Réduction de loyer - L'Union sociale pour l'habitat

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Réduction de loyer - L'Union sociale pour l'habitat
Réduction
de loyer
de Solidarité

8 mars 2018 - Paris

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Réduction de loyer - L'Union sociale pour l'habitat
Programme

Les grands principes
Le contexte législatif de la réforme
Décryptage des textes
• Champ d’application
• Modalités de mise en œuvre
    – Locataires APLisés
    – Locataires non APLisés
Kit de communication

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Réduction de loyer - L'Union sociale pour l'habitat
Les grands principes
Le schéma général de la réforme

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Réduction de loyer - L'Union sociale pour l'habitat
La RLS, c’est quoi ?

C’est une réduction appliquée obligatoirement par les
OLS sur le loyer des ménages locataires dont les
ressources sont situées sous un plafond.
Cette réduction est fonction de la composition familiale et
du zonage.

Exemple : Personne seule en zone 1 : 31,83 € par mois

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Réduction de loyer - L'Union sociale pour l'habitat
La RLS, c’est quoi ?

Cette baisse s’accompagne d’une baisse de l’APL du ménage à
hauteur de 98% de la RLS.

Exemple :
  31,83 €/mois de baisse de loyer (perte de recettes pour
    l’organisme)
  31,19 €/mois de baisse d’APL (économie budgétaire pour
    l’Etat)
  0,62 €/mois de gain financier pour le locataire

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La RLS percute le modèle des loyers Hlm

Loyer

                                            Revenus

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La RLS percute le modèle des loyers Hlm
Loyer

                                            Revenus

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La RLS percute le modèle des loyers Hlm

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La RLS percute la situation financière des OLS

• La finalité de la RLS est de mettre en place une baisse
  des APL sans dégrader la situation des ménages.

• Le coût est supporté par les OLS
                                                          Coût
                                   Baisse APL       « proportionnel »
                                                       pour les OLS
           2018                     800 M€              820 M€
           2019                     800 M€              820 M€
           2020                    1.500 M€             1.530 M€
  Sous l’hypothèse de maintien du coefficient 98%
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La RLS percute la situation financière des OLS

• Le coût réel supporté par les organismes est encore
  supérieur :
   • Coût de débordement
   • Ménages sans APL mais sous conditions de ressources
   • Coûts de gestion.

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La RLS percute la situation financière des OLS

• Un groupe de travail, piloté par la DHUP, réunissant
  CAF, CMSA, Fédérations, organismes, USH, s’est attaché
  à limiter les coûts ou surcoûts associés en respectant
  bien sûr l’objectif politique de la réforme.
      Réflexion sur le plafond des ressources
      Lecture de l’éligibilité et gestion opérationnelle

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RLS : la question des plafonds de ressources

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RLS : la question de la mise en place opérationnelle

• Pour un ménage APLisé : gestion en liaison avec la CAF

• Pour un ménage non APLisé :
    Détermination de l’éligibilité par les organismes à
     partir des données disponibles
    Calcul de la RLS par les organismes
    Mode opératoire proposé par l’USH

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Les mécanismes de péréquation

• Le « Lissage »

                   Dispositif péréquation
  RLS                                       4% loyers
                    4% loyers - RLS         (4% = 800M/20Md)

• Le soutien de la CGLLS « afin d’accompagner les fusions
  et regroupements », financé par les cotisations CGLLS.

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La péréquation lissage en détail

• Le mécanisme de lissage va se greffer sur la 1ère
  cotisation CGLLS.
• La cotisation CGLLS fait l’objet d’une réfaction en
  référence à la RLS et d’une majoration en référence aux
  loyers.
• Au total, pour l’ensemble des organismes,
  somme des majorations = somme des réfactions
• Donc somme des cotisations identiques à ce qu’elle
  aurait été sans la RLS.
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La péréquation lissage en détail

• Organisme          par   organisme,   l’ajustement   sur   les
  cotisations CGLLS pourra être très significatif (la masse
  des cotisations = 250 M€, la masse de RLS = 800 M€).

• Pour certains organismes, il pourra même y avoir un
  reversement de fonds de la CGLLS (c’est qu’ils supportent
  une RLS élevée).

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La péréquation lissage en détail

• Pour 2018, la masse de RLS « compensée » est une
  estimation.
  Environ 350€ x nombre de ménages allocataires de l’APL
  logés dans des logements concernés par la RLS.

• Le taux de prélèvement sur les loyers (loyers des logements
  dans le champ de la RLS) est estimé entre 4,0% et 4,4% des
  loyers.

• Process habituel : campagne de télédéclaration, arrêté fixant
  les paramètres, flux financiers sans doute en juin/juillet.
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Les compensations

• Les compensations qui dépendent des partenaires
   • Allongement de la dette CDC
   • Prêts bonifiés : 2 Mds € de PHBB, 4 Mds € de prêt taux fixe,
     3 Mds € d’éco prêt.
   • Taux du livret A

• Les « compensations » qui dépendent des organismes
   • Economies de gestion
   • Ventes

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La RLS percute la situation financière
        des organismes

• La RLS n’est pas la seule « charge » créée par la loi de
  finances 2018 :
   • TVA revue à la hausse (en 2018 et 2019 pour 700 M€ attendus)
   • Gel des loyers (en 2018)
   • Hausse de la contribution au FNAP (105 M€ en 2018)
   • Financement du NPNRU

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Le contexte législatif de la réforme

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Les objectifs du Gouvernement
     présentés dans le projet de loi de finances 2018

Réduire la dépense publique associée à la politique
du logement (40 Md€)
Préserver le pouvoir d’achat des locataires
Engager une réforme structurelle des APL pour faire
baisser à la fois :
    - les loyers
    - les dépenses publiques
avec une économie attendue de 1,7 Md€ en 2018

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Les justificatifs du Gouvernement
     présentés dans le projet de loi de finances 2018

« des aides personnelles au logement qui ne tiennent
pas compte du reste à charge des locataires »

« un effet inflationniste sur les loyers plus ou moins
prononcé selon les catégories de logement »

« des loyers élevés, fixés exclusivement en fonction du
logement et non des revenus »

« des difficultés croissantes d’accès aux logements du
parc social pour les plus modestes »

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Les justificatifs du Gouvernement
     présentés dans le projet de loi de finances 2018

« des niveaux de marge importants dégagés par les
organismes » :
=> EBE 10,4 Md€ soit 50% des loyers
=> autofinancement net 2,2 Md€ soit 10,4 % des loyers
=> autofinancement global 3,3 Md€ soit 15,8 % des loyers
=> trésorerie du secteur fin 2014 : 11 Md€ soit équivalent
de 7 mois de loyers et charges
« Cette situation est renforcée par la diminution des
charges financières qui découle des taux bas actuels. »

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Les justificatifs du Gouvernement
       présentés dans le projet de loi de finances 2018

La RLS doit permettre d’articuler le montant du loyer fixé en
fonction du logement et le niveau de ressources du locataire :
  en modulant le loyer à la baisse pour les ménages dont le
  revenu est inférieur à un certain niveau de ressources

   La RLS est présentée comme l’équivalent du SLS lorsque les
   revenus dépassent le plafond de ressources attaché au
   logement.

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Saisine du Conseil constitutionnel
           contre l’article 126 de la loi de finances
Deux principaux arguments ont été développés devant le Conseil :
  Violation du principe d’égalité devant la loi et les charges
  publiques
   => exclusion des bailleurs privés de logements conventionnés
   => exclusion des organismes agréés pour la maîtrise d’ouvrage
   d’insertion
   Réponses du Conseil constitutionnel :
   Les bailleurs sociaux sont tenus à des obligations spécifiques pour les personnes de
   ressources modestes : la différence de traitement est donc justifiée par une
   différence de situation = pas de violation du principe d’égalité.
     => effet d’aubaine pour locataires non APLisés mais profitant de la
    RLS
   RLS vise l’ensemble des personnes de ressources modestes qui ne se limite pas aux
   seuls bénéficiaires de l’APL. Ces locataires satisfont aux conditions de
   ressources = pas d’effets de seuil excessifs et pas de rupture d’égalité.

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Saisine du Conseil constitutionnel
     contre l’article 126 de la loi de finances

Violation des principes de sécurité juridique et
atteinte aux effets attendus par les bailleurs sociaux
de leurs conventions en cours

=> 1ère réponse du Conseil constitutionnel :
  Le législateur a entendu non seulement réduire le coût de la
  politique du logement pour les finances publiques,
  mais aussi améliorer les mécanismes de fixation des loyers
  afin de mieux les ajuster à la réalité de la vie des locataires à
  revenus modestes.
  Ce faisant, il a poursuivi un motif d’intérêt général.

                                                                      26
Saisine du Conseil constitutionnel
       contre l’article 126 de la loi de finances
Violation des principes de sécurité juridique et atteinte aux effets
attendus par les bailleurs sociaux de leurs conventions en cours
 => 2ème réponse du Conseil constitutionnel :
   La RLS s’applique à des loyers dont le prix est fixé selon une
   procédure réglementée dans laquelle il appartient à l’autorité
   administrative de chercher à assurer l’équilibre de la situation
   financière des bailleurs sociaux.
   En outre, le montant de la RLS est plafonné en fonction de la
   composition du foyer et du zonage retenu pour le calcul des APL.
   Enfin, ses conséquences financières pour les bailleurs sociaux
   font l’objet de mesures de compensation, sous la forme
   notamment d’une modulation de la cotisation à la CGLLS.
   Donc pas d’atteinte disproportionnée au droit au maintien des
   contrats et à la liberté contractuelle.
   Pas non plus d’atteinte aux situations légalement acquises ni de
   remise en cause des effets légitimement attendus de telles
   situations.

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Le champ d’application de la RLS

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Champ d'application - les textes

   Les logements concernés (art. L. 442-2-1 et L. 481-2 du CCH) :
Sont visés les logements ouvrant droit à l’APL ET gérés par les
organismes d’HLM et les SEM, à l’exception des logements-
foyers conventionnés

  Les logements exclus :
  - Logements non conventionnés à l’APL
  - Logements situés dans les départements et les
     collectivités d’outre-mer
  - Logements conventionnés à l’APL mais gérés par des
     bailleurs privés ou des opérateurs non HLM

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Champ d’application – Questions
         spécifiques
   Les logements des étudiants sont-ils concernés ?
=> Le texte de loi ne vise pas de façon spécifique la situation
des étudiants : pas de régime juridique spécifique.

Sous réserve d'un conventionnement à l'APL et de la gestion par
un organisme HLM, sont donc concernés :
- les baux "loi Molle" d'une durée d'un an pour les étudiants et
personnes de - 30 ans (art. L. 442-8-4 du CCH applicable aux
colocations) ;
- les résidences universitaires (art. L. 631-12 du CCH) qui ne sont
pas assimilables à des « logements-foyers » (visés à l’art. L. 633-1 du
CCH).

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Champ d’application – Questions
             spécifiques

    Quid des logements loués à des personnes morales ?

=> Les logements Hlm loués à des personnes morales dans le cadre de dispositif de location /
sous-location (art. L. 442-8-1 du CCH) ne sont pas "gérés" par un organisme Hlm => ils sont
donc exclus du dispositif.

Logements exclus :
  – ceux qui bénéficient de l'agrément relatif à l'intermédiation locative et à la gestion locative
sociale
– ceux ayant pour objet de sous-louer à des personnes âgées, à des personnes présentant un
handicap, à des personnes de moins de trente ans ou à des actifs dont la mobilité professionnelle
implique un changement de secteur géographique
– les CROUS ayant pour objet de sous-louer à des étudiants, les associations dont l'objet est de
favoriser le logement des étudiants et de gérer des résidences universitaires
– les organismes sous-louant à des accueillants familiaux ainsi qu'aux personnes âgées ou
présentant un handicap
– les CCAS et CIAS qui sous-louent à titre temporaire à des personnes physiques et à des
travailleurs saisonniers
– et les EPCI qui sous-louent dans le cadre de la compétence d'aides aux personnes âgées.

source : Rapport préparatoire, Assemblée Nationale, 12 oct. 2017
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Champ d'application – Questions
       spécifiques

  Quid des logements dont la gestion est confiée, dans le
  cadre d’un mandat de gestion, à un organisme Hlm
  (par exemple, un logement appartenant à une
  commune) ?

=> le texte de loi n’exige pas que le logement soit la
propriété d’un organisme Hlm (cf. réunion DHUP – CNAF
du 11 janvier 2018).

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Champ d'application - Questions
           spécifiques

   Quid en cas de résiliation de bail ?

=> conformément au texte de l’article L. 442-2-1 du CCH,
« une RLS est appliquée par les bailleurs aux locataires dont les
ressources sont inférieures à un plafond (…) » ; l’application de
la RLS suppose un contrat de location, ce qui n’est pas le cas
suite à la résiliation de bail.

NB: un groupe de travail est en cours d’organisation sur le sujet des impayés
(articulation du dispositif RLS avec le décret du 6 juin 2016, les procédures
d’expulsion et de surendettement, la signature de protocole de cohésion sociale)

                                                                                   33
Champ d’application – Questions
                 spécifiques
    Est-il possible de « déconventionner » un immeuble et l’exclure de la RLS ?
Les conventions APL signées avec l’État ont vocation à se renouveler par tacite reconduction par
périodes triennales.
Juridiquement, la résiliation d’une convention APL parait possible (article R. 353-4 du CCH) :
- au terme de la convention initiale ou au terme de chaque période de renouvellement.
- notification au moins 6 mois avant la date d’expiration de la convention initiale ou renouvelée,
    par acte authentique ou par acte administratif.
MAIS les textes du CCH imposent le maintien d’un statut particulier aux logements concernés : à la
date de cessation des effets d’une convention APL, l’ensemble des dispositions du Livre 4 du CCH
(titre: « habitations à loyer modéré ») continue de s’appliquer aux logements (article L. 411-6 du
CCH).
En conséquence, les règles relatives aux plafonds de ressources et de loyer continuent de
s’appliquer.
=> les dispositions relatives à la RLS (art. L. 442-2-1 du CCH) s'appliquent aux logements
« déconventionnés », avec cette limite : l’application d’une réduction de loyer suppose un logement
ouvrant droit à l’APL.
Points de vigilance : l’impact d’une résiliation de la convention APL devra être mesuré à l’aune des engagements
de la CUS et des conséquences fiscales.
L’USH rappelle la vocation des organismes HLM à conventionner leurs logements, afin de respecter
leurs missions d’attributions à l’égard de ménages aux ressources modestes.
                                                                                                         34
Champ d’application – locataires
      sous plafonds de ressources
« Les plafonds de ressources mensuelles ouvrant droit à la RLS
sont fixés par arrêté (…), dans la limite des montants fixés de la
manière suivante pour l’année 2018 :

Arrêté du 27.2.18 :

                                                                     35
Modalités de mise en œuvre :
La situation des locataires APLisés

                                      36
Locataires APLisés : cas général
     Les CAF (ou la MSA) transmettront les montants de RLS pour les allocataires
     des APL, en utilisant les flux dématérialisés existants pour l’APL
     Ce dispositif couvre une très grande majorité des cas
     Le montant de RLS à appliquer sera envoyé tous les mois dans les bordereaux
     de paiement ainsi que dans les fichiers de régularisation
     Ce montant RLS calculé devra être appliqué par les bailleurs
     Ces dispositions ont été précisées dans le cahier des charges de la CNAF
     (disponible sur l’espace RLS)
     La CNAF termine actuellement les développements de ce nouveau flux
     Des évolutions pourront avoir lieu, mais le périmètre de la mise en production
     est arrêté et sera celui du cahier des charges
     Les règles de gestion à appliquer demandent des interprétations et nous vous
     proposons des modalités d’application

 A retenir

Les CAF (ou la MSA) calculent et transmettent aux organismes chaque mois le
montant de la RLS pour les locataires bénéficiant de l’APL.
Cette situation couvre la grande majorité des cas, évitant aux organismes le
calcul de la RLS.                                                                37
Locataires APLisés : régularisation
             initiale
     L'entrée en vigueur de la RLS étant le 1er février 2018, une opération
     de régularisation aura lieu pour couvrir la période de février à avril
     2018
     Un fichier supplémentaire sera envoyé en même temps que le fichier
     de quittancement et le fichier de régularisation pour le mois de mai
     (autour du 10 mai).
     Dans ce fichier, les informations de la RLS pour les mois de février,
     mars et avril 2018 seront précisées ainsi que le montant d’APL et
     d’indu APL pour ces trois mois.
     Les mouvements de régularisation suivants et plus classiques seront
     présents dans le fichier de régularisation. Ces dispositions ont été
     précisées dans le cahier des charges (disponible sur l’espace RLS)

 A retenir

Opération de régularisation unique lors du quittancement de mai 2018
contenant pour chaque mois (de février à avril inclus) : indus APL, le nouveau
montant de l’APL, le montant de la RLS
                                                                                 38
Locataires APLisés : modalités de
      recouvrement
Le recouvrement des sommes auprès de chaque bailleur sera
opéré selon le mode de gestion de créances globales : les sommes
d’APL versées à tort (de 02 à 04/18) seront recouvrées directement
auprès des bailleurs par voie de prélèvement sur les prestations à
échoir dues au titre du mois de mai

Exemple

                   €                              février         mars         avril         mai
                   APL ancienne version                     290          290           290
                   Indus APL                           42,14         42,14         42,14
       locataire
                   APL new version                    247,86        247,86        247,86           250
                   RLS                                       43           43            43          43
                   Versement total APL mai pour
                   l’ensemble des locataire                                                   123,58

                                                                                                         39
Locataires APLisés : les cas
             spécifiques
     La situation est claire pour les bénéficiaires de l’APL (calcul fait par les
     CAF), mais les cas liés aux suspensions-radiations créent des « effets de
     bords » qu’il convient d’identifier et de traiter
     Un cas en particulier a fait l’objet d’une vigilance spécifique : les
     suspensions APL liées à l’application de la RLS (« petites »APL)
     Pour ce cas, la CAF calcule une fois la RLS et il convient au bailleur de
     l’appliquer ensuite jusqu’au 31/12/2018
     Pour les cas où un ménage devient APLisé en cours d’année, le calcul fait
     par la CNAF prévaut et devra être appliqué par le bailleur à réception

 A retenir
- Vigilance sur les changements de situation (APLisée vers non APLisée et
l’inverse)
- Vigilance sur les cas des ménages dont l'APL passe à zéro par application de la
réforme
                                                                                    40
Tableau de synthèse (cas
                     suspensions –radiations)
Suspension avec RLS > 0        Suspension avec RLS = 0        Radiation fin de droit RLS = 0   Radiation
                                                                                               (déménagement)

APL nulle du fait de la RLS    Ressources non fournies        Titre de séjour absent ou non    Pas de RLS pour l’ancien
(code gestion 9)               (code gestion 2)               valide                           bailleur
Absence éléments               Contrôle ressources activité   Résidence à l’étranger           RLS communiqué au
patrimoine (code gestion 9)    (code gestion 9)                                                nouveau si nouveau
                                                                                               logement connu
Dégressivité (code gestion     Absence PJ, pour évaluation    Autre régime (ex agricole)
9)                             forfaitaire (code gestion 9)

Ressources > plafond (code                                    Impayés (plan absent ou non
gestion 9)                                                    respecté) – refus FSL
Absence évaluation                                            Borloo arrêt procédure
forfaitaire (code gestion 9)

Loyer non fourni (code                                        Surendettement – arrêt
gestion 5)                                                    procédure

Impayés (code gestion 7)

                                                                                                                  41
Quelle RLS en cas de suspension
          d’APL ?
• Dans le cas d’une suspension d’APL liée à l’application de la RLS, il est
  important de s’assurer que le montant de RLS calculé par la CAF soit bien
  prolongé jusqu’au 31/12.

• Pour tous les autres cas de suspension, nous proposons de partir du
  principe de suspendre la RLS, car la CNAF nous a confirmé qu'à la
  régularisation de l’APL le montant de RLS serait communiqué.
  NB : En cas de non régularisation au 31/12, il convient de considérer le
  locataire comme « non-aplisé »

• Suspension pour impayés : un groupe de travail est en cours d’organisation
  (articulation du dispositif RLS avec le décret du 6 juin 2016, les procédures
  d’expulsion et de surendettement, la signature de protocole de cohésion
  sociale)

                                                                             42
Mode opératoire proposé pour
           les suspensions
Suspension d’APL liée à l’application de la RLS
• Aujourd’hui les développements de la CNAF ne permettent pas de
  distinguer ces cas dans le flux de certains autres cas de suspension (absence
   éléments patrimoine, absence évaluation forfaitaire …)
    – Il est prévu des développements complémentaires côté CNAF en ce sens , selon un
       calendrier à définir
    – En revanche pour le stock en partant du principe :
         • Que les locataires touchent l’APL sur février / mars ou avril
         • que suite à l’opération de régularisation il se retrouveront à une APL à 0 et un montant de RLS >
           0
         • qu’ils seront suspendus dans le bordereau de paiement du mois de mai,
         ces locataires se retrouvent dans ce cas de suspension et donc on peut
          appliquer la RLS jusqu’au 31/12.
    – Pour le flux, en attendant les développements de la CNAF nous proposons de ne pas
      appliquer de RLS                  février   mars       avril      mai
                      APL ancienne version        42,14        42,14          42,14
                      Indus APL                   42,14        42,14          42,14
          locataire
                      APL nouvelle version            0            0              0            0
                      RLS                            43           43             43           43          43
Quelle RLS si plus d’APL ?
    En cas de radiation APL (fin de droit pour l’un des motifs suivants : titre de
    séjour absent ou non valide, résidence à l’étranger, …) , la CAF n’envoie
    plus de RLS. Nous proposons qu’il y ait un traitement au cas par cas pour
    gérer les radiations

    En cas de radiation suite à déménagement, la RLS est communiquée au
    nouveau bailleur si le nouveau logement est connu

 A retenir
Pas de traitement automatisé dans les cas de radiation

                                                                                 44
Proratisation et carence de la RLS ?

     Proratisation : En cas d’entrée / sortie au cours du mois, la RLS n’est pas
     proratisée (la CAF appliquera la même règle que pour l’APL)

     Carence : Techniquement oui, la CAF appliquera la même règle que pour
     l’APL.

 A retenir
Suivre les règles de l’APL

                                                                              45
Quelle RLS pour les locataires
             quittant le parc avant la
             régularisation ?
     Le locataire n’aura pas eu de baisse de son APL (parti avant le calcul de
     l’indu APL)
     Le locataire n’aura pas eu de RLS
     La situation est à peu près neutre pour le locataire (▲APL ~ RLS)
     Pas de démarche à faire par le bailleur (qui n’a pas versé de RLS)
     Régularisations à faire au cas par cas en cas de saisine du bailleur par
     l’ancien locataire

 A retenir
Régularisation à faire à la demande de l’ancien locataire

                                                                            46
Y a-t-il un simulateur de RLS ?
Un simulateur est en cours d’élaboration par la CNAF. La date de mise en
production n’est pas encore validée

                                                                           47
Organisation de la recette
    2 CAF affectées à l’opération : Marseille et Rouen
      •   Pour les organismes pilotes de ces régions, des données sur leurs locataires seront
          utilisées (vieillissement du flux par les CAF)
      •   Pour les autres, des jeux d’essais complets seront conçus par la CNAF
    Une représentation d’organismes par solution ERP et auto-éditeurs a
    été réalisée (soit en tout 29 organismes)
    Un démarrage le 9 avril au plus tard pour une date de mise en
    production le 30 avril 2018
    Les organismes sont invités à remonter des cas de tests spécifiques

 A retenir

- 2 CAF sont affectées à l’opération
- Des organismes pilotes représentant les éditeurs ERP ont été choisis
- Les organismes auto éditeurs sont invités à participer à la recette
                                                                                                48
Modalités de mise en œuvre :
La situation des locataires non APLisés

                                          49
Modalités de mise en œuvre :
La situation des locataires non APLisés

                                          50
Locataires non Aplisés

 Article 126 (art. L. 442-2-1 du CCH) : les ressources prises
 en compte pour l’éligibilité à la RLS s’entendent comme
 celles qui servent au calcul de l’APL.
 Par construction, celles-ci sont :
      Disponibles pour les ménages Aplisés
      Non disponibles pour les ménages non Aplisés

 A retenir
L’organisme doit appliquer les mêmes règles que les Caf ou les Cmsa mais il ne
dispose pas des mêmes données

Le législateur a prévu que , pour les ménages non Aplisés, les organismes
puissent s’appuyer sur les informations recueillies dans l’enquête SLS.          51
L’USH propose un mode opératoire
         pour les locataires non Aplisés :
  Techniquement opérationnel

  Juridiquement fondé

  Limitant les surcoûts pour les organismes
(au-delà des 800 M€ d’économies d’APL attendues par l’Etat)

                                                              52
La composition familiale (nécessaire au calcul de
             la RLS)
 Article R.351-8 du CCH : définit les personnes à charge pour le calcul de l’APL
  Les enfants de moins de 21 ans (du bénéficiaire ou de son conjoint)
    considérés comme à charge au sens des prestations familiales, même s’ils
    ne résident pas en permanence au foyer
  Les ascendants (du bénéficiaire ou de son conjoint) d’au moins 65 ans (ou
    60 ans en cas d’inaptitude au travail) dont les ressources après
    abattements fiscaux ne dépassent pas le plafond individuel de l’ASPA.
  Les ascendants, descendants ou collatéraux, infirmes dont les ressources
    après abattements fiscaux ne dépassent pas le plafond individuel de
    l’ASPA.

 A retenir
L’enquête biennale OPS vaut SLS (art. L.442-5 du CCH)
Pour que la composition familiale soit la plus proche possible de celle
retenue pour le calcul de l’APL et faute de disposer d’informations
suffisamment précises, retenir :
             les enfants de moins de 21 ans

            Les ascendants de plus de 65 ans                                 53
APL d’un couple avec un enfant en zone 2 au
loyer plafond en fonction du revenu

                                              54
Un filtre pour déterminer l’éligibilité à la RLS
               à partir du loyer (1/2)

• Aide maximale si
revenu < 650 € par mois

• Puis fonction linéaire
décroissante qui atteint     APL = L + C – Pp – 5€
0 au niveau de ressources    Où :
                             L = loyer (dans la limite d’un plafond)
appelé revenu d’exclusion    C = forfait de charge 66 €
                             Pp = participation personnelle fonction du revenu

• Le plafond de
ressources de la RLS
est inférieur au
revenu d’exclusion

                            Si le ménage n’a pas l’APL, son revenu est
                            nécessairement supérieur à 1692 € par mois donc
                            a fortiori à 1316 € : donc pas de RLS                55
Un filtre pour déterminer l’éligibilité
                 à la RLS à partir du loyer (2/2)
• Si loyer < plafond
alors : le loyer réel entre
dans la formule

• L’APL baisse avec le
 loyer, comme le revenu
d’exclusion

• Au loyer critique :
revenu d’exclusion
         =
Plafond de ressources de
la RLS
             Pour les ménages sans APL, si leur loyer est supérieur au loyer
            critique, ils sont nécessairement au-delà des plafonds de
            ressources de la RLS
                                                                               56
Eligibilité à la RLS des locataires non Aplisés

Il n’y a pas lieu d’appliquer les réductions de loyer aux
ménages non Aplisés qui :

   ont un loyer supérieur au loyer critique (décliné par zone et par
    composition familiale dans le guide USH à paraître)
   quel que soit le niveau de revenu

Pour les ménages qui ont un loyer inférieur au loyer
critique :
 Un deuxième filtre sur les ressources est nécessaire

                                                                        57
Les ressources
 Les articles R.351-5 du CCH et suivants définissent les règles applicables dans
 la prise en compte des ressources pour le calcul de l’APL.
  Ressources de l’année N-2 (comme l’enquête OPS et SLS)
  De l’allocataire, du conjoint , des enfants et des autres personnes qui
   résident de façon habituelle dans le logement
  Sont appliquées des mesures : d’abattements, de neutralisations en cas
   d’accidents de la vie (chômage, longue maladie, RSA, décès, divorce,…) ou
   une évaluation forfaitaire lorsque les ressources N-2 sont très faibles ou
   nulles (montant figurant sur le bulletin de salaire x 12)

 A retenir
Selon l’article 126, le bailleur doit être au plus proche de la prise en compte des
ressources servant au calcul de l’APL, dans la limite des informations dont il
dispose. Faute de disposer d’informations suffisamment précises, il est
proposé de retenir :

               les ressources figurant sur les avis d’imposition N-2 de
               l’ensemble des occupants
                                                                                      58
Gestion de la RLS
LOCATAIRES                       APL                 CAF / CMSA

                               NON APL
  Loyer > loyer critique                         Loyer < loyer critique

                                        Revenu >                     Revenu <
Pas de RLS                              plafond de                   plafond de
                                        l’arrêté                     l’arrêté

                                                     RLS à intégrer
                           Pas de RLS                dans la chaîne de
                                                     quittancement

                                                                            59
Outils de communication

                          60
Kit de communication sur la RLS
     Proposition de structuration

3 cibles concernées :
• Les locataires
• Les salariés
• Les élus

                                       61
Kit de communication sur la RLS
             Proposition de structuration
1.Les locataires

Les objectifs de communication :
    Rassurer, expliquer les modifications intervenues sur la quittance
    Désamorcer le risque de crise
    Faire connaître l’action/la position de l’organisme

Les moyens de communication :
    Un dépliant général sur la RLS
    Articles « clé en main » pour le journal des locataires / site internet
    Courrier personnalisé au nom du client

A noter : face aux risques d’un afflux de questions, réflexion sur la pertinence de
mettre en place, chez les bailleurs, une ligne téléphonique dédiée du type « SVP
Mon loyer » avec des collaborateurs formés, aptes à répondre aux modifications
engendrées par la nouvelle loi.

                                                                                      62
Kit de communication sur la RLS
             Proposition de structuration
2.Les salariés

Les objectifs de communication :
    Expliquer la nouvelle réglementation
    Permettre au personnel en contact avec les habitants de relayer un discours
    homogène

Les moyens de communication :
    Un powerpoint de présentation générale en support aux réunions du
    personnel
    Articles « clé en main » pour le journal interne
    Un Questions/réponses (faisant office d’argumentaires)

A noter : parallèlement aux outils de com, il nous semble incontournable
d’organiser des réunions en interne pour sensibiliser, expliquer et permettre au
personnel en contact avec les locataires de s’approprier les éléments de langage
et l’argumentation à déployer.

                                                                                   63
Kit de communication sur la RLS
         Proposition de structuration
3.Les élus locaux

Les objectifs de communication :
  Anticiper les risques d’interpellation des élus qui
  auront eux-mêmes été alertés par les locataires
  Expliquer la position de l’organisme

Les moyens de communication :
  Un courrier

                                                        64
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