordre de 800 à 900 €/m2 et par an. L’agrandissement du réseau n’est pas un privilège accordé au seul leader. « Notre volonté, c’est de croître en interne, mais aussi via des ouvertures et le rachat de jardineries. Nous sommes prêts à racheter, mais nous le ferons à notre rythme », prévient Marc Rossat-Mignod, directeur des opérations de Botanic (65 magasins). LSA 24/04/2014 Morgan LECLERC Commentaires / Argumentaire / conditions d’emploi / versus Versus :Le métier est trop technique pour favoriser l'éclosion de grands groupes de jardineries. 8/ Prospective Filière du végétal d’ornement > FranceAgriMer 2014/
Thématique Production : 8 hypothèses H474 – La baisse du nombre d'entreprises horticoles se poursuit jusqu'à atteindre 3 000 entreprises. vs Le nombre d'entreprises se stabilise autour de 4 000. H503 - La production ornementale sous serre est devenue un sous produit de la production d'énergie revendue aux opérateurs de l'électricité. Vs La vente d'énergie est au mieux un revenu d'appoint pour les horticulteurs serristes. H477 - Les producteurs français regroupent leur offre et développent leurs débouchés via la distribution française et à l'export.Vs Atomisés et inorganisés, les producteurs français ne répondent pas à la demande des distributeurs. H123 - La mise en place de l'obligation de calculer "un bilan carbone" fait disparaître de nombreuses petites entreprises Vs La mise en place de l'obligation de calculer un "bilan carbone" favorise les petites entreprises innovantes. H502 - L'automatisation des process de production fait baisser l'incidence des coûts de main d'œuvre en horticulture. Vs La main d'œuvre demeure une charge prépondérante en horticulture. H332 - Les producteurs français s'organisent, rationalisent leur production et leur logistique, se spécialisent et maintiennent leur compétitivité Vs Peu spécialisée, peu rationnelle, avec de forts coûts de transport, l'amont de la filière horticole française perd en compétitivité. H28 - La certification horticole sociale et environnementale est une condition pour pouvoir bénéficier des aides à l’investissement. Vs L’accès aux aides à l’investissement n’est pas conditionné aux bonnes pratiques sociales et environnementales. H467 – La chute du nombre d'entreprises horticoles se poursuit, et s'accompagne d'une diminution de l'offre française de végétaux. Vs Le nombre d'entreprises diminue mais, par le jeu de la concentration, la production horticole se maintient et même progresse. LES ÉTUDES de FranceAgriMer 2014 / HORTICULTURE / Végétal d’ornement / Tome 2. /9
Hypothèse : H474 La baisse du nombre d'entreprises horticoles se poursuit jusqu'à atteindre 3000 entreprises nombre d'exploitations 16000 15222 14000 12000 10782 10000 8000 6144 6000 4450 4000 2000 0 1989 2001 2006 2012 Recensement horticulture AND - FranceAgriMer Exploitations ayant au Entreprises de moins 200m² de fleurs production du secteur et plantes en marchand ayant la production, y compris production horticole les serres municipales ornementale comme et autres service activité principale « espaces verts » des municipalités Commentaires / Argumentaire / conditions d’emploi / versus Versus : Le nombre d'entreprises se stabilise autour de 4000 10/ Prospective Filière du végétal d’ornement > FranceAgriMer 2014/
Hypothèse : H503 La production ornementale sous serre est devenue un sous produit de la production d'énergie revendue aux opérateurs de l'électricité. Question écrite n°11923 de Mme Jacqueline Chevé (Côtes-d'Armor - SOC) publiée dans le JO Sénat du 04/02/2010 - page 214 : Mme Jacqueline Chevé appelle l'attention de M. le ministre d'État, (…) sur les possibilités offertes par la cogénération d'énergie électrique en production agricole sous serres. Les installations de cogénération sous serres sont des unités de production d'électricité de petite taille offrant un double avantage : d'une part, la valorisa- tion de la chaleur produite par les serres et, d'autre part, la réinjection du CO2 dans les serres afin qu'il soit consommé par les plantes dans leur processus de photosynthèse. Etendues aux 400 ha de serres de la région, la généralisation de ces installations offrirait un potentiel de production d'électri- cité estimé à plus de 100 mégawatts sur l'ensemble de la Bretagne. La production d'électricité en cogénération est néanmoins soumise à deux freins faisant obstacle à son développement. D'une part, le prix de rachat de l'électricité est indexé sur le prix du gaz mais est soumis à un plafond. D'autre part, en dehors des périodes prioritaires, les contrats de rachat d'EDF ne permettent pas aux producteurs serristes d'accéder au marché libre de l'électricité. Ces deux paramètres rendent les installations de cogénération d'électricité sous serres difficilement viables d'un point de vue économi- que. La Bretagne ne produit aujourd'hui que 8 % de l'électricité qu'elle consomme. Le développe- ment de telles installations contribuerait à atténuer la dépendance énergétique de la région tout en s'inscrivant dans les objectifs nationaux du Grenelle de l'environnement. Elle lui demande donc si des mesures sont envisagées pour permettre le développement de la cogénération d'électricité sousserres. Réponse du Ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat publiée dans le JO Sénat du 18/03/2010 - page 687 : (…) Concernant le cadre tarifaire de la cogénération, les contrats d'achat d'électricité pour les cogénérateurs prévoient une formule de plafonnement du prix du gaz servant au calcul du prix de rachat de l'électricité. À titre provisoire, le Gouvernement a accepté que ces modalités de plafonne-ment soient revues par la voie d'avenants aux contrats en cours valables pour une année. Depuis l'hiver 2005-2006, un déplafonnement de 92,5 % a été alloué aux cogénérateurs et reconduit chaque année jusqu'à l'hiver 2008-2009. Ce taux de déplafonnement leur assure une rentabilité suffisante. Concernant les contrats de rachat de l'électricité et le mode de fonctionnement des cogénérations, des travaux sont en cours, dans le cadre d'un groupe de travail réunissant le ministère (…), les associations de cogénérateurs (ATEE, FG3E et UNIDEN) et EDF, pour examiner l'opportunité et les modalités de l'autorisation de la modulation du fonctionnement des cogénérations en hiver en fonction des besoins de chaleur (améliorant ainsi l'efficacité énergétique) et le fonctionnement des cogénérations en été, hors du cadre de l'obligation d'achat, en période de tension du système électrique. Toutefois, toute évolution du cadre actuel de soutien à la cogénération devra prévoir un juste partage de la valeur dégagée entre les producteurs et la collectivité en diminuant le coût du soutien à la cogénération supporté par la contribution au service public de l'électricité (CSPE) sachant qu'au titre de l'année 2008, le coût prévisionnel de la politique de soutien à la cogénération est de 579,6 M€, soit 35 % des charges prévisionnelles totales de la CSPE en 2008. Enfin, une réflexion pourrait être lancée concernant les conditions de rachat de l'électricité pour les nouvelles installations de cogénération et les installations ayant fait l'objet d'une rénovation lourde. Ces nouvelles conditions devraient distinguer fortement les installations ayant les meilleures performances en matière d'efficacité énergétique. Dans le cadre de ce travail, le cas de la cogénération dans les serres agricoles pourrait être examiné. Commentaires / Argumentaire / conditions d’emploi / versus Versus : La vente d'énergie est au mieux un revenu d'appoint pour les horticulteurs serristes. LES ÉTUDES de FranceAgriMer 2014 / HORTICULTURE / Végétal d’ornement / Tome 2. /11
Hypothèse : H477 Les producteurs français regroupent leur offre et développent leurs débouchés via la distribution française et à l'export. Extrait (§ 4) « Les producteurs en ornement sont-ils individualistes ? Une étude expérimentale » par Serge Blondel et Caroline Widehem 4. Une coordination insuffisante en ornement ? Pourquoi s’intéresser au degré d’individualisme en horticulture ? Parce que la plupart des produits, s’ils présentent une très grande diversité, sont insuffisamment différenciés et toute action de valorisation bénéficiera également aux acteurs de la filière ayant le même type de produit. (…) L’hypothèse d’un individualisme renforcé en ornement est un senti- ment souvent partagé par les acteurs eux-mêmes de la filière. En discutant avec eux, nous avons observé qu’ils pensaient effectivement que leur filière est moins bien organisée que celle en fruits et légumes du fait de l’individualisme de ses acteurs. L’Oniflhor (2005) décrit également des producteurs « faiblement regroupés ». Plusieurs échecs d’actions collectives ont été mis sur le compte de cet individualisme (…) Une étude plus systématique menée avec Kane (2004) a confirmé le nombre nettement inférieur d’actions collectives en ornement. Pour comparer les deux filières, encore faut-il délimiter ce que sont ces actions collectives. Nous en avons retenu sept différentes, les trois premières visant à se positionner sur le marché, alors que les quatre autres ont des objectifs plus généraux de valorisation du produit : - La segmentation des produits. - La création de marques commerciales : en première approche, cela peut ne pas paraître collectif, mais cela l’est souvent quand il s’agit de valoriser les produits d’un bassin de production (...). - La publicité : la plupart des produits de l’horticulture n’ayant pas de marques commerciales, un financement collectif est nécessaire pour en faire la publicité. - Les contacts directs avec les consommateurs : fêtes à thème, les opérations portes ouvertes pour faire découvrir l’outil de production... - La mise en avant des signes officiels de qualité. - Le partage d’informations stratégiques : il s’agit le plus souvent, au niveau d’un bassin de production, d’avoir une base commune indiquant l’évolution des prix et des volumes sur le marché. - Les sites Internet valorisant les produits de la filière. Tableau 3. Nombre d’actions collectives dans les deux filières Vivrier (1) Ornement (2) Segmentation des produits 5 0 Création de marques 6 1 Publicité 5 2 Contacts avec les consommateurs 3 1 Signes officiels de qualité 24 3 Partage d’informations 3 1 Sites Internet 6 2 Sources : (1) FLD Magazine, 2003. (2) Lien horticole, 2003. http://economierurale.revues.org/969#ftn6 Commentaires / Argumentaire / conditions d’emploi / versus Versus : Atomisés et inorganisés, les producteurs français ne répondent pas à la demande des distributeurs. 12/ Prospective Filière du végétal d’ornement > FranceAgriMer 2014/
Hypothèse : H123 La mise en place de l'obligation de calculer "un bilan carbone" fait disparaître de nombreuses petites entreprises Coût d’un Bilan GES Le coût d’une prestation de bilan GES par un professionnel du conseil carbone dépend du nombre de jours et du prix à la journée du prestataire retenu. Il varie fortement selon le type de bilan réalisé, le type de structure, le mode d’organisation de la structure et l’expérience du consultant : Bilan GES scope 1,2 et 3. Durée : 12 à 20 jours, voire plus en fonction du cahier des charges donné par le client Cout : 5000 à 20 000 € selon la complexité de la structure Bilan GES Territoire : Durée : 20 à 25 jours ouvrés minimum Cout : 10000 à 27000 € selon la complexité de la structure Bilan GES règlementaire scope 1 & 2 : Durée : 4 à 5 jours ouvrés est le temps minimum pour un travail de qualité Cout : 3500 à 5500 € voire plus selon la complexité de la structure (nombre de sites, activité de l’entreprise, difficulté au niveau de la collecte de données…) Ces données indicatives peuvent varier d’une structure à l’autre mais permettent surtout d’alerter sur la durée minimale de travail à fournir pour permettre au maître d’ouvrage d’avoir : •Un bilan représentatif de ses émissions, •Construit avec des données solides vérifiables et traçables, •Permettant une future mise à jour selon des règles écrites et un périmètre défini, •Les outils et les données lui permettant de comprendre comment son bilan est calculé, •Un plan d’actions détaillé lui permettant d’agir sur la réduction de ses émissions. Commentaires / Argumentaire / conditions d’emploi / versus Versus : La mise en place de l'obligation de calculer un "bilan carbone" favorise les petites entreprises innovantes LES ÉTUDES de FranceAgriMer 2014 / HORTICULTURE / Végétal d’ornement / Tome 2. /13
Hypothèse : H502 L'automatisation des process de production fait baisser l'incidence des couts de main d'œuvre en horticulture. Enquête auprès de producteurs horticoles. Interrogés sur les problèmes rencontrés, ils apparaissent principalement de nature économique, avec des coûts de la main d’œuvre (cités par 44 % des répondants) et de l’énergie (41 %) en augmentation et des prix de vente des végétaux ’ornement qui stagnent (40 %). Du point de vue financier, les difficultés se situent au niveau de la trésorerie (36 % des répondants), plus que des capacités d’investissement (22 %). Le renforcement des contraintes réglementaires est également souvent cité (30 % des répondants). Quels sont vos principaux problèmes aujourd'hui ? Réponses (échantillon d’horticulteurs) % Coûts de la main d'œuvre 44 % Coûts de l'énergie 41 % Prix de vente des produits 40 % Trésorerie 36 % Contraintes réglementaires 30 % Capacité financière pour investir 22 % Disponibilité de main d'œuvre qualifiée 17 % Renouvellement et la modernisation des outils 16 % Concurrence des autres producteurs 15 % Concurrence des jardineries/GMS 13 % Contraintes environnementales 12 % Evolution de la demande 11 % Transmission de l'entreprise 10 % Manque de coordination avec les collègues 8% Source ANDi pour FranceAgriMer rm ns pe io or age s lt re at se re es s le cu . n nt éo tu bl ev ra vo s rins en ultu ixt io ie ul s ov m e né ol m él at c sm tre ns d s xte tic e rc ap nt vi ian gé et g au or vi it e i ie re fle îcha po vore po & c bo la es bo v gr les h s or tu & re ns ns in al s, ul a il i its ltu an ré ur ly in la vi ar tic fru bo cé cu m vi part du personnel 1,5% 3,1% 8% 10% 12% 15% 1% 2% 1% 3% 1% 1% 1% 2% 4% salarié dans les charges Source RICA 2012 in GraphAgri 2014 Commentaires / Argumentaire / conditions d’emploi / versus Versus : La main d'œuvre demeure une charge prépondérante en horticulture 14/ Prospective Filière du végétal d’ornement > FranceAgriMer 2014/
Hypothèse : H332 Les producteurs français s'organisent, rationalisent leur production et leur logistique, se spécialisent et maintiennent leur compétitivité Publié le lundi 23 mars 2015 sur le site www.lienhorticole.fr Turbulences en commerce de fleurs et plantes Par Marie-Françoise Petitjean (…) Logistique : percée du bateau et du train Le coût du transport aérien (la moitié du prix de vente d'une fleur en moyenne), et la menace sur les émissions de carbone conduisent les opérateurs à chercher des alternatives pour le transport de fleurs et de plantes. Mises en conteneur climatisé à la ferme, les fleurs ne souffrent d'aucune rupture de la chaîne du froid. Côté train, les Pays-Bas ont réactivé des lignes ferroviaires intra-européennes. La Chine vient d'inaugurer une ligne dédiée au fret de 10 000 km vers l'Europe, appelée « nouvelle route de la soie ». Un premier convoi a livré 85 containers de biens de consommation à Madrid en 21 jours au lieu de plus de 30 jours par mer. Le coût est encore 20 % plus cher que le bateau mais le pays compte le réduire en multipliant les lignes à grande vitesse. Les marchés traditionnels (États-Unis, Europe et Japon) sont stables ou en régression. Les anciennes républiques de l'Est ont tiré la consommation européenne, mais montrent une grande instabilité. La croissance des marchés est attendue dans les pays à revenu intermédiaire et fort développement. La situation économique pousse les consommateurs vers des produits à petit prix, ce qui favorise le développement de la grande distribution. Le commerce global des végétaux faciles à transporter continuera de croître. Dans ce contexte, la pression concurrentielle sur les pays développés restera forte. La Rabobank invite les producteurs européens à se concentrer sur les produits difficiles à transporter et saisonniers, les spécialités de qualité... ou à délocaliser leurs productions. Elle insiste sur les efforts de rationalisation de la chaîne d'approvisionnement, avec davantage de partenariats pour maîtriser l'offre, la logistique, les risques, la qualité et les prix. Commentaires / Argumentaire / conditions d’emploi / versus Versus : Peu spécialisée, peu rationnelle, avec de forts couts de transport, l'amont de la filière horticole française perd en compétitivité LES ÉTUDES de FranceAgriMer 2014 / HORTICULTURE / Végétal d’ornement / Tome 2. /15
Hypothèse : H28 La certification horticole sociale et environnementale est une condition pour pouvoir bénéficier des aides à l’investissement. La certification horticole française environnementale et sociale Qu’est-ce que Plante Bleue ? http://www.plantebleue.fr/quest-ce-que-plante-bleue/certification/ Le label national de référence pour les professionnels de l'horticulture Créée en février 2011, la certification Plante Bleue est le label national de référence des horticulteurs et pépiniéristes français engagés dans une démarche de production respectueuse de l’environnement. La garantie des végétaux produits de façon éco-responsable La certification Plante Bleue garantit officiellement que les végétaux certifiés ont été produits de manière éco-responsable par des entreprises de production horticoles françaises. Elle concerne les horticulteurs et pépiniéristes produisant des plantes en pot ou à massif, des fleurs, des arbres, des arbustes et des bulbes. Les végétaux certifiés sont identifiables grâce au logo « Plante Bleue ». Des pratiques de production respectueuses de l'environnement Les entreprises horticoles certifiées Plante Bleue sont soumises à des pratiques de production plus respectueuses de l’environnement, définies dans un cahier des charges précis. Les entreprises certifiées s’engagent ainsi à : - optimiser l’arrosage, - limiter l’utilisation des engrais, - réduire les traitements, - trier et recycler les déchets, - réaliser des économies d’énergie, - respecter la faune et la flore locales. Le cahier des charges de la certification Plante Bleue comporte également un volet qui met en valeur l’engagement social et sociétal (sécurité et santé au travail, gestion des relations humaines, rôle de l’entreprise dans son environnement sociétal…) des entreprises horticoles. Un engagement reconnu par les pouvoirs publics Plante Bleue est la seule certification reconnue par le Ministère de l’agriculture au titre du niveau 2 de la certification environnementale, prévue par le Grenelle de l’environnement, pour l’activité d’horticulture environnementale. Plante Bleue s’inscrit ainsi dans un dispositif national reconnu par les pouvoirs publics. Un engagement en faveur de l'environnement et de la planète Les professionnels de la filière horticole ont créé la certification Plante Bleue pour valoriser l’engagement en faveur de l’environnement des producteurs. Ils répondent ainsi aux attentes croissantes des consommateurs en matière de développement durable et de protection de la planète ainsi qu’à la sensibilité accrue des donneurs d’ordre à la qualité environnementale et sociétale des produits dans le cadre d’une cité verte et durable. Pour les consommateurs, acheter Plante Bleue, c’est : - montrer son engagement pour le respect de l’environnement et de la planète, - s’engager dans un mode de consommation éco-responsable. Commentaires / Argumentaire / conditions d’emploi / versus Versus : L’accès aux aides à l’investissement n’est pas conditionné aux bonnes pratiques sociales et environnementales 16/ Prospective Filière du végétal d’ornement > FranceAgriMer 2014/
Hypothèse : H467 La chute du nombre d'entreprises horticoles se poursuit, et s'accompagne d'une diminution de l'offre française de végétaux. Erosion de la production nationale 2000 +5% -7% +1,9% -1,5% 1500 2006 1000 2010 2012 500 0 CA horti CA en prod 2006 2010 2012 C.A. horti 1797 1859 1731 C.A. en production 1567 1595 1524 Source ANDi pour FranceAgriMer La différence entre le C.A. horticole et le C.A. en production résulte des activités de négoce (BtoB) des entreprises. Le C.A. horticole chute en 2012 (- 7%) du fait de la crise qui pèse sur les achats de végétaux et la disparition d’entreprises importantes depuis 2006 Le C.A. en production baisse moins que le C.A. horticole (-1,5%): le taux de négoce baisse à 12% des ventes de végétaux. Commentaires / Argumentaire / conditions d’emploi / versus Versus :le nombre d'entreprises diminue mais par le jeu de la concentration la production horticole se maintient et même progresse. LES ÉTUDES de FranceAgriMer 2014 / HORTICULTURE / Végétal d’ornement / Tome 2. /17
Thématique Environnement : 7 hypothèses H504 – Les déchets verts sont obligatoirement triés par les particuliers et sont systématiquement pris en charge par les collectivités locales (ramassage, traitement). Vs Les particuliers se débrouillent avec leurs déchets verts (compostage individuel, apport à la déchèterie, mélange avec les autres déchets,...) en fonction de leur implication et des possibilités locales. H137 – Le coût environnemental est un critère d'achat du consommateur sur les produits d'ornement. Vs Le consommateur ne tient pas compte du cout environnemental lors de ses achats de produits festifs (dont les plantes et fleurs). H501 – Les restrictions à l'usage de l'eau sont plus fortes pour les productions ornementales que pour les productions agricoles alimentaires, jusqu'à compromettre l'horticulture dans certaines régions. Vs Les restrictions à l'usage de l'eau sont identiques pour l'agriculture alimentaire ou ornementale. H154 – Les modes d'entretien "0 phyto" se généralisent mais sont compensés par de l'entretien manuel qui permet de conserver un aspect « propre », sans mauvaises herbes ni maladies. Vs Les modes d'entretien "0 phyto" se généralisent mais ne sont pas accompagnés par de l'entretien manuel, les canons de l’esthétique se modifient et le public apprécie les « herbes folles ». H128 – L'affichage environnemental est un progrès qui motive la filière horticole française dans l'évolution de ses pratiques et lui confère un avantage compétitif. Vs L'affichage environnemental affaiblit la filière horticole française. H223 – La création de variétés OGM de plantes ornementales et leur commercialisation n'est pas autorisée dans l'UE. Vs La commercialisation des variétés OGM de plantes ornementales est autorisée dans l'UE. H135 - L'étiquetage environnemental s'impose rapidement. Vs La mise en œuvre de l'étiquetage environnemental, sous l'effet d'interventions politiques diverses, est différée de loin en loin. 18/ Prospective Filière du végétal d’ornement > FranceAgriMer 2014/
Hypothèse : H504 Les déchets verts sont obligatoirement triés par les particuliers et sont systématiquement pris en charge par les collectivités locales (ramassage, traitement). Trier, c’est la loi Le tri des déchets est obligatoire. Mélanger les déchets d’ordures ménagères et les déchets recyclables est un délit passible d’une amende comprise entre 38 et 150 €. Site de la ville de Cannes Art. 3.2.3. Les déchets verts Il s’agit des déchets des ménages issus de l’entretien des cours et jardins (tonte de gazon, branches, feuilles mortes...). Ces déchets ne sont pas pris en compte par la collecte traditionnelle des ordures ménagères. Ils sont acceptés sur les centres de recyclage [par dérogation, malgré leur caractère putrescible] en vue d’une valorisation en centres de compostage. AnnexeVII 7.1.1. – Tri et présentation des déchets Les usagers doivent impérativement se conformer à la signalétique mise en place ainsi qu’aux instructions du personnel d’exploitation en matière de tri, de présentation et de répartition des déchets. A cet égard, il est rappelé que la longueur des branchages déposés doit impérativement être réduite à 2 mètres avant rejet. Règlement du service de la collecte des déchets ménagers de la Cub (Communauté urbaine de Bordeaux) Les déchets acceptés dans les déchèteries VÉGÉTAUX Branchages, feuillage, branches d’élagage, tailles de haies, tontes de pelouse. Interdiction : branches de diamètre de plus de 15 cm, tronc, souche, sac plastique, pot de fleur, grillage Syndicat mixte pour la gestion et l’incinérationdes déchets urbains de la région de Sarcelle Commentaires / Argumentaire / conditions d’emploi / versus Versus : Les particuliers se débrouillent avec leurs déchets verts (compostage individuel, apport à la déchèterie, mélange avec les autres déchets,...) en fonction de leur implication et des possibilités locales. LES ÉTUDES de FranceAgriMer 2014 / HORTICULTURE / Végétal d’ornement / Tome 2. /19
Hypothèse : H137 Le coût environnemental est un critère d'achat du consommateur sur les produits d'ornement. En 2008, une plus grande confiance des Français dans la certification, l'étiquetage et les vertus des produits biologiques arrivait ainsi en deuxième place des facteurs cités par les consommateurs comme permettant d’augmenter leur consommation de produits biologiques, après des prix plus abordables mais devant la disponibilité ou l'aspect des produits (OCDE, 2011). Ce sont autant d’éléments qui montrent le souhait des ménages de disposer d’une information environnementale sincère, objective et complète. Selon l’eurobaromètre 2009, 72 % des européens plébiscitaient une mesure obligatoire d’étiquetage carbone des produits (78 % en France et 80 % au Royaume-Uni), tandis que seuls 15 % estimaient que cela devait se faire de manière volontaire. L’enquête Ethicity de 2011 a montré que 66 % des consommateurs français souhaitent avoir des informations sur l’impact environnemental de leurs achats en 2011. L’enquête 2011 du Crédoc confirme cet intérêt : 56 % des consommateurs déclarent qu'ils regarderaient cette information et qu'elle leur serait utile dans leurs choix de produits (graphique ci-dessous). Graphique : Opinion des français sur l’utilité d’un affichage environnemental (en %) Source : Crédoc, enquête « Conditions de vie et Aspirations des Français ». 100% 90% 80% 38 43 46 70% ne sait pas 60% L'affichage environnemental n'est qu'une étiquette 50% de plus que les consommateurs ne regarderont pas vraiment L'affichage environnemental est utile pour choisir 40% mes produits, je regarderai cette information 30% 59 56 52 20% 10% 0% 2009 2010 2011 Source CGDD Les consommateurs face à l’affichage environnemental – nov. 2012 Commentaires / Argumentaire / conditions d’emploi / versus Versus : Le consommateur ne tient pas compte du cout environnemental lors de ses achats de produits festifs (dont les plantes et fleurs). 20/ Prospective Filière du végétal d’ornement > FranceAgriMer 2014/
Hypothèse : H501 Les restrictions à l'usage de l'eau sont plus fortes pour les productions ornementales que pour les productions agricoles alimentaires, jusqu'à compromettre l'horticulture dans certaines régions. Légende de la carte des restrictions d’eau Restrictions par département Vigilance : Information et incitation des particuliers et des professionnels à faire des économies d'eau Alerte : Réduction des prélèvements à des fins agricoles inférieure à 50% (ou interdiction jusqu'à 3 jours par semaine), mesures d'interdiction de manœuvre de vanne, d'activité nautique, interdiction à certaines heures d'arroser les jardins, espaces verts, golfs, de laver sa voiture, ... Alerte renforcée : Réduction des prélèvements à des fins agricoles supérieure ou égale à 50% (ou interdiction supérieure ou égale à 3,5 jours par semaine), limitation plus forte des prélèvements pour l'arrosage des jardins, espaces verts, golfs, lavage des voitures, ..., jusqu'à l'interdiction de certains prélèvements Crise : Arrêt des prélèvements non prioritaires y compris des prélèvements à des fins agricoles. Seuls les prélèvements permettant d'assurer l'exercice des usages prioritaires sont autorisés (santé, sécurité civile, eau potable, salubrité) Zone d'alerte spécifique aux eaux souterraines http://propluvia.developpement-durable.gouv.fr/propluvia/faces/index.jsp Commentaires / Argumentaire / conditions d’emploi / versus Versus : Les restrictions à l'usage de l'eau sont identiques pour l'agriculture alimentaire ou ornementale. LES ÉTUDES de FranceAgriMer 2014 / HORTICULTURE / Végétal d’ornement / Tome 2. /21
Hypothèse : H154 Les modes d'entretien "0 phyto" se généralisent mais sont compensés par de l'entretien manuel qui permet de conserver un aspect « propre », sans mauvaises herbes ni maladies. Aujourd’hui en France 13 septembre 2013 Commentaires / Argumentaire / conditions d’emploi / versus Versus : Les modes d'entretien "0 phyto" se généralisent mais ne sont pas accompagnés par de l'entretien manuel, les canons de l’esthétique se modifient et le public apprécie les « herbes folles ». 22/ Prospective Filière du végétal d’ornement > FranceAgriMer 2014/
Hypothèse : H128 L'affichage environnemental est un progrès qui motive la filière horticole française dans l'évolution de ses pratiques et lui confère un avantage compétitif. Certification horticole : les réponses de la profession Si la certification de management environnemental ISO 14 001 est déjà adoptée par une dizaine d’entreprises horticoles, les organisations professionnelles ont développé des schémas spécifiques à l’horticulture. • L’interprofession VALHOR a répondu aux orientations du Grenelle et à la demande de la FNPHP en lançant la certification Plante Bleue, avec l’objectif de différencier et de valoriser la production horticole française. Le dispositif Plante Bleue comporte aujourd’hui 2 outils correspondants aux niveaux 1 et 2 de HVE (engagements de moyen) : l’autodiagnostic développé par l’ASTREDHOR et le référentiel de bonnes pratiques. Ces deux outils sont téléchargeables sur le site de VALHOR. Ils s’articulent autour de 7 thèmes : gestion de l’irrigation, stratégie de fertilisation, protection des cultures, maîtrise de l’énergie, gestion des déchets et pour le référentiel de niveau 2, environnement de l’entreprise et volet social. Le programme plante bleue est en phase de lancement et de reconnaissance au titre HVE2. selon les chiffres communiqués par l’ASTREDHOR, 150 entreprises ont téléchargé l’autodiagnostic et 12 sont aujourd’hui certifiées. Le niveau 3 sera élaboré en 2012. • Lancé en 1995 au niveau international, MPS-ABC a été introduit en France en 2000 et fédère 3 500 producteurs dans une quarantaine de pays. Certification environnementale de résultat, MPS-ABC est à ce jour le seul système permettant une mesure de l’impact environnemental des productions ornementales, sur la base de critères quantitatifs et qualitatifs (consommation, caractère polluant et sensibilité du site). MPS-ABC évalue les intrants constituants les enjeux majeurs de la production horticole : pesticides, énergie, engrais. Il calcule les émissions de CO² liée au chauffage et permet la mesure des progrès de entreprises et de la filière. Le score obtenu est ramené à la surface, pour refléter l’impact sur le teritoitre. D’ici 2 ans, le système permettra également un calcul d’impact par unité produite, ce qui est un pas vers l’affichage environnemental. MPS-France regroupe aujourd’hui 158 producteurs représentants 31% de la pépinière et 17% de la production de plantes en pot française. Des contacts ont été établis entre VALHOR et MPS pour étudier les passerelles possibles au niveau 3 de HVE. BHR infos /janvier 2022 Commentaires / Argumentaire / conditions d’emploi / versus Versus :l'affichage environnemental affaiblit la filière horticole française LES ÉTUDES de FranceAgriMer 2014 / HORTICULTURE / Végétal d’ornement / Tome 2. /23
Hypothèse : H223 La création de variétés OGM de plantes ornementales et leur commercialisation n'est pas autorisée dans l'UE. Echec de l'oeillet bleu Melbourne - La situation de blocage qui caractérise le débat sur les aliments génétiquement modifiés en Europe vient d'avoir un effet inattendu en Australie. Florigène, la société australienne qui a créé les premières fleurs génétiquement modifiées commercialisables, des oeillets bleus (voir Biofutur 187-16), doit, pour les vendre, se rabattre sur les États-Unis, au lieu de l'Europe comme initialement prévu. Tim Thwaites (Biofutur N°195 de décembre 1999) Plantes ornementales OGM Lundi, 05 Mars 2007 - Rédaction Sillon Belge L'Union européenne divisée sur la question de la mise sur le marché d'un illet bleu génétiquement modifié.Les Etats membres de l'Union Européenne se sont montrés divisés face à la mise sur le marché d'un illet bleu car cette couleur a été obtenue par manipulation génétique. Plusieurs pays, y compris dans les rangs de ceux habituellement favorables aux biotechnologies, ont souligné que les risques de dissémination, même faibles, étaient peut- être disproportionnés étant donné l'intérêt très limité de cet OGM pour les consommateurs. L'Union Européenne autorise l'importation d'oeillets bleus obtenus par génie génétique. La firme australienne Florigene a reçu l'autorisation d'importer sur le marché européen, des fleurs coupées dont la couleur a été modifiée génétiquement. La culture de ces plantes reste néanmoins interdite sur le territoire de l'UE et les fleurs doivent être correctement étiquetées: "Ce produit est un organisme génétiquement modifié"; il doit être en outre précisé que ces fleurs ne sont destinées ni à la consommation animale ou humaine (sic !), ni à être cultivées . La firme Florigene est l'une des premières "biotech" australienne, elle a été acquise par le groupe japonais Suntory. Les oeillets bleus seront mis sur le marché sous le nom de variété "Florigene Moonlite™". La variété Moonlite 123.2.38 possède des fleurs de couleur violette. Cette couleur a été obtenue par insertion de deux gènes codant pour des enzymes de la voie de biosynthèse des anthocyanes la dihydroflavonol 4-reductase (dfr) et la flavonoid 3'5' hydroxylase (f3’5’h). En combinaison avec les enzymes de synthèse déjà présentes chez l'oeillet ces deux nouvelles enzymes donnent naissance à deux pigments le delphinidine et la cyanidine qui s'accumulent dans le pétales. La plante est aussi tolérante aux herbicides de la classe de sulfonylurées; cette résistante est introduite pour faciliter la phase de sélection lors de la transgenèse, elle n'est pas utilisée pour la culture de l'oeillet. Une autre variété d'oeillet "Florigene Moondust™" qui est aussi génétiquement modifiée avait déjà reçu une autorisation de vente (et de culture) dl'EU in 1997. Aujourd'hui, printemps 2010, 75 million d'oeillets transgéniques ont été vendus. Source http://ogm2017.wikidot.com/doc:oeillets-transgeniques Commentaires / Argumentaire / conditions d’emploi / versus Versus : la commercialisation des variétés OGM de plantes ornementales est autorisée dans l'UE. 24/ Prospective Filière du végétal d’ornement > FranceAgriMer 2014/
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