Retraites : les protestants face à la capitalisation
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Retraites : les protestants face à la capitalisation La culture protestante est marquée par la notion de responsabilité individuelle, qui pourrait aller dans le sens d’une retraite par capitalisation. Mais l’esprit de solidarité l’éclaire aussi, d’où le soutien à la retraite par répartition. La réforme des retraites met en jeu ces deux principes et ne peut manquer de conduire les protestants à s’interroger sur la meilleure manière d’agir. Le capitalisme au service de tous A la différence des catholiques et des orthodoxes, les protestants ne regardent pas la richesse avec méfiance. “De grands penseurs protestants, à la suite de Max Weber, ont admis des affinités électives entre le protestantisme et la notion de capitalisation, rappelle Caroline Bauer, théologienne protestante. Mais cette capitalisation était conçue, selon eux, comme une arme de solidarité. La culture protestante n’encourage pas l’accumulation de richesses pour soi-même. Elle doit être conduite en faveur de la collectivité. Les plus riches doivent tout particulièrement contribuer à l’émergence d’une société prospère.” La croissance dans un monde fini Les protestants s’interrogent. “Aujourd’hui, la question ne se pose plus dans les mêmes termes, analyse Caroline Bauer. D’abord parce nous avons pris conscience qu’il n’y a plus de croissance infinie dans un monde fini. L’industrialisation violente menace notre société. Elle épuise les ressources de la planète. Ensuite parce que le type de capitalisation qui s’est épanoui depuis trente ans favorise l’augmentation des inégalités.” Il est devenu difficile
d’affirmer que la capitalisation va aisément de pair avec la justice sociale. La philanthropie des milliardaires Le financier Warren Buffet et l’entrepreneur Bill Gates ont fondé le “Giving pledge”, autrement dit “La promesse de don”. C’est un mouvement qui encourage –sans aucune référence religieuse- les personnes très riches à consacrer au moins la moitié de leur fortune à des actions philanthropiques. En France, le président du Conseil d’Administration d’Axa, Denis Duverne et son homologue chez Sanofi, Serge Weinberg, ont initié un projet comparable: “Changer par le don”. Les limites de l’aide personnelle Ces gestes positifs prêtent le flanc à la critique. “La générosité est louable, admet Caroline Bauer. Mais dans quelles limites peut-on encore concilier capitalisation privée et justice sociale ? Des personnes très riches peuvent décider de prendre en charge une part croissante de solidarité. Mais si elles décident elles-mêmes à qui l’aide ira, plutôt que de laisser l’État –réputé impartial- s’en occuper, qui garantira la justice sociale ? La justification protestante de la richesse sous condition de solidarité rencontre-là une limite. Elle laisse dans l’ombre l’exigence pour une société de viser ensemble la justice sociale.” Frédérick Casadesus
Réforme des retraites : 1ère idée reçue, un système injuste Dans un pays dont la devise comporte la notion d’égalité, le sentiment d’injustice est l’un des mieux partagés. Parce qu’elle apparaît comme une reconnaissance par la société du travail accompli par un individu tout au long de sa vie professionnelle, une pension de retraite peut symboliser la solidarité sociale ou bien son contraire, l’existence de fractures au sein de notre communauté. Le système actuel est-il juste ? « Il n’y a pas de réponse toute faite parce que le système est extrêmement complexe, notamment du fait de la diversité des régimes » estime Gérard Cornilleau, économiste et chercheur affilié à l’Observatoire français des conjectures économiques (OFCE). Il existe plus de 40 régimes de retraite. La plupart des Français sont pris en charge par quatre modes de fonctionnement : celui du secteur privé (71 %), celui des fonctionnaires (17 %), des régimes spéciaux pour certaines entreprises publiques (2 %), enfin celui des indépendants (10 %). « Un grand nombre de gens relève de plusieurs régimes au moment où ils prennent leur retraite, observe Gérard Cornilleau. Ils ont pu être salarié, puis fonctionnaire, etc. Cela explique, en grande partie, pourquoi l’unanimité s’est faite en faveur de l’unification des régimes. Une telle simplification favorisera le sentiment de justice entre les Français. » Régime à points ou âge pivot Dès lors, on peut se demander de quel régime il faudra s’inspirer pour être juste avec tout le monde. « Il est vrai que dans un régime à points, chacun aura un rapport à peu près constant entre le montant cotisé et le montant qui sera versé, ajoute Gérard Cornilleau. Mais dans la réalité, la situation sera toujours plus complexe. » Et l’économiste d’évoquer l’exemple de deux cadres ayant, à la fin de leur carrière, atteint le même niveau de responsabilités et de revenus ; l’un aurait dès le début, grâce à de brillantes études, exercé très tôt de hautes responsabilités, quand l’autre aurait au contraire gravi les échelons progressivement. Donner davantage au premier qu’au second, n’est-ce pas privilégier le niveau d’études au
détriment d’une évolution régulière ? « De la même façon, les femmes ont des carrières qui sont souvent marquées par des interruptions, liées à la naissance puis à l’éducation des enfants, note encore Gérard Cornilleau. Dans le système en annuités, on va effacer les années de coupure. Comment seront prises en charge, à l’avenir, ces situations ? Je crains que les discussions n’aient pas encore été assez approfondies pour que l’on puisse affirmer que le système actuel est injuste et que l’organisation future offrira le meilleur à chacun. » Frédérick Casadesus Réforme des retraites : 6e idée reçue, l’emploi des seniors Dans son rapport Les Seniors, l’emploi et la retraite, publié en octobre 2018, France Stratégie, institution publique d’expertise, en convient : les seniors peinent plus que les autres actifs à retrouver un emploi, et sont confrontés à un risque accru de chômage de longue durée. Si le taux d’activité des plus de 55-64 ans progresse dans notre pays, il reste en dessous de la moyenne européenne. Cela est lié, bien sûr, à la situation économique globale, le taux de chômage restant élevé en France, mais aussi à d’autres facteurs. France Stratégie fait état de la persistance de « préjugés » en défaveur des seniors, des préjugés souvent internalisés par les seniors eux-mêmes.
Marché du travail « L’essentiel des recrutements sur le marché du travail vise des jeunes de 18 à 25 ans, rapporte l’économiste Annie Jolivet. Au-delà du cap des 30 ans, les demandeurs d’emploi ne présentent bien souvent plus les caractéristiques imaginées par les recruteurs. Ces derniers ont souvent des a priori à la fois sur les seniors, mais aussi sur les postes qu’ils cherchent à pourvoir. Ils imaginent par exemple, pour un poste donné, recruter un jeune qu’ils pourront garder longtemps au sein de l’entreprise. » D’où l’action d’associations d’aide au retour à l’emploi, qui consiste à faire se rencontrer recruteurs et seniors. Un travail de fourmi qui porte ses fruits, mais qui prend du temps, comme le résume Annie Jolivet : « Le décalage est réel entre le temps des décisions politiques, rapide, et celui de l’évolution des comportements, beaucoup plus lent. » L. F. Réforme des retraites : 3e idée reçue, les régimes spéciaux Les régimes spéciaux ont été créés avant l’instauration du système actuel, qui date de 1945. Ils concernent la fonction publique de l’État et la fonction publique territoriale, les entreprises comme la SNCF (photo) ou EDF et certains métiers comme les contrôleurs aériens, ou bien encore les militaires. Pour attirer du monde, certains postes doivent être attractifs ainsi que les salaires
et les avantages. Ces derniers peuvent compenser un faible salaire, comme le fait de partir plus tôt à la retraite. Mais certains régimes ont été négociés à une époque ancienne. Le métier ayant évolué, il faut prendre conscience de la nécessité de réformer, par exemple le statut des cheminots. « On peut imaginer de faire adhérer tout le monde au régime commun et de proposer des ajustements pour les métiers exposés ou plus pénibles, explique Vincent Touzé. Ce qui est sûr c’est que la réforme du système ne doit pas être vue comme une réforme qui permet de faire des économies. C’est toute la difficulté de cette réforme. » L. S. Réforme des retraites : 4e idée reçue, le rôle des compagnies d’assurance Beaucoup de gens croient que les grandes compagnies d’assurances et les banques exercent un puissant lobbying auprès des gouvernements pour privatiser les régimes de retraites afin d’augmenter leurs ressources. Il est tout aussi vrai que la montée en puissance des grandes compagnies d’assurances pouvait accréditer cette idée. Régime par capitalisation « Cette stratégie a pu être soutenue par quelques patrons durant les années 1980-1990, admet Gérard Cornilleau de l’OFCE. Sous leur influence, quelques
dirigeants politiques ont sérieusement déclaré que les Français gagneraient à passer du régime par répartition au régime par capitalisation. Dans un ou deux pays d’Amérique latine, cela s’est pratiqué et n’a pas fonctionné. Il ne faut pas croire qu’une main invisible manipule tout le monde. En dehors du fait qu’il serait extrêmement compliqué de gérer l’éventuelle transition d’un système à l’autre, l’argument de la meilleure rentabilité des régimes par capitalisation est complètement tombé aujourd’hui. Nul ne propose une telle rupture. » F. C. Réforme des retraites : 2e idée reçue, les fonctionnaires Pour les fonctionnaires, le régime de retraite est géré par leur employeur, en l’occurrence l’État. La retraite est inscrite dans le contrat de travail. Elle est donc une composante de la politique salariale. « Est-ce que l’État rémunère correctement ses fonctionnaires ? interroge Vincent Touzé de l’OFCE. Entre 2010 et 2016 et de nouveau depuis 2018, le point d’indice est gelé. C’est à partir de ce point que sont calculés les salaires des fonctionnaires. Globalement, la valeur réelle du point a baissé avec ce gel de l’indexation et donc le pouvoir d’achat de la pension future. La réforme des retraites pose la question de la façon dont l’État veut considérer ses salariés. Le statut de fonctionnaire fait des envieux mais, en pratique, la pension de retraite est calculée sur seulement une fraction du revenu du travail (75 % du traitement indiciaire des six derniers mois d’activité). Par ailleurs, le traitement indiciaire de fin d’activité va pour beaucoup dépendre de la politique salariale de l’État qui peut privilégier des rémunérations hors traitement indiciaire (primes par exemple), limiter les promotions ou encore bloquer l’évolution du point d’indice de la fonction publique.
» La question est de savoir si la retraite des fonctionnaires doit être calculée en appliquant un taux de remplacement élevé sur un salaire faible ou, au contraire, un taux plus faible sur un salaire plus élevé. L’État peut faire le choix d’avoir moins de fonctionnaires et de les payer mieux ou l’inverse. La réforme va montrer quelle ambition a l’État pour ses agents. » Laure Salamon Réforme des retraites : 7e idée reçue, travailler pendant sa retraite Il fut un temps, pas si lointain, où les retraités n’avaient plus le droit d’exercer une fonction rémunérée, sous peine de se voir privés de leur pension. Depuis le 1er avril 1983, le cumul d’une pension de retraite et d’un emploi est autorisé. Faut-il croire pour autant, que tout le monde s’y adonne ? En observant les statistiques officielles, on constate que la part des retraités qui cumulent emploi et pension a augmenté de façon régulière entre 2010 et 2014. Mais il n’est passé que de 2,1 % à 2,9 %. Depuis cinq ans, le pourcentage s’est d’ailleurs stabilisé. Cela s’explique sans doute par le fait que depuis le 1er janvier 2015, un certain nombre de restrictions ont été mises en place pour les salariés retraités. C’est ainsi qu’un plafond a été institué, qui limite le volume global de rémunération.
Niveau des pensions « Il faudrait s’interroger sur le niveau des pensions, souligne Gérard Cornilleau de l’OFCE. En gros, lorsque les gens prennent leur retraite, ils perçoivent environ 70 % de leur dernier salaire, même si cela dépend de leur statut, de leur niveau hiérarchique. Les changements récents ont entraîné une baisse du niveau des pensions. Est-ce que les gens souhaitent un tel changement ? Je n’en suis pas sûr. » Pour compenser cette baisse, on pourrait augmenter le taux de cotisation. Mais alors les actifs devraient se mobiliser davantage, car si les entreprises assumaient pareille charge, cela augmenterait le coût du travail et pénaliserait le marché de l’emploi. « Là encore, déplore Gérard Cornilleau, je crains que ces questions n’aient pas été discutées profondément. » F. C. Réforme des retraites : 5e idée reçue, l’âge du départ à la retraite En France, l’espérance de vie à la naissance a doublé au cours du XXe siècle. Le nombre de retraités, par ailleurs, augmente, du fait du départ à la retraite de la génération des baby-boomers. Dès lors, puisque l’on vit plus longtemps, il semble logique de devoir travailler plus longtemps. « Cela ne veut pas dire que chaque année d’espérance de vie gagnée doit se traduire par une année supplémentaire de travail, nuance l’économiste Annie Jolivet, chercheuse au Centre d’études de
l’emploi et du travail du Cnam. On peut ainsi imaginer cotiser davantage à certaines périodes de la vie professionnelle, sans forcément repousser l’âge légal de départ à la retraite. On peut aussi réfléchir à un système dans lequel les emplois pendant les études ou des périodes d’apprentissage permettraient de mieux cotiser pour la retraite dès les premières années. » Une espérance de vie différente Pour l’économiste Nicolas Postel, l’idée selon laquelle il est impératif de travailler davantage se heurte à trois obstacles. La situation de chômage massif dans laquelle se trouve la France, d’abord : les plus de trois millions de chômeurs du pays ne demandent que cela, travailler. L’égalité devant le temps de retraite, ensuite. L’espérance de vie à la retraite est bien moindre pour les ouvriers que pour les cadres. L’économiste avance enfin un argument « civilisationnel » : les humains, depuis toujours, ont cherché à réduire leur charge de travail contraint. « C’est justement parce que le travail prend un temps moins important dans nos vies, argue le chercheur, que l’on vit plus longtemps ! » Reste à trouver d’autres sources de financement pour maintenir notre système à flot. Louis Fraysse Réforme des retraites : les préconisations du rapport
Delevoye Présenté le 18 juillet 2019, le rapport de Jean-Paul Delevoye offre des préconisations concernant la réforme des retraites. Les points importants de ce rapport sont l’instauration d’un système universel, la création d’un système par points, la suppression des 42 régimes de retraite (base et complémentaires), l’adoption d’un âge pivot et un calcul effectué sur l’intégralité de la carrière. Le rapport préconise aussi de garantir un minimum retraite équivalent à 85 % du Smic et une majoration pour chaque naissance d’enfant. Trajectoires professionnelles Pour Vincent Touzé, économiste à l’OFCE, « cette réforme va avoir des conséquences sur le niveau des pensions qui seront variables selon les trajectoires professionnelles. Les caractéristiques du marché du travail ont changé : les travailleurs s’insèrent plus tard sur le marché du travail, ils peuvent changer de métier et avoir des périodes de chômage. Il peut être judicieux de s’attaquer au système des retraites dès lors qu’il ne reflète plus la réalité. Mais la réforme s’annonce complexe, notamment pour trouver un équilibre budgétaire, pour organiser la gouvernance des différents régimes. Certains sont gérés de manière autonome comme l’Agirc-Arrco, d’autres le sont par l’État. Comment va être géré le nouveau système unique ? Comment organiser la transition ? Les préconisations du rapport vont permettre aux citoyens, représentants syndicaux et politiques de s’imprégner du sujet. Ils vont nourrir le projet de loi qui sera débattu après les élections municipales de mars 2020. » L. S. À noter Retrouvez le point de vue de la théologienne protestante Caroline Bauer sur le dilemme des protestants face à la question des retraites sur reforme.net Les Seniors, l’emploi et la retraite, France stratégie, octobre 2018, bit.ly/2krWylV
Le Centre d’études de l’emploi et du travail ceet.cnam.fr La théologie narrative est au service de la Bible Il ne faut pas confondre « narratologie » qui est une forme d’exégèse s’intéressant aux structures et aux stratégies littéraires d’un récit, et « écriture narrative » ou « discours narratif » (prédication, conte) qui ressortent du roman et de l’art oratoire. Ceux-là peuvent devenir les vecteurs d’une « théologie narrative » lorsque des thèses théologiques y sont présentées ou débattues. La littérature (religieuse et philosophique) abonde en œuvres qui ont usé du genre littéraire romanesque pour exprimer leurs thèses. Songeons pour la philosophie aux dialogues de Platon, au Candide de Voltaire ou aux Lettres persanes de Montesquieu. Côté religieux, c’est la majeure partie de la Bible, les écrits intertestamentaires, les évangiles apocryphes et bien sûr les midrash talmudiques qui recourent abondamment au genre romanesque. Une pratique ancienne Ils ouvrent en cela la voie aux légendes des saints rassemblées par Jacques de Voragine dans La Légende dorée, aux contes et fabliaux du Moyen Âge ; mais aussi aux récits théologiques de Dante (La Divine Comédie), de John Milton (Le
Paradis perdu), de John Bunyan (Le Voyage du pèlerin), de C. S. Lewis (Le Roi lion, Narnia) ou encore de Gerd Theissen et son admirable L’Ombre du Galiléen. Que la théologie s’allie au roman, à la narration, n’a donc rien de nouveau ni de révolutionnaire, mais certains se demandent si le théologien-romancier ne serait pas davantage en proie à la subjectivité et à l’arbitraire interprétatif ? Comme si un écrit argumentatif offrait une garantie ou un contrepoison contre la subjectivité et l’arbitraire… En vérité, qu’un récit soit écrit sous forme argumentative, poétique, narrative ou empruntant au registre de la métaphore, c’est au contenu « propositionnel » – comme on dit en philosophie analytique – qu’il faut regarder. Le genre littéraire n’est qu’un mode d’expression. C’est de fait au regard de ce que « dit » une œuvre qu’on peut décider de la qualité et de la plausibilité de son univers interprétatif. Quoique la plupart des articles, livres et sommes théologiques revendiquent leur sérieux et leur scientificité, c’est toujours à l’interprétation des auteurs – et notamment à leur subjectivité – que nous avons affaire. Esprit critique La littérature théologique à prétention scientifique serait-elle moins sujette aux bavardages d’auteurs, aux paraphrases de textes bibliques, aux dadas des courants théologiques, aux réminiscences (voire aux plagiats) d’autres livres, aux particularismes interprétatifs, aux préjugés non éprouvés… Quelle blague ! C’est au contenu propositionnel, à son attache avec le texte biblique, à la validité des présupposés de l’interprète, à la cohésion des résultats avec les savoirs acquis, à la cohérence de l’ensemble et à sa plausibilité, que la validité d’une production théologique se mesure, non à son genre littéraire. La théologie narrative ne réclame ni plus ni moins d’esprit critique que la théologie argumentative. L’une et l’autre produisent du bon et du médiocre. Renoncer, par principe, à l’analyse critique de l’une et de l’autre, ce serait simplement renoncer à faire de la théologie. Bruno Gaudelet est pasteur et philosophe, auteur de la série sur Jacques
dans Réforme, publiée en juillet 2019 Quand l’Évangile se raconte Bruno Gaudelet, Olivétan, 2019, 128 p., 14 €.
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