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CGRFA/NFP-BFA-2.1/21/Report Rapport de la première partie de la deuxième réunion du Groupe des points focaux nationaux chargés de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture 2-4 mars 2021
CGRFA/NFP-BFA-2.1/21/Report COMMISSION DES RESSOURCES GÉNÉTIQUES POUR L’ALIMENTATION ET L’AGRICULTURE RAPPORT DE LA PREMIÈRE PARTIE DE LA DEUXIÈME RÉUNION DU GROUPE DES POINTS FOCAUX NATIONAUX CHARGÉS DE LA BIODIVERSITÉ POUR L’ALIMENTATION ET L’AGRICULTURE 2-4 mars 2021 ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L’ALIMENTATION ET L’AGRICULTURE Rome, 2021
Les documents relatifs à la première partie de la deuxième réunion du Groupe des points focaux nationaux chargés de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture, qui relève de la Commission des ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture, peuvent être consultés sur internet à l’adresse suivante: http://www.fao.org/cgrfa/meetings/detail/fr/c/1257660/ Les appellations employées dans ce produit d’information et la présentation des données qui y figurent n’impliquent de la part de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites.
2 CGRFA/NFP-BFA-2.1/21/Report TABLE DES MATIÈRES Paragraphes I. Introduction 1-3 II. Ouverture de la session 4-7 III. Élection du (des) vice-président(s) et du rapporteur 8 IV. Adoption de l’ordre du jour 9 V. Examen de la synthèse des révisions apportées au document «la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture – projet révisé relatif aux besoins et aux éventuelles mesures à prendre» 10-12 VI. Examen du projet de plan d’action 2021-2023 pour la mise en œuvre de la Stratégie de la FAO relative à l’intégration de la biodiversité dans tous les secteurs de l’agriculture 13-20 VII. Déclarations de clôture 21-22 Annexes A. Ordre du jour de la première partie de la deuxième réunion du Groupe des points focaux nationaux chargés de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture B. La biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture – Projet révisé relatif aux besoins et aux éventuelles mesures à prendre
CGRFA/NFP-BFA-2.1/21/Report 3 COMMISSION DES RESSOURCES GÉNÉTIQUES POUR L’ALIMENTATION ET L’AGRICULTURE RAPPORT DE LA PREMIÈRE PARTIE DE LA DEUXIÈME RÉUNION DU GROUPE DES POINTS FOCAUX NATIONAUX CHARGÉS DE LA BIODIVERSITÉ POUR L’ALIMENTATION ET L’AGRICULTURE 2-4 mars 2021 I. INTRODUCTION 1. La première partie de la deuxième réunion, ouverte à tous, du Groupe des points focaux nationaux chargés de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture (le « Groupe des points focaux nationaux), qui relève de la Commission des ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture (la «Commission»), s’est tenue du 2 au 4 mars 2021 1. La liste des participants peut être consultée sur le site web 2 de la Commission. 2. La réunion s’est exceptionnellement déroulée à distance en raison de la pandémie mondiale de covid-19 et des préoccupations et contraintes liées à la santé publique qui en découlent. Cette décision a été prise à l’issue de consultations menées par le Bureau de la Commission au sujet des modalités relatives à la tenue à distance de la réunion, lesquelles ont été approuvées par les membres du Groupe des points focaux nationaux. 3. Avant le début des délibérations, le Groupe des points focaux nationaux a confirmé que la réunion à distance constituait une réunion ordinaire officielle du Groupe. Il est convenu d’appliquer ses règles et pratiques habituelles lors de la réunion et de suspendre l’application de toute règle susceptible d’être incompatible avec la tenue de la réunion en visioconférence. Il est convenu également d’appliquer toute procédure spéciale ou modalité de travail modifiée nécessaire au bon déroulement de la réunion. II. OUVERTURE DE LA RÉUNION 4. M. Axel Diederichsen (Canada), Coprésident de la première réunion du Groupe des points focaux nationaux chargés de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture, a ouvert la réunion et souhaité la bienvenue à tous les participants. Il a invité les participants à observer une minute de silence en hommage à toutes les victimes de la pandémie de covid-19. 5. M. Qu Dongyu, Directeur général de la FAO, a prononcé une allocution d’ouverture et a souhaité la bienvenue à tous les participants. Il a souligné que le principal objectif de la réunion était de déterminer la suite à donner à l’échelle mondiale aux conclusions du rapport sur L’État de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture dans le monde. Il a noté qu’il convenait de promouvoir, de toute urgence, l’application de pratiques de gestion respectueuses de la biodiversité dans les domaines des cultures, de l’élevage, des forêts, des pêches et de l’aquaculture, y compris des pratiques traditionnelles de gestion in situ associées aux connaissances des communautés locales et autochtones. Il a indiqué que les conclusions de la réunion seraient considérées par beaucoup comme une contribution clé des secteurs de l’alimentation et de l’agriculture au cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020. Elles aideront les pays à améliorer la production, la nutrition, l’environnement et les conditions de vie. 1 Réunion initialement prévue du 21 au 23 avril 2020. 2 http://www.fao.org/cgrfa/meetings/detail/fr/c/1257660/.
4 CGRFA/NFP-BFA-2.1/21/Report 6. Le Directeur général a insisté sur le fait que le nouveau Bureau du changement climatique, de la biodiversité et de l’environnement, qui héberge, entre autres, le Secrétariat de la Commission, aiderait la FAO à être mieux à même de faire face aux défis intersectoriels cruciaux. Le Bureau aura notamment pour tâche de mettre en œuvre la Stratégie de la FAO relative à l’intégration de la biodiversité dans tous les secteurs de l’agriculture, que le Groupe des points focaux nationaux a été chargé d’examiner. 7. Mme Irène Hoffmann, Secrétaire de la Commission, a souhaité la bienvenue à tous les participants. Elle a rappelé que l’objectif de la réunion était d’examiner et de réviser le document intitulé La biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture – Projet révisé relatif aux besoins et aux éventuelles mesures à prendre, dont la Commission sera saisie pour examen à sa prochaine session. Elle a exprimé l’espoir que le Groupe des points focaux nationaux serait en mesure d’achever ses travaux, malgré les difficultés et les contraintes auxquelles il est confronté. En conclusion, elle a remercié l’Allemagne, le Canada, l’Espagne, la Norvège et la Suisse de leur aide financière et de leur soutien en nature. III. ÉLECTION DES COPRÉSIDENTS ET DU RAPPORTEUR 8. M. Desterio Nyamongo (Kenya) et M. Jens Weibull (Suède) ont été élus coprésidents par le Groupe des points focaux nationaux. M. Choki Gyeltshen (Bhoutan) a été élu rapporteur. IV. ADOPTION DE L’ORDRE DU JOUR 9. Le Groupe des points focaux nationaux a adopté l’ordre du jour, tel qu’il est reproduit à l’annexe A. V. EXAMEN DE LA SYNTHÈSE DES RÉVISIONS APPORTÉES AU DOCUMENT «LA BIODIVERSITÉ POUR L’ALIMENTATION ET L’AGRICULTURE – PROJET RÉVISÉ RELATIF AUX BESOINS ET AUX ÉVENTUELLES MESURES À PRENDRE» 10. Le Groupe de points focaux nationaux a examiné le document intitulé Synthèse des révisions apportées au document «La biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture - Projet révisé relatif aux besoins et aux éventuelles mesures à prendre» 3. Il a pris note du document regroupant les observations formulées par les pays sur le document intitulé La biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture - Projet révisé relatif aux besoins et aux éventuelles mesures à prendre 4 et du document sur les modifications qu’il est proposé d’y apporter 5. 11. Le Groupe des points focaux nationaux a noté avec satisfaction le nombre élevé de contributions apportées par les points focaux nationaux pour la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture, les Membres et les observateurs de la Commission, pendant plusieurs années, à la définition des mesures à prendre concernant la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture. Il a noté que ces dernières années, un grand nombre de décideurs et de responsables de l’élaboration des politiques générales avaient placé l’appauvrissement de la biodiversité et ses conséquences sur la santé humaine et le développement durable aux premiers rangs des préoccupations de la communauté internationale. Il a souligné combien il était important d’éviter les chevauchements, en particulier avec les plans d’action sectoriels, de coordonner les efforts et de resserrer les liens avec d’autres dispositifs et initiatives, tels que le cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020 et le Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires. Il a souligné que l’agriculture pouvait jouer un rôle positif dans la préservation et l’utilisation durable de la biodiversité, tout en en tirant des avantages. 12. Le Groupe des points focaux nationaux a décidé de se référer au texte de l’annexe I du document portant la cote CGRFA/NFP-BFA-2/21/2. Il a examiné et révisé ce document, tel qu’il figure à l’annexe B du présent rapport. Il a décidé de reprendre ses travaux avant la prochaine session de la Commission, à une date qui sera déterminée en fonction de la disponibilité des installations de conférence, lors d’une réunion pendant laquelle il établira la version définitive du document intitulé La 3 CGRFA/NFP-BFA-2/21/2. 4 CGRFA/NFP-BFA-2/21/Inf.3; CGRFA/NFP-BFA-2/21/Inf.3 Add.1. 5 CGRFA/NFP-BFA-2/21/Inf.4.
CGRFA/NFP-BFA-2.1/21/Report 5 biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture – projet révisé relatif aux besoins et aux éventuelles mesures à prendre, tel qu’il figure à l’annexe B. VI. EXAMEN DU PROJET DE PLAN D’ACTION 2021-2023 POUR LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRATÉGIE DE LA FAO RELATIVE À L’INTÉGRATION DE LA BIODIVERSITÉ DANS TOUS LES SECTEURS DE L’AGRICULTURE 13. Le Groupe des points focaux nationaux a examiné le document intitulé Examen du projet de plan d’action 2021-2023 pour la mise en œuvre de la Stratégie de la FAO relative à l’intégration de la biodiversité dans tous les secteurs de l’agriculture 6. Il s’est félicité de la Stratégie de la FAO relative à l’intégration de la biodiversité dans tous les secteurs de l’agriculture (la «Stratégie de la FAO») et a pris note des progrès accomplis dans le cadre de l’élaboration du projet de plan d’action 2021-2023 pour la mise en œuvre de la Stratégie de la FAO relative à l’intégration de la biodiversité dans tous les secteurs de l’agriculture 7 (le «Plan d’action»), qui permettra de mieux coordonner et de renforcer les travaux de la FAO liés à la biodiversité, ainsi que le soutien que l’Organisation apporte aux initiatives nationales et régionales dans le domaine de la biodiversité , y compris en ce qui concerne la mobilisation de financements à l’appui de la biodiversité. 14. Le Groupe de points focaux nationaux a noté l’importance de la Stratégie de la FAO et du plan d’action y afférent, qui orientent et facilitent l’aide que la FAO apporte aux pays pour intégrer la biodiversité dans tous les secteurs de l’agriculture et pour préserver et utilisation durablement la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture. Il a noté également l’importance d’assurer l’harmonisation, la complémentarité et le soutien mutuel entre le Plan d’action et les autres activités mises en œuvre au titre d’autres instruments et par d’autres organisations, y compris le Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture (le «Traité international»), la Convention sur la diversité biologique et la Commission. 15. Le Groupe des points focaux nationaux s’est félicité de l’occasion qui lui était offerte de prendre acte du projet de plan d’action et a formulé des observations. Il a recommandé qu’à l’avenir, la Commission participe pleinement à la mise en œuvre, à l’examen et à l’actualisation de la Stratégie et du Plan d’action y afférent. Il a recommandé également que la Commission soit saisie, à chacune de ses sessions, d’un rapport sur l’état d’avancement de la mise en œuvre de la Stratégie et du Plan d’action. 16. Le Groupe des points focaux nationaux a souligné que, par le biais d’instruments et d’organes déjà établis, y compris la Commission et le Traité international, la FAO fournissait déjà un cadre mondial pour la préservation et l’utilisation durable de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture, y compris les ressources génétiques, ce qui devrait être pris en considération dans les travaux menés par l’Organisation sur la biodiversité. Le Groupe a recommandé que, lorsque la Stratégie serait révisée, il soit fait expressément mention de ces organes statutaires dans la section consacrée à la «gouvernance efficace». 17. Le Groupe des points focaux nationaux a recommandé que la biodiversité soit intégrée dans les politiques, programmes et activités de la FAO et qu’elle soit régulièrement examinée par les organes directeurs et statutaires de la FAO concernés. Il a souligné l’importance de la collaboration et des partenariats pour la mise en œuvre de la Stratégie de la FAO et du Plan d’action et a invité la FAO et ses organes directeurs et statutaires à travailler en étroite collaboration avec les organisations internationales, les instruments internationaux, les instituts nationaux, régionaux et internationaux de recherche, les organisations non gouvernementales, les organisations de la société civile et le secteur privé, à cet égard. 18. Le Groupe des points focaux nationaux a souligné qu’il importait que la Stratégie de la FAO, le Plan d’action et le cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020, en cours d’élaboration au titre de la Convention sur la diversité biologique, soient complémentaires et a insisté sur le fait qu’il convenait de coordonner étroitement le suivi de la mise en œuvre de ces différents instruments et d’en 6 CGRFA/NFP-BFA-2/21/3. 7 CGRFA/NFP-BFA-2/21/Inf.5.
6 CGRFA/NFP-BFA-2.1/21/Report rendre compte. Il a noté avec satisfaction que les mesures prises par la Commission pour donner suite au rapport sur L’État de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture dans le monde, à la Stratégie de la FAO et au Plan d’action renforceront la contribution de la FAO à la mise en œuvre du cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020. 19. En outre, des participants ont formulé, au sujet du projet de plan d’action, des observations qui ne représentent pas la convergence de vues du Groupe. Ces derniers ont notamment fait les propositions suivantes: a. Souligner qu’il importe d’aider les pays, à leur demande, à intégrer la biodiversité dans les différents secteurs de l’agriculture; b. Redéfinir le calendrier d’examen et de suivi et mentionner expressément le cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020 (section 5); c. Éviter les formulations susceptibles d’être comprises comme préjugeant des résultats d’autres mesures déjà mises en œuvre; d. Préciser qu’il n’existe pas de données ayant fait l’objet d’une analyse collégiale prouvant que les indications géographiques contribuent à la préservation et à l’utilisation durable de la biodiversité; e. Souligner que le renforcement des capacités (Résultante 1) devrait inclure le renforcement des capacités à effectuer des évaluations participatives des services rendus par la biodiversité et les écosystèmes, y compris les évaluations d’impact, en collaboration avec les parties prenantes et les partenaires; f. Souligner qu’il importe de faire face de façon plus efficace aux questions liés aux mesures d’incitation, aux risques associés aux pesticides, aux pratiques de production durable et aux chaînes d’approvisionnement pérennes. 20. Le Groupe des points focaux nationaux a noté que la version du projet de plan d’action révisée à la lumière des observations du Comité de l’agriculture, du Comité des forêts, du Comité des pêches et des Membres, avait été récemment mise à disposition du Comité du Programme en vue de sa cent-trentième session, qui devait se tenir prochainement 8. Il a noté également que les Membres de la Commission pouvaient communiquer jusqu’au 10 mars 2021 leurs observations sur la version la plus récente du projet de plan d’action. Il a invité le Secrétariat à compiler les informations transmises par les pays et à les communiquer au Comité du Programme, pour examen. VII. DÉCLARATIONS DE CLÔTURE 21. me M Hoffmann a remercié les participants et les coprésidents des orientations qu’ils ont formulées lors de cette réunion, laquelle était la première organisée à distance par la Commission. Elle a souligné que les débats avaient permis de préciser plusieurs notions et qu’ils représentaient une valeur ajoutée pour les travaux de la Commission. Elle a également indiqué qu’elle attendait avec intérêt la seconde partie de cette réunion du Groupe des points focaux nationaux, lors de laquelle les travaux entamés par ce dernier seraient achevés. 22. Le Coprésident, M. Weibull, a conclu la réunion en remerciant tous les participants et le Secrétariat de leur travail considérable. Il a noté que, grâce à son dynamisme, le Groupe des points focaux nationaux avait pu, lors de cette réunion, établir les bases de ses travaux, et a dit être convaincu que le Groupe serait en mesure d’y apporter la touche finale lors de la seconde partie de cette réunion. 8 PC 130/7.
CGRFA/NFP-BFA-2.1/21/Report 7 ANNEXE A ORDRE DU JOUR DE LA PREMIÈRE PARTIE DE LA DEUXIÈME RÉUNION DU GROUPE DES POINTS FOCAUX NATIONAUX CHARGÉS DE LA BIODIVERSITÉ POUR L’ALIMENTATION ET L’AGRICULTURE 1. Ouverture 2. Élection du président, du (des) vice-président(s) et du rapporteur 3. Adoption de l’ordre du jour 4. Examen du projet relatif aux besoins en matière de préservation et d’utilisation durable de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture et aux éventuelles mesures à prendre 5. Examen du projet de plan d’action 2021-2023 pour la mise en œuvre de la Stratégie de la FAO relative à l’intégration de la biodiversité dans tous les secteurs de l’agriculture 6. Questions diverses 7. Adoption du rapport
8 CGRFA/NFP-BFA-2.1/21/Report ANNEXE B LA BIODIVERSITÉ POUR L’ALIMENTATION ET L’AGRICULTURE – PROJET RÉVISÉ RELATIF AUX BESOINS ET AUX ÉVENTUELLES MESURES À PRENDRE I. [Introduction 1. La biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture, y compris les services écosystémiques qu’elle procure, est essentielle à la durabilité des systèmes alimentaires et agricoles. Elle permet aux systèmes de production et aux modes de subsistance de faire face à l’évolution des conditions sociales, économiques et environnementales et de s’y adapter, et constitue une ressource clé dans le cadre des efforts visant à assurer la sécurité alimentaire et une bonne nutrition tout en limitant ou en réduisant les incidences négatives sur l’environnement et en contribuant à la protection de l’environnement, à sa régénération et à son utilisation durable. 2. Au cours de ces dernières décennies, l’importance de la biodiversité et des services écosystémiques pour la sécurité alimentaire et la nutrition, les moyens d’existence en milieu rural et dans les zones côtières et, de manière plus générale, le bien-être des êtres humains et le développement durable, a progressivement été mieux reconnue dans le cadre des programmes d’action internationaux. En 1995, la Commission des ressources phytogénétiques est devenue la Commission des ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture (la «Commission»), dotée d’un mandat étendu à tous les éléments de la biodiversité en rapport avec l’alimentation et l’agriculture. Au fil des ans, la Commission a supervisé un certain nombre d’évaluations de l’état des ressources génétiques dans le monde (phytogénétiques, zoogénétiques, forestières et aquatiques), adoptant par ailleurs des plans d’action mondiaux relatifs aux trois premiers types de ressources (les «plans d’action sectoriels mondiaux») 9. En 2019, la Commission est convenue de mettre au point un plan d’action mondial propre aux ressources génétiques aquatiques. Les objectifs de développement durable (ODD), définis par les Nations Unies en 2015, comportent un certain nombre de cibles relatives à la préservation et à l’utilisation durable de la biodiversité dans le contexte de l’alimentation et de l’agriculture, dont des cibles élaborées par la Commission. D’autres évaluations de portée mondiale, telles que celles qui émanent de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques, ainsi que les rapports des pays sur les résultats obtenus lors de la mise en œuvre de leurs stratégies et de leurs plans d’action nationaux pour la biodiversité visant à réaliser les objectifs d’Aichi sur la biodiversité au titre de la Convention sur la diversité biologique (CDB), ont permis de faire mieux connaître la biodiversité en général et les contributions que celle-ci apporte aux moyens de subsistance et au bien-être des êtres humains, en particulier. 3. Lorsqu’elle a adopté son Programme de travail pluriannuel à sa onzième session, la Commission a décidé d’entamer un processus dirigé par les pays pour l’élaboration du rapport sur L’État de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture dans le monde. En 2013, la FAO a invité les États Membres à présenter des rapports nationaux sur l’état de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture dans leurs pays respectifs. Quatre-vingt-onze pays ont soumis des rapports nationaux. L’État de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture dans le monde a été publié en février 2019 10. 9 FAO. 1996. Rapport sur l’état des ressources phytogénétiques dans le monde (en anglais). Rome; FAO. 2007. L’État des ressources zooogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture dans le monde. Rome; FAO. 2007. Plan d’action mondial pour les ressources zoogénétiques et Déclaration d’Interlaken. Rome; FAO. 2010. Deuxième Rapport sur l’état des ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture dans le monde. Rome; FAO. 2011. Deuxième Plan d’action mondial pour les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture. Rome; FAO. 2014. L’État des ressources génétiques forestières dans le monde (en anglais). Rome; FAO. 2014. Plan d’action mondial pour la conservation, l’utilisation durable et la mise en valeur des ressources génétiques forestières. Rome; FAO. 2015. Deuxième rapport sur l’état des ressources zoogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture dans le monde. Rome; FAO. 2019. L’État des ressources génétiques aquatiques pour l’alimentation et l’agriculture dans le monde (en anglais). Rome. 10 FAO. 2019. L’État de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture dans le monde (en anglais). Rome.
CGRFA/NFP-BFA-2.1/21/Report 9 4. Au cours de l’année 2016, la Commission a tenu un certain nombre de consultations régionales informelles dans le but de mettre en commun les informations concernant la préservation et l’utilisation durable de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture, de recenser les besoins dans ce domaine et de définir les éventuelles mesures à prendre. Les besoins en matière de préservation et d’utilisation durable de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture et les [éventuelles] mesures à prendre à cet égard, tels qu’ils sont exposés dans le présent document, sont le fruit de ces consultations régionales, des consultations mondiales et des conclusions du rapport sur l’État de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture dans le monde. 5. Le présent document recense les besoins en matière de biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture et définit les [éventuelles] mesures à prendre dans ce domaine, s’agissant de «la variété et la variabilité des animaux, des végétaux et des micro-organismes aux niveaux de la génétique, des espèces et des écosystèmes qui soutiennent les structures, les fonctions et les processus des écosystèmes à l’intérieur et autour des systèmes de production et qui fournissent des produits agricoles alimentaires et non alimentaires» 11. On entend ici par «systèmes de production» les systèmes ayant trait aux secteurs des plantes cultivées, de l’élevage, des forêts, de la pêche et de l’aquaculture. Selon la définition de la FAO, l’agriculture englobe les forêts, la pêche et l’aquaculture. On trouvera à l’appendice 1 la définition détaillée des concepts utilisés dans le présent document.] II. Objet 6. La biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture, c’est-à-dire la diversité biologique qui, d’une manière ou d’une autre, contribue à l’agriculture et à la production alimentaire, est essentielle à la sécurité alimentaire, à la nutrition, à la santé, au développement durable et à la fourniture de nombreux services écosystémiques vitaux. De nombreux pays ont pris des mesures visant à assurer la préservation et l’utilisation durable d’un éventail de ressources génétiques (phytogénétiques, zoogénétiques, forestières et aquatiques) au moyen de stratégies diverses. La Commission donne des indications sur la l’utilisation durable et la préservation 12 des éléments de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture, par la voie de ses divers instruments et décisions, principalement à caractère sectoriel, notamment les plans d’action sectoriels mondiaux. La FAO suit de près l’état d’avancement de la mise en œuvre de ces instruments, ainsi que la situation relative aux différentes ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture (RGAA), et en informe la Commission. Cependant, il n’y a à ce jour que peu d’orientations sur la gestion des éléments de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture qui ne sont pas pris en charge dans les plans d’action sectoriels mondiaux. Il convient de gérer les différents éléments de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture de manière plus systématique et intégrée, en allant au-delà des stratégies axées sur un seul secteur. Il faut adopter des approches globales et intersectorielles, qui comprennent des mesures au niveau génétique et aux niveaux des espèces et des écosystèmes, si l’on veut inverser la tendance actuelle caractérisée par l’appauvrissement de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture, veiller à la préservation de cette biodiversité et améliorer son utilisation durable. Ces approches doivent partir du principe que les systèmes de production agricole [et les écosystèmes agricoles] procurent également des services écosystémiques, lesquels jouent un rôle dans l’amélioration de nos environnements et de notre bien-être et peuvent avoir des retombées positives. 7. Les principaux constats du rapport sur L’État de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture dans le monde sont les suivants 13: La biodiversité est essentielle pour l’alimentation et l’agriculture • De nombreuses composantes de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture à l’échelle de la génétique, des espèces et des écosystèmes, sont essentielles à la productivité actuelle et future de tous les secteurs de l’agriculture. • Les ressources génétiques des espèces végétales, animales et aquatiques et celles des micro-organismes et des invertébrés pour l’alimentation et l’agriculture et les ressources 11 FAO. 2019. L’État de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture dans le monde (en anglais). Rome. 12 Par préservation de la biodiversité, on entend la préservation, la gestion ou la restauration de la biodiversité. 13 FAO, 2019. L’État de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture dans le monde – En bref. Rome.
10 CGRFA/NFP-BFA-2.1/21/Report génétiques forestières, ainsi que la diversité de toutes ces ressources aux niveaux des espèces et des sous-espèces (essence, variété, race, etc.), sont indispensables à la productivité et à la résilience actuelles et futures des secteurs des plantes cultivées, de l’élevage, des forêts, de l’aquaculture et de la pêche. Certaines espèces sauvages apparentées à des espèces cultivées sont susceptibles d’être domestiquées et constituent un réservoir de ressources génétiques à des fins d’hybridation et de sélection. • La biodiversité associée présente au sein et autour des systèmes de production est essentielle à la fourniture de nombreux services écosystémiques dont dépend la production agricole et alimentaire, notamment la pollinisation, la lutte contre les organismes nuisibles, l’entretien de la fertilité du sol, la fixation du carbone et la régulation des approvisionnements en eau. • Les aliments issus de la faune et de la flore sauvages (soit une large variété de champignons, de plantes et d’animaux, y compris des invertébrés) jouent un rôle important pour la sécurité alimentaire et la nutrition dans de nombreux pays. Ils sont souvent consommés localement mais aussi échangés sur de longues distances. Dans le cas de la pêche par capture, ils forment la base d’un secteur majeur de l’alimentation et de l’agriculture. La biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture s’appauvrit • Nombre des éléments essentiels de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture au niveau génétique et aux niveaux des espèces et des écosystèmes sont en déclin. • Les connaissances sur l’état de la biodiversité associée, les services écosystémiques et les aliments issus de la faune et de la flore sauvages varient d’une région à l’autre et sont souvent incomplètes. De nombreuses espèces d’invertébrés et de micro-organismes, ainsi que certaines espèces végétales et d’autres espèces animales, présentes au sein et autour des systèmes de production, ne sont pas répertoriées ou caractérisées et leurs fonctions au sein des écosystèmes sont encore mal comprises. • Les programmes de suivi étant peu développés, les données dont on dispose concernant l’état et les tendances de la biodiversité associée et des aliments issus de la faune et de la flore sauvages sont fragmentaires. Les enquêtes de population et les indicateurs indirects permettent d’apprécier l’état des différentes catégories de biodiversité associée aux niveaux local, national ou régional. Le bilan qui se dégage de l’analyse de ces données est mitigé, mais il y a néanmoins de nombreux motifs d’inquiétude relatifs à l’appauvrissement de certains des principaux éléments de la biodiversité associée. • Les informations sur la situation et les tendances concernant les ressources génétiques des espèces végétales, animales et aquatiques pour l’alimentation et l’agriculture et les ressources génétiques forestières sont plus exhaustives. Cependant, de nombreuses lacunes perdurent en matière de connaissances, en particulier dans les régions en développement. De multiples facteurs de changement interdépendants influent sur la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture • La biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture et les services écosystémiques qu’elle offre sont affectés[, souvent de manière négative,] par un ensemble de facteurs qui se manifestent à tous les niveaux, sur le plan local comme à l’échelon mondial, et qui vont de l’évolution des techniques et des pratiques de gestion au sein du secteur de l’alimentation et de l’agriculture jusqu’à des facteurs plus vastes d’ordre environnemental, économique, social, culturel et politique. Plus particulièrement, les grandes tendances mondiales telles que le changement climatique, l’évolution des marchés internationaux et la croissance démographique [sont susceptibles d’induire]/[induisent] des facteurs [négatifs] [d’appauvrissement de la biodiversité] au niveau du système de production comme les changements dans l’utilisation des terres, l’utilisation inappropriée d’intrants externes, la surexploitation [de la biodiversité des espèces sauvages] et la prolifération d’espèces
CGRFA/NFP-BFA-2.1/21/Report 11 envahissantes. Le type de facteurs le plus souvent cité par les pays comme ayant des incidences négatives sur la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture concerne l’utilisation et la gestion des terres et des eaux. En revanche, les pays ayant répondu tendent à percevoir les politiques et les progrès scientifiques et technologiques comme des facteurs bénéfiques, susceptibles de réduire les incidences négatives d’autres facteurs. Ces informations constituent des points d’entrée possibles pour des interventions à l’appui de l’utilisation durable et de la préservation de la biodiversité. Le recours à de nombreuses pratiques respectueuses de la biodiversité va croissant • De nombreuses communications font état des efforts de gestion de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture, en particulier de la biodiversité associée, mis en œuvre afin de promouvoir la fourniture de services écosystémiques de régulation et de soutien. • On signale un recours accru à une vaste gamme de pratiques et d’approches de gestion considérées comme étant favorables à l’utilisation durable et à la préservation de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture. Il est cependant nécessaire de mieux comprendre la façon dont ces pratiques influent sur l’état de cette biodiversité. • Les efforts de préservation in situ et ex situ de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture s’intensifient, mais les niveaux de couverture et de protection sont souvent insuffisants et la complémentarité entre ces approches doit être renforcée. Les cadres qui favorisent une utilisation durable et la préservation de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture demeurent insuffisants • La plupart des pays ont mis en place des cadres politiques et juridiques s’appliquant à la préservation et à l’utilisation durable de la biodiversité dans son ensemble et, dans bien des cas, ils ont aussi adopté des mesures visant à préserver la biodiversité des espèces sauvages, souvent complétées par des politiques applicables à des ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture spécifiques. Il arrive aussi qu’ils aient intégré ces ressources dans leurs politiques relatives à des secteurs alimentaires et agricoles particuliers, à l’alimentation et à l’agriculture en général ou au développement rural. Il est de plus en plus fréquent que les politiques régissant la gestion des systèmes de production alimentaire et agricole soient fondées sur des approches tenant compte à la fois de l’écosystème et du paysage terrestre et marin. Cependant, il est rare que les cadres juridiques et politiques visent expressément la biodiversité associée ou les aliments issus de la faune et de la flore sauvages. Des accords nationaux et internationaux ont été mis en place afin de réduire la surexploitation des espèces de poissons pêchées ou des forêts, mais les mesures d’ordre juridique et politique visant expressément les aliments issus de la faune et de la flore sauvages ou certains éléments de la biodiversité associée et le rôle que ceux-ci jouent dans la fourniture de services écosystémiques ne sont pas monnaie courante. • La gestion durable de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture et la promotion de son rôle dans la fourniture des services écosystémiques supposent une coopération multipartite dans les divers secteurs de l’alimentation et de l’agriculture et entre le secteur agroalimentaire, le secteur de la préservation de l’environnement et de la nature et d’autres secteurs connexes, aux niveaux local, national, régional et mondial. L’utilisation de cette biodiversité transcende les frontières internationales et les limites conventionnelles entre les secteurs. Les cadres de coopération qui existent aux niveaux national, régional et international aux fins de la gestion des ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture dans les divers secteurs de l’alimentation et l’agriculture sont relativement bien développés. • Un certain nombre d’obstacles entravent la mise au point et l’utilisation de politiques efficaces visant à promouvoir la préservation et l’utilisation durable de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture et, en particulier, de la biodiversité associée. La mise en œuvre d’instruments efficaces est parfois compromise par l’absence de ressources
12 CGRFA/NFP-BFA-2.1/21/Report humaines et financières suffisantes, un manque de sensibilisation et des connaissances insuffisantes de la part des parties prenantes, l’absence de volonté politique ou de gouvernance et une faible coopération entre les organismes d’exécution. 8. L’utilisation durable et la préservation de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture [tout en contribuant aux moyens de subsistance et au bien-être de nombreuses personnes dans le monde] sont confrontés à de nombreux défis. La biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture ne peut pas être gérée efficacement si ses divers éléments sont envisagés séparément. Il faut adopter une approche systémique pour pouvoir tirer pleinement parti de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture et favoriser une transition effective vers des systèmes agricoles et alimentaires plus durables et plus résilients. Des mécanismes de coopération intersectoriels et multipartites qui tiennent compte de ces différents éléments sont par conséquent indispensables. 9. Les plans d’action sectoriels mondiaux de la Commission définissent des priorités stratégiques en vue de l’utilisation durable, de la mise en valeur et de la préservation des ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture et contiennent des dispositions relatives à la collaboration, au financement et à la mise en œuvre. La Commission guide, appuie et suit la mise en œuvre de ces plans d’action et elle évalue l’état d’avancement de leur exécution à intervalles réguliers, de même que l’état des éléments des ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture auxquels les plans s’appliquent respectivement. 10. Les besoins et les [éventuelles] mesures à prendre qui figurent dans le présent document tiennent compte des enjeux et des solutions possibles recensés par les pays pendant l’établissement du rapport sur l’état de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture dans le monde. Pour compléter les plans d’action mondiaux, une grande place est donnée aux mesures visant à améliorer les connaissances relatives à la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture et, en particulier, aux éléments moins connus comme la biodiversité associée [et les aliments issus de la flore et de la faune sauvages,]/[et les écosystèmes agricoles]/[et les services écosystémiques] ainsi qu’à faire mieux comprendre les incidences des différentes pratiques et approches de gestion de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture. On a aussi souligné qu’il était nécessaire de mettre en œuvre des approches et des mesures pratiques en vue d’améliorer la gestion de cette biodiversité. Une place plus importante encore est donnée à la coopération et à la collaboration, à tous les niveaux, en vue de son utilisation durable et de sa préservation. III. Nature du document 11. Compte tenu de la nécessité d’éviter tout chevauchement, le présent document vise à fournir un cadre général de gestion de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture dans son ensemble et à promouvoir une action coordonnée dans tous les secteurs alimentaires et agricoles afin, plus globalement, d’améliorer la préservation et l’utilisation durable de cette biodiversité au niveau génétique et aux niveaux des espèces et des écosystèmes. Les mesures qui y sont énoncées sont d’application volontaire et à caractère non contraignant. Il ne s’agit pas de remplacer ou de modifier les plans d’action sectoriels mondiaux relatifs aux ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture de la Commission ou autres accords internationaux, ni de faire double emploi avec ces instruments, mais de contribuer à leur mise en œuvre harmonieuse, selon qu’il convient. Il doit être mis à jour, si la situation l’exige. Les pays doivent prendre des mesures en tenant compte de leurs priorités nationales et des engagements pris au niveau international, le cas échéant. IV. Objectifs 12. Le présent document vise à: • mettre en place un cadre contextuel visant la mise en œuvre cohérente des plans d’action sectoriels mondiaux de la Commission, la préservation et l’utilisation durable de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture, y compris la biodiversité associée et des aliments issus de la faune et de la flore sauvages, en tant que base en faveur de la sécurité alimentaire, de la nutrition et de la santé, d’une alimentation et d’une agriculture durables, des moyens de subsistance et de la réduction de la pauvreté;
CGRFA/NFP-BFA-2.1/21/Report 13 • promouvoir la transition vers des systèmes agricoles et alimentaires plus durables; • contribuer à la concrétisation des objectifs de développement durable (ODD) et à la mise en œuvre du Cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020 [de la Convention sur la diversité biologique (CDB)]; • sensibiliser tous les acteurs – des producteurs jusqu’aux consommateurs et aux décideurs – à l’importance de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture, [en particulier]/[y compris] la biodiversité associée, les aliments issus de la flore et de la faune sauvages et les services écosystémiques qu’elle apporte; • promouvoir l’utilisation durable et la préservation de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture, [en particulier]/[y compris] la biodiversité associée et les aliments issus de la faune et de la flore sauvages, au sein des [écosystèmes agricoles et des autres] [systèmes de production et des autres] écosystèmes terrestres et aquatiques, qui sont essentiels aux services écosystémiques et à la résilience, [afin de favoriser le développement économique et de lutter contre [la malnutrition,] la faim et la pauvreté, en particulier dans les pays en développement], ainsi que de proposer des options pour l’atténuation du changement climatique et l’adaptation à ses effets; • définir les principes de base pour l’élaboration et l’adoption de politiques, de lois et de programmes nationaux à l’appui de l’utilisation durable et de la préservation de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture; • intensifier, à l’échelle nationale, régionale et internationale, la coopération intersectorielle, le partage de l’information, et le transfert de technologies, et renforcer les capacités institutionnelles, y compris la recherche, l’éducation et la formation dans les domaines de l’utilisation durable et la préservation de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture; • améliorer la collecte de données et l’élaboration de mesures et d’indicateurs permettant d’évaluer l’incidence des différentes pratiques et approches de gestion de la préservation et de l’utilisation durable de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture au niveau génétique et aux niveaux des espèces et des écosystèmes; Option 1 • [réduire les répétitions involontaires et inutiles d’actions visant à améliorer l’efficience et l’efficacité des efforts menés aux niveaux mondial, régional et national en faveur de la préservation et de l’utilisation durable de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture; • donner des indications visant à orienter les activités de la FAO sur l’appui à apporter aux efforts engagés par les pays pour améliorer la préservation et l’utilisation durable de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture, notamment dans le cadre de sa stratégie relative à l’intégration de la biodiversité dans tous les secteurs de l’agriculture 14.] Option 2 • [donner des indications visant à orienter les activités de la FAO sur l’appui à apporter aux efforts engagés par les pays pour améliorer la préservation et l’utilisation durable de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture, notamment dans le cadre de sa stratégie relative à l’intégration de la biodiversité dans tous les secteurs de l’agriculture, en réduisant les répétitions involontaires et inutiles d’actions visant à améliorer l’efficience et l’efficacité des efforts menés aux niveaux mondial, régional et national en faveur de la préservation et de l’utilisation durable de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture 15.] 14 CL 163/11 Rev.1. 15 CL 163/11 Rev.1.
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