REVUEDEPRESSE Vendredi20janvier2017 - Mayotte.gouv

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REVUE DE PRESSE                                                             Vendredi 20 janvier 2017

Conseil départemental
Vœux : Les grands travaux du président Soibahadine Ramadani
Publié le vendredi 20 janvier 2017 à 5:30

Le conseil départemental est très attendu, autant sur le domaine du social, que sur une vision politique du
territoire qui fait tant défaut. En revenant sur l’année écoulée, le président a mis en évidence de grande
avancées, d’autres plus minimes.
Le Plan de mandature 2015-2021 a été adopté, et déjà en partie réalisé, puisque les services ont été
réorganisés, avec plus ou moins de bonheur, toutes les préconisations de l’Inspection Générale des Affaires
Sociales n’ayant pas été suivies à la lettre.
L’audit de l’IGAS justement, est à porter au crédit de l’actuel exécutif, et son rapport, couplé à celui de la
Cour des Comptes, a permis de pointer des responsabilités partagées, « et d’inviter l’Etat et le conseil
départemental à définir les actions prioritaires à conduire », rappelait le président. Les plus spectaculaires
furent les 10 engagements de redressement pris par Manuel Valls et la compensation de 42 millions d’euros
allouée à la protection de l’enfance.
L’adoption du plan pluriannuel d’investissements sur la période 2015-2021, la motion de toilettage
institutionnelle sur le statut de Mayotte, qui va donner lieu à un colloque à la fin du mois, le plan de
formations des agents, la création de l’Agence de développement et d’Innovation de Mayotte, du GIP de la
Maison départemental des personnes handicapées, ou l’inscription du lagon de Mayotte (reste à s’en faire
expliquer les contraintes), sont les mesures mises en œuvre en 2016.
Ce fut avant tout l’année du retour à l’équilibre financier, mais s’il faut saluer la réduction des dépenses de
fonctionnement, il est aussi lié à des recettes exceptionnelles, comme ce fut le cas lors de la mandature
Zaïdani.

3ème pôle de d’activité

En 2017, Soibahadine Ibrahim Ramadani prévoit d’impulser « une nouvelle dynamique », tel qu’il l’a
annoncé devant de très nombreux officiels : « 40 ans après le schéma de développement lancé par le
premier préfet de Mayotte, Jean Coussirou, nous allons passer de deux pôles d’activité, centrés sur Petite
terre avec l’aéroport et sur Mamoudzou-Longoni, à 3, avec un pôle de développement situé dans le Centre-
ouest. » Histoire de « désengorger l’axe Mamoudzou-Koungou ».
La route départementale reliant les 3 carrefours de Dzoumogné, Chiconi et Chirongui, sera aménagée
d’aires de repos et d’ouvrage d’art, et sera complétée par deux bretelles. Les études du réseau de transport
interurbain prévoient également des dessertes terrestre et maritime.
Une ambition qui comprend des grands, très grands projets, qu’il énoncera plus tard, et que la tête
exécutive du département compte financer par la maitrise supplémentaire des dépenses, « en vérifiant la
pertinence de chaque euro dépensé », mais surtout « la négociation avec l’Etat d’une convention spécifique
de rattrapage économique, de mise à niveau juridique institutionnelle, foncière et des finances publiques
allouées au territoire. Elle viendrait compléter les programmes opérationnels européens et le contrat de
projet, dont la date de revoyure arrive cette année.

Assises du sport

Les vœux en direction des agents seront d’œuvrer « à l’amélioration des conditions de travail », de
normaliser la gestion des carrières ou de résorber l’emploi précaire prévu par le dispositif Sauvadet 2.
Côté social, si le Schéma de l’enfance et des familles et la convention sur la protection de l’enfance ont pris

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le devant de la scène, le président n’oublie pas la rénovation des PMI « grâce aux fonds européens ».
La culture est encore la grande oubliée des politiques départementales. Par pour longtemps, semble vouloir
signifier Soibahadine Ramadani qui annonce le 1er Salon du Livre en septembre 2017, le 1er Festival de
Mayotte en décembre, la mise en place de l’Office culturel départemental. Qui aura son pendant dans le
secteur sportif, « avec les Assises du sport pour mobiliser les acteurs en vue des Jeux de Iles ».
Les 7.000 visiteurs du Musée de Mayotte, le MuMa, incitent à « mettre en place un Centre de
documentation », avec un objectif, « celui de décrocher le label ‘Musée de France’ en 2018. » Des
infrastructures territoriales vont voir le jour, comme le bâtiment des Archives départementales dans le
Centre, ou des gymnases couverts dans le nord et dans le sud.

Coopération avec les pays de la zone

La coopération régionale sera réorientée vers les pays de la zone, « les Comores, Madagascar et les pays
d’Afrique de l’Est », et le département souhaite intégrer « comme membre à part entière » la délégation
française de la Commission de l’Océan Indien.
Enfin, le président terminera par les grands projets d’envergure territoriale, qui financement oblige, sont à
envisager dans une perspective plus lointaine que l’année à venir : la piste longue de l’aéroport de Pamandzi
« conformément aux conclusions du débat public de 2011 », le chantier du haut et du très haut débit, le
pont entre Petite et Grande Terre, le contournement de Mamoudzou par le haut… Soit rien que pour cette
dernière, 300 millions d’euros, donc plus du double du seul FEDER actuel.
« Nous posons nos priorités en visant la prochaine enveloppe européenne », nous glisse un conseiller
départemental, « nous devons auparavant accélérer le rythme de notre consommation et nous préparer à
assumer l’autorité de gestion. »
Des projets qui seront donc de nouveau au catalogue des vœux 2018, mais il faut souligner chez ce
président la volonté d’un partenariat avec l’Etat (a-t-on le choix ?) et une détermination qu’on espère
constater au quotidien dès cette année.

Anne Perzo-Lafond

Législatif
Aménagement du droit du sol à Mayotte : refus des sénateurs
Publié le jeudi 19 janvier 2017 à 17:24

Malgré les opportunités offertes par l’article 73 de la Constitution, et un arrêté du Conseil d’Etat, les
sénateurs ont très majoritairement jugé la proposition de nos parlementaires Mahorais « non conformes à
la Convention internationale des droits de l'enfant ».
Le député UMP Mansour Kamardine avait en son temps, lancé le débat : la suspension du droit du sol qui lie
la naturalisation à la naissance sur un territoire, peut-elle être une solution à la pression migratoire que
connaît Mayotte ? Le sénateur socialiste Thani Mohamed Soilihi avait déposé un amendement
d’aménagement du droit du sol au projet de loi Egalité réelle, suivi par son pair Abdourahamane Soilihi,
quant au député Ibrahim Aboubacar avait interrogé le conseil d’Etat à ce sujet.
Thani Mohamed, également appuyé par l’ancienne ministre de la culture Catherine Tasca, proposait plus
précisément que pour les enfants nés à Mayotte, l’un des parents de l’enfant soit présent de manière
régulière en France – à Mayotte ou sur le reste du territoire national. « Cette dérogation au principe
constitutionnel du droit du sol, limitée au seul département de Mayotte, visait à répondre à la situation
inédite et insoutenable que rencontre l’île », justifiait-il.

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Légitime mais révolutionnaire

Elle repose sur l’article 73 de la Constitution qui permet d’adapter les dispositions législatives aux
caractéristiques et contraintes du territoire. Ce que confirme le Conseil Constitutionnel, « dès lors que la
dérogation est en lien avec la caractéristique ou la contrainte locale qui la justifie et qu’elle est
proportionnée à l’objectif poursuivi. » (Conseil constitutionnel, 3 juin 2016, n° 2016-544 QPC).
Il se base aussi sur un arrêté de principe du Conseil d’Etat du 4 avril 2011, qui admet des règles dérogatoires
au régime de l’entrée et du séjour des étrangers et applicables à Mayotte au regard de la « situation
particulière tenant à l’éloignement et à l’insularité de cette collectivité, ainsi qu’à l’importance des flux
migratoires dont elle est spécifiquement l’objet et aux contraintes d’ordre public qui en découlent » dès lors
que l’atteinte à la liberté d’aller et venir n’était pas disproportionnée. Mais le Conseil d’Etat ne s’est pas
encore prononcé sur la requête d’Ibrahim Aboubacar.
Malgré ces pistes législatives, et tout en « reconnaissant la grande légitimité de leur existence » les
sénateurs ont repoussé les amendements des deux parlementaires, « à une grande majorité » et quelque
soit la couleur politique, précise le sénateur mahorais. « Ils ont, malgré ces arguments, été jugés
inconstitutionnels, non conformes à la Convention internationale des droits de l’enfant, et heurtant la
conception commune de la Nation que se font tous les partis républicains de notre pays. »
Des droits de l’enfant qui sont aussi bafoués lorsque des parents en situation irrégulière sont expulsés de
Mayotte sans leurs enfants qui se retrouvent parfois seuls. Les amendements ont été écartés, mais les
sénateurs se disent bien conscients qu’une « réponse compassionnelle » reste insuffisante, et qu’il y a «
urgence à trouver une solution.» Pour Thani Mohamed, « la diplomatie française doit se retrousser les
manches » pour endiguer l’arrivée de kwassas.

A.P-L.

Commune
Bandrélé en ligne
Publié le jeudi 19 janvier 2017 à 10:13

Vous habitez Bandrélé et souhaitez demander un acte d’état civil ou écrire au maire ? Il est disponible sur le
site de la mairie, ouvert ce jeudi 19 janvier, conçu par Localeo, partenaire du groupe La Poste. Un îlot de
sable blanc entouré d’une eau vert émeraude donne des couleurs aux différentes rubriques.
Toutes ne sont pas encore opérationnelles, mais vous pouvez déjà vous identifier et prendre connaissance
des actus de la commune.
« Ce site internet contient un module de GRC (gestion de la relation citoyen) qui permet aux habitants ou
natifs de Bandrélé d’effectuer diverses démarches : demandes d’acte d’état civil, signaler un problème,
écrire au Maire, consulter ou s’inscrire sur l’annuaire des associations ou des professionnels, etc. », informe
le maire, « La mairie de Bandrélé continue de progresser dans sa démarche d’e-administration engagée
depuis 2014 et améliore son offre de services numériques. »
Le travail déjà engagé (nouveaux locaux mieux équipés, nouveau système d’information) se poursuivra en
2017 avec la mise en service de 3 plateformes de services numériques (accès PC et Internet gratuit) à
Bandrélé, Nyambadao, Mtsamoudou, avec la numérisation des actes d’état civil ou la dématérialisation de
ses opérations comptables. Une classe numérique équipée de tablettes sera également mise en test
prochainement à l’école élémentaire de Bandrélé.

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Délinquance
Nouvel arrêté d’interdiction de circulation pour les mineurs en Petite Terre
Publié le vendredi 20 janvier 2017 à 4:45

« Insécurité, rassemblements nocturnes, rixes, violences stériles qui nécessitent l’intervention des forces de
l’ordre et la mobilisation récurrente des agents de police municipale »… le constat fait par
l’intercommunalité de PeVte Terre, incite ses deux maires, de Dzaoudzi LabaWoir (lire Arrêté mineurs
Dzaoudzi Labattoir) et de Pamandzi (arrete mineurs Pamandzi) à réitérer l’arrêté pris fin 2016 d’interdiction
de circulation des mineurs de moins de 18 ans non accompagnés sur certaines parties du territoire, la nuit,
de 20h à 5h du matin.
Un arrêté valable du 12 janvier au 31 mars 2017.

Permis de conduire
Le code ? Comme une lettre à La Poste !
Publié le vendredi 20 janvier 2017 à 5:00

La Poste s’appuie sur son réseau et ses lieux connectés accessibles à tous pour organiser les épreuves de
l’examen du code de la route au plus près des candidats et en assurer le bon déroulement.
Vous trouvez que les modalités d’examen du code de la route sont longues et complexes ? « Il y a marqué la
Poste ! », aurait pu s’écrier Gaëtan Longeau, le nouveau directeur de La Poste à Mayotte. Car depuis fin
décembre, son bureau de Kawéni a accueilli 120 candidats au code de la route : « La démarche est très
simple. Il suffit de s’inscrire sur internet. »
A Mayotte, les candidats et les auto-écoles peuvent désormais s’inscrire sur www.lecode.laposte.fr pour
passer l’examen du code de la route au bureau de poste de Kaweni.
Les épreuves individuelles se déroulent dans un espace réservé dans lequel les candidats sont seuls. Ce
jeudi matin, un candidat s’est confié : il s’est inscrit mercredi, a été convoqué ce jeudi, « et il saura s’il est
reçu dans les 48 heures ! » Les 40 questions qui lui ont été soumises sont tirées au sort automatiquement
sur 1.000 en stock. Il aura simplement payé 30 euros.

Tablettes sous scellées

Accueil, prise en charge, explication du fonctionnement de la tablette, La Poste a formé du personnel pour
être opérationnelle, « 5 personnes qui sont assermentées car il s’agit d’un examen d’Etat. » Ils doivent
garantir le respect des principes de neutralité et d’égalité qui doivent présider à la réalisation de cette
nouvelle mission.
Les tablettes arrivent scellées, fournies par le ministère de l’Intérieur qui avait lancé cet appel d’offre
national pour désengorger les listes d’attente des candidats dans les auto-écoles.
La Poste a naturellement répondu, « avec une légitimité tirée de notre métier exercé dans la proximité. »
Une autre structure, SGS (Mayotte Equipement), a également obtenu l’agrément sur l’île.
Mais Gaëtan Longeau ne veut pas en rester là : « Nous voulons être présent sur l’ensemble du département,
avec comme prochaine étape, Petite Terre, puis le sud et le centre de l’île. »

Anne Perzo-Lafond

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Loi
Le projet de loi Égalité réelle adopté au Sénat
Publié le vendredi 20 janvier 2017 à 7:11

Le projet de loi « Egalité réelle Outre-mer » a été adopté hier à l’unanimité par le Sénat. Ericka Bareigts, la
ministre des Outre-mer, salue les avancées qui ont pu être obtenues « grâce à la détermination et
l’engagement des sénateurs du groupe socialiste, par exemple les mesures pour renforcer la lutte contre
l’orpaillage, celles sur le foncier et les titres de propriété à Mayotte, l’extension du fonds d’appui aux
politiques d’insertion à Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon, l’accélération de la
convergence des prestations familiales à Mayotte ou la réforme de l’octroi de mer en Guyane et à Mayotte.
Néanmoins, je déplore que plusieurs mesures d’égalité, importantes pour les Ultramarins aient été
supprimées par la majorité (de droite, ndlr) sénatoriale. Je pense notamment à l’exigence, pour les
travailleurs indépendants ultramarins, de devoir justifier du paiement de leurs cotisations pour toucher les
cotisations salariales. Ou encore aux mesures facilitant l’accès aux petites retraites.
Le projet de loi constitue une étape essentielle vers l’égalité réelle pour les Ultramarins. Il donnera à chaque
territoire la liberté de définir, selon ses spécificités et ses priorités, en lien avec l’Etat, sa propre stratégie de
développement économique et humain. »

Accord sur la mobilité des demandeurs d’emploi ultra-marins
Publié le jeudi 19 janvier 2017 à 13:10

Lundi 23 janvier à 9h30, Ericka Bareigts, Ministre des Outre-mer, Jean Bassères, Directeur général de Pôle
Emploi et Florus Nestar, Directeur de LADOM signeront, en présence de Business France, un accord de
partenariat en faveur de l’intégration des Outre-mer dans leur bassin d’emploi océanique.
Cet accord a pour objectif de faciliter et développer la mobilité internationale des demandeurs d’emploi
ultramarins en termes de stages, de formations et d’emplois.
Des témoignages d’Ultramarins ayant une expérience de mobilité internationale et d’entreprises
ultramarines qui exportent à l’international seront présentés.

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REVUE DE PRESSE                                              Vendredi 20 janvier 2017

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Face à 9514 naissances en 2016 où en est la politique du 1, 2, 3, bass ?
  Ismael Said Combo
  Publié le 19/01/2017 à 12:34, mis à jour le 19/01/2017 à 12:47

Il y a quelques années, une politique de planification familiale a été conduite à Mayotte et marchait à
merveille. On se souvient des slogans tels que « 1, 2, 3 bass… » mais aujourd'hui face à plus de 9000
naissances en 2016 qu'en est-il réellement ?
La politique de planification familiale témoignait des efforts consentis à l’époque pour inciter la population
aussi bien à l’espacement des naissances, le « kandré ka ramba », mais aussi à la limitation de celles-ci.
Aujourd’hui on a le sentiment que la population de Mayotte est livrée à son sort et l’on se demande
pourquoi ? Cette question, c’est l’objet de l’édito du jour.
Il faut dire c’est vrai, qu’au moment où plus que jamais on doit redoubler d’efforts pour une démographie
contrôlée, on a réellement le sentiment qu’on encourage les ménages à faire davantage d'enfants.
Autrement, comment expliquer le nouveau pic de la natalité que nous venons d’enregistrer à Mayotte ?
9514 naissances en 2016, cela fait de la maternité de Mayotte, la détentrice, d’un record, un triste record.
C’est quasiment un baby-boom, avec une augmentation du taux de natalité dont les conséquences vont très
vite se faire sentir. 9514 naissances, dans l’absolu, ce sont 380 salles de classes pour la rentrée des
maternelles en 2020, en raison de 25 élèves par classe ! Or nous savons tous qu’actuellement ce sont plus
de 30 par classe.
Cela impacte l’ensemble des services de l’hôpital nous a–t-on dit, et des mesures ont déjà été prises pour y
faire face en attendant le projet de modernisation des soins et d’agrandissement. Ce sont là les premières
conséquences.
En tout les cas, tout sera fait pour faire face à la forte activité de la maternité du CHM, le centre hospitalier
de Mayotte. Mais jusqu’à quand agrandira-t-on l'hôpital ? Jusqu’à quand augmentera-t-on le personnel
hospitalier et celui de la maternité?
Ce sont là des questions qui resteront hélas sans réponse, si l’on ne fait rien. Faut-il pour cela un
recensement détaillé ? Faut-il reprendre la politique de planning familial des années 90 ici à Mayotte ?
Reprendre les slogans et les actions de sensibilisation de la population qui avaient mobilisé tout le monde et
même les télés et radios locales !
On en parlait partout, et tout Mayotte avait compris la nécessité de faire des espacements de naissances
pour la santé des mamans et des nourrissons.
Sans maitrise de la démographie, aucun développement harmonieux n'est possible. Nombreux sont les pays
jadis prospères et aujourd’hui en déclin parce que surpeuplés. Ces derniers ont vu leurs populations fuir le
pays, le cas du Cap vert est le plus célèbre, sa diaspora éparpillée un peu partout dans le monde est plus
importante aujourd’hui que les natifs restés dans l’île.
Avec seulement 374 km², le département de Mayotte ne peut pas contenir ½ million d’habitants, un
nombre que nous devons avoir dépassé sans craindre d’être contredit par le prochain recensement prévu ici
à Mayotte dans quelques semaines. Voila un sujet sur lequel il faudrait méditer...

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La Gauche, un épouvantail pour Mayotte ?
  Ismael Said Combo
  Publié le 20/01/2017 à 08:07

Hier soir se tenait le 3ème et dernier débat de la primaire de la gauche, des verts et des radicaux de gauche.
Et ici à Mayotte la gauche en général et le parti socialiste en particulier, ne doivent plus constituer un
épouvantail pour le département.
Au-delà des positions politiques des uns et des autres, c’est sur la forme et non sur le fond des débats, qu’il
faut insister. Les deux primaires de Droite comme de Gauche constituent pour nous à Mayotte un cas
d’école. Même si on le sait, pour la Droite française ce fut aussi un début.
Un tel exercice de style en effet, ne peut que nous enrichir, c’est un mouvement progressiste et à ce titre, on
n’y échappera pas nous aussi, ici à Mayotte.
Aucun mouvement progressiste n’a jamais échoué. Qu’on se le prenne pour dit messieurs les politiques. En
son temps, cela viendra et cela est i-né-luc-table.
C’est une sorte de virus politique et, nous parions que la désignation d’un ou plusieurs candidats par une
primaire, va contaminer tout le monde. Incessamment sous peu. Et tant mieux ! J’allai dire tant mieux pour
la démocratie !!
C’est plutôt rassurant parce que cela démontre bien, pour ceux qui ne sont pas encore convaincus, que rien
ne pourra être imposé aux mahorais sans les avoir consulté.
Ce qui nous donne la liberté ici de penser que la Gauche en général et le parti socialiste en particulier, ne
doivent plus constituer un épouvantail pour Mayotte.
Cette peur de la Gauche par les mahorais est née de la position que celle-ci avait adoptée dans les années
70, en refusant d’écarter l’Hippocampe de l’ensemble administratif comorien. Une réticence qui l’avait
amené à introduire un recours au Conseil d’Etat… recours qui s’est vu rejeté au nom du sacro-saint « droit
du peuple à disposer de lui même».
Ce qui devait d’ailleurs réorienter les débats sur la différence entre PEUPLE et POPULATION !! Mais bon. La
réticence était bien là, et, aussi paradoxal que cela puisse être, ce fut le vote massif des mahorais en faveur
de François Mitterand en 1981 que la position de la Gauche, notamment celle des socialistes allait évoluer
dans le sens du maintien de Mayotte dans le giron français.
Les visites ministérielles deviendront alors fréquentes, de même que les engagements des différents
gouvernements socialistes en faveurs du développement de Mayotte, dans une logique de rattrapage
économique et social d’abord.
L’on se souvient du fameux « Katiba » concocté par les socialistes et qui devait faire de Mayotte une
collectivité départementale…
Néanmoins, quelques socialistes de poids, dont l’idéologie était restée têtue, refusaient toujours le choix
politique de Mayotte et continuaient à grincer des dents.
Certains comme Michel Rocard se confiant à un journaliste comorien, soutenait qu’au regard du droit
international, l’administration française à Mayotte était illégale. Et puis, Yves Bonnet préfet de Mayotte
entre janvier et novembre 1982, nommé ensuite par François Mitterrand Directeur de la Direction de la
surveillance du territoire (la DST) n’est-ce pas, entre 1982 et 1985, allait écrire un livre dans lequel il faisait
dire à Pierre Mauroy alors 1er ministre, qu’il lui avait confié une mission d’expliquer aux mahorais qu’ils
n’allaient jamais devenir français.
Voila en gros ce qui explique la crainte des mahorais vis-à-vis de la Gauche, donc des socialistes, malgré tous
les engagements de ces derniers en faveur du développement de leur pays. Mais, en toute objectivité, cette
crainte n’est plus justifiée de nos jours grâce aux verrous démocratiques détaillés plus haut.

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