REGARDS - Le guide des aides de la Région Normandie
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Présentation des parcours « Regards » 2 Les Ceméa de Normandie 5 Les parcours : Arts Numériques 9 Parcours n°1 : Regards sur le num érique Parcours n°2 : Du fant ast ique en série Parcours n°3 : Le m ouv em ent dessine Cirque 10 Parcours n°4 : Ballet A érien Parcours n°5 : Cirque et espace public Danse 12 Parcours n°6 : Toi, nous, eux et le monde Parcours n°7 : Plongée dans pharenheit, un festival de danse Parcours n°8 : A la découverte de l’univers chorégraphique de Nathalie Pernette : le dedans et le dehors Musique 15 Parcours n°9 : Gospels symphoniques Musiques actuelles 16 Parcours n°10 : Le jazz de tata - Parcours n° 11 : L’univers électronique de digital cosmic disco - Parcours n°12 : COEFF - Accès à l’expression directe - Parcours n° 13 : Y ann tambour - Parcours n°14 : That ’s all FOlk Music - Parcours n°15 : A udiofi lm, comment transposer sa musique dans un univers visuel Arts plastiques et photographie 22 Parcours n°16 : Modification des lieux Parcours n°17 : L’univers en boîte Parcours n°18 : Portrait sonore d’un espace Parcours n°19 : Le chemin du bol Théâtre 26 Parcours n°20 : Visite insolite de l’imec et conférence burlesque sur la lecture - Parcours n°21 : De la marionnette à gaine aux avatars numériques - Parcours n°22 : Cuisine interne - Parcours n°23 : Cet été et la rencontre - deux portraits de femmes –f(l)ammes - Parcours n°24 : L’ile des esclaves - Parcours n°25 : Récifs - Parcours n°26 : J'avais un pays autrefois - Alain - Parcours n°27 : L’adolescence un sujet de théâtre - Parcours n°28 : D’autres vies me semblaient dûes - Parcours n°29 : Process en cours - Parcours n°30 : Projet Métamorphose - Parcours n°31 : Grand cerf bleu week Parcours n°32 : Western au lycée – Road Trip à travers le conte Appel à candidature 39
2 Présentation des parcours « Regards » REGARDS, UNE SAISON DE PARCOURS CULTURELS Des parcours de spectateurs destinés aux lycéens, apprentis et stagiaires de la formation professionnelle. Un parcours « Regards » repose sur : L’accueil d’une forme artistique au sein de l’établissement, La fréquentation par les jeunes d’une forme artistique dans un lieu culturel, Des temps de sensibilisation, de médiation et de retour sur expérience . Les parcours de musiques actuelles bénéficient en plus d’une conférence généraliste sur les musiques actuelles et, de manière optionnelle, de conférences spécialisées. Les « Regards » constituent une école du spectateur pour les jeunes, un temps de diffusion et de médiation pour les artistes, un espace de recherche et de mise en pratique pour les CEMEA. La coordination des parcours « Regards » est confiée par la Région aux CEMEA, association d’éducation populaire. Les « Regards » concourent aux parcours d’éducation artistique et culturelle de l’élève. Les « Regards » sont proposés par des structures culturelles de Normandie en relation avec des artistes. Ils portent sur tous les champs de l’art et de la culture : arts du cirque, arts de la rue, art lyrique, patrimoine, théâtre, musique, danse, marionnettes, littérature, poésie, archives, cinéma, audiovisuel, arts numériques, arts visuels, design, architecture… DESCRIPTION DU DISPOSITIF Les objectifs sont les suivants : Pour les jeunes : Découvrir une création artistique ou un objet patrimonial, Rencontrer des artistes, Fréquenter des lieux et événements culturels de la région, Devenir des spectateurs autonomes. Pour l’établissement : Accueillir des artistes et des professionnels de la culture pour mettre en œuvre une médiation artistique et culturelle, en lien avec les pratiques pédagogiques, Collaborer avec un mouvement d’éducation populaire à la mise en place d’un dispositif d’accompagnement du spectateur complémentaire de l’école, Favoriser des climats de sociabilité et de convivialité au sein de l’établissement. Pour les structures culturelles et les artistes : Partager leur travail avec des publics, Inventer des formes de médiation adaptées, Favoriser les rencontres interdisciplinaires. Pour la Région Normandie : Favoriser l’accès du plus grand nombre à l’art et à la culture, Inscrire les établissements scolaires et les organismes de formation dans la vie culturelle de leurs territoires, Renforcer la présence artistique sur l’ensemble du territoire et donner aux créateurs les moyens de travailler, de rechercher, d’expérimenter en relation avec les populations.
Présentation des parcours « Regards » 3 Contenu : Un parcours « Regards » repose sur deux temps de programmation. 1. Une forme artistique in situ : Le/les artiste(s) présentent une proposition artistique au sein de l’établissement ou de la structure de formation, pouvant être un spectacle, un concert, une projection, une exposition, une lecture… La forme proposée doit être adaptée au lieu (ou facilement modulable) et autonome techniquement. La forme in situ sera suivie d’un échange avec les artistes, animé par l’équipe des CEMEA en lien avec les enseignants 2. Une forme artistique dans le cadre de saisons culturelles proposées par des lieux professionnels dédiés et/ou de festivals : Cette fréquentation interviendra en tout public, dans le but de favoriser l’autonomie des jeunes. Le lien doit être évident entre la forme proposée au sein de l’établissement et la forme programmée au sein du lieu de diffusion (même compagnie, même auteur, thématique similaire, etc). Des temps de sensibilisation sont proposés autour des formes artistiques présentées. 1. Un temps de sensibilisation mené par les artistes : Ce temps peut prendre la forme d’une rencontre, d’un atelier, d’une conférence, d’un concert commenté ou de toute forme jugée pertinente, à imaginer par l’équipe artistique. Il peut être un temps de pratique ou un temps de sensibilisation, destiné à fournir aux élèves des clés de lecture artistiques, culturelles, contextuelles ou historiques. Cet atelier peut être proposé avant ou après la forme artistique. Les artistes qui animeront ce temps de sensibilisation proviennent de l’équipe donnant la forme artistique in situ et/ou de l’équipe programmée dans l’un des lieux partenaires. Il est souhaité, autant que possible, que les artistes intervenant soient les mêmes tout au long du projet. Des professionnels de la culture peuvent être associés à ce temps. 2. Un atelier « sensible » proposé par les CEMEA : L’atelier animé par l’équipe pédagogique des CEMEA vise à permettre aux jeunes de se questionner sur la fonction de spectateur et de partager leurs ressentis et leurs expériences en prolongement de la rencontre avec l’œuvre et l’équipe artistique. Cet atelier sera la dernière étape du parcours. Il ne prend ni la place des artistes, ni la place des enseignants. Il est une continuité et une porte ouverte sur les résonnances que peut avoir le parcours dans la vie des jeunes, dans leur parcours EAC également. 3. Une valorisation du parcours : Elle peut prendre différentes formes (écriture de textes, partage sur les réseaux sociaux…). Un temps de partage avec les enseignants peut également être mis en place pour assurer le suivi du projet. Remarques : De manière optionnelle, les établissements engagés dans des « Regards » peuvent postuler aux séjours « Jeunes en Avignon » visant à l’accueil de groupes en juillet durant le Festival de théâtre d’Avignon. Une réunion bilan sera organisée en fin d’année scolaire, pour échanger sur l’ensemble des parcours réalisés.
4 Présentation des parcours « Regards » PUBLICS VISÉS Les parcours retenus seront proposés aux structures suivantes : Lycées publics et privés, Maisons Familiales et Rurales (MFR), Centres de Formation des Apprentis (CFA), Organismes de formation, Instituts de Formation en Soins Infirmiers (IFSI), École de la deuxième chance. Ils pourront être proposés à deux classes maximum au sein des établissements. Pour les organismes de formation, les parcours feront l’objet de modalités adaptées. Ils seront proposés prioritairement aux stagiaires impliqués dans des formations préparatoires, telles que les dispositifs Réussir ou les Contrats d’Accès à la Qualification (CAQ). RÉPARTITION DES CHARGES La Région prend en charge par une dotation à la compagnie ou au lieu de diffusion : Le spectacle au sein de l’établissement, les défraiements y afférent et les ateliers mis en place par l’équipe artistique. les conférences délivrées dans le cadre des parcours « musiques actuelles » La Région prend en charge par une dotation aux Ceméa de Normandie, La coordination globale par les Ceméa, Les ateliers pédagogiques menés par les Ceméa et l’animation des échanges après les spectacles. Le lieu de diffusion prend en charge : La représentation au sein du lieu de diffusion qu’elle soit scolaire ou tout public, L’organisation de l’intervention de la compagnie dans les établissements d’un point de vue technique et logistique (dates et lieux des ateliers et de la représentation…) tout en tenant les Ceméa informés des démarches en cours. L’établissement prend en charge : Le transport jusqu’au lieu de diffusion si besoin, Les repas des équipes le midi au restaurant scolaire (et éventuellement le soir). Le coût de la place du spectacle en salle sera : Soit pris en charge par l’élève ou l’apprenti (possibilité d’utiliser un atout spectacle), Soit pris en charge par l’établissement scolaire. Renseignements : Hervé Roué – Ceméa de Normandie – 02.31.86.14.11 – herve.roue@cemea.normandie.fr Julie Leroi – Direction de la Culture et du patrimoine – Région Normandie (site de Caen) – 02.31.06.89.35 – julie.leroi@normandie.fr .
Les CEMEA de Normandie 5 Les Ceméa sont une association fondée en 1937 et reconnue d’utilité publique ayant pour objectif de diffuser les idées d’Education Populaire et d’Education Nouvelle dans une dimension nationale et internationale. C’est un mouvement de personnes qui ont choisi la formation comme levier pour agir au sein de la société, sur les différents terrains de l’action éducative, sociale et culturelle. Association d’Éducation Populaire souhaitant donc agir pour permettre à chaque individu, d’acquérir et de construire ses connaissances, afin de s’émanciper et d’être en capacité de fonder ses propres choix et actions), les Ceméa se caractérisent par la mise en œuvre des idées et méthodes de l’Éducation Nouvelle. La volonté est bien de permettre à chaque individu de pouvoir se construire, s’épanouir, se transformer afin d’être en capacité d’agir sur son environnement. Les Ceméa concourent ainsi à la formation des individus dans une perspective éducatrice et émancipatrice. En Normandie, les Ceméa interviennent sur différents grands champs d’activité : Dans l’organisation des temps libérés et des loisirs par la mise en place de formations à l’animation volontaire et professionnelle (BAFA, BAFD, BPJEPS, DEJEPS…). Dans l’accompagnement des politiques éducatives en Normandie par l’accompagnement d’acteurs et de territoires dans leurs projets et pratiques éducatives. Dans et autour de l’Ecole, avec des projets adaptés à la diversité des publics, prenant en compte l’élève, les acteurs éducatifs et les politiques éducatives locales. Dans le domaine de la culture et des médias : par des actions d’accompagnement culturel autour de manifestations culturelles locales et nationales et par un engagement pour l’éducation aux écrans des jeunes. Dans des actions éducatives et sociales par la mise en place d’actions d’aide à l’insertion sociale et professionnelle auprès de publics en difficulté. Dans un cadre européen et international, pour une éducation à l’interculturel. Pour mener à bien leurs projets, les Ceméa s’appuient sur leur projet régional d’actions et de développement 2018/2019, leurs militants, leur réseau et leur vie associative (groupes de pratiques, cafés pédagogiques, formations de formateurs, diverses expérimentations…). Les Ceméa sont structurés afin de pouvoir jouer leur rôle ressource et besoins co-construire des réponses pédagogiques adaptées aux besoins d’une personne, d’une équipe, d’une institution et d’un territoire.
Numérique 7 PARCOURS N°1 - REGARDS SUR LE NUMÉRIQUE Proposé par PIX3L Pour les établissements du Calvados, de la Seine Maritime et de l’Eure Visite de l’exposition PIX3L PIX3L in situ Ateliers de sensibilisation à Nom de la forme : Exposition PIX 3L Nom de la forme : Exposition la technique créative à l’École Supérieure d’Art et de De- «focus» (différente selon la Nombre maximum de participants : 30 sign de Rouen thématique choisie) Un groupe de 15 participants (ou une Equipe artistique : Equipe artistique : classe divisée en deux par temps Médiateurs de l’association PIX3L Artiste invité et équipe PIX3L d’ateliers) Périodes prévues des expositions : Jauge maximale par représentation : Durée des ateliers : 1h pour l’atelier 3 périodes proposées selon la exposition plus ou moins grande de découverte / 6h pour les ateliers thématique choisie selon la pièce réservée à l’exposition « in situ » (3 ateliers de 2h) Novembre – décembre 2018 : Nb de représentations max /jour : Nb d’intervenants par atelier : Monstres, humains et carton-pâte exposition en flux continu 2 (différents selon la thématique choisie) Janvier – Mars 2019 : La figure du geek Avril – Juin 2019 : Architectures Utopiques Présentation du parcours : Dans sa programmation annuelle, l’association PIX3L propose des expositions interactives (entre autres activités) au sein de l’École Supérieure d’Art et de Design de Rouen, là où sont hébergés ses locaux. Ces expositions sont composées de plusieurs médias utilisant le numérique (jeux vidéo, courts métrages, livres numériques, photographies, dessins, etc.) et regroupés autour d’une thématique (voir ci-dessous). PIX3L propose aux participants une journée consacrée à la visite d’une des expositions avec un médiateur culturel (date à caler selon la période de l’exposition). Cette journée sera rythmée aussi par un atelier de découverte avec un média- teur ou un artiste. Elle permettra de sensibiliser à une thématique et au numérique afin de s’approprier les sujets et d’entamer une réflexion autour des outils numériques. Cette étape doit être perçue en introduction à un temps plus long consacré au travail de création suivant encadré par un artiste. L’association PIX3L propose également des « focus » sur les œuvres de certains artistes. La seconde partie du parcours se déroule dans l’établissement scolaire avec cette exposition « focus » et la présence de l’artiste mis en valeur dans celle-ci. Deux ou trois jours sur place permettront aux participants une initiation à quelques techniques et l’aboutissement sur une création. Sur cette même étape, l’exposition « focus » sera l’occasion pour l’ensemble des acteurs de l’établissement (élèves/apprentis, enseignants et personnel) de rencontrer l’artiste et de voir les travaux réalisés par les participants. Expo n°1 Expo n°2 Expo n°3 MONSTRES, HUMANOÏDES Musique La figure du GEEK ET CARTON-PÂTE et numérique Artiste associé : Artiste associé : Artiste associé : Le collectif Chevalet noir Anantasound et le collectif la Cachette Zoé Fressange ou Lola Guilldou Période : Période : Période : -Nov-Dec 2018 : Visite de l’exposition -Janv-Fev 2019 : Visite de l’exposition -Mars - Avril 2019 -Décembre 2018 : « In situ » -Février ou Mars 2019 : « In situ »
8 Audiovisuel, numérique et cinéma PARCOURS N°2 - DU FANTASTIQUE EN SÉRIE Proposé par Normandie Images Pour 3 à 5 établissements répartis sur les 5 départements de la région Forme artistique in Situ Forme artistique en salle Ateliers de sensibilisation à Nom de la forme : Atelier de créa- Nom de la forme : Projection / dé- la technique créative tion d’une web série fantastique bat autour de la série fantastique Nb maximum de participants : (entre 3 et 5 épisodes) Equipe artistique : -25 pour les ateliers de pratique Equipe artistique : Wilfried Jude, réalisateur & formateur -200 pour les projections en salle Wilfried Jude, réalisateur & formateur Période prévue de la représenta- Durée des ateliers (en heures) : Jauge maximale par représentation : tion : -3 heures pour écriture / préparation, 25 (parfois répartis en sous groupes) -Fin Septembre / Début Octobre 2018 -2 journées mutualisées pour les Nb de représentations maximal/jour : 2 (programme de séries fantastiques) tournages (2x8h) - Mai 2019 (restitution de la websérie -½ journée pour le montage avec les réalisée et rencontre avec un élèves (l’intervenant prenant en réalisateur de séries) charge seul la finition du montage sur 1,5 par établissement) Intervenant : -Wilfried Jude Présentation du parcours : Une websérie fantastique réalisée pendant l’année scolaire 2018/2019 par les lycéens de la “Normandie réunifiée”, où chaque épisode est pris en charge par un établissement différent, et où chaque élève se saisit du langage cinématographique par “le voir” et par “le faire”. Tel est l’objectif du parcours “Du fantastique en série” qui, sous l’impulsion du réalisateur et formateur Wilfried Jude, a pour ambition de donner un cadre artistique aux élèves leur permettant d’écrire, tourner, jouer, monter, et de leur offrir la possibilité de travailler avec d’autres lycées du territoire. Les élèves se concerteront en début d’année (de visu ou en visio) par le biais de représentants de chaque établissement afin de déterminer ensemble un arche narratif cohérent de cette série de 5 épisodes maximum (la durée attendue de chaque épisode étant d’environ 8/10 minutes). Chaque établissement prendra en charge l’écriture et la réalisation de son épisode, accompagné par Wilfried Jude, en s’attachant à ce que le point de départ et le point d’arrivée soient interdépendants des autres épisodes réalisés par les autres établissements. Il s’agira pour les élèves de découvrir et de s’approprier les codes du fantastique au cinéma (et par extension dans les séries), genre qui par ailleurs est déjà travaillé au lycée en lettres, en théâtre, voire en arts plastiques. Avant d’entamer l’écriture scénaristique de chaque épisode, les élèves pourront découvrir au sein du parcours “Du fantastique en série” un programme de 3 épisodes extraits de différentes séries fantastiques. Ces 3 épisodes proposeront des univers et des écritures différentes. Ce programme sera constitué par Wilfried Jude, en concertation avec un programmateur du festival “Séries Mania”. Ce premier temps fort pourra constituer une étape fédératrice pour les classes participantes, et pourrait idéalement se dérouler dans la salle de cinéma la plus “au centre” de la région. Le cas échéant, ce programme sera proposé à la salle de cinéma la plus proche de chaque établissement (ou à une médiathèque équipée d’un auditorium). Les nouvelles pratiques numériques du spectateur, la richesse narrative et formelle de la série (web ou tv) contemporaine nous poussent à proposer aux élèves des lycées normands d’explorer concrètement l’univers des séries. Citons par exemple Fringe, Dr Who, Twin Peaks ou Les Revenants... Dans une démarche innovante, participative, les élèves et les équipes pédago- giques seront amenés à se rencontrer, à échanger, et à avoir plaisir à découvrir le travail mené dans un autre établisse- ment que le leur. À l’heure de la récente fusion régionale, ce projet créera des liens inédits entre les établissements scolaires, et leur permettra de se fédérer autour de ce projet de création commun. Ainsi, à l’échelle du territoire, et dans une logique de maillage, il semble opportun d’avoir un lycée par département qui puisse participer : 5 lycées maximum donc, 3 lycées au minimum pour que le projet fasse sens. Déroulement général du parcours “Du fantastique en série” : 1. Projection / rencontre proposée aux classes participantes : programme constitué de 3 épisodes de séries fantastiques présenté en salle de cinéma - 1 séance de 3 h (ou 3 à 5 séances si impossible de regrouper les établissements le même jour) 2. Séance de travail avec les “showrunners” choisis (2-3 élèves par établissement) - 2 séances de 2h 3. Ateliers “écriture et préparation” - 2 séances de 3 h 4. Tournages - 2 jours mutualisés et consécutifs 5. Montages - 2 jours (dont une ½ journée avec les élèves) 6. Présentation en salle de cinéma de la série finalisée, en présence des élèves et des équipes pédagogiques de chaque établissement.
Dessins Animés 9 PARCOURS N°3 - LE MOUVEMENT DESSINE Proposé par Nomandie Images (Rouen), LANIMEA Tisseurs d’Images (Caudebec-les-Elbeuf) et COFEEL Productions ou Compagnie Calabash Forme artistique in situ : Forme artistique en salle : Ateliers : Nom de la forme : M ét is-3 Court-métrage de dessin animé Temps de sensibilisation / ateliers : Durée : 45 min Nom de la forme : M ét is (en cours L’équipe artistique souhaite-t-elle Equipe artistique : de réalisation) animer des temps de sensibilisation ? -Hélène Moinerie : réalisatrice, Equipe artistique : Oui / Non -Wayne Barbaste : chorégraphe, -Hélène Moinerie : réalisatrice Nb maximum de participants : -Lionel Tabar : musicien, Période prévue de la représentation : -10 pour les ateliers de pratique, -2 danseurs interprètes Projections réparties de nov 2018 à -300 pour les projections en salle -1 régisseur mai 2019 Durée des ateliers : 3 heures Jauge maximale : Intervenant : 300 (dans une salle de spectacle) - Hélène Moinerie 30 (dans un lieu : médiathèque,...) Nb de représentations maximal/jour : 2 Présentation du parcours : Dessinatrice et animatrice 2D, Hélène Moinerie réalise le court-métrage de dessin animé chorégraphique Métis. Troisième pièce chorégraphique d’un triptyque chorégraphié par Wayne Barbaste/Cie Calabash, basé à Lyon sur le thème du métissage, écrit par Florence Moinerie, le spectacle interprété par un couple de danseurs et accompagné aux percussions par Lionel Tabar a déjà été créé dans sa version scénique à Seynod le 16 juin 2017. A présent, Hélène Moinerie travaille à la réalisation du court-métrage dans sa version filmique indépendante de la danse . Le parcours Le mouvement dessiné alterne les ateliers de sensibilisation au cinéma d’animation, la projection de films d’animation, les discussions/rencontres et la représentation d’un spectacle vivant. Les trois précédents court-métrages d’Hélène Moinerie ont de commun qu’ils interrogent tous le rapport à la danse et au mouvement ; et qu'est-ce que l'animation, si ce n'est en premier lieu l'écriture du mouvement ? Mêler l'écriture d'un mouvement cinématographique avec un mouvement incarné par le danseur/comédien, pouvoir jouer entre les dimensions spatiales, perdre le spectateur, s'amuser des illusions d'optique tout en servant une histoire. Les ateliers de pratique d’une durée de 3h par groupe de 10 donneront lieu tout d’abord à la réalisation d’une animation cyclique sur une bande zootrope ou de praxinoscope. Une deuxième séance sera consacrée à la confection d’un flipbook. La troisième séance permettra de réaliser une scène animée en pixilation ou stop motion en animant des objets ou directement en photographiant le corps en mouvement arrêtés image par image. La dernière et quatrième séance sera consacrée à la réalisation d’une animation dessinée en technique traditionnelle sur papier puis filmées sur banc-titre. En contrepoint de ces ateliers, un programme de court-métrages d’auteurs comme Alexander Shiryaev, Norman Mac Laren, Len Lye et d’autres réalisateurs plus contemporains qui ont collaboré avec des chorégraphes comme Philippe Découflé, Lionel Hoche ou José Montalvo et qui donnent une place prépondérante à la danse donnera lieu à des discussions sur la question du mouvement. Cette projection permettra également d’aiguiller les élèves sur leurs propres réalisations, de susciter un désir de création et d’aiguiser leur regard sur les techniques du cinéma d’animation qui supposent toutes précisions, patience et persévérance car pour réa- liser quelques secondes de film ils auront besoin de nombreuses heures de travail. En fonction des dates de programmation du spectacle Métis-3 en Normandie, la rencontre avec le chorégraphe, les danseurs interprètes, la scénariste et le compositeur permettront de comprendre le processus de création d’une pièce qui croise travail et chorégraphie avec une production audiovisuelle. Au-delà du sujet, comment peut-on servir le sujet avec les contraintes de deux manières de travailler différentes ?
10 Cirque PARCOURS N°4 - BALLET AÉRIEN Équipe artistique : Compagnie La Contrebande Proposé par la Brèche, Pôle national des arts du Cirque de Normandie, Cherbourg en Cotentin Forme artistique in situ : Forme artistique en salle : Temps de sensibilisation Nom de la forme : Bal Trap Nom de la forme : W illy W olf et ateliers : http://la-contrebande.com/bal-trap/ Equipe artistique : Nb maximum de participants : 35 https://www.youtube.com/watch?v=gzeqpjfB0Is Cie La Contrebande Equipe artistique : Durée des ateliers : 3 heures https://www.youtube.com/watch?v=LlAlEoLgE98 Nb d’intervenants par atelier : 2 Cie La Contrebande Dates (ou période) prévues de la Jauge maximale par représentation : 500 représentation : Mars 2019 Nb de représentations maximal/jour : 2 (3h min entre chaque représentation) Présentation du parcours : Ce parcours composé en trois temps vise à découvrir le cirque contemporain notamment une discipline spécifique : la bascule coréenne ainsi que l’approche collective des artistes de La Contrebande vis-à-vis de cet agrès. Willy wolf est inspiré de l’existence de ce personnage, trapéziste cascadeur, qui, pour se sentir vivant flirta avec le risque et trouva la mort. Ainsi, cette création porte sur le jeu, s’orientant souvent vers la prise de risque, où chacun tente de dépasser les limites sur la base de défis. Un véritable ballet aérien aux multiples trajectoires, rythmé par la bascule co- réenne et ponctué d’éléments de magie où le rapport au groupe est un des principaux sujets. Temps 1 : : La forme nomade aura pour objectif d’interpeller les élèves et d’éveiller leur curiosité en présentant la pratique de la bascule coréenne. L’équipe artistique espère ainsi transmettre le vocabulaire du domaine circassien et les notions rattachées à leur démarche artistique ce qui fera le lien avec l’atelier. Temps 2 : L’atelier fera principalement découvrir et rechercher aux élèves les différentes possibilités de mouvements et de trajectoires que peut produire le corps à travers un travail acrobatique où la notion de collectif aura son importance. A travers cette notion, il s’agit de leur faire percevoir l’importance de l’autre, leurs limites mutuelles et d’aborder les rapports au groupe comme la confiance qui sont essentiels dans les activités circassiennes. Ce temps sera également l’occasion d’un temps d’échange et de rencontre avec les artistes de la compagnie. Temps 3 : La forme en salle permettra l’ouverture des élèves à une forme d’écriture et une scénographie enrichie par les possibilités techniques qu’offrent les salles de spectacle et le travail de la lumière.
Cirque 11 PARCOURS N°5 - CIRQUE ET ESPACE PUBLIC Équipe artistique : Marcel et ses drôles de femmes Proposé par le cirque-théâtre d’Elbeuf Pour les établissements de la Seine Maritime et de l’Eure Forme artistique in situ : Forme artistique en salle : Temps de sensibilisation ANGèle le Peepshow des Marcel’s et ateliers : Equipe artistique : Equipe artistique : Nb maximum de participants : Marcel et ses drôles de femmes Marcel et ses drôles de femmes 1 classe par atelier Nb de représentations maximal/jour : 1 Période prévue de la représentation : Durée des ateliers : 3h Début mars 2019 en soirée au Intervenants : cirque-théâtre d’Elbeuf -Angèle Guilbaud -Noémie Armbruster Présentation du parcours : Ce parcours composé en trois temps vise à découvrir l’approche singulière que les artistes de la compagnie Marcel et ses drôles de femmes ont du cirque. Avec deux nouvelles créations en 2019, la compagnie s’engage sur des formats de spectacle qui visent à questionner l’espace public et la relation induite au public. Temps 1 : Découverte du spectacle « Le Peep Show des Marcel’s » au Cirque-Théâtre d’Elbeuf. Interpeller les élèves et éveiller la curiosité quant à la démarche de la compagnie dans son rapport au public avec un nouveau format, celui de l’entre-sort : un jeu déroutant sur la frustration où le public devient le voyeur intime de numéros cocasses et insolites. L’écriture et la scénographie ouvrant une nouvelle structure de jeu, il s’agit via les 10 « boites à regarder » de questionner l’envers du décor. Temps 2 : Atelier de pratique cirque au sein du lycée qui portera principalement sur les techniques circassiennes découvertes lors du spectacle au Cirque-théâtre : acrobatie, hula-hoop, clown et chant. Ce temps sera également l’occasion d’un moment de rencontre et d’échange avec les deux artistes de la compagnie. Temps 3 : Forme in sit u – ANGèle – Solo acrobatique, clownesque et hula-hoop Forme spécifiquement conçue pour l’espace public et l’extérieur. Le spectacle jouera en cour de récréation. L’occasion pour les élèves de poser un autre regard sur l’espace de représentation et d’approfondir la découverte de la démarche artistique de la compagnie.
12 Danse PARCOURS N°6 - TOI, NOUS, EUX ET LE MONDE Équipes artistiques : La Presque Compagnie et la compagnie Kashyl Proposé par le théâtre de l’Arsenal, Val de Reuil Forme artistique in situ : Forme artistique en salle : Ateliers : Nom de la forme : LES 3 HUIT Nom de la forme : UN ISSON Nb max de participants : 1 classe Equipe artistique : Equipe artistique : Compagnie Kashyl Durée des ateliers : 2 heures La Presque Compagnie Période prévue de la représentation : Intervenants : Jauge maximale par représentation : Premier semestre 2019 au théâtre de -Charlotte Rousseau 2 classes l’Arsenal -Eléonore Guipouy Nb de représentations maximal/jour : 2 Dans la continuité de son action sur le territoire, le Unisson Théâtre de l’Arsenal propose un parcours focus sur la De la consommation individuelle au mouvement jeune création chorégraphique autour de sujets collectif… Pourquoi danser ? Qu’est-ce que l’unité ? d’actualité. Deux jeunes compagnies de danse nous Qu’est-ce que la communauté ? Se rassembler ? Bouger invitent à découvrir leur regard sur le réel. D’un côté, La ensemble ? Mais pour quoi faire ? On surconsomme, on Presque Compagnie (Charlotte Rousseau) qui défend une jette, on étale ce dont on ne se sert plus. On engloutit écriture contemporaine singulière, où les codes et les tout, les informations, les aliments, la physicalité, les formes ne sont jamais figées pour mieux explorer, mouvements de nos corps… On les digère mal et trop inventer mais surtout transmettre, ou retranscrire vite, sans y prêter attention. A-t-on peur de rater quelque l’essentiel : l’humain, sa parole et son histoire dans un chose ? Avons-nous peur de manquer ? Pourquoi ne réel contemporain toujours changeant. De l’autre, la prenons-nous plus le temps d’apprécier les petites Compagnie Kashyl (Ashley Chen) qui, déplorant la choses ? Tout va si vite… On s’interroge sur l’héritage, sur précipitation d’une vie urbaine contemporaine notre héritage, tout en cherchant à avancer. Les gestes, marquée par l’individualisme, la surconsommation, la les actes sont individuels. On danse moins avec les crainte de la mixité et la méfiance, nous propose une autres, nous dansons moins ensemble, en société… C’est danse hybride fondée par la notion d’ensemble afin pourtant un plaisir simple. Les danses populaires d’atteindre une félicité commune. L’objectif de ce sont-elles passées de mode ? Que reste-t-il d’elles, dans parcours est de permettre aux participants de nos sensations, dans notre mémoire collective? s’investir pleinement dans le projet artistique du Théâtre Sur scène, il y a des matériaux et des pas de danse. Des de l’Arsenal en favorisant la rencontre entre la création objets finis, cassés, obsolètes et des mouvements passés, artistique contemporaine et le milieu scolaire. Une sortie délaissés, oubliés. Défragmentés, déconstruits. Aucun au théâtre en soirée pour le spectacle Unisson, élément n’a de relation évidente avec l’autre. Comment la programmation in situ de la performance Les 3 Huit et arrivons-nous à une unité avec toute cette matière ? Que un atelier de découverte de la pratique chorégraphique gardons-nous ? Comment le recyclons-nous? Nous au sein de l’établissement. prenons le temps. Nous observons. Nous recherchons. Et, finalement, nous nous mettons en mouvement, nous Les Trois Huit regroupe une installation sonore basée assemblons, nous construisons à partir d’un détail, d’un sur des interviews d’ouvriers (retraités ou encore en geste, collectivement, à l’unisson… Nous bougeons activité), des rencontres (pédagogiques ou la réalisation ensemble. Par nécessité, nous inventons notre nouvel d’entretiens) et une performance sur le travail de la espace. Par plaisir, une nouvelle danse. Pour atteindre PRESQUE COMPAGNIE. une félicité commune. C’est un champ de recherche qui questionne la condition Ashley Chen ouvrière et sa mémoire. On y parle évidemment d’hommes et du travail subi; du temps et de l’ennui, des règles à suivre et des rêves à garder en tête, des objectifs à respecter mais aussi des pauses autour d’un café. Les grèves, les accidents, la sortie de l’usine. Les sons, la relève, les machines, la hiérarchie et la fermeture prochaine (?) On se demande si les ouvriers d’aujourd’hui sont les mêmes qu’hier et plus largement qui sont-ils ? Mais, plus encore que sa dimension sociologique, ethnographique ; donner à entendre et à voir des individus, des personnalités, redonner un visage humain à ces hommes et femmes-machines semble donc tout l’enjeu pour nous avec ce projet. Faire entrer l’humain dans l’analyse, et le sensible dans la recherche. Il y a les mots et ce que nous en faisons. Le musée peut archiver le temps. Nous, artistes, nous sommes des récepteurs-émetteurs, et nous serons là pour diffuser au mieux ce qui a été dit et sera dit, afin que nous puissions faire entendre ceux qui avaient leur voix recouverte par le bruit des machines ». Charlotte Rousseau
Danse et écriture contemporaine 13 PARCOURS N°7 - PLONGÉE DANS PHARENHEIT, UN FESTIVAL DE DANSE Équipes artistiques : Emmanuelle Vo-Dinh et compagnie Le Pôle Proposé par le Phare Centre Chorégraphique National du Havre en Normandie Pour les établissements de Seine Maritime, Eure et Calvados (proches du Havre) Présentation générale : Organisé chaque année depuis 7 ans, Pharenheit aura lieu du 22 janvier au 2 février 2019 au Havre et sur le territoire normand. Ce festival rend visible le travail fabriqué au sein du Phare en l’offrant aux publics. La présentation de spectacles aux écritures singulières, des formes renouvelées, des artistes multiples ont peu à peu forgé l’identité de ce temps fort normand... C’est une plongée au sein de ce festival que nous souhaitons proposer. Aussi, il sera possible pour l’établissement scolaire de se positionner sur l’une ou l’autre des équipes artistiques proposées, toutes deux programmées lors du prochain festival. Avec l’une ou l’autre des équipes artistiques, avant le spectacle : - « KFÉ- rencontre » : Chaque artiste inscrit son travail dans une démarche propre qui résonne avec une histoire particulière. Parler de son parcours, sa formation, montrer des extraits de pièces précédentes ou des pièces-clés, donne aux élèves un contexte et leur permet de faire connaissance avec les artistes. - La performance in situ sera encadrée par deux ateliers de pratique de 2h, l’un avant, l’autre après. Ces deux temps enclenchent le travail physique et permettent de comprendre les processus utilisés par la.le choré- graphe, via l’improvisation et la composition, avant de venir au Phare découvrir le spectacle en salle. Parcours 1 : d’Insight à Cocagne – Emmanuelle Vo-Dinh Forme artistique in situ : Insight Equipe artistique : Emmanuelle Vo-Dinh, chorégraphe Dans –Insight– 2 hommes et 2 femmes habitent un même espace de 4m sur 4 dans lequel ils vont s’embrasser à tour de rôle de facon quasi quotidienne. C’est à partir de ce geste inscrit dans notre culture et notre quotidien qu’-Insight- décortique nos habitudes, notre manière d’envisager la rencontre, l’altérité, l’être ensemble . De la danse à l’art pictural, il n’y a qu’un pas notamment par l’étude de la nature morte, et guère plus de la danse à la philosophie concernant l‘étude du vrai et du faux. Ateliers : Emmanuelle Vo-Dinh et Cyril Geeroms animeront les temps de sensibilisation pour un groupe classe d’environ 25 élèves. Les 2 ateliers de 2h proposeront un travail autour des émotions, thématique commune à Insight et Cocagne : par exemple, des « selfies » chorégraphiques, générant un travail rythmique personnel et en groupe et à partir duquel pourra être mené un travail de composition, ou encore, la construction d’un « discours politique » chorégraphié à partir du visionnage d’un patchwork de différents discours politiques actuels et/ou historiques… Forme artistique en salle : COCAGNE Chorégraphie Emmanuelle VO-DINH présenté au Phare entre les 22 et 25 janvier 2019 Dans Cocagne, 9 hommes et femmes descendent de façon récurrente, un escalier central pour composer des fresques vivantes dans lesquelles se jouent des situations qui mettent en jeu différentes émotions (joie, larmes, colère...). Ces « tableaux » se succèdent sans logique apparente, mais génèrent dans leur accumulation un ensemble de questionnements sur la nature des images et leurs interprétations. OU BIEN Parcours 2 : THE PERFECT MOMENT. - Le Pôle, Léonard Rainis – Katell Hartereau Forme artistique in situ : dialogue ! C’est une conversation verbale et corporelle. Elle questionne le rapport intime dans un espace architectural habité, foulé, traversé, travaillé et squatté quotidiennement par les élèves. Depuis plusieurs années, Léonard et Katell interrogent l’acte de danser. Cet objet de recherche a d’autant plus besoin d’être énoncé face à un public qui découvre la danse contemporaine : comment sont déclenchés les processus de mise en mouvement, que se passe-t-il à l'intérieur des corps, à quels liens nous renvoient-ils ? Danser c’est « penser » par le « corps » Ici, il est question de physicalité, de muscles, d’os, de fluide, d’émotions, de sensations, de pulsions et de questions. C’est une invitation à s’interroger sur la relation entre notre corps et notre esprit : cet enjeu philosophique récurrent est une réalité quotidienne pour les artistes. Ils naviguent constamment entre les sensations émises par le corps et le flot de questionnements de leurs pensées. La danse pose alors un dialogue entre ordre et chaos. Ateliers : Léonard Rainis et Katell Hartereau animeront 2 ateliers de sensibilisation de 2h pour chaque groupe d’environ 25 élèves. La base de recherche du pôle s’axe autour d’une danse émancipatrice et libérée, autant qu’on le peut, d’auto-jugement. Ils mettent le corps en mouvement à travers des outils simples. La danse, en mouvement ou en immobilité, incarne la relation de l'individu avec son environnement et la société. Forme artistique en salle : The perfect moment La raison d’être du projet THE PERFECT MOMENT est qu’il rend visible deux grands états pulsionnels de l’existence humaine : l’amour et la violence (Eros et Thanatos). Affranchie d’une certaine vision conformiste actuelle, cette proposition aborde ces deux notions universelles sous le prisme de la transgression. Entre images conflictuelles et poétiques, l’intention amène à penser autrement notre place de spectateur face à des situations limites. Il s’agit d’établir une connexion entre des états de corps et états d’âmes contradictoires, pour proposer dans l’instant, une écriture de plus en plus affirmée. Dates de représentations : au Phare entre les 29 janvier et le 1er février 2019.
14 Danse PARCOURS N°8 - A LA DÉCOUVERTE DE L’UNIVERS CHORÉGRAPHIQUE DE NATHALIE PERNETTE : LE DEDANS ET LE DEHORS Équipe artistique : Compagnie Pernette Proposé par l’atelier 231- Centre National des Arts de la Rue et de l’Espace Public à SOTTEVILLE-LES-ROUEN et le Rive Gauche – scène conventionnée pour la Danse de St Etienne du Rouvray. Pour le lycée Marcel Sembat de Sotteville les Rouen Forme artistique in situ Forme artistique en salle : Ateliers : Nom de la forme : Les M iniat ures Nom de la forme : Belladonna Nb maximum de participants : 20 Equipe artistique : Compagnie Pernette Création : 2019 Durée des ateliers : Jauge maximale par représentation : 250 Equipe artistique : Compagnie Pernette 8 heures + temps de restitution Nbre de représentations max/jour : 1 Date de la représentation : Intervenant : Le 8 mars 2019 au Rive Gauche Nathalie Pernette ou Régina Meier Présentation du parcours : La compagnie NA Pernette est en résidence pendant deux saisons au Rive Gauche – scène conventionnée pour la Danse de St Etienne du Rouvray. Depuis de nombreuses années, cette compagnie est régulièrement accueillie en résidence de création et soutenue en coproduction par l’Atelier 231. La chorégraphe Nathalie Pernette souhaite que la danse puisse être vue et défendue dans des lieux de natures multiples, ses spectacles sont présentés à la fois sur des grands plateaux nationaux ou régionaux et dans des lieux urbains ou ruraux, en extérieur comme en intérieur. Cette large diffusion vise à faire connaître et aimer la danse, en abolissant autant que possible les préjugés et les réticences. Ce parcours est proposé à un groupe de 20 élèves volontaires du lycée Marcel Sembat de Sotteville-lès-Rouen. Il se compose en 4 temps : 1. Diffusion d’une petite forme dans l’établissement scolaire Spectacle : Les Miniatures Ces courtes pièces de 2 à 6 danseurs sont nées de l’envie de se rapprocher du spectateur et de s’affranchir du rap- port frontal traditionnel. Elles portent la danse contemporaine au-delà des murs et théâtres. Elles ancrent entière- ment le travail dans l’espace public. 2. Rencontre sous forme d’ateliers participatifs (8h) Dans le cadre de la programmation du Bal Pernette au Rive Gauche le 27 avril 2019 (représentation tout public), huit heures d’ateliers sont proposés à un groupe de 15 à 20 élèves, ils donneront lieu à la création d’une courte forme chorégraphique présentée lors du Bal. 3. Sorties dans des structures culturelles Création Belladonna de NA PERNETTE le 8 mars 2019 – représentation scolaire uniquement (pas de représentation tout public) au Rive Gauche Participation au Bal Pernette, représentation tout public le 27 avril 2019 Présence sur une Visite de Chantier à l’Atelier 231, temps tout public : en danse ou théâtre physique/corporel 4. Atelier « Retour sensible » de 2h animé par les CEMEA pour mettre des mots sur l’expérience vécue, en présence d’un membre de la compagnie Pernette
Musique 15 PARCOURS N°9 - GOSPELS SYMPHONIQUES Proposé par l’Orchestre Régional de Normandie et le théâtre de la Renaissance à Mondeville Equipe artistique : Trio jazz Olivier Vondersher Forme artistique in situ : Forme artistique en salle : Temps de sensibilisation : Nom de la forme : Nom de la forme : Nbre maximum de participants : 50 Rencontre musicale jazz Gospels symphoniques Durée de la rencontre : 2h Equipe artistique : Equipe artistique : Trio jazz Olivier Vonderscher -Trio jazz Olivier Vonderscher (piano, contrebasse, batterie) -Le chœur de chambre de Rouen Jauge maximale par représentation : 50 -L’Orchestre Régional de Normandie Nb de représentations maximal/jour : 1 Date de la représentation : Vendredi 7 décembre 2018 20h30 au théâtre de la Renaissance Présentation du parcours : Deux ateliers sont proposés autour de la thématique des musiques du monde avec une dimension chant et gospel pour le premier et musique jazz pour le second. Lors de l’atelier de sensibilisation avec Frédéric Pineau, chef de chœur, les élèves découvriront certaines œuvres du répertoire du concert Gospels Symphoniques. Frédéric Pineau, accompagné de deux chanteurs et disposant d’un pia- no, expliquera aux élèves comment est constitué un chœur de chambre (tessitures des voix), quelle est la méthode de travail d’un ensemble choral et la façon dont un chœur de chambre plutôt classique aborde un répertoire différent comme le gospel. Les élèves seront amenés à chanter une œuvre du programme ou du même style avec des éléments d'accompagnement (type piano ou body-clap réalisés par les élèves). Avec la venue du trio Vonderscher au sein de l’établissement, les élèves découvriront la dimension jazz du programme Gospels Symphoniques. Olivier Vonderscher crée les arrangements musicaux des classiques du gospel pour les musiciens de l’ORN et apporte sa touche jazz avec son trio piano, contrebasse, batterie créant ainsi un savant mélange qui emporte l’adhésion. Il expliquera aux élèves la façon dont il a travaillé et interprétera avec son trio quelques œuvres au pro- gramme du concert. En clôture du parcours, les élèves découvriront le concert Gospels Symphoniques au théâtre de La Renaissance. Les musiciens cordes de l’ORN seront associés sur scène au trio jazz d’Olivier Vonderscher pour une redécouverte des clas- siques du gospel et du négro-spiritual, interprétés par le Chœur de chambre de Rouen, dirigé par Frédéric Pineau.
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