Rapport sur la session spéciale
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Vingt-huitième Comité permanent EUR/SC28(Special)/REP du Comité régional de l’Europe Session spéciale 8 mars 2021 210105 Réunion virtuelle, 8 janvier 2021 ORIGINAL : ANGLAIS Rapport sur la session spéciale O R G A NI S A TI ON M OND I A LE D E L A S A N TÉ • B URE A U R É GI O NA L D E L ’E U ROP E UN City, Marmorvej 51, DK-2100 Copenhague Ø, Danemark Téléphone : +45 45 33 70 00 Fax : +45 45 33 70 01 Courriel : eugovernance@who.int Site Web : http://www.euro.who.int/fr/who-we-are/governance
EUR/SC28(Special)/REP page 2 Introduction 1. Le vendredi 8 janvier 2021, le directeur régional de l’OMS pour l’Europe, en consultation avec la présidente et la vice-présidente du Vingt-huitième Comité permanent du Comité régional de l’Europe (CPCR), a organisé, conformément à l’article 5.3 du Règlement intérieur du Comité permanent du Comité régional de l’Europe (CPCR), une session spéciale du CPCR sous forme virtuelle, afin d’examiner le projet de budget programme pour 2022-2023. Conformément à l’article 3 du Règlement intérieur, cette session spéciale était ouverte aux 53 États membres de la Région européenne de l’OMS. Ouverture de la session 2. Annonçant l’ouverture de la session, la présidente du CPCR, le docteur Iva Pejnović Franelić (Croatie), souhaite la bienvenue aux participants à cette session spéciale, convoquée pour présenter le projet de budget-programme 2022-2023 et ses implications pour la Région européenne et pour obtenir l’opinion des États membres à ce sujet, avant la 33e réunion du Comité du programme, du budget et de l’administration du Conseil exécutif (PBAC), qui se tiendra du 13 au 15 janvier 2021, et la 148 e session du Conseil exécutif, qui devrait avoir lieu du 18 au 26 janvier 2021. Adoption de l’ordre du jour 3. L’ordre du jour de la session spéciale est adopté. Déclaration du directeur régional de l’OMS pour l’Europe 4. S’adressant au CPCR, le docteur Hans Kluge, directeur régional de l’OMS pour l’Europe, souhaite la bienvenue à tous les participants. Il exprime sa compassion aux personnes touchées par les récents tremblements de terre en Croatie, en Grèce et en Turquie, et par les glissements de terrain en Norvège. Concernant la COVID-19, il déclare que malgré les vives craintes suscitées par la montée en flèche des taux de transmission, l’arrivée des vaccins est une source d’espoir. L’OMS/Europe maintient son soutien aux États membres. La collaboration étroite et immédiate des autorités du Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord pour la déclaration du nouveau variant de la COVID-19 a été très appréciée. En ce qui concerne les autres activités menées depuis la dernière session du Comité permanent, il relève les missions en Géorgie et en Ukraine où, entre autres activités, il a rencontré des travailleurs dispensant des soins de santé primaires dans des établissements de santé ruraux, et l’accord sur une feuille de route pour la collaboration entre l’OMS/Europe et les États turcophones. Les travaux de la Commission paneuropéenne de la santé et du développement durable progressent bien. La question de savoir comment le CPCR pourrait participer à la réforme de toute l’Organisation et aux travaux du Groupe indépendant sur la préparation et la riposte à la pandémie fait l’objet d’une réflexion. Étant donné l’importance des activités dans les pays, le CPCR continuera à jouer un rôle essentiel s’agissant de favoriser la coordination sous-régionale et de renforcer les contacts directs entre l’OMS/Europe et les États membres.
EUR/SC28(Special)/REP page 3 Projet de budget programme 2022-2023 5. Le directeur, Planification, coordination des ressources et suivi des résultats au Siège de l’OMS, fait le survol du projet de budget programme 2022-2023, qui sera finalement présenté à l’Assemblée mondiale de la santé en mai 2021, après avoir été examiné lors des prochaines réunions du Conseil exécutif et du PBAC, et qui sera ensuite mis à jour pour tenir compte des résultats de l’évaluation du Groupe indépendant sur la préparation et la riposte à la pandémie. Ce projet de budget programme s’articule autour de quatre axes interdépendants et interconnectés, qui se renforcent mutuellement : l’amélioration des capacités d’intervention en situation d’urgence ; la consolidation du leadership de l’OMS en matière de science et de statistiques ; l’accroissement de la résilience des systèmes de santé grâce aux soins primaires et à la sécurité sanitaire ; et la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) et des objectifs du triple milliard du Treizième Programme général de travail, 2019-2023 (treizième PGT). Les principales raisons de la proposition d’augmentation du budget sont les suivantes : les enseignements tirés de la pandémie de COVID-19 ; la transformation, en particulier la nécessité de renforcer les fonctions de l’Organisation dans le domaine de la science et de la recherche ; la transition pour la poliomyélite ; et les gains d’efficacité obtenus durant la pandémie de COVID-19. L’augmentation globale serait de 5 % : le budget des programmes de base serait augmenté de 19 % et celui consacré au programme d’éradication de la poliomyélite diminuerait de 48 %. 6. L’accroissement du budget des programmes de base serait principalement obtenu grâce à des ajustements comptables dans le domaine de la transition pour la poliomyélite et à une augmentation prévue de l’enveloppe budgétaire initiale du treizième PGT pour le renforcement des capacités contractuelles et des fonctions normatives. L’augmentation visant la mise en pratique des enseignements tirés de la pandémie de COVID-19 serait en grande partie consacrée à l’appui au programme OMS de gestion des urgences sanitaires et au renforcement des systèmes de santé. Une augmentation serait également nécessaire pour les éléments de la transformation non inclus dans l’enveloppe initiale, comme la stratégie pour la santé numérique. Les principaux résultats des priorités stratégiques en vue desquels le financement serait augmenté sont ceux qui sont en rapport avec les quatre axes du projet de budget programme. La baisse apparaissant dans les chiffres relatifs au résultat 2.2 (Prévention des épidémies et des pandémies) correspond à la transition pour la poliomyélite ; ce résultat présenterait de facto une sensible augmentation. La répartition du budget programme proposé entre les bureaux régionaux révèle une augmentation significative du budget de la Région européenne. 7. Une discussion franche avec les États membres est nécessaire concernant le mode de financement de cette augmentation ; dans la Région européenne, le financement durable recueille un très large soutien. Les États membres doivent déterminer quelles sont les fonctions essentielles à financer en toutes circonstances, après quoi il faudra calculer les coûts et décider des moyens de financement. Les réunions des organes directeurs qui sont programmées ne permettent pas de ménager un créneau suffisant pour de telles considérations. Dès lors, il est proposé qu’un groupe de travail regroupant les membres du PBAC et du Conseil exécutif soit mis sur pied pour déterminer quelles sont ces fonctions absolument essentielles et formuler une recommandation à cet égard pour l’Assemblée mondiale de la santé, afin d’entamer la procédure d’obtention de fonds.
EUR/SC28(Special)/REP page 4 La perspective régionale 8. Le directeur, Division des fonctions institutionnelles, présente la perspective régionale sur le projet de budget programme 2022-2023. Une étude sur la hiérarchisation des priorités, présentée par les bureaux de pays, montre que ces priorités ont évolué en raison de la pandémie de COVID-19. Si, antérieurement, la priorité de la plupart des pays de la Région était l’accès à des services de santé de qualité, l’accent se déplace désormais vers la préparation aux situations d’urgence sanitaire et le renforcement des capacités nationales en matière de statistiques et d’innovation. En ce qui concerne la part du budget programme global qui serait allouée à la Région européenne, le Bureau régional, alors que 10 millions d’USD ont été affectés aux enseignements tirés de la pandémie de COVID-19, a requis 6 millions d’USD supplémentaires pour optimiser les investissements dans le renforcement des capacités de la Région en vue de la préparation et de l’action en situation d’urgence ou de pandémie. Un montant de 11,7 millions d’USD a été demandé pour la transformation, notamment pour augmenter les investissements dans le renforcement du leadership en matière de santé, l’observation des comportements et le développement de la capacité du Bureau régional à coordonner les travaux des bureaux de pays. La Région bénéficierait donc d’une augmentation budgétaire totale de 21 % pour l’exercice biennal 2022-2023. 9. La directrice, Division des politiques et systèmes de santé des pays, déclare qu’à la suite de l’examen des fonctions du Bureau régional, les activités de sa division lors de l’exercice biennal 2022-2023 seront influencées par les enseignements tirés de la pandémie de COVID-19, notamment pour ce qui est de l’accès aux médicaments, de la gouvernance des systèmes de santé et du renforcement des systèmes de santé, l’accent étant mis sur les soins de santé primaires en tant que trait d’union entre la couverture universelle, la sécurité sanitaire et la santé et le bien-être. Cette division est responsable de deux initiatives phares dans le cadre du Programme de travail européen 2020-2025 (PTE) : la Coalition pour la santé mentale et l’autonomisation par la santé numérique. Un groupe consultatif technique est en train d’être constitué pour analyser les changements relatifs au soutien requis par les pays pour renforcer les soins en matière de santé mentale. L’accent est également mis sur les travaux avec les pays dans le domaine de la santé numérique en tant que thème transversal, grâce à une feuille de route qui sera présentée pour adoption par le Comité régional de l’OMS pour l’Europe en sa 71 e session. 10. Expliquant les fonctions de la Division des programmes sanitaires des pays, elle explique que l’accent sera essentiellement placé sur les maladies transmissibles et non transmissibles (MNT) et sur les déterminants environnementaux de la santé. Une étroite collaboration avec la Division des politiques et systèmes de santé des pays garantira une innovation en matière de soins primaires pour le traitement des maladies transmissibles. Le Conseil consultatif contre les MNT, récemment constitué, s’occupe de l’accélération des initiatives et interventions relatives à la cible 3.4 des ODD (Réduction de la mortalité prématurée due aux MNT). Cette Division est responsable de deux initiatives phares : le Programme européen pour la vaccination à l’horizon 2030 et l’adoption de comportements plus sains. La première bénéficiera d’enseignements importants tirés des travaux relatifs à la fourniture des vaccins contre la COVID-19 ; quant à la seconde, elle sera facilitée par une bonne compréhension et une consultation de la population pour tirer des leçons de son attitude face à la pandémie. Un dialogue avec les États membres permettra de garantir que les constatations sur les comportements individuels et collectifs seront mises à profit dans le cadre des efforts consentis pour réaliser la couverture sanitaire universelle.
EUR/SC28(Special)/REP page 5 11. La directrice pour les situations d’urgence régionales affirme que les responsables du programme OMS de gestion des urgences sanitaires poursuivront leur lutte contre la pandémie de COVID-19, en adaptant le système de gestion des incidents à l’évolution des besoins et aux besoins actuels des pays. Les vaccinations et la prestation des services de santé feront l’objet d’une attention particulière. Les priorités stratégiques 1 (couverture sanitaire universelle) et 3 (santé des populations) du treizième PGT représenteront chacune un pilier du système de gestion des incidents, dont le succès dépendra de systèmes de santé robustes et de l’optimisation des capacités de préparation et d’intervention, conformément au Règlement sanitaire international (2005) et au-delà de ce dernier. Tout est mis en œuvre pour réunir la couverture sanitaire universelle, la sécurité sanitaire et la résilience des systèmes de santé, avec la prestation d’un ensemble défini de services d’urgence essentiels dispensés au niveau des collectivités locales et au niveau national. Les enseignements acquis dans la lutte contre la pandémie de COVID-19 seront universellement appliqués et contribueront aux efforts consentis en vue de concrétiser les ODD, en particulier la cible 3.d des ODD relative au renforcement des capacités pour l’alerte rapide, la réduction des risques et la gestion des risques sanitaires nationaux et mondiaux. Les responsables des quatre initiatives phares collaboreront avec ceux du programme OMS de gestion des situations d’urgence sanitaire pour veiller à ce que les enseignements tirés de la COVID-19 soient pris en considération dans tous les domaines. 12. Le directeur de la Division du soutien aux pays, de la préparation et de l’action face aux situations d’urgence déclare qu’en ce qui concerne le travail pour les pays, deux examens des fonctions sont en cours : l’un porte sur la fonction de soutien aux pays du Bureau régional, et l’autre sur la présence de l’OMS dans les pays. Les activités de sa division s’articulent autour de quatre axes : le développement des informations stratégiques pour le soutien aux pays ; l’adaptation de plans de mobilisation pour chaque pays ; l’optimisation de la présence dans les pays, que ceux-ci disposent ou non d’un bureau de l’OMS ; et la valorisation du potentiel des réseaux sous-régionaux. L’objectif poursuivi avec ces quatre axes est d’honorer l’engagement pris dans le PTE, à savoir faire du soutien aux pays la fonction première du Bureau régional. Ces axes seront les éléments clés de l’analyse de la présence dans les pays. 13. En ce qui concerne la division du directeur régional, l’examen des fonctions a porté sur trois domaines : le renforcement des capacités en matière de partenariats et de mobilisation des ressources ; la rationalisation des procédures des organes directeurs ; et l’amélioration des capacités sur le plan de l’identité et de la communication. Le plan de travail et la structure de la division ont été arrêtés en considérant ces domaines. Les priorités pour 2022-2023 sont notamment les suivantes : réaliser le PTE ; augmenter le financement prévisible et flexible, par thème ; mettre en application le plan de communication stratégique ; tirer parti des alliances et des centres collaborateurs pour mettre en œuvre le PTE ; contribuer à une réforme plus profonde de l’OMS ; conduire les travaux de la Commission paneuropéenne de la santé et du développement durable et appliquer les recommandations de cette dernière. Débat 14. Pendant le débat ultérieur, les membres du CPCR louent les exposés détaillés et l’ambitieux projet de budget programme, qui illustrent le rôle capital de l’OMS durant une pandémie mondiale. Il faudra davantage de temps pour prendre dûment connaissance de toutes les informations présentées. Une déclaration conjointe sera formulée au nom de la Région, afin d’être présentée au Conseil exécutif. Le président du sous-groupe sur le financement de l’OMS/Europe prendra l’initiative d’élaborer cette déclaration, en soulignant que si les États
EUR/SC28(Special)/REP page 6 membres de la Région européenne sont conscients de la nécessité d’augmenter le budget et le financement des activités, la pandémie de COVID-19 a montré l’importance d’un financement qualitatif pour l’Organisation ; le contexte dans lequel est fourni cet appui financier nécessite une réévaluation. Une fois que les membres du Comité permanent auront marqué leur accord de principe sur le projet de déclaration, celui-ci sera diffusé auprès de tous les États membres de la Région afin d’être finalisé. Il serait utile que la programmation de l’OMS puisse être alignée sur celle des Nations Unies. Pour ce faire, le PGT devrait être prolongé jusqu’en 2025. 15. Les efforts visant à renforcer la préparation et la riposte aux pandémies sont accueillis avec satisfaction, en particulier l’accent mis sur le renforcement des systèmes de santé. La pandémie de COVID-19 a révélé le caractère inadéquat d’une stratégie compartimentée. Les conclusions du Groupe indépendant sur la préparation et la riposte à la pandémie sont attendues avec impatience. Un financement durable, prévisible et flexible est jugé essentiel et constitue une problématique politique ; le Bureau régional reste fortement dépendant des contributions volontaires, qui limitent grandement la prévisibilité et la flexibilité de son financement. On craint donc qu’une augmentation du budget restreigne encore davantage la flexibilité de l’OMS. Il est nécessaire de disposer d’informations plus détaillées quant à la manière dont les 11,7 millions d’USD seront affectés à la transformation. 16. Un membre demande si l’augmentation prévue pour 2022-2023 est réaliste, lorsque l’on considère les chiffres sur l’exécution du budget programme actuel (le rapport à mi-parcours montre que le budget pour les programmes de base est exécuté à 25 %). Il conviendrait de revoir la pratique suivant laquelle les projets de budgets programmes sont approuvés par les États membres sans que l’on connaisse les niveaux de financement. Le principal débat politique sur la manière dont les États membres contribuent au financement de l’Organisation ne peut avoir lieu qu’après une évaluation des leçons tirées de la pandémie de COVID-19. Le fait que le fonctionnement de l’Organisation dépend de donateurs reste une source de préoccupation, et convient d’y remédier. Un autre membre requiert plus d’informations financières sur les frais de personnel et de déplacement et les projets en la matière pour le prochain exercice biennal, notamment sur la question de savoir si de nouveaux postes, des réductions d’effectifs ou des reclassement de postes sont prévus. De telles informations seront nécessaires pour l’examen de la proposition du Secrétariat en vue d’un financement durable. 17. Le directeur du Département Planification, coordination des ressources et suivi des résultats au Siège de l’OMS déclare que les chiffres d’exécution du budget programme 2020- 2021 à mi-parcours ont été publiés en septembre 2020 ; à la fin de décembre, l’exécution représentait jusqu’à 40 % ; elle devrait être d’environ 80 % à la fin de l’exercice. Des statistiques actualisées seront présentées aux États membres lors de la 33e réunion du PBAC. Compte tenu des circonstances exceptionnelles nées de la pandémie de COVID-19, ces chiffres sont positifs. On ne prévoit donc pas de problèmes d’exécution pour l’exercice biennal 2022- 2023. Cependant, les sources de fonds restent incertaines et le manque de prévisibilité du financement est problématique. Concernant les effectifs, l’OMS se concentre sur une budgétisation basée sur des résultats, ce qui signifie que l’on détermine les résultats souhaités, que l’on calcule le budget requis et que l’on planifie les ressources humaines en conséquence. Il a effectivement été proposé de prolonger de deux ans le treizième PGT pour l’aligner sur les rapports des Nations Unies relatifs aux ODD. 18. Expliquant les 11,7 millions d’USD requis pour la transformation, le directeur, Division des fonctions institutionnelles, explique que 7 millions d’USD seront alloués au renforcement des systèmes de santé, sur la base des résultats prévus de l’Académie pan-européenne pour un
EUR/SC28(Special)/REP page 7 leadership transformateur. Deux millions d’USD seront affectés aux déterminants de la santé, et 2,7 millions d’USD seront employés pour le renforcement de la présence de l’OMS dans les pays et la liaison avec la Commission européenne. 19. La directrice, Division des politiques et systèmes de santé des pays, déclare que pour le résultat 1.1., beaucoup de travaux seront réalisés dans le domaine des soins de santé primaires, qui sont en lien avec les quatre initiatives phares du PTE. Les travaux relatifs aux personnels de santé doivent également être intensifiés, car beaucoup d’États membres demandent un soutien. Dans ce domaine, les capacités de l’OMS/Europe sont minimes ; la plupart des activités relatives aux personnels de santé sont menées par des consultants. Davantage de ressources humaines sont nécessaires au sein de l’OMS/Europe :afin de permettre à cette dernière de mieux soutenir les États membres. Des activités seront également entreprises dans le cadre du suivi de l’Initiative d’Oslo pour les médicaments. 20. La conseillère spéciale pour la transformation et le développement organisationnel ajoute que sur les 11,7 millions d’USD, il est proposé que 3 millions d’USD soient affectés au renforcement de l’Académie pan-européenne pour un leadership transformateur. La création de cette Académie est une initiative phare opérationnelle dans le cadre du PTE, visant à améliorer la capacité du Bureau régional à apporter un soutien aux pays. Deux projets de démonstration sont en cours et devraient être élargis au cours du prochain exercice biennal. Le budget consacré à la transformation sera également alloué à la Coalition pour la santé mentale et à l’initiative phare sur l’observation des comportements, ainsi qu’au renforcement des bureaux de pays. Clôture 21. En conclusion, le directeur régional remercie l’ensemble des participants pour leurs commentaires et interventions, et déclare que l’OMS/Europe reste déterminée à travailler avec tous les États membres dans un esprit d’équité et de solidarité sur toutes les questions liées à la pandémie de COVID-19 et autres. Il exprime son soutien et son respect à tous les travailleurs de la santé, en particulier à ceux qui se trouvent aux avant-postes durant la pandémie. Le Groupe de la politique mondiale examinera comment le CPCR pourrait contribuer à la réforme organisationnelle ; les commentaires et suggestions issus des débats seront communiqués au sous-groupe du CPCR sur la gouvernance de l’OMS/Europe en vue d’une action ultérieure. Le Bureau régional organisera pour les États membres de la Région des séances d’information sur les points techniques de l’ordre du jour des prochaines réunions du PBAC et du Conseil exécutif. Les semaines et mois à venir seront difficiles pour tous, en particulier pendant la mise en application des plans de vaccination contre la COVID-19. Le Bureau régional continuera à soutenir les États membres en tout temps et maintiendra le contact avec eux. = = =
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