RÉTROSPECTIVE - L'ADRC L'ACID présentent

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RÉTROSPECTIVE - L'ADRC L'ACID présentent
L’ADRC
L’ACID
présentent

      uite

             RÉTROSPECTIVE
RÉTROSPECTIVE - L'ADRC L'ACID présentent
Beau travail

D    epuis trente ans, les cinéastes de l’ACID
     s’emploient à diffuser les films qu’ils sou-
tiennent sur l’ensemble du territoire, considé-
rant que chacun·e doit avoir accès à toute la
diversité du cinéma indépendant. Arpenteurs
infatigables des salles, amoureux de la ren-
contre avec les spectateur·ice·s, nous croyons
que les films que nous découvrons valent
d’être partagés et défendus auprès de toutes
et tous et qu’il n’y a pas de public meilleur
ici qu’ailleurs. Depuis trente ans, nombre de
réalisateur·ice·s, confirmé·e·s depuis, ont ainsi
vu leurs premiers films soutenus par l’ACID et
amenés dans les salles des plus petites villes,
des plus petits villages, avec la même exigence
et la même ambition que dans une métropole.
Quoi de plus naturel, donc, que de proposer à
nos ami·e·s de l’ADRC d’établir une program-
mation qui célèbre trente ans de découvertes,
et que celle-ci puisse parcourir le territoire,
entre retrouvailles et nouvelles rencontres ?
Pascale Hannoyer & Clément Schneider,
co-président.e de l’ACID
RÉTROSPECTIVE - L'ADRC L'ACID présentent
À LA VIE, À LA MORT !                                                      LES APPRENTIS
              Un film de                                                                    Un film de
      Robert Guédiguian                                                               Pierre Salvadori
    France • 1995 • 1h40                                                       France • 1995 • 97 min
            VIsa : 85 973                                                                Visa : 85 750
            Scénario de                                                    Scénario de Philippe Harel
    Robert Guédiguian et                                                          et Pierre Salvadori
      Jean-Louis Milesi.                                                                         Avec
                   Avec                                                               François Cluzet
        Ariane Ascaride                                                         Guillaume Depardieu
        Jacques Boudet                                                              Marie Trintignant
 Jean-Pierre Darroussin      Original, personnel et rare. Avec ses            Antoine, un écrivain ratéCe film appartient à la veine des films que
       Jacques Gamblin       dialogues enlevés, bien construit, le film       et dépressif, partage sonj’appellerais «films de grands adolescents
         Gérard Meylan       nous promène dans la vie des gens qui         logement et ses difficultés attardés», comme on dit « films d’amour »
        Pascale Roberts      gagnent, qui perdent un sentiment, une        financières avec Fred, que  ou « films de guerre » et dont le chef
Ode à Marseille à travers    situation, un bien, mais qui ne perdent        l’oisiveté semble combler. d’œuvre classique du genre est, pour moi,
    l’histoire de quelques   jamais leur personnalité. Des coups                   Vivant de menus lar-les Vittelloni de Fellini. Dans cette lignée,
   personnages du quar-      pourtant, ils en prennent, à la mesure            cins, les deux amis vontLes Apprentis réussit à faire vivre, dans
  tier de l’Estaque qui se   d’une société d’exclusion qui sait bien les         aller de mésaventures un contexte parisien contemporain, deux
réunissent tous les soirs    distribuer. Mais au hasard des jours, des        en mésaventures et faire personnages aussi drôles qu’attachants.
          dans un cabaret,   amitiés, des amours, ce qui fait de chacun         l’apprentissage parfoisLeur cohabitation de grands garçons
   « le Perroquet bleu ».    sa vraie nature se renforce et résiste.                                   décalés, paresseux et immatures est le
                                                                                   douloureux de la vie.
  Distribution : Diaphana    Guédiguian nous livre le plaisir de suivre                 Distribution : point de départ d’une très belle histoire
                             l’humanité quotidienne de personnages              Les Films du Losange d’amitié. C’est dans cette inadéquation
       Restauration avec     grands pour être simples. Romantique,                                     au monde qu’ils accèdent à la dimension
       le soutien du CNC     drôle et tendre aux frontières du                                         de personnages burlesques. Leur amitié
                             naturalisme, la profusion des réussites                                   nous apparaît comme elle finit par leur
                             dans ce film anime une vitalité constante…                                apparaître à eux-mêmes, dans ce qu’elle
                             Jean Paul Dekiss,                                                         a de plus précieux : une communauté
                             Paroles de cinéaste, ACID (1995)                                          tendre et généreuse d’où ils peuvent
                                                                                                       s’aider à repartir vers le monde.
                                                                                                           Judith Cahen,
                                                                                                           Paroles de cinéaste, ACID (1995)
RÉTROSPECTIVE - L'ADRC L'ACID présentent
Y’AURA T’IL DE LA NEIGE À NOËL ? HAUT LES CŒURS !
               Un film de                                                                   Un film de
         Sandrine Veysset                                                             Solveig Anspach
    France • 1996 • 91 min                                                     France • 1998 • 110 min
              Visa : 87 483                                                               Visa : 94 829
              Scénario de                                                                  Scénario de
         Sandrine Veysset                                                           Solveig Anspach et
                     Avec                                                     Pierre-Erwan Guillaume
      Dominique Reymond                                                                            Avec
             Daniel Duval                                                                   Karin Viard
   Dans une ferme proven-                                                           Charlotte Clamens
çale, une mère protectrice
                            Elle est seule. Seule avec sa petite bande.                Julien Cottereau J’ai toujours trouvé que l’essence du
 et dévouée élève ses sept
                            Sept enfants qui envahissent ses jours et                    Laurent Lucas cinéma - son bouleversement le plus
                            ses nuits. Ils sont là, autour d’elle, avec                                  profond - résidait dans cette faculté trou-
  enfants tout en se déme-                                                     Alors qu’elle attend son blante à ressusciter les morts, à battre en
                            elle, en elle. Elle qui se lève et qui répond.
   nant au travail. Le père,                                                    premier enfant, Emma brèche l’inexorable avancée de la mort :
                            Elle qui s’efforce d’oublier sa fatigue.
véritable patriarche à l’an-                                                 apprend qu’elle a un can- Vertigo, Allemagne année zéro, Pierrot le
                            Sandrine Veysset filme avec une ferveur
    cienne, souvent absent,                                                  cer du sein. Elle va devoir fou, Mouchette, etc. Haut les cœurs ! est
                            bressonienne un rituel quotidien qui va de
       mène une double vie.                                                     commencer des traite- de ces films menant ce combat surhumain
                            la terre aux enfants, des enfants à la terre.
             Distribution : Les gestes, les mots (ce n’est pas un film        ments tout en continuant et inégal : un film comme un cri de vie, un
            Carlotta Films bavard), les regards, les fragments d’un          sa grossesse, et se battre hurlement, un éclat de rire formidable jeté
                                                                                             pour deux. à la face de la mort. Et cette guerre, ter-
           Restauration 4K bonheur aussi furtif qu’un flocon de neige
                            à Noël, la lassitude d’un soir, et la douleur       Distribution : Diaphana rible, se joue dans le corps d’une femme
                            profonde, silencieuse, qui vient, comme                                      qui va enfanter la vie... incarnée par
                            le froid d’hiver, percer le cœur maternel.                                   l’immense comédienne qu’est Karin Viard
                            Sandrine Veysset réalise une chronique                                       qui (jamais sans doute depuis Emmène-
                            sincère, dépouillée, terriblement émou-                                      moi) n’a été aussi belle et poignante dans
                            vante, nourrie à n’en pas douter d’un sou-                                   sa maturité. Un film tendre et cruel, déchi-
                            venir ineffaçable, la triste figure d’un père                                rant et drôle, solide et insolite, tragique et
                            fuyant, père fantôme, part manquante.                                        fou d’espoir, où l’on rit et l’on pleure, beau
                               Jean Charruyer,                                                           comme tout : beau comme la vie.
                               Paroles de cinéaste, ACID (1996)                                           Jean-Pierre Thorn,
                                                                                                          Paroles de cinéaste, ACID (1998)
RÉTROSPECTIVE - L'ADRC L'ACID présentent
BEAU TRAVAIL                                                              LA TRAVERSÉE
   Un film de Claire Denis                                                                Un film de
   France • 1999 • 90 min                                                          Sebastien Lifshitz
             Visa : 92 852                                                    France • 2001 • 85 min
              Scénario de                                                             Documentaire
        Jean-Pol Fargeau                                                               VIsa : 100 382
 et Claire Denisd’après la                                                                Scénario :
        nouvelle Billy Bud                                                      Stéphane Bouquet et
      d’Hermann Melville                                                           Sébastien Lifshitz
                       Avec                                                  Avec Stéphane Bouquet
             Denis Lavant                                                          Stéphane Bouquet
             Michel Subor Beau travail n’est ni un film de guerre         n’a jamais connu son père,  Sébastien et Stéphane sont restés amis
            Grégoire Colin ni un film d’amour (les deux activités           G.I. reparti en 1967 dans pour la vie. Des secrets, ils en ont par-
 Dans le golfe de Djibouti, essentielles de cette fin de siècle si l’on       son pays, ignorant qu’iltagés beaucoup et Sébastien sait que
   un peloton de la Légion en croit le célèbre slogan des années                                      Stéphane ne connaît pas son père, un
                                                                               laissait derrière lui un
     étrangère répare les 1960 : faire l’amour, faire la guerre...). En   bébé à naître. Trente-trois militaire américain comme il y en avait
  routes et s’entraîne à la fait le travail qui est filmé ici est moins     ans plus tard, il traversepas mal dans la France des années 1960.
   guerre. Pour l’adjudant celui, couramment entendu, d’activité                          l’océan pourRetrouver ce père absent, Stéphane n’y
    Galoup, cette commu- sociale du corps, mais du travail à l’œuvre                    le rechercher.tient pas tant que ça ; c’est le projet de
  nauté masculine repré- dans le corps de personnages que les                 Distribution : Ad Vitam Sébastien, un projet de cinéma, qui va l’y
sente sa vie et sa maison. circonstances privent d’ailleurs de leur                                   décider. Cela donne un film à deux voix, à
                                                                                     Restauration 4K deux temps, un objet de cinéma précieux
 Mais l’ordre va peu à peu emploi : la paix pour ces soldats engagés.
se briser avec l’arrivée du S’il est un enjeu fondamental du 7ème Art,                                où chacun explore en douce les limites de
     jeune soldat Sentain. c’est bien celui de capter ce qui travaille                                l’aveu, balisant un lieu instable où s’opé-
             Distribution : réellement (et secrètement) la chair de                                   rerait enfin une révélation fugace.
           Splendor Films ces personnages en action sur l’écran :                                         Reste alors « La Traversée » d’un conti-
                            les pulsions, les frustrations, les désirs,                                   nent à l’autre, le cheminement fragmen-
          Restauration 4K les passions.
                                                                                                          taire des êtres, un itinéraire géographique
                             Serge Le Péron,                                                              et intime d’où chacun, cinéaste, person-
                             Paroles de cinéaste, ACID (1999)                                             nage mais aussi spectateur, sortira un
                                                                                                          peu différent, autre. C’est ce que l’on est
                                                                                                          en droit d’un film, on l’oublie trop souvent.
                                                                                                          Vincent Dieutre,
                                                                                                          Paroles de cinéaste, ACID (2001)
RÉTROSPECTIVE - L'ADRC L'ACID présentent
LE TEMPS DES GRACES                                                        ENTRE NOS MAINS
              Un film de                                                     Un film de Mariana Otero
     Dominique Marchais                                                         France • 2010 • 87 min
  France • 2009 • 123 min                                                               Documentaire
            Documentaire                                                                 Visa : 125 694
             Visa : 114 572                                                          avec Les porteurs
     Scénario : Dominique                                                               du projet Scop
         Marchais avec la                                                    Pour sauver leur emploi,
          participation de                                                        des femmes décident
      Stéphane Malandrin                                                       de reprendre le pouvoir
                   Avec :                                                      dans leur entreprise de
      Pierre Bergounioux      Dans le film de Dominique Marchais, les            lingerie en créant une La première image du film nous montre
       Lydia Bourguignon      acteurs du monde agricole posent devant          coopérative. Au gré des  une main qui maintient une étoffe sous le
     Claude Bourguignon       le paysage qui fait leur gloire : Beauce,     épreuves et des rebondis-   pied presseur d’une machine à coudre.
          Marc Dufumier       bibliothèque, bureau, plateau de Mille-       sements, elles découvrent   Tout est déjà là. Entre nos mains. Les
         Matthieu Calame      vaches. Paysans ou pas, ils posent devant       avec bonheur et humour    mains de l’ouvrière et l’outil de travail, de
        Lucien Bourgeois      le paysage où ils opèrent, non avec leurs      la force du collectif, de la
                                                                                                        production. Prendre en main son avenir.
    Une enquête documen-      mains, mais avec leur pensée. On ne                      solidarité et uneCréer une entreprise autogérée. Une
   taire sur le monde agri-   voit ni l’éleveur nourrir ses bovins, ni le              nouvelle liberté.économie qui ne serait plus au service
 cole français aujourd’hui,   céréalier planter ses semis. Le Temps des         Distribution : Diaphana du capital mais de l’humain. Mise en
     à travers de nombreux    grâces, film interrogatif au titre enterré,                               parallèle avec le processus de création
récits : agriculteurs, cher-  est un documentaire sur l’état des terres                                 cinématographique. On tourne, on coupe,
    cheurs, fonctionnaires,   et du paysage agricole en France. S’il                                    on monte. Le film partage des émotions
 écrivains... Un monde qui    permet de décrypter la campagne (qu’est-                                  profondément humaines en suivant le
     parvient à résister aux  ce qu’un bocage, une forêt de résineux,                                   cheminement intérieur des personnages
    bouleversements qui le    un chemin creux, un grenier à blé, de la                                  avec leurs doutes, leurs craintes, leurs
  frappent - économiques,     tourbe…), le film nous renvoie, avec une                                  attentes. Mariana Otero est une cinéaste
     scientifiques, sociaux - grande économie visuelle, à notre imagi-                                  engagée mais elle n’essaye pas d’illustrer
    et qui, bon gré mal gré,  naire rural..                                                             un slogan. Elle aime ceux qu’elle filme.
  continue d’entretenir les Pascale Bodet,                                                              Elle dévoile avec pudeur la beauté, la
   liens entre générations. Paroles de cinéaste, ACID (2009)                                            grandeur des gens ordinaires, de ceux
      Distribution : Capricci                                                                           que l’on ose encore nommer les « petites
                                                                                                        gens ».
                                                                                                            Laurent Salgues,
                                                                                                            Paroles de cinéaste, ACID (2010)
RÉTROSPECTIVE - L'ADRC L'ACID présentent
LA BATAILLE DE SOLFERINO                                                  LA JEUNE FILLE SANS MAIN
  Un film de Justine Triet                                                               Un film de
   France • 2013 • 94 min                                                    Sébastien Laudenbach
            Visa : 133081                                                    France • 2016 • 76 min
 Scénario de Justine Triet                                                            VIsa : 144143
                    Avec                                                     Scénario de Sébastien
          Laetitia Dosch                                                     Laudenbach d’après le
       Vincent Macaigne                                                      conte de Jacob Grimm
           Arthur Harari                                                             Avec les voix de
           Virgil Vernier                                                         Anaïs Demoustier
  Marc-Antoine Vaugeois                                                              Jérémie Elkaïm
    6 mai 2012, Solférino.  On n’entre pas dans ce récit, on y est             Philippe Laudenbach      Le dessin bruisse dans La Jeune fille sans
 Laetitia, journaliste télé,embarqué, on est jeté dedans. On est                  Françoise Lebrun      main de Sébastien Laudenbach. Un jeu
     couvre les présiden-   dans un appartement parisien, collé à des                  Sacha Bourdo     graphique mouvant, incessant qui nous
   tielles. Mais débarque   personnages, un beau matin déjà survolté.              Elina Löwensohn      emporte dans l’épopée de cette jeune
   Vincent, l’ex, pour voir C’est que c’est un jour pas comme les         En des temps difficiles, un   fille vendue au Diable par son père, un
     leurs filles. Gamines  autres dans la capitale, et il y a un monde      meunier vend sa fille au   meunier avide... Une bande son charnelle,
  déchaînées, baby-sitter   fou. L’étau humain du coup se resserre           Diable. Protégée par sa    très présente, accompagne des images
 submergé, amant vague-     autour des protagonistes qui sont très vite      pureté, elle lui échappe   colorées, palpitantes qui convoquent
     ment incrust’, avocat  en zone rouge. Avec une impressionnante           mais est privée de ses    ellipses, changements d’axe, ruptures de
     misanthrope, France    maîtrise du cadre et un sens précis de         mains. Cheminant loin de     perspectives pour construire d’un trait ou
    coupée en deux : c’est  la mise en scène, Justine Triet va nous        sa famille, elle rencontre   d’une couleur l’espace du conte. Le monde
dimanche, tout s’emmêle,    faire suivre de tout près un mini drame            la déesse de l’eau, un   cruel des frères Grimm surgit par petites
           rien ne va plus !humain. Accrochée à son propos pour ne        doux jardinier et le prince   touches organiques. Sébastien Lauden-
     Distribution : Shellac pas le perdre dans cette foule de la rue de      en son château. Un long    bach n’illustre pas le conte de Grimm, il
                            Solférino, la jeune réalisatrice nous livre     périple vers la lumière…    en redigère la cruauté initiale dans une
                            un film touchant, intime et juste sur notre        Distribution : Shellac   explosion de couleurs et de sentiments
                            condition d’animal social.                                                  forts, puissants, pour notre plus grand
                               Jérôme Le Maire,                                                         plaisir.
                               Paroles de cinéaste (2013)                                               Marion Lary,
                                                                                                        Paroles de cinéaste (2016)
RÉTROSPECTIVE - L'ADRC L'ACID présentent
Les Apprentis   Ce document est édité par l’Agence
L’ACID FÊTE CETTE ANNÉE SES 30 ANS ET                                                  nationale pour le développement
                                                                                       du cinéma en régions (ADRC), en
L’ADRC CÉLÈBRERA EN 2023 SES 40 ANS.                                                   partenariat avec l’Association du cinéma

C   es deux structures n’ont cessé, tout au long de leurs                              indépendant pour sa diffusion (ACID)
    histoires partagées de se croiser, de se retrouver, de se                          avec le soutien du Centre National du
                                                                                       Cinéma et de l’image animée (CNC).
nourrir d’échanges précieux - sans toujours s’accorder - sur la
                                                                                       L’ADRC est forte de plus de 1 300 adhé-
diffusion des œuvres sur le territoire.
                                                                                       rents représentant l’ensemble des sec-
Un département de la diffusion du cinéma indépendant fut                               teurs impliqués dans la diffusion du film :
même créé au sein de l’ADRC en 1997 pour partager notam-                               réalisateurs, producteurs, exploitants,
ment l’expertise de l’ADRC sur la circulation des copies. Nos                          distributeurs, mais aussi les collectivités
                                                                                       territoriales. Créée par le Ministère de la
deux associations présentèrent une sélection commune à                                 Culture et de la Communication, l’ADRC
Cannes cette année-là. Certains cinéastes furent ainsi des                             remplit deux missions complémentaires
piliers de nos deux associations : Lucas Belvaux mais aussi                            en faveur du pluralisme et de la diversité
Jean-Henri Roger ou Nicolas Philibert.                                                 cinématographique, en lien étroit avec
                                                                                       le CNC : le conseil et l’assistance pour
Aujourd’hui, les deux structures œuvrent toujours vers le                              la création et la modernisation des
même objectif : permettre aux salles de cinémas et aux publics                         cinémas ; le financement et la mise en
d’avoir accès à la plus grande variété de films avec, côté ACID,                       place de circulations d’une pluralité de
un axe portant sur le travail de recherche, d’éclosion, de mise                        films pour les cinémas de tous les terri-
                                                                                       toires. Depuis 1999, l’ADRC œuvre éga-
en valeur des nouveaux talents porté par les cinéastes de
                                                                                       lement pour une meilleure diffusion du
l’association, et côté ADRC, le but d’offrir la plus large diversité                   patrimoine cinématographique.
des films aux salles de la profondeur des territoires.
                                                                                       ADRC | 16 rue d’Ouessant
L’ADRC a lancé depuis juin 2021 un programme de séances                                75015 Paris | Tél.: 01 56 89 20 30
accompagnées destinées aux salles souhaitant programmer des                            www.adrc-asso.org
films bénéficiant des soutiens (AFCAE, GNCR ou ACID), dont les                         ACID | 14 Rue Alexandre Parodi
films tels que Little Palestine, journal d’un siège, Municipale ou                     75010 Paris | Tél.: 01 44 89 99 99
Funambules, soutenus par l’ACID, ont pu bénéficier récemment.                          www.lacid.org
La célébration des 30 ans de l’ACID est l’occasion de se
retrouver, une nouvelle fois, grâce à une rétrospective
organisée par l’ADRC auprès des salles de cinémas sur tout
le territoire, rendant hommage à ces 30 années de solidarité
entre cinéastes de l’association, au service d’une création
indépendante.
                                                                                       Textes : ACID et ADRC.
Ces 30 ans permettront également d’engager ensemble un                                 Crédits photographiques :
                                                                                       La Bataille de Solférino de Justine Triet. La Jeune fille sans
travail de sensibilisation autour du cinéma contemporain et de                         mains de Sébastien Laudenbach © Shellac. / Beau travail de
                                                                                       Claire Denis © Splendor. La Traversée de Sébastien Lifshitz ©
ses enjeux de conservation.                                                            Ad Vitam. / Les Apprentis de Pierre Salvadori © Les Films du
                                                                                       Losange. / Y’aura t’il de la neige à Noël ? de Sandrine Veysset
                                                                                       © Carlotta Films
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